« J’te rappelle… » Sans ajouter une autre parole, il raccrocha, réprimant un soupir tout en fourrant son téléphone dans sa poche. Il n’y avait rien d’autre à dire, même si elle lui disait un « okay, bisous » à l’autre bout du combiné. Posant son regard sur le café devant lui, il s’étira légèrement, étendant ses jambes sous la table, comme un pacha qu’il savait être quand il se retrouvait seul… ou même accompagné, après tout, que son comportement déplaise à quelqu’un, il s’en fichait pas mal. Le starbuck de Sydney… il n’y allait pas bien souvent, mais de plus en plus en ce moment, sans savoir pourquoi d’ailleurs. Pas de sympathique serveuse qu’il aurait bien envie de brancher, pas de cliente plutôt jolie… non, franchement, il n’y avait pas d’argument de ce genre, mais il avait juste envie de se retrouver là, sans doute pour échapper à la présence de plus en plus oppressante de ce qui lui servait de « copine officielle ». Oh, bien entendu, disons qu’elle avait un copain avec beaucoup d’inconvénients et peu d’avantages, mais c’était ça la vie, si elle, elle voyait un couple fidèle entre eux deux, elle n’avait qu’à assumer ! Ce matin encore, il s’était réveillé chez elle et alors qu’elle était encore plongée dans un profond sommeil, il n’avait pas hésité bien longtemps avant de furtivement quitter le lit ‘conjugal’ pour se rhabiller et se rendre dans ce fameux petit starbuck. Loin de chez lui, il s’était retrouvé obligé de sacrifier son jogging matinal, ce qui le mettait un peu en rogne, tandis que l’heure avançait trop lentement pour lui. Huit heures et demi. Oui dans la vie d’un avocat actif, le boulot était censé ne jamais s’arrêter, mais disons qu’il était dans une période de creux en ce moment, il bachotait ses dossiers au point de les connaître par cœur, d’avoir déjà une bonne dizaine d’arguments pour chacun d’eux… à neuf heures trente, il avait un rendez-vous assez important, un nouveau client une nouvelle distraction donc à déballer quand bon lui semblait. C’était ça aimer son boulot non ? Ne jamais pouvoir vivre sans, bah voilà, c’était à peu près comme ça qu’il vivait aujourd’hui, dispersé entre ses responsabilités, son super salaire et sa vie de tous les jours. Il était assez jeune pour avoir un compte en banque aussi bien garni que ce qu’il avait… mais c’était pas bien compliqué quand c’était UNE responsable des recrutements et non pas UN responsable si vous voyez l’idée… Comme quoi, les trucs pervers peuvent aider aussi parfois dans une vie. Portant son regard sur la rue dont la vie bouillonnante défilait devant les grandes baies vitrées du starbuck, il observa un instant tous les gens qui circulaient, s’ignorant totalement, se bousculant parfois. On pouvait croire que ce genre de rencontre au détour d’une bousculade dans une rue n’arrivait que dans les films, mais ce n’était même pas le cas, quand on prêtait un peu plus le regard à la vie des gens… ce que peu de personnes faisaient sans doute, sauf les avocats comme Cilian, en mal d’affaires croustillantes en ce moment. Qui sait, peut-être fallait-il qu’il ouvre un peu plus son panel de dossiers à traiter, mais avec l’argent qu’il se faisait déjà avec tous les riches bonnets de Sydney qui l’embauchaient, il n’y avait pas encore réfléchi. Les divorces, ça l’avait bien gonflé à une époque, sans compter les nombreux risques que ça pouvait impliquer et il n’avait certainement pas envie de se replonger là dedans… quitte même à se lier à la mafia ou quelque chose du genre ! Bref, il n’y avait sans doute pas beaucoup de gros parrains mafioso à Sydney, mais sait-on jamais. Il se surprit à sortir de ses pensées pour observer presque minutieusement la silhouette fine d’une jolie brune qui traversait la rue à quelques mètres de là. Il n’allait pas s’en cacher, d’autant plus qu’elle n’aurait certainement pas dans l’idée de se retourner pour vérifier si un mec dans un starbuck pouvait ou non la mater. Arquant un sourcil, il finit par avoir une légère moue, détournant le regard pour boire à nouveau une longue gorgée bouillante de jus de chaussette. Il avait passé quelques temps aux Etats-Unis à une époque et définitivement le café australien ne valait pas mieux que les merdes qu’on pouvait boire là bas. Qu’importe, ça le réveillait, que ce soit par la force des grains ou par la dégueulassité même de la chose.
Encore le téléphone vint sonner, pour le déranger dans son silence solitaire. Il leva les yeux au ciel, alors que le numéro qui s’affichait, il l’avait retenu comme étant celui d’un client un peu chiant. « Hurdwood ? » Dit d’un ton franc et ferme, sans pour autant être froid, il n’était pas un Horacio tout droit sorti des experts qui pouvait se la péter sans qu’il y ait la moindre conséquence. Il fut rapidement totalement happé par toutes les affaires qui entouraient le fameux cas de ce fameux client bien chiant, si bien qu’il en oublia un instant son café. Desserrant le nœud de sa cravate, il se retrouva à écouter pendant de longues minutes durant, son fameux client parler d’un nouvel argument que l’opposition aurait à servir. Un argument en béton, un argument bien chiant qui commençait à l’énerver encore plus que le fait de ne pas avoir fait de jogging ce matin. Il allait falloir qu’il aille au boulot avant l’heure tiens. Se levant en faisant attention de ne rentrer dans personne tout en continuant d’écouter tout le blabla que son client continuait de piailler à l’autre bout du téléphone, il attrapa la fin de son café pour s’engager vers la sortie. Qui avait dit que les hommes ne savaient pas être polyvalents ? Hm, il savait très bien gérer, non ? Impossible de répondre quoique ce soit au fameux client qui ne s’arrêtait même pas de parler, visiblement décidé à engager un deuxième avocat pour renforcer sa défense. Hors de question de diviser ses gains par deux mais aucune chance de dire quoique ce soit sans avoir à s’égosiller contre le client. Tant pis, il demanderait le même prix, avec des honoraires en plus après tout, le type à l’autre bout du fil ne partirait pas en vacances s’il fallait, tant qu’il avait son compte illégal protégé, ça semblait être l’important. Esquivant une jeune femme encore plus sympathique à voir que la précédente, il la suivit du regard un moment, quelque peu suspendu dans sa discussion avec l’homme qui blablatait encore. Heureusement, il n’allait quand même pas jusqu’à répondre un « hinhin » totalement détaché. Pas le temps de relever son regard lubrique de la silhouette de la jeune femme qu’il percuta cette fois-ci de plein fouet une personne, sentant d’abord la chaleur brûlante d’un café venir se répandre sur sa chemise, jusqu’à dégringoler lentement mais sûrement vers son pantalon. Il aurait pu continuer son chemin comme si de rien n’était, mais la gourde ne semblait même pas se rendre compte qu’elle ferait mieux de s’écarter du chemin plutôt que de rester comme ça au milieu du passage. Oubliant totalement son client à l’autre bout du fil, il attrapa la jeune femme par le poignet pour l’écarter sans réellement faire preuve de beaucoup de gentillesse, c’était pas la bonne journée. « Vous pouvez pas vous écarter ?! » C’est seulement à cet instant précis qu’il la reconnut, au milieu de ces cheveux blonds, seuls éléments « d’elle » qu’il avait vus jusque là. Un instant stoïque, il haussa les sourcils, surpris… oui, très surpris il ne l’attendait certainement pas là ! Pas à Sydney, pas dans ce starbuck mais apparemment, cette journée était pleine de surprise, alors que maintenant le café allait jusqu’à se répandre sur le sol dans même que personne ne s’en rende compte, comme si tout le reste du monde s’était stoppé autour de ces retrouvailles heu… inattendues. Sans même dire un mot au client, il raccrocha, n’ayant même pas détaché son regard de la jeune femme qui se tenait face à lui. « Depuis quand t’es devenue gourde à ce point ? » Pas sympa du tout pour des retrouvailles ?! Hmmm, c’était assez son genre, surtout quand il commençait à sentir le café devenir trèès gênant dans son pantalon là. Sans rien ajouter d’autre qu’un soupir, il tendit son café à lui à la jeune femme, détournant le regard d’un air nonchalant, comme s’il cherchait plus à s’enfuir qu’à faire la discussion. « Cadeau. » Etrangement, il était totalement dégoûté du café pour aujourd’hui. Lorsqu’elle le prit, chose à laquelle elle fut plus ou moins forcée, il s’engagea en direction des toilettes du starbuck, il fallait quand même qu’il trouve un moyen de limiter les dégâts. Nouvelle perte de temps, il allait falloir qu’il rentre chez lui pour se changer, comme s’il n’avait dorénavant que ça à faire.
Journée plutôt speed.. Un rendez vous par là, un rendez vous par ci, et on prend un café vite fait, puis un second.. Au troisième j'ai un regard plein de sous entendu sur mon addiction.. Réponse, un simple regard noir et je me barre avec. Je fais un shoot ou le maquillage à outrance vu la tête fatiguée que j'ai - j'ai dormi environ deux heures, parce que oui je suis aussi insomniaque - est nécessaire pour masquer tout ça.. Je finis enfin et je ne pense qu'à une chose, un autre café.. Je m'exécute quand on me sort que je dois faire d'autres interview - pas de questions réponses des entretiens - et que j'en aurais pour un moment. Je les regarde en me demandant s'ils m'ont confondu avec une machine, grommelle un "enfoiré " et les suit dans leur marathon destiné à faire de moi un zombie ne marchant plus qu'à la caféine. J'enfile un nombre de tenues différentes tel un vrai mannequin - ou oui parfois je me pose des questions - et je fini par prendre une pause et m'affale dans le canapé d'un des endroits où j'ai rendez vous.. Vu combien je vaux, ils iront pas me souler à me dire que faut pas dormir là ou dieu sais je encore. C'est pas comme si je les écoutais de toute façon. Je finis par rentrer me doucher, reprendre un café - je comptais plus à ce moment de la journée - et repartir en prendre un avec autre chose style pâtisserie ou autre au starbuck du coin.. Je pensais que ma journée serait enfin calme - c'était tout de même assez rare - quand je rentrais dans un mastodonte qui parlait odieusement... Bon ok mon café venait de se répandre sur lui, si il m'avait le coup je l'aurais incendié, voire tué.. Et puis merde gâcher du café.. c'était clairement pas mon jour.. Je sentis la pression sur mon poignet maudissant son prioritaire avant de songer que cette voix.. Non.. Mais merde, je le savais en plus, je lavais fait filer une ou deux fois, oui bon j'avoue plus que ça même.. C'était limite si je savais pas ses allées et venues.. Vous savez le jour où il retrouvait miss salope qui pensait avoir la main mise dessus.. Je levais enfin les yeux, presque anesthésiée de toute façon vu que mes heures de sommeil n'était pas encore récupérées... Gourde ? Non fatiguée... Cumuler deux jobs commençaient à me crever plus que de raison.. « Gourde ? Pas que je sache.. Tout de même moins que tu puisse être un abruti.. Je suis juste crevée.. Je te paye le pressing, un nouveau pantalon, même une nouvelle chemise si ça te chante... » Agressive ? Mais non, juste une illusion de plus.. OU l'art de cacher derrière tout ça que son pantalon je lavais ôté plus d'une fois, qu'il était bien mieux sans et que j'avais.. STOP Pensées interdites.. Je m'étais jurée de ne pas penser à lui - oui je sais assez contradictoire avec mes filatures - et il ne fallait pas de rechutes, même si ma chérie me disait oublie le, et James me disait tu l'aimes.. Punaise qu'ils se mettent d'accord ces deux là... Il me mis son café dans la main, je le regardais bouche bée - c'était assez rare qu'on me cloue le bec - et s'en alla dans les toilettes, je supposais, du café. Je ne compris pas pourquoi mais mes jambes se déplacèrent sans me demander mon avis et mise sur pilote automatique je me retrouvais devant la porte que je finissais par pousser... Sans doute la seule personne avec qui je n'étais plus celle que je prétendais être, le seul avec qui j'avais presque l'air humaine... Je m'approchais et me mis contre une paroi de toilette et le regardais se débarbouiller.. « Il fut un temps ou tu aurais vite fait de t'en débarrasser de tes fringues.. » Autrement dit jte les enlèverais bien là de suite mais le fait que tu m'aies plaquée comme une conne ne m'aide pas vraiment à en avoir plus envie que ça... Je me surprenais tout de même à observer, à regarder toutes les courbes, tous les muscles, ses mains, sont torse.. Et merde je fantasmais, mais contrairement aux hommes avec qui je m'envoyais - et pour qui je ne ressentais absolument aucune émotion - lui je songeais plus au fait qu'il ait u m'arracher le coeur et le jeter au chien réduisant toute chance à qui conque d'y pénétrer nouveau.. J'ai jeté la clé de celui ci et ai mis l'amour au rang d'ineptie et de dégueulis de certains sans but ni avenir.. La vérité étant que jamais je ne ressentirais ce qu'il m'avait fait ressentir, et je ne le voulais pas. C'était lui pont barre, même si je dussais je crever pour qu'il se souvienne d'avant.. Avant que je finisse en parfaite petite garce salope.. Et qu'il ait tout du parfait connard... Je pris une gorgée du café et e fini avant de reprendre la parole et de m'avancer vers lui en allant me rafraichir le visage. « Alors comme ça tu trompe ta petite amie... Pas bien ça.. La pauvre qui s'imagine que tu as un coeur là où tu n'a qu'une queue.. Au moins je ne me fais pas d'illusions moi, tout ce que veulent les homme de moi c'est mon cul.. dommage que je dusse me servir d'eux en échange.. Parce que c'est tout ce qu'ils auront après tout.. le reste une personne s'est chargé de les éradiquer.. » Cynique, amère et crevée, je manquais de tomber par terre suite à un vertige, me rattrapant in extremis au lavabo et croisant son regard, clairement j'aurais désiré crever, là, de suite.. Rien que pour empêcher mon coeur de battre plus fort et plus vite quitte à m'en arracher la poitrine et imploser...
Gourde ? Oui, gourde… Hm, c’était pas moins de le dire quand même alors qu’elle venait de lui renverser son café dessus ! C’était chaud quoi, c’était même bouillant, si encore elle pouvait le prendre froid son café peut-être qu’il aurait moins râler mais là il ne fallait franchement pas lui demander la lune hein ! C’est donc sans doute pour ça qu’il ne s’était pas attardé, qu’il n’avait d’ailleurs même pas pris le temps de relever ce qu’elle avait dit, même pas le temps d’y répondre, ça n’en valait certainement pas la peine, hein ?! Après tout, si elle voulait envoyer des petites piques aux gens pour ne pas s’excuser, qu’elle fasse ce qu’elle veule, elle semblait bien comme ça. Oui, bon, dans ses souvenirs, elle n’avait pas été ce genre de fille, plus gentille, plus douce et peut-être même plus naïve, sans aucun doute loin d’être une fille qui pourrait lui plaire aujourd’hui. Heureusement, qu’elle semblait avoir changé ha ! Bref… ça ne changeait rien, là, cramé au café, il n’avait certainement pas envie de s’envoyer en l’air avec elle… et puis tout innocent qu’il était, ce n’était certainement pas son genre de faire ce genre de choses au milieu de toilettes d’un starbuck un matin où celui-ci était relativement plein. Rhm, quoique… Enfin, trop tard, à moins qu’elle soit suicidaire et qu’elle le suive, la discussion, les retrouvailles même, s’étaient limitées à… ces petites piques et le fait qu’il ait été assez gentil pour lui donner son café. Trop aimable, tiens. Quoique, il en avait bu une bonne partie, elle n’aurait plus grand-chose à avaler et si tant est qu’elle puisse s’étouffer avec le peu de gorgées qu’il restait, rien que pour venger sa chemise à lui qui venait d’être réduite à presque néant ! En plus, il ne gérait pas du tout ces histoires de machine à laver… bah il emmènerait tout ça au pressing, comme un mec normalement débordé, c’était tout à fait lui ça. Arrivé dans les toilettes, il eut un long soupir, enfin seul alors qu’il avait croisé un type qui sortait de là sans même prêter la moindre attention au pauvre Cilian qui allait devoir se démerder donc avec sa foutue tâche et même son pantalon mouillé. Finalement, heureusement qu’une partie du café s’était déversé sur sa chemise, sans quoi, les gens auraient pu croire qu’il s’était pissé dessus ! Ca valait le coup d’enfiler un costard avant d’aller au boulot, tiens pour qu’une abrutie blonde sortie d’un passé bien lointain vienne le cradosser ! Ouais, c’était sur ça qu’il avait envie d’arrêter ses pensées « Lorelai » pour le moment, alors qu’il aurait pu penser à bien autre chose. A leur histoire passée, à la façon plus que ingrate avec laquelle il avait mis fin à leur relation, la façon dont il avait en fait, pris la fuite comme un voleur, la façon dont ceci semblait l’avoir amenée à changer de manière radicale… Attrapant du papier pour sécher les mains, il en prit un bon paquet, pour commencer à essuyer le café qui trempait son vêtement, tout en râlant dans sa barbe comme il savait si bien le faire quand il était motivé. En plus il était de un, fatigué, de deux, pas motivé, de trois, énervé et il fallait qu’il fasse la précieuse parce qu’il voulait ressembler à quelque chose avant de sortir dans la rue ! Pas le temps de faire grand-chose qu’il entendit la porte des toilettes s’ouvrir, l’amenant à relever un regard furtif alors qu’il s’était rapidement – très rapidement même – rendu compte que ce n’était certainement pas un homme qui venait d’entrer ici. Arquant un sourcil en reconnaissant la silhouette quelque peu familière de Lorelai, il eut un soupir, montrant clairement à la jeune femme qu’elle ferait mieux de disparaître au lieu de se pointer pour défendre son point de vue, ou chercher la merde, tout dépend, elle en semblait plutôt capable désormais. C’est ainsi qu’en désespoir de cause, il se retrouva à frotter à nouveau la tâche, se contentant en désespoir de cause, pour la sécher plus que pour la faire disparaître dans un tour de magie digne d’Harry Potter. Aux premières paroles de la jeune femme, celles qui servirent à briser le silence qui sévissait dans les toilettes du starbuck que tout le monde semblait avoir eu envie de déserter, il ne put réprimer un ricanement sonore, ironique même, relevant les yeux de son petit travail pour observer le reflet de son interlocutrice, un sourire sarcastique sur les lèvres. « Tu gardes les meilleurs souvenirs faut croire. Je le fais plus devant n’importe qui. » Sous entendu, bah vas y j’aurais rien contre mais il n’en fit aucun signe de plus pour aller dans ce sens là, reprenant son grand travail pour limiter les dégâts qu’elle avait pu faire sur sa foutue chemise. Desserrant sa cravate, il l’enleva totalement, l’enfonçant dans sa poche avant de sortir la chemise du pantalon pour continuer son nettoyage, sans même faire la moindre allusion plus ou moins furtive à ce qu’elle avait pu dire et ce, même par ses gestes totalement calculés pour l’emmerder sans pour autant assouvir ce qu’elle désirait silencieusement, à travers ses paroles.
Abandonnant son paquet de papiers en tout genre, il envoya celui-ci dans la poubelle pas loin, alors qu’elle s’était rapprochée. Tandis qu’elle était visiblement occupée à se rincer le visage, il haussa les sourcils, penchant légèrement la tête, dirigeant son regard droit vers une zone fort intéressante. Son regard remontant le long des jambes de la jeune femme, il esquissa un sourire en coin en arrivant à la bonne hauteur. Bref, il détourna rapidement le regard, pas friand à l’idée qu’elle le surprenne et qu’elle puisse dire quoique ce soit de plus. Abandonnant là le nettoyage de sa chemise, il se contenta de la laisser telle quelle, hors de son pantalon histoire de ne pas sentir la sensation mouillée contre sa peau. Elle reprit la parole, alors qu’il s’appuyait dos contre la rangée de lavabos, haussant les sourcils avant d’avoir un ricanement. « Ma petite amie ? Tu la connais ou quoi ? Elle croit ce qu’elle veut après tout… » Oui, elle remarquera sans doute rapidement, qu’il n’avait fait aucune, vraiment AUCUNE allusion avec ce qu’elle avait dit en plus. Oh, il savait parfaitement bien qu’elle avait fait allusion à lui, à eux deux et surtout, à la manière dont il avait pu briser le couple ou de ce que ça avait visiblement changé chez elle. Pas besoin d’être Einstein pour voir qu’elle avait changé de manière bien visible. Rien qu’au premier regard elle avait l’air d’une garce. Oh, une garce très sexy, vraiment sexy et attirante. D’ailleurs alors qu’il la regardait une nouvelle fois sans réellement se sentir gêné, il arqua un sourcil. « T’en fais pas, je t’ai pas fait ça à toi, j’étais un peu trop jeune. Donc pas la peine de te sentir concernée par ce qui peut arriver comme petits malheurs à une potentielle petite amie que j’aurais. Et puis… » Un haussement des épaules alors qu’il croisait les bras. « Aussi loin que j’m’en souvienne, le fait que j’ai une queue t’as jamais dérangée… » Après tout, elle avait été bien contente à une époque, c’était pas parce qu’il s’envoyait officiellement avec une fille pour s’en envoyer d’autres plus discrètement, liste de laquelle elle ne faisait pas partie – encore – qu’elle devait obligatoirement renié ce qu’elle avait aimé à une certaine époque. S’écartant de la rangée de lavabo, il passa dans le dos de la jeune femme, sans trop s’approcher pourtant, juste pour laisser une emprunte de contact entre eux, arquant un sourcil dans un léger sourire. « T’es venue pour quoi ? J’t’ai généreusement offert mon café, tu as une chemise en réserve dans ta poche ? » Il observa son reflet dans le miroir, avant de s’écarter à nouveau pour aller se poser là où elle avait été se poser à son arrivée. « Pourquoi t’es là ? En plus c’est les toilettes des hommes, c’est pas la place d’une femme distinguée, tu cherches ton nouveau joujou probablement… » Oh non, ce ne serait certainement pas lui… A moins que ce soit réciproque tiens. Après tout, au vu de sa haute silhouette fine et bien proportionnée… il n’était certainement pas contre, mais question de fierté, il n’était pas des masses tenté par la perspective d’être le énième d’une liste de… de quoi déjà ? Des types qui voulaient son cul ouais… enfin, ils avaient bien raison, de ce qu’il avait vu jusque là, c’était bien la chose qui valait le plus le coup chez elle.
Et paf prends toi ça en pleine tronche ma belle. n'importe qui. Moi, j'étais n'importe qui. Saisissez l'ironie tout de même de la situation. Je mate mon ex, le désire, ne rêve que de me tenir contre lui, et o,n échange un dialogue vaseux et vide, et on me dit qu'à ses yeux je ne suis plus qu'une inconnue. Le comble ? Je manipule qui je veux, je fais tomber les masques et je détruis qui je veux, j'obtiens toujours tout, mais la seule chose que je souhaiterais réellement obtenir et qui rendraient tout incroyablement dérisoire m'est refusé.. A quoi bon être douée pour manipuler notre avenir si on peut pas être aimée de la seule personne pour qui notre coeur semble pouvoir jaillir de sa poitrine à chaque regard, quel qu'il soit... Je choisissais mes souvenirs ? Non. Je me souvenais encore de ses lèvres sur les miennes puis du lendemain seule, étrangement seule.. Le vide, le néant, la peur, l'angoisse, puis l'horreur de l'abandon.. Mais je n'avais pas l'intention de parler d'une chose arrivée il ya des années et qui n'a pas Enfin, je pense vraiment laissé tant de traces que ça à mes yeux.. Ok kà je suis pas vraiment crédible, mais que voulez vous on avoue pas facilement dans ma situation que si j'ai un coeur, mais qu'il a une super cachette et que je déteste qu'il batte si fort en cet instant.. Je préfèrerais qu'il s'arrête, qu'il cesse toute course.. Faites que tout s'arrête , la douleur, le désir, tout... « Je ne parle pas des autres surtout.. Quel intérêt de parler du fait que tu as réussi à faire de moi ce que je suis en partie aujourd'hui.. Jte rassure mon père aussi y est pour quelque chose.. » Je n'en parlerais pas. Ni de lui, ni de Fynn. Trop douloureux ? Non, juste futile. Le passé est le passé non ? Le présent est plus alléchant.. Il est encore plus canon que dans mes souvenirs.. Si je connaissais sa copine ? Non. Enfin je savais tout d'elle, mais pas de visu, j'avais juste glané tout ce qu'il me fallait sur sa vie entière.. On fait les choses à fond ou on ne les fait pas. Pas de remords. Ok. Il ne l'aimait pas. Ca m'arrangeait en fait. More easy.. Peut être que la tuer elle ne serait pas nécessaire tiens. « J'ai pas dit que tu l'avais fait. Même si c'est du passé, laissons le là où il est si tu veux bien. Effectivement ta queue m'a jamais dérangée.. » Le doux frisson ressenti quand il me frôla me fit vibrer.. J'eus envie d'agir, mais je restais figée.. Et puis il me demanda pourquoi j'étais venue.. Si j'avais une chemise en réserve.. Je souris en regardant la mienne et en lui montrant pinçant celle ci... Arrêterait il de parler ? De demander pourquoi ci, pourquoi ca.. Je finis par m'approcher et commencer à ôter un à un mes boutons de chemise pour me retrouver avec un joli soutien gorge pigeonnant..tout près de lui.. je lui tendis ma chemise souriant comme une femme qui a obtenu exactement ce qu'elle voulait.. Si cela avait pu être vrai.. «J'ai juste ça.. J'ignore si c'est ta taille..peux vérifier si tu veux ? » Dis je en m'approchant de ses lèvres , les humant mais ne les frôlant même pas, même si le désir était Ô combien brulant en cet instant.. Je finis par poser mes mains sur sa chemise..et agripper celle ci.... « En fait j'ai juste envie si t'as toujours le don..de me faire hurler.. » Complètement jetée.. Mais punaise qu'est ce que je foutais là à l'aguicher limite le violer.. Il voulait pas de toi, il veut pas de toi et n'en voudra jamais.. Pourquoi m'acharnais je avec du vent.. Pourquoi avait il fallu que je tombe amoureuse de lui... Je m'éloignais l'espace d'une seconde pour cette fois ci me jter avide sur ses lèvs et lui en mordre celle supérieure... Jle voulais, mais pas sure qu'on at envie des mêmes choses..ou pas..
Eh oui, il y avait parfois, certains matins comme ça où les rencontres qu’on pouvait faire pendant celles-ci n’étaient pas forcément les meilleures possibles. Il suffisait de trouver un moyen pour tourner ces coups du sort à notre avantage, non ? Au fond, Cilian avec une personne qu’il n’avait pas particulièrement envie de croiser, c’était comme un éléphant dans une maison de poupée… pas du tout doux et pas du tout adapté au moment. Certainement que ce matin encore, dans cette nouvelle journée qui commençait par de mauvaises péripéties en tout genre, il était en plein dans l’humeur éléphant, ce qui n’arrangeait en rien le cas de Lorelai. Si en plus elle continuait plus longtemps de faire sa malheureuse sur leur histoire bel et bien passée, enterrée et oubliée, il n’en avait certainement pas fini et il serait encore plus sur les nerfs après son passage au starbuck qu’avant. Il s’était ramassé un café presque entier et bien bouillant sur la chemise sans même gueuler, donc il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties et vouloir régler des vieux comptes qui n’avaient plus lieu d’être. Ouais, elle disait ça maintenant, blabla le passé est le passé mais je m’amuse quand même à te faire de vieux reproches. Enfin, elle pouvait faire et dire ce qu’elle voulait, ça lui passait bien au dessus à présent. Il ne pouvait certainement plus rien changer à ce qu’il avait fait, ce qu’il était et ce que ses actions avaient pu entraîner chez la jeune femme qu’il avait connue et qui ne ressemblait plus vraiment à ce qu’il avait en face de lui à l’instant précis. Les filles, c’était bien compliqué, et très contradictoire dans le genre. Si elle ne voulait pas en parler, pourquoi elle s’amusait à plus ou moins directement diriger la conversation sur ce qui ne leur plairait certainement pas ?! Ouais, voilà, il fallait forcément qu’elle trouve quelque chose pour lui prendre la tête, ou quelque chose dans le genre, eh bah bravo, elle allait bientôt réussir son coup ! Oui, il n’était pas d’un naturel très patient quand il s’agissait de règlements de compte personnels auxquels il préférerait bien échapper et sans aucun doute qu’elle le savait, sinon elle ne prendrait pas autant de plaisir à se dresser comme la seule victime malheureuse et tragique de tout ce qui leur était arrivé. Bouhou, c’était lui qui était parti, c’était un fait et pour ainsi dire, il l’assumait totalement, tiens ! Bordel, c’était bien pour échapper à des trucs comme ça qu’il n’aimait pas des masses avoir à retomber sur quelques unes de ses ex, ou même se retourner sur un simple coup d’un soir. Pour les filles, il fallait forcément que tout soit sérieux dès le premier regard, comme si le moindre homme en était capable ! Bah désolé pour elle, mais il n’en aurait certainement pas été capable, même alors qu’il n’avait que dix-huit ans… C’était comme ça, visiblement le besoin de liberté l’avait emporté sur leur amourette de lycée et elle n’allait pas commencer à faire sa nostalgique sur un truc qu’elle avait probablement également enterré bien profond ! Quoique… voilà qu’elle semblait en savoir beaucoup sur sa vie, ce qui était assez inquiétant, puisque jusqu’à preuve du contraire, malgré son air tout sérieux, elle ne semblait pas être agent du FBI ou même des services secrets, donc comment elle pouvait savoir des trucs sur lui alors que ça faisait… hm, bien neuf ans qu’ils ne s’étaient pas vus ?! Lui il ne savait rien pour elle et ce n’était pas pour autant qu’il le vivait mal hein… quoique, ne pas connaître grand-chose sur le présent d’une personne qui semblait plutôt bien informée, c’était quand même assez rageant ! Qu’importe, elle finirait bien par livrer quelques éléments, plus ou moins volontairement et s’il le fallait, il ferait aussi quelques brins de recherches de son côté histoire qu’ils soient sur le même pied d’égalité à leur prochaine rencontre plus ou moins hasardeuse au milieu d’un starbuck… quoique, pas sûr qu’il y retourne, il n’avait pas non plus un budget chemises illimité, hein. C’est pourtant le tout naturellement du monde que le jeu s’était instauré entre eux, ils se rapprochaient, pour glaner quelques informations, quelques réactions chez l’autre, avant de s’écarter à nouveau, jouer à la souris qui fuit pour recommencer encore et encore dans cette boucle infernale. Oh, ils n’en avaient certainement pas fini s’ils continuaient comme ça, mais plus encore que parler de leur petit passé qu’ils avaient eu en commun, Cilian était plutôt intéressé par ce qu’elle faisait là, maintenant, dans ces toilettes pour hommes où elle n’avait à proprement parler, pas sa place. Elle l’avait suivi, c’était incontestable et elle ne pourrait pas servir un autre argument que ça tandis qu’ils n’étaient que tous les deux ici et que même personne ne se pointait. Y’avait eu une alerte à la bombe sans qu’ils aient été mis en courant ou quoi ?! Bref… c’était pas plus mal, après tout, les choses auraient du être interrompues plus tôt si quelqu’un en était arrivé à les surprendre tous les deux en train de se taper une plus ou moins houleuse discussion au milieu des chiottes ! Là au moins… rien ne les interrompait, et elle n’avait aucun moyen de fuir la conversation ou du moins, la question.
Ou si, c’était visiblement mal la connaître – quoique, il ne l’avait pas connue comme ça, sérieux – puisqu’elle avait rapidement trouvé une dérive à tout ça… Une intéressante dérive, qui vint rapidement titiller l’homme qu’il était. Dire qu’il était insensible aux charmes bien visibles de la jeune femme, ce serait certainement mentir, c’est sans doute pour ça qu’il ne pensait rien… et qu’il ne penserait certainement JAMAIS ô grand jamais une telle chose ! Elle était plaisante, franchement très plaisante et ça il ne se l’était jamais caché déjà à l’époque, et il ne se le cacherait certainement pas aujourd’hui non plus. Dommage, pour une fois qu’il n’avait fait aucune allusion perverse en parlant d’une quelconque chemise de rechange qu’elle aurait dans sa poche, mais visiblement, elle prit ça pour rebondir dans un sens… plutôt judicieux, tiens… ça pourrait leur permettre de toujours partir sur une bonne base pour leurs retrouvailles, c’était toujours mieux qu’une engueulade ou qu’un vieux règlement de comptes. Ouais, il avait certainement enclenché la chose en se rapprochant furtivement, pour venir légèrement frôler son corps avec le sien, sans pour autant s’y attarder bien longtemps, il y a de cela quelques furtives secondes qui semblaient avoir inversé la vapeur dans leurs échanges. Lorsqu’elle pinça le tissu de son chemisier en lui faisant aisément comprendre ce qu’elle avait en tête, il arqua un sourcil, un instant perplexe sans pouvoir empêcher un fin sourire de naître au coin de ses lèvres. Oh, il pouvait toujours l’essayer hein… Il ne bougea cependant pas d’un pouce, se contentant de décroiser les bras pour les laisser retomber le long de son corps, laissant également ses questions tomber dans les fins fonds de son cerveau, trop occupé à la regarder approcher tout en s’appliquant avec soin à lentement mais sûrement découvrir son si sympathique sous vêtement. Oh, ça n’avait pas changé d’un pouce pour lui (a), comme dans ses souvenirs, sans pour autant que ce soit déplaisant, c’était toujours agréable de retrouver des vieux repères. Attardant un instant son regard sur cette observation, il finit par relever les yeux vers le regard de la jeune femme, esquissant un fin sourire alors qu’elle avait vraiment, mais vraiment diminué la distance entre eux. Comme pour respecter le défi qu’elle semblait avoir mis en place entre eux, il se rapprocha légèrement, venant de son côté aussi, laisser une simple impression de caresse sur les lèvres de la jeune femme, la laissant languir de son côté comme il se languissait qu’elle finisse son petit jeu. Hm, les vieilles habitudes sans doute. Il avait diablement envie de poser ses mains sur la taille de la jeune femme, rien que pour amener leurs corps à se rapprocher plus avant, mais il n’en fit rien, se contentant encore une fois, comme avec leurs lèvres, de laisser sa main glisser quelque part, près de sa peau, dans une quelconque impression de caresse qui ne fit qu’augmenter la chaleur qui montait dans ce moment palpable. Son sourire s’étira un peu plus, devenant un léger ricanement entre leurs lèvres à sa phrase. Oh, à défaut d’avoir pu la faire hurler elle, il en avait fait hurler bien plus pendant toutes ces années de séparation… « Quoi ? Ca te manque ? » Sous entendu que personne ne lui arrivait certainement à la cheville dans tous les idiots qu’elle devait s’envoyer, et c’était sans doute le cas, sans prétention, ou presque pas. Elle avait agrippé sa chemise, cette douce étreinte de ses doigts traduisant la tension qui sommeillait en elle tandis que son chemisier désormais par terre était bel et bien oublié. Il la sentit légèrement s’écarter, comme pour laisser un instant de flottement entre eux, bien court puisqu’à peine le temps de comprendre cette simple perspective, elle était déjà revenue, s’emparant avec fougue de ses lèvres. Pris de court ? Pas vraiment, si bien qu’il réagit bien rapidement, répondant à son baiser avec ardeur, descendant bel et bien sa main au niveau de la hanche de la jeune femme pour brusquement la tirer contre lui, forçant leurs corps à avoir un bref contact prononcé, pour finir par amener son autre main à redécouvrir la chevelure de la jeune femme, là encore, certainement avec plus d’empressement que ce qui était voulu, alors qu’il glissait ses doigts dans ses cheveux l’ardeur cette fois-ci teintée d’une quelconque violence dans le mouvement… après tout, elle voulait hurler hein. En un infime mouvement rapide et toujours plus avide de ses lèvres qu’il avait décidé de ne plus lâcher, il retourna la situation, la collant contre la paroi sur laquelle il s’était appuyé quelques instants plus tôt. Aventurant sa main sur la joue de Lorelai, il la laissa descendre dans son cou, sur son épaule, pour aller lentement mais sûrement approcher du tissu du fameux soutien gorge, qu’il entreprit de découvrir dans quelques caresses furtives.
Super, et le voilà qu'il me suivait dans ma connerie... Il me suivait, il laissais son emprunte sur mes lèvres, savant échange qui me donnerais envie de m'abreuver de nouveau à la source. Malin.. Mais, on ne devait pas, je devais fuir, courir, partir.. Alors pourquoi j'étais toujours là ? Anévrisme ? Stupidité ? Qi très bas ? Non juste l'amour.. Vous savez le puissant aphrodisiaque qui vous pousse après neufs ans à sauter sur votre sexe à deux doigts de passer pour une tarée violant les mecs dans les toilettes.. Oui enfin pour le viol, on repassera, il avait l'air bien consentant le mec là.. Oh il pourrait très bien feindre s'en moquer, mais à ce moment là il pouvait recevoir un oscar, on s'y croirait.. Sa main sur mon corps me fit comprendre à quel point j'avais pu me leurrer sur le besoin d'être près de lui, dans ses bras, ou lui en moi aussi tiens.. Le ça te manque me figea un instant..je réponds quoi ? Oui et non, je lai nié si fort que je m'étais finalement convaincu avant de voir son cul... « Tous les jours entre mon plan cul de 10h et celui de 14.... Mais ouais on s'éclatait bien de ce côté là. » Bien sur que ça me manquait, mais l'avouer serait me transforme en midinette énamourée et pas question d'être si pathétique.. Je l'étais déjà assez à sauter sur lui comme une pucelle qui n'a jamais vu le loup... La réponse à mon baiser fut violente et intense, un moment que je n'échangerais avec rien au monde.. La sensation d'être vivante, ressentir les choses, une chose qui ne m'arrivait plus souvent, en fait jamais. Sa main descendit rencontrer ma hanche, mon regard bleuté le fixa intensément.. Sans ménagement il l'empoignant de ses grandes mains fermes et l'approcha de son corps...réduisant l'espace entre nous en un instant.. Sa main dans mes cheveux, j'intensifiais le baiser et me mis sur la pointe des pieds - longues jambes certes mais pas aussi grande que l'était cet homme pour qui mon coeur n'avait cessé de battre -pour lui caresser le visage, puis le cou, plus son torse... Je finis par enfin - il était temps on l'avoue - le séparer de sa chemise à lui définitivement.. Il n'en avait pas besoin et de toute façon il était mouillé.. Amusée je me mis à lécher son torse, sentant le gout du café pour le regarder de façon mutine et rejoindre ensuite ses lèvres qui ne demandaient a priori que ça.. La suite fut plus virulente que je me l'étais imaginé, et ça me dérangeait absolument pas.. Immobilisée, plaqué contre la paroi par sa force j'étais en extase.. La peau brulante, brillante de désir pour lui, je ne tentais pas d'arroser l'incendie qu'il venait d'allumer..je levais ma jambe et lui mis autour de ses hanches à lui espérant qu'il comprenne et qu'il me soulève.. Sa main jouait avec mon corps, ma joue, mon cou, l'épaule.. chaque contact m'amenait à me demander si je survivrais à chacun d'eux sans mourir d'extase.. Paroxysme du plaisir... Il vint à toucher mon soutien gorge jouant avec l'étoffe.. mes yeux s'attardèrent sur lui et un sourire s'afficha sur mon visage.. « Pressé d'aller plus loin.. Attention jvais finir par croire que ça te manquait...aussi » m'empressais je de conclure d'un baiser.. Histoire de le faire taire tiens.. Bon aussi par ce que je m'en passais difficilement depuis qu'il m'avait faire plonger.. Une vraie drogue ce mec..Je mis mes mains sur son cul me rappelant comme j'avais toujours aimé l'agripper... Je réussi à me hisser sur lui - un peu aidée - et mis ma deuxième jambe autour de lui toujours coincée contre le mur.. « Dis je commence à bruler tant j'ai chaud..tu t'en charges ? » dis je le sourire jusqu'aux oreilles et je me mordis la lèvre à ce moment reprenant ses lèvres comme si il n'avait plus le droit de les considérer à lui... C'est dommage, je pensais déjà à le faire tatouer.. faire comprendre accessoirement à toutes ses connes qu'il était à moi et que je ferais tout..pour le garder dans mes filets..et près de moi.. Il était mon essence même...
Etrange pourtant, il lui était déjà arrivé de se retrouver dans ce même starbuck, ce même jour de la semaine, à cette même heure… et pourtant, c’était la première fois en trois ans bien sonnés qu’il lui tombait dessus. Il n’avait pas vraiment cherché à la retrouver, peu friand à l’idée de se prendre une flopée de reproches digne des plus grandes pièces dramatiques dans la tronche. Oui, blabla, il assumait très bien d’être un méchant garçon qui se joue des sentiments des filles, il assumait de n’avoir aucune envie de se fixer, d’avoir fuit… après tout, à cette époque là déjà, il avait eu ses raisons, des raisons plus qu’évidentes qu’elle devrait comprendre. C’est vrai quoi, quand il lui arrivait de se souvenir du garçon qu’il avait pu être à cette fameuse époque, il se faisait sans aucun doute peur tout seul ! Asocial ou presque, pas très ouvert pour faire de nouvelles rencontres, discret, assez froid… rhm, pas grand-chose pour quoi on pourrait éprouver un tant soit peu de sympathie, non ? Il ne savait même pas comment, elle, elle avait fait pour en ressentir un tant soit peu, alors qu’il n’avait jamais été vraiment différent avec elle au départ… jusqu’à ce qu’elle participe peu à peu, insidieusement, à son émancipation, à sa croissance vers le garçon qui s’était barré de Sydney avec quelques rêves plein les yeux et surtout, pas beaucoup d’argent, trop peu pour la hauteur de ses ambitions. Finalement, il ne s’en sortait pas si mal quand on voyait le résultat : un avocat posé dans une vie de couple qui se valait bien peu, mais qui, vue de l’extérieur, donnait de bonnes impressions, un mec qui ne s’ennuyait pas dans son boulot ou dans sa vie et qui savait désormais utiliser le verbiage comme il le fallait. Que demander de plus ? Il ne savait pas vraiment quel était l’élément principal qui avait participé sa mutation de l’homme asocial en un genre de connard qui sait très bien utiliser ses mots pour manipuler et jouer, mais ça lui plaisait plutôt pas mal. C’était sans doute parce qu’Annalynn avait été le bon genre de fille à se jouer de lui, qu’il ne voyait pas de mal à faire pareil désormais… Après tout, les hommes dont la fierté est blessée ont bien souvent tendance à se venger sur les femmes qui suivent, pendant plus ou moins longtemps, jusqu’à ce qu’ils en viennent à ravaler leur fierté, ou à être lassés de ce petit comportement immature. Il avait beau collectionner les filles comme un autre mec un peu débile collectionnerait des timbres, il ne s’était toujours pas lassé de cet amusement constant que son physique très avantageux lui offrait et au fond, quelque chose lui disait qu’il n’était pas prêt de s’en lasser… tout simplement sans doute parce qu’il n’en avait pas envie. C’était bien simple au final… il était comme ça et il l’assumait totalement, si bien que rares, très rares même étaient les choses au monde qui pourraient l’amener à s’assagir un tant soit peu. Bien entendu, dans toutes ces équations d’homme indépendant qui ne compte pas revenir en arrière et ne pas se poser concrètement, il n’avait certainement pas prévu de voir son chemin rencontrer celui d’une vieille, très vieille connaissance. Lorelai et lui ça remontait à un bon paquet d’années… et dire qu’il n’avait aimé aucune femme depuis elle, serait un fieffé mensonge. Oh, Annalynn il l’avait aimée comme il n’avait encore jamais aimé personne, c’était sans doute ça qui avait rendu la chute plus douloureuse. L’amour tout lyrique finalement, ça ne promettait que des déceptions… donc autant se contenter de l’amour prosaïque qu’il pouvait avoir tout simplement dans sa vie ? Le coup de foudre lui avait brûlé les ailes, donc autant se contenter du simple… et pas de ces conneries auxquelles il ne croyait définitivement plus à présent. Oui, oui, à une certaine époque, il avait culpabilisé d’avoir lâché son histoire, Sydney même, sa mère d’ailleurs également, comme ça… mais le temps avait filé plus vite qu’il ne l’aurait imaginé et avait fini par avoir raison de tout ça. Il fallait avancer dans la vie, ne jamais s’arrêter, c’était forcément plus simple comme ça, nan ? Sans doute d’ailleurs qu’aujourd’hui, ce matin en tout cas, ce qui était en train de se jouer dans les petits toilettes de ce petit starbuck perdu en plein centre de Sydney, c’était mauvais, mal, vraiment mal. Revenir sur les traces d’un passé un tant soit peu important : brrrr, mauvaise chose, c’était comme retourner à l’hôpital psychiatrique pour rendre une petite visite à sa mère.
Franchement, c’était quand même plus plaisant de s’envoyer en l’air avec une Lorelai émancipée que de rendre une visite de courtoisie à une femme qui devait désormais être totalement alitée et encore plus attardée que la loque qu’il avait pu quitter ! Ouais, il avait pioché la bonne carte dans la pille « passé » mais quand même… Enfin, disons qu’à cet instant précis, alors qu’elle avait tout fait pour que ça dégénère – pour une fois qu’il avait été presque sage hein – il ne pensait certainement pas aux conséquences que pourraient avoir leurs actes : pour dire, faire l’amour dans les toilettes d’un lieu public relevait sans doute du suicide personnel, ils avaient sans doute une chance sur des milliards de milliards de ne pas se faire déranger pendant toute la chose, encore plus alors qu’ils avaient eu la mauvaise idée de se croiser au milieu d’une foutue heure de pointe ! Mais encore une fois, le feu de la passion faisant visiblement son effet, ils n’avaient plus aucune raison, plongés dans les baisers qu’ils échangeaient, toujours plus fougueux, plus endiablés… encore mieux que dans les souvenirs qu’il gardait du bon vieux temps, comme quoi, l’abstinence l’un de l’autre, ça avait parfois du bon ! Faut dire qu’ils avaient plutôt eu le temps de tous les deux bien s’émanciper de ce côté-là, et alors que les échanges se faisaient ardents que les contacts entre leurs corps se faisaient plus pressés, ils ne calculaient presque plus leurs gestes et actes en tout genre… on ne calcule jamais ses pulsions. Et puis, parfois il lui arrivait de penser à elle, surtout depuis qu’il était à Sydney, se demander ce que cette fille avait pu demander… et depuis qu’il l’avait vue, il avait beau faire le froid, il l’avait déjà à de nombreuses reprises observée, avec l’intention silencieuse de lui faire ce qu’il allait lui faire d’ici peu, ou même pouvoir redécouvrir son corps avec ses mains, ses doigts, les contacts de leurs peaux l’une contre l’autre. Quelles délicates caresses en tout genre… il ne s’en était jamais lassé avec une autre femme, mais au fur et à mesure qu’il sentait la chaleur monter, bouillonner dans le corps de sa nouvelle partenaire, les choses étaient encore plus plaisantes là qu’à n’importe quelle autre opportunité de s’envoyer en l’air. Peut-être un petit brin d’excitation en plus à l’idée de le faire dans ce lieu pour le moins incongru, surtout pour une « deuxième première fois » alors que ça faisait bien neuf ans qu’ils n’avaient pas pu profiter du corps de l’un et de l’autre ! Dans un agissement logique et naturel, comme pour qu’ils soient à égalité au beau milieu de ces toilettes, elle défit sa chemise, découvrant son torse avec ses mains d’abord, pour venir y laisser sa langue se promener, lui arrachant un léger sourire alors qu’il laissait encore sa main se balader et fourrager les cheveux de la jeune femme, pour glisser lentement dans sa nuque, puis dans son dos, lui arrachant quelques délicieux frissons au passage. Pourtant, rapidement, leurs lèvres ne firent que se rencontrer une nouvelle fois, encore et encore comme si ce seul contact pouvait pour le moment les contenter, tous les deux à la redécouverte des vieilles saveurs qui pouvaient rappeler leurs anciens baisers échangés… qui étaient sans doute remis au goût du jour par de nouvelles expériences en tout genre. Les expériences, elles se voyaient bel et bien, elle à l’assurance qu’elle avait, lui rien qu’à la sculpture que son corps avait pu gagner avec les années. L’âge, quel miracle, ça pouvait être un sacré avantage des fois. Plus le temps d’attendre, il n’avait jamais été d’un naturel très patient d’ailleurs, encore moins quand les choses commençaient à sérieusement chauffer chez lui, il retourna la situation pour venir la coller là où il s’était appuyé quelques instants plus tôt. Oh non, il n’avait pas vraiment prêter allusion à ses paroles, sous entendant bien des révélations qu’il aurait pu deviner tout seul tiens… il avait plus envie de profiter de la fougue et de l’ardeur du moment, là tout de suite. Il laissait d’ailleurs avidement ses mains redécouvrir chaque parcelle de ce corps qu’il ne connaissait plus depuis un moment déjà, alors qu’il sentait le corps de la jeune femme se réchauffer encore sous chaque passage de ses mains, de ses caresses plus ou moins prononcées. Son cou, son épaule de laquelle il fit nonchalamment dégringoler la bretelle du soutien gorge, tout y passait, chaque petit recoin qu’il avait eu le bon plaisir de connaître quelques temps auparavant, qu’il avait l’immense privilège de pouvoir déguster encore. Et il fallait qu’elle parle encore, il esquissa un fin sourire, rapprochant ses lèvres de celles de Lor’ toujours dans ce même air mi moqueur, mi mutin. Lui ? Impatient ? Oh… si peu, il pouvait très bien se contrôler, c’est juste qu’il n’était plus trop l’adolescent qui faisait ce genre de choses comme un enfant… il faisait ça avec plus d’ardeur, c’était tellement mieux ! « C’est pas mon genre, j’suis un gentleman. » Oui bien sûr et toujours puceau d’ailleurs. Mais zut, pas le temps d’avancer plus d’arguments, elle avait déjà repris ses lèvres, sans qu’il s’en plaigne, alors qu’il intensifiait le baiser avec bon plaisir, l’aidant à se hisser dans ses bras pour qu’elle passe sa deuxième jambe autour de sa taille, amenant leurs bassins à cruellement se rapprocher, rendant l’appel plus lancinant, plus fort encore, augmentant la chaleur en chacun d’eux alors que les brûlantes sensations qui les avaient traversé chacun de leur côté quelques instants plus tôt, venaient violemment s’entrechoquer entre eux à présent. Il aimait cette sensation hasardeuse et douce qu’elle laissait contre lui alors qu’elle avait collé ses mains à un endroit bien stratégique, zone qui lui avait apparemment bien manqué. Ouais, c’est vrai que beaucoup de specimen de la gent féminine faisaient des références à ses fesses plutôt sympathiques, malgré les pantalons de costard et les jeans, alors sans doute que Lorelai avait eu les mêmes opinions déjà. Elle avait lâché ses lèvres, pour préciser un détail qu’il n’avait pas besoin de connaître, alors que son torse collé contre elle le sentait déjà bien. Oui, elle était brûlante, sans doute tout autant que lui, et il avait bien envie de l’amener vers des sommets encore plus caliente avant d’entreprendre quoique ce soit : ahah et c’était lui l’impatient ? (a) Enfin, il ne refusa bien entendu pas son invitation, hochant vaguement la tête alors qu’elle avait parlé. Pour dire vrai, lui il était déjà occupé à suivre la courbure de sa mâchoire dans quelques baisers, pour finir par arriver dans le creux de son cou, sentant son doux parfum venir l’imprégner un peu plus, alors qu’il laissait ses lèvres se hasarder dans ce coin là. « J’vais m’en occuper… j’ai quelques notions en médecine. » Ou toujours pas. Mais elle le savait très bien et si elle ne le savait pas, sans doute qu’elle le comprit rapidement, alors qu’il agrippait le tissu de sa jupe (oui la jupe c’est plus sexy et plus simple) pour la remonter jusqu’à dégager le plus possible les cuisses de sa partenaire, les caressant avidement de ses mains remontant lentement mais sûrement jusqu’à son magnifique postérieur à elle, tiens… après tout, elle se privait pas pour tripoter le sien à lui. Restait le problème de la culotte ou du string du n’importe quoi qu’elle pouvait éventuellement porter, restait à espérer qu’elle ait eu dans l’idée ce matin de ne rien mettre en dessous, il n’avait pas envie de s’encombrer plus longuement de détails vestimentaires de mademoiselle. Qu’importe, pour la faire mariner un peu, ou même s’engager à faire ce qu’il avait décidé, il se contenta de laisser ses paumes découvrir avidement ses cuisses dans de longues caresses, restant actif avec ses lèvres, qui quittèrent lentement son cou, pour descendre sur sa clavicule, puis vers le creux que formait ce magnifique décolleté plongeant qui lui avait fait de l’œil depuis si longtemps, trop longtemps pour qu’en gentleman qu’il était, il n’y résiste plus longtemps.
Ses mains... Quelle belle utilisation que de caresser, effleurer, découvrir tout ce qu'il n'avait touché depuis un certain nombre d'années.. Il s'attaqua même à ma bretelle, tout était question de pouvoir redécouvrir chaque chose, même si nos lèvres ne se décollaient plus. Ses caresses devinrent de plus en plus couvrante je dirais.. Non je ne m'en plaindrais pas, parce que je revivrais cette sensation si plaisante un milliard de fois juste pour me sentir vibrer sous ses doigts.. J'aimais tout de lui, ses yeux qui me transperçaient de part en part, ses mains douces mais puissantes, son torse parfait, son V divin, sa bouche aussi divine que tous les desserts du monde.. Bref l'homme idéal à mes yeux.. Oublions le passé, pour le moment j'étais conte lui, bientôt il serait en moi et nous ne ferions plus qu'un, je le savais ce ne serait pas plus que du sexe à ses yeux, aux miens j'exultais, je savourais chaque contact comme si ce fussent les dernières.. Dévorant sa peau de mes baisers, posée par la rage, la pulsion qui imprégnait tout mon esprit et qui faisait de moi une lionne déchainée.. La passion, une bien mauvaise conseillère, mais un moyen de sentir chaque invasion comme une multitude de plaisir rendant l'esprit esclave de toutes les sensations qui élevaient l'esprit....et les sens. Le fourbe mit ses lèvres sur les miennes comme pour me faire signe que j'aurais pu ne pas l'ouvrir et savourer chacun des instants que l'on partageait, pourquoi tout gâcher après tout.. Et je préférais ses baisers à un dialogue à vrai dire.. Nos bassins étaient parfaitement proches, aidant ce qui suivrait, augmentant la proximité des coeurs qui battaient.. A l'unisson ? Je n'en savais rien, je l'aurais espéré si je n'étais une foutue réaliste et que je n'aimais plus me bercer d'illusions. SA bouche sur ma peau, dans mon cou, je partais déjà au septième ciel, si je n'y avais été à l'instant ou son doigt avait touché ma peau.. Certains atteignent un orgasme préprogrammé après tant de temps , moi dès que ses yeux avaient croisé les miens, j'étais déjà absente.. Ma volonté s'était éclipsée car ce serait sas doute elle qui m'aurait rappelé à l'ordre, comprenant que je ne devais pas m'attacher, encore.. Il fit une plaisanterie sur le fait qu'il avait des notions en médecine.. Et moi je rejoignais les rangs bientôt tiens... Peu importait, tant qu'il faisait grimper cette chaleur encore plus, augmentant crescendo l'émulsion des sens qui semblait faire de moi une fille dévouée à une chose, lui faire plaisir, et accessoirement prendre un pied d'enfer.. Un sourire étira mes lèvres quand ses mains vinrent s'approprier ce ptit cul qu'il avait tant apprécié à l'époque.. Depuis j'avais tout de même un corps plus plaisant et sculpté.. Il devait l'avoir remarqué vu l'empressement.. Ses mains s'occupaient de es cuises avec un doigté parfait.. Mes mains plus d'une fois cherchaient le réconfort des siennes et je les posais puis les agrippaient comme à un radeau de survie, joignant mes mains aux siennes à plusieurs reprises.. Je vis quant son envie intima un rythme plus effréné et un étape importante, un string ficelle retenue par des cordons faciles à défaire - plus simple quand vous êtes n'êtes pas en plein coït bien entend - et il vint rejoindre le sol, et serrant mes jambes d'un coup sec invitant le loup à entrer dans la bergerie et vite.. Une demande, une supplication assez explicite.. je le voulais en moi, je voulais faire partie de lui, partager une union, un plaisir commun, une âme... « Hummm oui je confirme, ça m'a manqué... » dis je dans un souffle sans vraiment y songer, j'aurais presque pu lui dire ce que mon coeur lui criait mais ça le ferait fuir, et je ne pouvais le supporter... Mes lèvres - avant de dire une chose que je regreterais - se hjetèrent à nouveau sur sa bouche, avide, en manque, prenant sa drogue comme une véritable toxico...
« Cilian c’est ça ? » Il esquissa un mince sourire, relevant les yeux vers la jeune femme alors que ses doigts encerclaient la bouteille de sa bière. I l étira ce sourire sur ses lèvres, avant de hausser les épaules pour faire comprendre à la jeune femme en face de lui qu’elle visait juste. « T’es vraiment sûr que tu as aucune copine… ça me paraît franchement étonnant… » Il eut un ricanement assez sonore, qu’il étouffa rapidement, pour finir par porter la bière à ses lèvres, avalant une longue gorgée ambrée. Ca faisait quelques semaines à peine qu’il avait quitté Sydney, pour partir vagabonder il ne savait même pas encore où. Il s’était contenté d’embarquer dans sa voiture achetée tout récemment et d’occasion pour rouler, rouler, rouler encore et toujours plus loin, là où il trouverait une quelconque chance d’échapper à la vérité, à la réalité tout simplement. Bien entendu, alors qu’il reposait sa bière, il se retrouvait à avoir un moment d’hésitation, ses pensées partant en direction de Sydney, de vieux souvenirs et de Lorelai. Il n’avait pas pris de nouvelles d’elle. Dire qu’il n’en avait pas eu envie ou qu’il n’avait pas pensé à elle, ce serait certainement mentir… mais il avait agi comme il en avait eu envie… et il ne pouvait pas revenir en arrière à présent, rien que parce que le temps était déjà trop passé… mais aussi parce qu’il n’en trouvait même plus le courage. « Seul. Désespérément seul. » Ou pas si désespérément que ça, sinon il aurait déjà fait demi tour pour la retrouver… trop compliqué.
Et puis le temps était passé, il avait filé… Polissant les marques de ce vieux passé. Les choses avaient changé, encore plus que Cilian lui-même. Elles avaient considérablement changé d’ailleurs, puisque sans aucun doute qu’aucun des deux à cette époque bien lointaine, n’aurait accepté de s’envoyer en l’air avec l’autre au milieu des toilettes d’un starbuck ! C’était peut-être le manque qui jouait, un très grand manque qui avait finalement fait bouillonner leurs hormones, jusqu’à ce qu’ils arrivent à commencer à se déshabiller au milieu d’un lieu public sans même penser un seul instant aux circonstances qui pourraient faire qu’ils seraient amenés à arrêter cette joyeuse farce. Il aurait très bien pu l’arrêter à n’importe quel moment, tout comme elle aurait sans aucun doute bien pu tout arrêter aussi, bien que ce soit elle qui ait tout enclenché : après tout, ce serait presque légitime qu’elle le chauffe avant de s’enfuir comme une voleuse, bien que ça lui déplaise vivement. M’enfin, apparemment les secondes, les minutes passaient sans qu’elle ne fasse quoique ce soit du genre, et c’était plutôt mieux… leurs baisers s’intensifiaient tout naturellement, comme chacun des touchers qu’ils échangeaient l’un avec l’autre. Peut-être qu’elle en avait eu l’intention à la base, le laisser encore tout excité au milieu des toilettes avec le mauvais souvenir de ce qu’elle venait de lui faire, mais qu’elle avait été dépassée par les événements, par le désir qu’il sentait sous ses mains, sous chacune de ses caresses ? Hm, il n’était pas dans sa tête et tant qu’il avait ce qu’il pouvait attendre de ce sympathique instant avec elle, il n’allait pas se plaindre et encore moins essayer de la faire parler au niveau de la rancœur qu’elle pourrait ressentir contre lui après tout ce temps. Bah oui tiens, il préférait largement échapper à ces règlements de compte qui n’avaient plus lieu d’être et il n’avait certainement pas envie d’arrêter ce qu’ils avaient entreprit pour une telle chose que des vieilles vérités qui pourraient subitement remonter à la surface.
Il avait insidieusement remonté sa jupe sur ses cuisses, découvrant avec empressement et douceur, de la paume de ses mains, son magnifique nouveau fessier… oui, nouveau parce qu’un peu plus musclé que la dernière fois qu’ils avaient fait ça… enfin, s’il se fiait à ses souvenirs et encore, il n’en était pas totalement sûr : il s’en était tapé beaucoup des filles en neuf ans, il n’allait pas mentir non plus, donc il avait bien oublié le toucher qu’il pouvait sentir dans ses mains quand il avait frôlé son corps… et pour tout dire, encore une fois, c’était pas plus mal puisqu’il se retrouvait à découvrir à nouveau et avec beaucoup de plaisir de vieilles sensations qui revenaient le titiller, lui arracher quelques soupirs de désir. Elle avait définitivement trop de fringues sur elle et sans doute qu’elle le comprit rapidement, puisqu’elle avait détaché son petit string pour le laisser tomber avec les autres vêtements sur le sol… Hm, pas dit que ce soit très propre, le sol des chiottes du starbuck, mais bon… c’était pas le moment de faire la fine bouche, alors que lui, il s’était perdu dans les nouvelles saveurs que ses lèvres découvraient. Son cou, son épaule, sa clavicule puis son décolleté, tout y passait, il n’allait pas laisser passer le moindre recoin de peau sous prétexte qu’ils étaient pressés de se retrouver, en mieux que comme ils s’étaient quittés ! Et voilà qu’elle venait déjà serrer ses jambes autour de sa taille, rapprochant encore leurs bassins alors qu’il en venait à mordiller légèrement sa peau sous le coup de cette subite nouvelle proximité entre eux. Ses mains finirent par quitter les cuisses de Lorelai, pour passer sur sa taille, resserrant doucement l’étreinte de ses doigts contre son corps, profitant de sa chaleur quelques secondes. Et puis voilà qu’une de ses mains repassait sur sa cuisse, remontant un peu plus celle-ci tandis que son autre main s’empressait de défaire son pantalon à lui, pour libérer le loup bien décidé à rendre une visite dans la bergerie. Alors qu’il continuait de passer ses lèvres dans son cou pour profiter du mieux possible de la saveur de sa peau, elle prit la parole, dans quelques mots qui lui arrachèrent un léger ricanement. Oui, un ricanement… vous savez, le genre qui prend tout à la légère, et qui tient surtout à prendre le « ça m’a manqué » sur le plan sexuel plus que sur autre chose. La fuite, toujours la fuite… il était assez fort pour ça, il l’avait toujours été d’ailleurs, elle le savait bien. C’est sans doute pour ça qu’elle vint reprendre ses lèvres, dans un baiser ardent auquel il ne se priva pas de répondre avec fougue, repassant une de ses mains dans ses cheveux, pour y foutre un bordel qui était tout à fait le sien. Mordillant la lèvre de la jeune femme sur la fin, il finit par repasser sa main sur sa cuisse, la tirant contre lui pour amener leurs bassins à se rencontrer dans un tout autre genre de rencontre. Ca faisait bien un moment qu’ils n’avaient pas eu ce genre de rencontre… neuf bonnes longues années pour tout dire, de sacrées retrouvailles, alors qu’ils n’avaient finalement reculé devant rien, aucune entrave qui s’était posée entre eux… eh oui, avec le temps Cilian avait appris à ne pas lâcher une affaire qui en valait le coup. Dans un soupir, il revint faire flirter leurs lèvres, la mordillant encore une fois. « Parfait… » Ouais, c’était bel et bien parfait que ça lui ait manqué, ça ne ferait que rendre les choses plus palpitantes et plus plaisantes, non ? Elle voulait hurler après tout, donc il n’allait pas se priver pour le faire, lieu public ou non. Ils allaient passer pour de gros pervers, eh bah qu’il en soit ainsi. Reprenant les lèvres de la jeune femme pour l’empêcher de monter trop vite – ce serait triste quand même – il repartit dans un baiser ardent, qui dériva vite vers la courbure de sa mâchoire alors que l’échange entre leurs corps en venait à s’intensifier par cet automatisme simplement facile. Un soupir et il continuait ses baisers, priant tous les dieux possibles – bien qu’il ne soit pas croyant, c’est dire – qu’elle ne trouve pas judicieux de parler encore, bien qu’elle ait déjà fait ça à de nombreuses et impromptues reprises.