Happy days are

here again

Aujourd'hui, ce n'était pas un jour comme les autres. Premièrement, nous étions le 1er mai et, surtout, aujourd'hui, j'allais retrouver mon meilleur ami après un an d'absence. En effet, il était parti en Californie pour ses études et il m'avait beaucoup manqué. Nos moments ensembles me manquaient. On ne se rend compte de l'importance des gens qu'une fois qu'ils ne sont plus là. Cette expression s'était vérifiée avec Jeremy. Il était mon meilleur ami et son année loin de l'Australie m'avait énormément affecté. Bien plus qu'il ne devait le croire, j'en étais certain. Mais aujourd'hui, tout ceci était terminé. Maintenant qu'il était de retour dans son pays, plus rien ne nous empêcherait de passer des moments inoubliables ensembles que se soit sur un planche et dans l'eau que sur terre et dans un bar. Cependant, je ne le retrouverais pas en ce jour sur la plage ou dans un pub, bien au contraire, puisque je l'attendais chez moi, dans mon petit studio pour partager encore des instants de franches rigolades et de détentes entre amis comme auparavant. Peut-être même que j'arriverais à la battre à la Wii ? Tout peut arriver. Je m'étais entraîné fermement pour espérer le mettre K.O. dans ce jeu que nous adorions tous les deux.

Il n'y avait pas à dire, j'avais hâte de le retrouver. J'étais sûr que Jeremy le savait et qu'il faisait exprès d'avoir presque un quart d'heure de retard. je l'avais eu au téléphone depuis son retour à Sydney mais je ne l'avais pas revu. Aujourd'hui, je le reverrais et il se faisait désirer. Cela lui ressemblait bien. Je jetais alors mes yeux azuré sur Pepsy, mon chien que j'avais failli nommé Jeremy. Quand quelqu'un vous manque, vous seriez prêt à faire n'importe quoi. Je rigolais en y repensant. C'était ridicule car jamais je n'aurais appeler cette boule de poil comme ça. Il méritait mieux. Je secouais la tête. « T'es prêt à rencontrer mon meilleur ami, toi ? » Demandais-je à Pepsy. Il aboya et remua la queue. « Apparemment, tu as aussi hâte que moi... Ou bien est-ce mon impatience qui te fait réagir comme ça ? » Il aboya à nouveau. « C'est bien ce que je me disais aussi. » Je posais ma main sur la tête de mon animal et la lui caressais comme je le faisais souvent.

On sonna alors à l'entrée. C'était lui. Enfin... Je me levais et me dirigeais rapidement vers la porte d'entrée et l'ouvris. Je lui sautais dans les bras sans prendre le temps de regarder la personne qui était derrière. « Tu m'as tellement manq... »
« Heu... Excusez-moi. Heu... Je suis votre nouvelle voisine. » La demoiselle avait l'air gêné. Je l'étais également. je me détachais rapidement de la jeune femme et me passais une main dans les cheveux.
« Excuses-moi... » Lui répondis-je. « Je suis Parker... Et bienvenue. »
« Heu... Merci. je ne m'attendais pas à ce genre d'accueil mais ça fait toujours plaisir. » Dit-elle en me fixant. je me sentais encore plus gêné que j'en ris. Un rire de honte, bien évidemment. « Tenez, c'est juste une invitation pour ma crémaillère, j'espère que vous pourrez passer. Bonne journée. » Elle repartit presque aussi vite qu'elle était venue et j'entendis des rires non loin de moi. Jeremy. Évidemment, il avait assisté à toute la scène et se moquait de moi. Je soupirais.
« Tu peux arrêter maintenant. C'est pas drôle. Je me faisais une joie de te retrouver que je t'aurais fait un gros câlin. Là, ce n'est plus le cas... C'est pas bien de se moquer de son meilleur ami comme ça. » Je ne pus garder cet air boudeur plus longtemps. Un sourire se dessina sur mon visage dès que mon regard se posa sur lui. Finalement, je le pris quand même dans mes bras. « Je sais... Je suis faible mais tu voulais que je fasse quoi d'autre ? Mon meilleur ami est de retour et ça se fête ! » Pepsy aboya et se rapprocha de la porte d'entrée où j'étais en train d'enlacer le jeune californien.

Un an d'absence! Une longue année passée loin des personnes qui comptent le plus pour moi et sans qui je perd tous mes repères. Et je dois bien avouer que ça n'a pas été facile tous les jours à Los-Angeles sans eux, sans mon meilleur ami, sans la femme que j'aime secrètement et sans tous ceux pour qui ma vie a un sens! Mais quand on a pas le choix et qu'on le fait pour se perfectionner dans ses études on ne réfléchit pas, on fonce, d'ailleurs je me souviens de ce que Parker m'avait dit le jour où j'avais eu cette proposition d'un an aux States... Il m'avait dit de ne pas me poser de questions et d'être égoïste pour une fois, de foncer et de prendre ma vie en main! Je l'avais écouté et j'avais traversé l'océan pour partir à la conquête d'une vie de rêve! Mais un an, c'est tout de même long! Je ne cesserai de le dire, bien qu'au final je n'ai pas vu le temps passer. Je pense que ça fait ça à tout le monde et à force de se concentrer sur de petites choses futiles, on ne voit pas le temps qui nous file entre les doigts, si bien que j'avais l'impression que c'était hier que j'avais foulé le sol de Sydney pour la dernière fois! J'avais l'impression que tout était comme avant , alors qu'en réalité j'avais loupé tant de choses et j'allai pas tardé à apprendre tout ça! Je comptais sur mon meilleur ami pour me tenir au courant de tous les derniers potins de Sydney mais avant de passer chez lui il fallait que je la voit pour lui faire un coucou rapide! Oh et puis non ça attendrai! J'avais dit à Parker que je passerai le voir, alors je devais tenir parole d'autant plus que mon avion avait eu du retard et que je devais d'abord passer déposer mes affaires chez moi! Bien que je pourrai le faire plus tard! En fait j'étais pressé de revoir mon pote qui m'avais tant manqué!

L'avion à peine posé sur la piste atterrissage que je bondissais déjà sur mes pieds pour attraper mon sac qui était dans les compartiments au dessus de ma tête. L'hôtesse dû venir calmer mon ardeur en me demandant de m'asseoir jusqu'à l'arrêt complet de l'appareil. Ce n'est qu'après quelques minutes que l'appareil s'immobilisa, alors je sautais à nouveau sur mes pieds et cette fois jouait des coudes afin de pouvoir atteindre la sortie le plus rapidement possible! Il fallait que je sorte, il fallait que j'aille sentir l'air ambiant, l'air extérieur, l'air de chez moi! Une fois dehors avec mes sacs, je fermais les yeux et profitais de cet instant... " Je suis chez moi, je rentre à la maison..." dis-je tout haut en me parlant à moi-même... Je devais passer pour un fous mais tampis après tout je me sentais plus que bien et me foutais de ce que les gens pourraient dire. J'ouvris à nouveau les yeux et tout me paraissait plus beau et plus grand mais au final rien n'avait changé. Je hélais alors un taxi mais une blondasse mal fagotée s'empara de la poignée de la porte. Pour qui elle se prenait celle-là, non mais. Alors sans aucune pitié je la tirait en arrière et grimpais dans le taxi sous les cris hystérique de cette dernière! Ce qui me fis assez rire et ce qui faisait rire également le chauffeur! Apparemment j'avais rendu sa journée bien plus intéressante qu'elle l'étais et j'en étais content! A peine arrivé que j'égayais déjà la vie des gens, si c'est pas merveilleux ça?! Je finis par lui donner l'adresse et lui précisais que j'étais pressé car il y avait urgence!

Je descendis de ce taxi quelques minutes plus tard, beaucoup trop long à mon goût, et j'allais pour retrouver mon pote. Mais en arrivant presque devant chez lui mon sac sur l'épaule, je vis une jeune femme tout à fait charmante sonner chez lui et cela m'intéressais. Alors au lieu de me manifesté j'observais ce qui allait se passer. A première vue, il la connaissait vu qu'il la prit dans ses bras mais en l'entendant parler, il avait cru que c'était moi... Pour pas me faire griller je me retenais comme je pouvais de rire et vu la tête qu'il faisait en découvrant l'identité de la personne, je ne pus m'empêcher de rire! Un rire moqueur certe mais qu'est ce que c'était bon de le retrouvé ainsi! En revanche quand il me vit rire cela ne le fit pas vraiment rire sur le coup et plus je voyais sa tête s'assombrir, plus je rigolais! « Tu peux arrêter maintenant. C'est pas drôle. Je me faisais une joie de te retrouver que je t'aurais fait un gros câlin. Là, ce n'est plus le cas... C'est pas bien de se moquer de son meilleur ami comme ça. » me dit-il... Je me stoppais un instant, posant mon sac par terre et m'approchant de lui. A sa phrase je haussais les épaules et tous deux nous affichions un sourire radieux, un sourire qui en disait long sur ces retrouvailles! D'ailleurs il ne put s'empêcher de me prendre dans ses bras et je le serrais aussi dans les miens! «Je sais... Je suis faible mais tu voulais que je fasse quoi d'autre ? Mon meilleur ami est de retour et ça se fête ! » continua t-il en me gardant dans ses bras...
" Tu n'es pas un faible, j'aurai eu la même réaction vieux... si tu savais comme c'est bon de rentrer chez soi..." Dis-je en étant coupé par l'aboiement d'un chien que je vis apparaître sur le pas de la porte. Je me détachais de Parker et regardais le petit animal, alors je me baissais et me mis à le caresser entre les oreilles tout en tournant ma tête vers Parker... "Alors comme ça c'est à toi cette boule de poil?" Si cela s'avérait vrai, j'en avais bel et bien loupé des choses!