Une journée venait de s'écouler, à régler des détails de diverses opérations de marketing pour des grandes entreprises propriété de types outrageusement riches qui me payent grassement pour améliorer encore un peu plus leurs petits business. La vie est comme ça et j'adore mon boulot, en plus il me permet de vraiment bien vivre...me plaindre et faire le gars faussement outré de ce système serait vraiment de l'hypocrisie de ma part. Je garais ma voiture de sport dans le garage sous mon loft et rentrais chez moi avec une inexplicable envie de m&m's allez savoir pourquoi. J'assouvissais rapidement cette pulsion en allant m'en chercher un paquet dans la cuisine après avoir retiré mes chaussures et balancé négligemment ma cravate sur le canapé où je ne tardais pas à m'assoir. J'allumais la télévision tout en continuant de grignoter, soirée calme en perspective...

Je n'avais aucune idée de la date d'aujourd'hui, j'étais complètement à côté de la plaque en fait, l'esprit surement trop occupé par mon boulot et autres petits tracas de ma vie d'Australien actif, de séducteur talentueux, d'ami et plus si affinité...Oh ça oui, ça me travaillait! J'appréciais cette situation entre Pandy et moi, nous passions de bons moments parfois encore un peu plus que des moments d'amitié parce qu'elle me plaisait vraiment beaucoup et que j'avais bien du mal à lutter contre cette attirance physique. Mais les choses se passent bien à mon sens, nous sommes toujours aussi complices et toujours à plaisanter ou s'envoyer des vannes, sauf que les regards échanger ont désormais beaucoup plus de sens, cependant personne dans notre entourage hormis Lena qui elle nous a surpris ou presque, ne semble s'être aperçu de notre petit arrangement et c'est tant mieux.
D'un coup je fus pris d'un doute et sortait mon téléphone de ma poche pour confirmer mon idée, le constat est sans appel je suis vraiment à côté de mes pompes! J'ai une soirée de prévue dans une heure. J'avalais les trois derniers bonbons à la cacahuète et fonçais prendre une douche pour en ressortir quelques petites minutes plus tard une serviette autour de la taille et quelques gouttes d'eau perlant encore sur mes épaules et mon dos. Moment fatidique, l'arrivée devant mon armoire et le choix de mes fringues... Je soupirais parce que je n'avais aucune idée de ce que j'avais envie de porter. Mais pressé par le temps j'enfilais un t-shirt par dessus lequel je mettais une chemise, le tout complété par un jean noir, petit passage express devant le miroir de la salle de bain pour me coiffer et j'étais prêt dans les temps.

La soirée se déroule dans un club de la ville, un endroit sympa dans lequel il m'est arrivé d'aller quelque fois. J'entrais dans l'établissement en saluant au passage des visages plus ou moins connus pour moi, tout en me dirigeant vers mon lieu de prédilection: le bar. Croisant au passage l'organisateur de la soirée je le saluais et parlais avec lui quelques minutes avant de me poser sur un tabouret haut au design moderne comme le reste de la boîte et de commander un verre de whisky avec glace au barman. Je me tournais vers la salle et observait un peu les gens qui étaient déjà là, notant au passage la présence de belles jeunes femmes. La soirée promettait d'être agréable, d'autant plus que Pandora devait venir elle aussi ce qui laissait présager quelques délires comme nous en avons le secret. Je scrutais la salle mais je ne la voyait pas, surement parce qu'elle était en retard à cause d'un dossier qui aurait retenu son attention à la morgue. Je me demande toujours comment une jeune femme si fraîche, énergique, vivante ai eu cette vocation de devenir légiste... Bien sûr je connais un peu son histoire et la mort de ses parents mais il faut avouer que ce n'est pas banale comme choix de carrière. Mais ce contraste fait aussi parti d'elle et de son charme, je ne sais même pas qu'elle métier je la verrais exercer. Et voilà que je me remettais à penser à elle, une chose un peu trop récurrente à mon goût en ce moment. Il valait mieux repartir dans l'observation de la salle et plus particulièrement d'une blonde vraiment canon... Que je regardais tout en sirotant mon whisky.

En fait, c’était une journée comme les autres que je venais de passer. Un peu de boulot à la morgue mais vraiment très peu et l’alerte d’un ami qui n’arrivait pas à nouer sa cravate. Je réponds toujours présentes aux moindres petits soucis ? Oui, je suis comme ça. Ce matin-là, tout avait débuté naturellement… un réveil avec mes 10 heures de sommeil obligatoire, oui… moins ou plus cela me perturbait toujours et puis je suis une marmotte, c’est bien connu ! Enfin passons, rapidement j’avais déjà commencé la suite du programme en allant au boulot tandis que celui-ci était trop calme et que je me contentais de faire quoi ? Simplement et vraiment tout simplement naviguer sur le web, me balader et prendre des cafés avec les infirmières enfin tout sauf bosser. Peu à peu… Sam m’avait fait signe d’alerte pour attacher sa cravate, c’est con, je sais mais j’y avais été en quittant précipitamment la morgue pour y revenir après une petite heure. Vous savez ce qui se passe en une heure ? Je vous jure, l’apocalypse ou presque. Je n’avais rien à faire avant de partir et de retour c’était comme s’il y avait une vague de mort. La vie est courte me disait souvent grand-père, il avait raison car c’était des jeunes enfoirés qui ne savaient pas conduire ou plus vite qui conduisaient avec de l’alcool dans le sang. Vous allez me dire que je ne peux pas parler car je suis tarée au volant mais je ne conduis pas quand je bois. C’est seulement que je suis maladroite sur pied autant qu’au volant. Je crois que j’ai officiellement 3 coups bleus sur mes jambes depuis ce matin. On pourrait croire que Lena me bat mais en fait, pas du tout. Enfin bref… bosser, bosser et encore bosser. On dit souvent que je ne sais faire que ça puisque je bosse beaucoup trop. Calliope m’engueule souvent d’ailleurs ce qui est logique, je la vois beaucoup moins depuis sa grossesse et celle de Lena car le boulot et Lena ce n’est point une plaisanterie. J’avais pris un peu de retard et puis mince alors, on ne pouvait pas m’en vouloir de la mort de pauvres « innocents » enfin innocence soit-elle ou pas. Je ne devais pas être tardive alors que j’avais une soirée de prévu. Heureusement que je n’y ai pas rajouté la pyjama party sinon je serais amplement plus débordée. J’aurais dû être une légiste responsable et laisser Sam faire sa cravate, je ne serais point à la bourre.

Rentrant rapidement à la villa et filant directement sous la douche. Je ressortais toute propre et pimpante dans ma serviette de bain pour rejoindre ma penderie. Et zut… qu’allais-je mettre ? J’étais une fille comme les autres qui ne savaient jamais quoi mettre et testait la moitié de sa garde de robe ? Peut-être mais pas toujours à vrai dire. Ce n’était que quand je voulais réellement plaire et sans le savoir, je voulais plaire. Je vous jure, c’est dingue quand même cet instinct de « séduction » que j’ai parfois, passons. Essayant alors 5 ou 6 robes, des jeans et des shorts mais aussi des blouses. Je ne savais pas choisir. C’était l’enfer et Lena n’était même pas là pour m’aider. Je vous jure, une fille qui ne sait pas quoi porter, c’est la poisse. Qui pouvait lui en venir en aide ? Ah oui, Serena. Elle bosse bien pour la rubrique mode dans le « Time out Sydney », magazine de la ville. Elle savait tout ce qui était tendance ou parfait pour moi puisqu’elle me connaissait. L’appelant rapidement… en 5 minutes, je savais quoi porter. Merci Serena ! Prenant alors comme elle me l’avait conseillé… un short noir et des escarpins par ce que les robes gardent un charme mais toutes les femmes en portent en soirée et l’on ne peut donc que difficilement se sortir du lot. Ensuite un petit bustier habillé enfin pas ceux que l’on porte en sous-vêtement mais simplement ceux qui sont faits pour être porté en soirée. Et pourquoi je parle mode, moi ? Je ne suis pas censé être à la bourre ? Je m’apprêtais alors en les enfilant, finissant le tout avec des escarpins noir et le tour était joué. « Laisses tes jambes à la vue de tous avec un petit talon pour les allonger et un minishort pour en montrer juste assez… », M’avait-elle dit au téléphone. C’était une jolie phrase qui n’avait pas été omise… Je n’avais pas toujours besoin de conseil mais une femme en a quand même besoin à une période ou simplement à un moment comme une soirée lors des préparations. Pourquoi croyez-vous qu’elles font souvent du shopping ensembles ? Pour se voir en petite tenue dans les cabines ? Non mais simplement pour se conseiller et aussi faire chauffer les cartes de crédits. Tout se continue d’un léger coup de blush et un maquillage fin mais surtout naturel. Pourquoi être comme un pot de peinture ? Ou était l’intérêt ? Tout le monde sait que le naturel est bien mieux. Moins superficiel, plus vrai et surtout bien plus simple. Quand je voyais les femmes portant une tonne de maquillage sur leur visage et parfois même une crème pour paraitre plus bronzé sur le corps… cela m’énervait et m’horripilait. Et après avoir parlé de mode… je parlais beauté ? J’allais réellement être à la bourre si cela continue mais je pense que c’est surtout une légère dose d’anxiété qui me rend nerveuse. Pourquoi ? Allez savoir et pourtant je sais qu’une fois là-bas… celle-ci aura disparue pour n’être plus qu’un souvenir. C’était pareil à chaque fois que je savais que j’allais le voir. J’avais cette petite nervosité et quand j’arrivais, elle disparaissait pour se cacher au fond de moi ou bêtement aller en vacance enfin elle prend sa pause. Petite coquine cette nervosité car j’aurais bien besoin d’elle parfois.

Un peu de gloss pour terminer le tout en attrapant mes clés que je mettais dans un petit sac tout léger et petit pour dire de ne pas faire encombrant. Je ne savais pas réellement ce qui me ralentissait au final… la préparation ou l’anxiété ? Car d’habitude, j’étais bien plus rapide. Cela dit je n’avais pas vraiment de retard, j’étais seulement à la bourre en attrapant une pomme pour dire d’avaler un truc en route et hop j’étais déjà dans l’auto après avoir fermé la porte d’entrée à double tour. Je n’allais tout de même pas la laisser ouverte bien que cela arrive puisque je suis trop dans mes pensées mais heureusement pas de vols. Je me demande comment réagirait ma sœur enceinte à deux doigts de l’explosion si cela arrivait. On lui pique un truc ? Elle cherchera peut-être le voleur partout en ville ? Ahah. Enfin trêve de plaisanterie, je raconte n’importe quoi. « Et merde » disais-je alors que je voyais l’heure tourner et tourner tout en roulant enfin je n’étais pas en retard car il n’y avait pas vraiment d’heure mais bon je n’aimais pas me faire attendre bien qu’au fond… on aime tous se faire désirer mais non, je n’aimais pas spécialement cela. Pas trop de dégâts sur les routes, je n’avais failli qu’écraser un petit chat. Pauvre bête cependant il se souviendra de la peur que j’aurais engendré chez lui puisque quelques centimètres et c’était fait (ohh, je suis vilaine) ! Conduire n’était pas la meilleure chose que je savais faire, vous savez tout ça et pourtant je commençais à prendre plus de prudence sans pour autant ne jamais risquer ma vie en m’approchant trop des poteaux… le dernier était il y a un semaine. Un record, 7 jours sans accident ! Je fais des progrès, non ? Après 15 minutes de route, j’arrivais sur le parking de ce club. Je n’y étais venu qu’une seule fois et je ne pourrais même plus dire en quel occasion mais tout ce que je peux dire… c’était que la mauvaise période de ma vie s’y trouvait puisque j’avais finis comme à l’époque (ahah, on dirait que ça fait des années mais c’était il y a quelques mois) et bien oui… j’avais finis avec un des clients que je ne connaissais ni d’Eve et ni d’Adam… pour une nuit qui s’achevait comme les autres quand je prenais la fuite. Pas très classe. Je sais !

Bon fini le blabla, je devais retrouver mon sérieux tout en sortant de la voiture. Sortir les pensées ridicules et du passé pour me concentrer sur la soirée. Je marchais doucement, sans trop me presser surtout car c’est à ce moment-là que l’on veut se faire désirer… quand on arrive car l’on ne pense plus réellement au fait que nous sommes à la bourre… les femmes, je vous jure ! Oui… je suis une femme et je dis ça. Je rentrais dans le club en regardant autour de moi. Le monde n’affluait pas trop donc je n’arrivais pas vraiment après la fête ce qui heureusement était bien tombé car je n’aimais pas trop débarquer quand il y avait trop de monde. On ne sait plus ou marcher ou sur quel pied danser. Je m’approchais du bar sans réellement chercher à savoir ou aller car je ne regardais pas encore afin de trouver des têtes que je connaissais. Je prenais place sur un tabouret de l’autre côté du bar et demandais un simple verre d’eau. Oui, je devais faire le bob à mon avis… non mais ! Simplement que je préférais commencer en douceur avec ça puisque je ne tenais pas toujours l’alcool autant rendre la journée un peu plus longue, non ? Je le voyais enfin de l’autre côté du bar alors que je recevais mon verre d’eau. Je souriais au barman tout en chuchotant « Vous pourriez remplir le verre de ce jeune homme de ma part ? », ce n’est que d’un sourire complice qu’il me répondit en partant tandis qu’une personne m’accostait ce qui me gênait car je m’apprêtais à me lever pour changer de tabouret. « Bonjour, Pandorà… c’est bien ça ? », oui et ben mince alors… je n’avais pas de bol puisqu’il fallait que je tombe sur un de ses gars que j’avais « lâché ». J’aurais peut-être du opter pour la soirée pyjama en fin de compte, non ? Non, en fait… pour rien au monde je ne l’aurais fait. Je regardais le jeune homme d’un mètre 80, musclé ? Pas vraiment enfin entre les deux. Une allure de surfeur blond avec les yeux bleus… la race hitlérienne (:/, vive l’histoire)si vous voulez. « Oui c’est moi… et tu es », disais-je assez gênée par ce que je ne me souvenais pas du tout de son nom sachant que mon subconscient avait littéralement effacé ça ! « Désolée, j’ai oublié ton nom. » Je me sentais encore plus honteuse que ce que j’avais fait à cette époque. Je jetais un œil vers Gianni et regardais à nouveau le gars en buvant dans mon eau. « John, tu peux m’oublier mais je ne t’ai pas oublié »… je riais entre deux gorgées dans mon verre alors que j’entendais ça. J’étais inoubliable ? Faut pas en rajouter de trop… petit John, je veux bien mais je ne suis pas inoubliable. « Je suis d’accord. Je te laisse, à la prochaine » pourtant je l’avais oubliée pour ma part. Je me levais en prenant mon verre tout en changeant de côté du bar et me rapprochant de son tabouret. Je ne regardais même pas ce jeune homme enfin je m’étais brièvement retourné pour voir si il me suivait ou pas en marchant à la rencontre de mon ami… si je puis utiliser le terme ami. Je ne savais plus vraiment. Devais-je dire « ami amélioré » ? Ce n’était pas nouveau pourtant pour moi mais cela paraissait l’être. « Bonjour, Mister Calzore », disais d’une voix douce en prenant place sur un tabouret. « Comment allez-vous en ce beau jour ? », une question bien de routine mais logique.

Et… mon dieu :D j’arrête là !
PTDR... tu me dis si c'est trop court (ok, je sors)...

Un lieu sympa, de la bonne musique, du whisky et des jolies filles que demander de plus pour décompresser d'une journée de boulot chiante? En tout cas à cet instant ça me suffisait amplement et tout en sirotant le liquide ambré qui me réchauffait la gorge je continuais du regard mon petit tour de salle. M'attardant de temps à autre sur une silhouette, un visage connus ou simplement des comportements qui retenaient mon attention. Je regardais ma montre et souriait à l'idée que j'allais pouvoir taquiner Pandy sur son retard, elle ne se gêne pas quand c'est moi qui le suit donc je lui rendrais la monnaie de sa pièce c'est de bonne guerre après tout! Ok j'avoue que j'adore l'embêter surtout parce qu'elle me fait toujours ce petit sourire faussement contrarié que je trouve adorable... Et voilà que ça recommence, je me remets à penser à elle, à ses mimiques, son sourire, il faut vraiment que j'arrête ça. Je fus sorti de mes pensés par le barman qui me remplis mon verre sans que je n'ai rien demandé « De la part de la jeune femme là bas » me dit-il en montrant l'autre côté du bar où une jolie brune que je connais bien se tenait. Elle sait comment faire pardonner son retard mais m'acheter à renfort de verre de whisky n'allait pas la dispenser d'une petite remarque taquine.

Le temps de me remettre face au bar et un surfeur blond dans les règles caricaturales de l'art parlait avec elle, je crois même qu'il était en train de la draguer... Ou alors peut être qu'ils se connaissent? Amusé j'observais la scène et capta le regarde de Pandy qui semblait un peu blasé par la prise de contact du blond, mais un court instant plus tard elle s'approchait de moi et se posait sur le tabouret juste à côté. Je lui adressais un franc sourire « Bonsoir Miss Stam. Je vais plutôt bien malgré que cette journée fut plus chiante que agréable... Mais je compte sur la soirée pour rattraper ça. » Je buvais une gorgée d'alcool et lui retournait la question « Et toi? Tu t'es faites kidnappé par ta penderie avec de venir? » j'allais pour trinquer avec elle quand je fus pris d'un doute « Ne me dis pas que tu bois de l'eau là... ». J'éclatais de rire et demandais un martini au barman qui s'empressa de l'amener, je ne dis pas qu'il faille se saouler pour s'amuser mais boire de l'eau ça non... Du jus de fruit à la limite, mais là je ne lui laissais pas trop le choix je voulais trinquer d'égal à égal ou presque. « Maintenant on peut trinquer » chose que je fis sans attendre, affichant mon petit air malicieux je la poussais légèrement « J'ai vu que à peine accoudée au bar tu avais déjà un prétendant, tu vas faire tourner des têtes ce soir. » Je la regardais attentivement de haut en bas et me mordais un peu la lèvre « Mais je comprends pourquoi. T'es pardonnée pour le temps passé à te demander ce que tu allais mettre. » je sais je suis faible mais je n'y peux rien si elle est vraiment sexy ce soir, je ne suis qu'un homme après tout, c'est une excuse facile je le reconnais.

Pandy et moi ça faisait quelques temps que nous ne nous étions pas vu, on s'était parlé au téléphone depuis le petit incident chez elle avec Lena mais nos emplois du temps respectif ne nous avait pas permis de nous voir et je ne peux pas nier que j'étais content qu'elle soit là ce soir, en tant qu'amie bien sûr enfin je crois mais j'avais du mal à détacher mon regard d'elle à tel point que je craignais que ça devienne gênant. Je prenais une gorgée de whisky avant de lui demander « Je vais aller chercher un truc à manger au buffet tu veux quelque chose? » dans ce genre de soirée il vaut mieux aller chercher à manger pendant que les autres sont encore à l'apéritif sinon il faut se battre ou se contenter de ce que les autres ne veulent pas. Je me levais tout en surveillant du coin de l'oeil ce type qui n'avait pas lâché Pandy du regard, mais après tout qu'est ce que ça pouvait bien me faire, il pouvait même la draguer s'était pas grave, c'est peut être un mec bien après tout. Je ne suis pas très bon en auto conviction mais je crois que je vais faire avec pour ce soir.

Il fallait toujours que je tombe sur une personne qui ne soit pas celle que j’aurais aimé voir en soirée. C’est toujours comme ça. Soit un réveil qui fait des siennes ou alors une personne qui débarque… comme quoi la malédiction me suit partout comme un joli toutou. Je me dirigeais vers lui en prenant bien soin à surveiller que je ne sois pas suivie. Vous savez… ce genre de gars dragueur peut parfois s’avérer très collant quand ils ont décidés que vous seriez une proie. Enfin bien sur une proie pour la deuxième fois bien que je ne sache plus si j’étais la proie ou si il avait été la mienne, j’étais totalement vague sur cette période que mon subconscient avait délibérément décidé d’oublier comme un poufff et à la poubelle les erreurs mais elles ne l’étaient pas tant que ça. Je n’en revenais pas toujours d’avoir été le genre de fille qui couche et bazarde le lendemain matin cette nuit de son esprit en fait j’ai même toujours été sérieuse du moins… plus sérieuse que le genre de « biatch » car oui, c’est ce que c’est et ce que je fus pendant un court moment. Quand j’y pense, ce n’est pas marrant alors j’arrête d’y penser. On ne s’était plus vu depuis ma bourde avec Lena… oui, j’avais peut-être gaffé en voulant… en fait, je ne savais toujours pas pourquoi j’avais sorti une connerie du genre « coucher avec Mathis » alors le pire… je crois que c’était qu’elle m’avait crue alors que Mathis ne m’attirait pas du tout. S’il m’attirait, elle le saurait et je n’aurais rien fais même dans ces conditions. Et si j’arrêtais de penser à cette bourde ? Je prenais place sur le tabouret en répondant à son sourire. Je riais alors qu’il disait compter sur cette soirée pour rattraper sa journée… pourquoi ? Car cela m’amusait, c’est tout et il en faut peu pour m’amuser ce qui n’est point nouveau. Il me demandait si je m’étais fait kidnapper par ma penderie et un petit rire se laissait entendre alors que je lui lançais un regard noir. J’étais surtout amusé mais je n’allais pas le laisser me taquiner aussi facilement. « Si tu veux tout savoir, oui… », Je riais légèrement en pensant à ce que j’allais sortir car je le savais pertinemment que c’était complétement dingue. « Elle m’a attachée les mains sur les barreaux de mon lit et m’a fait des choses très agréable », pour jouer le jeu… j’avais affiché un sourire satisfait sur mon visage. Quoi ? Je pouvais bien rire des choses que je faisais avec ma penderie et il n’y a rien là-dessous. Je réponds simplement à sa taquinerie. Je riais en hochant la tête et le regardant « Ma penderie est très canon ». Il me commandait un martini alors que j’adorais mon eau mais bon, le vilain… je ne devais pas boire si il voulait que je sois « normale », je ne suis jamais normale sous l’emprise de l’alcool. Enfin plus normale que je peux l’être au naturel ! « Donc… trinquons à cette soirée », disais-je en affichant un petit sourire en coin. Je trinquai alors avec lui en une gorgée du martini et grimaçant légèrement par ce que j’avais l’habitude d’avoir l’eau et au fond, je m’attendais encore à la légèreté de celle-ci. Je gardais tout de même mon eau de côté, je n’allais pas l’abandonner. Oh… charmant petit verre d’eau que j’affectionne car l’eau est un délice pour la santé.

Effectivement… à peine arrivé et on m’appréhendait déjà. Les hommes parfois, ahah ! Ils sont graves quand ils voient une jeune femme à leur gout mais bon c’était différent car je le connaissais en quelques sortes. Je n’allais pas lui dire que c’était un des gars que j’avais « utilisé » car c’était le mot même si je n’aimais pas l’employé. Enfin je ne savais pas si je devais dire : Ouais, c’est humm… disons que j’ai couché avec et que je ne me souviens pas de son prénom d’ailleurs. Si vous entendez ça… vous pensez directement à la trainée de service et puis il avait déjà été assez énervé en apprenant que je couchais de gars en gars pour me remettre du départ de Jayden enfin si c’était la raison de mes erreurs, je n’en suis pas toujours très certaine. J’hésitais car je ne voulais pas non plus omettre de détails et paraitre bizarre comme je peux le faire puis tout le monde sait bien que je suis une mauvaise menteuse ! Il se mordilla alors les lèvres en me regardant ce qui me fit sourire alors que je buvais une deuxième gorgée de ce verre. Je le regardais à mon tour en jouant son jeu enfin ce n’est pas spécialement un jeu mais en adoptant simplement la même attitude que la sienne. Donc je le regardais de haut en bas en me mordillant légèrement les lèvres. Je n’avais rien besoin d’ajouter car il savait, je pense… ce que j’en pensais de la « vue »… et puis ses chevilles, il fallait ne pas trop les entretenir. Je m’en assurais. « Si je suis pardonnée alors… j’arriverais souvent en retard avec ce genre de tenue rien que pour avoir ton attention cela m'évitera à demander pardon quand je ferais des conneries comme je sais si bien les faire », bien sûr que je rigolais ou peut-être pas mais j’affichais un grand sourire taquin. Le pire étant que c’était bien mon genre de m’afficher dans ce genre de tenue juste pour jouer de la faiblesse des hommes même si il ne se passe rien entre moi et la personne en question. Cela m’amuse simplement de jouer de mes charmes. Je crois que c’est une chose logique chez les femmes, elles aiment se sentir attirante et également attirer surtout quand l’effet est fait. Je sentais son regard sur moi ce qui m’amusait amplement. Il est vrai que la dernière fois que nous nous étions vus… était après une soirée torride et un réveil… perturbant avec Lena. Les coups de téléphones suffisaient entre nos boulots respectifs pour garder l’amitié à flot mais il n’en était pas moins que discuter autour d’un verre était plaisant et bien plus qu’une conversation téléphoniques. Je riais légèrement alors qu’il disait aller chercher un truc au buffet tout en finissant par afficher un sourire… « Hummmm, peut-être bien des saucisses apéritifs » (petit clin d’œil à Nono). J’agrandies légèrement mon sourire tout en le regardant partir. « Merci », rajoutais-je alors en riant légèrement.

Je l’attendais sagement au bar en finissant mon martini tout en regardant autour de moi quand je sentis alors un glaçon frôler mon coup, c’était froid et je pouvais sentir qu’une goutte se laissait tomber le long de ma colonne vertébrale en frissonnant légèrement sous la sensation. Je me retournais et je savais pertinemment que ce n’était pas Gianni car je le voyais toujours au buffet au moment des faits. Je voyais ce « John », devant dans mon dos à passer son glaçon, comme ça en ayant très bien remarqué que je n’étais pas seul… il y a à peine quelques minutes, non mais les hommes. « C’est froid… retires ce glaçon », cela pouvait peut-être plaire à certaines filles mais pas à moi enfin pas en compagnie d’un ami même si c’était plus confus qu’une simple amitié. Je ne savais pas pourquoi les hommes étaient tellement… spontanés parfois quand ils avaient décidés de faire le dragueur mais les serveurs n’avaient pas beaucoup de choses dans le crâne, je le savais ça. « Désolée… je pensais simplement que cela te ferait du bien sachant que la dernière fois, tu aimais ça », un sourire niais se dessinait sur son visage. Je trouvais ça con par ce que je ne m’en souvenais plus. Il pouvait raconter tout ce qu’il voulait, j’avais effacé ça de ma mémoire. Parfois le cerveau fait des choses bizarres mais on ne se souvient que des bons moments ou même des mauvais mais l’on oublie toujours ceux où l’on sait que nous faisons fausse route alors qu’on se dégoute de nos choix. Je ne pouvais même pas dire si cet oubli était du simplement à une dose d’alcool ingéré en trop grosse quantité, ou même petite car je peux très rapidement en être éprise. « Je ne me souviens pas de la dernière fois et seule fois, il s’est passé quoi ? », disais-je en grimaçant tout en insistant sur le "seule" étant donné qu'il ne s'est passé un truc qu'une seule fois car au fond je ne voulais même pas le savoir. Il rigolait comme un abruti en me regardant… au fond l’était pas méchant car beaucoup l’aurait mal pris mais apparemment je pense que j’avais surement trop bu pour qu’il comprenne que j’oublie ça. « Beaucoup de choses mais quand tu bois deux ou trois verres, tu pars très vite. »… ouais bon, il ne m’apprenait pas vraiment ! Je savais bien que je ne tenais pas à l’alcool ce n’était point une nouveauté. Je m’étais un peu rassuré de savoir qu’il ne le prenait pas mal car il aurait pu et j’aurais peut-être dû me cacher pour ne pas avoir honte de dire à un homme que j’ai oublié une nuit passée avec lui… peut-être qu’au fond ce n’était pas si bien que ça… ahah et je ne m’en rappelle pas pour ça. Je regardais Gianni au buffet et me sentait mal de parler avec John alors que je n’étais pas seule. J’avais l’impression que ce n’était pas bien, c’est dingue et pourtant on est amis et je ne tente pas de me le répéter dans ma tête. Je retournais mon regard vers John en souriant « Je suis contente d’avoir pu parler avec toi mais je ne suis pas seule ce soir donc peut-être une autre fois », ou peut-être pas mais je me devais d’être sympathique et courtoise.

Le choix entre la soirée télé et cette soirée dans un club en compagnie d'une amie avait été vite fait, je l'admets il y a des moments où j'aime être seul mais la plupart du temps je préfère avoir du monde autour de moi. C'est comme ça depuis ma séparation brutale avec Gemma, quand je suis seul j'y repense sans cesse en essayant de savoir ce que j'aurais pu faire pour que ça marche, je pense jusqu'à m'en donner mal à la tête et le plus souvent fini dans un bar à boire ou à séduire ou les deux associés. Ma vie c'est un jeu, un petit n'importe quoi dans lequel je suis le seul à me retrouver enfin ça je m'en persuade. J'étais vraiment content d'être là et vraiment content de la voir surtout, ce n'est pas pour rien que je lui dit souvent qu'elle est folle suffit de l'écouter me parler de sa penderie et des choses torrides qu'elle lui a faite, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire « T'es dingue Pandy! Mais il y a que toi pour sortir des trucs comme ça! Je t'adore pour ça, vraiment. ». Elle fit un peu la moue à l'arrivée de son martini, je sais qu'elle ne tient pas trop l'alcool et qu'elle préfère s'abstenir d'en boire mais j'étais là pour veiller à ce qu'elle ne fasse pas de bêtises donc ça ne me semblait pas une mauvaise idée ce verre. Ce n'est pas un secret elle m'a toujours plu, je la trouve très attirante et encore plus lorsqu'elle me rend la pareille de mon petit coup d'oeil sur sa tenue, je suis faible sous son regard et elle le sait, elle en joue et me taquine, mais ce que je sais aussi c'est que je lui plaît également il n'y a qu'à voir la manière dont elle me regarde parfois quand nos entrevues dérapent. Je souriais à ça remarque et m'approchais pour lui parler à l'oreille « Tu sais que tu as toute mon attention... Même habillée avec un sac poubelle tu l'aurais. » je me redressais et lui faisait un petit clin d'oeil, ça fait aussi parti de notre petit jeu de séduction que l'on entretient depuis le début de notre amitié ce genre de remarque et puis je suis sincère en disant cela.

Je me levais pour aller au buffet nous chercher de quoi grignoter, occupé à remplir des assiettes je ne faisais pas vraiment attention à ce qui se passait au bar. Mais quand j'eus terminé et que je m'apprêtais à rejoindre Pandy je vis le surfeur qui discutait avec elle au début de la soirée. Il affichait un espèce de sourire niais de dragueur du dimanche et lui passait je ne sais quoi dans le dos, niveau drague il aurait besoin de cours... Je ne sais pas très bien si le fait que cela me fasse monter en pression et me donne envie de lui dire de dégager, est un point positif ou non. Je suis du genre protecteur avec mes amis, ça a d'ailleurs tendance à s'exacerber dès lors qu'il s'agit de Pandora, avec Maxyne aussi mais moins sans doute parce que je sais que c'est une dure. Non je ne me cherche pas d'excuses... Je soupirais et retournais vers le bar en affichant un petit sourire, m'installant l'air de rien sur mon tabouret tout en posant les deux assiettes pleines de bonnes choses à grignoter devant mon amie et moi. Après quelques instants je regardais le type en question et questionnais Pandy du regard « Un ami à toi le blond peroxydé? », je faisais un petit signe de tête en direction du surfeur qui n'avait pas l'air franchement content de la dénomination que je venais d'utiliser à son égard « C'est pas contre toi, hein... Mais ta coupe elle était à la mode dans les années 80, on est en 2011 maintenant. », gêné il regardait ses pieds puis me défiais du regard « Et toi t'es un ami de Pandora? ». Je hochais la tête positivement en croquant dans une part de pizza, prenant bien mon temps pour mâcher avant de lui répondre, ma mère m'a bien élevé on ne parle pas la bouche pleine « Ouais son meilleur ami et elle me disait juste avant que tu arrives qu'elle avait une tonne de trucs à me raconter, ça fait longtemps qu'on c'est pas vu donc on aimerait être tranquille. » Ravalant le peu de fierté qu'il devait avoir il laissa une carte devant Pandy « On s'appelle. ».

Il s'éloigna et j'explosais de rire « Sérieusement, c'est un loser ce gars non? », j'étais loin de me douter qu'elle avait couché avec dans sa période un peu sombre, ce moment où elle n'avait plus été elle même à cause d'un sale con qui avait fuit alors qu'elle lui avouait avoir des sentiments pour lui, un mec courageux en somme! Je déteste voir mes amis souffrir et encore plus se détruire, cet élan protecteur nous avait d'ailleurs value une belle dispute que je pensais être la fin de notre amitié et au lieu de ça nous nous étions réconciliés d'une bien jolie manière... Enfin torride surtout. Ca aurait pu en rester là, j'aurais pu faire comme avec toutes les autres une nuit, une seule et unique nuit en sa compagnie...Oui mais Pandy n'est pas les autres justement et mon seul but c'est de ne pas la perdre.

Même pas vrai que je suis dingue… enfin si un peu mais que serait la terre sans les trucs bizarres que peut parfois sortir une Pandy ? Hummm… le pire est que je suis sobre quand je lâche des choses aussi dingue et surtout très spontané. Je n’y réfléchis pas vraiment, ça sort. C’est tout ! Il était vrai que j’avais parfois des rêves bizarres relatant d’histoires avec ma penderie mais je me devais de ne pas traumatiser celle-ci qui me servait très bien pour y ranger mes « trouvailles » suite à une journée de shopping bien mérité bien que le plus rempli dans celle-ci est surement le tiroir de lingerie mais ça… vous le gardez pour vous ? Je devrais peut-être y mettre une serrure pour garder les trésors bien cachés. Notre petit jeu avait toujours existé, un jeu de séduction bien prononcé et je dois même dire… qu’il l’était un peu plus depuis que nous avions dépassés les limites de la simple amitié pour aller dans l’amélioration ou peut-être était-ce moi qui le voyais ? Je ne savais pas pourquoi mais peut-être qu’une fois qu’on a passé l’étape de l’attirance et tout en allant jusqu’au bout des choses et arrêtant les petits jeux pour passer aux moments torrides et bien… je dois dire qu’on brise un peu les tensions enfin un peu quoiqu’elles sont peut-être plus présente. Cela dépend des moments comme là alors que nous jouons à ce jeu avec des regards. Je serais toujours aussi belle en sac poubelle ? Hummmm… une bonne chose à noter et que je devrais tester à l’occasion pour en avoir la preuve ! Je riais cependant car il est vrai que je pouvais porter n’importe quoi sans me soucier de ce que pensait les gens parfois rien que pour m’amuser comme la fois ou avec Serena… nous avions décidés de nous balader avec un nez de clown rouge sur un vélo dans le centre-ville juste pour nous faire remarquer… c’était amusant d’ailleurs ! C’est ensuite que nous nous séparions alors qu’il allait temporairement au buffet, il a faim dis-donc… ahah.

J’attendais là, comme toutes les Pandy’s disciplinées enfin un moment à prendre en photo et marquer d’une croix blanche car je suis rarement disciplinée mais vous le savez surement tous. Je repensais alors à beaucoup de choses en l’attendant comme la dernière fois et aussi ce que j’avais dit à Lena, une belle connerie que je m’efforçais d’oublier et heureusement qu’elle m’avait pardonnée mais le fait qu’elle m’avait crue était vexant… enfin oubliant et j’oubliais car un glaçon glissait dans mon dos en fondant et me laissant un frisson de froid seulement par ce et bien… entre nous, je vous apprends une chose super importante, vous ne le saviez surement pas… je vous jure : un glaçon et bien c’est froid et la peau du dos étant plus sensible par endroit et bien… ce petit mal de crâne qui surgi alors que l’on mange une glace trop vite… avait surgi en quelques sortes dans mon dos. Je vais vous chercher un de ses exemples qui déchire tout de même. Vive la comparaison. Moi ? J’aime les glaces ? Mais ou allez-vous donc chercher cette idée ? C’est alors que nous avions commencés à parler de deux ou trois choses et nous continuions ! « J’ai vu que tu n’étais pas seule mais je suis d’une bien bonne compagnie aussi… pourquoi nous ne filons pas ensemble… pour voir si je peux te rappeler la mémoire ? », je riais légèrement à sa question et le regardait droit dans les yeux. Je me connaissais déjà assez bien pour savoir que ma réponse serait négative, je n'aimais pas ce genre de question de la part d'un inconnu à mes yeux mais je n'étais pas ce genre de fille à dire oui aussi facilement. Je ne suis pas une Pandy couche toi là et encore moins une Marie... « Même pas en rêve », répondais-je. J’avais déjà fait assez d’erreur en couchant avec lui… la première fois mais là… recommencer ? Non, jamais. La torture que je m’étais infligée avait amplement suffit. « C’est dommage », répondait-il avec un petit air de défi… prenait-il mon refus comme un jeu alors que cela n’en était point ? Je n’en savais rien du tout alors qu’il s’apprêtait à poser la main sur ma cuisse. Dieu Gianni arriva pour me sauver (ahah, rien que pour Lena x) et ouais même si elle ne lit pas par ce qu’elle a déjà la flemme de lire seulement 10 lignes d’un texte et punaise, je me rends compte que ça va être encore un long roman) car j’aurais peut-être péter un petit plomb dans le cas contraire. Je le regardais en riant alors qu’il me demandait si c’était un ami et faisait simplement un non de la tête par ce qu’après tout… cela n’en était point un « pas vraiment, on va dire… une connaissance » cela suffisait amplement ! Je ne savais pas encore si cela venait à être demandé… ou devoir être dit… si j’allais lui dire que j’avais couché avec ce blond peroxydé. Je me retenais d’éclater de rire en buvant un peu de mon verre alors qu’il venait de commenter sa coupe. Je trouvais cette réplique excellente et même un peu trop d’ailleurs. Je les regardais parler comme si je regardais… une balle de ping-pong passer en écoutant ce qu’ils disaient. Je riais à ce que disait Gianni tout en prenant la carte que me passait John. Je chipotais avec sans clairement la regarder… juste pour dire de chipoter avec un gros en la passant de coin en coin sur le bar sans même la regarder alors que son propriétaire partait après un « on s’appelle »… si il était pas marrant ce coco… comme si j’allais l’appeler… « Oui, si j’ai le temps », c’était un peu ironique dans un sens… c’était un « non » mais pourtant j’avais le temps de l’appeler mais pas l’envie. C’était seulement pour être polie ! Cela se voyait bien dans mon expression que je ne le rappellerais pas et quand il fait assez loin, je soupirais alors que lui, riait.

Je le regardais assez amusée par sa question tout en buvant une gorgée de plus hors de mon verre. Je prenais une petite olive hors de mon assiette en la portant à ma bouche et souriant. « Un surfeur, les surfeurs sont tous des losers enfin la plupart. Je les reconnais tous même à des kilométres », oui… cela venait du cœur car elle en a connue assez pour dire… d’approuver ses propres dires. Je n’osais même pas dire que j’avais couché avec ce loser enfin Stan était un loser dans son genre… vous me direz puisqu’il était surfeur mais pas blond, heureusement. « Du moins, les passionnés de surf. », disais-je après avoir avalé ma petite olive et affichant ensuite un sourire en coin avant de le regarder. « Alors… comme ça, j’ai une tonne de chose à te raconter », je riais en lui lançant un petit regard taquin. « Je suis persuadée que tu veux en savoir plus sur ma relation torride avec ma penderie… fallait le dire si c’est de ça que tu voulais parler » et bien quoi ? Une penderie c’est bien amusant et si pas plus qu’un petit canard à Lena. Hummm… « J’ai une liaison caché avec ma penderie » cela ferait un bon titre de livre… pour adolescent ou récit de vie ? À voir mais je penche pour le roman à l’eau de rose de la fille accroc au shopping. Je regardais autour de moi en prenant au pif… un autre petit truc à grignoter dans l’assiette. Pourquoi regardais-je autour de moi ? Sans raison en fait cela me perturbait moins que de le regarder à vrai dire. Je grimaçais alors que ce que je venais d’avaler était un morceau de piment… heureusement que je n’avais pris qu’un ridicule petit morceau qui trainait surement par erreur dans les plats pour dire de donner une savoir. Je finis par boire la fin de mon verre d’eau qui était bien là, heureusement que je l’avais sous la main. Je soupirais légèrement tout en voyant de loin… ce gars me faire les yeux doux du haut de son tabouret qui se trouvait à 10 mètres plus loin. Je me demandais encore si je devais dévoiler comment je connaissais ce type ou le garder pour moi mais je ne voulais rien cacher… cacher à la seule personne au courant de ma mauvaise période ? La plus sombre de ma vie ? Je vous jure… c’est beaucoup. Je souriais légèrement en me retournant vers Gianni. Je ne voulais pas lui cacher après tout.

« En fait… », Je soupirais légèrement. « Je ne me souviens même plus de lui sauf que j’ai passé la nuit avec donc ce n’est pas un ami, je ne sais même pas si je peux le qualifier de connaissance comme je ne m’en souviens pas », je haussais les épaules en avalant la fin de mon verre alcoolisé de suite sans même le faire en deux gorgées en me disant que c’était comme un pansement. « Je crois qu’il veut remettre ça mais il n’a pas l’air de comprendre qu’il n’avait pas la même fille en face de lui », je riais légèrement, oui... une fille différente qui allait de bar en bar juste pour trouver une proie enfin si on veut mais une file qui n’attendait que ça rien que pour se sentir mieux et qui au final se sentait encore plus mal de ses erreurs. Je devais être cool comme compagnie à l’époque. « Je ne me souvenais même pas de son nom, c’est pitoyable. J'aime pas ce que j'étais », je me sentais alors mal en repensant à ce que j’avais fait et qui ne me ressemblait pas du tout. Je n’avais jamais été du genre à aller de droite à gauche avant ça. J’étais même très sérieuse et donc quand j’y pensais… j’en avais fait beaucoup de conneries mais c’était la pire : Me croire assez forte pour devenir une trainée… le mot est gros mais au fond, c’est ce que j’étais. Je n’en reviens pas de me l’avouer à moi-même. Je souriais et reprenais une olive sans… piment. « Merci », disais-je subitement en le regardant. Ce merci pour m’avoir aidé à passer cette mauvaise étape car après tout, il en était pour beaucoup après cette dispute et surtout après m’avoir écouté et pas seulement pour ce qui s'est passé après mais seulement pour m'avoir réprimandé et écouté, cela me suffisait. Il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert parfois ce qui était étrange. « Sans toi… je ne sais pas si j’aurais eu la force d’arrêter les bêtises. Tu étais là pour m'écouter ! », chuchotais-je délicatement en me rapprochant de son oreille… comme par peur que l’on m’entende et découvre que j’avais fait des « bêtises » alors que je ne connaissais personne sauf… ce gars, ce blond qui me scrute du regard un peu trop d’ailleurs. Enfin bref, je riais légèrement en secouant la tête et me disant que je ne devais pas rendre cette soirée nostalgique… « On efface les pensées qui me chagrine et on revient au sujet amusant… le blond peroxydé t’irai très mal ! », disais-je en finissant par agrandir mon sourire moqueur. Finissant alors la dernière olive de l’assiette et me jetant sur une saucisse apéritive, je ne pouvais m’empêcher de chantonner la musique qui passait légèrement, du moins l’air.

J'étais bien décidé à ce que rien ne vienne faire foirer cette soirée, surtout pas un surfeur blond surement un peu ado attardé sur les bord à en voir la manière dont il agissait. Enfin jusque là ça m'amusait parce qu'il était parti voir ailleurs si on y était. Je mangeais quelques olives en ne la lachant pas du regard « Je ne suis pas surfeur, c'est un bon point pour moi alors? », j'avais pris ce prétexte d'avoir pleins de choses à raconter pour montrer à ce séducteur du dimanche qu'il gênait à vrai dire elle me raconterait bien ce qu'elle aurait envie, sa seule présence suffisait à rendre la soirée un peu meilleure... Oui je le pense, c'est important les amies comme elle sur qui on sait que l'on peut compter. Je savais qu'en parlant de surfer loser elle faisait directement référence à son ex avec qui elle était fiancé et sur le point de se marier, en y pensant je me disais qu'elle aurait été bien jeune pour se marier mais le fait est que c'est une jeune femme très mature et incroyablement forte. Ce sont des qualités comme des défauts puisqu'elle ne veut jamais que l'on s'inquiète pour elle et cherche à se débrouiller seule, comme elle l'a presque toujours fait depuis la disparition de ses parents. J'avoue ne pas être peu fier d'avoir réussi à lui faire un peu ouvrir les yeux et lui montrer qu'elle pouvait compter sur moi, que j'étais là pour l'aider...Bon ensuite la discussion avait déraper vers une nuit torride, un moment que je n'oublierais jamais d'ailleurs, tant l'accumulation des tensions entre nous nous avaient électrisés. Je souriais un peu à cette pensée continuant à la fixer dans la pénombre de la boite où le jeu de lumière l'embellissait la rendant véritablement attirante. Je terminais mon whisky et lui adressait un petit sourire lourd de sous entendus « Ta penderie est surement moins douée que moi. ». Son regard fuyait le mien, ce n'était pas rare ce genre de situation dès lors que nous entrions un peu sur le terrain de la séduction, elle regardait plus loin vers le bout du bar et je suivis son regard pour constater que le blond continuait de la fixer. Cependant je restais toujours calme, un peu moins que précédemment mais calme quand même pas de vagues pour ce soir, j'admets c'est ironique pour un surfeur! Je ne voulais rien gâcher et puis après tout je n'avais pas mon mot à dire là dessus, elle était libre de fréquenter qui bon lui semble tant qu'elle se respectait.

Cette fois le regard de Pandy se reposait sur moi plus franchement et je l'écoutais m'avouer qu'elle avait couché avec ce type durant sa période où elle allait mal et s'était envoyée en l'air avec des types rencontrés dans des bars, qu'elle fuyait le lendemain encore un peu plus mal à l'aise que la veille. Je pouvais clairement percevoir sa gêne dans cette aveu mais j'étais content qu'elle ne me l'ai pas caché, je lui adressais alors un large sourire « Tu t'en fous, ignore le. Comme tu dis il n'a plus la même fille devant lui celle qui a passé la nuit avec lui s'était une Pandy perdue et qui se faisait du mal mais ce n'est plus le cas. N'est ce pas? » J'espérais en tout cas qu'elle n'était plus aussi mal qu'il y a quelques mois et qu'elle ne regrettait pas la tournant qu'avait pris notre amitié. Mais je fûs assez rapidement rassuré sur ce point, quand de nouveau ses yeux se posèrent sur moi avec un regard que je jugeais sincère et qu'elle me remerciait, s'était pile dans ce genre de moment que j'avais envie de la prendre dans mes bras pour qu'elle sache que je ne la laissais pas tomber et qu'elle comptait pour moi...Un peu trop peut être. Je lui souriais presque avec tendresse sans m'en rendre compte, alors qu'elle me murmurait à l'oreille que sans moi elle ne s'en serait peut être pas sortie. Je passais mes bras autour d'elle dans une étreinte purement amicale « Tu sais que je serais toujours là pour t'aider, tu peux tout me dire je ne te jugerais jamais. ». Je la lâchais, non sans avoir un peu profiter de son parfum que j'adore et qu'elle porte ce soir. Je jetais un coup d'oeil vers le blond qui détourna aussitôt le regard, tant mieux il valait mieux qu'il n'insiste pas trop. J'arquais un sourcil et éclatais de rire à la remarque de Pandy « Non sans blague? Moi qui envisageais justement d'aller me faire décolorer les cheveux pour te plaire! » je la poussais légèrement de l'épaule puis me levais lui prenant la main « Allez viens on va danser, ça t'évitera de dire des bêtises qui mettent en cause mes cheveux. ». Je l'entrainais vers la piste où quelques personnes avaient eu la même idée que nous et dansaient sur une musique entrainante, parfaite pour se mettre dans l'ambiance de la soirée. Je faisais un peu le con en improvisant des pas improbables, comme à mon habitude dans ce genre de fête mais je sais aussi danser sérieusement. Un type s'approchait derrière Pandora et posait ses mains sur ses hanches en dansant, je préférais alors scruter la salle du regard en continuant de bouger au rythme de la musique. Non je ne suis pas jaloux, non ça ne me fait rien que ce gars danse avec elle, non je ne ferais rien... Pas si elle ne me le demande pas au cas où il deviendrait trop collant ou entreprenant.

Il n’est pas un surfeur ? Hummmm, la chance enfin j’aime le surf mais à petite dose. J’avais la chance d’avoir eu mes petits cours, heureusement car sinon j’aurais été une vraie calamité sur une planche si j’avais osée apprendre par mes propres moyens. Vive les tasses d’eaux que j’aurais prises. Étais-ce un bon point pour lui ? Je dirais sans hésiter que oui. Les surfeurs… miam parfois car ils ont la chance d’être canon avec leur planche et la peau mouillée mais qu’est-ce qu’ils sont lourd quand ils parlent de surf et montre leur passion. Ils sont aussi rarement « fidèle » et sérieux… ou quand ils le deviennent soit ce n’est que du charabia ou alors c’est bêtement avant de mourir. Je le gratifiai d’un joli sourire accompagné d’un petit regard discret avant même de répondre à cette question, avant même de le laisser la terminer. « Et comment ! Les surfeurs n’ont point ton charme italien. » Me contentais-je de répondre en finissant par lâcher un mini rire. Cela m’amusait ce genre de questions car en somme c’était un peu de notre jeu mais je crois qu’il connaissait très bien la réponse également. « Et il n’y a d’ailleurs pas que ton charme qui n’ont pas mais citer tout cela… les rendrait au rang d’idiot et te ferait gonfler les chevilles », rajoutais-je en riant car il est vrai que les surfeurs étaient de vrais idiots parfois attardés sur les bords et souvent complétement en amour devant une vague… rien qu’une vague suffisait à les rendre gaga. Ils devraient tous épouser des vagues et faire des millions de petites vagues. Je vous jure… aussi passionné que certains hommes qui ont des collections étranges comme avec les timbres ou bien… je ne sais pas en fait peut-être comme avec les films pornos ? Vous voyez… genre les hommes qui ont des millions de collections en films pornos asiatiques en général, ils ont l’air de les favoriser et ils les cachent sous les matelas ou dans les placards pour que les parents, les copines ou même les femmes ne trouvent rien. Plus la conversation évoluait et plus j’en venais par entendre que ma penderie était bien plus douée que moi. Riant, en recrachant alors pratiquement ma gorgée, je ne pouvais pas m’empêcher de le faire. Il avait raison puisque nous savons tous que je ne fais rien avec ma penderie mais que j’ai juste un humour qui lâche de vraies bêtises parfois… « Tu veux bien laisser ma penderie en paix ? Tu vas la vexer », je souriais en faisant une fausse moue rien de bien compliqué en fait… mais encore une fois, j’en rajoutais pour rire et lui donnait un petit coup d’épaule en finissant par sourire. « Faut pas lui dire »… je m’approchais alors de son oreille pour y murmure un petit truc tout discret « mais tu as raison. Elle est beaucoup moins douée que toi. Il ne faut pas lui dire car elle m'en voudrait énormément ». Je n’en revenais pas d’en arriver à comparer les performances d’une penderie avec celle d’un homme. Parfois c’est dingue les choses que l’on peut sortir quand on déraille. Je hochais la tête en riant… pensant aux bêtises que je disais, que nous disions car je n’étais point seule à me moquer de cette pauvre penderie tout en fuyant le regard vers ceux de ce crétin et blondinet.


Sur le coup, je ne savais pas quoi dire… devais-je simplement ne rien dire ? Ou trouver une bêtise pour dire d’arriver à dire un truc aussi stupide soit-il mais un truc pour ne pas laisser un blanc ou même… enfin je ne sais pas néanmoins sur le coup, il m’avait coupé tout sifflet avec cette étreinte. « Je sais, c’est pourquoi… cela toujours réciproque si tu as besoin de parler », il est vrai qu’il ne se confiait pas sur son passé. J’en savais peu de choses mais j’avais au moins réussi à dire un petit truc et à dire un truc tout simplement, heureusement puisqu’on aurait pu me croire sourde sur l’instant pour ne pas avoir entendue que j’avais un ami en or. C’est alors que j’avais quitté le sujet sensible pour lâcher que le blond ne lui airait pas vraiment. Je suis folle ? Mais arrêtez de tous penser ça, il n’y a que moi qui peux le penser ou même le dire. Je venais donc de le sauver puisqu’il envisageait de le faire même si je savais qu’il disait ça pour rire à l’instant, je l’imaginais en blond et grimaçais « Oui et bien, évites. Cela serait encore plus effrayant qu'une souris ». Je n’avais même pas fais attention à l’idée qu’il l’aurait fait pour me plaire car au fond cela n’était que de l’humour mais serait-il capable de se teindre en blond rien que pour me plaire ? Je ris alors qu’il me poussait légèrement l’épaule avant de se lever en me prenant la main, une chose qui me surprit à nouveau et je ne savais pas pourquoi d’ailleurs mais cela me surprit agréablement. Surement par ce que je ne m’y attendais pas et cette situation était encore nouvelle, je ne savais pas à quoi m’attendre. « Ok », je haussais les épaules en riant. « Allons danser mais je n’oublierais pas cette image d’un Gianni blond qui restera gravée dans ma tête », je laissais échapper un petit rire assez amusée par la situation qui reprenait un bon train et surtout moins déprimant.

Je commençais à danser mais n’arrivais pas du tout à garder mon sérieux alors qu’il dansait comme un clown pourrait danser. En fait, j’étais morte de rire en le regardant faire et je me contentais pas vraiment de danser mais bouger simplement sur le rythme de la musique sans pouvoir faire autrement que rire à ses pas. Je fus surprise alors que ce gars posait ses mains sur mes hanches. Je dois avouer que je ne savais pas vraiment comment agir simplement et je me laissais un peu prendre au rythme sans pour autant me rapprocher trop près de ce gars. Je ne voulais pas faire d’esclandre en disant « le gifler » ou montrer que cela me gênait car il y avait bien trop de monde et il n’était pas questions de trop me faire remarquer ou même montrer trop ma présence. Je me contentais de légèrement repousser ses mains et m’écarter un peu de celui-ci peu à peu à l’avancé du rythme et sans trop me laisser remarquer ou même lui laisser l’occasion d’être vexé du fait que je m’éloigne puisque le faisant en douceur, il ne pouvait pas risquer de mal le prendre ou peut-être bien que oui. Je ne pouvais pas prévoir la réaction de ce gars au fond. Ils sont tous différents et peuvent avoir des réactions aussi… lunatiques que possible. On cache tous nos failles. J’étais aussi un peu lunatique à mes heures et pouvant totalement changer d’humeur en un claquement de toi… la preuve passant alors de plusieurs humeurs durant ce début de soirée en la confession, la séduction et maintenant la danse. Je suis dans mon genre… mi- ange, mi- démon ? Enfin oui et non mais je passe rapidement d’une frontière à l’autre. Enfin bref, je quittais progressivement ce « pot de colle » qui avait surement trop de testostérone en action et voulait se lâcher sur moi ! Je n’avais rien dis pour passer réellement inaperçue dans le fait que je m’éloigne et ne voulait pas trop de ce genre de rapprochement… peut-être ne voulais-je simplement pas que l’on me dérange dans cette soirée amicale tout simplement ? Elle était parfaite avant que John ou… « Pierre, Paul, Jacques » déboule pour en rajouter, je pense que je n’avais pas besoin de ça après John. Au moins, il ne me rappellerait rien donc surement et heureusement cela voulait dire que je n’avais pas couché avec celui-là. C’est alors que celui-ci revenait à la charge ce qui commençait réellement à m’agacer mais encore une fois, je faisais mon possible pour retenir mon envie mais rien à y faire, je lui collai alors une bonne gifle par impulsion. « Désolée mais bat les pattes » Je n’étais pas une violente, je le sais puisque la dernière gifle que j’ai donné était bêtement à Jayden, c’est marrant tout ça puisqu’il avait un peu le même air crétin que celui-ci. « Faut te l’expliquer en chinois, peut-être ? En espagnol, aussi ? », disais-je alors en riant légèrement. Bien sûr, je n’avais rien expliquer mais le fait de m’éloigner ne suffirait-il pas à lui faire comprendre ?

Une histoire de penderie... Nous avions des drôles de délires quand même, enfin Pandy surtout mais elle est comme ça à pouvoir faire rire sur n'importe quoi avec ses idées farfelues parfois, je ne compte même plus les fous rire que l'ont à pu avoir à cause de petites remarques dans le même genre! Quand j'y repense nous avons eu elle et moi de supers moments de complicité même au tout début où nous nous connaissions. Notre amitié est partie d'un café renversé et d'un peu de drague de ma part, mais cela me semble vraiment lointain alors que s'était il y a un an à peine, le temps passe change les relations, les renforce, les transforme et j'avais du mal à savoir qu'elle tournure allait prendre la notre. Je m'étais interdit tous sentiments fort à l'égar de quelqu'un au moment où j'avais appris que l'enfant n'était pas de moi et que Gemma m'avait avoué se tromperie, blessé dans mon égo d'Italien fier autant dire que je n'étais pas prêt de déroger à ma règle. Mais étais-je vraiment maître de tout cela ou la vie avait-elle décidé de me faire une nouvelle plaisanterie?

Je faisais le con en dansant et au moins ça la faisait rire, j'adore la voir rire enfin j'aime voir rire les gens que j'apprécie en règle générale, donc Pandy aussi c'est logique... Je m'enfonce, je patauge? Peut être bien oui. Ce type la colle et je sens la colère monter, mais je n'ai pas mon mot à dire un ami jaloux? Où est-ce qu'on a vu jouer ça, hein? Se serait exagéré de ma part, ils dansent c'est tout. Ce n'est qu'une danse, mais ce gars se montre un peu insistant alors qu'elle écarte ses mains de ses hanches, l'air de rien je surveille la scène en continuant de danser mais plus calmement désormais. je vois Pandy qui commence à être un peu plus tendue et qui cherche à s'éloigner, et puis en moins de temps qu'il ne faut pour le dire elle se retourna et lui colla une gifle pour laquelle elle s'excusa dans la même seconde, j'éclatais de rire s'était plus fort que moi et le type me jeta un regard noir. Je m'approchais de mon amie et regardait le gars qui se tenait la joue en affichant un air vraiment contrarié regardant Pandy je disais en riant « Tu as oublié le Russe, le Suèdois, l'Allemand...Enfin l'éventail est large! », je haussais les épaules et m'adressait au gars cette fois « Crois moi, il vaut mieux que tu es croisé la route de sa main que de mon poing. » prenant la main de Pandora je l'emmenais ailleurs sur la piste, les personnes qui s'étaient arrêtées de danser pour regarder ce qu'il se passait reprenait leur activité s'était comme si rien ne s'était passé. Je n'avais pas laché sa main en me remettais à danser, me rapprochant d'elle et lui parlant à l'oreille « Joli coup, fait moi penser à ne jamais trop t'énerver. », je cherchais la proximité ça éviterait que d'autres mecs cherchent à la coller de trop près et que j'ai envie de distribuer des coups moi aussi. Bien sûr ce n'était pas la seule raison, je voulais danser avec elle et continuer ce jeu de séduction que j'affectionne tant, alors je posais mes mains sur ses hanches et lui souriait « J'ai ton autorisation où tu vas m'en coller une à moi aussi? », je savais que s'était dangereux ce que je faisais aucun de nous deux ne devait tomber dans le panneau de souhaiter plus que quelques extras entre amis de temps en temps, tout comme je savais que justement s'était ce qu'elle craignait mais pourtant je ne m'arrêtais pas là, j'étais lancé dans la séduction et me rapprochait encore un peu plus pour danser contre elle défaisant ainsi toutes les illusions qu'aurait pu se faire tout ces types intéressés pour tenter leur chance, je la protégeais en somme... Oui bon j'en profitais aussi parce que c'est très loin d'être désagréable d'être avec elle, il fallait cependant que je ne prenne pas mon rôle trop à coeur histoire de ne pas éveiller les soupçons de personnes que nous connaissions et qui pouvaient être dans la boîte et pas celle de Pandore (ah ah ah).

Le dj était sacrément doué et l'ambiance était bien au rendez-vous, je me laissais porter par le rythme de la musique et profitais bien de ce moment avec Pandy, nous nous amusions je n'avais pas de pensées parasites pour venir gâcher ça, j'étais juste bien comme je ne l'avais pas été depuis quelque temps, depuis cette soirée que nous avions passé chez elle en réalité. L'attirance était forte entre nous et je me torturais tout seul, je lui glissais alors à l'oreille « J'ai une incroyable envie de t'embrasser là tout de suite... ».

Action/Réaction comme beaucoup diraient. Oui, bon je ne suis pas une violente du tout sauf quand on me cherche et la dernière personne que j’avais giflé… était ce cinglé d’O’connor. Oui, bon… je m’excusais et je m’excuse souvent pour ce que je n’ai pas fait de mal ou simplement par ce que je le fais trop souvent. C’est le prix de la gentillesse, on s’excuse pour un rien. C’est mal, très mal. Je regardais cet homme avec sa main sur sa joue… d’ailleurs joue qui avait rougie en peu de temps. On me dit souvent que j’ai un peu de force dans les mains, ça claque quand ça claque. C’est la vie. C’est alors que Gianni approchait en riant et j’avais bien envie de lui tirer la langue pour sa petite moquerie à propos des langues… ahah, le jeu de mot est ridicule mais on s’en fiche. Oui, bon… je n’étais pas bilingue et je ne connaissais pas réellement toutes les langues ce qui entre nous est logique. J’en connaissais deux ou trois et la maternelle restait bien sur l’anglais (ben voui, ils parlent Anglais en Australie). « Tu crois que je suis bilingue ? »… disais-je en souriant. « … malheureusement je ne connais pas autant de langue mais tu peux essayer l’Italien si tu veux ». Je haussais les épaules assez amusée par la situation car il faut que même si j’étais gêné de ce gars cela m’amusait tout de même tout ça. Vous allez me dire qu’il faut n’importe quoi pour m’amuser mais sachez que quand une femme gifle un homme… elle en prend toujours un malin plaisir. La poussée d’adrénaline aussi procure un peu de sensations après une gifle, le fait de tout d’un coup… avoir cette rage qui monte et redescend directement. Ça fait un bien fou de se libérer le temps d’une gifle. Rien qu’un petit temps et rien de plus pour évacuer la pulsion du moment… un peu comme un orgasme quand il est passé, on se sent comme sur un petit nuage et bien je me sentais comme au cirque dont un clown m’aurait amusé. Oui, bon je crois que pour Lena… cela ne serait pas un clown mais pour moi, si !

Je souriais lorsqu’il lui dit qu’il avait mieux fait de rencontrer ma main que son poing ce qui m’amusait mais me perturbait aussi, je ne pouvais pas savoir si c’était de la protection ou autres choses ce cela n’arrêtait pas de faire « boum » dans ma tête comme un flash info qui tente de trouver la vraie raison de cette phrase. La situation avait subitement changée, il me prenait à nouveau la main et la piste prenait le train normal en oubliant ce qui venait de se passer. Le gars partait avec sa joue enflée de l’autre côté de la piste en nous regardants ce qui m’amusait mais tout changea alors qu’il se mit à danser en se rapprochement de moi, je suivais et dansais aussi néanmoins je devais m’avouer perturber et un minimum perdue. Je riais à ce qu’il me disait à l’oreille, c’était plus fort que moi en oubliant presque ce qui me perturbait et me relaxant. « Merci ». Sourire aux lèvres, je chuchotais… « Faut pas se rapprocher d’une Stam sans son accord », je grimaçais légèrement… « Ça fait toujours mal ». Oui, bon… Lena aurait peut-être due y penser voilà 8 mois mais on ne peut jamais savoir ce qu’il va se passer quand on « donne notre accord » après tout. Je crois que Lena ne sait pas se retirer à temps et dire : temps mort. Ce que j’ai bien appris depuis des années. Mon accord, il l’avait c’était certain car je ne le connaissais pas depuis 5 minutes voir 5 secondes mais encore pas du tout. Ensuite j’avais déjà donné plus que mon accord à plus d’une nuit ce qui était déjà bien plus que des mains sur des hanches cependant je redoutais de ne pas en rester insensible. C’est alors qu’il le fit et que j’en avais de léger frissons, pourquoi ? Par ce que c’était comme ça et je n’y pouvais rien. C’est comme ça à chaque fois qu’il pose les mains sur moi depuis que nous avons progressé dans cette amitié. C’est un peu fou, non ? Je ne me rends moi-même pas compte de ce qui se passe parfois. Cela m’effraye, je ne peux pas sombrer dans cette relation, coulerais-je ? Comme le Titanic et ferais-je : plouf ? J’ai bien trop souvent coulé dans des relations avec Stan et Jayden… mais cette amitié coulerait en même temps, je ne voulais pas ça. Je le regardais simplement en souriant et hochant positivement la tête, « Tu as mon accord donc non enfin sauf si tu en veux une… », Je riais légèrement en le regardant avec un petit sourire taquin. « Cela pourra se discuter », continuais-je alors sur ma lancée.

Cette danse et tout ce qui se passait n’était que déroutant, je savais que l’on allait se bruler les ailes à force de continuer. C’est toujours ce qui se passe quand je me force à me contenter seulement d’une amitié. C’est ce qui s’est produit avec Jayden et au fond, je me connais assez pour savoir que je fais encore une grande erreur. Jayden était un crétin, je le savais. Le pire crétin qu’il pouvait exister et puis il n’y avait pas grands choses dans sa tête. Je me demandais parfois comment j’avais réussis à ressentir des trucs pour lui ou même si j’avais réellement sentis de l’amour pour lui. Au fond, je ne lui ai jamais clairement dis que je l’aimais mais que je pourrais tomber amoureuse de lui. Rien que ça l’aura fait fuir et bien… je m’en remets, lui aussi d’ailleurs après ses pleurnicheries en me répétant qu’il n’aurait pas dû partir. Les hommes… ça part et puis revient en rampant en croyant que la femme serait restée sagement à l’attendre. On est aussi libre, il exagérait un peu en pensant que je l’aurais attendu et pleurée pendant tout le reste de ma vie. Puis il a vite tourné la page. Oui, je l’ai vu avec cette fille, Maxyne que je n’apprécie pas trop d’ailleurs mais passons, c’est une autre histoire. La musique me calmait, elle me permettait de m’évader et arrêter de penser à ce qui se passait, je continuais de danser en me relâchant et simplement en profitant du moment. En ne pensant à rien d’autres mais bon, vous y croyez ? On sait bien que je n’y arrive pas car cela reste dans ma tête : la peur de foncer droit dans un mur et de me faire encore avoir par cette fichue malédiction qui m’enferme dans cette boite, oui… la boite de Pandore (*zbaff*).

Je tentais réellement de me consacrer à la musique et à la danse en oubliant ce qui me trottait dans l’esprit et tout ce que j’avais dans la tête mais une phrase à l’oreille suffit pour me perturber encore plus et m’empêcher définitivement d’effacer mes pensées pour le reste de la soirée. J’en avais envie aussi, c’était dingue mais même si je savais que je faisais une erreur et que je devais éviter de laisser la situation s’enfoncer encore plus, je n’arrivais pas à aller contre ça, c’est alors que je ne dis rien et de moi-même… je m’approchais de ses lèvres et l’embrassais. J’étais rarement aussi spontané enfin cela m’arrivait mais pas à ce point, pas devant tout le monde, je ne me rendais pas compte que l’on pourrait nous connaitre ou même que l’on pourrait attirer les regards, je m’en fichais car à l’instant, j’agissais simplement en chassant mes pensées ce que je tentais de faire depuis le début de la soirée… me libérer de mes questions et de ce qui tourmentait ma pauvre petite tête. Je me détachais alors de ses lèvres en évitant simplement son regard. Pourquoi l’éviter ? Je ne savais pas comment il réagirait à ma spontanéité… « Désolée », disais-je simplement. C’est encore un peu le thème de la gifle, l’action-réaction et une fois fait… l’on se sent soulagé ou apaisé. M’excusais-je pour une bonne raison ? Je n’en savais rien mais j’avais simplement besoin de le dire sur le moment malgré le fait qu’il ait dit en avoir envie. Je secouais alors négativement la tête en riant… « En fait, non… je ne suis pas désolée ». C’est aussitôt dit que je recommençais, plus longuement. C’était peut-être l’effet de la soirée ? Nos regards, nos petits jeux ? Ou simplement le fait que l’on ne se soit plus vu depuis la matinée avec Lena ? Je ne savais pas réellement d’où venait ma soudaine spontanéité et je ne voulais pas le comprendre, je me contentais d’agir comme je le voulais et non comme je devais le faire. Ne me répétez pas que c’est dangereux sachant que je me le répète déjà à moi-même. Je le sais, tout simplement. Je sentais que peu à peu, le peu de regard qui se tournait vers nous, se détournait. Heureusement que je n’aime pas trop être le centre des regards, c’est toujours… gênant. Je ne savais pas quoi faire en reculant à nouveau mes lèvres après ce deuxième baiser spontané qui ne laissait pas vraiment le temps de dire « ouf ». Ce qu’il y a de marrant là-dedans… était que même si j’avais l’impression de faire une erreur, je me sentais bien malgré tout. J’avais seulement les questions qui trottaient dans la tête et mes petites voix intérieures qui me disaient « arrête tant qu’il en est encore temps »… et je ne pourrais même pas vous dire s’il en est encore temps ou pas. Je ne le sais pas moi-même. Oui, pour l’un des rares fois de ma vie : je ne sais rien. « Je... », balbutiais-je un peu... surprise de ma réaction et surtout hésitant à celle-ci. Que devais-je dire, que devais-je faire ? Mais encore que pouvais-je dire, que pouvais-je faire ? « ... vais retourner au bar avant de recommencer »,avouais-je alors en riant nerveusement car oui, j'étais nerveusement, je devais l'avouer. Je reculais légèrement en lâchant son emprise sur mes hanches. Non, je ne fuyais pas, je prenais seulement la route du bar sans rien dire et le regardant par-dessus l’épaule avec un petit sourire en m’y dirigeant. Je ne savais que dire mais juste que faire, je ne prenais point la fuite mais j’évitais simplement de tenter le diable et recommencer. Je savais que si je recommencerais, je serais certaine finie.

Est-ce que s'était simplement l'ambiance, la danse, le contexte de cette soirée et nos petits jeux qui étaient responsable de ce bordel dans ma tête? Je n'en sais rien, je fais celui qui maîtrise tout mais à mesure que le temps passe sur notre relation il nous pousse peu à peu vers un terrain où nous voulons à tout prix éviter d'aller alors on court à contre sens en espérant y échapper en ayant l'illusion d'y arriver. Je voulais que cette soirée soit purement amicale dans le premier sens du terme et je venais clairement de lui faire part de mon envie grandissante de l'embrasser, peut être en avais-je marre de me retenir et de faire croire que s'était facile pour moi d'aller contre l'attirance alors qu'en réalité je luttais sans cesse. Mieux qu'un feu vert pour assouvir cette pulsion c'est Pandora qui fit le premier pas et m'embrassa, j'adorais sentir ses lèvres contre les miennes et nos baisers avaient toujours de l'effet sur moi, avec certaines personnes cela vous paraît fade presque ennuyeux mais pas là...Non bien au contraire. Je savourais ce bref échange auquel elle mit un terme en s'excusant, encore? Je riais légèrement « C'est une manie chez toi les excuses. » mais à peine avais-je dis ça qu'elle riait à son tour en m'affirmant que non elle n'était pas désolée en fait, j'espèrais bien qu'elle ne le soit pas, que pouvait elle craindre comme réaction de ma part? C'est moi qui lui avait avoué cette envie et elle l'avait traduite en geste, elle remettait d'ailleurs cela et je répondais à ce baiser plus long, plus profond, plus abouti avec application... Ca n'était pas vide de sens pour moi et j'étais électrisé par cet instant. Je la rapprochais un peu plus de moi pendant l'échange auquel elle mit un terme, mais cette fois ci s'était moins frustrant, je ne la lâchais pas du regard attendant de savoir ce qui allait suivre ce « je » hésitant qu'elle venait de prononcer et l'étonnement s'invita sur mon visage alors que Pandy s'écartait de moi en m'indiquant qu'elle retournait au bar avant de recommencer.

Je restais un peu con sur le coup et la suivait des yeux, son regard ne me donnait qu'une seule envie: la suivre. Elle a ce pouvoir sur moi et ça m'effraie un peu je l'admets, parce que dès qu'il s'agit d'elle ressurgissent des faiblesses que j'étais décidé à enfouir. J'aime les jolies femmes ce n'est pas un secret ça paraît donc normal que je ne sois pas insensible aux charmes indéniables de Pandora Stam, c'est comme ça que je prends mes réactions face à elle, je m'en persuade. Je n'allais pas rester planté là donc je la rejoignais au bar, commandant un nouveau verre au passage « Prends ce que tu veux pour toi, je t'invite. » je ne voulais pas qu'elle boive de nouveau de l'alcool si elle n'en avait pas vraiment envie je sais qu'elle préfère éviter, pourtant elle est assez drôle éméchée. Je me tenais à côté d'elle et posais ma main dans son dos tout en lui chuchotant à l'oreille « J'aime quand tu es spontanée comme ça. », je faisais bien sûr référence aux baisers échangés à son initiative chose qui m'avait étonné sur le coup parce que le plus souvent s'était moi qui prenait les devant avec l'aide cependant de regards très expressifs de sa part. S'était ça que j'aimais entre nous, ces jeux de regards, d'attitudes qui nous faisait basculer ou non vers des moments plus intimes, plus intenses. Est-ce que ça m'avait manqué pendant ces quelques temps où nous ne nous étions pas vu? Ce serait mentir que de dire que non, mais l'amie m'avais manqué d'avantage, preuve que notre amitié compte beaucoup pour moi.

J'avais quelques difficultés à rester complètement détaché, je cherchais son contact et caressais son dos légèrement par envie tout simplement, parce que dès que nous franchissions certaines limites s'étaient difficile de revenir en arrière ensuite surtout à mesure que nous continuions cette amitié améliorée. Mais le sexe n'était pas toujours une finalité, parfois nous passions juste un moment à échanger des baisers à nous exprimer par un autre langage que celui des mots sans pour autant que ça n'aille plus loin même si s'était assez peu fréquent qu'on s'en arrête là. La situation actuelle était tout à fait différente puisque nous étions dans un lieu public la question ne se posait donc pas de la même manière... En gros je ne sais plus très bien l'attitude à adopter, partagé entre l'envie de garder de la distance entre nous et l'envie qui me pousse à agir spontanément avec Pandy, un bon casse tête comme je m'en passe aisément mais qui me prend la tête. Je buvais une gorgée de mon verre et finissais par m'assoir sur le tabouret de bar «C'est si dérangeant que ça que tu ai eu envie de recommencer? », voilà s'était dit je me posais cette question autant essayer d'obtenir une réponse elle saurait très bien à quoi je faisais allusion de toute façon.

Je venais de faire une chose, une chose que je n’avais pas réellement sous le contrôle, ce baiser enfin ces baisers que je venais spontanément de provoquer enfin non, de faire. Je me perds moi-même dans mes mots et dans ma tête, je ne sais pas comment expliquer ce qui venait de se passer. J’y pensais trop, je me prenais trop la tête depuis le soir de noël, est-ce donc ça le problème ? Est-ce donc la raison qui fait que je n’arrête pas de « me perdre » dans tout ça ? Et si j’arrêtais d’y penser, irais-je mieux ? Je me confortais dans l’idée que c’était de ma faute, je réfléchissais trop ? Je m’excusais du premier baiser alors qu’il riait de cette excuse en me demandant simplement si c’était une habitude, que pouvais-je dire ? Je n’en sais rien mais il est vrai que je m’excuse pour un rien, je m’excuse toujours pour un rien. Une vielle habitude de toujours m’en vouloir quand une chose arrive même si elle n’est pas excusable, de ma faute ou simplement pas grave mais encore désirée. « Oui » disais-je avant même de reprendre et dire qu’en fait, je ne m’excusais pas. C’est dingue à vrai dire. Je me rends compte que tout déraille dans ma tête, je m’excuse pour ensuite revenir sur mes excuses et simplement reprendre ses lèvres. Il prolongeait ce baiser ce qui me déroutait encore plus, je devais l’avouer que cela ne me laissait point de marbre, cela provoquait tellement de choses en moi, surtout de frissons que je ne pouvais contrôler et ne ressentais pas vraiment en général, même avec Jayden mais encore Stan… ça n’était pas aussi électrique mais je ne pouvais pas me l’avouer à moi-même que c’était bien plus différent, mettant ça sur le compte de notre relation bien complexe et purement physique mais amicale à la fois. Je mis fin à ce baiser, pourquoi ? Je mourrais simplement d’envie de le refaire et c’était compliqué. Cela réveillait bien trop de choses en moi et puis on était en public, je ne pouvais pas m’oser à trop me montrer « étrange » sous peine de me poser encore plus de questions sous les regards de la clientèle du club. Je reculais simplement en disant que je préférais m’éloigner car je pourrais recommencer ce qui était en quelques sortes : pas vraiment une bonne excuse car il faut dire que j’adorais ça mais ce qui gênait réellement étant ce que provoquait ces baisers. Les questions, les frissons, l’envie et le déroutement incontrôlable que le toucher de ses lèvres ainsi que l’échange avait l’art de provoquer en moi. Je voyais l’étonnement sur son visage et je ne savais que dire ou faire de plus, je ne pouvais plus faire machine arrière, cela me rendrait trop bizarre alors que je l’étais déjà assez.

Le petit regard lancé par-dessus mon épaule ? Je ne savais pas réellement si c’était pour l’inviter à me rejoindre ou même ce qu’il signifiait mais je l’avais fait aussi spontanément que ces baisers, sans réfléchir. Alors qu’il se rapprochait, je n’osais pas le regarder sous peine de redevenir spontané, non ce n’était pas mal tout ça, il n’y avait rien de mal dans l’idée de l’embrasser. Il me proposait un verre et me disait m’inviter ce qui me faisait légèrement sourire. Au moment même, je ne voulais rien et souriant légèrement d’un petit « non, merci ». Je n’avais en fait pas spécialement soif et oui mais cependant quand je sentis sa main dans mon dos et entendis son chuchotement, je ne savais que faire… paniquant légèrement à l’instant mais une panique difficile à expliquer… on va appeler ça, une pulsion, une petite tension qui me fit le regarder doucement et attentivement en tournant la tête vers lui avant de regarder directement le barman qui se trouvait en face de moi… « Une tequila, vite », oui… j’étais pressé car je savais que l’alcool me détendrait et le barman avait l’air de l’avoir compris puisqu’il s’empressait de préparer le verre. Je le regardais d’un petit sourire pour répondre à son chuchotement après avoir soudainement choisi d’accepter l’invitation pour ce verre. J’avais soudainement envie de reprendre ses lèvres surtout avec ses caresses dans mon dos et la distance qui n’était vraiment pas longue… c’était une torture de me retenir alors que le serveur posa le verre juste à 10 centimètres de ma main qui s’empressa de l’attraper et le boire cul sec. Je ne savais que dire ou que faire pour répondre verbalement à son chuchotement si réponse je suis capable de trouver. Je ne savais moi-même… pas expliquer ma spontanéité… moi toujours hésitante aux moindres gestes à son égard de peur à ressentir ce que je ressens à chaque fois. Je posais un léger regard sur lui alors qu’il prenait place sur le tabouret et baissait mon regard à sa question en cherchant même une réponse. Faisant signe au barman de me resservir un verre rien que contrôlée par la nervosité de cette question. Je faisais non de la tête en relevant le regard vers lui et sentant légèrement la tequila tambouriner dans ma tête. C’était un alcool fort et je ne tenais pas l’alcool, tout le monde le savait surtout lui que de choisir à prendre un verre aussi rapidement et le boire d’un coup n’était point mon habitude.

J’avais vraiment besoin de me sortir mes pensées de la tête et pouvoir agir comme je le sentais. « Non, non… c’est pas ça », je ne savais que dire en regardant autour de nous sans m’en rendre compte, je tentais d’éviter son regard. « C’est là… », Je pointais alors ma tête en souriant bêtement… « C’est dans ma tête que ça travaille ». Je venais de le dire simplement que des questions me tourmentaient en quelques sortes, des pensées et d’autres choses. Je ne savais point si nous étions deux ou si j’étais la seule à avoir l’esprit qui se tourmentait. Le barman me servait ce deuxième verre dont j’en bu une gorgée en prenant place sur un tabouret à mon tour. « Je ne comprends pas ce qui se passe… je ne comprends pas et ça me déroute mais je ne suis pas sûr que je pourrais contrôler ce qui va se passer… je ne suis pas sûr que… », je haussais bêtement les épaules en cherchant toujours à éviter son regard, je ne voulais pas me résigner à stopper la conversation rien que par ce que je ressens toujours cette envie de continuer sur ma lancée spontanée ou simplement m’écarter dans un coin et aller bien plus loin, je ne voulais pas. Enfin je voulais mais je ne pouvais pas. Je ne continuais pas ma phrase, je m’arrêtais simplement sur ce début en regardant simplement légèrement vers lui tout en évitant tout de même son regard et finissant mon verre d’une traite cela m’aidait réellement à me détendre mais ce n’était pas une bonne idée, je le savais.

« Je n’arrête pas de penser à ça, jour et nuit… c’est dans ma tête… », Je tournais enfin mon regard vers lui. Hésitante au début, je tentais réellement de faire face et je me disais qu’il était temps que ça sorte. « A toi, à notre arrangement et ce que cela produit en moi. », baissant légèrement les yeux… je me sentais comme stupide d’en venir à parler de tout ça au bar alors qu’on avait des gens autour de nous, je ne savais pas si je devais continuer ou pas. Je ne savais pas du tout pourquoi j’en venais à tout dévoiler maintenant et je ne savais pas vraiment comment cela allait se dérouler ou même sa réaction. « Je savais que c’était une mauvaise idée. », une partie de moi… voulait courir et partir vite pour ne pas affronter sa réaction ou même ce qui pourrait se produire et l’autre voulait rester et continuer cette conversations puisqu’elle voulait vraiment arranger ça : avoir le fin mot de l’histoire mais surtout des réponses. « C’est trop difficile, je ne suis pas sûr d’y arriver », d’arriver à quoi ? Ne pas m’attacher ? Ne pas tout gâcher par des sentiments bien plus forts que de l’amitié ? Allons-Pandy… J’étais trop vague, je le savais et c’est simplement que je ne savais pas vraiment trouver mes mots. J’avais besoin d’encore un verre… Je faisais d’ailleurs un signe au barman d’en servir un nouveau. C’était de la folie, je le savais mais je m’en fichais, j’en avais besoin pour réussir à dire ce que j’avais à dire. C’était maintenant ou jamais car je sentais que si je ne le disais pas ce soir… je ne pourrais pas le dire du tout, il me fallait une sacrée dose d’alcool pour le dire. « J’ai peur de ce qui pourrait advenir si je tombe », oui… soit encore plus vague Pandy. Je me contentais toujours de ce léger regard vers lui, évité de trop le regarder pour être dérouté par celui-ci ou l’attirance que je ressentais vers lui. Rien ne devait me déconcentrer. Le barman me servait alors ce troisième verre que j’avalais cul-sec. Encore ? Je ne voulais même pas voir sa réaction face à mes trois verres qui devrait bien plus le surprendre. Je le regardais alors en riant nerveusement… « Tu me perturbes tellement que je ne me contrôle pas sur la tequila, félicitation », j’étais un peu morte de rire mais bon c’était la nervosité et l’effet de l’alcool qui commençait un tantinet à monter à la tête. Sans même comprendre alors que j’avais croisé son regard, je le détournais automatiquement et arrêtait de rire… Je reposais alors mon regard vers lui avec mes petits yeux sérieux et totalement décidé à aller au fond des choses, oubliant ce qui me faisait peur. Oubliant ce crétin de Jayden, oubliant le reste, dévoilant alors simplement. « Gianni ? », je le regardais attentivement dans les yeux. « Empêches-moi de… », J’hésitais quelques instants en laissant un blanc baissant légèrement les yeux pour les remonter vers les yeux toujours en ayant rangé mon regard décidé par de la crainte « tomber », tomber… c’était assez vague, je le savais et baissait alors aussitôt les yeux pour continuer. « Empêches-moi de tomber amoureuse de toi par ce que je ne veux pas chuter, je ne veux pas perdre notre amitié. Je ne veux pas te perdre comme j'ai perdu Jayden. C’est bien trop important et je sens que je pourrais tomber… Tu comptes bien plus que lui et beaucoup d'autres », Je le regardais alors dans les yeux en remontant mon regard vers le sien et oubliant complétement ce qui m’entourait mais oubliant même de faire attention à son regard à lui qui pourrait m’arrêter. « Je pourrais tomber amoureuse de toi, je le sais et je crois que ça arrive » et je me donnais une grand gifle par la pensée. L’alcool ? Oui, je voulais mettre ça sur le dos de l’alcool… cette confession incontrôlable que je n’aurais jamais pu dire autrement. Si j’étais sobre ? J’aurais simplement dis « non », tout va bien. Mais l’alcool me libérait. Pourquoi croyez-vous que j’évitais tellement l’alcool ? C’est un vrai « détecteur de mensonge ou filtre qui me permet de dire ce que j’ai dans la tête », c’est toujours comme ça l’alcool m’ouvre. Je n’en revenais pas d’avoir dit tout ça et je me sentais réellement très mal sur le coup. Baissant alors mon regard tout en attrapant mon sac et déposant un billet sur le bar même si il m’invitait mais j’avais pris deux autres verres et je ne voulais pas lui imposer ça. Je m’apprêtais peut-être à fuir ? Je n’en savais rien, j’agissais de la façon dont j’en avais besoin. « Désolée, je gâche toute la soirée »… je hochais la tête pour lui faire comprendre que ça ne me plaisait pas d’avoir fait ça. « Je vais y aller… il le faut », je m’apprêtais alors à partir.

Hop là x)... accélération par forte dose d'alcool !
Et en plus :o j'avais pas tilté que c'était aussi long en écrivant :/...

J'étais loin de me douter en allant lui chuchoter quelques mots à l'oreille que Pandy allait subitement changer d'attitude, passant instantanément ou presque de la fille qui n'avait pas soif à celle qui commandait un verre de tequila comme si sa vie en dépendait. J'étais surpris et la regardait sans comprendre, elle me fixait et j'étais à deux doigts de l'embrasser à mon tour quand le barman fit claquer le verre à côté de sa main. Pandy...Tequila...Tequila...Pandy je ne sais pas si ces deux la s'aiment beaucoup en tout cas je connais un peu l'effet alcool sur la brunette qu'avait elle d'un coup pour trouver le besoin de boire ainsi? Je ne sais pas si j'étais inquiet mais en tout cas je me posais une multitude de questions là d'un coup, j'allais même jusqu'à me retourner et regarder le reste de la salle au cas où elle aurait vu une personne qu'elle souhaitait ne pas croiser. Je m'étais assis et cette question sembla déclencher encore quelque chose chez elle que je ne comprenais pas, elle ne dit pas un mot et commanda un nouveau verre. S'était donc si grave ce qu'elle avait à dire? Est-ce qu'elle regrettait tout ça? Voilà que moi aussi je commençais à me poser une multitude de questions en la regardant avec ce petit air interrogateur et perdu. Enfin elle reprit la parole, j'avais l'impression que son silence avait duré une éternité et elle se décidait à me donner un semblant d'explication. Elle se posait des questions, ça travaillait dans sa tête comme elle venait de me l'avouer j'aurais pu lui dire que moi aussi j'étais pleins de questions mais je préférais la laisser finir, comme ce soir là dans la maison de son enfance ou je préférais me taire que de la couper dans son élan, je sais qu'elle n'est pas du genre à parler facilement et j'étais dans un tel état d'impatience et d'incertitude que j'aurais été capable de lui resservir moi même de la tequila que le barman fini par lui amener. J'étais assis sur le tabouret mais lui faisait face, d'ailleurs ça n'avait pas l'air de particulièrement l'aider puisqu'elle me regardait en évitant soigneusement mon regard s'était étrange. Elle était déroutée et ne savait pas si elle garderait le contrôle, mais sur quoi? J'avais l'impression de comprendre où elle venait en venir mais s'était encore un peu trop flou « Tu sais que je suis ton ami avant tout... Parle moi. Tu m'inquiètes là. » s'était la vérité son attitude m'inquiétait elle semblait réellement perdue.

La suite des explications ne tarda pas à arriver, je restais muet complètement muet en encaissant tout ce qu'elle me disait. Elle pensait à nous et notre amitié amélioré, sans cesse et elle avait peur, j'étais pris d'un sentiment de culpabilité parce que c'est vrai que ce soir là elle m'avait dit que ce n'était peut être pas une bonne idée mais égoïstement poussé par mon envie j'avais mis ça de côté. Maintenant je m'en voulais parce que ce que je redoutais arrivait, elle souffrait de la situation alors que ce n'était pas du tout le but. Elle n'était pas sûre d'y arriver la question était à quoi? Je la regardais avec de plus en plus d'incompréhension « Advenir de quoi...? » le fait qu'elle évite mon regard ne m'aidais en rien j'avais l'impression qu'elle me fuyait et je n'aimais pas cette sensation. Pandy enchainait avec son troisième verre de tequila et j'étais sur le point de lui dire stop, je ne voulais pas qu'elle boive par ma faute même si j'étais là pour veiller sur elle « Je vois ça que tu ne te contrôle plus tu devrais arrêter là pour l'alcool. » je lui adressais un petit sourire qui se voulait rassurant, mais elle riait surement à cause de la tequila justement. Je me sentais vraiment bizarre à ce moment partagé entre la culpabilité, l'envie de la réconforté et de la serrer dans mes bras chose que je m'abstenais de faire jugeant que ce n'était surement pas une bonne idée. Et puis soudainement elle me fixa s'adressant vraiment à moi sans détourner les yeux, elle se confrontait à moi pour la première fois depuis quelques minutes «T'empêcher de quoi? » normalement j'aurais du ne rien dire mais s'était plus fort que moi. Elle lâcha alors ce qu'elle avait sur le coeur et je mentirais si je disais que je ne m'étais pas attendu à cela, elle m'avait déjà mis sur la voie et pourtant ce n'était pas plus facile à entendre. Ses yeux croisèrent de nouveaux les miens, j'étais incapable de répondre quoi que se soit à cet aveu, elle était en train de tomber amoureuse comme elle l'avait craint quand nous avions commencer à être des amis et un peu plus encore. Je suivais tout ses mouvements des yeux, mais comme paralysé je ne réagissais pas, tournant et retournant toutes ses paroles dans ma tête. Elle prit ses affaires, s'excusant d'avoir gâché la soirée et fila vers la sortie, j'étais assommé et ne bougeais pas sans essayer de la rattraper où de l'empêcher de fuir. Reprenant un peu mes esprits je finissais mon verre cul sec, récupérait le billet de Pandy et déposait les miens sur le comptoir avant de sortir précipitamment de la boîte.

Je la vis un peu plus loin et la rattrapait rapidement « T'as rien gâché je t'assure... » je lui prenais la main et m'arrêtais pour l'obliger à faire de même « Il faut qu'on en parle, je suis ton ami avant tout non? Je ne veux pas que tu fuis...Je suis tellement désolé. » je la regardais avec un sourire triste tout en l'entraînant vers un muret où je m'asseyais. Je m'en voulais beaucoup parce qu'à cause de moi et de mon idée d'amitié amélioré elle était perdue, mais est-ce que j'étais si sûr de moi que je le laissais croire? Surement pas. Je la regardais dans les yeux « Je m'en veux, c'est de ma faute si on en est là. J'ai été un égoïste en pensant que ça ne changerait rien et que l'on pourrait éviter que nos sentiments changent, je n'ai pensé qu'à mon envie... ». Je soupirais et regardais le sol, j'avais presque les larmes aux yeux je ne voulais pas que Pandy souffre « On va arrêter ce truc d'amitié amélioré d'accord? Je vais redevenir simplement ton ami, ça sera plus simple pour toi et tu trouveras un gars bien qui te méritera, si ce n'est pas le cas je serais là pour te protéger. » je relevais la tête et la regardais de nouveau, me laissant aller à caresser sa joue « Je veux juste que tu sois heureuse Pandora, arrêtons les bêtises tant que c'est possible... ».

Je m'interdisais de penser à ce petit " et si... "qui pourrait me chambouler un peu plus que je ne l'étais déjà. Je sentais qu'il fallait que je me lève et m'éloigne d'elle sinon j'allais l'embrasser et me lancer dans les flammes tout seul, comme un kamikase. C'est ce que je fis, je me levais lentement et lâchais sa main que j'avais gardé dans la mienne jusque là. « Excuse moi... » j'étais flippé, complètement flippé... De la perdre, de cette attirance qui me rongeais, de ses sentiments qui peut être étaient présent de mon côté aussi. Lui tournant le dos je prenais la direction de chez moi, mais à peine avais-je fait quelques pas que je m'arrêtais et me prenais la tête entre les mains en soupirant. S'était le bordel dans ma tête, je ne savais vraiment plus quoi faire et surtout je n'étais pas convaincu par mes propres paroles et ça me rongeais.

La tequila, je dois avouer que j’en ai bu une seule fois dans ma vie et j’en connais l’effet qu’il me donne. Ce n’est pour rien que c’est ce que j’ai commandé. Je me souviens avoir raconté en détail une nuit torride lors du bal de promo qui d’ailleurs fut raté par un lapin posé par ce crétin de Stan. On est pote, elle m’a aidée à oublier carrément que j’avais le bal de promo « gâché ». Je savais que la tequila avait un pouvoir magique et me permettrait à m’ouvrir plus facilement ? Ou me détendre tout simplement et m’éviter de penser à ce que me trottait dans la tête ? Je crois que sa question fut décisive sur le but de cette « beuverie » si on veut. Je n’étais pas fine adoratrice d’alcool, j’évitais et surtout quand j’étais seule mais là, je n’étais pas seule enfin si : j’étais seule dans ma tête, ma petite caboche. J’étais toujours seule dans ma tête pour penser… pour m’inquiéter pour moi-même. Je ne savais pas m’ouvrir. La seule fois de ma vie ou j’avais accepté de le faire était dans cette maison d’enfance et à lui, aussi d’ailleurs. Deviendrait-il mon psychologue personnel ? Ahah ! Je ne sais pas si ce que j’allais dire était grave mais cela me rappelait drôlement la dernière fois que j’avais vu Jayden du moins avant qu’il ne parte et que je lui avais pratiquement dis la même chose, sobre bien sûr. J’avais besoin de cette petite dose d’alcool pour le dire. Je le savais, je ne l’aurais pas dit autrement. Je l’aurais gardé pour moi et je me serais laissé cogiter dans mon coin comme je le fais pour tout mais peut-être n’avais-je point envie de continuer à cogiter ? Peut-être voulais-je une bonne fois pour toute vaincre mes foutues peurs qui… il faut le dire : me laissais de marbre et m’empêchait à m’ouvrir. Je le voyais que j’étais vague car son regard interrogatoire me le prouvait, il s’inquiétait. Je m’en doutais. Je m’inquiétais moi aussi car j’avais été sacrement spontané pour commander ce rêve mais je m’inquiétais surtout à sa réaction face à ce que je m’apprêtais à dire. J’avais sacrement besoin d’une tequila ou deux pour pouvoir passer outre mes peurs. Il me demandait de lui parler, normal. J’étais vague mais je crois que j’étais encore trop sobre à ce moment-là pour dire de réussir à parler. « J’aimerais », je savais qu’il était mon ami, je le savais et c’est bien un souci aussi car je ne voulais pas perdre l’ami. Plus je prenais des verres et plus je continuais sur la lancée… hop : 2 verres de tequila… autant dire : Pandy l’est plus Pandy mais elle est Pandy bavarde qui s’ouvre et dévoile tout. Je continuais et il restait muet, je crois que je parlais vite justement pour ne pas être coupé, cela m’aidait. Advenir de quoi ? Advenir de perdre l’amitié comme on aurait pu la perdre si l’on n’avait pas tout chamboulé le premier soir. Je me contentais toujours d’éviter son regard sans répondre à sa question, j’allais y venir donc après tout, je ne savais que dire que je n’allais dire sauf qu’un verre ne me ferait pas de mal non plus. Encore ? Ouais ! J’avais enchainé le troisième ce qui n’était pas plus mal. Je restais pourtant zen, une voix calme et douce pour ne pas éveiller les regards vers nous, je restais là avec les deux mains accrochées au comptoir simplement à éviter son regard tout en le regardant. Oui, c’est bizarre. Il me disait d’arrêter l’alcool et je l’avais fait car 3… ? Cela me suffirait amplement et je sentais déjà le tout monter à ma tête, j’avais d’ailleurs celle-ci qui tournait et cela m’énervait. Je n’aimais pas cette sensation, je ne l’avais jamais aimé mais s’il fallait la supporter pour me libérer de tout ça, je m’en fichais. Je riais alors qu’il disait ça et je ne savais que dire… j’avais déjà tant de choses à dire, si je devais m’arrêter pour parler d’autres choses, je n’aurais jamais été capable d’en dire autant. Je le savais. J’évitais simplement de me laisser distraire dans ma confession car oui, je me confessais.

Hop, le moment fatidique se laissa arriver avec des confusions, cela ne voulait pas sortir au début, je m’y forçais et il me demandait quoi. De quoi devait-il m’empêcher ? J’en venais très rapidement à la suite en vidant mon sac enfin en quelques sortes. Je vidais et disais ce que j’avais à dire. Oui, je vidais mon sac, mes pensées. Tout d’un coup ce qui est en fait simplement que oui, je sombrais comme toujours, je m’attache et je tombe amoureuse. Je fuyais alors qu’apparemment, je l’avais figé sur place. Comme quoi, j’étais doué pour désarmer les hommes, savent plus quoi faire quand je me lâche et me confis (ahah) ! J’étais sorti. Oui mais je savais plus vraiment ou je devais aller. J’étais droite devant la boite à parler seule « Abrutie » m’écriais-je au milieu du parking mais pas seulement pour avoir gâché la soirée cependant je vais vous laisser entendre pourquoi et ne pas le dire trop souvent car sinon… je vais tourner au ridicule… écoutez bien « et merde, c’est laquelle ma voiture ? », oui… vous avez bien entendu. Je ne me souvenais plus de quel était ma voiture. Je crois que c’est surtout que j’avais tellement de choses dans la tête plus l’alcool qui la faisait tourner que je ne savais plus vraiment et bien : quel était ma voiture. Non mais c’est dingue tout de même. Je regardais autour de moi en tentant d’appuyer sur l’automatique de la clé en cherchant le bipe mais en fait, j’ouvrais la porte du garage… bien que j’image que cela ne marche pas d’aussi loin… « Mais… pourquoi tu ne clignotes pas saleté ». Heureusement que j’étais seule sur le parking car je paraissais déjà dingue à faire ce que je faisais mais encore bien plus à parler seule dans un parking. L’alcool et la tequila ne sont pas vraiment des potes pour Pandy enfin ce sont les genres de potes « mauvaises fréquentations »… pourquoi croyez-vous que je ne veux jamais boire : c’est l’enfer quand je bois. Je restais là, debout dans le parking à regarder toutes les voitures en me demandant encore pourquoi je ne les reconnaissais pas. Quand je vous dis que la tequila me fait réellement effet alors 3 verres. Je ne suis point habitué, je ne l’ai jamais été. C’est alors que je me mis simplement à filer droit mais pas pour longtemps, il me rattrapait et je l’entendais. « Si, j’ai tout gâché, on passait une bonne soirée ». Je ne m’attendais pas du tout à ça… je dois avouer que j’étais persuadé qu’il allait me laissait partir comme tout homme l’avait fait et cela me faisait même un peu bizarre qu’il soit là à me prendre la main et me forcer à faire face. Ce que je fis en voyant ensuite son sourire un peu triste. Je l’écoutais et ne savait que dire. Je ne savais pas si je voulais le fuir ou me fuir au final et pourquoi serait-il désolé. « Je ne fuies pas enfin si », je ne savais pas vraiment à vrai dire si j’avais fuis ou simplement pensé qu’il valait mieux que je parte. Je ne savais plus vraiment grand-chose. Je le regardais tout en l’écoutant, ne bougeant pas d’un poil, passant la main dans mes cheveux et soupirant alors un bon petit coup et le laissait continuer alors que j’aurais bien pu l’empêcher de se torturer. Ce n’était pas seulement sa faute, je l’avais voulu aussi. J’aurais pu dire « non », je suis tenace. Je ne pouvais le regarder dans les yeux et pouvoir dire de réagir par le regard car il regardait le sol, c’était mon tour… c’était à moi de ne savoir que dire et que faire et me poser encore plus de questions que je n’en avais déjà. Pourquoi m’avait-il rattrapé aussi ? Il voulait arrêter mais tout ce que j’avais dans la tête était « arriverions-nous à arrêter ? ». Il voulait juste que je sois heureuse mais j’étais heureuse enfin je le suis. Certes je me pose des millions de questions mais je le suis. Mon vrai grand problème serait plus vite la grossesse de Lena car il m’aidait, il ne me faisait pas souffrir, pas encore. « C’est autant ta faute que la mienne, à qui la faute ? On y peut rien. C’était comme ça. », Disais-je alors simplement en arquant un petit sourcil par ce qu’au fond, à qui la faute ? Si ce n’est la situation qui nous avait conduits à revoir notre amitié et l’améliorer au risque de la perdre. C’est tout ce que j’arrivais à dire alors qu’il venait de s’excuser et de s’éloigner. J’avais baissé mon regard, je ne savais pas ce qu’il faisait ou autres, je m’asseyais simplement sur le muret en regardant mes pieds… oh mais oui, je regarde mes pieds. Ils sont beaux, vous savez ? Je vous jure car mes escarpins en plus se marient bien avec. Je les regarde mais les voir se balancer nerveusement par ce que je ne savais que faire ou dire avant tendance à me donner un mal de crâne dingue.

Je regardais alors plus haut, vraiment plus haut car je levais les yeux sur la lune en le voyant toujours au passage qui avait l’air mal avec sa tête entre ses mains. Je murmurais alors d’une voix douce qui n’osait pas trop le dire ou l’entendre ou même s’en rendre compte. « On arrivera pas, hein ? », je soupirais car au fond, je savais que c’était le cas mais on n’arriverait pas à quoi ? Encore une fois j’étais sacrement vague mais savait-il de quoi je parlais ? Je me mis alors à continue. « On arrivera pas à redevenir amis ? ». Je regardais alors mes pieds à nouveaux en cherchant une réponse, une réponse qui pourrait me rassurer mais je ne savais pas si il en existait. On ne pourrait pas faire machine arrière. Regarder mes pieds me stressait encore plus, ma tête tournait assez pour diverses raisons. Il ne fallait pas en rajouter. « Gianni, on a commencé à l’origine par ce qu’on n’arrivait pas à gérer cette tension entre nous… on n’y arrivait pas et c’était la seule façon. », je secouais négativement la tête en descendant du mur ce qui fut compliqué car je failli simplement me casser la gueule avec mes talons, la dose d’alcool et ma nervosité… « Ne nous mentons pas, on ne pourra plus redevenir de simples amis même si on le voudrait… on ne tiendrait pas même là, je ne tiens pas d’être éloigné de toi », c’était vrai que le sentir s’éloigner m’effrayait déjà. Ce n’est pas spécialement le fait que je tombais amoureuse mais simplement l’amitié, l’attirance et tout ce qu’on avait déjà avant ce fameux soit à noël. J’avais une voix rassurante et perdue mais peinée à la fois car oui, je souffrais que de supporter de nuire à notre amitié. Je me rapprochais alors de lui tout en gardant une certaine distance et restant dans son dos enfin pas face à lui, je préférais ne pas être trop proche ! « Je n’accepterais pas d’excuses qui ne sont pas fondées », je souriais légèrement et surtout par ce qu’au fond, je faisais un peu petit chef et cela m’amusait. « Tu n’es pas fautif, je le suis autant que toi. On était deux à le vouloir. J’en avais envie, j’avais envie de toi. »… on ne pouvait pas dire que je n’en avais pas encore. « Tu sais très bien que j’aurais pu refuser et dire non, je suis tenace mais je ne pouvais pas le faire. Je ne sais pas pourquoi mais je n’aurais jamais pu le faire. », Disais-je simplement rapidement sans vraiment avoir le temps de respirer, simplement en le disant en montant légèrement le ton pour faire comprendre que j’avais agis comme je le voulais, j’étais aussi fautive. Je n’avais pas été sous son contrôle mais je me contrôlais quand c’est arrivé, je l’avais fait par ce que je le voulais sinon je ne l’aurais pas fait. « Je connaissais les risques, c’est de ma faute pas de la tienne. C’est de ma faute et je ne t’en veux pas… », Je riais nerveusement. « Je ne peux pas t’en vouloir, tu n’as rien fais… tu as simplement été toi-même et ça a suffi », j’étais là à ne savoir que dire en cherchant une réaction.

Elle était apparemment surprise de me voir là, pensait elle que j'allais la laisser fuir et faire de même de mon côté? Sans doutes et je le comprenais parfaitement après ce qu'elle avait vécu avec ce crétin de O'Connor qui l'avait lâchement laisser seule avec ses sentiments fraîchement avoués. Jamais je n'aurais pu lui faire ça, je tenais trop à elle pour me comporter ainsi ça n'était pas un hasard si je lui répétais souvent que j'étais son ami avant tout. Je m'excusais pour ma responsabilité dans cette histoire et elle m'assura qu'on était tout les deux aussi fautif l'un que l'autre, que la situation ne dépendait finalement pas que de nous et dans un sens elle avait parfaitement raison il y a des choses que l'on ne contrôle pas mais j'avais l'impression d'avoir inconsciemment poussé dans cette direction en proposant cet " arrangement ". J'avais vraiment envie de rentrer chez moi sur le coup mais je m'en trouvais incapable, je me sentais lâche et les questions faisaient un tourbillon infernal dans ma tête. J'entendis à peine son murmure et ne compris pas ce qu'elle venait de dire jusqu'à ce qu'elle répète sa question, je soupirais et fermais les yeux... Pandy avait raison le retour en arrière était impossible même si je cherchais à m'en persuadé. « Je...J'en sais rien. » Bon là je mentais un peu parce que je le savais très bien et les arguments qu'elle ne tarda pas à avancer étaient exactement ceux qui m'étais venu à l'esprit à peine sa question fut-elle posée. Il y avait cette tension, cette attirance qui avait toujours existé mais qui devenait plus forte à mesure que le temps passait, s'était parce qu'elle nous éloignait l'un de l'autre que nous avions un peu repoussé les limites de notre relation vers l'amitié améliorée et maintenant s'était encore elle qui venait nous jouer des tours. Je l'entendis bouger derrière moi, elle venait de se lever non sans mal, surement à cause de l'alcool mais je n'osais pas me retourner surtout et encore moins quand elle m'avoua ne pas tenir d'être éloigné de moi, j'essayais de faire taire cette sensation mais j'avais la même je voulais la prendre dans mes bras et la sentir contre moi pour l'effet paradoxale que ça provoquait en moi, un mélange de réconfort et de peur. Je me contentais du ton doux de sa voix et focalisait mon attention dessus.

Pandora s'approchait de moi et sa remarque réussi à me faire sourire, j'aime quand elle prend ce ton faussement autoritaire c'est un truc qui n'appartient qu'à elle et je pouvais même deviner son sourire alors que je ne la voyais pas. Je déglutissais difficilement quand elle continua son discours, s'était de plus en plus compliqué pour moi de rester impassible, toutes ses sensations que j'avais ressenti ce soir du réveillon de Noël se rappelaient à mon bon souvenir je pouvais revoir en détail notre dispute et surtout le moment où tout avait changé. Son ton montait et j'étais convaincu par ses paroles « On était deux je le sais mais je me sens coupable sans pouvoir expliquer pourquoi. » Je secouais la tête négativement quand elle affirma que s'était ça faute à elle « Non... Ce n'est pas ta faute si ce n'est pas la mienne, on est dans le même panier tu as raison. Pas un pour rattraper l'autre. » L'attirance nous avait rendu faibles et vulnérables. Ca dernière phrase me fit un peu tiquer, avais-je bien entendu? « Tu crois même sans cette amitié améliorée, le simple fait que je sois moi aurais fait apparaître ces sentiments? » si s'était le cas ça voulait dire qu'on pouvait toujours essayer de lutter l'un et l'autre ça n'allait rien changer, s'il elle devait tomber amoureuse de moi ça serait arrivé de toute façon, peut être que les choses avaient juste été un peu accéléré par la situation. Je soupirais et finissait par me retourner pour la regarder en face, je haussais les épaules en la regardant « On pourra pas redevenir de simples amis... Rien qu'en imaginant que tu puisse être dans les bras d'un autre je ne le supporte pas alors si ça arrive je ne préfère pas savoir ce que je ferais. » je riais légèrement en secouant la tête « Je suis jaloux... Je l'étais déjà un peu au moment de Noël et plus ça va plus je le suis. J'ai rien dit mais ce type qui dansait derrière toi tout à l'heure ça me rendait fou, le blond qui te draguais ça m'énervait. » je regardais le sol un instant puis relevait la tête en cherchant son regard pour trouver la force de continuer à lui parler de ce qu'il en était de mon côté à propos de notre relation. « Quand Lena nous a surpris l'autre matin je n'étais même pas gêné qu'elle sache que l'on couche ensemble, depuis Noël c'est un peu comme si je n'avais plus besoin de cette vie que je menais jusque là en enchainant les histoires d'un soir. » je sourais légèrement avant de poursuivre « Je n'ai couché avec personne d'autre que toi depuis cette soirée de Noël. » Ca pouvait paraître étrange que je lui dise cela mais pour un séducteur comme moi s'était quelque chose de très significatif qui illustrait bien ce sentiment d'épanouissement que je ressentais depuis que nous avions des relations intimes Pandy et moi.

Je ne savais pas vraiment quoi dire de plus alors j'essayais de meubler un peu le silence « Ne me demande pas pourquoi, je n'en sais rien. » S'était trop tôt encore pour moi pour mettre des mots là dessus parce que ça rendrait la situation vraiment concrète et que je n'était pas prêt à cela, j'avais besoin de me bercer d'illusions encore un peu, de me dire que je me maîtrisais encore et que tout cela traduisait de l'attachement, un simple attachement et pas ce sentiment fatidique qui m'avait fait sombrer il y a un an...Je refusais de m'avouer que ça pouvait être de l'amour. Si elle n'avait pas était face à moi à cet instant et que j'étais resté dans la boîte s'était fort probable qu'à cet instant je sois en train de draguer une fille qui elle par contre aurait fini dans mon lit, je me serais ainsi persuadé que non je n'étais pas amoureux et que tout ça ne rimais à rien. Sauf que je l'avais suivit jusque dehors, j'étais en train de parler avec elle, de lui faire quelques aveux, en fait j'étais tout simplement en train de prendre mes responsabilités celle-ci même que je fuyais depuis une année ou je pensais que la débauche m'exclurait de tout ça. J'avais eu tout faux sur toute la ligne,j'étais comme un con à la fixer avec une seule envie l'embrasser et de lui dire que j'étais prêt à tenter quelque chose avec elle si elle le voulait mais j'en étais incapable. « Je...On... » je levais les yeux vers le ciel en soupirant doucement pour finalement la regarder de nouveau en restant silencieux attendant qu'elle dise ou fasse quelque chose.

L’amitié prenait un tournant étrange entre nous… au fond, on devait s’y attendre à force de se rechercher avant ce fameux soir. Il n’en savait rien ? Au fond, je n’en savais rien non plus même si je le savais. Étrange ? Oui, je l’avoue mais au fond, nous ne pouvions pas lire dans l’avenir. Peut-être réussirions-nous une simple amitié si l’on le désirait. Peut-être pourrions-nous rester de simples amis ? Trop de peut-être qui au fond… tourmente. Je m’étais rapidement levé… non pas sans peine bien sûr, il était temps que je me décide à ne pas renouer d’amitié avec mon pote « tequila » c’est toujours bizarre. J’avais pris un ton un peu « chef » ce qui m’amusait d’ailleurs et me détendait un peu car oui, j’étais tendu comme un fil de fer ou bien un spaghetti cru… vive les comparaisons mais on s’en fiche… j’étais tout bêtement tendue ce qui est logique puisque la situation était étrange en sois… ce n’était pas une stupide, ce n’était pas une rupture car au fond… pour rompre, il faut être en couple mais encore le vouloir. Ce n’était rien de cela et encore moins… en fait… c’est quoi ? Je ne savais pas où on allait alors qu’il me disait simplement se sentir coupable mais il ne l’était pas. En fait… qui était coupable ? Ou bien étions-nous coupable alors qu’il n’y avait pas de crimes ? Enfin je crois, j’aimerais me dire qu’il n’y a pas de crimes mais pourtant il y a crime même si ce n’est pas meurtrier et… je me perds un peu dans ce que je conte. Je riais légèrement alors qu’il disait qu’il n’y en avait pas un pour rattraper l’autre. Fine équipe. C’est alors qu’arriva cette question, cette question était bizarre en elle-même. J’étais dans un sens persuadé que cela aurait pu arriver même sans cette amitié améliorée… sans pour autant en être sûr, j’étais bouché bée en ne sachant qu’elle réponse donner à cette question qui pourtant était compliqué. Je me refusais en fait de trouver une réponse car je n’en savais rien. Le fait que je le sois déjà, me voilait légèrement la face à vrai dire. On dit toujours que l’amour rend aveugle et c’était un des exemples… « Je sais pas, j’en sais rien. J’aimerais trouver une réponse à cette question mais c’est arrivé avec alors cela aurait pu arr… », C’est alors qu’il s’était retourné et haussait les épaules. J’avoue que j’avais du mal, je restais là… de nouveau comme un piquet ne sachant que faire en l’écoutant. Je dois avouer que j’avais du mal à rester là comme un statue comme dans le décor en entendant ce qu’il disait car c’était enfin vous me comprenez. Je n’avais pas envie de rester sur place presque figée pourtant je ne le coupais pas dans son élan, je restais là surprise par ses mots.

Il riait en parlant ce qui m’amusait mais pourtant ne me déconcentrait pas même si j’affichais un léger sourire sans même m’en rendre compte à vrai dire. Je l’écoutais surtout quand il disait être jaloux et je le regardais, je ne décollais plus mon regard de lui. J’étais là, silencieuse avec une seule envie : briser les mètres qui nous séparais mais pourtant je le laissais parler et je restais à l’écart. Il faut dire surtout que ma tête tourne et tourne encore donc j’avais peur qu’elle ne tourne encore plus si j’osais bouger. Il reprit alors en me regardant ce qui était encore plus difficile me disant alors que j’avais été la seule depuis ce soir, ce fameux soir. Je ne savais plus vraiment ou cela nous menais et je ne m’attendais pas à ça, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi difficile pour nous deux. Je me repassais tous ses aveux dans ma tête comme pour dire de la retourner encore plus. Il me demandait de ne pas demander pourquoi au fond, je ne sais pas si je voulais savoir pourquoi, je n’avais pas vraiment besoin d’une réponse. Je restais là, simplement à me poser des questions sans rien dire en réfléchissant baissant doucement mon regard en cherchant les mots qui ne venaient pas. Je sentais son regard et relevais doucement les yeux vers lui alors qu’il me disait une chose étrange en fait simplement des mots, des pronoms. Je riais légèrement alors qu’il soupirait et levait les yeux… je relâchais toutes la pression en riant pendant une longue minute et me calmement. Peut-être l’effet alcool mais aussi car je ne sais pas mais je lâchais… je lâchais tout ce que j’avais à lâcher pour me détendre. « Tu ? On ?... ne me fait pas réfléchir », je faisais une légère moue sur le coup car je ne savais pas où il en venait et j’avais mal au crane ne cherchant à le savoir « Je n’arrive même plus à savoir quel est ma voiture ou même ou elle se trouve », pourquoi j’avais l’impression de me sentir bête sur le coup ? Surement par ce que je ne savais pas du tout que dire.

Je souriais légèrement en le regardant après ce drôle de réaction, un petit regard perdu à la fois malgré le sourire. « On va ou ? », encore vague ? Je suis née pour être vague mes amis. Il va falloir s’y faire… « Enfin pas l’endroit où nous allons mais nous... » Sur le coup, j’étais nerveuse car je ne savais que dire ou ce que je devrais dire, je ne savais même pas ce qu’il fallait que je fasse. Le regardant alors plus attentivement. « Je ne suis peut-être pas en état de déceler la fin de tes phrases ou savoir ce que tu voulais dire mais je sais une chose... ou plusieurs », je grimaçais légèrement par ce que je me perdais dans mes phrases, dans mes mots non pas sous l’effet de l’alcool mais du stress… vous voyez cette petite boule dans le ventre que vous avez alors que tout change encore une fois et que vous vous apprêtez à dire ou faire une chose importante qui vous effraie. Je repris alors ma phrase « Il n’y a pas d’autres personnes qui arrivent à me faire parler. Qui arrive à ce que je me confie. Ne me demande pas non plus pourquoi mais je suis un livre ouvert avec toi et ça… ça me fait peur.», je riais légèrement à mon tour de rire un petit coup. « Tu es jaloux ? Mais… pourtant faut pas, j’ai repoussé ses hommes rien que pour passer un bon moment avec toi, par ce que je voulais être avec toi »… levant rapidement les yeux en soupirant. « J’ai même refusé une demande de pyjama party avec un ami car j’avais ça me gênait. ». Je souriais en me rappelant alors de ce réveil avec Lena… « Et j’ai été jalouse de ma propre sœur pendant un instant. Ce matin-là… c’était tellement amusant mais te voir à mon réveil était… », Je ne savais que dire et secouais légèrement la tête. Je ne savais que dire à part que cela ne m’avait pas du tout laissé de marbre. « J’ai aimé », je baissais légèrement le regard vers mes pieds qui étaient aussi nerveux et ne tenaient pas vraiment en place en se balançant de la pointe au talon. Je ne savais pas vraiment que faire… j’étais tiraillée par l’envie de l’embrasser et d’être dans ses bras ou simplement de fuir par l’appréhension d’une réponse négative à une question que nous n’avions même pas encore posés.

Je relevais alors mon regard vers le sien en fermant alors mes paupières pour les rouvrir aussitôt en inspirant un bon coup. Je le regardais alors fixement en me rapprochant doucement… assez lentement que pour ne pas vouloir fuir en me rapprochant trop vite. « Gianni ?... tu sais que si tu le voulais... tu n’aurais pas à supporter de me voir avec d’autres hommes ? », disais-je alors d’un petit murmure. Je ne sais pas pourquoi je murmurais mais au fond, je sentais cette question un peu bête car c’était d’une logique mais surtout très entreprenant et ce n’était pas mon genre enfin je crois, j’étais surtout, à l’instant : du genre à ne pas savoir qu’elle est mon genre. Je ne savais pas grand-chose. « Suffit d’une seule chose », continuais-je en souriant légèrement tout en passant la main dans mes cheveux. « Tu sais aussi que tu n’aurais plus à être jaloux ou du moins me le cacher. Les blonds surfeurs et les crétins qui sont de piètres danseurs ne pourront plus du tout t’atteindre. Ils ne m'atteignent déjà pas. », Disais-je tout en continuant à m’approcher légèrement de pas lent tout comme dans un film ou l’on ralentit l’image sauf que c’était voulu surtout puisqu’à chaque pas… j’avais l’impression que je ne marchais pas droit. Je continuais en me rapprochant encore pour arriver juste à une vingtaine de centimètre de lui. Je me contentais juste de le regarder sans savoir que faire. «Je ne sais pas où cela nous mènes au fond, je ne peux pas le savoir néanmoins je ne veux pas te perdre. Je ne veux pas imaginer une seule seconde de perdre l’ami et je ne veux pas te perdre. », Je secouais légèrement la tête. Baissant doucement mon regard étant perturbé à la fois par la distance qui n’était plus aussi grande et son regard. « Je ne veux pas non plus perdre ce que je ressens en ce moment-même alors que je suis en face de toi et que je sens pratiquement ta chaleur. Je ne veux pas perdre cette sensation. Je ne veux pas abandonner ce que je ressens pour toi. », Je remontais alors mon regard vers lui avec un léger sourire mais aussi un petit regard presque peureux mais aussi charmeur à la fois. J’avais peur, très peur mais de tellement de choses… j’avais peur de perdre cette amitié, j’avais peur de le faire fuir, j’avais peur aussi d’avoir peur et finalement, j’avais peur de tout. J’étais effrayé à l’idée de ce qui pourrait se passer tout en ne le quittant pas du regard. « Les dés sont lancés… soit tu m’embrasses ou alors… tu t’enfuies enfin si tu peux me dire quel est ma voiture avant... », Inconsciemment… je fermais les yeux pour ne pas voir ce que je ne voulais pas voir. C’était stupide et même bien plus cependant je me sentais incapable de le voir partir et me tourner le dos, rien qu’à l’idée… je voulais moi-même m’enfuir avant que cela arrive.

OMGOSH... la bavarde x)

S'était un vrai concert dans ma tête, concert pour questions sans réponses ou pour questions dont on rejète les réponses. Je me sens un peu comme un bâton de sucette qu'on aurait mangé à cet instant...j'admets la comparaison est étrange mais je suis planté là droit, immobile et j'ai perdu la tête. Je déraille complètement, le stress surement, les circonstances, les sentiments, sa présence tout en fait et je me sens con. Pandy n'avait pas vraiment répondu à ma question mais ça n'avait pas vraiment d'importance, elle avait avouer être peut être amoureuse de moi et s'était déjà une information suffisamment importante à prendre en compte les hypothèses sur les circonstances d'apparition de ses sentiments n'étaient que des données théoriques inutiles maintenant. Après tout ces aveux je n'arrivais plus à en placer une, j'étais muet et incapable d'ajouter quoi que se soit, heureusement que l'alcool la rendait bavarde et repoussait ses barrières en matière de confession sinon nous aurions eu l'air bête tout les deux silencieux à se regarder dans les yeux, quoi que je sais très bien ce qu'il se serait passé si ça avait été le cas, son regard m'aurait sans doute attiré comme à chaque fois et j'aurais été dans l'impossibilité de me retenir de prendre possession de ses lèvres, parce qu'elles agissent comme un aimant sur les miennes. Je riais légèrement à ses remarques sur le fait de ne pas la faire réfléchir mais surtout parce qu'elle n'arrivait plus à trouver sa voiture « Aïe..Tequila » dis-je simplement avec un petit regard malicieux. Elle enchaina en me demandant où on allait, sur le coup je pensais qu'elle faisait allusion à la direction à prendre pour retrouver sa voiture et j'arquais un sourcil qui bien vite reprit sa place quand elle m'éclaira sur le sens de sa question elle parlait de nous et ce simple pronom utilisé pour nous définir provoqua un certain trouble en moi, ça pouvait vouloir dire tant de chose.

Ne sortant toujours pas de mon presque mutisme je l'écoutais avec attention en continuant de la regarder comme si j'avais peur qu'en détournant mon regard elle en profiterait pour prendre la fuite, je prêtais attention à chacune de ses paroles et j'aimais ce que j'entendais, ça me confortais dans l'idée que finalement je tenais bien le rôle de cet ami important pour elle même si les choses étaient désormais un peu plus compliquées que cela. Je souriais en me rappelant ce réveil à ses côtés que j'avais vraiment apprécié moi aussi malgré la tournure qu'avait pris les choses ensuite avec Lena, mais finalement s'était une broutille. Pandy était nerveuse et ne tenait pas en place se balançant sur ses pieds, j'avais moins bu qu'elle et pourtant elle allait finir par me donner le tournis à gigoter comme ça. Mais en fait ce ne sont pas ses mouvements qui me donnèrent le tournis mais plutôt ses paroles, ça y est on en arrivait à ce moment fatidique et stressant celui où l'on fait un choix. Est-ce que j'étais prêt à ça? Rien n'était moins sûr et je flippais, mon coeur s'accéléra un peu plus à chacun de ses paroles et sur le coup ça m'arrangeait bien de la laisser parler sans rien dire sauf que sur ce coup là s'était pas pour l'aider, juste que je n'en étais pas capable du tout. Je répondais intérieurement à ses questions par des "Oui je sais..." sans pour autant que ça franchisse la barrière de mes lèvres. Il était où le Gianni sûr de lui et dragueur là, hein? En voyage surement...
Elle ne voulait pas me perdre, on était deux comme ça parce que moi non plus j'en avais pas envie vraiment pas et cette simple idée me rendait mal. Enfin depuis un petit moment je me décidais ou plutôt j'arrivais à dire quelques mots « J'ai pas envie de te perdre non plus, je tiens beaucoup trop à toi... Et je veux pas que tu revives ce que l'autre idiot t'as fait subir parce que tu le mérites pas. T'es une personne généreuse Pandy et je respecte beaucoup ça. ». Elle s'était avancé tout en me parlant et nous n'étions plus qu'à une vingtaine de centimètre l'un de l'autre, j'étais troublé par ses paroles et mon coeur battait vite dans ma poitrine et accéléra encore un peu plus à sa dernière phrase, les dés étaient jetés, oui. Ses yeux s'étaient fermés et je sentais mon estomac faire comme une boule alors que j'hésitais, j'avais peur et pourtant tellement envie de l'embrasser. Je craignais de tout faire foirer, mais en même temps si ça devait se finir autant essayer non? J'avais tout mes doutes qui me revenais de plein fouet en pleine figure, mais l'attirance et les sentiments étaient plus fort il fallait que j'arrête de me voiler la face j'étais juste en train moi aussi de tomber amoureux ce mal incurable et incontrôlable qui peut vous donner des joies et des peines sans pareils. Après quelques secondes d'hésitations j'approchais mes lèvres des siennes et posant mes mains sur ses joues je l'embrassais avec tendresse. Je prenais le risque de me lancer dans cette relation avec elle même si j'avais décidé il y a un an de ne plus me laisser avoir, comme on dit il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis non?

Je prolongeais ce baiser parce qu'il était comme libérateur pour moi de toutes ses barrières que j'avais dressé entre Pandy et moi depuis plusieurs mois, c'est fou comme laisser les choses s'exprimer permet de se sentir plus léger. Finalement, je me détachais lentement de ses lèvres et chuchotait « J'ai envie d'être avec toi Pandora, je veux qu'on essaye, je veux arrêter de lutter contre tout ça et j'ai pas envie de regretter plus tard de ne pas avoir tenté le coup. ». Je passais mes bras autour d'elle et la serrait contre moi « Et de toute façon je ne t'aurais pas aidé à retrouver ta voiture...Tu as trop bu pour conduire. » je riais légèrement et profitait de cette étreinte qui marquait un nouveau tournant dans nos vies.

La tequila… hummm, c’est vrai qu’elle m’avait bien arrangée et à ses mots et son sourire… je ne pouvais m’empêcher de sourire aussi en cherchant toujours comme arriver à réagir. Je le découvris rapidement en fouillant dans mes pensées, trouvant de quoi dire. Sortant des confessions qui au fond était censée mais pourtant j’avais peur de dire une seule chose qui pourrait le faire partir, une seule. Alors que je parlais, je ne tenais plus en place en gigotant dans tous les sens… j’étais une vraie girouette… Je me demandais ce qu’il allait se passer entre mes mots et les siens qui fut précédemment dit, je ne savais pas réellement que penser ou comment appréhender la suite, j’étais perdu simplement en parler. Il était silencieux comme une carpe mais je crois que ça aidait au fond. J’approchais et lui posait des questions tout aussi subtile et surtout difficile à dire pour moi car je n’étais point du genre à les poser. Je ne savais pas vraiment si c’était l’alcool qui me libérait de mes propres pensées mais cependant les moindres mots étaient réel et non pas l’effet d’une dose de téquila. Je les pensais, je les disais et je les aimais. Parlant des crétins du bar qui m’avait dragué ou poussé à danser, c’était un peu comme amusant et me détendait aussi…. C’est dingue ce que l’effet de parler et même si ce ne sont que des questions, des confessions et des choses que l’on sort sans vraiment s’en rendre compte, simplement par ce qu’elles doivent être dites. Je savais que j’aurais pu prendre la fuite, je suis la reine de la fuite mais je ne sais pas ce que j’aurais fuis… je prenais une dose de courage en avançant alors qu’il disait ne pas vouloir me perdre, ressassant mon passé avec Jayden et me disant que j’étais généreuse. L’étais-je ? je n’en savais rien mais c’est ma manie d’être peu sure de moi qui me fait douter de cette petite chose. Il respectait ça et je souriais légèrement tout en me rapprochant. Les dés étaient lancées en fait cela répondait bien à ce qu’il venait de me dire, je ne pouvais rajouter plus. Ce moment fatidique était stressant voir horrible alors que je sentais qu’il était près de moi et que je lançais une sorte d’ultimatum sans pour autant que cela en soit un, je me torturais simplement moi-même sous l’effet de cet idée. Sentant sa présence avec les yeux fermés à me demander si il va partir ou reste. Remuant toute cette soirée dans ma tête et la laissant filer en boucle dans mes pensées. Ce moment stressant était surement le plus difficile de la soirée à se demander si il va partir, il devait partir… je lui en demandais trop sans vraiment lui en demander, j’étais certaine qu’il allait partir… ils partent tous au fond.

Je sentis alors ses mains sur mes joues et ça me surprit, gardant encore les yeux fermés de peur à les ouvrir et me dire que ce n’était qu’un rêve… ça ne pouvait qu’être un rêve. Mon cœur s’accélérait alors que ses lèvres se posèrent sur les miennes… sous ma poitrine, c’était comme le big bang. C’est un peu ce qui enlève tous les doutes sur ce que lui ressent bien que je n’en doutais pas… mais je me retrouvais face à mes sentiments. Un face à face ultime qui me disait clairement ce qui se passait dans mon cœur et dans ma tête. L’alcool et toutes les sensations de ce baiser mais aussi la tension qui retombait face au stress de l’attente… cela en faisait beaucoup… j’avais les jambes en coton et la soudaine impression que j’allais perdre connaissance avant qu’il ne me sert dans ses bras en chuchotant. Je souriais toujours les yeux fermés, j’avais cette petite peur de les ouvrir et tout ce que je pensais, toutes mes pensées pour être plus précise me disaient de les garder fermés mais oust les pensées… alors qu’il riait en me disant qu’il ne m’aurait pas aidé à retrouver ma voiture. J’affichais une légère moue en ouvrant les yeux me retrouvant alors plongé dans les siens et affichant un petit sourire rien qu’en me rendant compte qu’il était là et que ce n’était pas mon imagination qui me jouait des tours. « Au revoir petite voiture… peut-être nous retrouverons-nous un jour. Je t’assure que je t’aimais bien pourtant », je riais avec ce petit air tout triste de ne pas retrouver ma voiture avant de passer mes bras autour de sa nuque et déposer un baiser rapide sur ses lèvres. J’en avais juste envie à l’instant et j’étais bien, je ne voulais plus bouger. Laissant un instant silencieux seulement en le regardant. J’avais cette petite impression de calme qui se profilait dans ma tête comme si j’avais enfin la chance de respirer enfin pas respiré mais que toutes craintes s’envolaient. Je cherchais soudainement comme briser le silence en souriant et me contentant de sortir tout bêtement… « Aie… Tequila, que serions-nous sans elle… », Je baissais légèrement le regard en riant pour y revenir aussitôt pour ensuite toujours ne pas savoir que dire mais pourtant j’avais tellement de choses à dire. Je crois que je ne savais pas par où commencer. Comme Lena me le dit souvent : Quand tu ne sais pas quoi dire… dis tout ou ne dis rien. Je déplaçais alors sans un bruit un de mes bras et le laissait glisser le long de son épaule et frôle sa joue puis ses lèvres pour se poser devant celle-ci pour lui faire signe de surtout ne pas me couper. Gardant alors mon doigt sur ses lèvres en ne le quittant pas du regard.

Affichant un léger sourire et me laissant alors aller dans son regard tout en gardant toujours mon doigt sur ses lèvres. « Je vais répondre à ta question. Je crois que même sans cette amitié… je serais quand même tombée amoureuse de toi. Je t’aime pour ce que tu es… », Je ne me rendais même pas compte de ce que je venais de dire car c’était tout simplement sorti naturellement comme un pansement ? Non car je n’avais aucune difficultés à le dire, j’avais complétement parlé en me libérant. Je ne savais pas s’il l’avait remarqué ou si c’était aussi naturel de l’entendre mais je continuais pour ne pas me couper dans mon élan. « Ce qui m’a fait tomber amoureuse de toi, c’est ce que tu m’offrais déjà en tant que simple ami. Le regard que tu poses sur moi, la façon dont tu m’écoutes ou dont tu me rassures. », Je riais légèrement. « La façon dont tu me vois… cette facilité que tu as à lire en moi-même si cela m’effraye. Il faut bien que je m’avoue que c’est par ce que cela était peut-être un peu là avant. », je ne pouvais pas l’affirmer au fond mais il était vrai que c’était compliqué car j’étais certaines que j’aurais pu tomber amoureuse sans cette amélioration. « Ça devait arriver et c’est l’ami et non l’amant. », je secouais légèrement la tête en souriant. « Je ne sais pas ce dont est fait ton passé ou pourquoi les femmes t’ont données à lutter contre tout ça… », Oui… je ne savais pas vraiment quel terme utiliser sur le moment qui pourrait expliquer les relations libertines qu’il entretenait avec les femmes mais je sentais depuis toujours qu’il avait souffert, cela se sentait pour une fois. C’est l’instinct de la gente féminine… on sent toujours ça. « Peut-être qu’un jour, je le saurais », j’affichais un léger sourire presque interrogateur mais vraiment léger. « Et tu me dis souvent que je ne méritais pas ce que cet idiot d’O’Connor aura pu faire dans le passé. Tu ne le méritais pas non plus et c’est important pour moi de te dire que tu mérites autant que moi… que l’on t’aime pour ce que tu es. »… je me mis alors à rire légèrement car je me disais qu’au fond, je parlais et parlais encore sans même me contrôler surement par nervosité par ce que oui, j’étais nerveuse quant à savoir la suite. « Je dois paraitre complétement folle à dire ça, maintenant mais bon… Aie… Tequila », j’esquissais un petit sourire tout en ayant les yeux écarquillé et lâchant ce doigt de ses lèvres pour conduire ma main le long de son dos. Je ne me rendais pas compte de tout ce que j’avais dit mais je le pensais cependant j’avais réellement la tête qui commençait à partir en vrille. Succession trop rapide d’évènement chargé en émotion et vous perdez Pandy pour un court instant. J’hésitais et le regardait tout en écoutant le fond de musique sortant du club et d’une voix douce et posée… j’affichais un sourire tout en murmurant… « M’accorderais-tu une dernière danse ? », je haussais légèrement les épaules en souriant. « Ou bien… je peux simplement me contenter d’un réveil à tes cotés ». Oui, bon… je devais avouer que je ne me sentais pas spécialement apte pour cette dernière danse, je ne marchais pas droit et j’avais l’impression que si il me lâchait, j’allais m’écrouler sur le sol cependant je ne pouvais expliquer pourquoi j’en avais eu envie sur le moment. Je souriais… « Je ne suis pas difficile » tout en ajoutant ceci et arquant un sourcil.

Hop là x), j'ai trouvé la petite faille pour la faire parler !

Retour au calme après la tempête dans ma tête, j'étais apaisé par ce choix que je venais de faire et même si sur le coup j'avais eu l'impression de me jeter dans le vide sans parachute je me rendais compte que j'avais surement agit pour le mieux, j'étais simplement bien avec Pandora et pour le moment s'était tout ce qui comptais. L'avoir contre moi était la preuve que tout ça était bien réel, encore plus quand parla de sa voiture, plaisanter c'est ça manière à elle d'évacuer la tension et dans ces moments là elle est capable de sortir des énormes bêtises, alors avec la tequila en plus je risquais de ne pas être au bout de mes surprises. Et puis elle eut ce geste spontané de m'embrasser, ce qui me fit sourire alors que je la regardais avec attention, décidément j'adorais son sourire. Je hochais la tête à sa remarque concernant la tequila « On serait surement encore assis au bar avec cette petite tension entre nous sans oser dire quoi que se soit...Ou alors tu aurais pris tes jambes à ton cou, retrouvé ta voiture et j'aurais fini la soirée à boire en me traitant d'imbécile. » je riais légèrement « Donc ouais on peut remercier la tequila et l'effet qu'elle a sur toi ». Je dégageais mèche de ses cheveux la mettant derrière son oreille et ajoutais « Demain on viendra la récupérer ta petite voiture que tu aime bien. ».

J'allais poursuivre sur autre chose quand elle posa son index sur ma bouche me signifiant de me taire, j'aurais bien dis "Oui chef" mais je ne pouvais pas parler donc je restais silencieux en souriant simplement. Je l'écoutais avec attention et les premières phrases suffirent à faire cogner mon coeur plus fort dans ma poitrine alors qu'il s'était calmé, venait-elle vraiment de me dire clairement qu'elle m'aimait? J'avais parfaitement entendu ce " Je t'aime pour ce que tu es... " mais s'était comme si je n'arrive pas à analyser la chose, ou ne voulait pas. Ca ne m'effrayait pas autant que lorsque les sentiments étaient interdits entre nous, mais je n'étais pas non plus super serein peut être parce que je voyais en cela une lourde responsabilité. Elle énumérait les raisons pour lesquelles elle était tombé amoureuse de moi, le pourquoi de ce changement entre nous, la réponse à certaines des questions que je me posait, ça me faisait du bien d'entre tout cela. Et puis elle évoqua ma propre souffrance et je regardais le sol pendant un instant, c'est vrai que je suis toujours rester très évasif sur mon passé, je suis juste enfin j'étais Gianni le séducteur avec une nouvelle femme dans son lit tout les soirs ou presque et finalement c'est à peu près tout, mais ce qui m'a mené à cela je ne le l'ai jamais dit à Pandy. Je me sentais presque coupable sur le coup qu'elle se soit confié à moi comme elle l'avait fait et que je ne lui avais rien donner en retour à par mon soutien bien sûr. Je décidais que j'allais lui parler de mon passé, pas maintenant pas ce soir mais bientôt s'était certain. Lui adressant un large sourire je ne pu me retenir de rire alors qu'elle répétait " Aïe tequila " j'avais lancé ça et s'était sûr que ça resterait. Je ne savais pas vraiment quoi dire à tout ces aveux, je cherchais mes mots alors qu'elle libérait ma bouche « Tu n'es pas folle juste très bavarde avec l'alcool, mais au moins j'en sais plus et j'aime quand tu t'ouvres à moi. Même si ça te fais peur. » J'eus un léger rire et Pandy me regarda avec cet air qui me fait craquer ajouté à son doux murmure qui me demandais si je lui accorderais une dernière danse ou bien un réveil à mes côtés. Comment est-ce que je pourrais refuser ça avec la façon dont elle venait de me le demander? S'était impossible, elle sait qu'elles sont mes faiblesse et ce regard là en fait parti, c'est surtout aussi que j'ai très envie de me réveiller à ses côtés demain matin moi aussi pour être sûr que tout ça est bien réel même si je sais que ça l'est.
Je lui adressais un large sourire, plongeant mon regard dans le sien et que mes lèvres s'approchaient des siennes pour les frôler « Je t'offre les deux Pandy. », je prenais une de ses mains dans la mienne, laissant l'autre sur sa taille et dansait doucement alors que l'écart entre nos lèvres était réduit à néant.

Nous étions sur un parking à danser comme si une mélodie douce nous portais alors que l'on entendait seulement les basses sortant de la boîte de nuit que nous avions quittés plusieurs minutes plus tôt. On pourrait passer pour des fous mais je n'en avais vraiment rien à faire sur l'instant, après quelques minutes je me détachais de ses lèvres doucement et lui souriait « Tu vois que tu n'as pas gâché la soirée. ». Puis m'arrêtant de danser je gardais sa main dans la mienne, l'invitant à me suivre sur le chemin qui menait jusqu'à mon loft « Il vaut mieux que l'on aille chez moi, c'est plus près on peut rentrer à pieds » j'arquais un sourcil « Tu vas pouvoir marcher jusque là bas où il faut que je te porte? », j'éclatais de rire mais attendait quand même une réponse de sa part...On ne sait jamais.

Oui, il aurait pu se passer tellement de chose si la tequila n’avait pas été la solution que j’avais décidé d’utiliser pour me détendre. Sans vraiment m’en rendre compte en fait. Je l’écoutais en souriant pendant qu’il expliquait ce qu’aurait pu provoquer l’alcool. Je ne me rendais pas compte de ce qui se passait… du moins pas encore. C’était nouveau et je n’y croyais pas encore vraiment. Je ne m’attendais surtout pas à ce que mes sentiments soient partagés enfin… je me comprenais. « C’est bien mon genre… prendre mes jambes à mon cou », je souriais alors qu’il dégageait une mèche sur mon visage ce qui m’amusait légèrement et me perturbait aussi à sa façon. J’aurais pu dire que je frissonnais mais ce n’était pas pareil, j’avais juste une sensation soudaine de bien-être sous la tendresse des gestes qui paraissait bien différent. C’était bizarre en moi mais j’aimais ça. Je riais légèrement sous sa petite phrase concernant ma voiture. Lui lançant un regard assez mignon agrémenté d’un doux « Merci, je l'aime bien ma petite voiture », je ne savais pas pourquoi mais à l’instant, je me sentais désarmée et comme protégée du reste de mon monde. Mes craintes s’enfuyaient peu à peu pour réaliser ce qui se passait. C’est alors que la Pandy en moi qui est un peu petit chef agissait de son petit index en disant de tout et de rien mais aussi des mots étranges dont je ne me rendais pas compte que j’avais dit. Je parlais, parlais et parlais encore sans me douter de ce que je disais ou même des sujet sur lesquels je me rendais comme parlant de son passé. C’était perturbant en quelques sortes de devenir une vrai bavarde mais j’adorais vraiment pouvoir lui parler. C’était marrant. Retirant alors mon index une fois tout déballé, je ne me rendais pas encore compte de tout ce que j’avais dit et souriait. « Je ne suis pas folle ? T’es sur ? », Je riais légèrement. « Je t’ai quand même dis que j’avais fait des bêtises avec ma gardes robes en étant sobre ». Je souriais car c’était dingue au fond. J’étais aussi timbrée dans un état de sobriété que dans un état d’emprise par l’alcool. « Ce qui me fait peur est surtout que tu vas finir par mieux me connaitre que moi-même »… j’étais amusée de ce détail et souriais car je me disais qu’il me connaissait déjà très bien et que je m’en rendais déjà assez compte en fait ma peur était futile aussi du moins cette peur. C’est alors que j’avais une envie soudaine… danser avec lui, je voulais en fait simplement être avec lui mais la musique de la boite m’avait un peu donnée envie de me dandiner dessus.

C’est bizarre l’effet que peut faire une symphonie même si je me sentais peu capable de danser. Je ne pouvais m’empêcher de sentir un frissonner m’envahir en sentant ses lèvres contre les miennes me frôlant pendant qu’il parlait tout en prenant mes mains après avoir dit m’offrir les deux. Et c’est alors que nous dansions au milieu d’un parking lèvre contre lèvre. Je n’avais pas vraiment eu le temps de répondre ou parler et d’ailleurs je ne savais que dire ou faire, je voulais seulement profiter du moment. Dansant en oubliant carrément ce qui nous entourais ou même la musique, je ne l’entendais plus. Me repassant ce que je venais de dire dans ma tête et me rendant compte enfin… de ce que j’avais dit, je ne savais pas si il s’en était rendu compte et je me le demandais même un peu silencieusement. J’étais seulement portée par ses pas. C’est alors qu’il reculait légèrement que je souris en l’écoutant. « C’était moins une », disais-je en riant légèrement mais surtout nerveusement par la situation car même si tout allait bien, j’étais quand même nerveuse et toujours légèrement sous l’emprise de l’alcool voir… simplement toujours et pas légèrement. Je souriais alors qu’il s’arrêtait pour commencer à marcher et surtout à ce qu’il disait… je prenais un petit air taquin à ma façon et chuchotais « T’as aussi perdu ta voiture ? », oui… maintenant place aux rires pour me dégager de toute cette tension. Sa question suivante me fit rire et je le regardais avec un petit air de défis « On va voir ça de suite en fait »… et mettant un pied en avant et un deuxième… je souriais tout en me rendant compte qu’ils n’étaient pas vraiment en harmonie donc je ne marchais pas droit. Je regardais mes pieds en riant « Ils sont fâchés, ils partent dans tous les sens sauf dans le même», laissant alors une petite moue s’afficher tout en finissant par sourire car je ne voulais pas le laisser me porter jusqu’à là, je voulais marcher. « Je crois qu’ils vont pouvoir faire quelques mètres », chuchotais-je en les regardant… «… mais faut pas que je les quitte des yeux. Ils sont des petits filous, tu sais ?», ahah… peut-être qu’il le savait avec nos jeux de séductions, il les a peut-être rencontrés mais là, je ne pensais pas à ça mais simplement au fait qu’ils font du n’importe quoi quand ils sont fâchés… mes pieds. Je commençais alors à avancer et marcher avec lui tout en me retenant un peu à son bras pour ne pas laisser les pieds me faire partir sur la route. Je regardais surtout mes pieds. Toujours mes pieds qui me donnaient une migraine à bouger devant mes yeux. Je ne me rendais pas compte que cela pourrait être aussi difficile.

Relevant alors légèrement la tête vers lui, je me mettais à rire sans comprendre pourquoi… « J’ai dit une chose importante dans tous mon bavardage ? », je ne savais pas si il s’en était rendu compte du moins… j’espérais que non et qu’il ne comprenne par cette question afin que je puisse passer à la suite. « Je m’en suis pas rendue compte, je l’ai dit naturellement. », j’avais en quelques sortes un peu peur car c’était rapide et surtout naturelle. En parlant, je ne regardais plus vraiment mes pieds ou je n’étais pas vraiment concentré sur ceux-ci, je me rendais compte que je marchais plus vers la droite en nous entrainant alors vers la route ce qui m’amusait. Je n’avais pas eu le temps d’y penser. Oui, bon… j’étais un peu bourrée donc je ne me rendais pas compte que malgré le fait que je doutais qu’il le comprenne ou pas, je le disais car je dis tout quand je suis saoule. Heyyyyy Tequila. C’est mon pote. « Comme une lettre à la poste mais au bon destinataire mais je crois que j'ai oublié le timbre », disais-je en riant car oui, c'était un peu une blague mais pourtant subtile pour dire que je le pensais néanmoins que je ne l'avais pas prémédité en postant le timbre (je dis n'importe quoi sous l'alcool) et retirant alors mes chaussures en le regardant et haussant les épaules « Ta proposition de me porter tient toujours ? », je riais légèrement en me sentant un peu idiote mais tout en le regardant tendrement avec mon regard et mes yeux tout mignons. Les Stam's et cette satané habitude de leurs regards d'ange ou tout mignon et tout doux. « Je n’ai pas envie de regarder mes pieds, ils me donnent mal à la tête ». Oui, les voir aller et venir rapidement sous l’effet de mes pas… me donnait la tête qui tourne et je n’arrivais pas à me concentrer ou même savoir ou j’allais. Heureusement que je n’étais pas seule sinon je crois que j’aurais finis par aller dormir sur la plage en attendant de dessaouler… et ça aurait été assez marrant de me réveiller avec le bruit des mouettes qui marche à côté de moi et me picore de leur bec. Je le regardais alors en riant « Tu ne ronfles pas, hein ? ». Je savais que non mais je voulais juste le taquiner un peu à ma façon enfin j’avais quand même déjà dormi plusieurs fois dans la même pièce que lui, voit lit ou canapé même donc je savais pertinemment que ce n’était pas le cas mais cela me faisait bien rire. Au revoir la Pandy à l'alcool triste et revelatrice pour dire bonjour à la Pandy à l'alcool joyeuse.

J'ai tenté de faire court pour une fois et plus "dingue"...

J'éclatais de rire à sa question « Non je n'ai pas perdu ma voiture, je suis tout simplement venu à pied. J'habite pas vraiment loin et j'avais prévu de boire. » je la regardais alors marcher et continuais de rire de plus belle « Ils se sont un peu embrouillés, peut être qu'une réconciliation est encore possible. Fais plus confiance à tes pieds, tu vas les vexer. » Pandora me fais rire, depuis que l'on se connait elle a toujours été la source de fous rire parfois mémorable, que se soit parce qu'elle est capable de raconter des bêtises ahurissantes ou aussi bien de par sa maladresse attendrissante, un vrai clown en puissance quand elle s'y met. « Ok surveille les biens. » ça m'amusais de la voir regarder ses pieds en marchant comme pour être sûre qu'elle n'allait pas en oublier un en route, je tenais sa main et me m'apprêtais à la rattraper en cas de chute, j'ai quelques soirées très arrosées derrière moi que se soit en Italie ou ici à Sydney j'ai l'habitude de gérer les gens un peu trop alcoolisés, tout comme je l'ai déjà été moi même d'ailleurs. Nous avancions doucement mais surement quand même, j'essayais de l'aider à marche droit en tirant un peu sur sa main dès qu'elle partait un peu trop sur le côté. Je souriais et hochais la tête positivement pour répondre à sa question, je suis presque sûr qu'elle craint ma réaction par rapport à ce qu'elle m'a dit si naturellement chose qu'elle me fit remarquer, s'exprimant sur le fait que s'était spontané et surtout qu'elle le pensait. En gros s'était sorti tout seul sans même qu'elle ne mesure vraiment l'impact de ses mots et pourtant ils en avaient. « Aucuns problèmes, t'en fais pas... J'ai entendu et je vais pas prendre mes jambes à mon cou pour autant. » je soupirais puis riait légèrement « Je crois que je dois pour voir gérer ce courrier. », je ne voulais pas qu'elle soit mal à l'aise par rapport à cela, ses sentiments étaient réels et l'alcool la rendait plus expressive c'est tout.

Je n'étais cependant pas mécontent qu'on change de sujet, enfin que Pandy change de sujet. Elle retira ses chaussures et me demanda si ma proposition tenait toujours pour la porter, je fis non de la tête tout en souriant « Trop tard, la promotion n'était valable que sur le parking et nous sommes sur le trottoir donc c'est fini tu vas devoir marcher jusqu'à chez moi en regardant tes pieds qui vont te donner le tournis. » je faisais une moue « Par contre essaye de ne pas être malade... » disant cela je m'arrêtais, me baissais légèrement, passais un bras derrière ses jambes et l'autre au niveau de ses épaules, lui faisant quitter le sol pour la porter. « La compagnie Air Gianni vous remercie de l'avoir choisi. » je me marrais de ma propre connerie, c'est un bon début il paraît. « Et pour répondre à ta question non je ne ronfle pas... » je lui souriais malicieusement et ajoutais « ...Puis là de nous deux c'est toi qui risque de ronfler. » moi aussi je pouvais me montrer taquin, mais ça elle le sait très bien puisque c'est un de nos jeu favoris les petites piques qui restent toujours gentilles. J'avais vraiment envie que tout ça reste tel quel entre nous, que le fait d'être ensemble comme un couple ne nous fera pas perdre ses petites choses que j'apprécie, mais en fait je ne suis pas vraiment inquiet pour ça parce que j'ai le sentiment au fond de moi que ça continuera tant que l'on reste les même et que l'on ne cherche pas bêtement à changer.

Je marchais d'un pas assez tranquille pour ne pas trop la secouer, on ne sait jamais si la Tequila décide de repartir d'où elle vient, je ne voulais pas prendre ce risque. « Ca va tu supporte le voyage? ». Après une dizaine de minutes de marche nous arrivions à proximité de mon loft, je suis plutôt fier de cette appartement il est grand, bien placé et assez classe sans vouloir me vanter... Comment ça c'est ce que je fais? Oui mais je le vaut bien non? Une fois devant la porte d'entrée je la reposais délicatement sur ses pieds en espérant que ces derniers ne s'étaient pas foutu en grève entre temps. Je cherchais rapidement mes clés dans la poche de ma veste et ouvrait a porte, m'écartant ensuite pour la laisser entrer « Après vous Miss Stam. », je passais à sa suite allumant la lumière et quittant ma veste. S'était un peu étrange comme sensation, j'entrais dans chez moi avec une femme que je l'espérait allait rester et ne changerait pas le lendemain, bon ça ça ne tenait qu'à moi mais j'avais cette impression que ma vie prenait un nouveau tournant et bien que j'étais toujours un peu incertain je me sentais étrangement bien. « Il me semble que la dernière fois que tu es venu il y avait Lena et des amis à moi, on avait fini bien bourré ce soir là et je t'avais raccompagné jusqu'à chez toi à pied parce que tu avais fait ta tête de mule en ne voulant pas dormir là. J'étais rentré à 6h30 du mat chez moi et avais pris des croissants sur le chemin du retour. » Je souriais à ce souvenir, s'était il y à quelques mois avant notre amitié améliorée et je me souviens qu'on avait vraiment bien rit ce soir là. Je posais mes clés et lui prenait la main pour l'emmener jusqu'à ma chambre, lui montrant la salle de bain au passage je lui dis en riant « Si tu veux te rafraichir un peu miss Tequila, hésite pas. ».

C’était marrant tout de même, on avait en quelques sortes inversés les rôles… je n’avais pas prévue de boire quant à lui, si mais au final… c’était bien moi qui avait pris un forte dose d’alcool enfin forte, non. On sait que je ne tiens pas l’alcool ce qui surprend parfois mais il faut savoir que c’est très rare que j’en prenne donc bon… Enfin bref, il était mort de rire, le vilain et moi : je me demandais ce que j’avais encore dis pour le faire rire. Sisi, je ne comprenais pas que j’avais dit des bêtises. Il riait quand je marchais mais sale bête… j’avais envie de lui donner un coup sur l’épaule mais j’avais l’impression que son épaule était à 20 mètres de moi… impression bizarre qui naquit à force de regarder mes pieds. Je souriais alors qu’il me disait faire confiance à mes pieds sinon j’allais les vexer. Arquant un sourcil et continuant à marcher. « Je vais essayer », disais-je doucement sans même me rendre compte qu’au fond, j’étais complétement folle ! Je marchais et les surveillais bien sous son conseil. J’avais réellement l’impression qu’ils partaient dans tous les sens comme des « pieds » après tout car c’était des pieds enfin j’avais l’impression qu’ils dansaient un petit tango… Je marchais tout bêtement parfois retenu par sa main quand je me sentais réellement aller… partout sauf dans le bon sens. On dit souvent que marcher cela s’apprend quand on est bébé mais je vais vous dire un truc… faut aussi apprendre à marcher quand on a un peu d’alcool dans l’organisme et un brin de folie dans la tête car oui, j’avais aussi beaucoup de folies qui ne m’aidait pas car pouvait me rendre encore plus dingue sous l’emprise de Missy Tequila. Oui, j’avais soudainement le besoin de m’assurer que les mots dits sous la confusion était digérer et qu’ils ne l’avaient pas effrayé. J’avais peur pour un rien ? Mais c’est l’effet qu’O ‘Connor m’avait laissé, la peur de dévoiler des sentiments aussi vrai soit-il. Il m’avait fallu un bon moment pour me rendre compte de ce que j’avais dit et peut-être me repasser mes mots une vingtaine de fois dans ma tête. Surement que le lendemain, je me rendrais réellement compte de tout ce que j’avais dit mais je m’en fiche, j’avais besoin de le dire et je l’ai dit même si c’est aussi direct. C’est mieux que de les garder dans ma tête et de laisser tout germer et penser, penser, encore penser au point de ne plus savoir qu’en penser. Je dirais : ce qui est fait, est fait mais aussi que cela devait être fait… comme deux et deux font 4. Il n’allait pas partir en courant. Oh… bon dieu que c’est rassurant. Je vous le dis car j’avais soudainement eu peur de sa réponse, c’était dingue mais j’avais la gorgée nouée en l’attendant et je riais doucement alors qu’il disait pouvoir gérer ce courir. Souriant légèrement… et rajoutant ce que je considérais comme bêtises de la nature alcoolisée « Ta boite aux lettres doit être pleine… ce soir, je te promets de la laisser digérer », en gros… j’allais arrêter les confessions de ce genre en attendant que ça passe. Je ne voulais pas en dire de trop… c’était trop rapide, trop tôt et je ne voulais pas prendre le risque de le perdre pour des futilités surtout que la poste en général est en retard et non en avance. Il est bien rare de recevoir une lettre avant même d’avoir postée la première. Je ne me sentais pas spécialement mal et même, j’étais soulagé qu’il ne fuît pas ce que j’avais pu dire car au fond c’était que cela n’était pas « mal ». Je crois que j’aurais eu du mal si il aurait réagi négativement autant que cela soulage qu’il réagisse positivement. Et puis… je changeais de sujet en enchainant les sujets différents tout simplement en étant complétement mais totalement hors de ma tête.

Alors que je venais de lui demander de me porter, je riais lorsqu’il me dit que la promotion n’était plus valable. Je faisais une légère moue quand même ne sachant pas si il était sérieux ou pas et oui, j’avais vraiment le tournis mais c’est alors qu’il me dit de ne pas être malade que je faisais un petit non de la tête en souriant « Ça va aller, j’ai un estomac en béton. Je ne tiens pas l’alcool mais ça… cela ne m’arrive jamais… ou presque ». Je me laissais alors porter en mettant mon bras autour de son cou pour ne point tomber, posant ma tête sur son épaule doucement et fermer les yeux. Je riais à son slogan tout en gardant les yeux fermés et chuchotant légèrement… « Première classe en plus, c’est encore mieux qu’en classe économe. », je souriais en fait, je marchais seulement dans son délire mais au fond c’était peut-être un sous-entendu au fait que nous avions évolués dans notre « liaison » enfin je me comprends moi-même et même si j’ai du mal à l’heure actuelle. Je fais ce que je peux pour me comprendre. Cette phrase avait-elle un sens à chercher ou pas ? Au fond, on s’en fiche, je l’avais dit. C’est là que je parlais des ronflements… encore à changer de sujets en un temps record, je vous jure. J’étais complètement folle enfin je le suis et non… j’étais mais bon. Il ne ronflait pas chose que je savais oui mais j’allais ronfler. J’ouvrais soudainement les yeux en hochant négativement la tête « mais non », disais-je en souriant… « Quel idée, je ne ronfle pas… », Au risque… je pouvais surement seulement chanter dans mon sommeil. (ahah) ! Je refermais alors les yeux sagement, un peu bercée par le trajet et souriant légèrement à sa petite question. Oui, j’étais bien dans ses bras… j’étais comme un gros bébé dans les bras de Morphée… je pourrais m’y endormir mais le mal de crâne et sa voix me retenait parmi les vivants « Je m’endors, tu es comme une petite berceuse… », Je riais doucement avant de continuer. « Chantes pas sinon tu m’achèves ». Oui, une petite berceuse et je me serais endormie comme un bébé dans ses bras. Je somnolais déjà à moitié ce qui était marrant mais bon, je tenais bon. Sortis de mon léger sommeil alors qu’il me reposait au sol, je tentais de réconcilier mes pieds en cherchant d’abord à tenir debout mais heureusement ça allait pour le moment. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres alors qu’il me laissait passer d’une manière… assez gentlemanisée (oui, le mot n’existe pas mais j’ai bu… l’excuse). « Merci », disais-je en tâtant les murs attendant qu’il allume la lumière, j’allais dire qu’il faisait noir et pouff… Dieu éclaira le chemin enfin non, il alluma la lumière.

Je l’écoutais raconter l’un de nos souvenirs en souriant légèrement. « Je peux être têtue parfois mais je suis contente de l’avoir été ce soir-là. », je souriais doucement en baissant un peu le regard afin de le reposer sur lui… « Cela n’aurait pas été la même chose… cette nuit. », je ne savais pas vraiment ce que je racontais encore une fois mais oui cela aurait changé beaucoup de choses car en quelques sortes c’est la première vraie nuit et cela changeait tout… cela me faisait assez bizarre de m’en rendre compte à ce moment mais au fond… c’était positivement et c’était bien, cela ne me faisait pas peur à l’instant présent et de quoi pouvais-je avoir peur ? La seule peur que j’avais était qu’il fasse chemin arrière. Je souriais alors qu’il me prenait la main et m’emmenait vers sa chambre, cela faisait vraiment du bien les rapprochements et le fait qu’il me prenne la main cela m’aidait à avoir moins peur qu’il ne recule… c’était rassurant. « C’était une soirée géniale », continuais-je alors pendant qu’il me montrait la salle de bain tandis qu’on était dans sa chambre. Je parlais bien sûr de celle de ses souvenirs mais aussi de celle-ci tout en souriant à sa petite proposition qui le faisait bien rire et allant dans la salle de bain, constatant que cela n’est point une mauvaise idée. J’allais alors dans la salle de bain mais mince… ça commençait déjà bien car à peine un pas et pouf, je me prenais la porte en pleine tête. « Aille », disais-je doucement mais je n’avais pas vraiment mal, c’était juste sur le coup… « Je vais peut-être commencer par ouvrir la porte », rajoutais-je en riant de moi-même tout en ouvrant celle-ci. J’entrais et oui, laissais la porte ouverte. J’allais me rafraichir et je n’allais pas être pudique de toute façon si je faisais plus que me rafraichir avec lui… ce n’est pas comme si il ne m’avait jamais vu nue… après tout ! J’allais alors vers le lavabo en le cherchant et sans avoir allumé la lumière en fait cela ne m’avait pas encore traversé l’esprit mais j’y pensai en chuchotant soudainement « Lumière, c’est vrai. Lumière… Pandy » et allant chercher un interrupteur. Et hop… la lumière fut donc parmi nous. Une fois que j’avais trouvé le lavabo, je laissai couler l’eau mais bien trop chaude en retenant un cri alors que je me « brulai »… façon de parler le petit doigt. « Pandy, tu l’as mis ou ta tête… », Chuchotais-je. Je ne savais pas s’il m’entendait ou s’il me regardait mais j’espérais qu’il ne se moque pas au fond… comme tout le monde. Prenant alors une bouteille que je pensais être un savon ou gel douche afin de me nettoyer rapidement le visage… je prenais donc malencontreusement la mousse à raser et en mettait une pointe dans ma main, les frottant et l’appliquant rapidement sur mon visage avant de le rincer. Je ne me rendais compte de rien sauf que l’odeur avait un truc de différent mais je me disais… ça nettoie, c’est le principal. Il devait bien se foutre de ma gueule dans la pièce d’à côté si il assistait à tout ça mais je ne m’en rendais pas vraiment compte. M’apprêtant alors à retirer mon short doucement par ce que bizarrement… j’étouffais sous mes vêtements. Je ne me rendais pas compte que je serais alors en sous-vêtement, je ne me rendais pas compte de grand-chose et puis sachant que je ne portais rien sous le bustier qui était blouse et sous-vêtement à la fois… et ben oups alors ! Encore une fois, ce n’est pas nouveau mais là… cela me faisait un peu bizarre… c’était différent. Mais m’emmêlant dans mon short… soudainement je basculai et me retrouvai alors les fesses dans la baignoire… vide, par miracle sinon je crois que le bain m’aurait réveillé. « Aille », encore ? Ouais. Pandy et ses 56 catastrophes et non, je n’ai pas compté. Me relevant comme je le pouvais, mon petit doigt me disait que pour sauver ma peau… je ferais mieux de sortir de cette pièce avant toutes autres bêtises de ma part. J’abandonnais même l’idée de retirer le bustier… vous imaginez le spectacle ? Je crois que j’aurais fini très mal.

Je sortais alors en souriant et évitant de le regarder assez… ridiculisé par mes bêtises que je ne voulais pas voir s’il riait… « Si tu ris à tout ce que tu as pu voir ou entendre… », Je riais en le regardant. « Je te ferais la peau Gianni Calzore », disais-je avec souriant avec mon petit air de petit chef surtout pour l’amuser et m’amuser moi-même. Oui… bon, je rigolais car je ne pourrais pas lui faire la peau ou du moins pas pour le moment, je n’en avais pas envie… je ne voulais pas le blesser… pauvre petit loup. (ahah) Je m’approchais doucement en souriant timidement… « Tu pourrais m’aider… », Je ne savais pas trop comment le demander ou le dire, c’était assez marrant mais pour le moment… j’étais aussi timide qu’une fleur. « Pour retirer le bustier », je souriais légèrement assez gênée… « Si je le fais seule, vive les catastrophes. Je crois qu’un ouragan serait passé dans ta salle de bain mais j’étouffe dans mes vêtements… c’est l’effet Tequila, je crois ». Je n’en savais rien au fond mais j’étouffais vraiment dans mes vêtements et j’avais chaud en plus. Je riais légèrement en le regardant d’un petit regard en haussant alors les épaules… et souriant « j’avoue que la question est idiote… je te demande quand même de m’aider à me déshabiller, si tu dis... non, c'est bizarre. », j’étais morte de rire de ma bêtise mais oui, c’est vrai. Quel homme dirait non pour déshabiller une fille ?

Dix minutes de trajet et elle somnolait déjà dans mes bras, m'affirmant que j'étais comme une berceuse, bien sûr ma première réaction était de vouloir lui en chanter une petite justement mais elle m'informa que ça l'achèverais donc je me suis abstenu de pousser la chansonnette. J'adorais la sentir se laisser aller dans mes bras, je voulais lui inspiré la sécurité et l'apaisement, je pense que s'était le cas à cet instant. Depuis que nous nous étions rencontrés je n'avais de cesse de vouloir la protéger sans vraiment que je sache pourquoi, mais peut être est-ce parce qu'elle donne tellement aux autres qu'il faut bien que quelqu'un veille sur elle, non?
Nous venions d'entrer dans mon appartement et si jusque là j'arrivais à la comprendre j'avoue que j'eus un moment de perplexité quant à sa remarque par rapport au souvenir que je venais d'évoquer, encore la faute de la Tequila ça, sans doute que les choses étaient claires pour Pandy mais moi sur le coup je nageais complètement. Et puis en mettant ma petite tête un peu plus en marche je compris qu'elle parlait de cette nuit, celle que l'on allait passer... Ce n'était pas la première que nous passerions ensemble mais s'était la première comme un vrai couple. Je ne disais rien à ce sujet parce que j'avais une légère appréhension sur ce qui se passerait demain matin, après tout Pandy a bu et bien que je ne doute absolument pas de sa sincérité je crois que je crains sa réaction quand elle mesurera toute l'impacte de ses paroles et qu'elle prenne peur peut être. Je sais que ça peut paraître ridicule mais ça trottait dans un petit coin de ma tête. La soirée était géniale, laquelle? Celle dont je venais de parler ou celle que nous venions de passer? Dans les deux cas ça marchait puisque ces deux soirées étaient réussi au final « Ouais je trouve aussi », voilà comment je gérais la réponse à cette double remarque intentionnelle ou non.

La laissant aller dans la salle de bain je m'apprêtais à ranger un peu ma chambre quand j'entendis un "boum", je me retournais et la regardais avec perplexité « Tu t'es prise pour Casper en voulant passer à travers la porte? » je riais légèrement et voyant qu'elle rentrait enfin dans la pièce je repartais à mes occupations. Je ramassais des affaires éparpillés sur le fauteuil et même par terre, je passais devant la salle de bain pour aller mettre tout ça au sale puis retournais dans ma chambre finissant de mettre un peu d'ordre et là je vis Pandy tomber dans la baignoire, un léger rire m'échappa mais je ne voulais pas qu'elle se vexe si jamais je n'arrivais pas à me retenir plus, donc je préférais m'occuper de lui sortir un t-shirt pour dormir puisque tout cela n'ayant pas été prémédité elle n'avait aucune affaire. Et puis la petite maladroite réapparu, me menaçant aussitôt de me faire la peau si je riais de ses maladresses « J'ai assisté à une jolie chute dans la baignoire, tu ne t'es pas fait mal au moins? » je me mordais légèrement les joue pour ne pas éclater de rire par contre je ne pouvais retenir l'air amusé qui s'était invité sur mon visage et même si j'avais pu mes yeux auraient de toute manière parlés pour moi. Elle me demandait de l'aide, timidement et je trouvais ça adorable, elle peut demander ce qu'elle veut quand elle me regarde avec ces yeux là c'est dingue l'effet que ça me fait. Je lui adressais un large sourire « Bien sûr que je peux t'aider à retirer ce bustier. Surtout que je viens de faire rapidement un peu de rangement dans la chambre alors un ouragan ici ou dans la salle de bain ça serait pas de chance. ». Je la rapprochais de moi et commençait à lui retirer le fameux bustier « Ouais question idiote, je suis toujours ravi de te déshabiller... » je lui adressais un sourire charmeur et la débarrassais du vêtement avec douceur, elle a bu je ne voudrais pas qu'elle tombe, profitant de notre proximité et du fait qu'elle soit à demi nue je déposais quelques baisers sur son épaule en remontant jusque dans son cou je sais qu'elle adore ça, finalement je terminais par un baiser sur ses lèvres avant de reculer et de lui donner le t-shirt que j'avais sorti pour elle « Tiens, c'est ton pyjama officiel pour la nuit ».

Je voulais rester sage pour cette nuit, mais encore faut il que j'y arrive. Etant donné l'état plutôt alcoolisé de Pandy ce serait sans doute plus judicieux, mais je ne savais pas si elle avait d'autre chose en tête. Sans parler de passer une nuit torride je crois que je voulais un petit moment de tendresse avec elle, juste pour que ce moment soit encore un peu plus concret. Non je ne suis pas en train de faire un rêve...
Je me changeais rapidement enfilant simplement un bas de pyjama et je me glissais ensuite sous la couette, l'invitant à faire de même je ne détachais pas mon regard d'elle et je la trouvais magnifique.
« Je crois qu'après une soirée comme celle-ci on a bien mérité un peu de sommeil non? » il faut dire que l'on approchait les trois heures du matin avec tout ça, je lui souriais « J'espère que tu ne travaille pas demain... Je compte bien te réquisitionner pour la mâtiné. ».

Etre chez lui était bizarre, un peu une sensation de nouveautés mais aussi totalement normale. Je ne saurais expliquer mais j’avais l’impression que c’était naturelle, une chose qui me paraissait complétement logique enfin c’était bizarre mais j’étais bien tout en étant aussi anxieuse de ce que nous préparais l’avenir ce qui est logique en début de relation… et surtout sous l’emprise de l’alcool, une situation un peu effrayante par moment mais là, j’allais bien mais bien sûr, il fallait que je me prenne une porte enfin… je me retournais brièvement vers lui à sa blague en grimaçant… « Mais ça fait mal », c’est vrai que ça faisait mal enfin un peu quand même et surtout par ce que j’avais été prise de surprise avec ma migraine causée par l’alcool en plus. Je faisais une petite moue avant d’ouvrir la porte et entrer dans la salle de bain des enfers… je crois qu’avec tout ce qui m’y arrivait, je pouvais dire qu’elle était cette salle de bain de la torture. Mousse à raser, fesses dans la baignoire enfin j’avais tout fait. Je ne savais pas ce qu’il avait vu et ce qu’il n’avait pas vu mais voulais-je le savoir ? Non, je ne pense pas en fait. Je voulais seulement poursuivre et me dire que non, il rigolerait et j’en étais sur même si il se retiendrait pour ne pas me vexer. Mais comment vexer Pandorà ? Elle a déjà tout vue. Je n’avais pas entendu son rire et heureusement car il aurait senti passer… mouhahahah, je me contentais seulement de sortir de cette baignoire et de cette salle de bain avant de me tuer ou tuer son loft. Cela serait triste, non ? Il était si parfait (profites des fleurs que je jette). Je souriais alors à sa petite question et sachant alors qu’il avait assisté à la chute, je rougissais un brin. C’est dingue… mais je ne savais pas ce qui me rendait tellement timide et pourtant je l’étais. Ce n’était pas mon habitude. Que se passait-il pour que je rougisse pour un rien et que je sois aussi intimidé ? C’était bizarre enfin cela me semblait bizarre et m’amusait un brin. Je voyais d’ailleurs qu’il se retenait de rire et c’était là que je ris légèrement… « Aucuns bobos et je vois bien que tu te retiens de rire, fais pas semblant. », je prenais une fausse mine de boudeuse mais je ne boudais pas, il n’y a pas plus moqueuse de moi-même en général quand je suis sobre. D’ailleurs peu à peu, j’avais l’impression d’être moins sous l’emprise de l’alcool mais surtout de la fatigue et de ma migraine. Ayant toujours un léger tournis d’ailleurs. Je souriais à son large sourire après lui avoir proposé de m’aider à retirer mon bustier. Faut dire que les agrafes d’un bustier était d’un compliqué à retirer même quand on est seule et sobre… je vous jure, c’est dingue. Je riais quand il parlait de l’ouragan et du fait qu’il ait fait du rangement en souriant ensuite tandis qu’il s’approchait et retirait mon bustier. « Merci… Une vraie petite fée du log… », Je fermais les yeux sous ses baisers, oui… j’adore ça et c’est même le genre de choses qui me faisait frissonner et qui m’avait provoqué d’ailleurs un frisson. « Logis... Là… je suis… » Il avait le don de me retourner la tête en quelques baisers ou même en un instant, je ne savais que dire et était carrément figée sur place. Il termina alors par un baiser sur mes lèvres et je ne pouvais rien dire, attrapant alors le t-shirt en riant légèrement avant de l’enfiler. Je me surprenais à sentir doucement et discrètement le parfum de celui-ci en l’enfilant, c’était étrange mais cela me réconfortait.

Regardant rapidement le t-shirt alors qu’il m’invitait à le rejoindre, j’avais une sorte de sensation étrange, je n’hésitais pas, non mais j’avais l’impression de faire un pas en avant et là, je le regardais me regarder. Je me sentais bien sous son regard, je me sentais belle. Comme si ma vie allait changer en un instant, je ressentais comme des petits battements rapides sous ma poitrine ce qui était bizarre. Ce qui était drôle c’était que… c’était la première fois que cela m’arrivait et je me demandais pourquoi j’avais attendu tellement longtemps pour me lancer avec Tequila ou sans. Je ne savais pas comment je réagirais au réveil, je ne savais rien sauf que là, j’étais bien. Après ses quelques secondes de rêveries, j’entendis sa voix qui m’en sortit doucement alors que je le rejoignais enfin en passant sous les couettes sans encore répondre à ses questions, seulement profitant de l’instant et sans le comprendre… la première chose que je fis fut de déposer un baiser sur ses lèvres, presque volé avant de m’allonger tout contre lui presque par automatisme, une envie soudaine de me retrouver proche et le regarder en souriant. « On a mérité un peu de sommeil, c’est vrai », disais-je d’une voix douce et un peu amusée aussi car bon, c’était une question qui en elle-même m’amusait un brin mais il faut dire que tout m’amusait dans mon état. Si, j’avais aussi ma migraine atroce. Je le regardais alors dans les yeux d’un léger rire « Je suis tout à toi », je lui souris en levant doucement les yeux… « Réquisitionnes-moi… », Je déposais à nouveau un baiser sur ses lèvres en maintenant un petit sourire avant de continuer contre ses lèvres à parler « … enlèves-moi, kidnappes-moi, séquestres-moi, dérobes-moi, voles-moi, subtilises-moi, arraches-moi à qui tu veux, à tout ce que tu veux », oui… je racontais n’importe quoi ? Non, je ne racontais pas n’importe quoi ! Je déposais à nouveau un baiser sur ses lèvres le temps de réfléchir un peu « Chipes-moi, Empares-toi de moi… et là, je crois que j’ai tout dis. », je lui souriais tendrement avant de rire légèrement pour une raison que j’ignorais mais j’avais envie de rire sous l’instant, j’avais besoin de rire car cela me détendait bien que je n’étais pas tendue, j’étais bien là. Peut-être trop bien et c’était un petit peu effrayant. « Désolée, j’évacue », je haussais doucement les épaules et déposais un baiser sur ses lèvres… « 4 baisers, 3 téquilas… les baisers gagnent haut la main », oui… Je lui fis alors un sourire malicieux tout en l’embrassant tendrement et m’amusant à reprendre et quitter ses lèvres tout en disant quelques mors… « Charmes-moi », je souriais et reprenait alors, « émerveilles-moi », encore une fois, « envoûtes-moi », encore une fois… oui, je m’amusais avant de finir par dépose un baiser tout simple au coin de ses lèvres en souriant doucement. (Ben quoi, il voulait de la tendresse et Pandy, elle s’amuse en étant sacrement tendre.) « Ensorcèles-moi mais peut-être avec de la magie car l’on ne peut être affecté d’un sort quand lorsqu’on y croit », je ne savais pas si c’était l’alcool qui parlait ou la fatigue sur le coup mais je voulais simplement le dire. Je ne croyais pas à la magie mais pour être franche… j’en doutais à l’instant. Je lui souris en laissant alors ses lèvres en paix après mon petit délire en remontant la couverture à moi, je n’avais pas froid… c’était seulement une habitude. « C’est Lena qui va pouvoir dire qu’elle avait raison », maugréais-je légèrement en allant soudainement chercher son bras et le caressant doucement par tendresse, d’une impulsion. « Je vais peut-être éviter de te sortir tous les verbes qui me passent par la tête », je riais légèrement avant de fermer les yeux un instant en riant « Manges-moi, dévores-moi, savoures-moi… fais de moi, ton plateau repas quand tu veux mais... », je souriais en calant ma tête dans son cou. « Il faut dormir, tu as raison. »… gardant alors les yeux fermés tout en me blottissant contre lui sans comprendre, s’était simplement que j’en avais envie ou besoin. Je voulais simplement le sentir contre moi. Je souriais… en marmonnant doucement, « Là, tu peux me chanter une berceuse si le cœur t’en dit ».

C'est vrai je m'étais retenu de rire et Pandy l'avait bien remarqué, l'essentiel était qu'elle ne s'était pas fait mal. Les accidents ménager c'est très fréquent et parfois grave, on dit parfois qu'il vaut mieux rester chez soi mais ce n'est finalement pas un lieu totalement sûr, enfin tout dépend ce qu'on y fait bien entendu. En l'occurrence nous étions chez moi mais ça revenait au même bien que Pandora n'eut pas le temps de faire connaissance avec ma salle de bain en étant sobre, il faudrait y remédier dans les jours à venir. J'avais senti qu'elle frissonnait sous mes baisers et j'adorais ça, savoir que je lui faisais cet effet là ça me plaisait pas par excès d'égo mais simplement parce que ça confirmait toutes ces choses qui s'étaient passées entre nous depuis ces derniers mois et ce qu'elle m'avait avoué ce soir.
Elle mis un temps à me rejoindre dans mon lit, semblant un peu dans ses pensées, quelles pouvaient elles être? Etait-ce en rapport avec cette nuit, cette soirée ou demain matin? Enfin ces réflexions lui appartiennent et je me retenais de lui poser la question, surtout qu'enfin elle me rejoignait sans pour autant dire un mot mais simplement en me volant un baiser ce qui me fit sourire. J'arquais un sourcil à sa réponse « Tout à m... » Je n'eus pas le temps de poursuivre qu'elle m'embrassait à nouveau, je passais alors mon bras autour de ses épaules et l'écoutait, amusé par son énumération « Et bien j'ai l'autorisation pour beaucoup de chose, je prends tout ça en note. » elle riait et s'était communicatif parce que je faisais de même. « Ca me dérange pas que tu évacues en m'embrassant, ce score entre la téquila est encore trop serré je trouve. » je répondais à son baiser et appréciait ce moment de tendresse, est-ce qu'elle lisait dans mes pensées ou avions nous seulement la même envie? Je ne crois pas qu'elle ai des super pouvoirs, hormis peut être celui de m'autoriser à nouveau le bonheur avec quelqu'un... Je me sentais bien et profitais de chaque échange et souriait « Moi qui pensais que s'était déjà fait » je riais légèrement et la regardais dans les yeux « C'est toi qui m'a jeté un sort je crois. » s'était un aveu indirect mais un aveux quand même.

Je hochais la tête positivement, Lena allait surement jubiler de cette mini victoire en nous disant qu'elle avait raison, qu'elle ne se trompait jamais et qu'elle était la plus forte, normale c'est une Stam. Je commence à connaître par coeur cette gamine qui n'en ai plus une du tout, j'ai toujours du mal à me faire à l'idée qu'elle accouchera bientôt c'est surréaliste pour moi, mais c'est comme ça. Je ne sais pas si c'est que Pandy connaissait mon point faible, mais j'adore ses caresses sur mon bras, ça a un effet très apaisant sur moi ça et sa présence bien sûr. En gros j'étais particulièrement bien à cet instant, quand nous entretenions une amitié amélioré on ne s'autorisait pas vraiment ce genre de moment en général s'était physique bien que tendre et passionné à la fois, mais ensuite nous gardions nos distances surement pour éviter de rendre les choses trop compliquées chose que visiblement nous avions raté. Elle était parti pour les énumérations je crois et me disait tout ce qui lui passait par la tête, ça me faisait rire parce que je savais que l'alcool y était encore un peu pour quelque chose mais qu'elle aurait très bien pu faire ça en étant sobre, je la serrais un peu plus contre moi et caressait son dos avec douceur « Hum... Evites de me dire des choses comme ça s'il faut que l'on dorme.. » Je riais et poursuivais en murmurant comme un secret rien que pour elle, même si nous étions que tout les deux à la base « …Si je prends cette proposition aux mots demain je ferais de toi mon petit déj'. »

Lui chanter une berceuse? Les seules que je connaisse sont en italien, mais je voulais rentrer dans son jeu alors je commençais à fredonner dans ma langue natale même si j'avais envie de rire. Tendant mon bras libre vers la lampe à côté de moi j'éteignais la lumière et continuant de fredonner je fermais les yeux. En fait ça me permettais de simplement profiter du moment présent sans penser de quoi demain serait fait. « Bonne nuit Pandy ».