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N&C ☼ We used to be best friends.
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MessageSujet: N&C ☼ We used to be best friends.   N&C ☼ We used to be best friends. Icon_minitimeMar 17 Mai - 15:42

N&C ☼ We used to be best friends. RadB3749
Nolaan & Colleen
We used to be best friends. ♥
« Si tu veux mon avis il n’est jamais trop tard ou dans mon cœur trop tôt. Pour être ce que tu as envie d’être. Il n’y a pas de limite de temps, c’est quand tu veux. Tu peux changer ou rester la même. Il n’y a pas de règles pour ça. On peux en tirer le meilleur ou le pire. J’espère que tu en tireras le meilleur, j’espère que tu verras des choses qui te secoueront. Que tu ressentiras des choses que tu n’as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent. J’espère que tu seras fière de ta vie. Et que si tu découvres que ça n’est pas le cas, j’espère que tu auras la force de tout recommencer. »

« Nolaan Stinson était en couple. » Une information qui aurait circulé comme une trainée de poudre dans tout Sydney si Nolaan avait pris la peine de la répandre. Mais au lieu de ça, il avait préféré la garder pour lui encore pendant un moment. Un simple moment où il avait encore besoin de se confronter à ses doutes et d’être sure que toute cette histoire n’était pas que du vent. Après tout, ils excellaient tous les deux dans l’art d’être les meilleurs amis du monde depuis toujours. Aucun sujet n’avait jamais été tabou entre eux, aucune vacherie n’avait jamais été plus haute que l’autre, aucun geste n’avait jamais été perçu comme plus déplacé que l’autre. Ils se complétaient juste comme 1 et 1 font deux. Et il y a quelques mois de ça, Nolaan aurait été simplement incapable de penser qu’ils en arriveraient où ils en étaient aujourd’hui. Du moins, si cela tenait toujours parce que Nolaan et Colleen n’avaient pas vraiment eu l’occasion de se revoir depuis l’ouragan. Certes, ils s’écrivaient des messages, mais Nolaan appréhendait pourtant toujours leur prochaine rencontre. Il se demandait souvent si Colleen n’avait pas de nouveau réfléchie à leur discussion pour simplement en venir à la conclusion que ça ne valait peut être pas le coup de mettre en jeu leur amitié pour ça. Il mentirait s’il disait qu’il n’y avait pas pensé non plus, mais il refusait de faire demi-tour maintenant. Il ne fuirait pas parce qu’il avait promis d’essayer, et qu’il en était simplement incapable parce qu’il continuait de penser à elle lorsqu’il se levait le matin, il continuait à se demander si elle pensait à lui ou ce qu’elle faisait à toutes heures de la journée. Plus il y réfléchissait, et plus il avait du mal à se l’avouer, mais il était bien jaloux lorsqu’il se disait qu’elle devait être en présence d’un autre homme. Certes, il avait toujours été jaloux lorsqu’il s’agissait de son rayon de soleil, mais cette fois-ci, c’était différent. Différent comme le sentiment qu’il avait ressenti lorsque Colleen l’avait embrassé et qu’il n’avait ressenti aucun besoin d’aller plus loin. C’était dingue tout de même parce que même si tout était différent, il restait pourtant les deux mêmes personnes au fond, et il avait un peu de mal à ce que tout change ainsi du jour au lendemain.

Marchant tranquillement vers le parc accompagné de Shadow, son rottweiler âgé de quelques mois, Nolaan continuait de ressasser sans cesse ces mêmes doutes. Comment leur prochaine rencontre allait se passer ? Est-ce que cet ouragan était un signe du destin ? Est-ce qu’il arriverait à lui être fidèle ? Est-ce qu’ils se retrouveraient un jour dans une situation similaire à celle que Colleen lui avait raconté lorsqu’il lui avait demandé où elle se voyait dans quelques années ? Tant de doutes pour lesquels, il ne trouvait aucune réponse, tout simplement parce que seul le temps était capable de leur donner ses réponses. C’est pour cette raison qu’il se décida à envoyer un message à Colleen simplement pour lui donner un point de rendez vous où se retrouver. Mais même là, c’était différent parce qu’auparavant, il lui aurait simplement envoyé un simple « On se rejoint à 15h au café du coin. » sans vraiment lui demander son avis parce que si elle ne venait pas, il serait seulement passé à autre chose, en se disant qu’elle devait être occupée au garage ou ailleurs. Tandis que désormais, si elle ne venait pas, il avait plus de chance de le prendre personnellement contre lui et de se vexer plus facilement. Au lieu de ça, il fit ce qu’il n’avait jamais fait à son égard, et il la considéra plus comme une femme que comme un pote. Parce que c’était peut être bien pour ça que c’était différent, parce que Colleen n’était plus son pote de toujours, mais bien la femme qu’il aimait désormais. « Tu es libre pour manger avec moi ce soir ? » Soufflant doucement, il rangea son portable dans la poche arrière de son jean et repartit dans ses pensées, appréhendant quelque peu sa réponse, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant non plus.

De cette manière, Nolaan évita un taxi de justesse, ne regardant pas vraiment où il allait, l’esprit perdu dans une autre réalité, et arriva assez vite dans le parc sans vraiment s’en rendre compte. Shadow de son coté, continuait de courir après un pigeon, se débattant contre sa laisse qui le gênait plus qu’autre chose et qu’il se faisait un plaisir de mordiller. Une jeune femme, à l’allure assez représentative d’une Barbie, arrivait face à eux le nez plongé dans son téléphone qu’elle tenait d’une main, son autre main tenant fermement un chihuahua aux poils soyeux et étincelants. Trois protagonistes dont l’emploi du temps allait être perturbé dans une dizaine de secondes, lorsque leurs chemins respectifs s’entremêleraient pour ne former plus qu’un. Chemin qui aurait très bien pu être évité si Nolaan n’avait pas failli se renverser par ce taxi, ou si ce pigeon n’avait pas attiré l’attention de Shadow, ou encore si la jeune femme aux gros poumons avait daigné répondre au téléphone, plutôt que d’envoyer des sms à la pelle. Mais l’incident qui eut le plus d’impact fut surement cet enfant, dernier protagoniste de cette histoire. Rentrant tranquillement de l’école, cartable sur le dos, il sautillait joyeusement pour rentrer chez lui, et fut attirer par la présence de l’animal, arrêtant ainsi Nolaan qui se prit de plein fouet, la jeune femme. « - Oh, pardon, excusez-moi, milles excuses, je … » Arquant un sourcil, Nolaan tourna son regard vers son chihuahua qui lui avait agrippé le bras pendant l’incident, ce qu’il lui rappela d’autant plus son aversion pour ces caniches. « - Ça arrive. On ne va pas en faire tout un plat. » Et il n’avait pas vraiment tord puisque la vie était après tout une série de destins et d’incidents croisés qui échappaient toujours à notre contrôle. Leur chemin aurait pu se séparer à nouveau lorsque le chihuahua daigna lâcher le bras de Nolaan, sous l’ordre de sa maitresse.

Mais la jeune femme semblait en avoir décidé autrement. Faisant demi-tour, elle revint sur ses pas, et accosta de nouveau Nolaan d’une poigne certaine mais pas vraiment intelligente, puisqu’elle appuya de nouveau sur la blessure de Nolaan qui se retourna aussitôt en lâchant un soupir de souffrance. « - Excuse moi, encore une fois, mais… euh… on ne se serait pas déjà vu quelque part ? » Le vouvoiement n’était déjà plus d’actualité et Nolaan se contenta d’hausser les épaules, voyant assez clair dans le jeu de la jeune femme. « - Je ne pense pas non. Tu dois confondre. » Mais ça aurait encore été trop simple si Nolaan avait pu s’échapper à ce moment là, en effet, la jeune femme revint de nouveau à la charge, lâchant un petit cri de surprise lorsqu’elle se souvient du prénom du grand brun. « - Mais si voyons, tu es Nolaan. Nolaan Stinson. On s’est croisé à une fête mais tu ne m’as pas rappelé. J’ai attendu ton appel, tu sais, pendant plusieurs semaines. » Arquant de nouveau un sourcil, Nolaan se contenta de répondre par un simple hum hum, à la réplique de la jeune femme, n’ayant absolument pas la tête à repenser à tout ça pour l’instant. La jeune femme continua alors sur sa lancée. « - Je me disais puisque tu es là, et que je suis là, et qu’apparemment, on fait rien de spécial tous les deux à l’instant, on pourrait peut être … apprendre à se connaitre un peu plus. » Secouant sa chevelure blonde de droite à gauche à chacune de ses paroles pour introduire de la subtilité là où il n’y en avait pas, elle continua à parler longuement, très longuement, trop longuement d’ailleurs pour que Nolaan est envie de l’écouter jusqu’au bout. Mais après tout, s’il n’entrait pas dans son jeu, il n’arriverait pas à s’en débarrasser. « - Oh, mais si ça y est, je me souviens de toi. Marie, c’est ça ? » « - Non, Loana. » « - Ça aurait été un plaisir de venir avec toi, mais malheureusement, je suis déjà pris. » La jeune femme lâcha un rire nerveux, ne croyant absolument pas à l’excuse du jeune homme, après tout, Nolaan avait tout de même une certaine réputation dans Sydney dont il ne s’était pas encore débarrassé. « - Tu te fous moi ? Nolaan Stinson, pris ? Arrête, tu me fais marcher. Nolaan Stinson ne se ferait pas embobiné par une femme... si ce n’est peut être moi. »


Dernière édition par Nolaan D. Stinson le Sam 27 Aoû - 19:37, édité 4 fois
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Colleen A. O'Donnell
Lose Without You
Fondatrice
✔ AGE : 31 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ METIER : Garagiste, ex pilote.
✔ ETUDES : /
★ AVATAR : Amber Heard ♥
✔ MESSAGES : 48505
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 17/01/1986
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✔ HUMEUR : Amoureuse.
✔ EN JEUX : Possible (message privé)
✔ SURNOMS : Lily, Coco, Leen, C.
✔ LA CITATION : « Regarde moi, Touche moi, Effleure moi, Possède moi, Contrôle moi, Exalte moi, Ressens moi , Protège moi, Déteste moi, Quitte moi , Aime moi, Retiens moi. »




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MessageSujet: Re: N&C ☼ We used to be best friends.   N&C ☼ We used to be best friends. Icon_minitimeSam 11 Juin - 19:10
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CRÉDIT - CSS

Tout était différent à présent, plus rien ne serait pareil, que se soit sa vision du monde, ses ressentis ou tout simplement leur complicité. Elle se posait tellement de questions. Est-ce qu’elle sera renforcée cette complicité ou au contraire laissera-t-elle place à des doutes quels qu’ils soient ? Sera-t-elle capable de se poser sans avoir peur pendant au moins une minute de le perdre ? Pourra-t-elle avancer et avoir assez confiance en lui pour passer au dessus de son passé sulfureux et coureur de jupons ? Elle l’ignorait, comme tout le monde, seul le temps pourra leur dire. C’était presque étrange de penser à lui de cette façon, comme si tout ce qu’elle connaissait de lui avait disparu, ou était mis de côté, pour apprendre à le connaitre sous un nouveau jour. Et autant dire que ces temps-ci, entre les travaux dans son appartement, son boulot et le reste, elle n’a pas vraiment eu le temps de le voir. Oui, dans un sens elle appréhendait leur prochaine rencontre parce qu’elle était sûre d’un truc : personne était au courant. Sinon, comme à l’époque du lycée, elle aurait certainement eu quelques visites chez elle ou au garage de certaines filles pour savoir si la rumeur sur Nolaan étant en couple était vraie ou non. Mais ces visites, elle ne les a pas eu. Voulait-il rester discret et garder ça pour lui ? Ou avait-il simplement honte de le dire qu’il était avec elle ? Ca aussi elle l’ignorait. En fait elle ignorait beaucoup de choses. Comment ça allait se passer, l’intensité des sentiments de Nolaan envers elle, si leur couple allait durer dans le temps etc.

Mais elle ne voulait plus y penser et le seul moyen pour ne plus y penser : la course. Et oui, c’est bien connu, courir ça vide l’esprit… enfin chez Colleen c’est plus la musique avec laquelle elle court qui lui vide l’esprit. Alors elle se dirigea tranquillement vers sa chambre et se changea, enfilant un short, un débardeur et des baskets. Attachant ses cheveux, ses yeux se tournèrent vers son téléphone qui se mit à sonner. SMS de Nolaan… automatisme du sourire garanti. Evidement que je suis libre pour manger avec toi. 20h au country grill ? Elle mit alors son téléphone en silencieux pour ne pas être dérangée dans sa course. Dans son sac ? Ses clés, son fameux téléphone, une bouteille d’eau et son Ipod. Elle prit le tout, sortit de son appartement qu’elle ferma, évidement et se dirigea vers sa voiture. C’est partit pour sa petite course quotidienne dans le parc. En seulement quelques minutes de route, elle était déjà sur le parking, sortant de sa voiture et s’armant seulement de sa petite bouteille d’eau et son ipod qu’elle accrocha à son débardeur. Et c’était partit pour une heure, une heure et demi de course… mais il ne fallu que quelques minutes, 20 environs, pour que son regard se pose sur une scène tout à fait intéressante.

S’appuyant contre un arbre, elle apercevait Shadow en train de courir après un pigeon déjà haut dans les airs tandis que Nolaan était un peu plus loin avec une femme et son chihuahua. Restant contre l’arbre, elle retira ses écouteurs de ses oreilles et en profita pour boire un peu d’eau. Elle se rendit vite compte que d’ici elle pouvait entendre quelques bribes de paroles, surtout celle de Barbie qui avait une voix assez aiguë et donc perceptible. Il l’a pas rappelée… wouah, encore une dont elle ne connaissait pas le visage. Et c’est à ce moment précis qu’elle se sentit étrange, comme prisonnière d’un sentiment qu’elle déteste : la jalousie. Oui, elle était jalouse, foutrement jalouse d’ailleurs et ça l’énervait. Ca l’énervait à la fois de voir cette femme faire de la bringue à Nolaan mais aussi contre elle-même de ressentir ça. Beaucoup dise que la jalousie est une preuve d’amour… certes mais pour Colleen ce n’est pas seulement ça. C’est aussi une preuve flagrante d’absence de confiance envers l’autre et/ou envers soi-même. Et en entendant Barbie le draguer ouvertement et voyant que Nolaan ne la repoussait pas pour autant, elle avait du mal à se retenir, du mal à se dire que le côté coureur de jupons de Nolaan était une autre histoire, une histoire enfouie dans le passé.

Alors, elle ne résista pas plus longtemps, c’était limite trop dur de voir cette blondasse approcher Nolaan mais en plus le draguer, non, elle tenait pas. Surtout avec le petit « si ce n’est peut-être moi ». Non mais je vous jure, elle se prend pour qui celle-là ? La colère monta lentement au creux des reins de Colleen, elle s’approcha avec un sourire hypocrite sur le visage. Arrivant de derrière par rapport à Nolaan elle s’arrêta à deux ou trois mètres d’eux et s’éclaircit alors la gorge. « Ca va ? Je vous gêne pas trop j’espère ? Non parce que s’excuser pour avoir bousculer c’est une chose, mais draguer c’est une autre… surtout quand il s’agit de mon petit ami. » Un regard noir, limite menaçant avait remplacé son regard habituellement si doux. « Alors à moins de vouloir vous servir de votre truc qui vous sert de chien comme d’un mouchoir pour essuyer votre nez qui risque d’être en sang, je ferrais demi tour illico presto à votre place. » Et c’est ce qu’elle fit sans réellement demander son reste. Et finalement, Colleen se demanda si c’était à cette fille qu’elle en voulait ou à Nolaan de l’avoir laissée le draguer sans intervenir plus tôt. Peut-être, justement, souhaitait-il laisser paraitre qu’il en avait rien à carrer de leur relation et qu’il tromperait bien Colleen avec cette miss gros poumons. Alors instinctivement, elle se tourna vers lui. « Je peux savoir à quoi tu joues ? Je suis censée le prendre comment que tu lui as pas dit tout de suite que tu étais avec quelqu’un ? » Se vider l'esprit ? C'est sûrement pas le moment finalement...


Dernière édition par Colleen A. O'Donnell le Dim 21 Aoû - 18:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: N&C ☼ We used to be best friends.   N&C ☼ We used to be best friends. Icon_minitimeLun 20 Juin - 13:54

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Nolaan & Colleen
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« Si tu veux mon avis il n’est jamais trop tard ou dans mon cœur trop tôt. Pour être ce que tu as envie d’être. Il n’y a pas de limite de temps, c’est quand tu veux. Tu peux changer ou rester la même. Il n’y a pas de règles pour ça. On peux en tirer le meilleur ou le pire. J’espère que tu en tireras le meilleur, j’espère que tu verras des choses qui te secoueront. Que tu ressentiras des choses que tu n’as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent. J’espère que tu seras fière de ta vie. Et que si tu découvres que ça n’est pas le cas, j’espère que tu auras la force de tout recommencer. »


Intérieurement, les propos de la blondinette faisaient rire Nolaan qui, notons le, avait déjà oublié jusqu’à son prénom même. C’était étrange, mais même sans détourner le regard, il avait cette impression d’être observé sans pouvoir ne serait ce que l’expliquer. Une impression plaisante parce que le premier visage qui lui venait à l’esprit restait toujours celui de Colleen. Et le simple fait de l’imaginer avec son sourire amusé par la situation avait le don de le faire sourire en retour. C’était peut être complètement con mais il venait d’être assailli sous le souvenir de toutes les fois où Colleen l’avait débarrassé d’une conquête trop envahissante. Et en y repensant, il arrivait même jusqu’à déceler l’odeur de son parfum dans l’air. C’était étrange, c’était comme ci Colleen se trouvait à l’instant dans les environs sans qu’il n’en ait eu conscience auparavant. Mais ce n’était que son envie de la voir qui parlait pour lui et qui lui jouait des tours. Après tout, il crevait secrètement d’envie de la voir arriver par derrière et d’envoyer paître la poupée Barbie qui continuait de faire son show face à lui. A cette simple pensée, un rire s’échappa de ses lèvres sans vraiment de cohérence avec la situation parce qu’il venait d’imaginer le caniche courir après sa maîtresse criant à l’injustice. Mais son rire fut stoppé par un toussotement provenant de derrière eux.

C’était Colleen. Automatiquement, un sourire ravi et béat s’esquissa sur les lèvres rosées de Nolaan qui était absolument incapable de le réfréner ou de l’effacer. Il n’arrivait tout simplement plus à faire semblant depuis qu’il lui avait avoué ce qu’il ressentait et étonnement, il se sentait serein. Il n’avait plus peur de rouvrir de vieilles cicatrices et d’ouvrir de nouveau sa porte à l’amour. Il était prêt à croire en tout un tas de théorie sordides comme le fait que l’amour n’avait pas d’âge ; que tout être humain ne peut vivre sans amour, et que tôt ou tard, il entre en collision avec ce sentiment ; que l’amour reste l’amour qu’il soit ravageur, passionnel, timide, coquet, maladif, malsain, effarouché, tendre, platonique, destructeur, doux et qu’il est inopportunément, ou heureusement, inévitable. Il était même prêt à croire que le plus triste n’était pas un échec amoureux ou une relation foireuse, ou encore la perte d’un être aimé, mais bien le fait de ne plus jamais retomber amoureux. Il était enfin prêt à faire ce qu’il n’avait jamais été prêt à faire auparavant. Rouvrir son cœur. Réapprendre à aimer. Faire confiance. Du moins, avant qu’il ne comprenne que Colleen était bel et bien entrain de lui faire une scène. Soupirant doucement, il la laissa terminer pas franchement motivé pour prendre part au débat qui se jouait devant ses yeux. Décidément, ils avaient décidé de tout faire à l’envers et de commencer par les bas plutôt que par les hauts. Mais Colleen n’avait jamais vraiment été le genre de femme qui respectait les normes et les traditions, et c’était ce qu’il lui plaisait aussi chez elle, et qui l’avait séduit.

Poliment et peut être pour agacer un peu Colleen aussi, il dit au revoir à la jeune femme d’un signe de tête avant de retourner son attention vers elle à la question qu’elle lui posait. Non, il ne rêvait pas, elle était bel et bien entrain de lui faire une scène. Fini les situations comiques. Balayés les rires à la pelle. Envolés l’insouciance et la légèreté d’une amitié sans tabou. Maintenant, il n’avait plus le droit qu’à une jalousie et à des reproches. Soupirant doucement, il se contenta simplement d’hausser les épaules et d’encaisser avant de reprendre la parole avec une pointe d’ironie dans la voix. « - Bonjour Nolaan. Comment tu vas Nolaan ? Oh j’allais bien jusqu’il y a environ trois minutes… » Il s’arrêta un instant et sortit son portable de sa poche, regardant l’heure avec une pointe d’agacement, venant ainsi de voir la réponse de Colleen, mais il ne renchérit pas la dessus puisqu’il se demandait bien si cette soirée était toujours d’actualité. « - … et trente cinq secondes. Et toi ? La pêche, la banane, l’abricot ? » Il n’y avait aucun mal à déceler que ça ne plaisait absolument pas à Nolaan parce qu’il n’avait pas franchement envie de commencer à se faire espionner à chaque pas qu’il ferait dans la rue. Certes, il avait une réputation dont il ne s’était toujours pas débarrassé mais ce n’était pas une raison pour ne pas lui faire confiance alors qu’il venait à peine de commencer à être ensemble.

Pendant un bref instant, il hésita à simplement faire demi-tour et à continuer sa balade avec Shadow mais il lui avait promis de ne plus fuir, alors il se contenta de la regarder en silence pendant un bref instant puis de reprendre la parole. « - Premièrement je ne joue à rien. Deuxièmement, si c’est pour commencer comme ça et continuer à me gueuler dessus, ça ne sert à rien de rester, tu peux repartir. Et troisièmement, si je ne lui ai pas dit tout de suite, c’est simplement parce que je n’ai aucune envie de faire l’étalage de ma vie dans un jardin public. » Nolaan avait légèrement haussé le ton sans le vouloir, mais cette entrevue l’agaçait plus qu’autre chose parce qu’il devait se justifier sur des actes alors qu’il n’avait rien fait de mal à part parler avec une poupée Barbie dont il ne se souvenait même pas de l’existence. « - Et moi, je peux demander à quoi tu joues ? Et pourquoi tu me fais une scène là ? Elle est passée où la Colleen que je connais et qui aurait rit de la situation ? Ce n’est pas parce qu’on est ensemble maintenant que tu dois croire que t’a plus de droit qu’une autre et que tu arriveras à me faire asseoir comme un gentil toutou quand tu claqueras des doigts. » Soupirant de nouveau, il tira sur la laisse de Shadow qui tentait de nouveau de s’enfuir et hésita un instant mais continua pourtant sur sa lancée. Il avait envie d’être clair pour éviter tout malentendu qui les conduirait déjà vers la fin avant même d’avoir entamer quoique ce soit. « - Je pensais au moins que je n’aurais pas le droit à ça venant de ta part parce que tu savais à quoi t’en tenir avec moi mais faut croire que non, puisque tu ne sembles pas franchement me faire confiance. Mais vas-y exprime le fond de ta pensée parce que je suis sûre qu’au fond de toi, tu penses que je cherchais simplement à la mettre dans mon lit. Et ben tu sais quoi, bonne nouvelle pour toi, sortons le champagne, parce que ce n’est pas le cas ! »



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Colleen A. O'Donnell
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MessageSujet: Re: N&C ☼ We used to be best friends.   N&C ☼ We used to be best friends. Icon_minitimeDim 21 Aoû - 21:35
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L’ironie… un jeu que Nolaan pratiquait à la perfection, qui aurait du la faire rire aux éclats mais qui au final avait fini par l’agacer. Elle aurait bien voulu rire, oui c’est vrai, mais depuis qu’ils sont ensemble, sa jalousie c’était soudainement développée. Jusque là elle n’avait rien dit mais cette poupée blonde était la goutte qui faisait déborder le vase. Oh oui, elle faisait confiance à Nolaan, mais c’est plus en la blonde qu’elle n’avait pas confiance, la voyant comme une menace plus qu’autre chose. Alors oui, du coup elle était énervée, agacée et forcément, la jeune femme étant partie, c’est Nolaan qui s’en mangeait plein la figure. Et bien qu’elle était consciente qu’il n’avait pas fait de mal, elle ne pouvait s’en empêcher. Son flot de paroles jaillissait comme avant son accident. Quand elle a frôlé la mort dans un bolide, elle comprit en sortant de son coma que la moindre parole avait sa signification, que le moindre geste ou le moindre mot pouvait aussi bien plaire que blesser profondément. Elle le savait, à cet instant même, qu’elle risquait de blesser Nolaan, d’une façon ou d’une autre, en agissant de cette façon. Mais pour elle, cette discussion pressante avait sa place. Elle avait ce besoin d’exprimer toute la colère et toute la gêne qui pouvait l’envahir quand une fille de cette sorte s’approche de Nolaan et surtout le drague. Parce que c’était bien ça qui l’a gênait, le fait que blondie gros poumons le drague publiquement et que même sans entendre ce qu’ils pouvaient se dire, ses niaiseries suffisait à comprendre. Dans tous les cas, l’ironie dont faisait preuve Nolaan dans cette situation ne l’amusait pas, parce qu’elle ne voyait en rien où c’était drôle. Elle s’était contentée de croiser les bras sous sa poitrine, attendant une explication plausible.

Elle ne disait rien, elle écoutait ce qu’il avait à dire. Elle leva légèrement les yeux au ciel à ses dires. Etalage de sa vie dans le jardin… elle est bonne celle là. « J’ai pas dit qu’il fallait que tu ailles le hurler sous tout les toits, mais j’estime que le minimum quand on te drague, c’est au moins d’avoir l’obligeance de dire que tu es déjà avec quelqu’un. » C’était sa vision des choses en tout cas. Mais les paroles que Nolaan venait de prononcer la blessa à son tour. Comment pouvait-il dire une chose pareille et surtout le penser. Elle pensait sincèrement qu’il l’a connaissait assez pour savoir qu’elle ne souhaiterait jamais qu’il lui obéisse au doigt et à l’œil, parce que son côté bad boy, je m’en foutiste des règles, était l’un des aspects qui lui plaisait depuis le début. Elle secoua légèrement la tête. « Pas plus de droits que les autres. Wouah, tu m’estimes pas plus que les autres filles avec qui tu es sortie ou que tu t’es simplement tapé et visiblement tu me connais pas plus qu’elles non plus pour penser que je veux faire de toi un gentil garçon rangé. Je sais à quoi m’en tenir maintenant, il est temps au bout de 20 ans. » Un ton calme, anormalement calme quand on connait le côté tornade dont Colleen peut parfois faire preuve en cas de colère ou de profonde déception. Son regard fuyait celui de Nolaan, elle n’avait aucune envie de l’affronter dans une bataille verbale, tout simplement parce que l’un comme l’autre, ils avaient leurs visions, les façons de voir et les sachant têtes de mules, aucun d’eux n’allaient lâcher le morceau.

Oui elle était déçue mais elle ne le montrait pas pour autant, ayant toujours été discrète sur les émotions qui peuvent la traverser. Mais avec Nolaan, c’était différent, beaucoup plus difficile de cacher ce qu’elle ressent, simplement parce que leurs regards suffissent pour se faire comprendre - d’où l’intérêt de fuir celui de Nolaan - mais aussi, et c’était un fait, elle a pris l’habitude de se confier à lui. « La question n'est pas là, tu le sais que je te fais confiance sinon j’aurais jamais envisagé de me mettre avec toi en connaissant ta réputation. C’est juste qu’il faut que tu comprennes que c’est difficile pour moi de me faire une place dans ta vie amoureuse entre toutes celles que tu as pu connaitre en étant amoureux ou non. En voyant cette fille, je l’ai vu comme une menace et ça n’a rien à voir avec toi. J’ai pas confiance en moi, et ça aussi tu le sais, c’est pour ça que je me suis laissée emportée contre toi. J’aurais pas du, je le sais, mais j’ai pas pu m’en empêcher parce que c’est exactement ce genre de fille qui m’énerve à draguer tout ce qui bouge, à faire leur pouffe avec leur petit toutou pas plus gros qu’un pain. C‘est ça le fond de ma pensée, qui me cri haut et fort que je suis qu‘une abrutie que tu ne mérite pas d'avoir les pattes à cause de ce que je te fait subir maintenant. » Sous entendu, cette crise de jalousie effrontée qui au final, n’a rien à faire là. Colère contre elle-même ? Sûrement… certainement même. Dans tous les cas, pour l’étalage de vie dans un jardin public, c’est gagné…
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MessageSujet: Re: N&C ☼ We used to be best friends.   N&C ☼ We used to be best friends. Icon_minitimeDim 28 Aoû - 16:53

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« Si tu veux mon avis il n’est jamais trop tard ou dans mon cœur trop tôt. Pour être ce que tu as envie d’être. Il n’y a pas de limite de temps, c’est quand tu veux. Tu peux changer ou rester la même. Il n’y a pas de règles pour ça. On peux en tirer le meilleur ou le pire. J’espère que tu en tireras le meilleur, j’espère que tu verras des choses qui te secoueront. Que tu ressentiras des choses que tu n’as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent. J’espère que tu seras fière de ta vie. Et que si tu découvres que ça n’est pas le cas, j’espère que tu auras la force de tout recommencer. »


Nolaan ne détournait pas son regard de la silhouette de Colleen, attendant dans ses gestes ou ses paroles, une ultime réaction positive venant de sa part. C’était surement stupide, mais juste le fait qu’elle ne le regardait pas dans les yeux le blessait. Simplement le fait qu’elle lui tapait une crise de jalousie sans queue ni tête, leur relation à peine débutée, lui faisait mal. Et le simple fait qu’elle retournait la situation à son avantage lui faisait perdre pied. On avait beau dire, mais l’amour, c’était une complication inutile qui vous tombait sur le coin de la gueule un beau matin sans que vous n’ayez rien demandé. Une dépendance inexpliquée qui vous liait les mains et qui vous rendait totalement accro à une seule et unique personne. Pourquoi elle et pas une autre ? C’était bien là toute la complexité du problème. Mais une chose était certaine. Nolaan était complètement accro à Colleen et pas de la voisine. Mais dans un sens, il commençait déjà à détester cette dépendance pour deux raisons assez simple en soi. La première, cette dépendance le faisait changer contre son gré. Et il le voyait pertinemment en voyant sa manière de réagir avec elle. Habituellement, il aurait simplement fait demi-tour, les reproches entamés alors qu’aujourd’hui, il attendait qu’elle ait finie avant de pouvoir parler et ne chercher pas à fuir. La deuxième, cette dépendance lui faisait peur parce qu’il savait forcément qu’une fois l’état d’euphorie et nouveauté passée, elle commencerait à leur faire du mal d’une quelque conque manière. Et le plus dur n’était pas de succomber à cette dépendance au fond, le plus dur rester d’en décrocher. Ce qui, notons-le, lui semblait déjà insurmontable. Balayer vingt ans de sa vie, il en était incapable. Lui arracher Colleen, c’était lui arracher une partie de lui et de son passé. Il préfère souffrir, se retrouver plaquer contre le gravier, se faire battre de toutes les manières possibles et inimaginables à cause de cet idylle que de rester tranquillement installé dans son canapé sans rien tenté. Après tout, le vieux proverbe : « il vaut mieux vivre avec des regrets qu’avec des remords » était connu de tous depuis des décennies et il trouvait ici, une fois de plus, tout son sens.

De cette manière, Nolaan écoutait les propos de Colleen sans répliquer, ne souhaitant pas spécialement ajouter de l’huile sur le feu. Cela aurait été plus stupide qu’autre chose surtout qu’il connaissait pertinemment leur tempérament de feu et leur manière de camper sans arrêt sur leur position. Ils pensaient toujours avoir raison et au fond, ils avaient tous les deux raisons chacun à leur manière. Alors même si il était énervé contre elle sur le moment, et qu’il jouait beaucoup de son ironie légendaire pour ne pas montrer son dégoût envers la situation, Nolaan tentait de rester calme comme Colleen était entrain de le faire, même si plusieurs regards s’étaient arrêtés dans leur direction. Même Shadow avait arrêté toute activité, pour s’asseoir au pied de Nolaan et les regardait tour à tour, signalant de temps en temps sa présence en aboyant. « - Tu comptes me la sortir à chaque fois qu’on se voit celle là? Faut que je te le fasse comprendre de quelle manière que tu n’es pas une femme parmi tant d’autres et que je t’estime plus que n’importe laquelle qui a croisé mon chemin jusqu’à présent. » Sur ces mots, il se contenta seulement de soupirer et de détourner son regard avec l’impression étrange de tourner en rond. Pour lui, ce problème était réglé depuis leur dernière entrevue, mais il fallait croire que non. Et au fond, il n’avait aucune idée de la manière dont il était censé lui faire clairement comprendre qu’elle n’était pas une femme parmi tant d’autres. Elle avait le droit à son respect et à une chose qu’il n’avait jamais offert à personne : son amour. Il lui avait ouvert son cœur, jouer cartes sur table avec elle, et aujourd’hui, il avait l’impression que ses paroles s’étaient simplement évaporées avec l’ouragan auquel ils avaient survécu. « - Mais c’est bien, l’un de nous deux s’est à quoi s’attendre au bout de vingt ans au moins. Ça ne te dirait pas t’éclairer ma lanterne parce que, personnellement, j’ai juste l’impression qu’on fonce droit dans le mur. »

La déception, c’était un peu tout ce qu’il ressentait sur le moment. La déception de voir que rien ne se passait comme il l’avait imaginé. Mais la déception aussi de voir que leur relation continuait à être comparé à n’importe quelle relation qu’ils avaient pu avoir jusqu’à présent. Colleen se comparait, sans cesse, à ses anciennes conquêtes. Et lui, gardait sans arrêt en tête le souvenir de Mickaël, jugeant ne pas être apte à rendre heureuse Colleen comme lui avait su le faire. Et mine de rien, aussi con que ça puisse être, il avait réellement l’impression de ne pas savoir la rendre heureuse puisqu’il avait été le premier témoin dans leur relation, et il savait pertinemment que ça ne s’était pas passé de cette manière pour eux. Au début, ils respiraient l’amour et étaient enviés de tous pour partager une relation de cette envergure. Par la suite, il y avait eu quelques petits retournements de situation mais ils étaient restés tellement soudés que cela avait même étonné Nolaan, le premier. Ensuite, ils avaient décidés de poursuivre leur idylle en emménageant ensemble et avait même failli donner naissance à un merveilleux petit garçon. Enfin, ils avaient été séparés à cause de leur passion commune, ce qui avait complètement anéanti Colleen. Chaque étape, il les avait vécu, bon gré malgré, et même si il avait toujours détesté Mickaël de lui voler la prunelle de ses yeux, il n’en était pas moins resté condescendant, faisant passé les désirs de Colleen avant les siens. Alors s’il pouvait bien penser une chose, c’était qu’ils fonçaient droit dans le mur, même si il ne doutait pas des sentiments que Colleen pouvait porter à son égard. Mais la situation restait assez délicate.

De cette manière, lorsque Colleen sembla avoir fini de s’expliquer, Nolaan se rapprocha d’elle, et passa ses doigts sous son menton avec une délicatesse qu’il n’avait jamais offert à aucune autre femme, et chercha son regard avec le sien. Et lorsqu’il le capta, il ne lâcha plus. « - Parce que tu crois que c’est pas difficile pour moi ? Toi, tu rivalises avec des pouffes sans importance justement, moi je rivalise avec un homme de taille. Il y a pas que ton côté que c’est difficile et je perds pied aussi, mais je ne te tape pas des crises de jalousie inutile en public parce que justement je te fais confiance. Et que si tu me fais confiance comme tu le dis, t’a pas à lui faire confiance à elle. Elle ne va pas me violer, avec sa force de mouche, tu sais. Quoique, son chien... il aurait peut être pu l'aider à réussir dans son entreprise. » Là-dessus, il lâcha un petit rire amusé par ce qu’il racontait, réussir à se faire rire soit même, c’était fort quand même. Mais il avait besoin de détendre cette atmosphère avant de ne plus savoir la supporter. Et encore une fois, il continuait de jouer carte sur table avec elle, en espérant que ses mots arriveraient à la faire réagir, et ne seraient pas effacés une nouvelle fois, une fois que leur chemin se séparerait à nouveau. « - Et arrête de te rabaisser sans arrêt, c’est de toi que je suis.... » Mine de rien, les mots avaient encore un peu de mal à sortir parce que Nolaan n’était vraiment pas habitué à parler de ses sentiments puisqu’il n’avait jamais vraiment eu l'obligation de le faire depuis dix ans. « - C’est envers toi que j’ai des sentiments et pas envers cette pouffe avec son mini toutou pas plus gros qu’un pain comme tu le dis si bien. En plus, tu le sais que je déteste les caniches. Mais je suis d’accord sur un point, j’aurais pu annoncer la nouvelle depuis le temps sauf que, ce n’est pas une question de pouvoir continuer de me taper des nanas à tous les coins de rue sans que tu le saches, j’ai rien fait depuis notre dernière nuit passée ensemble. » Son dialogue fut stoppé net par un rire alors qu’il caressait les lèvres de Colleen du bout de ses doigts, s’étant légèrement rapproché d’elle parce qu’elle lui manquait mine de rien, et qu'elle continuait d'être des plus attractives. Son regard avait d’ailleurs légèrement bifurqué sur celle-ci alors qu’il reprenait la parole. « - Viens pas me sortir que venant de ma part, c’est étonnant ou je te viole sur place. Ou pire, je vais recherché miss gros poumons, rien que pour t'emmerder. Je divague, bref… j’avais simplement envie de garder cette nouvelle encore un peu pour moi, juste le temps de m’assurer que ce ne soit pas que du vent, et que nous deux, c’est bien réel. Mais aussi, pour être sûre que tu n'avais pas changé d'avis depuis la dernière fois. » Ses dernières paroles avaient presque été murmurés, alors que Nolaan posait ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser, glissant ses mains sur sa nuque en prolongeant leur baiser avec beaucoup de délicatesse. Et sans vraiment s’en rendre compte, il avait murmuré presque inaudiblement un je t’aime contre celles-ci, ne lui laissant même pas le temps de répondre puisqu'il reprenait ses lèvres avec une certaine envie non dissimulée, se fichant totalement de savoir si quelqu'un les regardait ou non, et si cette information circulerait à travers Sydney. A cet instant, il n'y avait plus que lui et elle qui comptait et tout le reste était passé aux oubliettes.
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Colleen A. O'Donnell
Lose Without You
Fondatrice
✔ AGE : 31 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ METIER : Garagiste, ex pilote.
✔ ETUDES : /
★ AVATAR : Amber Heard ♥
✔ MESSAGES : 48505
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 17/01/1986
N&C ☼ We used to be best friends. Tumblr_inline_npfvjvmQqp1r8cpzt_500

✔ HUMEUR : Amoureuse.
✔ EN JEUX : Possible (message privé)
✔ SURNOMS : Lily, Coco, Leen, C.
✔ LA CITATION : « Regarde moi, Touche moi, Effleure moi, Possède moi, Contrôle moi, Exalte moi, Ressens moi , Protège moi, Déteste moi, Quitte moi , Aime moi, Retiens moi. »




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MessageSujet: Re: N&C ☼ We used to be best friends.   N&C ☼ We used to be best friends. Icon_minitimeLun 29 Aoû - 14:31
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Des cris, des pleurs et du verre brisé. De l’eau salée courant sur ses joues, les yeux rougis et légèrement gonflés… Non, ce n’est pas comme ça que ça se passait. Oh oui, habituellement ça aurait été comme ça, mais plus maintenant. Avec Mick ça serait passé comme ça mais avec Nolaan, tout est tellement différent « simplement » parce qu’elle le connait mieux que tout le monde et au plus profond de lui-même. Il avait partagé avec elle ses plus lourds secrets, il lui avait confié ses plus grandes peines et ses plus importantes peurs. Et elle savait qu’avec lui, les larmes, les cris et les verres à la figure n’y changerait rien. Même s’il pouvait être attendrit, elle le savait têtu, et il ne changerait pas d’avis. Il ne changerait pas d’avis tout comme elle ne le ferrait pas non plus. C’est sûrement là toute la complexité de leur relation fraichement entamée: trouver un terrain d’entente. Plusieurs fois, ils s’étaient disputé mais là, c’était pas la même chose, c’était plus intense et son cœur en prenait pour cher, quoi qu’elle dise. Elle le sentait battre à toute allure, ne sachant comment calmer son rythme cardiaque ni même comment panser les blessures que Nolaan lui infligeait, sûrement sans le savoir. Elle ne savait pas comment s’y prendre avec son cœur, mais elle ne savait pas non plus comment s’y prendre avec Nolaan. C’était tellement compliqué de passer de l’amitié à l’amour dans la vraie vie alors que rationnellement, il n’y a qu’un pas entre les deux, qu’un baiser.

Son regard avait de nouveau changé. Passant de la douceur à la colère, cette fois-ci, il transpirait la honte et le pardon. Elle avait honte d’avoir déclenché cette bagarre qu’elle n’était même pas capable d’arrêter, elle se sentait honteuse d’être jalouse à ce point pour une fille qui n’a pas d’intérêt pour Nolaan. Et tout ce qu’elle demandait, c’était le pardon. Elle était parfaitement consciente que c’était sa faute, sa responsabilité et qu’elle devait absolument apprendre à contrôler ce genre d’émotion. Mais pour le moment c’était impossible. La réputation de Nolaan le poursuivait et c’était bien une chose qu’elle ne supportait absolument pas. Voir ses filles qui pensent inlassablement qu’elles iront dans son lit dans très peu de temps, savoir que leurs esprits est tourné vers lui d’une telle manière l’a répugnait et l’obligeait presque à les haïr au plus haut point. Combien de fois a-t-elle débarrassé Nolaan de filles collantes qui pensaient faire leur vie avec lui ? Elle ne les comptait plus et voilà qu’elle devenait l’une des leur. Elle se trahissait elle-même, avouant par cette crise de jalousie que ses sentiments sont plus forts que jamais et que les trois petits mots qu’elle est pour le moment incapable de dire, elle les pense du plus profond d’elle-même.

Lui expliquer, lui dire, lui promettre. C’est ce qu’il faisait et elle se sentait si petite par rapport à tout ça qu’elle avait l’impression d’être écrasée sous les poids de ses mots. Mais ça ne faisait pas mal, non, au contraire. Ecrasée, certes, mais c’était une douce violence qui résonnait à ses oreilles. Comme chaque sons parasites et chaque regards qui s’étaient posés sur eux n’existaient pas. Elle ne disait rien, elle se contentait de l’écouter. Foncer droit dans un mur… c’est ce qu’il disait et là-dessus elle ne pouvait pas le contredire. Tout ce qu’elle aurait pu ajouter c’est que ce qu’elle souhaite c’est détourner ce mur, le franchir avec lui mais à quoi bon, sa crise de jalousie démontrait le contraire. Les crises de jalousie c’est censé venir plus tard, quand l’euphorie s’éteint mais il faut croire qu’elle ne fait absolument rien comme tout le monde. C’est peut-être d’ailleurs pour ça qu’à cet instant, elle ne demandait qu’une chose: que la phrase « le meilleur reste à venir » soit exacte pour eux, car si ce n’est pas le cas, elle serait obligée de donner raison à Nolaan et ça, elle n’en a aucune envie. Leur relation pouvait donc véritablement être comparée à une balance où le gramme près d’un côté comme de l’autre compte plus que tout.

Elle mit un certain temps à laisser Nolaan capter son regard, et en général, lorsqu’il réussi, elle ne le lâchait plus, tout bonnement incapable de le faire. Ses yeux verts étaient si profonds, qu’il en est impossible de se défaire sans avoir une force surhumaine, ce que Colleen ne possède absolument pas. Le calme de Nolaan l’a rassurait tout autant que ça l’a surprenait. Un homme de taille… elle savait qu’il parlait de Mickaël et c’est sûrement une chose qu’elle ne souhaitait pas mais quelle qu’en soit la manière, elle savait que cette comparaison allait être faite. Alors immédiatement, ou presque, elle secoua doucement la tête. Elle allait probablement se faire du mal à elle-même en annonçant haut et fort ce qu’elle allait dire, mais il fallait qu’il le sache. « Tu peux pas te comparer à lui, c’est tellement différent. On a passé 20 ans à se fréquenter contre les petites années que j’ai connue avec lui. Mais la plus grande différence reste dans le présent, il est mort Nolaan, il ne reviendra jamais et je ne souhaite pas qu’il revienne. » Et c’était vrai. Il y a bien une chose qu’elle ne voulait pas c’était qu’il revienne, parce que son retour mettrait en péril ce qu’ils sont en train de construire - ou de détruire, on sait pas trop. - un léger rire s’échappa tout de même d’entre ses lèvres pour laisser place à un sourire tendre.

Encore heureux qu’il n’avait rien fait depuis leur dernière nuit et puis dans un sens, même s’il avait fait quelque chose, ça l’étonnerait fortement qu’il lui dise quoi que se soit. De nouveau le regard de Colleen changea, laissant place à une tendresse défiant tout ou presque. Son regard… la porte ouverte sur son âme, sur ses émotions et ses envies, et ça, Nolaan le savait parfaitement, lisant en elle comme dans un livre ouvert, ou presque. Le fait qu’il soit de plus en plus proche d’elle avait l’agréable effet de la calmer et de l’enfermer dans une bulle où il n’y avait qu’eux et rien qu’eux. Elle en était venue à oublier Shadow et à boire les paroles de Nolaan. « Non, je n’ai pas changé d’avis, tu me connais, quand je décide quelque chose je ne reviens pas dessus. » Les siennes aussi de paroles avait été murmurées quand elle s’aperçut qu’il s’approchait encore. Et ce contact, ce simple contact avait permis de tout effacer, ou presque, ne gardant que le meilleur à l’esprit. Glissant ses mains sur son torse, elle ne pu qu’entendre ce que les autres ne pouvaient pas percevoir. A ses mots son cœur se mit de nouveau à battre, comme s’il renaissait de nouveau tel un phœnix qui renait de ses anciennes cendres.

Et dans un sens, ça l’arrangeait qu’il reprenne ses lèvres car de son côté, bien que ses sentiments soient des plus sincères, elle n’était toujours pas prête à les dire ces mots là et elle bénissait déjà Nolaan de ne pas lui en vouloir. Parce qu’intérieurement, elle était persuadée qu’il comprenait qu’elle ne lui rendait pas la pareille. Enfin pas en mot en tout cas, car son baiser traduisait bien ce je t’aime qu’elle est incapable de prononcer. Elle passa alors ses bras autour de sa nuque pour ensuite sauter très légèrement pour aller se loger au plus près de lui, au creux de ses bras, en entourant son bassin avec ses jambes. Elle l’aimait, oui, sincèrement, et dans un sens si elle ne voulait pas lui dire tout de suite, c’était probablement pour éviter de souffrir. Mais elle était partagée car ne pas lui dire c’était risquer de pas avoir l’occasion de le faire si jamais entre eux ça ne fonctionne pas, et lui dire c’était aussi prendre des risques, car elle s’exposerait alors à lui, totalement nue émotionnellement parlant et là, le risque c’était de se faire briser le cœur à tout moment. Et elle ignorait pour quelle partie elle souffrirait le moins.

Mais pour le moment, peu importait car elle ne souffrait pas, au contraire, elle profitait même de cette douceur si délicate dont Nolaan faisait preuve. Ses mains vinrent rejoindre son visage alors qu’elle s’éloignait doucement de ses lèvres. Elle se mit à sourire tendrement alors que naturellement, ou presque, ses paroles vinrent caresser ses lèvres pour aller résonner aux oreilles de Nolaan. « Je ne peux pas en dire autant pour le moment, j’ai trop peur pour ça mais peu importe que je le dise clairement ou non, que je prononce les mots que tu viens de dire, si j’ai pas rêvé. Le plus important c’est que je les pense aussi, que je les ressent aussi. N’en doute jamais, c’est tout ce que je te demande. » Bon dieu ce que c’est difficile de dire qu’on aime sans dire je t’aime. Profitant de la promiscuité de leurs corps, elle ajouta une étreinte à leurs nombreux contacts du moment. Ses lèvres s’ouvrirent de nouveau pour glisser ses quelques mots à l’oreille de Nolaan. « J’ai faim. » un léger rire s’échappa d’entre ses lèvres avant de continuer: « Et je suis désolée, profondément désolée d’être jalouse comme ça alors que ça ne sert probablement à rien… très certainement à rien même. Si ce n’est faire étalage de notre vie dans un jardin public et se faire remarquer, ça sert à rien. Tout ce que je peux te promettre c’est d’essayer d’être moins jalouse, de maitriser mes sentiments. » Lui dire de lui faire confiance ? Pas la peine, elle lui fait déjà confiance et il le sait.

Un léger rire vint résonner dans les airs alors que Colleen voyait Shadow mordiller sa laisse pour tenter de se libérer, mais en vain. « Soit il a faim, soit il en a marre de t’attendre mais va falloir bouger avant qu’il arrive à couper sa laisse avec ses crocs et s’en aller sans toi. » Elle décida alors de quitter les bras de Nolaan après un doux baiser mélangé à une certaine fougue ressentie sur le moment. Elle passa doucement sa main derrière sa nuque, l’air gênée. « Ca tient toujours pour ce soir ? Histoire que je sache si je dois me faire jolie ou pas. Ca serait dommage d'annuler pour ma connerie. » Lui faire plaisir en enfilant une robe qu’elle n’a pas portée depuis des années ? Probablement l'une de ses idées et de ses envies. Lui donner alors le signal qu’elle est prête pour passer à la vitesse supérieure avec lui en étant sobre ? Peut-être aussi. Mais le tout ne sera fait que si de son côté il en a envie aussi et surtout si ce premier diner en amoureux tient toujours. Qui vivra verra...
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