« L'amité est une chose étrange dont nous avons besoin.»
Soit là pour tes amis et ils seront toujours là pour toi. Les amis fidéles sont les meilleurs.

Je venais d’emménager depuis deux jours dans cette villa assez grande pour contenir 100 personnes lors d’une réception. Je n’aimais pas vraiment ce genre de grosses maisons mais parfois l’on n’a pas vraiment trop le choix quand c’est urgent voir important. L’on ne se rend pas compte de l’urgence d’avoir une maison quand on a un enfant mais c’est important de lui donner des repères, c’est important qu’il sage « Je suis là, on est là et on ne bouge pas », les voyages ne sont jamais bien pour un petit d’un an. Je le sais. Dans la vie, il y des tonnes d’embuches… des choses que l’on ne contrôle pas comme mon retour ou même ce petit bout puis donner la vie aussi, c’est une chose exceptionnelle et magnifique. Bon d’accord, j’arrête de raconter des conneries et je passe à l’important, je vous le promets. Ce matin-là était un peu pluvieux, oui bon… on est en automne à Sydney donc il faudra s’y faire. La pluie est de la partie que vous le vouliez ou non. Réveillée par une petite d’un an qui gigotait dans mon lit car elle ne voulait pas dormir seule en entendant les orages nocturnes. Me donnant alors des coups de pieds tout mignon et gentil malgré tout… elle ne voulait pas faire mal mais jouait. Elle ne se rendait pas compte de ça. Je recevais alors un pied dans le nez, me réveillant alors sous la douleur « aïe ». Je riais tout de même quand elle me sourit, on oublie toutes les douleurs dans les yeux d’un enfant. C’est assez dingue, non ? Quand c’est notre enfant surtout. Je me redressais aussitôt et chatouillait Katelyn en riant… « Petit monstre, tu as fait mal à maman ». Elle riait de toutes ses forces et donnait tout ce qu’elle avait et je continuais mes chatouilles assez motivée pour la faire rire et rire enfin rire encore et encore. Je me débrouillais seule depuis sa naissance pour l’élever… le boulot d’actrice ne m’avait pas vraiment permis de voir comment l’on devait gérer un enfant ou même avoir une jeunesse, je vous jure que c’est très compliqué lorsque vous n’avez pas connus le lycée et diverses choses sauf en l’interprétant et je n’avais jamais interpréter le rôle d’une mère au cinéma. J’allais à l’aveuglette dans ce nouveau personnage qui est moi et sans me vanter, je crois que je m’en sors plutôt bien, non ? Enfin bref. Je finis par arrêter de la chatouiller et la prendre dans mes bras comme un sac à patate… « Allez… hop, allons pour un biberon, un biberon rempli de lait pour ce petit clown », je riais en marchant vers la cuisine et oui, elle était chou quand même car elle souriait et continuait à jouer avec son hochet dans mon dos. Je ne portais qu’un short blanc et un haut mauve qui avait son petit « Together » noté dans le dos. J’avais l’air cruche comme ça mais j’étais chez moi et un pyjama comme un autre, on s’en fiche, non ? Je riais alors qu’elle restait calme et ne se débattait pas en la posant alors sur le plan de travail et la regardant attentivement tout en gardant une main sur ses jambes. «Bouges pas hein ? », elle riait et faisant non de la tête alors que j’allais rapidement préparer son biberon, c’était un ange ce matin et cela pourrait presque faire peur. Elle prit alors le biberon et des forces si l’on veut pour passer rapidement à la pile électrique quand je la remis sur le sol, elle se mit pendant 3 heures à me faire courir partout dans la maison alors que je profitais aussi pour peindre les murs et préparer le tout avec ma dose mais le faire en sa présence était un vrai supplice. J’attendis alors qu’elle aille à la sieste pour continuer le reste et soupirant avec son bavoir sur l’épaule et de la peinture partout enfin des petites traces à des endroits… j’allais m’apprêter à continuer mes peintures quand l’on sonna à la porte. Je n’avais donné mon adresse qu’à une ou deux personnes… on sait tous que dans ce métier, il faut éviter d’étaler sa vie privé trop rapidement pour avoir un peu de tranquillité.


J’allais alors ouvrir la porte en soufflant alors sur la mèche de cheveux rebelle qui trainait sur mon visage. C’était Kevin, mon ami et mon agent. Je savais grâce à lui et au people qu’il sortait avec Kaley donc ma sœur jumelle et j’avoue que cela me perturbait un peu enfin bon d’accord, je savais qu’il était aussi son agent et qu’ils étaient amis autant que nous le sommes puis que je lui demandais beaucoup avec mes secrets car cacher à la femme qu’il aime enfin je crois qu’il l’aime que je suis actuellement mère enfin que sa sœur jumelle est mère… vous y croyez à ce monde de fous ? Je vous jure. Enfin tout ça et tout le reste, c’était étrange puis il était aussi le parrain de ce petit bout qui dormait dans son lit avec les fesses en l’air comme toujours et son lange qui lui faisait un popotin 2 fois plus gros. « Bonjour Kevin », je lui souris et me regardait de haut en bas en me trouvant classe. « Ouais, tu peux entrer, bien sûr », je me mis sur le côté et la laissant alors entrer avant qu’il ne me prenne dans ses bras et me fit une bise. Je souris assez attendrie par ce « câlin » qui était amusant en soit. «Je t’ai manqué, Kevin ? Ou tu me confonds avec mon double ? », je riais en pensant à ça… cela me donnait des frissons dans le dos… être confondu avec ma sœur. Je lui fis signe de me suivre en allant alors vers la pièce dont je m’occupais en souriant. Je devais finir d’apprêter ma maison, c’était important mais il est vrai que ce n’était pas si grave de faire une pause cela dit… je devais profiter de la sieste de mon petit bout. « Tu ne me déranges pas mais juste… désolée pour le look enfin je suis en pleine peinture comme tu peux le voir. », je ris et reprenait la peinture de mon mur en le regardant avant et riant « Tu veux m’aider ? ». Je souris en haussant les épaules et reprenant la peinture de mon mur, un bleu océan… « Comment ça va ? ». La radio laissait une chanson d’Andrew se faire entendre au nom de « Lily » d’ailleurs ce qui me perturbait un peu mais je faisais comme si de rien n’était en continuant mon mur.