Tout à commencé quand ils avaient dix sept ans. Jayden venait tout juste d'arriver à Sydney, se remettant du décès de sa mère. Ils ne fit pas tout de suite la connaissance de Bailee, en fait celle ci n'était déjà plus au lycée et c'est donc la sœur jumelle de celle ci, Tamara, qu'il rencontra en premier. Une amitié se formant entre eux au fil des semaines, un soir Jayden vint chercher celle ci et c'est Bailee qui lui ouvrit la porte. Bien sur Tami en avait déjà dis beaucoup à Jazz sur sa sœur jumelle, son exacte opposé, autant physiquement qu'au niveau du caractère, en effet lorsqu'il vit cette jolie blonde devant lui il comprit que Tami n'avait pas mentie. Pour eux ce fut un coup de foudre, rien de moins, dès qu'il se vire. Il était le premier amour de Bailee et elle le sien. A cette époque pourtant ils ne tentèrent rien, sans doute par retenue par rapport à Tami. En effet, si Jazz n'en savait rien il apprit bien plus tard que Tami avait un sacré béguin pour lui et que bien sur elle s'était confié à sa sœur. Mais voilà, un beau soir Tami oublia qu'elle devait voir Jazz et celui ci se présenta chez les Hawks, passant finalement la soirée avec Bailee, les choses ne tardèrent pas à changer entre eux, des regards, des sourires, et finalement ce soir là ils s'embrassèrent pour la première fois. Le dire à Tami fut la plus dure des choses, et depuis ce jour elle ne leur parle plus, du moins quand elle n'y est pas forcée. Bailee a beaucoup souffert de cela, mais renoncer à Jazz était inconcevable.

3 MARS 2005, SYDNEY, MAISON FITZPATRICK

« Jay ? » Je n’arrivais plus à respirer, c’est complètement idiot ! Cela fait deux ans maintenant, deux ans que nous étions ensemble alors pourquoi est-ce que je flippe maintenant ? C’est une situation à laquelle j’ai réfléchis, depuis environs deux ans maintenant ! Mais aujourd’hui c’est le jour ! Si je le fais pas je vais le regretter. Je sors de la salle de bain arrivant dans ma chambre je vois Bailee sourire, elle vient vers moi et m’embrasse, avant se passer ses bras autour de mon cou. « Bonjour. » Elle sourit, toujours aussi belle et je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. Elle voit très vite que quelque chose me préoccupe et fronce les sourcils. Je soupire et attrape ses bras, les enlevant d’autour de mon cou je m’écarte d’elle, je baisse les yeux, serrant les mains dans mes poches. « Lee’ je… » Je levais les yeux vers elle et je fronçais les sourcils elle semblait ailleurs et les larmes lui étaient monté aux yeux, je sortais les mains de mes poches, attrapant les siennes je commençais à être complètement affolé. « Bébé, qu’est-ce qu’il y a… pourquoi tu pleure ? » Elle me regarda incrédule et secoua la tête. « Pourquoi je pleure ? T’es en train de me quitter, alors j’ai le droit de pleurer… » Je la regardais et j’éclatais de rire, avant de voir son regard assassin, je m’arrêtais de rire et la prenais dans mes bras. « Le jour où je te quitterais n’arrivera jamais, tu devrais le savoir… » Je l’embrassais et elle sécha ses larmes, souriant elle leva les yeux au ciel. « Je suis une idiote… » Je souriais et l’embrassais sur le front, je perdais de nouveau mon assurance. « Ce n’est pas de ça que je voulais te parler, en fait je… » Je baissais les yeux et je finis par m’agenouiller. J’étais nerveux, j’étais partagée entre une joie intense et une peur tout aussi grande, si ce n’est plus. Je levais les yeux vers elle et je la voyais là, interdite, paniquée presque. Mauvais signe ? Il était trop tard pour se demander ça. « Bailee Ascott… je t’aime… » Je prenais une grande inspiration. « Je veux passer le reste de ma vie avec toi… alors.. Veux tu… » Je n’eus pas le temps de répondre, j’ouvrais à peine l’écrin dans lequel se trouvait la bague de fiançailles de ma mère, ce beau diamant entouré de rubis. « Oui ! » Je fronçais les sourcils, un sourire radieux aux lèvres. « Je n’avais pas fini… » Elle m’attrapa par le bras, me forçant à me lever, elle m’embrassa, ne me laissant rien ajouté de plus. Lorsque je la regardais je voyais ce sourire magnifique que j’aimais tant. « Garde donc le reste pour tes vœux. » Je lui souriais, un sourire sincère, plein de tout l’amour que je ressentais à cet instant. « Je t’aime Lee’, et pour la vie. » Elle nicha sa tête dans mon cou et je la repoussais, lui souriant alors qu’elle semblait prête à me dire que j’étais rude j’attrapais sa main, passant à son doigt la bague qui avait tant de valeur à mes yeux. « C’est mieux comme ça. » Je l’embrassais à mon tour, la serrant dans mes bras, je fermais les yeux, me disant que ce jour serait graver dans ma mémoire, à jamais.

Le mariage fut grandiose, les parents de Bailee n'ayant craché sur rien, ils voulaient le mariage de rêve de leur fille, et puis ils adoraient tout simplement leur gendre. Le plus beau jour de leur vie oui absolument. Marié à dix neuf ans, voilà une chose que l'on voit peu désormais et pourtant eux ne l'ont pas regretté. Ils vécurent heureux comme on dit, oh ils avaient leurs disputes comme tout couple digne de ce nom, mais entre eux leur amour a toujours été plus fort. Jusqu'à il y a quinze mois. Après un peu plus de sept ans de bonheur tout bascula. Bailee travaillait depuis longtemps pour une compagnie très connue et cette année là, il y a un an et demi, on lui proposa de prendre la tête des bureaux de New York. Une véritable opportunité, et elle accepta, avant même d'avoir consulté son mari. Bien entendu lui refusa de partir, sa vie était ici et une violente dispute explosa entre les deux jeunes gens. Une dispute comme ils n'en avaient jamais eu. Jazz pourtant savait au fond de lui qu'il ne pouvait la laisser partir, elle était consciente qu'elle ne pouvait vivre sans lui. Mais son ambition prit le dessus, en tant que son mari n'aurait-il pas du tout la suivre ? C'était égoïste de le pousser à tout plaquer, mais elle ne pensait pas à cela... les deux semaines qui suivirent furent difficiles, ils ne communiquaient plus vraiment, chacun ruminant dans son coin, tétanisé par la peur de perdre l'autre.

Le quatorze juin, c'est ce jour là que le départ était prévu. Ce matin là, Jazz supplia sa femme de ne pas partir, de rester encore un peu, de leur laisser du temps pour parler de tout cela, pour trouver une solution. Mais lorsqu'il rentra chez lui ce soir là, elle était partie, ses placards étaient vide, elle avait emporté son album de famille et n'avait laissé qu'un mot à son mari : je suis désolée, je t'aime. B. Cela brisa Jazz, ni plus ni moins. Il sombra rapidement, l'alcool, le renfermement, il ne voulait plus voir personne, ne voulait plus entendre parler de sa "femme"... elle lui avait brisé le cœur, elle était partie sans même se retourner et il la haïssait pour ça, presque autant qu'il pouvait crever d'amour pour elle. Mais sa période de "deuil" s'arrêta un matin, il retrouva la force de se lever, d'affronter la vie qui l'attendait. Un mois après son départ elle reçu les papiers du divorce, pour lui c'était terminé, elle lui avait fait la pire chose qui soit et il ne voulait plus jamais la revoir.

AUJOURD'HUI, SYDNEY.

Pour Jazz il n'y a plus rien à dire sur ce qu'il s'est passé il y a un an et demi, et il ne veut simplement plus évoquer l'existence de Bailee, ni même le fait qu'il ai été marié. Pour elle c'est très différent, même si professionnellement parlant tout marche pour elle, elle n'a jamais oublié ce qu'elle avait fait, et surtout n'a jamais cessé d'aimer son mari. Car il l'est toujours, elle a bien reçu les papiers de divorce, mais ne les a jamais signé, elle s'y refuse, elle refuse de le perdre, de ne plus être sa femme. Aujourd'hui, elle a accepté le poste qu'elle a New York mais à Sydney. Elle est donc de retour, bien décidé à revoir Jazz et à lui rendre les papiers du divorce. Elle est une battante et compte bien se battre pour son mariage, quelque chose qu'elle aurait du faire il y a des mois, mais qui la terrirait, de peur que tout ne s'arrête pour de bon. Elle regrette ses quinze mois de silence, elle regrette de lui avoir brisé le cœur, d'être partie ainsi. Mais elle ne se doute pas une seconde ce que son départ à réellement fait à Jazz, et les retrouvailles risquent d'être mouvementées, et surprenantes.