Sujet: — Et sinon...t'as dormi là? Jeu 20 Jan - 22:46
Spoiler:
Gianni : Depuis les fêtes de fin d'année et ce petit séjour en Utah, on peut dire que certaines choses avaient changés. Prétendre le contraire aurait été faire preuve de mauvaise fois, il fallait bien regardé la vérité en face d'autant plus quand on est nous même à l'origine de se changement. C'est comme ça que depuis une discussion animée aussi bien verbalement et physiquement que mon amitié avec Pandora avait pris un léger tournant vers une relation un peu améliorée. Nous nous étions mis d'accord, sur le fait de laisser s'exprimer nos pulsion d'attirance physique l'un envers l'autre lorsqu'on nous en ressentions le besoin, cela pour éviter que des tensions s'installent et que l'on se dispute. Logique, non? Belle excuse à une situation compliquée ou faits réels, ça l'accord ne le dit pas et je me garde bien d'y penser. Cela dit les choses se passent plutôt bien, notre amitié a été conservé et nous sommes des amis tout ce qu'il y a de plus classique... Bien entendu personne hormis nous deux n'était au courant de se petit arrangement entre nous, de toute façon ça ne regarde personne.
Enfin ça s'était jusqu'à ce matin, où le réveil avait décidé de prendre congé. Plusieurs fois depuis le retour des vacances, avec Pandora nous nous étions vu comme nous le faisions avant tout ça. Et ça ne dérapait pas nécessairement à chaque fois, nous pouvions très bien passé une après midi ensemble à rire et se taquiner sans que rien ne se passe, mais d'autres fois s'était plus électrique et nous finissions par libérer nos pulsions. Comme hier soir, j'étais venu jusque chez les soeurs Stewart enfin d'après midi pour les saluer Lyssandre était la seule présente et m'avait proposer de rester dîner puisque Lena ne rentrerait pas avant tard dans la nuit. N'ayant de toute façon rien de prévu j'avais accepter et puis finalement ça c'est prolongé quand on a décidé de regarder un film dont, il faut l'avouer, nous n'avons pas vu grand chose. Je n'avais plus aucune motivation pour rentrer chez moi alors que j'étais au chaud dans un lit, dans lequel j'étais bien et dont je n'avais pas envie de bouger. Décision prise que je passais la nuit là et qu'il suffisait que je m'en aille avant dix heure, moment à partir duquel Lena risquait de se lever, le plan était plutôt bien préparé sauf qu'un élément eu une faille: le réveil. Le traitre n'a pas sonné, peut être simplement par erreur de ma part mais c'est peu probable, tout le monde sait que je suis parfait et modeste.
Bref, installé dans un sommeil profond et reposant au lieu de me réveiller à 8h comme prévu, et de quitter les lieux pour éviter des soupçons de la part de la plus jeune des Stewart, j'ouvrais les yeux alors que le traitre affichait fièrement onze heures. Je soupirais longuement « Oh...Merde » le juron m'échappais alors que je regardais Pandy qui dormait encore de son côté du lit, je ne voulais pas la réveiller même si ça arriverait à un moment parce que je ne savais pas vraiment la stratégie à adopter. Je ne voulais pas non plus m'en aller sans bruit et qu'elle se réveille seule, parce que s'était le genre de chose pas très classe que je ne faisais pas. J'hésitais sur la technique à utiliser, je la secouais ou bien j'y allais en douceur? J'optais pour la deuxième solution et déposais doucement un baiser sur son épaule avant de chuchoter à son oreille « Pandy...Le réveil n'a pas sonné, il est déjà onze heure », j'ajoutais quand même à ça une légère secousse sur son épaule pour mettre toutes les chances de mon côté. Attendant qu'elle se réveille, je sortais de sous la couette et ramassais mon boxer pour le remettre, avant de partir en quête de mes autres fringues. La situation si on y pense bien n'avait rien de bien affolant, si ce n'est qu'il valait mieux ne pas mettre en action la curiosité de Lena qui a coup sûr ne manquerait pas de mener son enquête si nous éveillons le moindre soupçon...
J'avais remis mon jean et reboutonnais ma chemise quand je voyais un semblant de mouvement sous la couette. Je ne sais pas très bien pourquoi mais j'avais envie d'éclater de rire, sauf que pour conserver la discrétion il valait mieux que je me retienne... A voir comment nous allions nous en sortir.
Pandorà : Quelques semaines étranges avaient suffi à rendre les choses encore plus intenses dans une amitié. C’était assez marrant la tournure que prenait les choses mais si je devais m’avouer avoir peur de céder et laisser place à plus que de l’amitié. Surement par ce que cela m’était déjà arrivé dans le passé… avec Jayden. En parlant de ce crétin enfin non… n’en parlons pas puisque si l’on compte déjà son retour, je préfère ne pas en parler entre nous. Il m’énerve déjà en sachant qu’il traine dans le coin. C’est dingue en plus, la ville est sacrement petite. Cacher ce qui se passait c’était avéré en fait très simple pour moi… je ne changeais pas spécialement nos habitudes et nous avions toujours eu un petit jeu de séduction donc rien ne surprenait au fond. J’avais peur de ne pas pouvoir le cacher pour au final me dire que c’était pourtant très simple. Cette soirée avait pris une tournure inattendue… comme à chaque fois où l’on laissait déraper les choses. Lena… Lena était la personne la plus susceptible à nous prendre sur le fait… Elle vivait avec moi donc d’office, il devait bien arriver ce jour enfin même si l’on n’en voulait pas vraiment. Lena et sa curiosité mais aussi son envie de taquiner les autres. C’est ma sœur, elle est douée pour moi enfin elle a surtout été à très bonne école avec le maitre Pandy pour lui montrer les ficelles du métier. Ce matin-là, il avait pourtant pris ses précautions pour pouvoir s’échapper à temps mais au fond, les plans sont faits pour être raté… comme les secrets qui sont faits pour être dévoilés ? En fait, c’est toujours comme ça. Lena et moi avions pourtant des closes assez longues comme « ne jamais laisser un homme passer la nuit avec nous » enfin elle l’avait gâché depuis le jour où elle avait laissé Mathis vivre chez nous. Je n’étais pas là pour donner ma décision me diriez-vous mais bon depuis je me dis qu’il n’y a aucun mal à ne plus respecter les règles qu’elle ne respecte pas au fond.
Je dormais… sagement et paisiblement après une soirée mouvementé devant un film dont je n’ai même pas retenu le titre et encore moins le souvenir d’avoir regardé tous le générique de fin. C’est dingue comme parfois l’envie et le désir peuvent transformer un film à regarder en un film… pas regardé enfin vous me comprenez. En gros, on a rien suivis au film. Sentant un petit mouvement sur mon lit et sachant que je n’étais pas seule. J’émergeais avec difficultés tandis qu’il déposait un baiser sur mon épaule et me parlait, je comprenais la moitié car j’étais encore un peu penché vers l’épaule de Morphée. Je ne savais même pas pourquoi j’étais alors réveillés, je n’avais déchiffré que quelques mots et pas assez pour comprendre. J’avais retenu mon surnom… « Pandy » celui-là, je l’avais reconnu et enregistré. Sonné, heure et déjà était passé mais au fond quand je les rassemblais dans ma tête à moitié endormie cela ne ressemblait pas à grand-chose. Alors que je tentais de décider mon psychique à reprendre possession de mon corps, je ne savais pas ce qui se passait et me demandait réellement pourquoi il m’avait réveillé… je n’arrivais pas à décodé les seuls mots que j’avais retenu. Je dormais rarement aussi profondément et aussi bien, pourtant j’étais une grande dormeuse et j’avais toujours besoin… oh grandement besoin de mes 8 heures, minimum de sommeil. Les oreilles s’activant de plus en plus entendaient les mouvements dans la chambre et surtout qu’il s’y baladait… mes yeux s’ouvrant légèrement et étant aveuglé par la lumière du jour qui émanait des fenêtres, je me planquais sous les couettes tentant encore de sortir de mon sommeil. Je finis après quelques minutes à réellement être présente enfin du mieux que je pouvais en aussi peu de temps et d’une voix encore endormie… je sortais ma tête des couettes et le regardait « Y a le feu ? »… il ne me prendrait surement pas pour une folle car tout le monde savait que je l’étais un peu quand même mais tournant ma tête vers le réveil… je voyais l’heure qu’il affichait et d’un rictus, je me levais subitement en montrant celui-ci du doigt sans rien dire et pourtant je voulais en dire des choses. Attrapant rapidement un kimono à ma portée et l’enfilant aussi vite… je tentais d’écouter alors que je ne pourrais rien entendre de ma chambre mais j’écoutais tout de même pour voir si il y avait de l’activité dans le salon ou d’autres pièces… qui ne tente rien n’a rien et je me rendais de plus en plus compte que je ne pourrais rien entendre. « Panne de réveil, le classique qui pourtant fait de nombreux dégâts ». Je ne pouvais pourtant pas m’empêcher de sourire malgré tout car je trouvais ça assez amusant d’un côté et puis j’étais contente de le voir mais faut pas le dire alors chut, gardez-ça pour vous ! Je le regardais un peu plus attentivement et chuchotais en me remettant du stress soudain et de la galère que je savais que nous allions devoir surmonter en souriant « Bonjour »… oui c’est stupide mais c’est tout ce que j’avais à dire au moment même !
Léna : Etre enceinte n’était décidément pas l’une des meilleures choses à faire à 19 ans mais comme quelqu’un dont le nom m’échappe l’affirmer, ce qui est fait est fait. Nous étions de retour à Star Hallow ce qui au fond m’enchanter sans réellement m’enchanter ; quelques jours de plus la bas ne m’aurait pas déplu mais bon il était sans doute trop tard pour en parler à ma sœur, puis il fallait bien retourner en cours et subir les regards des gens sur ce qui était désormais la nouvelle attraction de la ville, ma grossesse et moi. Je n’avais jamais souhaiter être dans l’élite de cette fac, ou que tout le monde se pousse sur mon passage mais j’étais désormais devenu « Tu a vu c’est elle qui est enceinte du drogué » rien que l’image me donner des envies de meurtres mais elles n’avaient pas tout à fait tord, même si je voyais Andrew un peu différemment, ce n’était pas sa faute, c’était la notre et jamais il ne m’avait forcer à faire quelques choses que je ne désirais pas. Bref le matin se levé doucement sur la ville, les rayons du soleil illuminer le ciel azur, laissant la vue d’une ville calme, douce et apaisante. Je fixais l’horizon de ma fenêtre, j’avais presque la sensation de n’avoir jamais vu quelques choses d’aussi beau de ma vie, cela en devenait presque magique. Une douce brise de vent soufflait, laissant flotter les branches des arbres dans une mélodie invisible. La maison était réellement calme, je n’avais jamais entendu un calme pareil, c’était bien plus qu’agréable ; quelques longues secondes dans un silence profond passèrent avant que je décide de lever mes fesses de l’appuie fenêtre sur lequel je me trouvais. Poussant la porte de ma chambre, j’écoutais juste le silence, la maison semblant être totalement vide, ne pouvant bien sur pas m’en empêcher je déposais mon visage sur la porte de ma sœur, qui semblait dormir, c’était si calme et je ne l’avais pas entendu ce lever ce matin « encore en retard » pensais-je en descendant deux à deux les marches de l’escalier principal.
D’humeur douce et généreuse, j’allumais le poste radio de la cuisine, laissant flotter une note de Firework de Katy Perry dans l’air, agréable et excellente chanteuse pensais-je. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas pris le temps de faire plaisir à ma sœur J’avais une folle envie de lui faire un petit déjeuner, il était aux alentours de dix heures, quand je franchis le seuil de la porte, fermant à clé la maison pour aller chercher des croissants et des petits pains à la boulangerie du coin de la rue, en pyjama, me changer n’étant pas dans mes priorités. En bonne dizaine de minutes après, j’attrapais le grand plateau rose de la cuisine et déposais les viennoiseries que je venais de ramener encore chaude de la boulangerie. Le café avait passé, deux tasses sur le plateau et tout ce qu’il fallait pour que ce soit parfait, confiture, chocolat, miel, enfin un petit déjeuner de princesse que je voulais partager avec elle. J’ajouter bien sur du pain grillé et des pancakes que j’avais mit le plus de temps à faire, étant sans aucun doute la personne la plus nulle en cuisine du monde. 10H40 s’affichait à l’horloge de la cuisine, je pris quelques minutes pour me recoiffer dans la salle de bain et me donner meilleure mine. 11H00 s’affichait désormais et je grimpais de nouveau les escaliers jusqu’à la chambre de ma sœur, la porte n’étant pas fermer à clé, je la poussais délicatement ne souhaitant pas y aller trop fort si elle était encore en mode « belle au bois dormant ».
Surprise ! Il faut dire que je ne l’avais pas vu venir celle la, je restais immobile quelques secondes devant la porte, je ne voyais aucun mal en général ou je n’étais guère surprise à trouver un homme dans la chambre de ma sœur mais cette fois c’était différent et la situation m’amusé. A leur visage, ils ne s’attendaient pas à ma soudaine apparition. Je regardais ma sœur dans sa petite tenue et Gianni à moitié habillé, c’était drôle, je regardais mon plateau « Oh apparemment il manque une tasse » dit-je sur le ton de l’humour, j’étais à la fois surprise et enchanté, elle me tendait une perche et j’allais la saisir, j’aurais pu partir mais cela aurait été moins drôle, je déposais le plateau sur la commode à coté de moi avant de leur sourire, quelle petite peste je faisais « Voyons ça … Gianni Hedlington et ma sœur … j’avoue que je ne l’avais pas vu venir … Je suis d’ailleurs un peu vexé mon beau, je croyais que notre amour était plus fort que ça » c’était si amusant de la taquiner, je le faisais très souvent avec lui, surtout devant les autres mais j’aimais bien trop ça pour arrêter, en revanche ma sœur ne semblait pas très amusé, du moins pas autant de moi. Je lui souris « Bonjour chérie … il est pas mal du tout bon choix » lui murmurais-je assez fort pour que notre ami en commun l’entendent bien sur. « Alors … Vous deux ? Ensemble ? … pas la peine de me dire c’est pas ce que tu crois … Vous en faites pas … je suis une tombe » je sentais que cette matinée allait être … Intéressante.
Gianni : Finalement Pandy se décidait à sortir la tête de sous la couette, je crois que tout comme moi elle aurait d'avantage préféré pouvoir dormir encore et profiter de la chaleur de la couette, encore endormie elle me demanda s'il y avait le feu. Je riais légèrement et hochais négativement la tête « Non...Enfin pas exactement, mais... » je m'interrompais dès son levé et haussais les épaules en affichant une mine blasée quand elle pointais le réveil d'un air accusateur. « Ouais c'est lui le coupable, ce traitre qui n'a pas sonné ». Je cherchais mes chaussettes du regard et les récupérais dans un coin de la chambre, qu'est ce qu'elles foutaient là d'ailleurs? Lys' enfila un kimono, qui lui allait très bien, de toute façon qu'est ce que ne lui allait pas? Cette fille est jolie on ne peut pas ne pas le voir, ce n'est pas pour rien qu'elle me plaît après tout, mais ce n'est pas seulement ça attention! Elle est bien plus qu'une jolie fille, c'est une amie formidable. Enfilant mes chaussettes, je lui adressais un large sourire « Salut » le moment était décidément assez drôle, j'étais un peu l'amant mis dehors parce que le mari allait rentrer d'un moment à l'autre. Aux détails près que nous sommes amis, qu'elle n'est pas marié et que c'est de sa soeur dont on se cache, je pourrais aussi comparer ça aux ados qui se planquent de leur parents c'est amusant aussi. Mais trêve de scénario comique il fallait penser à la solution pour se tirer de cette situation qui finirait pas devenir embarrassante. « La panne de réveil c'est pas original, donc quitte à rester dans les classiques je propose la fuite par la fenêtre, tu en penses quoi? »
Et bah elle n'allait pas avoir à en penser grand chose parce que la porte de sa chambre que je pensais fermé à clé mais qui ne l'était de toute évidence pas, s'ouvrit sur une Lena chargée d'un plateau de petit déj et dont l'expression refléta rapidement sa surprise. Moi aussi je devais avoir l'air surpris et pour cause je ne m'attendais pas à ce qu'elle entre comme ça, sans frapper en plus. Constatant aussi que je n'avais pas fini de reboutonner ma chemise, m'étant arrêté dans mon élan, je perdais de la crédibilité si j'envisageais une excuse dans le genre, visite improvisée matinale pour voir si sa soeur allait bien. De toute évidence, ça l'amusait parce que son petit air taquin s'invita bien vite sur son visage et ça ne présageais rien de bon, d'ailleurs elle commença fort avec une petite pique à mon égard « Hum...Que veux tu, les Italiens sont comme ça » je prenais mon petit air sur de moi en espérant que ça suffirait. L'attention de la cadette des Stewart venait de passer sur sa soeur et j'en profitais pour me rhabiller complètement cette fois, je me gardais bien de répliquer à sa petite remarque faussement dissimuler dans un murmure bien trop audible pour être crédible. Sauf que je ne me retenais pas bien longtemps quand elle poursuivit son petit discours « Non, non, non Little Stewart laisse ton imagination au placard, tu veux? On est pas ensemble et désolé de te le dire mais c'est pas ce que tu crois.. » Bon je sais pas bien si j'optais pour la bonne défense, là mais tant pis s'était dit. « J'ai dormi là, ça je ne vais pas le nier mais nous avons seulement dormi. ». Pandy en sous vêtement et moi torse nu, ok j'admets je la prenais un peu pour une bille sur le coup... choses pour que ça en reviennent finalement au même, non? Mais je me perdais un peu dans des questions inutiles sur l'instant. Pour l'instant la véritable question s'était de savoir comment nous allions nous en sortir fasse à la tornade Lena, et les choses promettaient d'être drôles.
Pandorà : Parfois… on se dit que cela n’arrive qu’aux autres en fait, non cela peut arriver à tout le monde. On peut bêtement se réveiller un matin dans ce genre de situation qui serait bien plus que gênante et pas seulement pour une personne mais dans ce cas pour deux personnes et voir aussi un peu pour Lena, la perturbatrice. On se dit, mon réveil ne me lâchera jamais, ce n’est pas possible que cela m’arrive alors qu’au final, juste au moment où il ne fallait pas que cela arrive… cela arrive ! Je me suis toujours dis que cela n’arrivait jamais à moi mais toujours à mon voisin ou un collègue néanmoins… à force de se le dire. Enfin bref, en gros… manque de bol, c’était pour nous cette fois cette panne… « Traitrise, haute trahison », je n’y pouvais rien… j’avais le besoin de me défouler sur le réveil et je lui lançais un coussin pour le laisser heurter le mur. Je le casserais peut-être et bien tant mieux, j’en prendrais un nouveau et puis je les cassais régulièrement donc cela ne change rien à ma routine. Je connais le rayon du supermarché sur le bout des doigts, je pourrais le faire les yeux bandés. Le large sourire qui m’adressait m’avait donné un petit rire mais ce qui était encore plus amusant était sa proposition de sortir par la fenêtre… automatiquement je m’étais approché de celle-ci pour mesurer les risques mais du deuxième étage, je ne savais pas si je le laisserais faire. Faisant un signe négatif de la tête alors que la porte s’ouvrait et d’un rictus… je me précipitais vers la porte du placard pour l’ouvrir… quitte à ne pas le faire sortir, autant le cacher ? Mais trop tard. Lena entrait avec un plateau. Il lui arrivait fréquemment de faire ça surtout depuis sa grossesse et pourquoi entrait-elle sans frapper ? On ne pourra jamais réellement avoir de réponses car on a toujours fait ça au final. Comme nous avions l’habitude de ne pas trop laisser les hommes entrer dans nos cocons avant qu’elle décide de laisser son petit ami s’installer sans même me demander un avis… du moins et bien nous n’avions pas des masses de barrières pour notre intimité et si nous en voulions, suffisait de fermer la porte. J’avoue que je n’y avais pas pensée avant de m’endormir !
J’avais envie d’éclater de rire surtout sous la surprise mais je ne rigolais pas vraiment au fond et cela se voyait car elle avait l’air de rire alors qu’on n’avait pas réellement envie de rire… elle disait qu’il manquait une tasse de trop et j’avais fait un sourire sarcastique en la regardant… « Oui, c’est moche ça… T’es d’un égoïsme avec nos amis » détourner l’humour de Lena à mon avantage ? C’est un truc de sœur enfin oui, une façon de paraitre un peu moins « prise de surprise » et montrer qu’au fond, on avait rien fait de mal. Le naturel, le naturel… reste naturel, me contentais-je de me répéter dans ma tête. Ben voyons ! Je ne pus m’empêcher d’étouffer un rire à leur mine jute surtout quand il lui répondit que les italiens étaient comme ça. Je sais pas pourquoi mais dans ce contexte, ça sonnait plus vite comme moi… la maitresse et pas lui l’amant. Quand elle me disait bonjour et que j’avais fait le bon choix, je ne pouvais m’empêcher de la regarder d’un air agacé. « Bonjour Lena… Comment ça va ? » En fait, j’ignorais complétement sa petite remarque pour dire qu’elle n’en rajoute pas et puis pour éviter de nous enfoncer aussi bien que cela pourrait justement nous enfoncer ? Je ne sais pas vraiment et je pense que cela dépend de l’humeur de Lena. Je riais alors qu’il tentait de trouver une défense et répondait à ses petites questions bien trop curieuses à mon gout et autant répondre par l’attaque… Il me regardait et je me demandais bien ce que je pourrais bien sortir pour nous sortir de ce pétrin et en plus ses excuses improvisées étaient loin de m’avoir aidé car on n’avait pas réellement la tenue adéquate pour notre défense. Je la regardais avec mon air insolent et taquin… « Est-ce-que je te demande si tu es avec Mathis quand je vous vois bêtement ensemble dans le salon ? On regardait simplement un film et j’avais allumé le chauffage bien trop fort en rentant donc en conclusion, on étouffait… tu sais bien que ça m’arrive souvent… alors voilà, on a fait en sorte d’avoir moins chaud et pas l'inverse »… je crois que je m’enfonce, non ? Je ne savais pas mais je me suis dit directement que j’étais stupide, une excuse de nulle même si au fond fallait avouer qu’il était vrai que je mettais souvent le chauffage trop fort mais surtout et surtout par ce qu’il fait froid à la morgue. Le problème était que je n'étais pas une bonne menteuse même si avec Lena, j'avais les combines surtout depuis l'Utah mais mentir à ma sœur depuis était devenu bien plus difficile car je m'en sentais coupable mais là, c'est un gentil mensonge donc cela m'amusait surtout puis on dit toujours que ce qui est secret est bien plus excitant et c'était le cas. Je refermais le kimono aussitôt presque pour ne pas qu’elle se rende compte de ma tenue alors qu’elle avait bien eue le temps de la voir enfin c’est toujours comme ça au fond… on s’en rend pas compte. Prenant une attitude innocente, j’allais prendre un croissant sur le plateau et en lançait un à Gianni, autant partager et autant faire comme si nous n’avions rien à nous reproché et au final en fait, nous n’avions rien à nous reproché mais il était plus fort que moi… le naturel, le naturel me répétais-je encore et au naturel… j’aurais partagé mon déjeuner avec un ami. « Bon appétit » disais-je en haussant les épaules « Ben oui... je partage », j'avais dessiné un sourire moqueur envers Lena suite à ma remarque un peu plus tôt.
« Faut pas se fier aux apparences qui sont parfois trompeuse et dans ce cas, elles le sont. » au pire, je pouvais très bien dire que j’étais déjà dans cette tenue avant son arrivé et puis les sous-vêtement c’est un peu comme des maillots de bain au fond, on y voit pas beaucoup de différence… note à moi-même… ne porter plus que des maillots de bain comme sous-vêtement pour éviter de ressortir cette excuse médiocre.
Sujet: Re: — Et sinon...t'as dormi là? Jeu 20 Jan - 22:47
Je connaissais trop bien ma sœur pour savoir ce qui pouvait être vrai ou non. En réalité elle était la personne que je connaissais le mieux et j’étais celle qu’elle connaissait le mieux sans aucun doute. Je n’avais aucun secret pour elle, elle était de manière générale celle à qui je confiais tout, sans prendre le risque d’être jugé ou maitriser. Je savais que l’amour dans notre famille était une chose plus que compliqué, et le seul homme avec lequel je l’avais vu réellement heureuse n’était autre que Jake, même si la vie lui avait arraché, il m’arrivait d’y penser parfois, c’était un chic type réellement, même si je n’avais jamais compris tout ce truc de l’armée mais c’était son choix. Quand à Jayden j’avais vraiment cru que ce serait peut être lui celui qui lui faudrait mais c’était encore une erreur, ce type m’avait déçu et je m’en voulais presque d’avoir cru qu’il pourrait être mon beau frère. Je me disais que si je tombais sur lui, je lui arracherais les yeux et lui ferait manger mais il n’avait pas encore croisé ma route par chance. C’était une sorte de problème à ajouter à la longue liste que je trainais en ce moment, et cette liste avait pour sommet ma grossesse, je repensais encore à la façon dont elle l’avait annoncé à la foule comme je sorte de nouvelle intergalactique, je revoyais mon visage rougir entre la colère et la honte de cette instant. Bref je ne lui en voulais plus, le passé est le passé non ? Puis j’avais d’autre amusement désormais, mon corps frémissait l’impatience de connaitre la fin de cette histoire et de cette pseudo, en réalité elle ne savait pas encore comment désigner cette instant, encore une journée qui commence très bien pensais-je en regardant mes deux amis, bien que l’un deux soit ma sœur.
Je ris quelques secondes à la réflexion de Gianni qui tentait de cacher son embarrât, pauvre de lui dit-je à moi-même, il n’était pas sorti de cette chambre avec une fille dans mon genre. Je ne pus m’empêcher de reluquer quelques secondes le charmant étalon qui se trouvait devant moi, en réalité personne ne pouvait se priver de quelques choses dans ce genre, puis j’avais des yeux alors autant qu’ils servaient à quelques choses. « Tu a de la chance mon beau, je te laisse ma tasse … » je souriais attrapant ma tasse à café, servant le liquide chaud et noire dans une tasse, je savais ce qu’il buvait alors je connaissais son café comme ma poche, le sourire sur le visage, je lui offris avec un regard qui disait – avec plaisir mon ange -. La situation été drôle, en réalité je ne pensais pas que j’aurais pu trouver Gianni à moitié habillé dans la chambre de ma sœur, même si je ne m’en plaignais pas une seconde. Je ris pendant quelques petites seconde, un rire ironique bien sur, c’était assez drôle de voir à quel point ils tentaient de cacher ce que je voyais, j’avais l’impression d’être Barack Obama et qu’ils étaient deux petits enfants ayant fait une bêtise « Oh je ne vais on ne peut mieux et vous ? » lançais-je sans réellement m’intéresser à la réponse.
Je ne pus m’empêcher d’attraper un pain au chocolat, le dévorant des yeux pendant quelques secondes, je l’émietté avant d’en croquer un morceau, bon dieu ce que c’est bon ces trucs, j’aurais pu en manger une dizaine si il y avait au moins dix pain au chocolat. Je m’étouffais presque avec mon pain au chocolat devant le « on a dormi », il me prenait pour une bille ou j’hallucinais ? Je m’appuyais contre la porte quelques secondes, les regardant un a un, c’était amusant, j’avais la sensation d’être dieu jugeant des jeunes petits pour des pèches qu’ils auraient commis et cela m’amusait totalement. « Oh tant fait pas on ne fait rien avec Mathis mais je t’avertirais quand ça viendra … » je souriais pensant à Mathis quelques secondes, j’en venais à me demander s’il était toujours fâché contre moi à cause de cette histoire de bébé. Je fini par m’installais sur le lit, avant de me relevé brusquement pensant à ce qui avait été fait dedans « Sérieusement … je vous crois vous en faite pas… Au faite je ne vous ai pas dit ? … je suis mariée avec Brad Pitt et je le trompe avec Johnny Depp » c’était ma façon à moi de le dire que je savais qu’il se fichait de moi. Non mais je n’étais pas une gamine stupide, j’avais un cerveau tout de même. Je m’approchais doucement de Gianni en souriant malicieusement « Mon amour dit moi ce qu’elle à de plus que moi ? Si tu me dis cinq ans je t’arrache les yeux » murmurais-je doucement en lui souriant avec mon regard angélique qu’il aimait tant.
Sujet: Re: — Et sinon...t'as dormi là? Dim 23 Jan - 19:50
Pourquoi est-ce que nous évitions Lena au juste? Ah oui pour éviter ses taquineries, autant dire que sur ce coup là on avait foiré. Elle ne nous avait pas clairement surpris mais les preuves parlaient d'elles même. A quoi pouvait on prétendre faire croire alors qu'elle venait de me trouver la chemise moitié boutonné, sa soeur en petite tenue sous son kimono et le lit plus que défait? J'attrapais le croissant que me lançait Pandy et la remerciait par un sourire, j'avais faim en plus avec les folies que nous avions faites...Et oui la nuit avait été agitée! Mais passons ces détails. Gardant le croissant entre mes dents je finissais de boutonner ma chemise, sous le regard de Lena espérant échapper à de nouveaux commentaires. Nous la prenions pour une idiot c'est vrai, mais s'était légitime non? C'est dans ce genre de circonstances que l'on donne les pires arguments pour sa défense et ça marche pour ainsi dire, jamais. J'allais répliquer encore mais Lena me tendait une tasse de café, la sienne en l'occurrence « Merci mais je voudrais pas que tu te prives pour moi » je lui adressais un petit sourire amusé et buvais une gorgée du liquide chaud.
J'avais presque envie de m'éclipser et de les laisser à leur joute verbale entre soeurs, mais je ne voulais pas faire le lâche ni donner raison à Lena, pas encore... Surtout que mon argument prétextant qu'on avait seulement dormi, n'était pas passé mais je m'y attendais, elle n'allait pas croire un truc pareil pas elle même si je suis tout à fait capable de dormir à côté d'une femme sans qu'il ne se passe rien. D'ailleurs cette petit maligne ne manqua pas de se moquer de nous avec cette histoire de Brad Pitt et Johnny Depp, mais je n'arrivais même pas à rester sérieux et souriait comme un con, plus que amusé par la situation. Je regardais Pandy avec un sourire amusé « Et après c'est nous qui nous moquons d'elle? En plus, je pensais que tu lui avais appris la modestie. » je reportais mon attention sur Lena en riant « Brad Pitt et Johnny Depp rien que ça? ». Je continuais de manger ce croissant, très bon d'ailleurs, laissant Little Stam s'approcher. Qu'est ce qu'elle allait encore dire ou faire comme bêtise? Quand elle fut près de moi je l'écoutais attentivement et éclatait de rire à sa remarque « Ooooh Lena tu oserais pas arracher mes beaux yeux quand même » je lui fis mon petit sourire charmeur pour répondre à ce foutu regard qu'elle utilise à tout va dès qu'elle souhaite un truc.
J'allais m'assoir sur le lit et regardait tour à tour les deux soeurs puis je réfléchis un instant « Alors...365 multiplié par 5...25 je retiens 2 et...huuuum elle a 1825 jours de plus. » Elle me cherchait, elle allait me trouver, je reste rarement muet face à ses taquineries « Ah et puis l'expérience forcément... » J'entrais clairement dans le jeu puisque de toute façon elle ne nous croirait pas, autant s'amuser un peu et puis on finirait par lui expliquer la situation. Affichant mon petit air satisfait je finissais le croissant et buvais une gorgée de café. « En tout cas merci pour le petit déj c'est sympa. » il n'était pas pour moi à la base et alors? Maintenant que je profitais je me devais d'être poli, ma mère m'a bien élevé. Drôle de matinée quand même, point positif j'avais pu dormir quelques précieuses heures de plus grâce au réveil traitre et profiter d'un petit déjeuner sans avoir à me lever pour le faire, il faudrait vraiment que j'aille faire les courses en y pensant! Et comme je n'allais pas m'arrêter en si bon chemin dans la connerie j'ajoutais en riant « Mais je comprends que tu sois jalouse Lena, Mathis n'est surement pas aussi doué que moi ». Allez hop encore un petit peu pour la route... Je regardais Pandy du coin de l'oeil essayant de déceler sa réaction, je ne voulais pas qu'elle soit mal à l'aise ou qu'elle m'en veuille d'entrer dans le jeu. Je sais qu'elle à beaucoup d'humour et on rigole beaucoup tout les deux mais est ce que les circonstances allaient autant la faire rire que moi? Ca je n'en savais rien.
✔ HUMEUR : Plutôt bonne ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Pandy, Panda, ou Pandy-Panda... le petit ourson de chine. Pandy-Panda... tout droit de l'Himalaya. Je suis déjà dehors ! ✔ LA CITATION : L’homme le plus important dans la vie d’une femme n’est pas le premier, mais celui qui ne laissera pas exister le prochain.
Sujet: Re: — Et sinon...t'as dormi là? Dim 23 Jan - 22:59
Je les regardais parler rien qu’en mangeant mon croissant et buvant délicatement mon café qui d’ailleurs était mauvais. Lena n’était pas douée pour le faire comme je l’aimais et étant une adoratrice de ce que j’appelle « ce nectar », je ne pouvais que n’en boire la moitié par ce que je l’aimais fort et pas autrement mais celui-ci était léger et tout ce que je disais alors qu’elle lui donnait sa tasse « le café est à proscrire en cas de grossesse » donc oui, elle avait raison de lui donner son café car je ne l’aurais jamais laissé boire et autant mourir que de la laisser faire, vous me connaissez… protectrice comme complétement dingue. Il m’amusait quand il répliquait à ce qu’elle disait sur Brad Pitt et puis j’avais déjà très envie de rire en voyant sa tête après qu’elle se soit mise dans le lit, ce lit tout défait mais royalement par ce que la nuit fut longue et surement que c’est la raison de notre réveil difficile ( non mais je vous jure, on a pas invité le réveil dans nos ébats, on est pas comme ça, Lena cependant s’amuse avec ce qu’elle veut et les réveils si ça lui fait plaisir *ok, je sors* ) enfin bref sa tête et le fait qu’elle fasse machine arrière était assez marrant mais je me retenais vraiment et je vous dis déjà pour une fille qui rit pour un rien, c’était un sacrifice énorme de me retenir, je vous jure. Je me contentais d’hausser les épaules et de répondre un léger et tout fin « Pas faute d’avoir essayé » apprendre à Lena la modestie était comme apprendre à un chat… le langage humain. Je vous jure que ma sœur pour ça est complétement différente par rapport à moi, je n’ai pas autant confiance en elle et pourtant elle se prête à confusion en se pensant moins bien que sa grande sœur donc moi alors que je suis loin d’être parfaite. « T’aurais pu me présenter mon beau-frère enfin mes… si je puis dire, j’aurais demandé un autographe ». Je ne pouvais pas m’empêcher de rire alors qu’elle s’approchait de lui, je m’attendais au pire de sa part, elle aurait pu lâcher n’importe quoi et je n’aurais même pas été surprise et là comme prévu, je ne l’étais pas.
Je ne disais rien et le regardait contenter en haussant les sourcils, je voulais rire mais cela aurait gâché le coté sérieux qu’il avait et puis autant rentré dans le jeu de Lena. Tout le monde sait bien que c’est comme les bébés qui piquent des crises pour un oui ou pour un non, il faut les imiter et tant qu’à faire… utilisons cette technique contre Lena. Je levais les yeux vers le plafond en soupirant mais d’un air assez sérieux que pour paraitre carrément dans le jeu… on aurait jamais pu déceler de ma comédie même si j’étais incapable de mentir « Mouais… merci, je me sens vielle maintenant », disais en murmurant assez bien pour que cela ne dérange pas leur joute. Il est vrai qu’entendre les jours au lieu des années ne rajeunissait point car 5 ans… et 1825 jours ça change sacrement ce qu’on a dans la petite tête et rend même un peu plus vieux. Je mourrais réellement d’envie de rire à chaque fois qu’il répliquait et encore plus quand il lui dit merci pour le déjeuner. Et je faillis m’étouffer avec cette gorgée quand il parla de Mathis… Je le regardais me regarder du coin de l’œil et j’avais surtout envie de finir mon café mais cependant j’avais aussi également une envie d’y rajouter ma petite couche à mon tour. « Je suis d’accord avec lui… il est bien plus doué que Mathis. », disais-je avec un petit air taquin envers Lena tout en allant en directement de ma table de nuit pour y attraper ma montre que je remettais et surtout pour dire de bouger car même si cela m’amusait, j’avais aussi besoin de ne pas rester à ne rien faire, nerveusement car je savais que cela bousculerait Lena et en ressortirait des questions… je vivais avec elle et ce qui veut dire que viendrait les questions régulières que peut-être… je me refusais de me poser ? Lena n’était pas au courant de mes récentes bêtises et me voit toujours comme la fille qui enchaine les relations sérieuses et tombe trop rapidement amoureuse. Elle me savait comme la rêveuse de service alors que pourtant j’avais changé. Après plus de 4 ans en couple avec Stan et même fiancée avant qu’il ne se tue comme un crétin en jouant au fier sur sa planche puis Jayden qui s’est cassé après la mini déclaration bien voilée… enfin bref, elle me connait comme la Pandy qui était prête à se marier… aveugle du crétin qu’elle allait épouser et puis tomber amoureuse du premier abruti qui se casserait dès qu’il en aurait l’occasion… elle allait en poser des questions et je le savais (et punaise, je suis bavarde). Comment ne pas en poser. Je savais que ma semaine et les autres seraient remplies de questions et même si on lui expliquait la situation, elle arriverait à en poser.
La regardant alors en souriant, un sourire assez malicieux et satisfait… « Il n’était pas trop doué Mathis enfin avant-hier quand tu n’étais pas là et qu’on a passé la nuit ensemble dans le salon. T’en fais pas, je sais que vous n’êtes pas ensemble sinon je ne l’aurais jamais fait mais j’affirme donc que Gianni est bien plus douée » j’avais l’air tellement sérieuse dans ce que je disais que l’on pourrait réellement y croire maintenant espérons quand même qu’ils n’y croient pas car sinon je ne pense pas que Lena rigolerait enfin je ne suis pas sûr non plus que Gianni rigolerait aussi sachant qu’il n’apprécie pas trop Mathis également. C’était à double tranchant, cela passe ou cela casse mais bref… je ne savais pas quoi dire et j’ai improvisé pour dire d’éviter au plus les questions sur la situation mais aussi pour me détendre moi-même et me venger un peu beaucoup de ses taquineries et peut-être étais-je aussi un peu jalouse de leur petit jeu ? Je ne peux être jalouse car je sais que ce n’est qu’un jeu mais bon, je ne savais pas réellement pourquoi j’avais le besoin de sortir tout bêtement une bêtise pareil à propos de Mathis sans me rendre compte qu’elle pourrait réellement prendre la mouche. « Enfin sinon, je dis ça mais ne m’en veux pas, c’était juste une nuit comme ça et je te le laisse »…
Sujet: Re: — Et sinon...t'as dormi là? Mar 25 Jan - 17:06
J’étais une petite peste par moment, je le savais et je l’assumais totalement. Je détestais le mensonge et j’adorais les taquineries. Et mon nouveau jouet si je pouvais l’appeler ainsi était le couple le plus en vogue de l’Australie, le Panini, pour ceux qui l’ignore encore, le Panini est un mélange de douceur de Pandorà et de sex appeal de Gianni, le tout mit sur un piano et vous obtenez un panini trop mignon. Bref mon regard se posa sur eux, chacun leur tour, la situation était trop ironique, j’avais presque envie de sortir une caméra ou un appareil photo et simplement de les prendre histoire d’immortalisé ce beau moment aux quelles eux et moi appartenait. Pendant quelques secondes je m’imaginais sur un immense tapis rouge dans l’un de ces superbes festivals du cinéma ou toutes les plus belles stars du monde se rendait très souvent ; Et j’étais là au bras des deux plus beaux hommes du monde dans une somptueuse robe Chanel, le sourire sur le visage au centre des flash des paparazzis. Une vraie vie de princesse que de nombreuses personnes voudraient avoir, puis je vis dans la foule le visage de ma sœur et de mon potentiel beau frère, ce qui au fond ne ressemblait pas à un rêve. Je ris pendant quelques secondes toute seule, avant de tourner mon attention sur Gianni « Que veut tu, je suis une super star » je pris mes airs de petite princesse durant quelques secondes avant de me tourner vers ma sœur et son histoire d’autographe « T’en fais pas, je l’appellerais et en demanderais un … il ne me résiste pas ».
J’avalais doucement mon pain au chocolat, remerciant la boulangère par la pensée pour ces merveilles, la gourmande que j’étais été assez satisfaite et en croire les mouvements dans mon ventre ma myrtille semblait apprécier elle aussi. Je ne pus m’empêcher de rire à la brillante déduction de Gianni, je devais l’avouer, je ne l’avais pas vu venir celle mais cela ne faisait rire « Wahou je ne savais pas que tu t’envoyais en l’air avec un mathématicien » lançais-je en souriant. Pendant plusieurs secondes j’imaginais Gianni dans une tenue d’intello, un veston sous une chemise blanche, une paire de lunette et les cheveux plaqués en arrière, avec le cartable parfait et tout ce qui faisait l’attirai parfois de l’intello et cette image me fit rire pendant plusieurs longues secondes. Cependant mon sourire angélique s’effaça rapidement de mon visage, le sujet Mathis était toujours un super assez ennuyant pour moi et je n’aimais pas ce genre de blague. Je me demandais si c’était possible, si elle aurait pu faire ça, une image de ma sœur dans les bras de Mathis me vint en tête et ce n’était pas agréable du tout, leur deux corps me rendaient folle et je ne savais pas comment réagir face à ce genre d’annonce et en voyant la tête de Gianni, il sembla être du même avis que moi.
Je me redressais, pour être à sa hauteur, et le regardait fixement dans les yeux « J’espère que tu a apprécié au moins » je cherchais rapidement une façon de me venger ou de lui rendre l’appareil ou sa pseudo blague si blague il y avait. Je tournais le visage vers Gianni, lui offrant mon plus beau sourire, rapidement et sans plus attendre je déposais mes lèvres sur les siennes, l’embrassant fougueusement jusqu'à déposais mes mains sur ses hanches quelques secondes. Je le sentais le crisper à mon contact mais je laissais quelques secondes avant de reculer doucement, lentement sentant le regard de ma sœur posé sur moi, sans lâché les hanches de Gianni je souriais « Hum … je comprends pourquoi tu le cache maintenant » lançais-je plutôt satisfaite.
Sujet: Re: — Et sinon...t'as dormi là? Jeu 27 Jan - 16:32
Je terminais ma tasse de café et la reposais sur le plateau, ça n'était pas du café italien mais je n'allais pas en plus faire le difficile parce que ça n'était pas le moment. Quoi que j'aurais pu embêter Lena sur le jus de chaussette qu'elle avait servi mais même s'il ne m'étais pas destiné à la base s'était quand même gentil de sa part et donc je lui faisais grâce d'une nouvelle pique. Je n'étais pas crédible, mais j'avais au moins pour moi que je la faisais rire avec mes répliques et plus encore que je les faisait rire toutes les deux. La matinée était atypique et amusante, on s'était fait griller d'accord mais pas de quoi en faire une maladie, non? On était resté quelques temps tranquille c'est déjà ça... Lena une star? Oui en son genre elle ne passe pas inaperçue ça c'est clair, je lui souriais amusé par l'attitude qu'elle prenait « C'est ça starlette, il est a tes pieds ça ne peut pas être autrement. ». Je regardais Pandy et haussait les épaules « Oui pas faute d'avoir essayé, mais j'admets que ça devait être un sacré challenge. Tu ne peux pas gagner à tout les coups. », s'était bien joli tout ça nous nous taquinions et l'heure avançait. Pas besoin d'être mathématicien pour faire ce constat, j'éclatais de rire à la remarque de Lena « Une soustraction c'est encore dans mes compétences, sans être mathématicien! Tu devrais d'ailleurs aller réviser au lieu de raconter des bêtises. » Bah quoi? C'est vrai non, elle va à la fac après tout il faut qu'elle bosse et puis c'est un petit jeu entre nous, je l'embête souvent avec ça tout comme je la traite de gamine.
Pandy ne manquait pas de répartie ça je le sais et j'adore quand on se lance des petites piques de temps en temps, que l'on se cherche...Et j'admets que j'aime beaucoup la manière dont ça fini depuis quelques temps. Mais là je m'attendais à tout, sauf à ce qu'elle venait de dire...S'envoyer en l'air avec Mathis? Sur le canapé? Elle affichait son petit air satisfait et sur le coup je me demandais si elle blaguait ou non, mon estomac se serra un bref instant sous le coup de l'étonnement et parce que rien que de penser à ça m'énervais. J'avais beau savoir que s'était complètement faux, la plaisanterie ne me faisais pas rire du tout et à en croire la tête de Lena à cet instant je crois qu'elle ne la trouve pas très drôle non plus. Je regardais Pandora en haussant un sourcil, l'air étonné comme pour lui demander « Tu joue à quoi là? » sauf que j'étais incapable de le dire tant j'étais surpris qu'elle est osée plaisanter comme ça. Quand j'avais parlé de Mathis s'était pour taquiner sa cadette et j'étais bien loin d'imaginer qu'elle rebondirait sur ma remarque de cette manière, sinon je me serais abstenue, c'est certain. Je me levais pour reprendre un croissant et tout s'enchaîna si vite que je n'eus pas le temps de réagir quand Lena m'embrassa après avoir dit je ne sais quoi à sa soeur. Ca dura à peine quelques secondes trois grands maximum, j'écarquillais les yeux et reculais vivement en lui retirant les mains de mes hanches. « Mais qu'est ce que...? » Je soupirais et les regardais tour à tour en hochant négativement la tête. Je disais quoi déjà? Que cette matinée était sympa finalement? Et bah je reviens sur mes propos, comme quoi les choses peuvent dégénérer en peu de temps! « Je crois que j'ai ma dose d'humour pour aujourd'hui, je vous laisse entre soeurs. »
Agacé et gêné, je prenais ma veste et l'enfilais à la hâte en sortant de la chambre, je descendais les escaliers à la hâte et sortais de la maison tout aussi rapidement. S'était peut être ridicule mais j'étais mal. Ce qu'avait dit Pandy, sa soeur qui se servait de moi pour se venger parce qu'elle était blessé... Ce petit jeu ne m'amusait pas pour la simple et bonne raison que je ne voulais pas risquer que de nouvelles disputes éclatent entre elles ou entre nous. Les mains dans les poches je marchais sur la rue longeant la plage en tournant et retournant ce qu'il s'était passé dans ma tête. Finalement, je sortais mon portable de ma poche et après un peu d'hésitation envoyait un message à Pandy « Désolé pour le départ précipité, mais ça devenait trop bizarre comme situation. Je sais que tu n'étais pas sérieuse...J'espère en tout cas. Ne te prends pas la tête avec Lena pour ça je sais que tu peux être diplomate quand tu veux. Je t'appelle ce week end. Je t'embrasse Gianni. » Je confirmais l'envoi et rangeais mon téléphone, tout ce que je voulais c'est que les choses restent claires entre nous mais comment faire quand dans sa tête ça commence à être un peu flou?
✔ HUMEUR : Plutôt bonne ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Pandy, Panda, ou Pandy-Panda... le petit ourson de chine. Pandy-Panda... tout droit de l'Himalaya. Je suis déjà dehors ! ✔ LA CITATION : L’homme le plus important dans la vie d’une femme n’est pas le premier, mais celui qui ne laissera pas exister le prochain.
Sujet: Re: — Et sinon...t'as dormi là? Ven 28 Jan - 16:07
Les taquineries venaient de tous les sens et je ne savais plus par ou donner de la tête quand il fut mon tour de parler. Pourquoi avais-je dis ça ? Qu’est ce qui m’était passé par la tête ? Je n’en savais rien et oui, je pouvais faire des erreurs et je ne gagnais effectivement par à tous les coups. Je ne savais même pas pourquoi je ne savais pas pourquoi (oui, c’est d’une logique) j’avais raconté ça alors que c’était faux. Je ne supportais même pas Mathis par ce qu’il se rapprochait de ma sœur et que je n’avais aucune confiances en lui, je sais que c’était dingue mais il est rare que j’ai confiance en quelqu’un qui se rapproche de trop de ma sœur. Je vais la protéger et qu’elle ne souffre pas ! Raté sur ce coup et encore une fois après mes mensonges, c’est moi qui l’a faisait souffrir car je voyais dans ses yeux qu’elle ne me croyait pas et je sentais aussi le malaise avec Gianni… je me sentais mal d’un coup de dérailler à ce point. Il avait raison, je ne pouvais pas toujours gagner au fond… je ne gagnais pas sur ce coup. Je n’osais même pas les regarder et je ne savais pas comment reprendre sur ce que j’avais dit alors qu’elle me demandait si j’avais apprécié. Je n’avais pas de réponses puisque cela n’était jamais arrivé et elle me croyait… comment pouvait-elle me croire ? J’avoue que j’avais toujours un air sérieux quand je taquinais et c’était surement bien parfois pour faire rire mais d’autres fois… c’était une grande erreur comme cette fois-ci. « Je suis désolée… » Et je n’eu même pas le temps de finir ma phrase qui allait bêtement dire que j’étais désolée de raconter du n’importe quoi alors qu’elle se vengeait si l’on veut mais le pire étant que je ne m’en rendais pas vraiment compte, j’étais entre la confusion du genre… « euh » alors presque en rictus et surprise de sa réaction à chaud. C’était comme une grosse gifle que je méritais amplement mais pourtant je n’étais pas jalouse enfin je voulais surtout le croire mais j’étais plus vite abasourdi car je n’aurais jamais imaginé qu’elle me pense réellement capable de coucher avec l’homme dont je savais pertinemment qu’elle était amoureuse car je l’ai toujours dis, elle aime Mathis et je n’aurais jamais fait ça… pour qui me prenait-elle réellement ? Au point d’y croire et de réagir à ce point. J’étais surtout choqué qu’elle me croie alors que lui aussi apparemment ne savait pas ce qui se passait et nous regardais. « Tu me connais tellement bien pour avoir crue que j’allais oser coucher avec celui que tu aimes ? C'est tout beau, 19 ans que tu es dans ma vie et tu me prends pour une salope » Je secouais la tête alors qu’il disait partir et je voulais au fond le retenir car je me sentais mal d’avoir laissé ça évoluer pareillement, je n’aurais pas dû parler et me contenter de continuer à boire mon café et déguster mon croissant. Je ne savais même pas pourquoi j’avais dit ça au final… « Pars pas, c’est moi qui devrait partir »… si j’avais pu me coller une gifle, une vraie gifle au moment-même… je l’aurais faits. Mais il était déjà parti en fait et elle n’aurait pas dû l’y mêler. Je ne voulais même pas me rendre compte qu’il y avait une pointe de jalousie car je ne devais pas m’en rendre compte, elle n’aurait même pas dû être là et je me devais de l’ignorer. Vous voyez comme un sentiment que vous prenez et que vous enfermez dans une petite boite ? Je peux vous affirmer que cette boire serait fermée à clé et que la clé allait sombrer dans la mer pour ne pas que je m’en rende compte. « Mauvais journée 1 ; Pandy 0 » murmurais-je en comptant les points dans cette situation car oui, la journée avait « jouée » avec moi et ce n’était pas de bol. Il y a des jours où l’on se dit que l’on n’aurait surement jamais dû se réveiller ou même ne pas ouvrir la bouche et bien je me le disais puisque c’était l’une de ces journées ! « Lena… la prochaine fois que tu me crois tellement capable de te faire ça… quitte simplement la pièce et rappelles-toi que je ferais n’importe quoi pour toi ».
C’est sur ses mots que je quittais à mon tour la pièce en allant m’enfermer dans ma salle de bain, j’avais simplement besoin de réfléchir et découvrir pourquoi j’avais sortis ça… une connerie pareille mais avait-il une réponse au fond ? Je ne pense pas que la solution existe. Je peux juste affirmer qu’un jour, je trouverais la réponse à cette question mais si il n’y en a aucune ? C’était peut-être seulement le stress et la nervosité. C’est alors que mon côté lunatique prenait le dessus et je fondis de rire dans la salle de bain sous le coup de la nervosité pour me dire « Pandorà Stam… vous êtes stupide », oui j’avais besoin de me le dire au fond en me laissant glisser le long de la porte. C’est entre deux rires que je sentais mon portable vibrer dans le fond de la poche de mon kimono et j’avais peur au début en voyant que c’était son nom qui s’affichait hésitant à le lire en reprenant mon sérieux. Je finis par le faire et était soulagé car j’aurais mérité bien pire avec les conneries que j’avais sortis car j’avais quand même raconté n’importe quoi à ma sœur et osée lui faire croire que j’avais couché avec l’homme qu’elle aime… on ne fait pas ça à une sœur même pour rire, c’est l’acte que je ne comprenais pas au fond. Je ne savais que répondre et pourtant je m’y forçais par ce que je le devais… j’avais causé tout ça « Non, ne sois pas désolé, c’est de ma faute. Je n’aurais pas dû dire ça surtout que c’est faux et c’est ma sœur. J’aurais également mérité qu’elle me gifle mais elle ne l’a pas fait. Je serais diplomate enfin je vais essayer ! Bonne journée, bisous ». Vous n’avez jamais l’impression que le moindre mot, la moindre phrase peut tout laisser s’écrouler dans une vie ? Un simple acte, une simple chose ? Comme le jour ou Lena s’est approchée de moi pour me dire qu’elle était enceinte ? Tout peut changer en un claquement de doigt et vous ne pouvez jamais rien y changer. C’est plus fort que le destin, c’est la vie !
Sujet: Re: — Et sinon...t'as dormi là? Jeu 3 Fév - 9:18
J’étais jalouse ce n’était pas une chose nouvelle mais cette fois cela avait été différent. Etrangement dès que cela concernée Mathis je me sentais différent, mes sentiments pour lui se développer de plus en plus même si je me le cachais par peur de l’admettre. Mais cette fois si j’avais explosé, tout le stress que j’avais accumulé en sept mois était retombé sur ma sœur et sur mon italien. Je l’imaginais près de lui, même si au fond de moi je savais que jamais elle ne l’aurait touché ou qu’elle aurait cherché à le séduire mais le souvenir d’une discussion avec Mathis m’était revenu en tête, à l’époque ou lui et moi n’étions qu’ami et je ne pensais pas que je pourrais un jour ressentir quelques choses pour lui. Bref nous discutions de tout et de rien devant un bon film avec pizza et tout ce qu’il faut. Il avait vaguement travaillé avec ma sœur pendant quelques temps et nous venions de boire quelques bières lui et moi quand il m’avouait trouver ma sœur plus que jolie et qu’elle lui plaisait beaucoup. Je n’avais pas trouvé ça étrange, je savais à quel point ma sœur était bel et qu’elle attirait le regard de beaucoup d’homme alors pourquoi pas celui de Mathis ? Et ces quelques mots me firent penser à cela. Elle lui plaisait alors pourquoi pas l’inverse, il était très beau garçon et je le trouvais plus qu’attirant.
Embrasse Gianni n’était qu’une vengeance personnelle, je voyais des choses entre eux et pendant quelques secondes je l’imaginais très bien en sa compagnie. Je n’avais aucun sentiment plus qu’amicaux envers Gianni même si c’était un très bel homme et que je m’amusais souvent à lui faire remarquer mais cela était bien trop tentant, jouer avec lui était devenu une habitude mais cette fois je n’avais pas envie de jouer, j’étais un peu trop fâché, même si cette histoire était fausse je lui en voulais d’avoir joué avec ce que je pouvais ressentir surtout que tout ces choses étaient développer à cause de ma grossesse. Je regardais Gianni puis la sœur sentant qu’il ôter mes mains de son corps, je me perdis quelques secondes dans le regard de ma sœur, je la sentais aussi perdu que moi et peut être très en colère. Gianni parti au bout de quelques secondes, je m’en voulais un peu de m’être servit de lui pour rendre ma sœur jalouse mais je n’avais pas réellement réfléchit à l’instant. Je retournais mon regard vers ma sœur après ces quelques paroles.
« Et toi tu aurais du savoir justement que je l’aime et que ça me blesserais » je ne cherchais plus à comprendre, je savais qu’a cet instant une discussion ne servirait pas à grand-chose à cet instant. Je me dirigeais vers la porte. Je laissais le petit déjeuner ici n’ayant pas envie de m’attarder ou de manger. Je me retournais vers ma sœur la regardant dans les yeux « Je suis peut être trop curieuse ou chiante Pandy mais jamais je n’ai voulu te blesser dans mes actes contrairement à toi » je détournais le regard sortant et partant vers ma chambre.