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| Sexy Modératrice ♥ ✔ AGE : 18 ans ✔ SEXE : Féminin ✔ ETUDES : Etudiante en droit ★ AVATAR : Kristen Stewart © CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou ** ✔ MESSAGES : 432 ✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995 Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !
✔ HUMEUR : Rêveuse ✔ EN JEUX : Pas pour le moment ✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre ✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."
| Sujet: On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S Sam 19 Mar - 23:18 | | | La porte claquant je filais vers les escaliers. « Shanae vient voir ici ! » Mon père. Soupirant longuement, je filais alors vers le salon en regardant mes parents, tous les deux assis sur le canapé. « Qu’est ce qu’il y a ? » demandais-je doucement en les regardant un à un ne me doutant pas une seule seconde de ce qu’ils allaient me faire. « Tu as été reçu à Harvard ! Tu pars pour New-York demain ma puce. » Haussant un sourcil je les regardais surpris. Etait-il sérieux une seule seconde ? Commençant à me rebeller leur annonçant alors qu’il était hors de question que je parte, mon père s’énerva en se levant. Avançant vers lui je criais plus fort que lui pour lui faire comprendre que je ne partirais pas d’ici, non je ne quitterais pas Sydney pour ses beaux yeux, pour quitter Gaylwen car il ne l’aime pas … Non c’était impossible que je puisse partir, je ne pouvais pas quitter mon pays, ma ville, mon unique amour… Je ne pouvais pas décemment changer de vie du jour au lendemain. Recevant une immense claque me propulsant sur le sol je sursautais en me réveillant poussant alors un immense cri. Le corps en sueur, le cœur battant la chamade, le souffle saccadé, je regardais autour de moi totalement paniqué.
Ou étais-je ? Passant ma langue sur mes lèvres je déglutis longuement poussant alors la couette pour la jeter sur le sol. Passant mes mains sur son visage en nage je gémissais. Un cauchemar, ce n’était qu’un cauchemar. J’étais revenu sur Sydney à l’annonce de la mort de mon père et la fausse mort de mon frère. Et je n’étais pas prête de partir… non je ne voulais plus quitter ma ville je voulais rester ici et pour toujours si je devais partir ça serait bien évidemment avec mon tendre et unique amour… Gaylwen. Mon cœur ne cessant de battre rapidement, je regardais l’heure en soupirant longuement me laissant retomber sur le lit. Me tournant pour enfouir mon visage dans les coussins je grimaçais en pissant le nez. Aujourd’hui qu’avais-je a faire déjà ? Rien absolument rien si ce n’est allé chercher Ashelina a l’aéroport qui arrivait très bientôt. Ma meilleure amie, celle qui me supporte depuis quatre ans, celle qui est totalement folle de quitter son mec et un pays pour venir vivre avec moi… Venir vivre ici pour être près de moi et non loin. Elle était…
Elle était la meilleure amie que l’on puisse avoir j’en restais consciente et je m’en rendais compte au fil du temps. Soupirant longuement restant un long moment allongée dans le lit je me redressais vivement en sortant de celui-ci allant ouvrir mes stores pour voir le soleil envahir la pièce. Ouvrant entièrement la fenêtre, je regardais dehors le temps fabuleux. Un soleil radieux en cette saison d’été. Simplement habillée d’une culotte et d’un débardeur je sortais de ma chambre filant alors en bas pour fouille le frigo voyant Nikkie dans la cuisine en train de faire le déjeuner. « Tu veux manger des œufs brouillés Shanae ? » tournant un regard vers elle, je la regardais longuement en la voyant se faire son petit déjeuné. Me mordant la lèvre je soupirais à nouveau. « Pourquoi pas. Ouais… T’es pas fatigué ça va ? » Dis-je doucement en me posant sur la table en croisant les jambes. Attrapant un verre et la bouteille de jus d’orange je me servis buvant alors tranquillement. La regardant faire le poussais un nouveau soupire regardant l’heure. Gaylwen me manquait atrocement… Je n’aurais même pas le temps d’aller le voir…
« Oui je vais bien, et ta copine vient toujours à la maison ? Je peux préparer le repas ? » Souriant faiblement malgré moi, j’étais ravi qu’elle se souvienne que ma copine venait vivre à la maison. Oui pas de loyer à payer rien on l’hébergeait et de toute façon si ma mère avait refusé je le lui aurais imposé… Je faisais ce que je voulais elle n’avait plus son mot à dire. Prenant l’assiette qu’elle me tendit je commençais alors tranquillement à manger. « Oui elle vient je vais aller la chercher d’ailleurs. » Dis-je en mangeant tranquillement les œufs brouillés. Regardant le bacon j’y touchais à peine ne préférant pas manger de viande. Je ne devais pas trop grossir en vue de mon métier. Danseuse dans ce bar… Je me devais d’avoir une ligne plus que parfaite. La regardant ranger un peu la cuisine je restais assise sur la table l’air de rien en regardant alors par la fenêtre les oiseaux chantaient et jouer entre eux dans les arbres du jardin. Déglutissant longuement je rangeais rapidement l’assiette dans le lave vaisselle une fois fini. Montant en haut je jetais mes fringues dans le panier de linge sale en fouillant l’armoire pour prendre un mini short en jean et un haut simple.
Enfilant un string je m’habillais rapidement avant de mettre mes talons aiguilles. Attrapant mes clés de voitures je filais en bas claquant alors la porte d’entrée afin de me faufiler dans la voiture. Mettant le contact, je pris mon téléphone pour envoyer un message à Gaylwen. A cet heure ci il devait bosser… voir s’empiffrer tellement il mangeait beaucoup… rigolant doucement je me mordais la lèvre lui écrivant un simple je t’aime avant d’appuyer sur le champignon pour filer vers l’aéroport. Dix heures du matin, il y avait très peu de monde sur les routes… Tout le monde était au boulot à cette heure ci de toute façon. Sauf les gens comme moi qui bossais la nuit… Je n’avais dormi que quatre heure et je pétais la forme… pas pour longtemps à mon avis. La musique à fond je roulais tranquillement arrivant au lieu dit quelques minutes après. Sortant de la voiture je la fermais rapidement à clé filant a l’intérieur. Regardant le vol elle n’était pas encore arrivée. M’installant sur une chaise, je pianotais rapidement avec Gaylwen via le téléphone. Il savait que Ashelina débarquait aujourd’hui et que par conséquent pour le voir sa serait plus que short, je n’allais pas délaisser ma meilleure amie le premier jour qu’elle débarque chez les Australiens…
Soupirant longuement je me relevais rapidement lorsque les hauts parleurs annoncèrent le vol de Los Angeles qui atterrissait enfin. Me rendant près des sorties je croisais les bras dans l’espoir de la voir avec tout ce monde qui sortait de l’avion… Voyant les gens se bousculer je la vis enfin. Ashelina… Elle était là. Mon cœur s’emballant violemment je souriais fortement en lui faisant de grand signe attendant qu’elle passe de mon côté. Une fois fait je courais vers elle lui sautant dessus tout en la serrant fortement dans mes bras. « Oh Ash putain de merde que tu m’as manqué ! Oh ma puce ! » Soufflais-je en la serrant contre moi embrassant ses deux petites joues toute douce. « Comment vas-tu ? Le vol c’est bien passé ? Pas trop long ? » Soufflais-je doucement en la tirant pour partir de la foule allant vers les bagages pour pendre ses valises. |
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| Sujet: Re: On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S Mer 11 Mai - 16:24 | | | Je bouclais mes valises… A moi l’Australie. Une fois ma décision prise, une fois m’être occupée de mes affaires, celle de l’appartement, je pouvais partir pour ce nouveau pays que je ne connaissais pas. J’avais réellement hâte de me confronter à ce nouveau monde, j’avais un besoin presque viscéral de faire de nouvelles découvertes, voir de nouvelles têtes, mais plus que tout… Je voulais revoir ma meilleure amie. Je sais pertinemment que son monde a repris son cours là-bas, que nos relations ne seront pas exactement les même qu’ici à Los Angeles. Mais que pouvions nous faire ? Rien, c’était juste cette roue, celle de nos vies qui tournaient inlassablement sans s’arrêter. J’avais hâte de la retrouver, hâte de changer un peu, hâte de voir autre chose que les mêmes choses que cette ville. Puis soyons clair, j’avais besoin d’ouvrir un peu plus mon tableau de chasse, après tout, je connaissais la réputation concernant les australiens, j’avais hâte de la mettre en pratique. Je donnais les clefs de l’appartement au gardien avant de prendre mon avion. Quinze heures, le nombre d’heure de vol, trop long… Difficile à surmonter quand on est le genre de fille à fumer toutes les dix minutes. Je tentais de mâchouiller ses chewing gum réputé pour calmer vos envies de cigarette, tu parles ! J’avais bien plus envie de tirer sur ma cigarette que de suivre ce film qu’il nous diffusait. Puis, tout le monde connait ce succès, je l’avais moi-même vu plusieurs fois, pas besoin de le mater une nouvelle fois. Jouant de mes doigts sur l’accoudoir de mon siège, une main vint se poser sur la mienne. « Pardon ? » Dis-je surprise avant de relever la tête et d’observer le merveilleux jeune homme juste à mes côtés. Je ne l’avais pas vu ? Comment mon radar personnel pouvait passer à coté de ce jeune homme au regard envoutant. Passant discrètement une main dans mes cheveux, je le fixais alors…
« Premier vol ? » Dit-il d’une voix très séduisante, je gloussais légèrement avant de lui répondre, une intensité non dissimulable dans le regard. « Non. Et vous ? » Il se mit à rire, dévoilant une très jolie lignée de dent, captivée par mon voisin, nous mirent du temps à parler. Connaissant que les brefs lignes de nos vies respectives, mais le besoin de fumer se fit de nouveau ressentir alors que je continuais de tapoter l’accoudoir de mon siège. Il sourit de nouveau, avec une telle facilité, qu’il était difficile de ne pas rester captiver par son sourire. Il devait faire tourner la tête de nombreuses femmes. « Vous semblez stressée ! » Il n’avait pas tort, mais les raisons de se stresse n’était pas vraiment très glorieux. J’avais hâte de débarquer sur le sol australien pour fumer ma cigarette et voir cette meilleure amie, qui me manquait tant désormais. « Je suis fumeuse ! » Dis-je grimaçant avant de passer une nouvelle fois une main dans mes cheveux. « Vous savez, j’ai un remède incontournable pour oublier le gout de la cigarette. » Me souffla-t-il à l’oreille avec cette lueur dans le regard à faire fondre la première fille venue. « Lequel ? » Me risquais-je à demander, avant qu’il ne se rapproche de moi, frôlant de ses lèvres la peau de ma joue. Un frisson et toutes mes promesses de ne pas séduire le premier homme venaient de s’envoler dans les airs. Flute ! Il me murmura de le retrouver dans cinq minutes dans les toilettes. Puis d’un pas lent il s’éloigna de moi… Un sourire en coin… Je ne sais combien de temps je me suis posée la question. Il n’y avait que moi, pour qu’une chose se passe comme cela, que moi pour tomber sur le nympho de l’avion, mais dieu que la proposition était tentante. Shanae allait encore péter un câble si je lui racontais ce que je m’apprêtais à faire. [Six heures plus tard] Alors que je descendais de l’avion, mon voisin de siège se contenta de me donner son numéro avant de filer à travers la foule. Je n’en avais que faire de sa vie, ce fut chouette, agréable je jetais le minuscule papier dans la première poubelle venue avant d’entrer enfin dans le hall, à la recherche de ma meilleure amie. Je la vis au loin me faire des signes, ce qui provoqua mon rire. Me sautant au cou, je lâchais le sac que j’avais en main, pour la serrer contre moi, à mon tour. « Oh Ash’ putain de merde que tu m’as manqué ! Oh ma puce ! » Me dit-elle, alors que mon corps tout entier ne pouvait refuser une étreinte du genre. Je la serrais à mon tour. « Tu m’as également manqué… » Embrassant mes deux joues, elle me tira loin de cette foule, de ses gens se rencontrant, s’embrassant, se retrouvant. « Comment vas-tu ? Le vol c’est bien passé ? Pas trop long ? » Je riais avant même de la laisser terminer, elle ne changeait pas. Cherchant mes bagages, je sortais déjà une cigarette de mon sac, attendant d’être dehors pour fumer, mais ne pouvant plus tenir. « Super, maintenant que je suis là ! Et je ne referais plus ce voyage, bordel quinze heures ! J’ai trop envie de fumer… » Dis-je alors que cela devant se voir, comme le nez au milieu de mon visage, je pris sa main, avant de balancer nos bras, comme des gamines. « Tu es resplendissante ! Pétillante ! Sublime, raconte-moi comment ça va toi ? » Dis-je un énorme sourire s’étendant sur mon visage. Dieu qu’elle m’avait manqué… Shanae, ma meilleure amie…
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✔ HUMEUR : Rêveuse ✔ EN JEUX : Pas pour le moment ✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre ✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."
| Sujet: Re: On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S Jeu 12 Mai - 11:04 | | | « Tu m’as également manqué… » souriant en coin, je ne pu m’empêcher d’embrasser ses deux petites joues dont la peau douce et velouteuse à souhait me fit frémir. Ashelina était une fille sublime, belle, et simple. Certes elle était quelques peu plus petite que moi, mais ça je m’en fichais, elle était belle et pas besoin de mesurer un mètre quatre vingt pour avoir les regards sur soit. Elle en était belle et bien la preuve ! Rapidement je lui demandais alors comment s’était passé son vol. Je savais que c’était long et parfois chiant de rester tant de temps dans l’avion… « Super, maintenant que je suis là ! Et je ne referais plus ce voyage, bordel quinze heures ! J’ai trop envie de fumer… » La voyant sortir une clope rapidement de son sac je ne pus que sourire. Elle était comme moi, si ce n’est qu’elle avait beaucoup plus de mal a rester sans fumer. Ce que je pouvais parfaitement comprendre… Sentant sa main attraper la mienne je ne pus que sourire plus franchement. Ashelina était belle et bien là… elle était chez moi sur mon territoire.
« Tu es resplendissante ! Pétillante ! Sublime, raconte-moi comment ça va toi ? » Nos mains enlacés l’un à l’autre, je ne pus m’empêcher de la regarder longuement. Elle était belle, parfaite, splendide. Je n’étais partie que depuis quinze jours et la voilà maintenant là. Dieu qu’elle m’avait manqué… elle était devenu pour moi un tout. Je n’avais eu qu’elle pendant quatre ans… L’absence de Gaylwen s’étant fait ressentir… Je ne pouvais que me confier à elle, m’adonner à cette fille, qui me ressemblait plus que je ne le pensais. Nous avions les mêmes manies et j’en passe. Lorsqu’on nous voyait ensemble l’on nous comparé parfois a deux sœurs car nous faisions les mêmes choses. Mais son accent italien bien prononcé donné le change lorsqu’elle parlait. Contrairement à moi ou mon accent légèrement Australien se faisait ressentir. « je te comprend parfaitement… L’avion s’est horrible pour les fumeurs… Moi j’ai pris de quoi dormir car sinon je crois que j’aurais péter un plomb dans cet avion… Ne pas pouvoir fumer, c’est naze… » Sentant la fumée de sa clope, je plongeais ma main dans la poche arrière de mon short avant de me prendre une clope. Piquant celle d’Ashelina, j’allumais la mienne avec la sienne telle une professionnelle la lui rendant avant de tirer fortement sur ma clope sentant alors la fumée envahir mes poumons. La clope ma drogue… Je n’avais pas bu une goutte d’alcool depuis ma rencontre avec Gaylwen. Je voulais a tout prix redevenir l’ancienne Cassie, je voulais être celle que j’aurais dû être si je n’avais jamais quitté le sol Australien… Mais c’était difficile puisque depuis quatre longues années je buvais comme jamais et je fumais comme un pompier.
L’alcool me manquait et les soirées aussi, heureusement que mon boulot de serveuse, danseuse m’occupait le soir… « Hum, parle pour toi, tu es toute belle tu sais… Tu vas voir ! Le soleil de Sydney est largement mieux que celui de Los Angeles ! Dès que l’on peut on se fera une viré a la plage, mais y’a une piscine chez moi donc crois moi la bronzette ça va y aller ! » Dis-je en marchant tranquillement dehors pour filer vers ma voiture. Regardant le soleil qui cognait déjà fort a cette heure ci je ne pu m’empêcher de sourire revêtant alors mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez. « Ben écoute, moi ça peut aller, j’ai réussi a me trouver un job de serveuse et de temps en temps je danse en maillot de bains dans une cage ou de l’eau tombe… ça me permet d’avoir un peu d’argent… Faut que je pais un institut a ma mère pour la faire soigner… Et une fois fait, je pense reprendre mes études. La photographie ou la peinture, a voir mais danseuse étoile ici…. L’opéra de Sydney m’a bien fait comprendre qu’ils ne voulaient personne de celui de Los Angeles… Sympathique hein ? » Dis-je doucement en déverrouillant la voiture de loin ouvrant alors le coffre pour qu’elle puisse y mettre sa valise. Quand je pense que je conduis sans permis depuis huit ans… Il serait peut être temps que je le passe ce foutu permis… Bien trop chère à mon gout. Filant coté conducteur je m’installais rapidement mettant alors le contact en ouvrant les fenêtres pour que la fumée s’éclipse de la voiture. « Et toi… Raconte-moi, qu’as-tu fait de ton mec ? Tu l’as largué ? Putain t’es une tarée toi t’es au courant ? Tout ça pour moi ? Bouuuh, j’ai la meilleure des amies ! On ne serait pas dans la voiture que je te roulerai un pelle tiens ! » Dis-je en explosant de rire reculant alors la voiture pour sortir du parking.
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| Sujet: Re: On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S Sam 14 Mai - 21:45 | | | Telles deux gamines, nous nous retrouvions enfin… durant ma petite vie, à 24 ans, je me considère comme jeune, même si je ne me voyais pas vieille et grisonnante, je n’avais pas eu énormément d’amie féminine. Il faut dire, que je ne cherchais pas à me lier avec des personnes désirant me foutre un coup de poignard dés que j’avais le dos tourné. Mes amis du primaire étaient durs, je n’avais qu’une meilleure amie, mais nos destins se séparèrent trop rapidement à mon gout. Après tout, c’est ainsi que va la vie. Puis, il y avait Los Angeles et cette rencontre fortuite avec cette brunette, qui me ressemblait bien plus que je ne l’aurai imaginé. Il faut le voir pour le croire, nos manies, nos expressions, les jurons volant dans la brise du temps, puis cette façon parfois absurde de se comporter. Si je n’étais pas foncièrement hétérosexuelle, si je n’aimais pas faire des papouilles aux hommes, Shanae serait surement LA femme de ma vie, copie conforme d’un monde, unité de l’espace, différence de l’horizon. Différente, unique parfaite à mes yeux, ma meilleure amie, un point c’est tout. Et c’était alors presque normal que je quitte cet idiot de Kevin pour elle, elle n’avait pas de poids face à ce mec aux charmes avantageux, je dois avouer. « Je te comprend parfaitement… L’avion s’est horrible pour les fumeurs… Moi j’ai pris de quoi dormir car sinon je crois que j’aurais péter un plomb dans cet avion… Ne pas pouvoir fumer, c’est naze… » Dit-elle alors que je portais mon énorme sac sur l’épaule. Dieu qu’il était lourd celui la, mais j’avais tellement de choses à prendre et un sac ni suffisait pas. Cinq ans à Los Angeles, on en ramasse des cochonneries en tout genre. Ce n’était qu’une fois l’air caressant mes joues que j’allumais ma clope regardant ensuite Shanae me précéder. Affreuse addiction qu’est de fumer, mais je n’avais ni l’envie, ni la motivation d’arrêter, pourquoi se prendre la tête avec cela finalement ? Me rendant ma cigarette, je lui souriais tout simplement, comme si des mois s’étaient écoulés depuis notre séparation. A croire que le temps n’avait plus la même saveur lorsqu’on ne vivait pas dans la même bulle. Quoiqu’il en soit j’étirais un large sourire sur mon visage.
« Si je te racontais ce que j’ai fais de mes quinze heures de vol, tu serais folle Sha’ ! Folle ! » Dis-je ricanant longuement alors que je sentais le soleil caresser mon visage. Imitant Shanae, je portais mes lunettes sur mon visage, appréciant ce changement de décors. J’étais enfin là, l’excitation des retrouvailles, le désir de changer de vie, comme la baroudeuse que j’aimais être. Loin du passé, des attaques, d’un autre monde, celui de mon passé. « Hum, parle pour toi, tu es toute belle tu sais… Tu vas voir ! Le soleil de Sydney est largement mieux que celui de Los Angeles ! Dès que l’on peut on se fera une viré a la plage, mais y’a une piscine chez moi donc crois moi la bronzette ça va y aller ! » Dit-elle, alors que je m’imaginais déjà bikini en place, allongée sur une chaise, bronzant… Un rêve, surtout que j’avais une peau détestablement blanche, même en venant d’Italie, je ressemblais à un cachet d’aspirine, malgré mes tentatives de bronzage en Amérique. Repositionnant mon sac sur l’épaule, j’avançais d’un pas sur alors que je ne pouvais m’empêcher de la fixer avec plus d’insistance. J’avais tout de même quinze jours à rattraper, pas des moindres, vous ne trouvez pas ? « Ben écoute, moi ça peut aller, j’ai réussi à me trouver un job de serveuse et de temps en temps je danse en maillot de bains dans une cage ou de l’eau tombe… ça me permet d’avoir un peu d’argent… Faut que je paye un institut à ma mère pour la faire soigner… Et une fois fait, je pense reprendre mes études. La photographie ou la peinture, a voir mais danseuse étoile ici…. L’opéra de Sydney m’a bien fait comprendre qu’ils ne voulaient personne de celui de Los Angeles… Sympathique hein ? » Ses paroles restèrent en suspend dans mon esprit alors que je prenais pleine conscience de ce qu’elle me disait. J’avais plus beaucoup d’espoir concernant mon avenir en tant que danseuse étoile, voir aucun… Mon passé de strip teaseuse passant par là, de pute, je n’avais que peu de chances de faire mes preuves. Mais ses paroles m’encrèrent dans une réalité bien palpable. C’était chouette de s’amuser, batifoler, mais je n’avais aucun avenir devant moi. Je devais me trouver un boulot, payer un loyer… Car, je ne comptais pas vivre au crochet de ma meilleure amie éternellement, j’avais du pain sur la planche.
Me tournant vers elle, je tentais de sourire même si la déception fut présente, fini un rêve… « Fallait s’y attendre, nan ? Tout est supra sélectionné… » Dis-je réprimant un frisson alors qu’on arrivait au niveau de sa voiture. La voir rentrer à droite me surpris, mais je compris bien rapidement qu’on était plus aux Etats-Unis, mais bien l’Australie. Déposant mes affaires à l’arrière j’ôtais ma veste, afin de me retrouver en débardeur, putain de clim dans les avions, qui vous bouffe la santé. « D’ailleurs, va falloir que je me trouve un job, rapidement… Je ne ferais pas ma chieuse, je le sens. » Je ne perdais pas espoir, persuadée de trouver quelques choses à ma portée, j’avais fais tous les petits jobs inimaginables. « Et toi… Raconte-moi, qu’as-tu fait de ton mec ? Tu l’as largué ? Putain t’es une tarée toi t’es au courant ? Tout ça pour moi ? Bouuuh, j’ai la meilleure des amies ! On ne serait pas dans la voiture que je te roulerai une pelle tiens ! » J’explosais de rire à ses paroles, alors que je repensais à Kevin, il survivrait sans moi… Je n’étais pas indispensable dans la vie d’un homme, encore moins un gars aussi craquant que lui. J’étais même persuadée qu’il avait déjà soigné son chagrin dans les bras d’une autre, aux formes bien plus généreuses que les miennes. Tirant une longue bouffée de ma cigarette, je la fixais alors, l’œil pétillant… « Tu ne t’en rends compte que maintenant. Je suis la meilleure des amies ! » Dis-je sur un ton qui se voulait foncièrement ironique. Je devins plus sérieuse alors que nous sortions de ce qui ressemblait au parking de l’aéroport. « Kevin ne m’aimait pas, puis à part être un très bon coup au lit, il n’avait rien d’autre. Tu sais comment je suis, un mec ça se change, pas une meilleure amie, tu me manquais trop… » Alors que je jetais ma cendre par la fenêtre je la regardais, rigolant de bon cœur lorsqu’elle parla de baiser, si elle savait… Tentant de me calmer, je me rendais compte qu’il était bon de retrouver sa meilleure amie, de rire franchement, sans se demander si ce sera mal interpréter. Avec elle, la vie s’était simple… On s’arrêta à un feu et dans le feu de l’action, je vins me jeter sur elle capturant rapidement ses lèvres dans un baiser de l’absurde. Me reculant, éclatant d’un rire franc, je disais alors… « Moi je me gène pas, m*rde ! Quinze jours sans se voir, ce n’est pas négligeable ! » La folie douce, la folie franche… d’un moment fuguasse dans l’espace, dans le temps, d’un moment simple entre une fille et une autre fille, entre deux meilleures amies… |
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✔ HUMEUR : Rêveuse ✔ EN JEUX : Pas pour le moment ✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre ✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."
| Sujet: Re: On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S Dim 15 Mai - 17:17 | | | « Si je te racontais ce que j’ai fais de mes quinze heures de vol, tu serais folle Sha’ ! Folle ! » Haussant un sourcil en tenant sa main, je la regardai longuement en comprenant alors plus ou moins de quoi elle parlait. Elle ne changerait jamais. S’il y avait bien un coté qui me plaisait le moins chez Ash, c’était bien son côté femme sauvage. Coucher avec des hommes je le faisais mais elle, elle s’était constamment. Trop d’hommes, trop de sexe a mon gout. Je n’aimais pas qu’elle puisse autant donner son corps de la sorte… Mais est ce que je pouvais lui dire quelque chose ? Non je n’étais pas sa mère, j’étais simplement sa meilleure amie, elle savait parfaitement que je n’aimais pas forcément ça mais je m’accommodais de ce point là. Après tout on a tous un défaut. « Laisse moi deviner tu as passé pas mal d’heures dans les toilettes ? » soufflai-je en lui lançant un regard neutre souriant doucement sachant qu’elle allait me dire oui. Forcément. Tant qu’elle ne touchait pas Gaylwen tout était ok, ou bien même mon frère ou mes cousins… La famille… C’était la famille quoi. Filant vers la voiture, je lui racontais alors ce que je devenais depuis ses quinze jours et le boulot que j’avais trouvé…
Et il lui faudrait elle aussi se trouver un boulot. Pour l’instant elle pouvait vivre chez moi, de toute façon, la chambre de Lukes n’était pas prise… il vivait dans son appartement en centre ville. « Fallait s’y attendre, nan ? Tout est supra sélectionné… » Dans le monde de la danse, c’état toujours difficile de toute façon… Il fallait s’y attendre… Même si c’était rageant de voir qu’on avait fait des études pour rien… En clair on était damné à rester sur Los Angeles si on voulait rester danseuse étoile. Super sympa… Mais bon, je n’avais pas réellement eu le choix pour ma part. sans argent on ne peut pas faire grand-chose de toute façon… « D’ailleurs, va falloir que je me trouve un job, rapidement… Je ne ferais pas ma chieuse, je le sens. » Pinçant les lèvres, je ne pouvais que la comprendre. Trouver un job alors qu’on est simplement danseuse étoile ce n’était pas du luxe, on le savait elle comme moi. On galérait pour se trouver un job, mais je l’aiderai a trouver un boulot. Sur Sydney les bars et les boites de nuits étaient en masse… et les jeunes filles, belles comme Ashelina ou bien même moi étaient rapidement prise.
« Je t’aiderai a trouver va, ne t’inquiète pas. Ici les bars et les boites de nuits ça court les rues… » soufflai-je en rentrant alors dans la voiture mettant rapidement le contact pour faire ma marche arrière. Lui annonçait que j’étais ravi qu’elle soit là, j’en profitais pour dire que si je ne conduisais je lui aurais roulé une pelle. « Tu ne t’en rends compte que maintenant. Je suis la meilleure des amies ! » Levant les yeux au ciel, tout en reculant et sortant du parking, je souriais faiblement en baissant mon regard vers ses chevilles toutes fines. « Dis donc toi les chevilles ça va ? Elles ne vont pas tarder a grossir je crois là ! » Dis-je en rigolant quelque peu. Il était clair qu’elle tait la meilleure des amies, en même temps je n’avais pas beaucoup d’amis… Donc ça limitait les places. Puis de toute façon, je n’avais que deux meilleures amies…. Ashelina et Pandorà. « Kevin ne m’aimait pas, puis à part être un très bon coup au lit, il n’avait rien d’autre. Tu sais comment je suis, un mec ça se change, pas une meilleure amie, tu me manquais trop… » souriant en coin alors que je m’engageais sur la route, je réalisai réellement a quel point Ashelina était une fille superbe et en or.
C’était plaisant de voir a quel point je pouvais compter sur elle. Je ne lui avais jamais rien demandé et pourtant elle était là, elle avait claqué sa vie pour venir s’installer ici. Ce n’était pas rien, peu d’ami le faisait j’en étais consciente et je ne cracherai jamais dessus. Je ne le pouvais pas… Oh ça non. « Oui je sais comment tu es, j’ai vécu avec toi je te rappelle hum, et tu es ma best donc encore plus ! » Dis-je en souriant en coin. Elle changeait d’homme comme de culotte, c’était parfois déconcertant, je ne comprenais pas pourquoi elle était comme ça. Moi si j’avais pu qu’avoir Gaylwen, je m’en serai contenté… Mais malheureusement on nous avait séparés… Arrivant a un eu rouge, je m’arrêtais, chose normal, quand je la vis défaire sa ceinture. Me tournant vers elle sans comprendre, je la vis me sauter dessus pour alors m’embrasser. Gémissant doucement de surprise, je la laissais faire en la regardant alors se rattacher et s’assoir sur son siège. « Moi je me gène pas, m*rde ! Quinze jours sans se voir, ce n’est pas négligeable ! » Choquée et surprise, je la regardai longuement en ne réalisant même pas que le feu venait de passer au vert. Entendant les klaxons derrière moi, je tournai un vague regard vers la route avant d’appuyer sur l’accélérateur reprenant alors la route pour rentrer chez moi. J’avais dis des paroles comme ça, et elle, elle m’avait réellement embrassé. Rigolant doucement je secouais vaguement la tête en m’enfonçant un peu plus dans mon siège. « Tu sais que tu es toujours aussi barge toi ? Los Angeles ne t’a pas raté ! » Soufflai-je en accélérant un peu plus, doublant alors une femme qui conduisait bien trop lentement à mon gout. Une fois doublé, je filais alors sur la droite pour partir vers le quartier de Sydney près de la plage. Mon quartier était tout de même tranquille… La plage n’était qu’à quelques mètres, un quartier simple qui aux premiers abords faisait croire a un quartier riche grâce aux maisons assez grande mais en fait non. « Je te suis indispensable vas y dis le fais moi kiffer d’entendre ça tiens ! » dis-je en tournant un vague regard vers elle, lui faisant un franc sourire avant de m’arrêter alors devant la villa de mes parents. Coupant le contact, je souriais pleinement en me tournant vers elle me détachant alors. « On est arrivé chez moi, enfin, Nikkie… »
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| Sujet: Re: On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S Jeu 19 Mai - 21:08 | | | Main dans la main, comme deux gamines nous avancions en cœur, alors que je tachais tout comme elle, de rattraper les quinze jours que nous avions passés loin l’une de l’autre. Parler du voyage, nous entrainèrent dans cette pente dangereuse, où nous devions parler de ce que j’avais fais, même si je n’avais honte de rien, jamais. « Laisse moi deviner tu as passé pas mal d’heures dans les toilettes ? » Souffla-t-elle à mon égard, souhaitant me lancer un regard faussement neutre. Je savais ce qu’elle pensait de mes activités, sur ce point nous étions foncièrement différentes. Je n’aimais pas le simple mot couple, aimer une seule personne, se donner à une seule personne, je trouvais cela hypocrite de la part des gens. Je ne veux pas aimer quelqu’un pour qu’il me quitte par la suite, je ne voulais pas confirmer cette malédiction autour de moi, les gens s’accrochant bien trop prêt de moi, finissant tous par me quitter tôt ou tard. Je voulais me préserver, c’était lâche, facile, trop facile mais je ne voulais pas prendre le risque de perdre cette personne que je pourrais aimer. Il n’y avait qu’elle dans ma vie, cette amie à qui je pouvais tout confier, cette amie qui me ressemblait, celle seule amie que j’aimais sans aucun risque. Même si je me mentais à moi-même de cette manière, elle s’en irait également, la preuve elle se trouvait désormais en Australie, mais je n’étais pas prête à la laisser partir, pas encore… Égoïstement, je la regardais, souriant bien malgré moi, me détachant de ce poids sur mes épaules, grandissant. Elle ne pouvait pas comprendre, nous n’avions pas la même vision des choses, et ne voulant pas entamer une quelconque dispute avec elle, c’était des retrouvailles et non une dispute. « Techniquement, ça na pas durée très longtemps, mais c’était plutôt bon ! » Concluais-je alors que nous sortions sur le parking. Il est vrai qu’il fallait arrêter de parler de sujets tabous, c’est d’ailleurs pour cela qu’à la fin nous ne vivions pas dans le même appartement, le va et vient des garçons dans mon appartement ne devait pas lui plaire, vraiment pas. Ça n’aurait surement pas plu à ma mère. Mais elle n’était plus là pour me juger… Une nouvelle ville, pour une nouvelle vie, il me fallait à tout prix un job, un avenir, quelque chose sur quoi me reposer. Je ne voulais pas vivre au crochet de ma meilleure amie, je ne voulais pas lui imposer quoique ce soit. Certes, ça prendrait du temps, une nouvelle maison, un nouveau job, des nouveaux amis, mais j’aimais cela. Pouvoir vivre sans être un poids pour elle…
Je devais faire quelques choses et le plus rapidement possible, cela devenait de plus en plus urgent. Mais, je tâcherai de ne rien lui montrer, elle avait assez de soucis comme cela dans sa vie, pas besoin de rajouter une pierre sur l’édifice. « Je t’aiderai à trouver va, ne t’inquiète pas. Ici les bars et les boites de nuits ça court les rues… » Je lui souriais, me demandant si un jour je pourrais faire autre chose que cela, me trémousser sur une piste de danse, jouer de mon corps et non pas de mon intelligence. Je n’étais pas capable de plus, je m’en rendais tellement compte que cela provoqua en moi un pincement au cœur. Rien d’alarmant, je me connaissais, mais j’aurai aimé être plus pour ma mère, qu’elle soit fière de moi, où qu’elle se trouve. J’aimais danser, c’était surement toute ma vie, je n’en avais pas honte, c’était une part imposante de ma vie, par contre, je ne supportais plus cet avenir incertain qui se dressait devant moi, je refusais que tout cela est une quelconque importance pour moi. Un soupire, et nous nous retrouvions dans la voiture, alors que je lui rappelais combien j’étais la meilleure des amies. Vous en connaissez beaucoup vous, qui sur un coup de tête et pour vous quitte un pays, un boulot, un copain ? Non, j’étais unique et elle aussi… Je n’allais pas faire ce genre de choses pour tout le monde. « Dis donc toi les chevilles ça va ? Elles ne vont pas tarder à grossir je crois là ! » Je les regardais machinalement alors que j’explosais de rire, bien malgré moi… « Elles vont divinement bien, heureusement que je porte mes bensimons ! » Un clin d’œil et mon rire s’envola dans l’habitacle de cette voiture. J’adorais le son d’un rire innocent, vrai… J’adorais entendre le sien, j’adorais cette vie simple, sans se soucier du reste. Je ne regrettais pas mon geste, je n’aimais pas Kevin, je n’ai jamais aimé quelqu’un au point de me damner, au point de tout quitter pour lui. Il était sympa, mignon, adorable, mais ennuyant, macho et beaucoup trop inintéressant pour s’en faire un compagnon de route, je ne voulais pas de lui dans ma vie, comme quiconque à vrai dire. « Oui je sais comment tu es, j’ai vécu avec toi je te rappelle hum, et tu es ma best donc encore plus ! » Dit-elle alors que je lui donnais un gentil coup de coude. Nous roulions, tranquillement, alors que je regardais cette nouvelle vie qui s’offrait à moi. Elle parlait de baiser, si elle savait que j’étais capable de faire une chose pareille, elle ne dirait pas ce genre de choses. Non pas que je la désirais, c’était une fille, ma meilleure amie, il n’y avait aucun désir entre nous, c’était ma meilleure amie et j’étais capable de l’embrasser si l’envie se faisait sentir. Elle me regardait, le feu était rouge…
Je l’embrassais, comme cela, pour le fun… Pour les quinze jours de séparation, pour cette envie de rire avec elle, de la surprendre, de se rappeler aux bons souvenirs que nous avions passé ensemble. Choquée ? Elle l’était, amusée… Je l’étais, mais qu’importe ? Nous nous amusions comme des petites folles. « Tu sais que tu es toujours aussi barge toi ? Los Angeles ne t’a pas raté ! » Souffla-t-elle alors qu’elle accélérait le pas dans les rues de Sydney. « Barge et sexy s’il te plait ! » Dis-je en ricanant fortement, passant sensuellement ma main dans mes longs cheveux, comme ses effigies anorexiques des publicités. Je ne me tenais plus, alors que je la regardais finissant par jeter ma cigarette que j’avais fumée avec un plaisir non dissimulable. « Je te suis indispensable vas y dis le fais moi kiffer d’entendre ça tiens ! » Je la regardais laissant la bouche en suspend un instant… Je n’en revenais pas, mais je ne pouvais nier ce qu’elle venait de dire en toute sincérité. Je regardais à mon tour ses chevilles, ne manquant pas de lui faire la même réflexion qu’elle venait de me faire peu de temps avant. « Dis donc toi les chevilles, ça va ? Elles ne vont pas tarder à grossir je crois là ! » Je riais alors que nous roulions dans des rues encore inconnues à mes yeux. J’appréciais la couleur du soleil sur les maisons, ainsi que de cette chaleur ambiante fort agréable. J’avais hâte de me retrouver à la plage, me baigner dans cet océan, j’avais hâte de me confronter au soleil, profiter de la vie. Soudain elle arrêta la voiture, nous descendions alors que je prenais mon sac. Je regardais cette maison tout simplement sublime à mes yeux. « On est arrivé chez moi, enfin, Nikkie… » Nikkie ? Sa mère… J’appréhendais cette rencontre, sans vraiment le montrer. Je vins me mettre à son niveau, afin de la prendre par l’épaule et la serrer contre moi. J’embrassais tendrement sa joue avant de lui souffler de doux mots… « Merci de prendre soin de moi, puce. Hum… t’es sur que je ne vais pas gêner ici ? Je veux dire… Ta mère ? Où tu as autre choses en tête que de supporter ta gourde de copine. » Je la regardais sans lâcher. J’admirais son courage, je l’ai toujours admiré… Elle était tout simplement sublime sous mes yeux, appréciant chaque parcelle de son visage, son sourire, ses yeux. C’était une belle femme, ma meilleure amie et je ne voulais pas partir, même si je me rendais bien compte de tout ce que cela pouvait avoir comme conséquence. |
| | | Sexy Modératrice ♥ ✔ AGE : 18 ans ✔ SEXE : Féminin ✔ ETUDES : Etudiante en droit ★ AVATAR : Kristen Stewart © CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou ** ✔ MESSAGES : 432 ✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995 Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !
✔ HUMEUR : Rêveuse ✔ EN JEUX : Pas pour le moment ✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre ✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."
| Sujet: Re: On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S Sam 21 Mai - 13:03 | | | « Techniquement, ça na pas durée très longtemps, mais c’était plutôt bon ! » Plissant le nez, je tournais un vague regard vers elle. Je n’aimais vraiment pas ce côté chez elle, ce côté ou elle couchait avec pas mal d’homme… Je n’arrivais pas a comprendre pourquoi… Pourquoi elle couchait avec autant d’homme. Certes il m’arrivait de coucher avec des hommes aussi mais pas autant qu’elle… Une fois par mois voir une fois tous les deux mois, c’était vraiment très limité pour moi… Et je ne comprenais pas comment elle pouvait faire. Draguer, coucher, jeter. Et recommencer encore et encore… Est-ce qu’elle ferait pareil avec Gaylwen ? Non… Non, elle n’était pas non plus une salope… Mais… Mieux valait que je lui montre une photo de lui avant qu’une couille se passe… Car je savais que je ne pourrai pas pardonner… Mon côté rancunier était bien trop présent en moi pour pardonner ce genre de chose…
Montant dans la voiture, ne préférant pas répondre sur un tel sujet j’engageais la voiture alors sur la route tout en l’entendant dire qu’elle était la meilleure des amies. Riant je lui demandais alors si ses chevilles allaient bien. « Elles vont divinement bien, heureusement que je porte mes bensimons ! » Baissant un vague regard vers ses chaussures je souriais faiblement. J’avais tellement perdu l’habitude de porter des chaussures plate… Je ne portais que des talons aiguilles, j’aimais bien les talons aiguilles moi… ça affine les jambes, rebondis les fesses, bref, les talons aiguilles c’est super pour une belle silhouette. Accélérant un peu pour arriver plus vite à la maison et surtout car je commençai légèrement a avoir faim, je sentis son coup de coude après lui avoir dit que nous étions des best. Rigolant avec elle je lui lançai un regard taquin avant de lui tirer la langue tout en lui intimant que Los Angeles l’avait totalement rendu barge. Ce qui n’était pas totalement faux ! « Barge et sexy s’il te plait ! »
Souraint en coin, je la regardais jeter sa clope par la fenêtre qu’elle venait de finir tout en souriant. Plus de dix heures sans clope, je pouvais parfaitement la comprendre, je ne pouvais pas rester sans fumer pendant plus d’une heure… alors tout autant de temps… Voilà aussi pourquoi j’avais prit un vol de nuit pour pouvoir dormir tranquillement sans trop penser à la cigarette et a quand je pourrais m’en fumer une… La regardant je ne pus m’empêcher de lui dire que je lui étais indispensable, ce qui était vrai après tout. « Dis donc toi les chevilles, ça va ? Elles ne vont pas tarder à grossir je crois là ! » Levant les yeux au ciel, je tournais un vague regard vers elle avant de regarder a nouveau mes chevilles qui elles, se portaient a merveille. J’avais raison non ? Après tout je savais qu’Ashelina tenait à moi, tout comme moi je tenais à elle, c’était une évidence, quatre ans d’amitié ça ne se brise pas de la sorte tout de même !
« Elles vont parfaitement bien ne t’inquiète pas pour elles, va ! » Dis-je en rigolant quelque peu tout en me garant devant la maison. Coupant le moteur, je descendis de la voiture en claquant la portière filant alors vers l’entrée de la maison. Me prenant par les épaules, je la laissais faire tout en m’arrêtant sentant alors son baiser sur ma joue. « Merci de prendre soin de moi, puce. Hum… t’es sur que je ne vais pas gêner ici ? Je veux dire… Ta mère ? Où tu as autre choses en tête que de supporter ta gourde de copine. » Souriant en coin, je la pris par la taille pour la serrer a mon tour contre moi tout en lui rendant son baiser sur la joue avant de la lâcher lentement. Elle ne me dérangeait en aucun cas… elle ne me dérangeait même jamais ! Marchant lentement vers la porte d’entrée, je pris ma clé pour l’introduire dans la serrure tout en regardant Ashelina. « Tu ne gêneras pas crois moi ! Nikkie s’en fou puis elle a pas son mot a dire je fais ce que je veux. Puis de toute façon je ne suis pas beaucoup là… je travaille la nuit, le matin je dors et l’après midi je vais au bar voir Gaylwen donc bon… » tournant la clé, j’entrais dans la maison la laissant alors rentrer a son tour. Claquant la porte je la fermai a nouveau à clé en soupirant longuement. Allant vers les escaliers, je les montais lentement suivis de mon amie de près. Allant dans l’ancienne chambre de Luke j’ouvris la porte lentement en souriant. « Ta chambre, c’est la chambre de mon frère à la base mais bon il a son propre appartement… Je te laisse t’installer, je vais aller trouver Nikkie et après on mangera, tu dois avoir faim. » dis-je doucement en lui ébouriffant les cheveux filant alors en bas pour chercher ma mère. La trouvant dans la cuisine en train de préparer sa fameuse salade composé de riz elle me fit un sourire franc. Sa maladie lui permettait au moins d’oublier de temps en temps qu’on se faisait en fait la gueule… Dans un sens se n’était pas plus mal… dans un sens… Mettant la table pour trois en prenant mon temps je grignotais un morceau de pain en regardant la télévision suivant alors les infos dans le monde entier. Rien de bien intéressant à vrai dire…
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| | | | On ne sépare pas deux meilleures amies. A&S | |
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