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| Sujet: ALEJANDRO ♛ fais gaffe à l'amour. Ven 22 Avr - 11:49 | | | On dit qu'ce monde est un mirage donc en fait rien n'est acquis. Le diable joue avec nous et avec un rien nous taquine. « Et n'essaye pas de me rappeler ! Retourne avec ta pute. Salut. » Lady raccrocha, laissant les adultes de son cours d'équitation silencieux. Les chevaux restaient immobiles. Elle descendit du sien, sans un mot et le rentra à l'écurie. « Stéphane, assure mes cours de la journée. » « Toute la journée ?! » « C'pas une question. T'auras une prime. » La jeune blonde ne prit même pas le temps de prendre sa voiture pour se rendre ailleurs. Elle quitta son club, en tenue d'équitation. Et ouais, même dans cette tenue elle avait carrément la classe. Un pantalon marron clair et marron foncé, des boots et des shaps noires et un polo d'équitation bleu et un foulard léger bleu et marron qui entourait son cou. Sur la route, la demoiselle détacha ses cheveux, alors qu'une larme coulait lentement sur sa joue. Ses pas étaient rapides et elle ne tarda pas à arriver sur la plage. Il y avait beaucoup de monde, beaucoup trop à son gout. Elle chercha un coin tranquille, sans enfants gueulards, sans couple. Une fois qu'elle l'eut trouver, elle se dépêcha de s'y rendre, avant que quelqu'un ne lui vole la place.
Assise, les genoux ramenés vers elle, sa tête plongée dans ses avants bras, les larmes coulaient et s'écrasaient contre le sable. La jalousie était le défaut principal de Lady. Elle le savait, et tentait de contenir cette jalousie. Mais lorsqu'elle voyait une femme avec Alejandro, qu'elle entendait parler d'Alejandro par une femme, ou qu'Alejandro parlait d'une femme, elle ne pouvait s'empêcher de se poser un nombre impressionnant de questions. De plus, elle savait que son homme restait quelqu'un de particulièrement dragueur même si depuis toutes ces années, il était resté fidèle. Lady releva sa tête et observa les gens qui se trouvaient autour d'elle. Sa vue était floue mais elle arrivait à distinguer les couples heureux, les hommes dragueurs et les enfants heureux. Tout pour déprimer encore plus la demoiselle. Elle essuya ses larmes, et sentit une envie de hurler monter. S'était ça, Lady-Automn. D'abord les pleurs, après la colère, ou inversement. Ses mains se posèrent sur le sable et ses doigts s'agitèrent, jouant du piano. S'était une façon - étonnante - pour la demoiselle Kingsley d'essayer de se détendre. Ça ne marchait que rarement, mais elle s'obstinait. |
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