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| Sujet: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan Ven 4 Mar - 3:57 | | | CollideNew-York ? Oui, ma ville me manquait. Me réveiller dans mon appartement avec une vue sur les hautes tours de la ville. Les montagnes humaines comme j’aime les appeler… c’était difficile. Quelques semaines que j’étais ici, à Sydney et vous n’avez pas idées de ce que je ressentais parfois. Une petite blonde débarque parmi les kangourous avec son petit regard et ses yeux verts pour faire quoi ? Vous le savez ? Simplement réaliser ses rêves comme 80% des gens qui laissent tout tomber pour vivre une nouvelle vie enfin peut-être pas avec un cancer. J’avoue. Mon frère ? Oui, je voulais revoir mon frère. De tout mon cœur ! Enfin « revoir » est un grand mot car pour « revoir » il faudrait déjà « voir » mais je n’avais qu’une seule photo et il était tout petit, riquiqui enfin je le suis plus comme c’est mon grand frère et puis mince : je m’égare. J’étais là à tourner en rond dans ma chambre en me demandant encore si le jour était bien choisi, devais-je me lancer dans cette aventure ? Devais-je prendre la route pour aller en direction de cette adresse notée sur mon post-it tout simplement placardé sur mon frigo ? Je ne savais pas mais je restais là à tourner en rond et d’une spontanéité assez subite… j’attrapais simplement un drap de bain et filais sous la douche aussi rapidement que je pouvais le faire. Hop là ! Une bonne douche, je l’ai pris et je me posais toujours les mêmes questions : devais-je me lancer et enfin prendre une petite dose de courage… l’élan à la rencontre. Je le devais mais je n’osais pas. Il était temps. Sortant alors aussi rapidement en chopant au vol un jeans, tout simple et rien de bien « chic », un simple slim comme tous ceux que l’on voit. Le classique puis une marinière bleu enfin blanc y compris mais il y est toujours en général. Tout simple, tout jolie avec des ballerines. Je n’avais pas vraiment envie de me casser la tête avec des bijoux et 3 tonnes de maquillages. A quoi bon ? Cela nuisait au côté naturel de la femme. J’aimais mon naturel et puis c’était un peu plus conseiller pour le moral et la santé. Se cacher derrière une personne que l’on n’est pas… pas une bonne solution que j’avais apprise à mes dépends à plusieurs reprises comme tout le monde. Enfin passons… nous n’allons pas parler mode et psychologie pendant 5 heures alors que je stresse quant à savoir si j’allais enfin me décider à bouger mon foutu popotin et aller à sa rencontre. Non d’un chien ! Je répondais alors à l’sms que Dolce, ma meilleure amie étant toujours à New-York en souriant : « Je vais le faire, je crois que je suis prête ». Je crois qu’elle ne compte plus les fois où je lui avais envoyé ce sms et pour qu’elle me réponde bêtement 3 heures après : « alors… je parie que tu es devant sa maison à stresser et que juste au moment où nous parlons : tu fais machine-arrière ». Mais non d’un chien, elle me connaissait comme si elle m’avait faite. Bon, d’accord… je fais ça tous les jours depuis mon arrivé à Sydney enfin presque depuis l’arrivée car j’ai attendu de trouver mes repères enfin tracer mes marques et m’installer. C’est normal. Je prenais alors mes clés et sortait avec une pomme et quelques trucs que je fourrais dans mon sac. On sait tous qu’étant malade, je devais toujours avoir de quoi prendre des forces donc de quoi grignoter mais ainsi que mes médicaments car il faut savoir que c’est aussi très important de les prendre. Je savais pertinemment que je devais faire attention à toujours avoir de quoi ; au cas où. Vraiment au cas où ! Jason était encore à sa porte quand je sortais… à croire qu’il attendait que je sorte pour sortir aussi rien que pour notre petite joute verbale qu’il adorait et encore une fois, elle se produisit tout naturellement. « Alors tu vas draguer ? »… disais-je en riant alors qu’il préparait sa planche pour aller sur les vagues. Je m’amusais lors de ses réponses toujours pleines d’humour et de sarcasmes enfin passe… je ne le connais pas réellement, il m’amuse seulement. Je me mis alors à marcher, chemin que je prenais à chaque fois et que je commençais à connaitre par cœur : le seul que je connaissais pour aller à un endroit dans cette grande ville. Le soleil n’était pas levé depuis tellement longtemps à vrai dire, j’étais du matin et comme toujours je passais au petite StarBuck pour prendre un café, rien de bien compliqué. J’avais besoin de ma dose même si je savais que c’était déconseillé pour ma maladie mais on s’en fiche… non d’un chien avec ou sans café, je vais quand même mourir et oui, c’est dur à dire mais il faut s’y faire alors laissez-moi profiter du temps qu’il me reste en buvant les meilleurs cafés qu’il peut exister. Le buvant sur la route comme à chaque fois, je stagnais devant cette maison et la regardait attentivement, je ne regardais qu’elle discrètement en tournant dans la rue et de l’autre côté du trottoir comme guettant ma proie alors que je n’étais point une prédatrice, non du tout et je restais comme toujours comme ça pendant une dizaine de minute en hésitant. Je ne savais pas s’il y avait quelqu’un, je ne voulais pas le savoir. Je restais là et je ne me décidais pas à tenter ma chance donc aller sonner. Je sentais alors mon téléphone vibrer, c’était elle : Dolce mais elle téléphonait ce qui était une chose étrange en somme puisqu’elle se contentait d’sms en fait… je devais l’agacer à toujours stresser sous ces messages et ne pas tenter une bonne fois pour toutes. « Allo ! » disais-je assez surprise. « Vas-y et arrêtes de faire ta peureuse. Si tu prends tes jambes à ton cou… oublies-moi », merci… elle savait comment y faire avec les amis ? Je vous jure. C’était cool donc si je n’y allais pas… je perdais ma meilleure amie. A quoi bon, je l’avais perdue en faisant le voyage en Australie. Je savais qu’elle n’y mettrait jamais mais jamais les pieds avec son passé et je n’allais point lui demander de me suivre. Néanmoins, elle compte. « J’y vais… je te jure », je commençais à traverser la rue tout en lui parlant au téléphone et disant les moindres trucs que je faisais… « Je prends mes pieds, je les fais traverser la rue », j’empruntai alors l’allée pour aller en direction de la porte sans même regarder devant moi et parlant au téléphone. Je crois que ne pas regarder devant moi, m’aidait. « Je marche dans l’al… » Et paff… je me fis bousculer. Laissant alors tomber mon sac qui parsema mes collations, médicaments et mes affaires en tout genre sur le sol, sans oublier mon visa et d’autres choses enfin un peu de tout. Tout ce que je rangeais assez plic-ploc dans celui-ci comme un « tiroir » et sans réellement avoir d’organisation. Mon sac était mon tiroir ! Je m’abaissais presque automatiquement pour tout ramasser. « Désolée, je ne regardais pas devant moi. », je me sentais idiote et ne savait même pas qui j’avais bousculé ou encore si la personne était encore là. Cela pourrait même être le facteur, je vous jure. Je n’avais même pas dis « au revoir » à Dolce mais seulement laissé le téléphone se refermer sous l’impact donc lui raccrocher au nez. Mince, elle allait me tuer : vous croyez ? |
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| Sujet: Re: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan Mer 23 Mar - 22:51 | | |
| Nolaan & Sarà I never asked to know you. Not even speak with you. I just don't want you in my life. « Demandez à n'importe qui ce qu'il attend de la vie, la réponse est simple : être heureux. Mais c'est peut-être cette attente, la quête même du bonheur, qui nous empêche de le trouver. Peut-être que plus on essaie d'atteindre le bonheur, plus on s'embrouille les idées au point de ne même plus se reconnaitre. Alors on continue à sourire et on essaie de toutes nos forces d'être les gens heureux que l'on voudrait devenir. Jusqu'à ce que tout d'un coup, on comprenne que le bonheur est déjà là, pas dans nos rêves et nos espoirs mais dans ce qu'on a déjà : le confortable, le familier. » |
La joueuse a fait une connerie, elle a édité au lieu de citer et a posté sans s'en rendre compte. Alors cette réponse a disparu comme j'ai pas réussi à la retrouver.
Dernière édition par Nolaan D. Stinson le Lun 9 Mai - 23:45, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan Mar 12 Avr - 13:58 | | | J’avais enfin eu le courage enfin si peu car je crois que j’aurais surement détourné les talons si j’avais été jusqu’à la porte. Je serais sans aucuns doutes partie en courant. Et sans vraiment que je m’en rende compte, on se bousculait enfin pouff… tous nos affaires se retrouvaient à même le sol mélangé et je ne savais même pas certifier si c’était lui ou pas, je n’avais pas de preuves, juste des suppositions et mon cœur commençait à battre fort, fort sous la panique du moment, j’étais prête ? Je n’en savais rien au fond qui peut savoir si l’on est prêt à annoncer que l’on est la sœur à son frère. L’est louche ma phrase, non ? Je vous jure, là je panique. La gorgée serrée, je ne savais que dire ou que faire, j’avais vraiment l’impression que tout allait s’arrêter et que j’allais m’évanouir mais ce n’était réellement qu’une impression. J’étais bien, là. Curieusement mais paniquée de ce qui allait arriver. Il s’excusait de ne pas regarder ou il allait mais là, je ne me rendais pas vraiment compte de ce qui se passait, je me contentais seulement de ramasser mes affaires et les discerner des siens. Ramassant mon portable pour regarder si Dolce avait mis fin à la conversation rapidement avant de continuer à ramasser le reste et c’est quand j’entendis qu’il se présentait que je ne savais plus que faire en me bloquant comme figée. « Ce n’est rien, cela arrive souvent et à tout le monde. », j’étais un peu en retard sur ce qu’il disait, ses excuses alors qu’il s’était déjà présenté ? Je ne savais pas réellement comment je devais réagir en hésitant par : lui dire que je suis sa sœur ? Je ne savais rien et j’étais paumée dans des tonnes de suppositions, que devais-je faire et qu’allais-je faire ? J’hésitais et je ne savais que dire en sortant de bêtes petits « Euhhh »... sans vraiment me rendre compte que je pourrais paraitre complétement timbrée et à la masse. Je ne savais que dire de plus et comment je devais le dire laissant alors de longs blancs rien qu’en l’écoutant, simplement. Il allait jeter ce qu’il avait plus loin et je restais là à regarder ce qu’il faisait comme une timbrée sans voix, j’avais tellement de choses dans ma tête qui me disait que dire ou que faire mais je ne faisais rien car ma tête se contredisait elle-même. Elle me disait : part et me disait aussi de rester. Elle me disait aussi : Lâches tout comme si tu retirais un pansement et elle me disait aussi de ne rien dire. Elle me disait également de simplement accepter son verre pour qu’il se fasse pardonner mais pardonner de quoi ? J’étais aussi maladroite et je ne regardais pas devant moi. Je souriais doucement en retrouvant mes esprits et baissant le regard assez timide et intimidé. Je pensais et me demandais ce que j’allais dire mais je devais dire un truc. Je devais. Prenant alors mon portable que je tripotais entre mes doigts assez mal à l’aise et surtout totalement paumée sur le moment. Je repensais à cette photo que j’avais trouvée dans le bureau de papa et tous mes souvenirs. Je me demandais s’il était comme je le voyais, tel un frère qui m’aurait protégé de beaucoup de souffrance et qui me tenait compagnie quand rien n’allait rien qu’avec une photo. L’image que j’avais de lui paraissait intacte pour l’instant. Il me paraissait gentil et sympathique. Serait-il comme je le voyais ? Je relançais alors un « euhh » tout gêné et surtout perdue… totalement perdue dans ma pensée.
« Désolée, je dois paraitre idiote », je forçais un sourire doucement assez pâle à cause de la situation qui me cassait un peu la forme sur le coup, j’avais tellement de choses dans la tête qu’elle tournait et que je ne savais que dire mais me contentant de mettre ma main sur mon front et réfléchir deux instants de plus. Je me disais que je devais passer pour une timbrée. « Je… », Je soupirais doucement sur le moment en cherchant mes mots et ce que je pourrais dire alors que la clé était simplement dans le naturel. « Je vous cherchais enfin te… », Je me prenais la tête pour d’insignifiant mot alors que je cherchais à trouver bêtement le bon pour rendre le moment idéal et plus simple. Je lui proposais alors ma main en souriant et reprenant un peu d’aise peu à peu… il était venu le moment des présentations et je ne voulais pas le gâcher. « Je suis Sara, la fille maladroite qui ne regardait pas ou elle allait en fouillant dans son sac et qui oui, te cherchait sans vraiment avoir les couilles d’arriver jusqu’à la porte par ce qu’elle est une trouillarde de mes deux et qu’elle n’ose jamais prendre une petite dose de courage pour faire le plus difficile qu’on lui demande de faire. » et voilà, Sara est un moulin à parole et lui fait un grand sourire tout en passant la main dans ses cheveux et inspirant car oui, elle était essoufflée, elle avait tout dit rapidement sans se rendre compte des bêtises qu’elle disait sur elle-même mais ça la détendait et elle se sentait quand même un peu mieux que l’instant cela avait même réussi à la faire sourire ce qui est un exploit ? Non mais elle riait doucement et ça s’était un exploit. « Il n’y a pas besoin de quémander mon pardon, tu n’as rien fait de mal donc je refuse toute proposition qui serait simplement pour que je pardonne. » et mince ? Comment je parlais ? Il allait me prendre pour une avocate ou autres ? Je crois qu’en cherchant vraiment les bons mots, j’en prenais réellement de mauvais et bien trop « parfait » enfin trop aristocrate, je vous jure que je devenais amusée sur le moment. « Désolée, je parle bizarrement mais c’est que… », J’arquais doucement un sourcil, je m’excusais pour une phrase aristocratisée ? J’étais un peu dingue sur le coup, je pourrais faire peur mais vraiment très peur. « Je m’excuse de déranger en fait… », je n’arrivais pas à trouver comme dire que j’étais sa sœur, comment l’annoncer ? Vous pourriez m’éclaircir ? Vous savez, on ne peut pas dire ça comme ça comme une lettre à la poste. J’hésitais longuement avant de soupirer et inspirer un bon coup… « Je suis Sara, Sara Stinson », et voilà c’était lâché comme une lettre à la poste ? Non car je n’avais pas finis. « Et je suis ta sœur », je détournais mon regard et souriais. « … enfin ta demi-sœur », je ne savais pas ce que je devais faire mais je restais là, debout comme une guiche ou une carotte sans expression qui attendait une réponse ou un signe de vie. « Je suis désolée d’arriver comme ça et le dire seulement après 22 ans, je n’ai pas dans l’idée de m’incruster. Je voulais seulement te connaitre et te voir », oui… avant de mourir et ben en voilà une façon de débarquer, tiens.
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| Sujet: Re: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan Lun 9 Mai - 23:31 | | |
| Nolaan & Sarà I never asked to know you. Not even speak with you. I just don't want you in my life. ♥ « Demandez à n'importe qui ce qu'il attend de la vie, la réponse est simple : être heureux. Mais c'est peut-être cette attente, la quête même du bonheur, qui nous empêche de le trouver. Peut-être que plus on essaie d'atteindre le bonheur, plus on s'embrouille les idées au point de ne même plus se reconnaitre. Alors on continue à sourire et on essaie de toutes nos forces d'être les gens heureux que l'on voudrait devenir. Jusqu'à ce que tout d'un coup, on comprenne que le bonheur est déjà là, pas dans nos rêves et nos espoirs mais dans ce qu'on a déjà : le confortable, le familier. » |
Trop de changements tuaient le changement. C’était la pensée que venait d’avoir Nolaan en pensant aux derniers événements de sa vie. Et l’annonce qu’allait lui faire Sara n’allait certainement que renforcer son idée. Il y a un mois, il aurait été incapable de dire qu’un ouragan allait avoir lieu au sein de Sydney, et il aurait été encore plus incapable de dire qu’un autre ouragan allait lui-même ravager son cœur et bouleverser sa vie entière. Il n’avait aucune idée de la façon dont allait réagir les gens de son entourage lorsqu’il annoncerait qu’il était en couple avec Colleen. Enfin s’ils étaient en couple. Pour lui, il l’était ou du moins, ils s’y acheminaient, mais il ne connaissait absolument rien à cet univers et il ne savait pas vraiment comment se situait Colleen par rapport à leur dernière discussion. C’était bien pour cette raison qu’il appréhendait énormément leur prochaine rencontre. C’était dingue toute de même, même après avoir révélé ses sentiments au grand jour, il continuait de se poser des tonnes de questions sans queue ni tête, et qu’il ne l’aiderait absolument pas à avancer. Mais pourtant, il ne cessait de se dire que ces questions lui étaient existentielles parce que s’il venait à faire un faux pas maintenant, il le regretterait toute sa vie. Reposant son regard sur la jeune femme, il arrêta de penser et tenta de comprendre la raison de sa venue dans le quartier. Son discours était assez confus, et il n’arrivait pas vraiment à comprendre où cette dernière voulait en venir. Elle avait certainement du se tromper parce qu’il était certain de ne jamais l’avoir croisée avant aujourd’hui mais il n’osait pas vraiment l’interrompre. Elle semblait assez décidée à aller jusqu’au bout, et il n’était pas vraiment d’humeur à se battre avec quelqu’un pour l’instant. Alors il se contentait de l’écouter, ne cherchant plus vraiment à trouver un but à sa visite, elle se rendrait bien compte par elle-même qu’il n’était pas l’homme qu’elle cherchait et qu’elle faisait fausse route depuis le début. Sauf que ce qu’il ne savait pas, c’était que la jeune femme avait une longueur d’avance sur lui et que cette longueur d’avance datait de plus de dix sept ans. « - Je suis Sara. Sara Stinson. Et je suis ta sœur, enfin ta demi sœur. » Sa première réaction fut de rire nerveusement parce qu’il n’y croyait absolument pas. On était entrain de lui faire une blague, non ? Une blague de mauvais goût certes, mais une blague quand même. Ce n’était qu’une simple caméra cachée plus travaillée que celle qu’on voyait habituellement à la télé. Un gros canular que Nolaan n’achetait pas pour un sou. Ayant un mouvement de recul, Nolaan arqua un sourcil et secoua la tête, prenant clairement Sarà pour une folle à ce moment précis. « Désolé mais je pense que tu dois faire erreur, je ne suis pas la personne que tu cherches. Je n’ai pas de sœur et je n’en aurais jamais sauf si… »
La bombe venait d’être amorcée et Nolaan aurait adoré pouvoir faire demi-tour et ne jamais avoir écouté les paroles de la jeune femme. Elle était donc la fille de l’homme qu’il l’avait abandonné. « - Quel culot ! » Passant une main derrière sa nuque, il n’arrivait pas vraiment à en croire ses oreilles. Depuis toujours, il avait toujours espéré que son père viendrait un jour frapper à sa porte mais il ne s’attendait clairement pas à la visite d’un frère et encore moins d’une sœur. Redressant son regard vers elle, il continua de la scruter en silence, son regard, son visage, ses cheveux. Rien ne semblait pourtant lui rappeler cette personne qu’il refusait de désigner comme son père. Et peu à peu, la colère commença à prendre possession de lui parce qu’il avait l’impression de se retrouver face à un miroir. Un miroir qui reflétait exactement la vie qu’il avait toujours rêvé d’avoir mais qu’il n’aurait jamais. « - Tu te doutes que tu peux oublier le verre que je t’ai proposé. Il est hors de question que tu mettes les pieds dans cette maison. Oublie-moi, franchement, c’est le meilleur conseil que je peux te donner. » Il aurait pu s’arrêter là mais ça n’aurait pas été du Nolaan si il l’avait fait. Au lieu de ça, il se contenta de soupirer et de rejeter sur Sarà, toute la colère qu’il avait pu contenir en lui durant des années envers son père absent. « - Je n’ai aucune envie de te connaitre, je n’ai aucune envie de parler avec toi pendant des heures et de me lamenter sur mon sort. Je ne sais pas que tu cherches mais je t’assure que tu ne le trouveras pas avec moi. Si c’est de l’argent ? Je suis pauvre comme les blés alors tu peux faire demi-tour. Si c’est de l’affection ? Désolé, mais je suis blindé à ce niveau là. Et si c’est pour avoir des renseignements sur moi ? Tu peux encore plus aller te rhabiller, je ne parle pas de moi, jamais. »
Tournant les talons, Nolaan commençait déjà à retourner chez lui, oubliant vaguement la nouvelle qu’il venait d’apprendre. Mais quelque chose le turlupinait tout de même. Si la jeune femme avait réussi à le retrouver, comment son père n’avait jamais pu venir vers lui. Faisant de nouveau face à la jeune femme, Nolaan hésita un instant. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il avait peur de connaitre la réponse à cette question. Dans quelques secondes, il allait être fixé sur les véritables intentions de son père et cette révélation lui faisait peur parce qu’il n’avait jamais pensé pouvoir y être confronté un jour. Dans sa tête, il ne le reverrait jamais mais si, ce n’était pas le cas. Et si ce si commençait désormais à prendre de nouveau un peu trop d’importance dans sa vie. Mais il n’avait plus dix ans, et ses rêves d’enfant et tout l’espoir qu’il avait pu avoir envers ce père absent s’étaient envolés depuis bien longtemps alors il n’avait clairement rien à perdre, c’est bien pour cette raison qu’il se jeta à l’eau. « - Comment tu m’as retrouvé ? Je suppose qu’il a du te le dire que j’étais son fils. Depuis quand ? Depuis quand il le sait ? » Son ton restait froid parce qu’il n’avait aucune envie de connaitre Sarà et qu’il était prêt à l’envoyer balader dès qu’il aurait les réponses à ses questions. « Et toi, depuis quand tu es à Sydney ? Et comment tu savais que j’habitais précisément ici ? Tu me suis ? » |
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| Sujet: Re: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan Lun 23 Mai - 10:41 | | | Je venais clairement de dire que j’étais sa sœur… oui après mainte moment à tourner autour du pot… je suis sa sœur, oui enfin sa demi-sœur et il fallait s’y faire… c’est clair. Je n’avais pas vraiment le choix d’en venir directement à l’important enfin à l’essentiel et pouff… je devais le dire, je devais le dire et être libérée d’un point énorme sur les épaules. Il me disait que je fais erreur mais non, je ne faisais pas erreur si c’était bien luit enfin c’était étrange mais je paniquais tellement que le fait qu’il ne me dise que je fasse erreur me gardait silencieuse et m’empêchait de me défendre et rajouter un mot pour dire que j’étais bien sa sœur et que je ne faisais pas erreur… j’en étais certaine comme un flair (ahah ou un sixième sens) enfin je le sentais et aller savoir pourquoi enfin c’était comme ça et pas autrement comme bonjour et bonsoir. Une logique, un instinct que je ne pouvais pas réellement comprendre ou contrôler. C’était comme ça et pas autrement. Je revoyais mon père face à moi car oui, il y avait des petites pointes de ressemblance que je ne pouvais pas nier. Un culot ? Je sentais doucement mon cœur battre de panique de me faire rejeter… je me sentais mal à l’instant, très mal à l’idée qu’il ne me rejette ou pense que je suis là pour des mauvaises raisons alors que non. Il me regardait et cela me perturbait amplement alors que je voyais son regard étrange prendre envieux alors qu’il n’y avait rien à m’envoyer… je n’étais pas une sainte et une princesse. Je pouvais refuser ce verre… je l’écoutais en me disant que je m’y attendais peut-être même un peu, c’était une possibilité, je n’étais pas si naïve tout de même… c’était un peu logique si l’on veut enfin je secouais la tête en l’écoutant… « Je ne veux pas m’incruster… et je ne veux pas t’oublier, je ne veux rien sauf te connaitre. Je me fiche de l’argent… j’en ai bien assez et je ne veux pas d’affection et encore moins savoir ton groupe sanguin ou quel est la couleur de ton slip, je veux bêtement découvrir qui est mon frère… ma famille et ce qui m’en reste. », oui… elle se mettait un peu à hausser le temps car elle admettait qu’il pouvait être en colère mais qu’il pouvait aussi lui parler d’une meilleure façon… elle se disait qu’il était presque méchant avec elle alors qu’elle n’avait rien fait de mal pour l’instant enfin elle n’en avait même pas l’intention mais ce qui chagrinait Sara était surement qu’elle ne le percevait pas de la façon dont elle le voyait. « Je m’en fiche vraiment de tout ça »… j’haussais les épaules. « Il n’y a pas que ça dans la vie », c’est vrai après tout… on pouvait chercher d’autres choses que de l’argent enfin le genre de choses qui ne compte pas… pas autant que la famille et toutes ses choses. Je le voyais tourner les talons et je ne savais pas comment réagir ou que faire en fait, je me contentais de rester là comme une conne à le regarder partir, c’était bien plus efficace qu’autres choses à vrai dire. Je ne savais pas réellement ce que je devais dire non plus… que vouliez-vous dire de plus ? Il reprenait ensuite en me posant un million de questions ce qui me perturbait.
Je souris doucement mais surtout nerveusement car je sentais tout de même une pointe d’espoir… ohhhh ouais, je la sentais d’un brin léger comme une petite odeur… vraiment petite comme un grain de poussière mais je le sentais. J’haussais doucement les épaules en cherchant à noter ses questions et m’y retrouver car ça faisait beaucoup d’information pour moi, beaucoup… « Il m’a donné l’adresse et les informations dont j’avais besoin avant de partir. », je voulais dire avant de m’abandonner mais les mots ne sortaient pas vraiment puis je sentais qu’il était mieux que je le garde pour moi « ce mot », il était surement plus simple d’en rester aux mots classiques… ceux qui ne sortent pas directement de la bouche. J’haussais les épaules en le regardant « je le sais depuis 6 ans environ et quant à lui, il l’a toujours su enfin je crois. », je n’aimais pas trop en parler car cela me rappelait quelques mauvais souvenirs aussi comme quand il m’accusait en me frappant d’être la faute de tout ça, d’être celle qui est en cause. « Je suis à Sydney depuis quelques semaines et non, je ne te suis pas… j’avais seulement ton adresse et me voilà… j’ai longuement hésité en passant devant la maison mais j’ai pris du courage et me voilà. », je prenais machine arrière en soupirant… me retournant et laissant les larmes monter… « Je ne voulais pas t’importuner, désolée… ». C’est tout ce que je disais en prenant retour vers le trottoir et me demandant si j’avais fait une erreur en venant ou si j’avais dû venir… remettant en question mon départ et ma vie.
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| Sujet: Re: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan Jeu 2 Juin - 19:17 | | |
| Nolaan & Sarà I never asked to know you. Not even speak with you. I just don't want you in my life. ♥ « Demandez à n'importe qui ce qu'il attend de la vie, la réponse est simple : être heureux. Mais c'est peut-être cette attente, la quête même du bonheur, qui nous empêche de le trouver. Peut-être que plus on essaie d'atteindre le bonheur, plus on s'embrouille les idées au point de ne même plus se reconnaitre. Alors on continue à sourire et on essaie de toutes nos forces d'être les gens heureux que l'on voudrait devenir. Jusqu'à ce que tout d'un coup, on comprenne que le bonheur est déjà là, pas dans nos rêves et nos espoirs mais dans ce qu'on a déjà : le confortable, le familier. » |
« - Il est préférable de connaître certaines questions plutôt que les réponses. » Une phrase que sa mère lui avait souvent répétée lorsqu’il posait subtilement des questions à propos de son père. A cette époque, Nolaan n’avait jamais vraiment pris conscience de la sagesse de ses mots mais il les comprenait aujourd’hui alors que la simple réponse de Sarà venait de le renvoyer, une nouvelle fois, six pieds sous terre. Et il aurait adoré pouvoir faire demi-tour, ne jamais avoir bousculé Sarà en allant jeter ce stupide carton, ne jamais lui avoir ouvert la porte, ne jamais lui avoir adressé la parole et la renvoyer balader comme il le faisait habituellement avec toutes les femmes qu’ils croisaient sur son porche. Mais les dés étaient désormais lancés et il ne pouvait plus faire demi-tour. « Il m’a donné l’adresse et les informations dont j’avais besoin avant de partir. » De simples mots qui le hantaient depuis toujours. Il savait. Il avait toujours su. Mais pourquoi n’avait-il jamais fait le déplacement ? Pourquoi n’avait-il jamais cherché à faire un pas vers lui ? Pourquoi fallait-il toujours qu’il brille par son absence ? La culpabilité n’excusait en rien son acte. La seule raison possible pour Nolaan restait simplement qu’il ne l’aimait pas et qu’il ne l’avait jamais aimé. Soupirant doucement, il accusa le coup en repensant à toutes ses journées qu’il avait justement passé assis sur ce porche en contemplant bêtement toutes les voitures qui pouvaient s’arrêter devant la maison, en pensant que ce serait lui. Il repensa à tous ses Noëls, à tous ses anniversaires, à toutes ses fêtes, où il avait bêtement espéré qu’il reviendrait. Bêtement était le mot, il avait simplement toujours été idiot d’y croire et aujourd’hui, alors qu’il était persuadé que tous ses espoirs s’étaient envolés depuis longtemps, il venait de se rendre compte qu’une infime part en lui venait vraiment de se faire à l’idée. L’idée que son père ne reviendrait jamais.
Regardant Sarà partir, il ne lui accordait pour l’instant aucune attention parce qu’il n’était plus vraiment présent à l’instant. Au contraire, Nolaan venait de repartir dans ses pensées, le regard rivé sur l’escalier qui menait vers chez lui. Il revoyait sa mère venir s’asseoir près de lui et l’enlacer tendrement pour le rassurer. Elle n’avait jamais eu besoin de le faire parler pour ressentir ce qu’il ressentait. Il l’entendait de nouveau entrain de le rassurer, et par-dessus tout, il revoyait parfaitement ce sourire, un sourire qui avait toujours fait naître en lui un sentiment de sécurité. Mais par-dessus tout, il se souvenait parfaitement d’une simple phrase que lui avait dite sa mère, ce jour-là. « - Tu n’as pas besoin de lui pour être heureux, tu n’as besoin de personne mon petit ange. Tu te souviens de ce film que je t’ai forcé à regarder avec moi, souviens toi de cette phrase qui m’a marqué : Demandez à n'importe qui ce qu'il attend de la vie, la réponse est simple : être heureux. Mais c'est peut-être cette attente, la quête même du bonheur, qui nous empêche de le trouver. Peut-être que plus on essaie d'atteindre le bonheur, plus on s'embrouille les idées au point de ne même plus se reconnaitre. Alors on continue à sourire et on essaie de toutes nos forces d'être les gens heureux que l'on voudrait devenir. Jusqu'à ce que tout d'un coup, on comprenne que le bonheur est déjà là, pas dans nos rêves et nos espoirs mais dans ce qu'on a déjà : le confortable, le familier. Contente-toi de profiter de la vie et de sourire, et je continuerais d’être heureuse. » Une simple phrase qu’il avait l’impression de transgresser à l’instant en appelant de nouveau Sarà. « - Sarà, attends. »
Un mouvement désespéré surement. Mais il avait besoin de savoir, il avait besoin d’avoir des réponses à l’instant. Alors même si il se sentait terriblement coupable d’aller à l’encontre de la mémoire de sa mère, il ne pouvait plus faire demi-tour. Plus personne ne le pouvait, les dés étaient déjà lancés. « - Crois pas que j’accepte la situation, ce n’est pas le cas. Au contraire, ça me tue. Mais j’ai besoin de savoir certaines choses, j’ai besoin de connaître un semblant de vérité à propos de lui. Et même si je n’arrive pas à croire que je vais te le demander, reste … juste quelques minutes, s’il te plait. Et pardonne moi déjà d’avance pour toutes les saloperies que je vais pouvoir dire dans les minutes qui vont suivre, ou pour tous les silences que je risque de t’offrir. » Nolaan haussa ensuite les épaules, cherchant à capter le regard de la jeune femme pour y trouver un semblant de lien qui pouvait les relier à l’instant. Mais ne pouvant rester dans ce silence trop longtemps, il soupira de nouveau et continua de lui poser certaines questions. De toute manière, assis dans un salon dévasté ou au bord de la route, ne changerait pas grand-chose. « - Pourquoi maintenant ? Pourquoi ne pas être venu six plus tôt ? » |
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| Sujet: Re: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan Mer 15 Juin - 15:24 | | | J’étais à deux doigts de partir. Il se passait tellement de choses dans ma tête que je ne pouvais pas expliquer. J’étais triste mais pourtant j’avais un poids en moins sur l’épaule comme si le fait de le voir et de prendre du courage me libérait un peu de tellement de choses. C’était une impression assez dingue qui faisait un bien fou. Oui, je ne pouvais pas nier que de l’avoir vu et lui avoir parlé m’aidait à un peu mieux appréhender la suite. Je m’étais certes fait rejeter mais après tout… on s’en fiche là, j’avais bien compris quel genre de gars, il était. J’étais peu contente bien sûr, déçu et oui mais même tellement déçu. Je ne m’attendais pas à des rires, des pleurs et tout ce qui est positif, du tout. Je ne m’attendais à rien en fait. En fait si, je m’attendais à tout de même un peu plus de sympathie : un accueil chaleureux mais c’était un rêve de petite fille. La vie n’est point un conte de fée, je le savais pertinemment ça. Je partais donc enfin m’éloignait de lui avec tout ça qui se bousculait pour faire des embouteillages digne d’une journée de pointage. Non mais sérieux, je devais mieux traiter ma tête tout de même sinon cela risquerait de devenir vraiment dingue. Je m’arrêtais soudainement quand il m’appelait et me demandait d’attendre. Il avait retenu mon prénom ? Je ne m’en rendais seulement compte qu’il le disait. J’avais pourtant l’impression qu’il ne voulait pas me connaitre. C’était déjà un bon point, il connaissait mon prénom. Un truc qui me fit doucement sourire avant que je ne me retourne vers lui. Je m’approchais doucement en l’écoutant et gardant tout de même une petite distance : pourquoi ? Pour me protéger. Je n’avais pas peur physiquement de lui. Il n’avait pas l’air d’un homme qui frappe une femme même si mon père l’avait fait… je ne pouvais pas les lier. Chaque personne est différente : je ne suis par exemple pas ma mère. Je ne coucherais jamais avec un homme marié enfin peut-être parce que c’est un bout de mon histoire. Enfin pas vraiment car je n’étais pas encore mariée mais à deux doigts… longue histoire et on va éviter de s’égarer. Je fis une petite moue en regardant mes pieds et remontant la sangle de mon sac après l’avoir écouté. Devais-je rester ? Je sentais déjà mal le fait de rester ou ce qu’il allait advenir de la conversation. Je ne savais pas pourquoi d’ailleurs mais je présentais que j’allais en baver bien plus que ce que je ne pouvais avouer. Je le regardais alors en fermant doucement un œil pour éviter le soleil qui frappait en plein dans celui-ci.
J’hésitais et cela se voyait. « Je ne sais pas, je n’ai pas envie d’en prendre plein la gueule à cause du passé dont je ne suis pas coupable. Je n’ai rien demandé. Je veux bien t’en parler mais dans le calme avec un minimum de respect. », J’haussais les épaules. Je ne voulais pas vraiment entendre des saloperies ou d’autres, je voulais simplement répondre à ses questions. « Tu peux me haïr mais j’en ai assez bavé moi aussi. Alors… », je secouais la tête en grimaçant doucement. « Hais-moi en silence et je répondrais à tes questions. » Je me fichais des longs silences qu’ils pourraient montrer ou d’autres choses, je m’en fichais oui. Je voulais seulement répondre à ses questions calmement sans le voir monter sur ses grands cheveux. Je buguais un peu à sa dernière question… : pourquoi maintenant ? Baissant le regard pour le remonter vers lui sans savoir que répondre je connaissais mes réponses. « La hantise »… je soupirais doucement par ce que c’était tout de même un peu difficile d’en parler. « La peur de me faire rejeter. La peur d’être déçu. », J’haussais les épaules. « Mais… c’est un peu trop tard pour ça. ». Je le regardais alors en levant doucement les yeux… « Puis le quotidien, je n’avais pas une vie que je pouvais abandonner pour venir. J’avais une carrière, un fiancé, un mariage et avant tout ça… j’étais trop jeune pour pouvoir quitter le pays ou oser affronter et porter sur les épaules les erreurs des autres, de nos parents. ». Je restais tout de même devant à ne pas savoir que faire… devais accepter sa proposition ? Devais-je rentrer ? Je ne savais pas réellement mais je finis par le regarder et attendre.
Je me décidai enfin à entrer et une fois là-bas. Je ne pus m’empêcher de regarder autour de moi. J’examinais son habitat. C’est tout. Je grimaçai doucement. « Je vois que l’ouragan a bien été efficace ici. Je n’ai pas eu de chance non plus mais là, tu en as eu encore moins. » J’haussais doucement les épaules. « Saleté d’ouragan »… oui, j’avais eu moins de dégât, c’est vrai et puis je n’avais pas encore beaucoup d’objet « à risque » comme cela venait tout simplement d’être acheté donc bon, c’était vide. Je devenais un peu étrange. Je ne savais pas que dire ou faire. Je lui souris doucement. « Enfin je n’avais rien qui aurait pu être cassé », je ne voulais pas parler de moi mais je trouvais que dire malgré cette ambiance étrange. « Je venais juste d’acheter l’endroit parfait pour ouvrir mon restaurant. », oui c’était un peu une manière de bien dire que je ne venais pas pour de l’argent mais simplement pour lui car je montrais que je n’en manquais pas. Je venais juste réaliser mes rêves. Je ne pouvais pas m’empêcher de le regarder et chercher les ressemblances, une chose naturelle dans la famille, je pense. Je souris doucement. « Désolée, j’arrêtes de parler de moi. Je sais que cela ne t’intéresse pas. » J’haussais doucement les épaules en me demandant de quoi il voulait parler. « Je t’écoute », je crois qu’il doit en avoir beaucoup à demander mais moi aussi, je voulais pourtant tout savoir de lui mais lui… voulait-il tout savoir de mon père ? Je n’en savais pourquoi pas des masses. J’ouvris alors mon sac et lui tendit la fameuse lettre que mon père m’avait écrite avant de partir. Je me disais que cela répondrait peut-être à beaucoup de ses questions. « Je ne sais pas grands choses mais ceci devrait t’aider à en savoir un peu plus ». Je ne savais surtout pas comment choisir les bons mots. Quand l’on ne connait pas bien une personne… on ne sait pas ce qu’on peut dire ou ne pas dire et je ne voulais surtout pas gaffer. Oh non, je voulais tout sauf ça. Loin de moi l’idée de le monter contre moi-même si cela avait déjà très mal commencé. Je faisais attention à ne pas dire n’importe quoi. « Je ne l’ai plus vu depuis. C’est la seule chose qu’il m’a laissé avant de quitter New-York. », Je disais vrai et je le savais mais me croirait-il vraiment ? Je ne savais pas et voulais-je le savoir ? Non, pas vraiment.
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| Sujet: Re: Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan | | | |
| | | | Hey... je suis ta soeur, tu sais ? || Nolaan | |
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