Sujet: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Mer 22 Juin - 14:27
Parce qu'on a toujours besoin de sa meilleure amie quoi qu'il arrive
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I. Sara Stinson & R. Dolce Petterson
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Voilà précisément 4 jours que j’étais revenu vivre à Sydney et pourtant personne n’était au courant de mon arrivé même pas ma meilleure amie. Je voulais lui faire la surprise malheureusement je ne pouvais pas la voir dès mon arrivé, entre les papiers pour l’appartement que je me suis prise, les préparations dans l’appartement les courses, enfin inutile de raconter tout ce que j’ai du faire pendant 4 jours, j’étais simplement débordé… Mais tout était prêt, j’avais signé mon contrat pour travailler, et je pouvais enfin vivre tranquillement dans mon chez moi avec ma petite fille de 5 mois, je ne voulais pas d’enfant enfin je n’étais pas prête du tout pour ça mais malheureusement cela m’est tombé dessus. Je n’ai pas pus me résoudre à avorter c’est impossible pour moi alors j’ai décidé de le garder et je mentirais si je disais que je n’étais pas heureuse, que je n’aimais pas cet enfant. Le père ? Il n’est même pas au courant, il vit ici même mais je ne sais pas comment je vais lui annoncer ça si je le vois, je ne sais pas si je dois dire la vérité ou le cacher en réalité a part ma mère personne ne connait le prénom de ce garçon qui est à ce jour père sans même le savoir.
Ma meilleure amie avait un rendez vous à l’hôpital aujourd’hui simplement un suivi de routine, une obligation car elle est atteinte d’une tumeur au cerveau, je me rappellerais toujours de ce jour où elle me l’a dit le pire c’est que je rigolais je croyais sincèrement qu’elle me faisait une blague. On pense toujours que le pire ou le meilleur ne peut arriver qu’aux autres et à chaque fois cela nous tombe dessus comme un coup de massues. Après avoir rigolé pensant que c’était une vilaine garce à me faire une farce, regardant son visage dont je ne l’avais je crois jamais vu aussi sérieuse, je compris qu’elle ne déconnait pas mon sourire s’en alla comme ci je n’avais jamais sourit de ma vie. Les larmes montèrent aux yeux et je pleurais comme jamais. J’étais en colère non pas contre elle mais contre tout le monde contre cette vie qui à chaque fois que je trouvais un peu de bonheur me le retirer par une affreuse nouvelle, j’avais l’impression d’être maudits. Je fuis les gens car je n’arrive pas à avoir confiance et que j’ai peur d’être naïve et de me faire avoir mais je crois qu’au fond de moi je fuis aussi les gens car j’ai l’impression d’être maudit et que tout le mal qu’ils ont ne vient que de moi. Vous imaginez à 23 ans imaginer ça ? Fuir la vie, oui je n’ai que 23 ans et pourtant je peux affirmer que j’en ai vécu des choses dans la vie peut-être même parfois plus qu’une personne qui fini sa vie actuellement. Mais je préférerais avoir rien vu qu’avoir vécu ce que j’ai vécu, la vie est difficile t je peux l’affirmer, et l’argent n’y est pour rien, je ne suis pas pauvre ni riche mais tout le malheur que n’était pas à cause de difficulté financière.
Aujourd’hui je comptais donc rejoindre Sara et lui faire une petite surprise, elle ne savait pas que j’étais de retour et je me disais que c’était le bon moment pour aller la voir, j’avais presque fini tout ce dont j’avais besoin de faire pour être vraiment bien installé, et je savais qu’elle avait besoin de moi. J’avais besoin d’elle pendant ma grossesse et elle a toujours été présente et je le serais toujours pour elle dans sa maladie jusqu’à ce qu’elle parte oui une tumeur au cerveau je pris pour la guérison mais je ne dois pas me voiler la face je sais qu’un jour elle va partir, on part tous un jour certes mais elle surement très vite et j’en souffrais énormément. J’ai tellement d’admiration pour elle que j’ai décidé qu’elle serait la marraine de ma fille et ce fut le cas, je n’ai jamais pris une décision sans la regretter, elle le mérite et en plus elle prend très au sérieux son rôle de marraine…
Il était 13h30 de l’après midi, Sara avait rendez vous à 14h00 je finissais de me préparer ainsi que Kelly, je n’avais pas encore trouvé de nourrice pour elle, voilà une chose qui me rester à faire encore j’avais bien sûr eu des rendez vous avec certaines mais aucune ne me donner satisfaction, je n’ai encore jamais laissé ma petite toute seule, sans moi et je veux vraiment trouver la bonne, il me reste seulement 3 jours car ensuite je prends le travail. Une fois prête je mis Kelly dans la voiture et je pris la direction de l’hôpital, ce que j’avais hâte de la voir et je savais que non seulement elle serait heureuse de me voir mais aussi très heureuse de voir Kelly. Arrivant devant les lieux je me garais il était 14h10 mais je me voilais pas la face, il y a que 5% de chance que Sara soit déjà à son rendez-vous et que je l’ai loupé, dans ce genre d’endroit le retard est fréquent c’est pourquoi je me dépêchais même pas je savais que je serais là en temps voulu.
Je montais les escaliers et j’arrivais devant le fameux endroit où elle avait son rendez vous je connaissais déjà l’endroit, j’avais vécu à Sydney avant de revenir ici et il faut dire que les indications sont parfaites, je la vis elle était plongé dans ces bouquins, du moins les bouquins du cabinet. Je m’avançais tout doucement avec la poussette vers Sara, qui était vraiment plongé dans ses bouquins sans lever la tête juste devant elle je lui dis :
« Je crois que tu as de la visite Sara, deux personnes veulent être prêt de toi … »
Levant la tête je lui fis un sourire j’étais tellement heureuse de la voir, cela ne faisait pas non plus des mois qu’on c’était pas vu et pourtant j’avais l’impression que cela faisait des années…
Dernière édition par R. Dolce Petterson le Jeu 23 Juin - 8:07, édité 2 fois
Sujet: Re: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Mer 22 Juin - 19:16
L'amitié... c'est ce qui nous feras toujours respirer et vivre.
Se lever tous les trois jours pour l’examen de routine à l’hôpital… regarder l’évolution, changer les traitements si besoin. Tout ça, cela me rendait totalement dingue. Je n’aimais pas venir et puis surtout à jeun alors que j’avais besoin de manger puis pour me faire engueuler par ce que je buvais parfois un café ou de l’alcool qui est déconseillé, marre. Je m’étais levée vers 8 heures du matin pour enfiler rapidement un jeans et un débardeur après une bonne douche. Hummm, je sentais bon la lavande. Je n’avais plus vraiment envie de me rendormir mais mon corps appelait un sommeil trop vite écourté. Le boulot me prenait du temps et les hommes aussi entre mon rapprochement avec Jason et le retour tout frais de Christopher, j’étais perdue entre deux flots comme coupées en deux alors que je n’en devrais pas, il ne se passe rien avec Jason que mérite que je sois coupée, il ne se passe rien avec Christopher qui ne mérite pas que je sois coupé alors pourquoi tant de questions ? Naviguant dans ma tête à chercher le pourquoi et le comment de mes pensées passagères, j’attrapais une poignée de cacahuète sur le pot de l’entrée et partais en route de l’hôpital. Je mangeais mes cacahuètes en marchant. Je n’étais pas vraiment loin et vraiment à deux ou trois rues enfin au début, je me perdais facilement et prenais les chemins compliqués, la flemme surement de cherche à m’intégrer dans les rues de Sydney. Maintenant, je ne suis bien plus à l’aise, bien plus zen. Quitter le restaurant en matinée ? Rien de plus simple, un vrai plaisir. Je ne pouvais pas faire autrement, cela me faisait un bien fou. C’était relaxant.
Arrivant alors à l’hôpital, l’on me disait d’attendre une vingtaine de minute dans la salle d’attente, oui… j’étais un peu en retard pourtant mais apparemment je n’étais pas la seule à l’être car nous étions déjà plusieurs à attendre notre tour alors que nous étions sous rendez-vous. Non mais sérieux à quoi cela sert les rendez-vous entre nous si c’est pour laisser des patients attendre ? Je dirais… il est en retard ? Ben au suivant et il attendra qu’une place se désiste. Je n’étais jamais en retard, je ne voulais pas être en retard, à quoi bon ? Le retard, c’est pour les nuls. Je n’aimais pas ça. Et qu’est-ce que je raconte ? Prenant des brochures et place sur une chaise en attendant, je lisais attentivement ce qu’il y était écrit. Une brochure sur les Pampers pour enfant et pourquoi ? Car la joueuse ben la dernière fois qu’elle a été chez le docteur, c’est ce qu’elle a lue. Enfin bref, je prenais donc tout ça en note alors que je n’aurais peut-être jamais d’enfant… à quoi bon avoir un enfant pour ne pouvoir l’aimer que pendant 3 ans ? Même pas… les dernières années seraient si difficiles pour lui. Je ne voulais pas faire souffrir un bambin, oh non. J’aimais trop les enfants pour oser faire du mal à l’un d’eux. Je pensais à la petite fille de Dolce, ma nièce. Un petit cœur, je l’adorais. Je n’aimais pas être loin d’elle mais encore loin de Dolce, je n’aimais pas être loin de New-York, loin de mes ami(e)s, loin de ce qu’était ma vie… à laquelle j’avais dit au revoir. Je passais en crible cette brochure quand une voix que je reconnaissais parmi toutes les autres m’interpella… j’arquais un sourcil, n’y croyant pas vraiment et n’osant pas lever ma tête et penser à un mirage. Je relevais finalement la tête et la regardait d’un petit sourire comme figée, je ne faisais rien d’autres et le sourire s’agrandie, je regardais le plafond comme pour regarder le ciel et fermais les yeux « Dieu, je veux gagner au Lotto, maintenant », oui comme ce que je pensais c’est on va dire réalisé comme je pensais à elles et les voilà devant moi, j’espérais que Dieu débarque maintenant pour me faire gagner au Lotto mais longtemps j’ai espérée guérir de ce cancer et il n’a rien fait, c’était seulement le fruit du hasard. « I Love You, Dolce », oui… je le disais haut et fort en me levant et la prenant dans mes bras à un point que tout le monde se retournais. C’était plus fort que moi, je voulais l’avoir contre moi et lui fait un câlin pour être certaine que ma meilleure amie était bien là, devant moi à Sydney… après 24 heures de vol mais pourtant je n’y croyais pas encore. « Qu’est-ce que vous faites là ? », je souriais doucement en la regardant et reculant de l’étreinte. Ne lui laissant pas vraiment le temps de répondre. « Ne me dit pas que toi aussi tu viens par ce que tu m’aimes et que tu veux être l’élue de mon cœur car Christopher s’en charge très bien et je sais déjà que tu m’aimes. », j’étais loin de me douter de ce qui se passait… cette histoire était trop complexe pour moi. Je ne savais pas encore qu’elle comptait rester, c’était un passage de routine pour moi. Une petite visite imprévue ou bien un rêve et oui, car j’allais de sitôt me pincer le bras pour laisser un « Aie » se faire entendre. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que cela arrive. Je la reprenais alors dans mes bras rapidement avant de reculer à nouveau et regardant la petite dans la poussette qui me souriait. Me mettant à sa hauteur, je lui caressais la joue avec tendresse « Hey, toi. C’est ta marraine, tu te souviens de moi ? », je lui affichais un beau sourire alors qu’elle battait des jambes sous les chatouilles que je faisais sur ses pieds.
Sujet: Re: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Jeu 23 Juin - 19:30
Sara était vraiment surprise de me voir mais il y avait de quoi en réalité, je ne lui avais rien dit sur ma venu à Sydney, elle ne savait même pas si j’étais ici juste pour lui tenir un peu de compagnie ou autre bien évidement puisque la réalité c’était que j’étais venu m’installer définitivement ici. Je comptais bien lui dire bien que parfois je reste assez discrète sur ma vie elle restait tout de même ma meilleure amie et je me confiais et lui parler. En même temps il fallait bien qu’elle sache que sa meilleure amie était là pour toujours enfin toujours je ne vois pas l’avenir mais pour un bon moment. Cependant j’attendais le bon moment pour lui dire, je venais juste d’arriver devant elle alors j’avais le temps de mettre la conversation en route. Alors qu’elle avait levé ses yeux sur moi elle en croyait pas « ses yeux » justement, elle demandait à Dieu de gagner au loto, cela me fit penser à un épisode de Friends quand un des mecs « Ross » je crois annoncé qu’une marié passerait la porte et ce fut Rachel, Chandler demanda à son tour quelques choses je ne sais plus quoi cette épisode est vague dans ma tête depuis le temps enfin pour dire que j’en concluais vite qu’elle devait penser à nous pour dire une telle chose, alors un sourire ce dessina sur mes lèvres, cela me fit légèrement rire.
Elle se jeta ensuite dans mes bras, et le mot n’est pas trop exagéré c’était réellement le cas, m’enlacer, elle me serrait d’une force que heureusement que ce n’était pas un homme et qu’elle n’était pas superman car je crois qu’elle me briserait en deux. Mais cela voulait bien dire qu’elle était heureuse de moi voir, et c’était réciproque c’est pourquoi quand elle me prit dans ses bras je continuais l’étreinte.
« En faite si je suis venu te dire que j’étais amoureuse de toi et que je te voulais mais bon tu viens de gâcher ma surprise »
Je me mis à rire, tiens dont alors Christopher était dans le coin, je connaissais l’histoire avec Sara, en tant que meilleure amie, j’avais eu le droit à tout les épisodes et j’étais assez surprise de le savoir ici, et à ce que je comprenais il n’était pas là juste par hasard mais nous aurions tout le temps d’en parler chaque chose en son temps. Puis je la vis d’un geste se pincer le bras comme ci elle croyait encore que c’était un rêve, j’étais morte de rire, alors elle, elle me fera toujours autant rire
« Non chérie, te fais pas mal, tu ne rêve pas je suis ici »
Puis alors qu’elle me prit encore une fois dans ses bras à la suite elle se pencha vers le berceau pour saluer la petite Kelly, lui demandant si elle se rappelait d’elle, encore une fois une phrase qui me fit rire. Alors que je venais d’apprendre que j’étais enceinte et que j’avais déjà pris ma décision que je ne pouvais pas avorter je savais déjà que Sara serait la marraine de mon enfant, c’était couru d’office, elle était la mieux placé pour avoir ce rôle et pourtant à aucun moment je ne lui ai dit qui était le père, elle me l’avait demandé et je répondais toujours en contournant la chose, cachant toujours la vérité. Je n’ai jamais eu l’envie d’avoir un enfant, du moins je n’étais pas vraiment prête ayant déjà du mal à contrôler ma propre vie, je me voyais mal avoir un enfant et d’assumer deux vies, alors que la mienne était déjà bien agité. Cependant ceci m’était tombé dessus sans le vouloir alors j’assumais juste le fruit de mes envies « sexuelles » mais maintenant qu’elle était là, j’étais la mère la plus heureuse du monde et pour rien au monde je ne changerais de décision en regrettant de l’avoir gardé.
« Ecoute, je t’aime, non, non pas de déclaration d’amour, tu es belle mais tu n’es pas trop mon genre » dis je en rigolant « Je.. Je veux que tu puisse voir ta filleule grandir, je veux pouvoir te voir chaque jours tant que Dieu nous en laissera la chance, je suis ici j’ai pris un appartement.. Sara je reste à Sydney.. »
Je ne voulais pas garder le suspens plus longtemps non pas que je sois le genre de fille qui ne tient pas un secret plus de trente secondes ou qui ne puisse rien garder en attendant quelques minutes mais si je disais cela c’était juste pour lui faire comprendre que j’étais là pour elle et que je ne l’abandonnerais jamais… Elle pouvait compter sur moi, après tout c’est fait pour sa une meilleure amie, alors à quoi bon en avoir une si celle-ci n’est pas prêt de nous dans les plus durs moments de la vie ou encore dans les meilleurs moments, car heureusement il n’y a pas toujours que des mauvaises choses sur terre.
« En plus regarde on se voit pas pendants quelques temps et voilà qu’un garçon revient te courir après et je loupe déjà un épisode alors non ce n’est vraiment pas possible, il faut que je reste près de toi, je ne veux pas louper la moitié de ta vie… »
Puis je me rendis compte que c’était un peu mal placé de ma part, en disant la moitié de ta vie, je fis une grimace et j’en avais limite les larmes aux yeux parce que de savoir que malheureusement elle ne ferait jamais la moitié de sa vie, me rendait plus que malheureuse. Je ne me voyais pas continuer ma vie sans elle alors je lui dis :
« Je suis désolé.. »
Même avec le temps ce n’est pas toujours facile de contrôler ses faits et gestes dans ses moments là, il y a toujours des gaffes à droites à gauches et malheureusement rien n’y changera et c’est comme ça chez tout le monde, on est habitué à ce que l’on vive alors on parle de la vie en général oubliant que parfois certaines personnes n’auront pas cette chance… Je priais chaque jour pour qu’elle m’annonce une bonne nouvelle, que cette fichue maladie soit une erreur de diagnostique, que cette fichue maladie s’en aille peu importe, n’importe quelle raison qui puisse exister mais qu’elle m’annonce qu’elle sera encore là dans 30 ans. Du moins on ne prévoit pas l’avenir mais au moins elle aurait plus de chance de survis sans cette maladie horrible… J’ai eu une vie très difficile, énormément de malheur et j’en ai vécu des choses, chaque fois que je trouvais le bonheur je le perdais et pourtant même comme ça, même en ayant vu des choses horribles dans ma vie, je me sentais coupables d’être heureuse, car j’avais une petite fille, que j’allais voir grandir et qu’elle n’aurai surement jamais la chance de découvrir les joies d’être mère… Je me mettais souvent à la place des gens et je souffrais deux fois plus car je me mettais à la place de sa meilleure amie moi, mais aussi à la sienne…
Sujet: Re: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Ven 24 Juin - 13:10
Je la faisais rire avec mes bêtises tournant autour de dieu et ma question stupide mais elle aussi me faisait rire alors que je la serrais dans mes bras un peu trop fort. Loin de moi l’envie de la tuer, je vous l’assure. J’étais contente de la voir et cela se voyait, j’avais besoin des personnes que j’aime et dont j’ai vitalement besoin, totalement. Elle me disait être venu me dire qu’elle était amoureuse et que je gâchais tout ce qui ne put m’empêcher de rire avec éclat assez amusée par ce qu’elle venait de me répondre et je m’y attendais en plus mais l’entendre me faisait quand même rire. Rire, j’avais besoin de rire car pleurer ça peut plaire. « Désolée », disais-je avec humour et une petite voix peinée et fausse pour jouer le jeu de la surprise gâchée. Oui, je ne voulais pas qu’elle m’en veuille ahah même si je savais que c’était pour rire et moi aussi, j’en rigolais. Cela m’amusait notre petite complicité toujours prête à dire des conneries malgré tout ce qu’on peut porter sur nos épaules. Je m’étais alors pincée le bras et elle me disait que je ne rêvais pas en riant, j’avais mal… elle aurait pu me prévenir plus tôt quand même cela m’aurait évité une belle trace de bleue sur le bras enfin tant pis, je m’y ferais et ce qui ne vous tues pas, vous rends plus fort, non ? Ce n’est pas ce qu’on dit ? Je me trompe peut-être ? Je ne savais pas vraiment enfin on s’en fiche, non ? « T’aurais pu le dire plus tôt, je vais avoir un bleu », je riais en lui montrant mon bras « T’as vu ? C’est tout bleu autour », oui… je faisais l’enfant pour la faire rire et j’aimais ça. J’aimais la taquiner et trouver de quoi rire et faire de sa journée, un moment agréable, un bon moment détendu.
Je m’occupais alors de dire bonjour à ma nièce. Oui, je ne la voyais pas souvent et c’était difficile pour tout le monde, non ? Pour les enfants surtout car lui retirer sa marraine. Pauvre ange, elle ne devait rien comprendre, vraiment rien. Que dalle. Je l’écoutais en continuant à chatouiller la petite, je ne pouvais pas résister à son petit rire. Je l’écoutais en souriant et relevant le regard vers elle quand elle me disait qu’elle voulait que je puisse voir ma filleule grandir, une petite moue se dessina sur mes lèvres car combien de temps pourrais-je la voir grandir ? 3 ans ? Et après… cela me venait un peu naturellement. « Je… », Disais-je une fois qu’elle avait terminée, un peu surprise et sur le cul d’apprendre cette nouvelle cela me laissait un peu de marbre ce qui dans un sens était logique mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais pas m’empêcher de rester un peu sur les fesses suite à cette nouvelle, je ne voulais pas qu’elle mette sa vie de côté et affronte son passé pour moi-même si j’avais besoin d’elle. Oui, j’avais besoin d’elle comme jamais car je n’avais pas vraiment beaucoup de monde pour l’instant sauf Christopher, Jason et encore Nolaan, je ne suis pas encore vraiment sur de l’avoir avec moi enfin présent pour moi, c’était trop tôt. J’avais l’impression qu’il me haïssait et ne m’aimait pas comme un grand frère… il me détestait d’avoir gâché la vie de sa mère en naissant. Tout comme mon père m’a détesté quand son ex-femme fut morte. Je n’y étais pour rien et je prenais les coups sans crier. Je secouais la tête rapidement « Ne fais pas ça pour moi, je sais que tu aimes New-York. Tu y étais bien. Je ne veux pas de sacrifice. » Je lâchai un timide soupire et finie par lui sourire en sachant pertinemment que je ne pouvais pas la faire changer d’avis car elle avait déjà les pieds en plein dans Sydney, son appartement, sa vie enfin tout quoi. C’était fini, je devais la laisser rester car elle avait déjà tout abandonnée pour moi. Je me redresse et lui sourit « Bienvenue enfin re-bienvenue à Sydney »… j’haussais une épaule. « Enfin… ça coutera moins chère en appel et sms… », C’est vrai que les appels et tout ça allait à fond entre nous et donc maintenant ça serait plus simple. « Merci », il n’y aurait pas plein de monde autour de moi que j’aurais pu en pleurer, oh oui. J’aurais pu. « Je t’aime aussi et je te trouve très belle. Tu veux m'épouser ? », je lui fis un sourire charmeur comme pour la draguer, oui cela m’amusait. Sur le moment, je trouvais son acte aussi romantique que celui de Christopher qui abandonnait tout pour moi. Etais-je aussi exceptionnelle pour que tout le monde laisse New-York de côté pour venir me retrouver ? Cela faisait bizarre d’y penser. Tout ça, c’était un peu difficile pour moi de me dire que j’abandonnais des gens derrière moi. Je riais alors qu’elle me disait que quelques temps et j’avais déjà des garçons aux fesses, oui… c’est vrai que c’était dingue car à peine le dos tourné que j’allais draguer mais en fait, non… je ne voulais même pas tomber amoureuse après ma rupture avec Christopher, je savais que l’amour pouvait faire souffrir et je ne voulais pas passer le temps qu’il me restait à souffrir si un amour venait à gâcher tout, je voulais profiter du temps qu’il me restait. En profiter au maximum. « Ohhhhh… pauvre petite Dolcy, elle veut rencontrer les garçons qui me courent autour ? Pour me les voler ? », Disais-je avec un rictus assez amusée. Je la pris alors dans mes bras et sourit en frottant son doux tout doucement… Je voulais un peu ignorer son désolé car je ne voulais pas vraiment en parler mais mon regard lui disait très bien que ce n’était rien et que loin de là, elle n’avait pas à être désolée. Pas du tout, je me suis faite une idée et je voulais profiter du temps qu’il me restait et puis je ne perdais pas espoir pour un traitement même si je ne voulais pas attendre qu’il arrive en oubliant le plus important : vivre mais tout ça, elle le sait, elle me connait. « Tu ne rateras pas la moitié de ma vie car je ne veux pas la rater non plus », je reculais et déposais un baiser sur sa joue en souriant et lui essuyant presque la petite larme qui était sur ses yeux. « T’es la meilleure même si je commence à me demander si je ne suis pas une reine ou un truc du genre car ça va faire beaucoup… je me demande qui va déménager à Sydney maintenant après toi et Christopher. », je fronçais le nez doucement en lui souriant « Et cette petite bien sûr ». Oui, c’était un truc de fou qui se passait car toute ma vie à New-York venait à Sydney… autant dire que je pouvais me poser des questions enfin c’était normal. Voir logique que je m’en pose, non ? Je passais alors ma main sur ses joues et lui sourit. « Ne sois pas triste, hein ? Je t’en prie, ne sois pas triste pour moi. Il ne faut pas qu’on profite des dernières années dans la tristesse, je veux qu’on fasse la fête, qu’on s’amuse et qu’on oublie la maladie. J’y arrive, fais-le aussi pour moi. », je voulais vraiment continuer à vivre en oubliant tout ça et la sentir triste ne m’aidait pas vraiment car j’avais l’impression en quelques sortes de la faire souffrir ce qui n’était pas agréable.
Sujet: Re: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Ven 24 Juin - 14:39
Non mais sincèrement nous pouvions passer vraiment pour deux folles parfois. Heureusement que le ridicule ne tue pas car par nos gestes les patients qui attendait leurs tours pouvaient bien se demander ce qu’on était entrain de trafiquer toutes les deux. Enfin en même temps cela ne les regarde pas. Je venais de lui annoncer que j’étais revenu pour elle et c’était vrai, je voulais réellement être là auprès d’elle et je ne me voyais pas être à un autre endroit. Et puis sincèrement ici ou ailleurs ? Quelle importance, j’ai tellement l’habitude de partir à droite à gauche que cela ne me fait rien. Enfin le plus délicat c’était tout de même que le père de ma fille vivait ici à Sydney, c’est pourquoi avant de prendre la décision définitif de venir vivre ici j’avais quand même réfléchit à plusieurs fois.
Le POUR : ma meilleure amie Le contre : Jason, le père de Kelly.
Je n’avais rien contre lui au non loin de là, il ne m’a jamais tapé, il ne m’a jamais fait de mal, et j’ai aucune raison de devoir le fuir sauf une et elle est la plus pathétique normalement. Fuir l’amour. J’étais entrain de tomber amoureuse de lui et je ne voulais pas bien sûr en fuyant mon amour pour lui je ne savais pas que j’étais enceinte c’est que quelques temps après que je le su. A vrai dire si j’avais su être enceinte alors que j’étais encore à Sydney, si je n’avais pas fuis, je ne sais pas ce que j’aurais fait… Peut-être que je lui aurais dit et peut-être que j’aurais avorté si il me l’aurait demandé. Enfin de toute manière j’ai beaucoup appris qu’il ne faut jamais ce demander ce qui aurait pus se passer dans le passée, avec des Si on refait un monde et c’est impossible, alors il faut regarder le présent et construire son avenir. Quand on en a un … Je me sentais souvent couple auprès de Sara, car elle n’avait surement pas d’avenir en priant pour un remède alors que moi j’avais tout mon avenir. Enfin cela veut rien dire parfois on meurt d’une autre manière. « Sara, tu sais que ce soit New-York où une autre ville je m’en fiche, tu sais bien que j’ai beaucoup voyagé, alors ici ou ailleurs ce qui me retient ce sont les gens que j’aime et tu n’es plus là-bas ma mère continue de voyager alors quelle importance je préfère être ici et en plus je suis bien à Sydney. »
Cela se voyait à nos regards nous étions vraiment heureuse d’être là l’une pour l’autre puis continuant dans son humeur elle me demanda de l’épouser je me mis à rire non mais celle-ci, des conneries à la seconde elle en dit, mais c’est pour ça que je l’aime. Nous étions deux meilleures amies, et vraiment deux personnes très complices, on se comprenait parfois juste avec un regard pas besoin de parler on savait ce que ressentait l’autre. Pour rien au monde je ne pourrais me passer d’elle, elle était trop importante à mes yeux. Je venais à mon tour de faire un peu d’humeur sur les garçons, en même temps je connaissais pas le nom de toutes ses conquêtes hormis surtout Chris mais lui c’était autre chose, et quelques prénoms parmi d’autres..
« Hum bon ok je viens bien que tu partages mais tu vois la dernière fois qu’on m’a couru après j’ai eu un gros ventre et regarde qui est là… »
Montrant la poussette. Je me mis à rire bien sur c’était totalement sur le ton de l’humour car premièrement ce n’était pas un mec rencontrait à une soirée et jamais revu au fond c’était bien plus pour moi et en plus en disant ça de la manière ou je venais de le faire on pourrait croire que j’en suis pas fier de ma petite alors que c’était faux et elle le savait cependant je voulais juste jouer un peu sur l’humour. De plus depuis Jason j’en avais eu d’autre relation avec des hommes, je ne m’étais pas arrêter à notre relation et arrêter de voir des hommes juste parce que j’ai été enceinte une fois. Puis sans le vouloir une phrase c’était échappé de ma bouche et je le regrettais à moitié mais très vite elle me fit comprendre que je devais me ressaisir et elle avait raison, nous n’allions pas s’arrêter à ça ? Enfin à ça ce n’est pas non plus un vulgaire truc sans importances.. Mais elle avait raison on devait profiter de la vie au maximum, s’éclater, et ne pas trop penser à cette maladie car il fallait qu’elle soit heureuse et ce n’est pas en pleurant toutes les deux qu’elle allait être heureuse alors après qu’elle est essuyait sa larme je lui souris puis je m’installais sur le sofa, enfin les chaises d’attentes et je pris Kelly dans mes bras regardant ma meilleure amie je lui dis : « Bon alors raconte maintenant Chris ? Explique ? Et tu en as encore beaucoup qui te cours après ? En même temps jolie comme un cœur que tu es… J’ai de la chance des hommes te cours après et c’est moi que tu veux épouser … Oh après ça je ne peux que dire oui et être fier de devenir ta femme »
Je me mis à rire, ce que j’aimais plaisanter et aucune jalousie non pas de ça entre amis, elle a des hommes qui lui cours après et moi j’ai les miens et en général ce ne sont pas les mêmes du moins sans le savoir Jason est peut-être pas loin dans nos histories…
Sujet: Re: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Lun 27 Juin - 10:42
Je souriais alors qu’elle m’expliquait que qu’importe l’endroit où j’étais et la ville qu’elle devait vivre pour être avec moi, elle était du voyage donc ça lui importait. Je savais qu’elle avait déjà vécue à Sydney et quelques brides de son histoire, oui. Je le savais mais est-ce que cela m’arrangeait de savoir tout ça ? Je savais qu’il y avait des contre à son retour. Je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle se sacrifiait pour être avec moi et les sacrifices ? Je n’en voulais peut-être pas car il n’y a pas morts d’homme enfin pour l’instant. « J’y suis bien aussi. Ça fait du bien de s’éloigner de New-York… de mon passé même si je plonge totalement dedans les mains en avant enfin… », oui car retrouver Nolaan me rappelait tellement de choses de mon adolescence comme les moments ou mon pére me battait sous l’emprise de l’alcool, la mort de ma mère mais encore comme simplement et tout bêtement l’abandon de mon père alors que j’allais finir le lycée. Heureusement que j’avais et que j’ai encore ma tante pour moi enfin même si cependant elle est à New-York mais peut-être que demain, elle arrivera à Sydney pour me dire qu’elle me suivrait partout ? Faut pas rêver mais j’ai bien dis : peut-être. Même si pour l’instant je ne réalisais pas trop l’ampleur, cela me faisait du bien de voir ma meilleure amie devant moi, Dolce. Cela me faisait un bien fou, je vous l’assure. J’avais besoin d’elle par autre chose que le téléphone. Je continuais alors avec beaucoup d’humour à lui parler, des choses totalement dingues comme des demandes en mariages et bien oui, je basais l’humour comme sujet de conversation car c’est bien plus intéressant que de pleurer à la malade, non ? Je ne voulais pas penser que c’était surement mes dernières années pour rire. Je souris alors qu’elle me disait qu’elle voulait bien le partage mais que la dernière, elle était tombée enceinte. Oui, c’était vrai que tomber enceinte et poufff cela tuait tout le reste. Les relations, on est plus prévoyantes et on fait attention. « Et oh… on est tous contente qu’elle soit là. », disais-je en riant avant de regarder la petite qui souriait comme un folle en nous voyant. C’est alors que l’on partait dans une conversation plus triste ce que je ne voulais pas en fait en relatant de ma maladie, c’était une chose que j’évitais car lui essuyer ses larmes étaient loin d’être la chose que je voulais faire pendant encore des mois et des années… j’avais assez de retenir les miennes, je voulais qu’elle soit forte pour moi, je voulais qu’elle soit courageuse et surtout pas qu’elle baisse les bras par ce qu’il ne me restait que peu de temps à vivre. Il serait triste de passer ce temps à pleurer par ce que je dois mourir, non ? Je me refusais déjà l’amour, je ne voulais pas me refuser l’amitié ou la famille.
Elle battait dans pieds cette petite et riait en levant son popotin comme pour montrer qu’elle voulait sortir de sa poussette et qu’elle la prenne dans ses bras. « Petite catcheuse », oui j’avais le don de lui donner ce surnom car elle était une battante parfois à gigoter partout. « Elle est magnifique », ajoutais-je en regardant Dolce, « elle ressemble de plus en plus à sa maman ». Oui, elle lui ressemblait beaucoup et je pariais qu’elle aurait les cheveux blonds aussi mais ça, il était trop tôt pour le dire car bien souvent, on est toutes un peu blonde et cela va vers le châtains au fil du temps. C’est alors qu’elle me posa des questions pour Chris et me demandait d’expliquer ce qui se passait mais en fait, c’était confus dans ma tête et je la secouais comme pour dire que je n’en savais pas spécialement beaucoup « Il est revenu pour moi, il aime et blablabla enfin la routine tout ce qui n’a pas changé de New-York, quoi. », je lui souris. Oui, depuis notre mariage, il voulait se rattraper ce qui ne m’étonnait guére de lui, on allait se marier, non ? Mais je ne savais pas si son acte partait du fait que j’allais mourir ou que j’étais partie enfin je ne savais pas vraiment comment le prendre. « Oui, je veux t’épouser car j’ai confiance en toi et qu’une amie cela ne se perd pas alors que les hommes, ça va et ça vient… je ne veux pas passer des mois à pleurer avec le cœur brisé donc ils me courent après mais je te les laisse. » Oui, pour l’instant c’était ma vision des choses, j’en étais encore à ce stade ou je n’en parlais que peu de ce qui se passait. Me remettant alors sur mon fauteuil dans la salle d’attente et lui faisant signe de venir à côté de moi à la place libre. « On va se marier et on aura tout plein, tout plein de beaux bébés », disais-je en riant alors qu’elle me disait oui. « Dommage, je n’ai pas de bagues pour toi », ajoutais-je alors en arquant un sourcil un peu gênée mais surtout amusée par la situation après tout, ce n’était pas commun d’épouser sa meilleure amie enfin faire la demande à sa meilleure amie.
C’est alors qu’une infirmière arrivait à ma hauteur en souriant, elle regardait longuement le bébé dans les bras de Dolce, un peu admirative car elle avait l’air d’adorer les enfants. Je ne pus m’empêcher de lui sourire à mon tour et la regarder. « C’est mon tour, c’est ça ? », oui comment mettre fin à des retrouvailles en deux leçons. Je soupirais doucement en me levant alors que l’infirmière me répondait « Oui, le médecin attend dans cette salle », elle la pointait du doigt et me sourit. Je me retournais alors vers Dolce et haussais une épaule « Tu m’accompagnes ? », oui… je ne voulais pas vraiment y aller seule ce qui est normal car c’est effrayant pour moi enfin c’est encore un peu difficile. « Je n’ai pas envie d’y aller seule maintenant que tu es là », qu’elle dise oui ou non, je lui prenais son poignet libre et la kidnappait enfin en quelques sortes mais je ne lui laissais pas vraiment le choix à vrai dire.
Sujet: Re: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Lun 27 Juin - 15:02
Honnêtement je n’étais pas venu ici pour mettre le moral à 0 de ma meilleure amie et pourtant c’était un peu l’impression que j’avais. Je m’en voulais un peu mais je comptais bien me ressaisir. Elle avait raison je n’allais pas pleurer, ou du moins si je pouvais mais en cachette, pas devant elle je n’avais pas le droit et je devais vraiment être forte. Pour elle je savais que j’en serais capable. Sara me disait qu’elle était heureuse d’être un peu loin de New-York du moins cela lui faisait un grand bien et je la comprenais car mine de rien c’était agréable de voyager à droite à gauche, dès qu’on avait le mal du pays ou d’une ville peu de temps après on était en départ et on se changer les idées une nouvelle vie repartez et c’est ce que j’aimais dans la vie de « nomade » on ne vit pas dans une routine constante. Le seul hic c’est que pour aller sur la tombe de mon père je dois voyager je ne peux m’y rendre tout les jours malheureusement. Mais je fais avec et j’essaie dès que j’ai du temps libre de partir sur le lieu et j’y reste des heures, en réalité je profite de tout les autres jours ou je ne peux malheureusement pas y aller.
Depuis que j’avais ma petite fille je n’y étais pas encore retourné mais je comptais bien le faire je voulais lui montrer, l’emmener voir son papy, du moins c’est un peu bizarre de dire ça puisqu’il n’est plus de ce monde et en réalité je vais montrer ma fille à une pierre… La vie est tellement étrange, si les esprits existent pas besoin d’aller sur la tombe, il nous voit partout où l’on est et pourtant c’est comme d’un rituel d’aller sur le lieu ou son corps est présent.
Je venais de faire un peu d’humeur sur ma fille et les mecs, comme quoi après un peu de drague je l’étais retrouvé enceinte c’était rigolo, on pourrait croire que je suis une mère odieuse de dire ça comme si ma fille était une gêne dans ma vie mais Sara savait très bien que c’était sur le ton de l’humour car ma fille c’était tout pour moi. « Non mais tu sais que ma fille c’est ma vie et je suis plus que contente qu’elle soit là, je suis la plus heureuse … mais tu es aussi ma vie hein !!... »
Je lui fis un clin d’œil et je me mis à rigoler, c’est ce que j’aimais chez nous c’est qu’on faisait en sorte de toujours vivre avec l’humour et je pense que dans un monde aussi difficile que le notre, c’est ce qu’il faut, on pouvait se comprendre car dans le fond on avait beaucoup de chose en commun, un passée lourd à porter, un passé difficile, et beaucoup de souffrance. C’était ma meilleure amie mais aussi une sœur et parfois je m’en voulais de lui cacher des trucs, non pas que je n’avais pas confiance, que je ne voulais pas qu’elle le sache bien au contraire, une meilleure amie c’est sensé savoir tout l’une sur l’autre et pourtant il y a des choses que je n’arrivais pas à lui dire, que je gardais pour moi alors qu’au fond j’aimerais tellement le partager avec quelqu’un…
Kelly commençait à être pas mal agité, elle avait surement envie de sortir de la poussette et Sara vit très vite aussi la petite catcheuse comme elle disait, alors je la pris dans mes bras, puis elle me dit qu’elle ressemblait de plus en plus à sa maman, je lui fis un sourire, si elle savait qui était le père, mais c’est vrai que de toute manière elle me ressemblait beaucoup plus mais elle avait les yeux de son père en tout cas, pas de doute de ce côté-là. Puis elle enchaîna commençant à continuer de rigoler et avant même que je n’ai eu le temps de répondre une infirmière arriva, nous faisant comprendre que c’était notre tour, on se regarda dans les yeux et elle me demanda de venir avec elle. Elle ne me laissait même pas le choix qu’elle m’attrapait le poignet délicatement puisque j’avais Kelly dans les bras. En même temps je ne contais pas la laisser toute seule et elle n’avait pas besoin de me forcer la main pour que je la suive, je le faisais avec un grand plaisir, je me dirigeais avec Sara dans le cabinet où elle avait rendez-vous bien que le docteur avait tout de même un peu de retard. Je gardais Kelly dans mes bras et je laissais a poussette dans un coin de la salle d’attente je n’allais pas m’encombrer avec ça dans le cabinet.
« Je ne te laisserais jamais »
Le docteur nous demanda de s’asseoir juste en face de lui car il avait surement des petits trucs à dire avant de faire les tests quotidien, enfin je ne sais pas trop il est vrai que c’était la première fois que je l’accompagnais dans ce genre d’endroit, à New-York je n’avais jamais prit la peine de le faire et pourtant cela ne me déranger pas du tout mais c’était pas pareille là-bas enfin quoi qu’il en soit elle pouvait compter sur moi pour que je puisse l’accompagner.
Spoiler:
Je te laisse prendre la parole un peu avec le médecin voir comment tu veux que ça se déroule
Sujet: Re: ღ Tu es comme une soeur je t'abandonnerais jamais ღ Sara Jeu 30 Juin - 15:35
Je riais doucement en l’entendant dire que j’étais sa vie. « T’en as de la chance si je suis ta vie », oui… il y avait une pointe d’ironie là-dedans. Je lui souris. « Je sais qu’elle est toute ta vie, je le vois dans tes yeux.» C’est alors qu’elle avait pris sa fille dans ses bras que tout s’était enchainée comme l’infirmière qui arrivait pour y mettre son grain de seul. Je ne voulais vraiment pas y aller seule même si au fond, je ne voulais pas non plus qu’elle soit là si le médecin m’engueule par ce qu’il y avait encore de la présence de caféine dans mon sang ou des trucs du genre enfin ils ne pouvaient pas le voir ça mais il me connaissait, je n’hésitais pas à dire « non » quand il me disait de calmer mes habitudes. L’entrainant alors avec moi vers le cabinet. Elle me disait qu’elle ne me laisserait jamais ce qui me fit sourire et me donnait une petite dose de courage. C’est alors que l’on se mettait sur la chaise que sa fille se met à rire avec joie, un rire communicatif qui me fit lui répondre pas un rire. « Au moins une qui est amusée d’être ici », rajoutais-je en souriant alors que le docteur semblait tellement amusée par cette enfant. Le docteur n’avait pas vraiment de test à faire, je passais surtout pour chercher les résultats des derniers tests et écouter les maintes recommandations qu’il avait encore à faire et qu’il faisait toutes les semaines. J’attendais alors qu’il regardait le dossier avec attention et qu’il ne remonte le regard vers moi. « Alors comment ça se passe ? La caféine ? Toujours aussi accrocs », rajoutait-il avec un petit rire. Il secouait alors la tête et regardait Dolce en soupirant « Il va falloir lui interdire d’en prendre, elle est têtue même si c’est normale, elle ne veut pas s’interdire certains plaisirs mais tout de même… », Disait-il alors que Sara arquait un sourcil. « On ne m’interdit rien, je n’ai pas trois ans », disais-je en riant doucement comme pour dire : vous n’êtes pas mon papa ou ma maman. J’étais peu responsable en faisant ça, je le savais mais comme à chaque fois, je n’aimais pas qu’on commande mon régime alimentaire juste par ce que je suis une patiente et que je dois me soigner. Je le regardais en souriant « Cela va aggraver quelques choses ? » rajoutais-je à l’intention du docteur. Je savais que non, il me l’avait déjà dit mais je voulais rassurer Dolce après ce qu’il avait dit pour ne pas qu’elle prenne peur ou que sais-je enfin je voulais éviter ça. Il secouait la tête en soupirant. « Non mais ce n’est pas bon avec les médicaments et cela peut vous affaiblir, je vous l’ai déjà dit », je souris et hochais la tête. « Je sais mais j’aime avoir confirmation. », lui répondis en regardant Dolce pour lui faire comprendre que c’était pour la rassurer tout simplement mais aussi pour qu’elle voit que je gérais. Je ne faisais pas de bêtises avec ma vie, loin de là. Je la regardais simplement pendant que le docteur retournait à mon dossier en lisant et reprenne la parole en me faisant presque sursauter car je l’oubliais un peu. « Apparemment, il n’y a rien de plus pour l’instant, c’est constant mais il n’y a pas de progrès pourtant », disait-elle en me regardant bien dans les yeux. « Cela en veut rien dire, les progrès sont dans votre manière de tenir le coup surtout. L’important est que cela ne s’aggrave pas et que la tumeur ne prenne pas de l’ampleur. », il sourit doucement et hochait la tête. « C’est une bonne chose », c’était tout ce qui compte, c’est vrai. Je souris doucement et le regardais. « C’est ce qui compte », disais-je en me demandant un peu comment supportait Dolce tout ça, je ne voulais pas être à sa place alors qu’elle n’avait pas l’habitude.