Quand tout ce qui était autour de moi s’écroulait, je ne voulais qu’une chose… retrouver tout ce qui faisait de moi une femme heureuse. Je ne sais pas si j’ai retrouvé tout mais quand je vois les yeux de ma petite Katelyn alors qu’elle me sourit… j’oublie toute solitude suite à mon départ de Sydney pour ne devenir qu’une inconnue et disparue aux yeux de tous. Alors que je la regardais dormir depuis plus d’une heure… la première fois qu’elle acceptait de dormir de la nuit suite à sa première dent. C’est dingue mais j’adore la regarder dormir, elle semble si paisible, si bien que j’ai envie d’avoir le sommeil d’un bébé pour ne pas rêver de lui. Oui, la nounou m’a inscrite sur un site de rencontre et ça me perturbe d’avoir à parler avec des hommes alors que pour moi, il n’y en a qu’un seul qui comptera mais je peux rêver pour le récupérer ou même avoir le courage d’aller lui annoncer qu’il est père. Vous savez, on a toujours du courage pour les simples petits trucs mais quand on sait qu’on brise le cœur ou que l’on nous brisera le cœur cela change toujours tout. Ce n’est jamais pareil. Je n’étais pas courageuse, je n’avais pas la force de prendre mes affaires et d’aller frapper à sa porte pour lui dire « T’es papa et je t’aime », vous auriez la force d’aller le faire ? Alors que cela fait un peu moins de deux années que vous êtes partis sans donner signe de vie ? Pour sa protection mais on sait tous que cela ne sera pas une bonne excuse. Ce n’était pas à moi de la protéger, je sais que j’ai agis sous impulsion mais quand on aime, on est impulsive… non ? Toujours en nuisette, j’allais alors filer sous la douche pour une sorte de rendez-vous avec un inconnu du net, je vous assure que ce genre de chose me fait flipper rien que d’y penser mais étant célèbre, il ne savait même pas qui j’étais : pas de photos, pas de noms et prénoms simplement une fiche toute simple avec ce qui fallait, l’essentiel et des nuits à papoter sur le net de la pluie et du beaux temps. Je sortais alors de la douche avec mes pensées noires, pour moi… Je trompais Andrew en allant à ce rendez-vous alors que je ne promettais pas d’amour ou d’autres, je voulais seulement me faire des amis qui ne sachent pas mon passé et qui ne me fréquente pas pour ma carrière ou soutirer des informations et aller directement les vendre au premier magazine. La confiance est souvent de mise mais pour une « star » on ne peut compter que sur les gens qui connaissent les personnes hors de la carrière. Enfilant alors un short noir et un simple chemisier au-dessus avec des escarpins classiques qui me permettait de marcher sans avoir pour autant les pieds en feu dès la première heure sur la route, c’était peu pratique avec des petits bouts surtout qu’elle commençait à courir partout et faire les petits escaliers avec ses jambes… à force lui courir après devenait un vrai périple. Oh dieu que j’adorais courir après même si cela fatiguait, je ferais des miles pour la suivre rien que par ce que c’est ma fille et je veux la protéger et lui montrer qu’au fond… le monde est merveilleux et cache bien plus d’un beau mystère. Le monde est parfait.

Sortant alors de ma chambre une fois habillée et toute prête, je souriais à la nounou qui était là devant moi à préparer le petit déjeuner. Etre proche de la nounou, c’est bien. Je me demandais d’ailleurs comment j’avais l’idée de prendre une nounou alors que je voulais profiter de mon enfant à fond et surtout éviter à Katelyn tout ce qu’on peut sentir quand on a une nounou ou une baby sitter. Je voulais que sa maman soit là, 24 heures sur 24 mais je ne pouvais pas et j’avais besoin de respirer aussi. « Bonjour, bien dormie ? » me dit-elle alors que je prenais le café déjà prêt avec le nombre de sucre et le lait qui m’allait parfaitement. Elle faisait son travail comme une pro et heureusement car je ne me voyais pas m’en séparer. Je ris doucement « Entre deux douleurs des dents, oui et vous ? », il était certains que quand Katelyn avait mal, je n’étais pas mieux et j’en souffrais de la voir pleurer surtout quand j’appliquais la pommade sur ses gencives et que je voyais qu’elle appréciait ça mais que je ne pouvais pas la soulager pendant toute la nuit à appliquer ce qui était au fond chimique. Oui, je sais que c’est pour les petits bouts mais je ne suis pas certaines que ce soit pour autant bon pour la santé enfin je me comprends et si vous vous moquez, je vous envois dans le fossé. Piquant alors un croissant avant d’y appliquer un peu de confiture, elle me répondit d’une douce voix. « Bien, bien. Je m’en occupe cet après-midi mais je ne serais pas loin. », Je ris doucement à sa réponse alors qu’elle savait ce qui se passait, je lui avais dit. « Merci », répondis-je alors que l’on finissait rapidement notre petit déjeuner pour entrer dans cette journée sans difficultés ou faim. Je n’avais pas spécialement idée de ce que serait ce rendez-vous ou de l’avenir de celui-ci mais beaucoup de psychologue dirait que je ne suis pas prête à entrer dans une nouvelle histoire alors que au fond… je n’ai jamais vraiment terminée ma première histoire d’amour. C’est dingue, non ? Nous avions convenu le rendez-vous pour 11.45 enfin à peu près et vêtue d’un chemisier rouge ce qui était bon car mon chemisier aussi simple soit-il était d’une beau rouge lavé avec Dash… plus rouge que rouge enfin non… c’est plus blanc que blanc mais on s’en fiche du détail de slogan d’une publicité, non ? Surtout pour de la poudre à lessivé enfin passons. J’enfilais alors une veste alors que le moment arrivait, il était environ 11 heures donc le moment pour moi d’appeler le garde du corps et d’attendre ma voiture prête devant la maison, je n’aimais pas tout ça, une routine m’allait parfaitement et j’aurais pu passer incognito mais au fond cela ne changeait rien. Je prenais alors mon sac tandis que la nounou gardait Katelyn qui ne s’était pas réveillée. Elle voulait rester à mes côtés ou pas loin... au cas où mais je savais pertinemment que cela ne servait à rien, je devais affronter le monde sans ma vie. Je lui souris une dernière fois « Bonne journée » et elle me promit alors que si Katelyn se réveillait… elle viendrait me rejoindre et se placerait comme à notre idée donc : dans les environs. J’avais une boule au ventre que je ne savais expliquer… peut-être le stress ? Le fait de ne pas être prête ? La peur de tomber sur un fou ? Car je connaissais aussi peu de chose sur lui que lui sur moi, pas de photos et si je tombais sur un malade du net ? J’en deviendrais dingue. Retrouvant alors la voiture ou le garde du corps m’attendait… je me disais de suite que je faisais une drôle de mère pour lâcher ma fille alors qu’elle souffre. Je gardais bien mon portable près de moi pour prendre des nouvelles de celle-ci. Non, je ne cherchais pas des excuses pour éviter ce rendez-vous.

Laissant alors le chauffeur me mener vers le bistrot choisi, je ne savais pas comment entrer dans les conversations avec cet homme et je me disais cruellement « je dis quoi ? » et aussi « je fais quoi ? » c’était normal, le stress ? Pas de panique, il ne va pas me manger enfin j’espère. Je rentrais alors rapidement dans le Gloria Jeans avant de poser mes petites fesses sur une chaise et regarder autour de moi. Tout me paraissait comme avant, les cadres au mur avec des tasses de café ou des petites noix de caféine enfin c’était comme avant et rien d’autres. Je me souvenais rapidement de mes autres moments dans ce bistrot enfin café, désolée… j’aime les bistrots donc je dis « bistrots » et cela semblait bien plus qu’un café. J’attendais ma compagnie pour commander et me contentant de lire la carte enfin le menu pour découvrir de nouvelles choses, tellement délicieuse d’ailleurs. Des cafés mousseux, des brownies au chocolat avec des morceaux d’amandes, hummmm… J’en rêve encore. Je souris doucement à l’odeur du petit bouquet de fleur décoratif sur la table, j’aimais cette idée de fleurs fraiches et non fausses… en toque. Je soupirais doucement en regardant les gens qui m’entouraient et voir si une personne me reconnaitrait enfin non… m’approcherait mais une serveuse arrive vers moi et non pas pour prendre ma commande mais me demander un autographe et il en fut assez d’une seule pour que je doive en signer 3 ou 4 à des clients du café… ohhhh vous avez vu ? J’ai dit café et non bistrot… je fais des progrès et une chupachups pour Lily. (Et si tu te moques de mes délires, je te passe un savon ahah) Je fis alors les autographes avec un léger sourire en voyant encore le torchon qui disait que ma fille était celle de Clooney, les gens m’énervent avec leurs absurdités ! C’est alors que la foule devant moi se calmèrent que je vis un visage connu… assez connu… le visage de l’homme que j’aimais et que je me refusais de croiser pour ne pas ressentir cette peine que je ressens contre moi-même pour être partie en portant son enfant. Je baissais doucement le regard en relevant les yeux vers lui. Je me sentais mal, gênée… coincé et prise au piège comme quand on est claustrophobe et que l’on se retrouve dans une petite boite, tout ce que l’on veut… c’est sortir mais c’est impossible. Oh dieu que j’espérais que cela ne soit pas mon rencard, je ne savais que dire et le regardais simplement sans le quitter des yeux. Murmurant doucement… « Bonjour Andrew », je me disais que c’était étrange les premiers mots après moins de deux années sans donner signe de vie, je me sentais coupable et tout me revenait dans la figure… en pleine figure. Je l’avais lâché sans nouvelle pour le protéger et qui allait y croire ? J’avais caché son enfant, notre enfant même si je ne le savais pas avant de partir, j’aurais dû revenir à ce moment-là et non attendre qu’elle atteigne ses 1 ans. Je baissais doucement les yeux pour éviter son regard qui me donnait l’impression d’être encore plus coupable et d’avoir été la pire des salopes avec lui alors que pour moi… il n’y avait que lui et n’aurait toujours que lui. « Je suis désolée, je ne veux pas gâcher ta journée », je reprenais alors mon sac avec la ferme intention de disparaitre de sa vue avant qu’il ne puisse se passer un truc et filant directement vers la sortie.

Le destin, vous y croyez ? Toutes ses choses qui nous ramènes à la route que nous devions prendre ou que nous avons simplement ratés… je m’étais perdu sur ce chemin sinueux que l’on appelle : l’amour. A chaque fois que nos routes se croisaient depuis toujours… nous reprenions le même chemin et toujours, nous nous retrouvions mais là… c’était différent car j’avais tout gâché à cause de mes peurs. En y pensant mon angoisse et le fait de partir lors des menaces auraient pu être lancé pour cause d’hormones étant enceinte à ce moment-là, non ? Je me suis souvent cherché des excuses en les trouvant ? Non, je n’ai peut-être pas d’excuses de ne pas avoir fait demi-tour une fois que je me savais enceinte mais au fond… j’aurais eu l’impression de ne revenir que pour ça enfin j’aurais donné. Là, il est devant moi et la seule chose que j’arrive à faire est : fuir. A peine quelques secondes après ma fuite, son bras me rattrapait avec douceur, méritais-je à ce qu’il me retienne à lui ? Je ne pense pas vraiment. Je me contentais simplement de continuer à me retourner en l’écoutant sans lui faire face, pourquoi ? Je ne sais pas mais peut-être cette fichue trouille de retrouver cette douceur que j’adorais tant chez lui qui me ferait encore plus culpabiliser. Je me retournais enfin pour lui faire face car c’était bien mieux de faire face à la personne à laquelle l’on parle. Le regardant alors en ne sachant au départ rien de ce que j’allais dire. Je bégayai doucement en le regardant. Il est vrai que nous avions besoin de parler, oui mais le plus dingue dans tout ça était que je me rendais compte qu’il était mon rendez-vous mystère, mon inconnu. C’est fou, non ? Le destin remettait encore nos routes su le même chemin mais pour combien de temps ? Laissant alors ce laps de silence se dévoiler sous mes yeux rien qu’en le regardant… mon cœur battait la chamade comme pour commencer à faire des dégâts alors que je me retenais de le laisser m’emporter dans les souvenirs du passé. « On en a besoin, oui »… hey oh, je descendais de mes pensées… désolée mes amis si l’atterrissage me rendait légèrement en retard sur ce moment… Je secouais la tête en soupirant « Je ne fuis pas, je ne veux pas te déranger. C’est tout. C’est plus fort que moi, la fuite. ». Je le regardais attentivement et le pointais du doigt avec perplexité… « Et on a rendez-vous ? Comment ça ? », oui, je ne tiltais pas encore vraiment enfin si mais je ne me rendais pas compte qu’il était lui enfin qu’il était mon rencard. Je n’en revenais pas d’un destin aussi destin enfin vous me comprenez, non ? Je ne me comprends peut-être pas non plus en fait mais bon… c’est la vie, non ? Je le regardais alors… « Mais attend, ce n’est pas toi l’inconnu d’un site de rencontrer que je dois rencontrer aujourd’hui ? », je n’en revenais en quelques sortes pas du tout de cette situation. Si c’était lui, c’était étrange, non ? Je devenais un peu dingue en y pensant mais chassant les idées de fou de ma tête, je me contentais de regarder le bar et demander un brownies car depuis toujours en manger me détendait cruellement mais c’est peut-être l’effet du chocolat, non ? Je l’eu rapidement car il faut dire qu’on sert vite dans ce genre d’endroit puis j’avais signé un autographe à la jeune femme donc elle était un peu beaucoup aux anges. C’était fabuleux, j’en avais trop envie. Prenant alors mon brownies, je le regardais attentivement enfin Andrew pas le gâteau.

Commençant alors à dévorer ma part de brownies, je tentais de me détendre et oublier le reste en riant nerveusement car j’étais là à manger ce gâteau et rien d’autres. Je devenais un peu dingue et nerveusement, je me contentais de me goinfrer de petits bouts par petits bouts. « Désolée… je me détend », oui, il devait le savoir puisqu’il me connaissait presque mieux que moi-même enfin oui mais après des années et des années, c’est normal. Oui, c’est normal. « Donc… on a rendez-vous ? »… Je riais nerveusement et pensais à voix hautes « C’est dingue quand même, je passe mon temps à t’éviter en ne voulant qu’une chose te revoir simplement par ce que je suis une trouillarde et que voilà… qu’on est là », je ne me rendais pas compte que je parlais à voix haut mais bon c’était plus fort que moi après tout, on ne peut pas faire autrement quand on est perdu entre plusieurs pensés. Je le regardais alors en soupirant… « Tu ne devrais même pas vouloir entendre parler de moi… me cacher et te cacher ton enfant enfin non, je ne la cachais pas mais je n’osais pas te l’apprendre car je suis nul de ne pas avoir fait demi-tour en me découvrant enceinte… », je le regardais en me rendant compte que je parlais s’en m’en rendre compte par nervosité et je disais tout en oubliant qu’il était là… comme quand je m’entrainais devant mon miroir. Je mis alors ma main devant ma bouche en me rendant compte de tout ce que je venais de lâcher et puis merde, j’étais dingue mais au fond… c’était moi. « Désolée… je ne mérite pas d’être écouté ».

C’était dingue tout de même cette histoire. J’avais communiqué malgré moi sur ce site : juste par curiosité et pour tester. Des années à n’être qu’une maman qui se cache du monde au fin fond de Paris. Oui, c’est tout ce que je pouvais faire pour protéger mes proches, m’éloigner et surtout pour protéger ma fille qui compte bien plus que tout ce que j’ai, bien plus que ma carrière. Bien plus que tout ce que Dieu m’a offert. J’hochais la tête presque pensivement alors qu’il me certifiait que nous avions rendez-vous. Le destin, quel chose cruelle, je ne pouvais pas le nier que cela me faisait plaisir et bien plus que je n’osai le montrer de le voir. Cela me perturbait, m’effrayait et tout ce qui suit mais il était vrai que c’était quand même difficile mais positivement difficile de l’avoir en face de moi. Pourquoi avais-je balancé ça comme une bombe ? Pourquoi ? Pourquoi ? Comment avais-je osé alors que je cherchais depuis des mois et bien plus comment l’annoncer. Pourquoi être aussi cruche pour le dire ? Pourquoi manquer tellement de délicatesse ? C’était dingue tout de même en y pensant, il n’y avait que moi pour lâcher ça aussi froidement enfin non, pas froidement mais sans réfléchir juste par la nervosité, juste par ce qu’il fallait le dire et comme un pansement… après ça ferait du bien mais cela ne faisait pas du bien. Je me sentais mal en le voyant recracher son café, je savais pertinemment que j’avais fait une grande erreur. Je le sentais comme je sens l’odeur de ce brownies dans ma main. Vous avez déjà gouté les brownies à l’herbe ? Vous devriez enfin je n’en prends plus depuis ma grossesse mais pour se détendre, c’est pas mal… une bouchée seulement et pas plus hein ? Sinon vous êtes partis dans des délires et vous verrez fées et lutins ainsi que des petits trolls pervers. Je raconte des bêtises ? Non mais je me perds un peu dans mes pensées pour simplement penser à autres choses tout en l’écoutant et avec attention même. C’est chaud de penser et écouter avec attention mais j’y arrive, je vous l’assure.

Comment avais-je pu faire ça ? J’aimerais le savoir en fait, je n’en savais rien. J’étais incapable de le faire, je me retenais à chaque seconde de décrocher le téléphone et l’appeler et de jour en jour… le temps avançait sans que je ne puisse rien contrôler et puis le jour où elle dit : papa… je ne pouvais me résoudre de me dire qu’il était temps… il était temps car la voir regarder la télévision et reconnaitre les mères et les pères sans savoir qui est quoi et qui est qui mais encore qui est son père. Sans en avoir, tout simplement ? Je lui attrapais alors le bras en sentant qu’il allait partir, je ne voulais pas ça, je ne voulais pas le laisser partir sur ma maladresse totalement « involontaire », je ne voulais pas le faire souffrir, non. Loin de là. Je ne voulais que son bien. C’est bête hein ? Je sais mais si vous étiez à ma place, vous le voudriez aussi. « Je ne voulais pas le lâcher de cette manière »… je me retenais de dire tellement de choses que j’avais sur le cœur et que je n’osais dire mais nous étions en public et je n’aimais pas cette situation : être devant tout le monde et m’afficher. Les paparazzis me suivaient déjà assez à la trace comme des toutous en manque de nouveautés pour s’agacher encore plus ma vie. Je vous jure, des harpies. « Je te l’ai caché pour vous protéger », oui… j’étais en manque d’argument mais que voulez-vous dire quand vous êtes totalement d’accord ? Je savais que c’était pour les protéger mais j’avais été ignoble. J’étais complétement déboussolé là, perdue et je ne voulais pas le voir partir après les mots que j’avais entendus. « Tu sais quoi ? Hais-moi car plutôt mourir que de savoir que tu ne ressens rien pour moi. La haine est un sentiment… hais-moi de tout ton cœur car je le mérite pour t’avoir caché ton enfant. Fais-le… », disais-je d’une voix tremblante et avec les larmes aux yeux tout en gardant une voix basse et ne le quittant pas des yeux car je pensais ce que je disais et cela devais sortir que ce soit en français, en allemand, en anglais ou encore en italien mais aussi en espagnole… cela devait sortir et cela sortirait. « Hais-moi de t’aimer et vouloir te protéger. Hais-moi mais », j’haussais machinalement les épaules « n’hais pas notre enfant qui n’a pas voulu ça. Elle a besoin d'un pére. Elle réclame son pére. Elle te réclame et nous te réclamons... d'ou la raison de mon retour. ». Je le regardais alors en haussant doucement une épaule et prenant la sortie de la star Buck. « Désolée… », C’est alors que je sortais et inspirais un bon coup une fois dehors pour profiter de l’air… profiter de ce qu’on appelle : l’espace. Je reprenais une contenance et oubliais ce qui venait de se passer et m’avait totalement retourné la tête.