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Lily - Quand la BD fait son cinéma
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Lily - Quand la BD fait son cinéma Vide
MessageSujet: Lily - Quand la BD fait son cinéma   Lily - Quand la BD fait son cinéma Icon_minitimeMer 11 Mai - 15:46
C'était une journée comme les autres pour la jeune et pas encore maman Violet, car oui, malgré la petite tête qui vivait dans sa maison, la dessinatrice n'était guère plus qu'une tante, et une marraine, de ce petit bout de choux. Question d'être mère elle-même, c'était une autre histoire, il fallait déjà qu'elle trouve quelqu'un de sérieux. Elle avait eu quelques aventures, des petits amis pendant un mois ou deux, certains passaient l'année mais ils pouvaient se compter sur les doigts d'une seule main. Le seul et l'unique n'avait pas encore été trouvé, et involontairement Ruby en était une cause, peu d'hommes voulaient s'engager avec une fille qui avait déjà un bagage – ou plus vite un simple sac à main - même si il appartenait à sa sœur. Beaucoup la trouvaient très courageuse de s'occuper seul de l'enfant que son double ne pouvait garder, bien qu'ils n'en connaissent pas la véritable cause. Violet restait extrêmement discrète sur sa sœur, nul ne devait réellement savoir qu'elle était dépressive, suicidaire et enfermé dans un asile, en plus de savoir que la petite pousse qui avait grandi en elle était le résultat d'un viol dans ses lieux.

Onze heures venait de sonner à l'énorme pendule qui se trouvait dans le salon. Violet aimait les vieilleries, les meubles anciens principalement. Nul doute que si elle n'avait pas embrassé une carrière de dessinatrice, elle serait dans un magasin d'antiquité à vendre toutes sortes d'objets à l'âge terriblement avancés, et même plus. Sur la table basse du même salon, on pouvait y voir des blocs de dessin éparpillé devant le fauteuil dans lequel la maitresse des lieux avait pour habitude de poser ses fesses. C'était là une grosse partie des croquis qu'elle avait fait à la semaine, des lieux qu'elle avait visité et qu'elle avait gratté en vitesse sur un papier granuleux. D'autres étaient des dessins faits à la maison, en vitesse, lorsqu'une idée lui traversait l'esprit. Violet aimait dessiner, sa plus grande passion depuis son plus jeune âge, certains préfèrent les chevaux, la danse ou encore la mode, elle, une simple mine de crayon faisait son bonheur, ou, comme pour certains des croquis présentés, un fusain un peu gras faisait tout autant l'affaire. Il ne se passait pas une heure pendant laquelle elle ne parcourait pas de son ustensile une feuille afin d'y déposer sa marque, dans le simple but, la majeure partie du temps, de lui donner des idées pour des dessins bien plus officiels. Une simple rue rapidement immortalisée pouvait devenir un des bas-fonds de Genopolis, l'une de ses villes imaginaires.

De son côté, Violet avait lâché le salon depuis quelques minutes déjà, la tasse de café s'éloignant de ses lèvres après une gorgée et trouvant sa place sur la petite table dans une pièce à l'arrière du salon, alors que la demoiselle prenait place sur le haut tabouret faisant face à sa planche de dessins. Elle saisit une feuille de ce qui devait être la planche du tome deux, ultra secret, de sa nouvelle bande dessinée, comics sur lequel, grande première, elle était aussi scénariste. Il faut avouer que son nom était relativement connu dans le milieu des bandes dessinées, les dédicaces étant souvent bien remplie pour avoir un dessin de la belle, heureusement qu'elle dessinait vite. A l'annonce de son nouveau projet, les fans avaient déjà suivit l'affaire de près et le premier tome avait connu un certains succès. Et sur les forums qu'elle parcourait, car oui, Violet était une dessinatrice à l'écoute de ses fans, elle pouvait s'amuser à lire les spéculations sur l'univers et les fanfictions qui reprenait l'héroïne, une jeune rouquine dans un univers de steam-fantasy mais également l'attende grandissante des aficionados qui n'attendait que ça.

Elle avait encore du temps devant elle avant d'aller chercher la petite qui terminait ses cours. Habillé d'une robe légère, elle commença à dessiner une des cases de sa bande dessinée. Elle n'avait pas réellement de scénario écrit, au grand damne de son éditeur qui ne pouvait pas voir le travail avant le produit fini. Une façon de se rassurer qui n'avait pas vraiment lieu d'être, Violet n'avait jamais rendu un travail en retard. Et de même, son nom sur une couverture assurait les ventes, pas étonnant que même certains éditeur de roman faisait appel à ses services pour illustrer les couvertures, comme le dernier roman de Draven O'Meara, Quarantine, roman qu'elle n'avait pas lu d'ailleurs, mais elle appréciait l'auteur, découvert sur le moment, depuis, il partageait régulièrement la table d'un café où il pouvait boire tranquillement un verre et à discuter de chose et d'autre. Le roman, elle l'avait, sur sa table de chevet, offert et dédicacer par l'auteur en personne mais elle n'avait pas encore trouvé le courage de le lire, vu l'imposante brique. Elle eu juste le temps de finir la première case, verticale, où la jeune héroïne entrait la nuit dans une ruelle sombre avec pour seul arme une lampe torche, que la sonnette de la porte retentit. Qui cela pouvait-il bien être à cette heure-ci ? Violet qui en plus détestait être dérangé pendant qu'elle travaillait.

La sonnette raisonna une seconde fois dans la maison.
"C'est bon, j'arrive" lança la principale intéressée, un peu agacée de ne pas avoir pu nettoyer son dessin plus correctement. Elle traversa le salon en direction de la porte d'entrée et ouvrit un peu brusquement la porte, prête à lâcher un "J'ai besoin de rien" un peu sec, persuadé qu'elle avait affaire à un vendeur ou un témoin de Jehova. Mais ce n'était ni l'un ni l'autre et bien au contraire une grande surprise qui l'attendait de l'autre côté de la porte. La très célèbre star de cinéma Lilly et, le plus accessoirement du monde, sans doute la meilleure amie de Violet, à l'exception de Blue qui est hors catégorie. Elle était là, débarquée à l'improviste chez son amie. L'énervement qui bouillait en Violet fut automatique calmé et remplacer par une excitation digne des gamines en folie devant le nouveau sex-symbol kleenex à la mode. "Oh ! Salut, comment ça va ? Ca fait un moment qu'on ne t'avait pas vu !" Suite à ses paroles, Violet sauta sur le pas de la porte et porta un énorme câlin à son amie, pour seulement relâcher son étreinte qu'après quelques longues secondes. Oui, Violet peut-être expressive parfois. "Je t'en prie, entre" termina-t-elle en lui indiquant la porte d'entrée.
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Lily - Quand la BD fait son cinéma Vide
MessageSujet: Re: Lily - Quand la BD fait son cinéma   Lily - Quand la BD fait son cinéma Icon_minitimeDim 22 Mai - 17:37
Un réveil, c’est quoi si ce n’est une machine qui fait « dring » et qu’on a envie d’envoyer 3 mètres plus loin ? Je me demande parfois qui a créé le réveil comme quand on se demande qui a créé l’école à l’époque du bac à sable. C’est dingue, non ? J’étais rentrée à Sydney depuis 2 semaines voir plus, je vous jure que c’était les jours… les plus longs de ma vie car devoir raconter à chaque fois où l’on était aux médias mais encore survivre aux conférences de presse et j’en passe beaucoup. C’est une chose compliquée et longue tout ce bazar. Je n’avais pas vraiment eu le temps de penser à être moi. Les agents me demandant d’aller par ici et par là… de passer tel audition afin de faire remonter ma cote et tout ça, tout ça… l’enfer. Je me dis aussi que c’est compliqué de vouloir reprendre le boulot d’actrice avec mon enfant, ma petite fille. La prunelle de mes yeux et puis merde… pourquoi je continue à parler de tout ça, ici ? Et maintenant ? Maintenant, je dirais simplement que je me lève et je ne bouscule personne car je suis une peureuse qui n’a pas encore fait son grand pas vers l’homme qu’elle aime pour lui dire « Hey, t’es papa et je t’aime », vous réagirez comment après 2 ans et presque ? Je vous dis que ça ne permet pas toujours d’être de bonne humeur. Je ne savais pas quand j’oserais à faire ce pas… ce grand pas en avant, c’est à pas de loup ? Même pas, je n’avance pas… je fais pause. Enfin passons, on parle encore de choses dont je n’ai pas à parler enfin qui n’ont pas d’intérêt et qui me prenne la tête.

Pour arrêter d’y penser… je tapais doucement sur ma tête comme pour m’en sortir l’idée… c’était rapide et assez efficace pour tout vous dire. Je levais doucement les yeux en me redressant et passant par-dessus les couvertures. Regardant la porte de ma chambre ouverte qui donnait directement sur celle de Katelyn dont le lit était face à la porte. Elle me sourit et rit doucement en sautillant contre ses barreaux, cela m’amusait. Je la regardais en lui faisant une grimace et retombant directement sur mon coussin. « Maman est fatiguée, fatiguée de chez fatiguée », je ris doucement et me redressait sur les coudes… « Tu veux venir dormir avec maman ? », elle n’était surement pas encore au moment de l’heure de la sieste mais je voulais dormir encore un peu avec ma fille, encore un peu… je vous jure, très peu. Allant alors la chercher par ce que oui, les barreaux et tout l’empêchait royalement de venir me rejoindre ce qui m’amusait d’ailleurs car parfois elle tentait de les escalader en vain. Je nous ramenais alors vers le lit géant de maman donc le mien en me recouchant avec elle qui se blottissait dans mes bras. Elle fermait doucement ses yeux et je fis pareil en posant ma tête contre la sien et lui caressant doucement ses petit bras potelé. C’est une mini sieste que l’on fit avant de filer rapidement prendre un bon bain à deux, entre filles. C’est ma fille, il est où le mal ? C’était mieux que de prendre deux bains différents. Nous sortîmes et nous nous faisions belle avec des petites robes assorties avant de filer en cuisine pour un petit déjeuner royale… hummm des crêpes délicieuses avec un peu de sucre et de la glace… rien de bien sain mais on pouvait se le permette car nous prenions toujours des plats sains en général donc légumes et fruits enfin tout de ce genre… je voulais que mon enfant soit en santé et surtout avec peu d’écart de sucrerie. C’est aussi rapidement que nous avions dégustés nos crêpes et elle s’en était d’ailleurs régalées, elle avait ce petit sourire de l’enfant qui venait d’avoir un bonbon alors que maman ne l’autorise pas souvent ce qui me peinait un peu pourtant je lui donnais souvent des bonbons mais des crêpes, c’était bien plus rare… enfin surtout que je n’étais pas toujours prête à faire des crêpes… je n’aime pas trop cuisiner enfin dans la logique, je cuisine : l’essentiel.

Après notre instant maman et fille, c’était parti pour une visite chez Violet… sisi, j’avais dans l’idée de lui faire signer le tome de sa BD que j’avais acheté, hier mais surtout de lui rendre une visite après un long moment d’ambiance de cette charmante ville qui n’est autre que Sydney et la ville de mon enfance enfin presque comme la plupart était à Los Angeles enfin on s’en fiche, non ? Enfin bref, nous prenions la voiture pour aller se garer devant chez Violet. Je sonnais une fois et attendait avec Katelyn dans les bras qui gigotait mais alors qu’on attendait, elle se met à remettre le doigt sur la sonnette pour s’amuser, elle aimait faire ça mais je ne pensais pas toujours à lui proposer de le faire en première enfin je n’étais pas trop fana de tout ça… la laisser toucher à tout même si c’était comme ça qu’il apprenait à grandir en découvrant le monde mais bon, le monde n’était pas toujours bon à être découvert. En souriant, je laissais Violet ouvrir la porte avec un petit mode : j’ai la pêche et je vais sauter partout comme un lapin par ce que je suis contente de te voir. J’avais les petites étincelles dans les yeux tel un enfant qui venait de voir son cadeau de noël, j’aimais Violet comme une sœur et pourtant j’ai deux sœurs mais l’amitié est bien car on choisit un ami alors que la famille ne se choisit pas toujours. Je lui souris alors qu’elle me demandait comment j’allais avant de rire légèrement « Ça va, très bien même. Et toi ? », j’haussais doucement les épaules en la regardant alors que Katelyn la regardait avec son petit regard interrogateur à chercher dans sa mémoire si elle connaissait ce visage, bien sûr qu’elle le connaissait mais brièvement, ça faisait longtemps. « Un bail, oui. Tu te souviens de Katelyn ? », Je montrais Katelyn qui était toujours dans mes bras et regardait maintenant autour d’elle alors qu’elle sautait pour me faire un gros câlin ce qui m’amusait amplement voir bien plus. J’aimais cette fraicheur et j’étais un peu dans le même brin d’excitation d’ailleurs. « Ouhhhh, gros câlin », je riais en voyant Katelyn tenter de ne pas étouffer dans nos bras et rire aussi en regardant dans l’appartement, cela m’amusait. J’entrais alors qu’elle me le proposait et posait Katelyn sur ses jambes alors qu’en mode d’escalier, elle se mettait à courir dans l’appartement… je riais « Fais attention, mon cœur », elle me regardait simplement avant de reprendre sa course dans la pièce. Je pris alors à nouveau Violet dans mes bras en riant… « Tu m’as manqué, toi », je la serrais fort avant de relâcher et sortir de mon sac la BD et lui faire un grand sourire… « Puis-je avoir le grand honneur d’avoir une dédicace digne du nom ? ». Je ris doucement en lui tendant mon bouquin et regardant ma fille pour la tenir à l’œil et éviter qu’elle ne fasse des bêtises même si elle était en général sage comme une image.
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Lily - Quand la BD fait son cinéma Vide
MessageSujet: Re: Lily - Quand la BD fait son cinéma   Lily - Quand la BD fait son cinéma Icon_minitimeMer 25 Mai - 18:19
Violet fit le gros câlin dont elle avait le secret à sa tendre et chère amie, tout en faisant attention, toute fois, à ne pas écraser la petite qu'elle tenait dans ses bras. Bon, il faut bien avouer que depuis le temps qu'elle n'avait plus vue son amie, elle ne pensait plus exactement à cet enfant qu'elle avait porté durant neuf mois dans son petit ventre rond. Ce n'est pas qu'elle avait oublié qu'elle avait un enfant, loin de là, c'est le genre de détail dans la fille d'une meilleure amie qu'on n'oublie pas réellement, surtout quand l'enfant vient d'une manière un peu… compliquée dans l'histoire sentimentale de la mère (et du père absent d'ailleurs, mais c'est un sujet sur lequel on ne va pas s'attarder, Violet est pas la mieux placer pour parler d'histoire de cœur et de famille) mais ce n'était pas réellement la première chose à laquelle elle pensait lorsqu'elle se souvenait de sa meilleure amie. D'autant plus qu'elle n'avait vu le petit bout que quelques fois alors que son emploi du temps était énormément rempli, partagé entre les siestes et les repas pendu aux seins de sa mère, la vie de bambin est définitivement bien remplie.

Elle relâcha son amie avant de faire une petite bise au bout de chou susnommé, passant ses doigts délicats dans la chevelure de la gamine d'une main délicate.
"Bien sûr que je me souviens d'elle. Tu as bien grandit tu sais ?" lança-t-elle en marquant son visage d'un énorme sourire. Si la petite tête pouvait parler avec des phrases intelligible et bien construite, elle dirait sans doute un truc du genre "Non mais sérieux, c'est qui la folle là ?". Oui, Violet avait légèrement le soucis de perdre les pédales devant un enfant et plus ils sont en bas âge, plus elle en est dingue. Elle doit sans doute ce syndrome à la jeune Ruby dont elle a du s'occuper depuis son plus jeune âge, l'accouchement de sa sœur pour faire simple. La relation était parfois difficile, bien que la jeune tête blonde savait faire la différence entre Violet sa tante et Blue sa mère, malgré leur ressemblance, mais il faut avouer que c'était dure pour elle de ne pas avoir sa mère avec elle tout le temps. Surtout quand ses copines à l'école en parlaient, elle se sentait un peu à part des autres filles. Sa tante prenait au mieux possible le rôle de mère (au moins, ça lui ferra de l'entrainement si elle en a un jour un à son tour) mais soyons honnête avec nous même, ce n'est jamais la même chose. De plus la petite n'était pas une idiote et elle savait bien qu'il y avait un souci avec sa mère, mais elle n'en parlait pas aux autres, sa mère étai simplement "ailleurs" "où elle ne pouvait pas s'occuper d'elle". Aux autres enfants d'inventer les pires spéculations sur le sujet.

Violet laissa entrer la petite famille, oui, une mère et sa fille, c'est une famille, dans la maison des Donovan. Lily laissa la petite courir à gauche à droite dans le salon, tout en la réprimandant, ce qui fut bien évidement inutile, à cet âge là, on a la curiosité développée à un paroxysme, ça cumulé avec la grande joie de pouvoir gambader sur ses deux jambes, il n'en fallait pas plus pour partir à la conquête du monde et de ses trésors, tels un explorateur des temps modernes en couche culotte à la recherche de son arche perdue. Violet ne pu s'empêcher de sourire en voyant la scène qui se déroulait sous les yeux. Elle traversa quand même la maison afin de se rendre vers l'escalier et de fermer la barrière qu'elle avait installé quand Ruby était plus petite. Elle aurait pu l'enlever depuis des années, mais… il faut avouer qu'elle n'avait jamais eu le courage de le faire. Si vous saviez le temps qu'elle a passé pour le mettre, avec ses maigres talents de bricoleurs… et très peu de personne masculine à l'époque dans son entourage pour l'aider dans ses longues quêtes de construction d'armoire et autre lit en kit à monter soi-même. Elle revint dans le salon avant de se faire une fois de plus étreindre par son amie.

Elle sortit de son sac le premier tome de la dernière bande dessinée créée par la dessinatrice qui selon les dires était de grand talent et selon les siens, était de talent plus modéré. Elle sourit à la remarque de son amie sur la dédicace, le demandant comme une fan en délire. Les mêmes fans pour lesquels Violet faisait des petits dessins à la va-vite lors des salons de nouvelles graphiques et bandes dessinées. Bien qu'elle ne quittait que rarement l'île australienne à ce sujet, il lui arrivait de faire quelques rares sorties dans des grands festivals, voir une fois comme invité de marque pour recevoir un prix tout particulier, prix qui trônait gentiment sur le sommet de la cheminée de la maison.
"Je vais voir ce que je peux faire" lança-t-elle en rigolant. Pour une fois, elle avait le matériel pour dessiner correctement et surtout tout son temps, n'en n'ayant qu'une seule à faire."Je t'en prie, assied toi." Dit elle tout en indiquant le fauteuil qui faisait face. Elle passa pour ramasser ses dessins qui trainaient sur la table. Pas par peur qu'un spoiler ne quitte ces murs et se retrouve sur la toile, surtout de la part de Lily, c'était impensable, mais ça ne se faisait pas de recevoir les gens dans, n'ayons pas peur des mots, du bordel. Elle rangea tout ça dans la pièce de dessin, avant de fermer la porte coulissante qui séparait les deux pièces, prenant au passage un crayon, une gomme et de l'encre de chine.

"Je te sers quelque chose à boire ?" dit-elle avant de s'exécuter à la réponse de sa grande amie, traversant vers la cuisine, suivie de près par la Katelyn toujours en quête de trouver de nouvelle chose. Elle rempli deux verres avant de se pencher vers la petite pour la prendre dans ses bras. "Et toi ? Tu veux boire quelque chose ?" Bien évidement, il n'y eu pas de réelle réponse à cette question, mais Violet s'en moquait un peu. Elle redéposa la petite fille après avoir fait un petit bisou esquimau. Elle prit les deux verres avant d'inviter Kat à la suivre pour ne pas la laisser seule dans un endroit, il faut se le dire, potentiellement dangereux. Elle revint à la place où elle posa ses fesses sur le divan faisant face à l'actrice. Elle ouvrit la BD à la première page, d'un blanc immaculé, si on oubliait le titre et le sous-titre écrit en encre noir en son milieu ainsi que le nom de la dessinatrice et auteur du livre juste en dessous. Elle déposa un sourire à son amie mondialement connue. " Alors, qu'est ce qu'y te ferrais plaisir ?"
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MessageSujet: Re: Lily - Quand la BD fait son cinéma   Lily - Quand la BD fait son cinéma Icon_minitimeJeu 30 Juin - 22:55
Katelyn ne comprenait pas réellement ce que lui disait Violet, elle lui souriait simplement et pointait la main vers son nez pour lui voler par ce que sa maman lui faisait à chaque fois. Presque machinalement et je ne suis même pas certaine qu’elle avait écouté ce qui lui disait mon amie, je crois qu’elle était juste une enfant qui découvrait un nouveau monde mais ce qui était certain était qu’elle ne pourrait pas ce souvenir d’elle. C’était trop long les moments depuis la dernière fois qu’elle l’avait revue. Quant à moi, je riais à tout ça car cela m’amusait assez de voir Violet aussi gaga de ma fille. « Ne la rend pas aussi dingue que toi, tu veux ? », rajoutais-je en riant car oui, je ne voulais pas ça puisque ma fille me convenait parfaitement comme ça avec son petit air dingue comme sa maman mais rien de bien folichon, tout ce qui faut. Je la laissais alors filer à la quête de son escalier et sa barrière en la laissant l’installer et tout et tout avant de reprendre une étreinte mais pourquoi ? Par ce qu’avoir des amis après une année et 9 mois pratiquement seule, cela fait un bien fou, non ? Un enfant bien que je l’aime de tout mon cœur n’est pas un adulte ce n’est pas pareil. On a toujours besoin d’adultes qui ne sont pas trop innocents pour nous tenir compagnie. C’est plus fort que nous, non ? « Tu m’as manqué, Donovan », oui le petit nom de famille. Plus fort que moi bien sûr. Je ne savais pas réellement comment elle allait depuis la dernière fois car je connaissais sa situation avec sa sœur et tout et tout mais cependant je ne pouvais pas imaginer comment je serais si Lizzie ou bien Olivia était dans sa situation. Si j’étais folle et que j’avais laissé mon enfant à Olivia, ma jumelle. Comment cela se passerait ? Je ne savais pas réellement si elle s’acclimaterait à une vie sérieuse de maman rien que pour moi et parfois je voulais me dire que cela serait possible mais nous n’étions pas pareil pour ça. Au fond, on a beau être des jumelles mais je suis un peu moins portée sur la chose. Je suis plus sérieuse et toujours le nez dans ma vie, dans mon quotidien mais surtout dans ma relation bien sérieuse et on s’en fiche après tout, je raconte quoi là ? Piouf, du n’importe nawak pour plomber l’ambiance qui se déroule dans mon cerveau mais c’est peut-être la réapparition d’Olivia dans ma vie qui change tout.

J’avais alors sorti ma bd et lui avait demandé un autographe rapidement avant qu’elle ne dise voir ce qu’elle peut faire ce qui m’amusait assez car je ne demandais qu’un bête autographe mais pas spécialement de l’art. Elle me proposa alors de m’assoir alors que Katelyn faisait le tour de la pièce en touchant à tout ce qui m’amusait et j’espérais qu’elle ne casse rien ce serait bête et je passerais pour quel genre de mère ? je prenais donc place en souriant. « Je crois qu’elle découvre la pièce avec grand intérêt. » Piouf. Je la voyais alors revenir avec un crayon, une gomme et de l’encre de chine en riant après qu’elle ait rangé tout derrière elle. Je n’avais pas peur du bordel du tout, c’était normal et puis on ne pouvait pas tous être parfait… combien de fois mes scripts trainaient ou les jouets de Katelyn partout dans le salon ? C’est normal après tout, on a des moments de relâche. « Tu vas faire quoi comme autographe ? », disais-je en riant doucement car oui, je m’attendais un peu au pire pour tout dire puisque mes autographes se contentaient d’un style et quelques mots mais là, elle allait faire quoi ? Je souris alors qu’elle me demandait si elle pouvait me servir. « Un soda, pourquoi pas », disais-je avant de la voir directement aller en cuisine alors que Katelyn la suivait en courant de ses petites jambes. J’allais retenir ma fille avant qu’elle ne la prenne dans ses bras et lui demandait si elle voulait un truc à boire. Je souris en les voyant revenir alors qu’elle se posait sur le canapé et commençait à ouvrir le bouquin. « Merci », disais-je pour le verre bien sur avant d’en boire une gorgée en lui souriant. Je riais donc à sa question tandis qu’elle me demandait ce qui me ferait plaisir et haussais doucement les épaules. « Le casting des acteurs que tu aimerais pour le film de cette bande-dessiné » disais-je à vrai dire en riant en toute innocence pour être franche car je ne savais pas quoi dire et souris doucement en secouant la tête. « Hummm, ton portait, oui… le tiens mais tu sais, tu peux juste écrire un petit truc tout mignon et cela me suffira. Ne perd pas du temps avec un long dessin, je t’assure. », je lui adressais un charmant sourire car bien entendu, je ne voulais pas qu’elle perde son temps avec un dessin qui resterait sur un seul livre et fermé.
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MessageSujet: Re: Lily - Quand la BD fait son cinéma   Lily - Quand la BD fait son cinéma Icon_minitime
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