Ce matin-là, je sortais de mon sommeil peu à peu en levant de bon pied en ce jour de congé… m’étirant doucement et regardant le soleil, je pensais avec un petit sourire. Il y a plusieurs choses dont je suis fière. Des petits « riens » qui font de grandes choses dont ma petite sœur, Lena qui depuis des années est ma raison de vivre. J’en avais bien d’autres depuis peu de temps comme un petit copain, arf… c’est encore bizarre rien que d’y penser ou le dire, c’est nouveau après nos longs mois dans cette amitié… un peu beaucoup améliorée au point d’en avoir des sentiments. C’était peut-être mieux ainsi. J’étais aussi fière de ce que devenait ma vie, elle se stabilisait après mes derniers déboires et c’était merveilleux. Le bonheur ? Non pas encore car mon père réapparaissait alors que je le pensais vraiment mort. Je vous jure que quand on y penser « Je vis dans un film », un vrai film… mais mon film et je vous jure qu’il aura une fin heureuse. C’était bête mais oui, je me disais vraiment que tout allait bien en ce moment sans pour autant être trop rose ou trop plat, j’étais heureuse avec cette pointe de tristesse qui m’allait si bien et me donnait ce côté vulnérable et fragile. C’est assez simple quand on y pense, une vie rose et lisse sans débordement ou tristesse ? Sans un peu de petit malheur ? Que ferais-je ou que serais-je devenue sans mes malheurs ? Une bitch en puissance ? Non merci, pas pour moi ! Je me demande souvent quelle adolescente j’aurais étais si et je dis bien si… mes parents m’avaient couvés jusqu’au bout. C’est dingue de se le demander mais je me le demandais. Sortant alors de mes penser et me mettant debout en marchant vers la salle de bain, je reprenais ma montre sur ma commode pour regarder qu’elle affichait les 10 heures. Une heure normale, non ? J’entendais déjà Lukas pleurer mais heureusement j’avais pris le soin de me caler les oreilles entre deux coussins pour éviter le réveil brusque du bébé de ma sœur avant même d'être prête à me réveiller. « Et mince », je n’avais presque plus de dentifrice. Cela devenait dingue depuis la naissance de Lukas, on oubliait des trucs aux courses et beaucoup d’autres enfin c’était la foire, pire que tout et Lena ne m’aidait pas du tout à garder notre petit monde entier. Je courrais partout mais heureusement, j’adorais courir.

Allant rapidement sous la douche après le brossage quotidien des dents. Rapidement je me lavais les cheveux et tout ce qui était « le reste » de mon petit réveil qui suivait la douche donc j’enfilai rapidement mon jean et un chemisier car un temps de pluie désagréable montrait le bout de son nez à Sydney ce qui était sans aucuns doutes une chose que j’adorais. J’adorais la pluie. Je suis bizarre ? Mais arrêterez-vous un jour de me dire que je suis bizarre ? Je me refuse que l’on dise cela de moi. Enfin passons. Je mettais rapidement des petites ballerines et quittais ma chambre pour aller directement dans la cuisine. Passant alors devant Lukas qui était dans son maxi cosy, je lui souris et le chatouillait doucement sur le ventre « Comment va mon neveu ? », Lena dormait sagement sur le canapé donc je pris l’initiative de lui laisser un petit mot « Lukas et moi, on va faire les courses. Bonne sieste », je prenais alors tout ce qui fallait pour le petit et la liste de courses avant d’aller enfiler une veste assez chaude pour ne pas avoir froid. Un rhume ne serait pas du tout mais alors là… pas du tout le bienvenue pour cette journée qui se montrait bien agréable sachant que comme toutes mes journées de courses, je retrouvais ma copine de course. On dit souvent qu’on a des copines de shopping qu’on a l’habitude de voir dans les virer au centre commercial mais moi, j’ai une copine de courses… la chance. Attrapant alors mes clés et le petit, je partais en direction de ma voiture. Prenant 3 quarts d’heures à accrocher le Maxy Cosi aux appliques pour le transformer en siège auto et ben… je vous dis déjà que c’était d’un compliqué à vous tirer les cheveux. J’étais aussi assez fatiguée de devoir tenter d’accrocher ce siège alors qu’il existait des choses bien plus pratique mais Lena a des choix bizarres. Je me mis alors à faire la danse de la joie une fois qu’il fut bien installée, sisi… je dansais devant la voiture et le bébé rigolait sans comprendre… quelques mois et il s’exalte déjà de voir sa marraine faire la folle devant le garage… génial. « Tu te moques, hein ? T’es bien un Stam ou alors c’est ton parrain qui t’a appris à le faire ? Il serait capable de t’apprendre à te moquer de moi », je me marrais et oui, je parlais tout simplement toute seule devant un bébé qui n’avait que le regard et des bruitages pour se faire comprendre. J’allais alors vers la place du conducteur enfin conductrice mais vous me comprenez, non ? Puis enclenchant alors le moteur pour me diriger vers le supermarché.

Sortant alors de la voiture proprement garée sur le parking. Attention, je fus prudente pendant le trajet car hors de questions… de causer des dommages au petit Lukas, je ne voulais pas le blesser, le pauvre ange. Allant alors le recherche à l’arrière en débloquant son siège sans trop de difficulté car une fois que tu le fais, tu peux le faire 30 fois et plus enfin je crois mais bon peut-être que ce n’était qu’un gros coup de bol, non ? Je pris alors une charrette pour le bloquer sur les barres et le laisser sagement regarder les alentours alors que j’entrais dans le supermarché en posant mon regard sur le liste et commençais à avancer dans les rayons alors que j’apercevais au loin Bliss et m’approchait d’elle pour lui chatouiller doucement le bas du dos. Il faut toujours parfaire les entrés, j’étais adoratrice des jolis entrés. Dire « Je suis là » d’une manière amusante. « Bonjour, ça va ? Alors, on regarde les pots de Nutella en promotion ? », dis-je en souriant (oui, j’ai improvisé pour le Nutella comme tout le monde aime bien) car bien entendu le Nutella était en promotion et je ne manquerais pas d’en prendre deux pots mais d’abord… la petite taquinerie. « hummmm », repris-je en grimaçant doucement enfin avant de me mettre à rire et en prendre deux pots en les laissant tomber doucement sans risquer de les casser dans mon caddy. « Ca fait même grossir mais pourtant c’est un délice ». Ce n’était pas grave au fond cela ne ferait que quelques heures de plus en salle de sport. Je m’approchai alors de la jolie blondinette aux jolis cheveux d’ailleurs pour lui faire un petit câlin de bonjour. Je me demandais souvent ce que les gens et surtout les hommes avaient avec mes cheveux toujours à trouver des surnoms s’y rapportant comme Jayden ou alors à me les caresser mais encore y déposer des baisers et sans oublier les chatons qui jouent avec ceux-ci pour en faire du n’importe quoi. Chaque fois que je vois un chaton, y veut jouer avec puis Lukas aussi qui adorait totalement s’en prendre à ma chevelure. Quel bazar des cheveux qui ne sont au fond que des cheveux. (Désolée, il est tard donc je dis du n’importe quoi.) « Je fais assez de sport », je lui souris alors après avoir reculée de l’étreinte et tendu le doudou à Lukas alors qu’il venait de tomber au fond de la charrette. « Bliss, je te présente… Lukas… mon petit copain de 2 mois. Il est canon, non ? »… rohhhh oui c’était seulement mon neveu mais une petite blaguounette ne fait pas de mal, non ? Elle savait surement que mon petit ami n’avait pas 2 mois et était italien enfin tout ça, je devais l’avoir dit depuis 2 mois de couple, je pense donc ce n’était point bizarre que je dise que mon neveu est mon petit copain puis surement connaissait-elle déjà l’existence de Lukas, enfin… je suppose. Je riais doucement… « Enfin c’est mon amant mais je ne veux pas qu’on me dise infidèle si l’on m’entend… je protège mon image, voyons. », j’éclatais de rire en me disant que je sortais réellement des bêtises mais bon tant qu’à faire… des bêtises, des bêtises ? J’en sors gratuitement et à la demande. Ou était le mal. « Je les prend au berceau, je sais mais il ne faut rien dire à Gianni si tu le croises… je veux pas qu’il sache avoir de la compétition sévère », qu’est-ce que je pouvais bien sortir comme bêtise une fois que j’étais lancée car oui, j’étais lancée et non… je n’avais pas mangée de clown, fumée et d’ailleurs je ne fume jamais et ne consomme aucunes drogues mais je n’avais pas non plus pris un peu d’alcool… bien que 2 verres de n’importe quoi auraient suffi à me mettre dans cet état.