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love is like war G&C
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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ ETUDES : Etudiante en droit
★ AVATAR : Kristen Stewart
© CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou **
✔ MESSAGES : 432
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




My Life
Relations Ship:

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MessageSujet: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeDim 30 Jan - 23:57
love is like war G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 love is like war G&C Fgf love is like war G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 love is like war G&C Cgxvc-1
Hurricane...


Une semaine… Cela faisait une semaine que j’avais vu Gaylwen dans son bar… une semaine que j’étais partie comme une voleuse sans rien lui dire… Je n’avais même pas eu le courage d’aller le voir… Je ne voulais pas le voir dans son bar, deux fois on avait voulu s’embrasser, et deux fois on avait été interrompu… Non ça ne pouvait pas durer, il nous fallait être au calme… Mais je n’avais pas vraiment eu le temps de le voir… J’avais dû voir Pandorà sinon elle m’aurait fait une crise… Je suis aussi allée faire du Surf avec Lewis et Naya… J’ai commencé mon boulot en tant que serveuse en boite, Jayden mon patron, me mettait un peu la pression…J’avais dû ranger mes affaires que Ashelina m’avait envoyé de Los Angeles, puis j’étais allé voir Camden qui lui était revenu de New-York, mon cousin qui était venu vivre sur Sydney. On s’était retrouvé pendant l’enterrement et il était normal que j’aille le voir… Après tout, il m’avait quelque peu aidé lorsque j’avais été sur New-York, il avait fait en sorte que je ne sois pas a la rue, ainsi que ces parents… Bref, une semaine bien chargé… De plus j’avais les amis de mon frère qui ne cessaient de passer à la maison voulant nous dire condoléances ou même voir si nous n’avions besoin de rien… Callum était d’ailleurs très sympa ! Ce que je n’avais pas prévu c’est de tomber nez à nez avec Billie. En même temps… Je l’aurais reconnu en mille ! Je n’aurais jamais cru qu’elle soit vendeuse pour lingerie ! Franchement, si j’avais su…

La voir dans cette boutique m’avait fait réellement bizarre, la dernière fois que je l’avais vu elle était toute petite… Parler avec elle m’avait fait un bien fou… Je lui avais tout dis, tout raconté, même pour le mariage… Elle avait été extrêmement choqué… Elle bien sûr n’était au courant de rien, normal… Mais apparemment… Elle ne savait pas trop si son frère, lui était au courant… J’avais donc préféré qu’elle ne lui dise rien, nous devions parler, et je préféré qu’il l’apprenne par moi-même que par sa sœur. Si j’avais pu prévoir qu’elle m’inviterait… Non… J’avais accepté sans trop réfléchir, c’était comme ma sœur après tout ! Et puis ce soir était mon jour de congé autant en profiter… Lui annonçant que j’amenais alors le dessert, elle avait simplement sourit en me disant qu’elle s’occupait donc du repas. Sa me faisait un bien fou de la revoir et de pouvoir si librement lui parler. Sans plus attendre j’étais allé faire quelques achats sur le compte de ma mère, bien évidemment… Même si j’étais bien payé avec mon nouveau Job, je ne recevais pas ma paie avant le mois prochain. J’avais réussi à négocier le prix l’augmentant alors de trois cents euros… Surtout depuis que l’autre c’était cassé la cheville… Je l’avais remplacé hier soir, dansant alors pratiquement toute la nuit… Me revoilà en train de refaire du strip… J’avais joué la carte de la danseuse professionnelle et que je méritais donc en conséquences un meilleure salaire mais surtout car j’exhibais pratiquement tout mon corps… hier c’était soirée mousse… Maillot de bain oblige… autant dire que les gens pouvaient bien se rincer les yeux… Soufflant longuement, je m’étais aussi et très rapidement…

Teint les cheveux en bruns, un bruns avec quelques reflet rougeâtre au soleil pour changer un peu du brun tout court. J’avais aussi coupé mes cheveux me faisant alors une frange et j’avais décidé de me lisser les cheveux enlevant mes boucles. Je ne les avais jamais lissés… Non absolument jamais, je gardais toujours ms cheveux légèrement épais et bouclé… Je me demandais bien ce que pourrais bien penser Gaylwen s’il me voyait de la sorte ? Ne pas penser à lui… Non pas encore… soufflant j’achetais de quoi faire un bon flan a la vanille. Je savais cuisiner, je tâtonnais le terrain, mais la ou j’excellais bien évidemment c’était le flan. Il faut dire que Gaylwen aimait énormément le flan… Parfois je faisais un flan il le mangeait en entier sans même m’en laissé un bout. Bon sang que je pouvais rire dans ces moments là ! Il était un vrai morfal et c’était plaisant de le voir ainsi… Laissant ma mère devant la télévision je préparais dans un énorme plat un flan immense. Billie aimait ça et moi aussi… Puis même si je ne mangeais pas beaucoup… au moins elle pourra en garder pour chez elle. Habillée simplement d’un short en jean et d’un haut de maillot pour ne pas tâcher mon haut je préparais le flan tranquillement en chantonnant une de mes compositions. « Tu cuisines en quel honneur ? » La voix de Nikkie me fit lever la tête. La regardant quelques instant, je souriais faiblement en voyant qu’elle me prenait a présent pour une petite fille. Bon sang, foutue maladie…

« Un flan, je vais manger chez une amie ce soir, je t’ai préparé ton repas qui est au frigo, je te le réchaufferais avant de partir et si jamais tu as un souci, tu as le numéro du voisin, ou le mien. » Dis-je doucement en mettant le flan alors au four mettant le minuteur. « Oh, d’accord, amuse toi bien, tu vas chez qui ? » Demanda-t-elle doucement. Me pinçant les lèvres, je rangeais le tout et nettoya le plan de travail. « Chez Pandorà » Dis-je doucement. Elle savait que c’était la petite fille de la voisine et que nous étions légèrement proches. A vrai dire c’était devenu ma meilleure amie… J’avais eu son numéro en partant sur les States et nous n’avions pas arrêté de communiquer… Tout comme Cooper que j’avais trouvé sur Facebook… J’avais réussi à avoir quelques contacts… Mais bizarrement, Gaylwen non… Le destin était vraiment mal foutu… Montant dans ma chambre, je me déshabillais et pris rapidement une douche. Me lavant vivement a l’eau tiède, le temps dehors étant bien trop chaud pour prendre une douche brulante. Me passant une serviette autour du corps, laissant mes cheveux dégouliner dans mon dos, je sorti a temps le flan et le posa sur la table pour le laisser alors refroidir. Remontant, me mettant nue dans ma chambre j’enfilais un string en dentelle noir et assez sexy me coiffant alors devant mon miroir. Séchant mes cheveux, j’entrepris alors je me les séchais, me les lissant a nouveau ayant assez de temps pour le faire. Le lisseur en main, je fis petit à petit voyant de temps a autre de la fumer lorsque je touchais les cheveux mouillés. Souriant doucement, il ne me manquait plus que la frange. Attrapant mes cheveux je les tirais en arrière et me maquilla rapidement. Fond de teint, fard a paupière doré pour faire ressortir mes yeux bleu, je mis du noir sous mes yeux et mis une touche de rouge à lèvres sombre plus du gloss par-dessus.

Une fois fait, je me lissais alors la frange et entrepris de m’habiller. Mettant a nouveau mon short en jean assez court, s’arrêtant sous mes fesses, dévoilant de temps à autre le plis de mes fesses, je m’en fichais totalement. Ce short était super vieux… En fait, je le portais déjà à l’époque ou j’avais seize ans… Il m’allait un peu grand mais sa ferait l’affaire… Mettant un haut bustier mais bizarre, celui-ci ce collant alors sur ma poitrine de couleur doré, faisant ressortir ma peau plus que pale et laiteuse. J’enfilais le collier de Gaylwen celui-ci se logeant antre mes seins. Mes boucles d’oreilles mise, j’enfilais mes bracelets et mit mon parfum. Enfilant mes petit talons aiguille, je descendis rapidement en bas et prit le flan. « Bon Nikkie je file ! Ton plat et dans le micro onde, tu fais chauffer d’accord ? » Dis-je en partant alors la fermant a clé dès fois que l’envie lui prendrait de sortir et de partir… Prenant la voiture, je filais rapidement a l’adresse que m’avait alors donner Billie. Cinquième étage. Dit donc… Sa payait bien vendeuse… J’aurais dû faire ça… Souriant doucement, je pris l’ascenseur et sonna alors au numéro. Ouvrant la porte je vis alors la petite Billie. Lui faisant une bise prononcée, je filais avec elle dans la cuisine américaine de son appartement. Le piano dans le salon me fit hausser un sourcil. Depuis quand elle s’intéressait au piano… Passant ma langue sur mes lèvres je regardais rapidement cet appartement chaleureux dont les couleurs me plaisaient affreusement. Je pu voir des tableaux de Gaylwen… bon sang mais… C’était chez lui ?

Oui, ça ne pouvait être que chez lui…. Oh…. Non… Ils vivaient ensemble ? A quoi jouait-elle là ? « Joli appartement Billie… » Dis-je doucement en m’asseyant sur l’un des canapés en croisant mes jambes. « Merci beaucoup ! » Dit-elle tout sourire. Bon sang, je ne l’a sentais pas… qu’est ce qu’elle était en train de me faire, c’était l’appartement de Than pas le sien… Inspirant doucement nous commençâmes alors à parler de tout et de rien, de ce que j’avais fait pendant huit ans et ce qu’elle, elle avait fait pendant ces huit ans. Allant sur la terrasse avec elle, je fumais tranquillement ma clope quand tout à coup des clés se firent entendre dans la serrure. Me figeant j’avais donc bien raison. Putain… Plissant le nez, je finissais tranquillement ma clope, regardant alors Billie rentrer. Écrasant le mégot dans le cendrier qu’elle m’avait filé, je le laissais dehors pour ne pas que l’odeur de la clope se fasse sentir. Prenant mon petit parfum dans mon sac je m’en mis pour cacher légèrement l’odeur de la clope. Rentrant je tombais alors sur Gaylwen. Déglutissant, je fermais la bais vitrée, et lui fit un léger sourire. Il était brun… Tiens, tiens… Coïncidence ? Je l’étais aussi… bon sang, mais c’était quoi ce délire ? Passant ma langue sur mes lèvres, je le regardais de haut en bas. Dieu tout puissant, un slim… J’aimais quand il portait un slim. Toussant doucement, je posais mon sac sur son canapé. « Salut… Je ne m’attendais pas à ce que… Tu sois là… » Dis-je doucement en m’approchant vers lui. Souriant faiblement, je déposais alors mes lèvres sur sa joue l’embrassant fortement sur celle-ci.

Sa barbe de quelques jours deux ou trois me fit frémir doucement, dieu que j’aimais quand il n’était pas rasé. Ma main, se posant sur son avant bras je le caressais doucement, instinctivement. Me reculant je plongeais mon regard dans le sien. Cherchant Billie des yeux, je penchais légèrement la tête me retournant alors vers Than. « Ou est ta sœur ? Elle m’invite à manger ‘chez elle’ qui au passage est chez toi et … Elle n’est plus là ? » Dis-je en levant les yeux au ciel. Elle a conspiré… Ah la mauvaise… Elle m’entendra… Mais en même temps je la remerciais… Soufflant longuement, je passais mes mains dans mes cheveux les tirant en arrière en souriant faiblement à Gaylwen. Lui tournant le dos, faisant légèrement claquer mes talons sur le parquet. Je regardais alors les tableaux ainsi que le piano. Croisant les bras sous ma poitrine, je la fis se relever la bombant, donnant un effet un peu plus volumineux. « Alors ton appart’ hum ? Je reconnais ton style, j’adore, simple, et puis ces couleurs… Non sincèrement j’adore » dis-je en me tournant à nouveau vers lui faisant déhancher mon bassin, pour me mettre en appuie sur une jambe, mon regard se plongeant alors dans le sien.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 31 Jan - 11:07
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love is impossible to forget

Je ne m’étais pas trompé … Oh non réellement pas ! La perdre après l’avoir presque vraiment retrouvé … Ca avait été difficile. Vraiment difficile ! La voir, lui parler, redécouvrir une partie de notre complicité d’antan, manquer l’embrasser à deux reprises. Mais pour une raison que j’ignorais totalement, elle était repartie encore une fois sans me prévenir le moins du monde. Tout ça alors que j’avais été sur le point de lui dire que je l’aimais toujours. Peut-être était un signe du destin … Oui peut-être que nous ne pourrions plus jamais être ensemble. Mais non … J’en doutais sincèrement ! C’était elle qui avait poussé le destin. Elle n’avait pas du filer pour une raison ou pour une autre, sinon elle m’aurait prévenu, je n’en doutais pas. Quoi qu’il en soit, cela faisait une semaine … Une terriblement longue semaine, qu’elle n’était pas reparue. Est-ce que ça signifiait que je ne la reverrais jamais ? C’était possible … J’en avais bien peur. Le fait qu’elle me quitte encore une fois de la sorte, n’aurait peut-être pas dû m’étonner après tout. Ce n’était pas la première fois qu’elle me quittait sans prévenir et qu’elle ne donnait pas de nouvelles. Il n’empêche qu’elle venait violemment de retourner le couteau dans la plaie en agissant de la sorte. En avait-elle conscience ? Est-ce que cette idée de me faire du mal, sérieusement, lui plaisait ? Etait-elle donc devenue aussi cruelle ? Je ne la reconnaissais plus … Vraiment plus du tout. Ce n’était pas la Cassie que j’avais connu. Ce n’était pas Cassie … Elle ne m’appartenait même plus. Ma Cassie avait disparu pour de bon, on me l’avait prise. Merde c’était … Horrible. Quoi qu’il en soit, je ne doutais pas qu’elle était réellement restée à Sydney … Du coup, je craignais de la rencontrer dans une rue ou un magasin quelconque. Tout simplement parce que j’ignorais totalement comment j’étais censé réagir dans ce cas là. Devrais-je continuer ma route en faisant mine de ne pas la connaître ? Ou m’arrêter pour la saluer comme une vieille amie ? Je n’en savais rien … Je n’en savais vraiment rien et ça me tuait. Aucune de ces deux options ne me plaisais. Je ne pourrais jamais voir Cassie en faisant mine de ne pas la connaître ou comme s’il n’y avait jamais rien eut entre nous. C’était tout bonnement impossible … Comment pourrais faire une chose pareil ? Après tout ce que nous avions vécut … Jamais je ne pourrais faire une chose pareil, c’était certain !

Après une nouvelle journée de boulot bien chargée, remplit d’alcooliques en tous genres et de personnes venues simplement pour un petit café ou un verre, je commençais à ranger peu à peu les tables, laissant mon dernier client se bourrer la gueule devant le bar. Tout en nettoyant les tables et mettant les chaises dessus pour laver le sol comme tous les soirs, je lui resservais verre sur verre de whisky pur. Une fois le bar totalement rangé et nettoyé de fond en comble, à vingt heures cinq, je demandais aimablement à mon client de quitter le bar. Protestant, il me sortit des billets en me demandant de lui servir encore un verre. Ce que je fis tout en l’ajoutant à ses consommations. Tout en encaissant la somme dû et lui rendant sa monnaie, je le laissais boire cul sec son verre avant de le claquer brutalement sur le comptoir, m’en redemandant un autre. Récupérant son verre pour le laver, je lui indiquais qu’il s’agissait de son dernier et qu’il devait partir à présent. Ce qu’il sembla ne pas franchement apprécier puisqu’il se pencha brusquement au dessus du comptoir dans l’espoir de m’attraper. Etant plus réactif que lui au vu de la quantité impressionnante d’alcool qu’il venait d’ingurgiter, il me suffit de reculer pour éviter sa main. Soupirant longuement, je m’emparais du téléphone pour lui appeler un taxi, avant de faire le tour du comptoir pour récupérer ses clés de voiture, présentes dans la poche de sa veste de costume. Costume très classe et griffé … Qu’est-ce qu’un homme tel que lui faisait ici à se bourrer la gueule ? Je n’en savais rien. Alors que je l’aidais péniblement à se remettre debout alors qu’il s’était violemment avachit sur le comptoir, je le vis alors se reculer pour tenter une nouvelle fois de me frapper. Je commençais sérieusement à le trouver lourd ! Pourtant, je l’accompagnais jusque devant la porte avant d’éteindre les lumières du bar et en fermer toutes les portes, rejoignant ensuite mon client pour attendre le taxi avec lui. Je me sentais responsable de lui, puisque c’était moi qui lui avait servit ses nombreux verres d’alcool. Certes à plusieurs reprises je lui avais conseillé d’arrêter … Mais n’empêche que l’alcool il l’avait bu dans mon bar donc j’étais plus ou moins responsable de cela. Lorsque le taxi arriva, je parvins à mettre le client dedans, aidé par le chauffeur lui-même, avant de les laisser filer en soupirant de soulagement. Je détestais les fins de journées pareilles ! Pourtant … Elles arrivaient bien trop souvent à mon goût. Journée terminée … je pouvais enfin rentrer chez moi pour y retrouver Billie qui finissait le boulot assez tôt, puisqu’elle travaillait dans une boutique … De lingerie ! Je ne comprendrais d’ailleurs jamais cela. Non pas que je n’aime pas ce métier. Mais avec ce qui lui était arrivé, je m’étais attendu à ce qu’elle se renferme sur elle et se coupe totalement du monde. C’était même pour la protéger que j’avais voulu qu’elle vienne vivre avec moi. Mais au lieu de cela, elle s’était même extravertie … Et je devais dire que j’en étais très heureux pour elle !

Arrivé au bas de l’immeuble dans lequel nous vivions, je garais ma Mégane à ma place habituelle et réservée pour les occupants de l’immeuble. A peine avais-je ouvert la porte de l’appartement que je partageais avec ma sœur, que celle-ci semblait me bondir dessus. « Je sors, je ne mange pas là ! Y’a Cassie ! A plus tard ! » Ne me laissant pas le temps de comprendre, elle déposa un baiser sur ma joue avant de quitter l’appartement. Stupéfait et abasourdi, je me tournais pour la voir filer, ne comprenant toujours pas un traitre mot de ce qu’elle venait de me dire. En entendant la baie vitrée se refermer derrière moi, je tournais à nouveau la tête et me retrouvait alors en face de Cassie. Cassie était là … Voilà ce que venais de me dire Billie. Bon sang mais c’était quoi encore ce délire ? Et elle était redevenue brune … Tout comme moi ! Pourquoi avait-il fallut que l’on ait encore la même foutue idée ? D’abord, il avait fallut que l’on se retrouve tous les deux blonds … Et là, nous avions tous les deux décidés de reprendre notre couleur d’origine, ou presque. Pour ma part, j’étais plus foncé que d’ordinaire et elle…avait des reflets. Dieu qu’elle était belle … Affreusement belle. Et son corps … Que dire de son corps ? A peine dissimulé par des vêtements trop peu couvrants. Baissant malgré moi le regard, allant de ses cheveux à ses pieds, pour remonter à son visage. De longues jambes fines et parfaitement galbées. Un corps tout en minceur, une poitrine de rêves, j’en avais la confirmation, et une coiffure … Totalement inédite. Du moins, je ne l’avais jamais vu ainsi. Et je devais bien avouer que cela lui allait foutrement bien ! Non seulement elle était belle … Mais en plus elle était désirable. J’avais terriblement envie de poser mes mains sur le haut de ses cuisses pour les faufiler sous son short beaucoup trop court à mon goût. Mais j’allais faire preuve de civilité et me contenir. Je n’étais tout de même pas un homme en manque de sexe … Non, je n’étais réellement pas à ce point. Même si ça faisait quelques semaines que je n’avais pas couché avec qui que ce soit, et une semaine que je réalisais que je ne pourrais pas recoucher avec une autre que Cassie, avant de longs mois … Enfin cela, uniquement si elle disparaissait totalement de ma vie. En plus ! « Salut… Je ne m’attendais pas à ce que… Tu sois là… » Retombant sur terre, je la regardais s’approcher de moi pour déposer un baiser sur ma joue, son parfum semblant m’envelopper de perfection. Surtout … Ne pas l’empêcher de s’éloigner pour la plaquer contre mon corps et l’embrasser comme je crevais d’envie de le faire depuis un bon moment déjà. Serrant les dents, je tentais difficilement de faire abstraction de sa main caressant doucement mon bras.

« Ah ouais ? C’est exactement ce que je me suis dis en te voyant ! » Rétorquais-je sans la quitter du regard, sourcils légèrement froncés. Elle était chez moi et elle me disait qu’elle ne s’attendait pas à me voir. Devais-je comprendre par là que Billie ne lui avait pas dit qu’elle vivait avec moi ? Sale gosse elle nous avait prit au piège. « Ou est ta sœur ? Elle m’invite à manger ‘chez elle’ qui au passage est chez toi et … Elle n’est plus là ? » Soupirant doucement, je la regardais sans ciller une seule fois, comprenant que Billie ne l’avait réellement pas mise au courant que je vivais aussi là et que, par conséquent, inviter Cassie ici, revenait à l’inviter chez moi. Eh bien … Je ne savais pas comment j’étais censé prendre le fait que Cassie avait prit le temps de voir Billie … Alors qu’elle m’ignorait depuis une semaine, en faisant comme si je n’existais pas et comme si nous ne venions pas de nous « retrouver ». Elle était là pour ma sœur et non pas pour moi. Vexant ? Si peu … Moi qui avais eut l’impression de la retrouver et de voir qu’elle m’aimait encore … J’étais sacrément loin de la vérité ! Merde, toute cette histoire aurait réellement raison de moi ! « Elle vient de me dire qu’elle sortait et ne mangeait pas là … » L’informais-je alors, maudissant ma sœur pour la première fois de ma vie. « Désolé de t’infliger ma présence … Vraiment ! Tu n’es pas obligée de rester évidemment … Même si elle risquerait de le prendre vraiment mal. » Dis-je d’une voix sans timbre, détournant le regard pour ne pas lui montrer combien lui dire cela me coûtait. Non pas le fait de lui dire qu’elle pouvait partir … Mais le fait de penser qu’elle n’avait pas envie de rester là, en sachant que j’y étais. Pendant huit ans elle ne m’avait pas donné de nouvelles, et j’ignorais pourquoi. Et là, après que l’on se soit « retrouvés », elle disparaissais de nouveau et pendant une semaine … Si cela ne prouvait pas qu’elle ne voulait plus de moi … Qu’est-ce que ça pouvait bien signifier d’autre ? Entendant le bruit de ses talons claquer sur le sol, je me tournais vers elle, écarquillant alors les yeux devant … Son short. Ou plutôt, devant ses fesses. Rectification de ce que j’avais pus dire plus tôt. Elle n’était pas peu vêtue … Elle était limite en sous vêtements là. Elle aurait aussi bien put se contenter d’un boxer que ça aurait caché aussi peu de choses que ce short là … Mais bon sang ! Elle avait réellement un corps de rêves !

Lorsqu’elle se retourna de nouveau face à moi, je relevais aussitôt le visage, presque honteux qu’elle ait put me prendre en flagrant délit en train de la regarder de la sorte. Malheureusement pour moi, mon regard fut aussitôt attiré par sa poitrine, qu’elle bombait ouvertement, de ses bras croisés dessous. Sans parler de sa façon de se tenir, se déhanchant ouvertement. Si ça ce n’était pas de la provocation … Alors je ne savais vraiment pas ce que c’était. A croire qu’elle se fichait ouvertement de moi et cherchait à me rendre complètement fou … Sauf que je l’étais déjà. Oui, elle me rendait fou … Complètement taré et accroc à elle. Elle était déjà désirable à seize ans … Mais à vingt quatre c’était à un point inimaginable ! Et moi qui étais devenu un homme, je ne pouvais que la désirer. Pourtant je devais lutter contre cette envie de la faire mienne. Tout simplement parce que notre relation actuelle ne nous le permettait réellement pas. « Alors ton appart’ hum ? Je reconnais ton style, j’adore, simple, et puis ces couleurs… Non sincèrement j’adore » A ces mots, je haussais légèrement les épaules, comme si le sujet ne m’intéressais pas. « C’est aussi l’appartement de Billie. » Dis-je simplement en détournant le regard. Certes … Ce n’était pas tout à fait vrai. Pour la simple et bonne raison, que cet appartement, je l’avais acheté … Et le prêt était déjà remboursé. La seule chose que Billie payait, c’était la moitié des factures d’eau, électricité et autres. Et encore … Ce qu’elle ignorait c’était que l’argent qu’elle me versait chaque mois, je le posais sur un compte épargne pour elle, pour lorsqu’elle déciderait de voler à son tour de ses propres ailes. Je pensais même qu’elle aurait peut-être un jour l’envie d’ouvrir sa propre boutique, de lingerie ou autre. Oui, c’était le genre de choses qui pourrait me faire passer pour un type un peu trop sympa et parfait pour être vrai. Mais cela ne me dérangeais pas … En réalité je me fichais bien de ce que pouvait penser les gens. Tout ce qui m’importait, c’était mes sœurs … Et mon bar. Il me semblait que c’était clair. Quoi qu’il en soit, toutes les choses un brin trop gentilles que je faisais, je n’en parlais pas tout autour de moi en le répétant à qui mieux mieux. Me détournant de Cassie, je me dirigeais vers la cuisine, pour trouver un mot sur la table, dressée pour deux personnes.

" Pour être plus précise, je vais manger chez une amie. Ne m’en veux pas pour le coup que je viens de vous faire mais vous avez vraiment besoin de parler ! Tu me remercieras un jour. En attendant, le repas est près, suffira justement de le faire réchauffer … Quand vous aurez parlés ! " Lâchant un bref rire nerveux, je revenais auprès de Cassie, le mot entre l’index et le majeur pour le lui tendre. « Elleadel-humour.com » Dis-je d’un ton sarcastique.
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✔ EN JEUX : Pas pour le moment
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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 31 Jan - 13:05
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Hurricane...


Une semaine c’est long… surtout quand on ne voit pas l’homme que l’on aime. Je n’avais pas osé revenir au bar… De peur qu’il me rejette devant tout le monde. Depuis quand je me préoccupais des gens moi ? Je n’en savais rien mais surtout car j’avais trouvé un boulot… Travailler la nuit jusqu’à parfois trois heures voir cinq heures du matin… J’avais besoin de dormir la journée et quand je me réveillais, nous étions déjà en plein après midi et le temps que je m’occupe de Nikkie et de mes affaires a ranger je n’avais pas vraiment le temps… Une semaine c’est long, mais j’étais consciente que la semaine suivante je pourrais le voir. Enfin… J’espérais… J’avais des horaires de fou, on ne pouvait même pas ce voir en fait… D’après ce que j’avais vu sur les horaires de son bar il fermait à vingt heure le soir… hors je commençais a vingt heures… Génial… Je devais préparer les boissons, les mettre au frais, gérer la livraison dans la boite de nuit et faire même parfois un peu le ménage, j’étais responsable de mon bar, nous avions chacune un coin dans la boite de nuit afin que les jeunes n’aient pas a aller tous au même endroit. Puis quand venait l’heure que l’on me remplace, je quittais mon poste pour rejoindre les podiums ou les cages pour danser toute la nuit… Génial… Il y avait mieux comme boulot… Mais bon sang, je ne pouvais pas négliger milles cinq cent dollars… Je pouvais enfin mettre de côté pour mon école d’art… Je voulais tellement reprendre mes études… Puis Ashelina qui voulait venir sur Sydney… J’en avais déjà parlé à Nikkie, et elle viendrait s’installer chez nous. Au moins elle n’aurait pas de loyer a payer, le seul inconvénient pour elle, c’était que je lui interdisais de ramener trop de mecs à la maison…

Ou alors de les faire entrer par la fenêtre… Bon dieu je lui donnais mes tuyaux que je faisais avec Gaylwen… Au moins j’aurais ms meilleures amies avec moi sur places… Et j’espérais de tout cœur que Ashelina et Pandorà puissent s’apprécier et que Cooper ne se tape pas Ashelina… il ne manquerait plus que ça lui et le sexe… Bon dieu je n’avais jamais vu un homme autant sortir avec de nombreuses femmes… Et si Gaylwen était devenu pareil ? Et s’il couchait avec pas mal de femme… Mon cœur se serra rien qu’à l’idée, je ne pouvais pas imaginer une seule seconde qu’il puisse faire ça, mon Than, l’amour de ma vie, mon fiancé… Bon sang, je ne voulais en aucun cas l’imaginer ou le trouver dans les bras d’une autre femme, sa me tuerait sur place… Trop même… Soufflant longuement, j’essayais de me changer les idées… Je ne voulais en aucun cas que Billie puisse me voir de la sorte, triste, alors que je venais de la retrouver… Qui aurait pu croire qu’elle puisse bosser dans une boutique de lingerie… au moins, elle m’avait bien aidé à trouver les dessous dont j’avais besoin ! J’en avais acheté pas mal, toujours sur le compte de Nikkie… Sa me tuait de prendre son argent à cette ingrate… Mais ça restait malheureusement ma mère et quand sa maladie lui faisait croire que j’étais une petite fille… Sa me prenait dans le cœur et l’envie de pleurer me prenait. Je ne supportais plus la tension, un coup gentille, un coup mauvaise… Ses cachets devaient a nouveau être changés. J’avais même fait le calcul….

Sur mon salaire, plus de la moitié devait partir pour elle pour qu’elle puisse vivre dans un endroit adapté a sa maladie… elle avait de l’argent certes, mais ça ne suffisait pas. J’avais réussi à faire les comptes et malheureusement… On n’avait pas assez d’argent… C’est fou comme les hôpitaux sont extrêmement cher… Tout les pays anglophone avaient ce défaut… Ne pas avoir de sécurité sociale… Soupirant doucement, j’étais vite allé chez Billie la rejoindre pour pouvoir manger ensemble et discuter… Je m’étais confié à elle sur Gaylwen, sur mon amour et surtout sur mes huit ans de galère… elle savait que j’étais revenu… Elle savait aussi que sa mère m’avait dit que Gaylwen se mariait… Pathétique… Je ne comprenais plus rien, et elle non plus … En même temps je ne voulais pas trop l’inclure dans nos soucis, mais j’avais eu ce besoin d’en parler enfin a quelqu’un qui pouvait comprendre car Billie avait grandit avec nous, elle était comme ma sœur… Fumant tranquillement sur le balcon prenant le temps d’inhaler la fumée dans mes poumons, je n’avais pas bu une seule goutte d’alcool de la semaine… Pourtant c’était un peu dur… Mais ce n’est pas comme si je n’avais pas déjà été sevré… Je courrais plus que de raison. Je faisais énormément de sport, j’en faisais plus que d’habitude même. Allant faire des footings sur plusieurs kilomètres avant d’aller bosser, ou bien même une série d’abdos dans ma chambre en écoutant de la musique. J’essayais… Et pour l’instant ça marchait… Quand à la clope… Je n’avais même pas essayé d’arrêter…

je ne fumais pas beaucoup, du moins, moins qu’avant, mais on ne m’avait jamais fait décrocher et en quatre ans… Je ne préférais pas savoir ce que cela faisait le manque, la boisson était déjà dur alors deux choses à la fois… J’allais crever sur place… Foutu addiction, foutu Gaylwen… Entendant la porte s’ouvrir, je compris qu’il était là, après tout c’était son appartement… Billie avait manigancé, j’aurais dû m’en douter… Inspirant doucement, je ne bougeais pas finissant tranquillement ma cigarette l’écrasant alors dans le cendrier. Me parfumant pour ne pas trop sentir la clope, je rentrais alors dans l’appartement, fermant la baie vitrée. Voyant alors mon Than, l’amour de ma vie, je m’approchais lentement de lui pour déposer un baiser doux sur sa joue en caressant doucement son avant bras tout en frissonnant. « Ah ouais ? C’est exactement ce que je me suis dis en te voyant ! » Souriant faiblement, je devais m’y attendre, a ce qu’il soit ainsi… Je l’avais laissé en plan il y a une semaine… J’étais horrible, quand on y réfléchit… C’est méchant de ma part… Mais je ne supportais plus le fait que l’on nous coupe, a chaque fois, comme par hasard, quand on voulait s’embrasser un connard venait toujours nous faire chier… bon sang, le respect sa existe, mais l’appel de l’alcool est plus fort apparemment… Inspirant doucement, je me tournais vers lui tout sourire aux lèvres. « Ouais, j’ai croisé Billie aujourd’hui en allant faire des achats… Et elle m’a de suite invitée à manger chez elle… J’ai dit oui parce que c’est mon jour de congé… » Dis-je doucement en me tournant alors pour regarder son appartement. Sans attendre, je lui demandais alors ou était sa sœur, mais bizarrement au fond de moi quelque chose me disait qu’elle était parti…

Oui qu’elle avait fait en sorte de me faire voir Gaylwen pour que l’on puisse parler enfin… J’aimais Billie, du profond de mon cœur, je savais que s’il lui arrivait quelque chose, j’étais tout aussi capable de la défendre au même titre que cette petite fille dans cette banque… J’étais comme ça… tout comme j’aurais préféré mourir à la place de Lukes… Mais la vie en était autrement malheureusement… « Elle vient de me dire qu’elle sortait et ne mangeait pas là … » Lâchant un rire audible, nerveux, je me mordais légèrement la lèvre. J’aurais dû parier… Bon sang, sacré Billie… Mais que penser Gaylwen de tout ça ? Je me le demandais bien… Je n’osais cependant, le lui demander… « Désolé de t’infliger ma présence … Vraiment ! Tu n’es pas obligée de rester évidemment … Même si elle risquerait de le prendre vraiment mal. » Arrêtant de marcher, je me tournais légèrement vers lui, enfouissant mes mains dans les poches de mon jean. Baissant la tête, je souriais pleinement. J’avais ma réponse. Il ne voulait pas de moi… Sympathique. Et ma main dans ta gueule tu l’as veux pour que je te réveille ? Non, je ne pouvais pas lui répondre cela. M’approchant alors de lui, je tournais la tête vers le frigo, la ou se trouvait mon bon flan vanille comme il les aimait… « Bah, si tu ne veux vraiment pas de moi, je partirais blasé de voir que tu ne veux pas de moi alors qu’on a enfin le temps de parler… Puis moi, je n'ai pas envie de partir ... Mais bon j’ai amené un flan il est au frigo… Discuter autour d’un bon flan… » Dis-je doucement en me mordant la lèvre.

Me tournant, l’air de rien, je fis légèrement claquer mes talons sur le parquet en regardant alors l’appartement mais, surtout ses tableaux que j’aimais tant. Il dessinait vraiment bien, il me tardait d’apprendre, d’essayer enfin la peinture, mais pour cela il fallait que je sois à la fac. Et pour l’instant ce n’était pas chose facile. Je devais prendre rendez vous avec le président de l’université et négocier un mode de paiement… Génial, vive la pauvreté… Marchant, tranquillement, les bras croisait sous ma poitrine je me tournais pour voir Gaylwen quand je vis son regard totalement baissait sur mes fesses. Souriant franchement, je passais ma langue sur mes lèvres. Je me souvenais encore a l’époque ou il me matait sans aucune gêne, même quand je me tournais il continuait de le faire… Mais la… Je pus voir son regard remonter vers le mien. Lui annonçant que son appartement était magnifique, je m’approchais de lui ne sachant pas quoi faire. J’avais ce besoin d’être près de lui. « C’est aussi l’appartement de Billie. » Dit-il en haussant les épaules. Wow, je l’ennuyais… Sympa, gentil… Mieux valait peut être que je parte… Inspirant un long moment, je me mordais la lèvre allant vers mon sac pour en prendre une clope et le briquet. Sans l’allumer, je la trifouillais légèrement en m’amusant à allumer mon briquet de tant à autre. « Ouais, écoute, franchement si toi tu veux que je parte car tu as autre chose à foutre, ou que tu ne veux plus de moi, dis le moi directement… Je partirais… Avec mon flan… » Dis-je en me tournant pour ne pas exploser de rire. C’était du chantage bon sang ! Surtout quand il s’agissait de flan… Gaylwen et le flan… toute une histoire d’amour… L’entendant partir, je regardais son reflet sur la baie vitré, puis soufflant longuement, portant ma clope sur mes lèvres, prête a filer sur le balcon pour la fumer.

Bon sang il me rendait nerveuse au point de refumer une clope même pas cinq minute de l’autre… Dieu tout puissant il allait provoquer mon cancer plus tôt que prévu… Le voyant revenir, je me tournais vers lui regardant alors le mot qu’il me tendait. Haussant un sourcil je le pris. « Elleadel-humour.com » Rigolant nerveusement, je lus alors le mot. ‘Pour être plus précise, je vais manger chez une amie. Ne m’en veux pas pour le coup que je viens de vous faire mais vous avez vraiment besoin de parler ! Tu me remercieras un jour. En attendant, le repas est près, suffira justement de le faire réchauffer … Quand vous aurez parlés ! ‘ Rigolant à mon tour nerveusement, j’ouvrais la baie vitré gardant le bout de papier. Allant dehors, j’allumais ma clope tirant dessus, sentant la fumée envahir mes poumons. Posant le papier froissé dans le cendrier, j’allumais mon briquet afin de le bruler. Le regardant se consommer rapidement dans le petit socle. « Hum, en même temps, bizarrement, moi je m’y attendais depuis mon arrivée, mais pas réellement à ça mais bon ma foi… Je comptais venir te voir la semaine prochaine mais ça avance notre discussion comme ça. Désolée d’ailleurs d’être parti comme une voleuse… Et ferme là, ne me sort pas ton ‘j’ai l’habitude que tu partes sans rien dire’ hum… Je m’excuse, sincèrement… » Dis-je en prenant ma clope entre mon index et mon majeure. M’appuyant contre la rambarde, je me penchais en avant, jouant sur mon déhanché sans trop m’en rendre compte, mon dos cambrait, faisant monter mon fessier. Toussant quelque peu, je regardais Sydney illuminait sous la nuit qui commençait à envahir la ville. « Alors ta journée au bar ? C’était bien ? Pas trop de clients bourrés ? » Demandais-je doucement en me tournant alors vers lui. Posant mes avant bras sur la rambarde je gardais ma clope entre mes lèvres fumant tranquillement, plongeant alors mon regard dans le sien.
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love is like war G&C Vide
MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 31 Jan - 15:14
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love is impossible to forget

Ce que faisait Cassie depuis une semaine ? Je n’en n’avais pas la moindre idée ! Même si je lui en voulais terriblement de son brusque départ, je ne pouvais m’empêcher de me poser mille questions à son sujet. Est-ce qu’elle allait bien ? Est-ce qu’elle s’en sortait avec sa mère ? Avait-elle fini de réaménager ? Avait-elle trouvé un emploi ? Bref, les questions fusaient dans mon esprit sans que je ne puisse avoir la moindre réponse. Logique … Puisqu’elle ne m’avait pas donné signe de vie depuis une semaine. Une semaine … Ce n’était rien, absolument rien, à comparer des huit années que je venais de passer sans elle. Pour autant, ces quelques jours m’avaient parut terriblement longs ! Je ne me posais plus la question de savoir quand je la reverrais. Je préférais partir défaitiste en pensant qu’elle m’avait définitivement quitté, encore une fois. C’était con, je me faisais du mal ainsi … Mais au moins, si elle décidait, enfin, de me revoir … Alors putain je serais le plus heureux des hommes. Je me trouvais terriblement pathétique à l’attendre ainsi sans même pouvoir regarder une autre femme qu’elle. Mais merde c’était comme ça et je ne changerais rien. Parce que malgré tout ce qu’elle avait put me faire, j’étais toujours aussi fou amoureux d’elle. Elle était mon âme sœur et rien ne pourrait jamais changer cela. Simplement … Elle, elle semblait l’avoir oublié lors de son départ pour New-York. Le plus douloureux dans tout ça … C’était peut-être le fait qu’elle soit revenue à Sydney, mais pas pour moi. Et à présent, le fait qu’elle soit dans mon appartement … Mais pas pour moi. Si cela ne signifiait pas clairement que tout venait de moi … Alors je ne comprenais vraiment pas ! Bon sang je savais ce qui me détruirait pour de bon … La seule chose qui pourrait faire que je finirais forcément par faire une grosse connerie … Ce serait de voir Cassie dans les bras d’un autre que moi. Merde … Finalement elle aurait mieux fait de rester aux Etats-Unis. J’avais trop peur de la voir avec un autre homme. Et je savais que je ne pourrais pas supporter cela. Pourvu qu’elle reste célibataire un long moment, reparte ou encore, ne se montre pas à la vu et au su de tous, avec lui. Je savais qu’elle ne resterait pas éternellement seule … Mais le simple fait de l’imaginer, me tuais. Rien que pour ne plus voir ça, je serais bien capable de vendre le bar et de quitter la ville. Voir, le pays. Oui c’était exagéré … Mais aux grands maux les grands remèdes … Je préférais tout abandonner, tout lâcher, tout quitter, plutôt que de la voir amoureuse d’un autre. Elle m’appartenait ! C’était à moi qu’elle était destinée. Et à aucun autre !

Le fait de la voir dans mon appartement, provoquait d’étranges sensations chez moi. Cassie … Qui m’avait abandonné pendant huit ans et qui se trouvait là à présent, dans mon appartement … Dans ma vie. Enfin … Elle ne faisait sans doute que passer dans ma vie. Oui … Petite pause retrouvailles avant d’affronter toutes les décennies à venir, sans elle, sans notre amour … Dans tous les cas … Cette fille aurait ma peau ! En me retrouvant seul avec Cassie alors qu’elle avait pensé manger avec Billie et non moi, je me sentais presque de trop, au point de penser qu’elle préférerait sans aucun doute partir. Je ne voulais aucunement l’obliger à rester avec moi … Même si pour ma part, je crevais d’envie qu’elle reste là, avec moi et que l’on parle, enfin, pour de bon. Je savais que nous avions des tas de choses à mettre à plat, sans penser à ce qui arriverait par la suite. Peut-être que nous nous séparerions en de bons termes … Peut-être ! Quoi qu’il en soit, même si je le voulais ardemment, je douter que notre histoire puisse reprendre. Parce que pour cela, il fallait être deux … Or, voulait-elle encore de moi ? J’en doutais sérieusement. Surprit de l’entendre me dire qu’elle ne s’attendait pas à me voir là, je lui retournais la chose. Après tout … Nous étions chez moi. Il était donc bien plus logique que moi je sois là, et non elle. « Ouais, j’ai croisé Billie aujourd’hui en allant faire des achats… Et elle m’a de suite invitée à manger chez elle… J’ai dit oui parce que c’est mon jour de congé… » Son jour de congé … Combien en avait-elle par semaine ? Ce n’était sans doute pas le premier … Elle aurait put trouver le temps de venir me voir … Mais encore aurait-il fallut qu’elle le désire. Et pour quelle raison aurait-elle eut envie de me voir ? Stupide … J’étais stupide de croire qu’elle puisse encore vouloir de moi. Pourtant, tout m’avait poussé à croire que c’était bien le cas, la dernière fois que nous nous étions vu. En réponse à sa phrase, je me contentais de hocher brièvement la tête, en pinçant les lèvres, signe que j’avais entendu ce qu’elle venait de me dire. Mais bon sang je n’approuvais pas ! Voir Billie ok … Mais me voir moi … Non je pouvais toujours crever dans mon bar, tué par une horde d’alcooliques. Bon sang je me faisais encore du mal tout seul … Il valait mieux que je cesse de trop penser lorsque ça la concernait elle, ou notre amour. Ou les deux à la fois. Parce que bon Dieu, je me faisais beaucoup trop de mal pour que ce soit supportable ainsi, encore un long moment. Lorsqu’elle me demanda où était Billie, je l’informais qu’elle était sortie et ne mangerait pas là. Une fois le message passé, je lui indiquais qu’elle n’était pas obligée de rester là si elle ne le voulait pas. Même si j’avais l’air de vouloir qu’elle parte, il en allait tout autrement en réalité. En effet, je craignais qu’elle me réponde par l’affirmative et s’en aille. Si elle faisait cela … Bordel j’étais bien capable de la rattraper pour lui demander de rester. Aucune fierté …

« Bah, si tu ne veux vraiment pas de moi, je partirais blasé de voir que tu ne veux pas de moi alors qu’on a enfin le temps de parler… Puis moi, je n'ai pas envie de partir ... Mais bon j’ai amené un flan il est au frigo… Discuter autour d’un bon flan… » J’étais stupéfait qu’elle mette ainsi un flan en jeu … Son flan en plus, celui pour lequel je craquais depuis toujours ! La regardant un moment sans broncher, je sentis le coin de mes lèvres trembloter doucement, signe que je luttais pour ne pas rire. Bon sang elle était … Sacrément douée ! « Si tu ne veux pas partir … Alors reste ! C’est juste que tu étais venue pour Billie … Sauf que tu te retrouves avec moi. Or ce n’était pas ce que tu voulais. Alors je peux comprendre que tu sois un peu déçue. Surtout que … Tu ne gagnes pas au change crois moi ! » Dis-je ironiquement en la regardant ensuite se retourner pour parcourir mon appartement du regard. Dieu qu’elle était sexy ! Et encore c’était un bien faible mot pour décrire ce qu’elle était. Elle était belle, magnifique, merveilleuse, fantasmagorique … Et tout un tas d’autre adjectifs de ce genre. Dans tous les cas, je la désirais … Et ça me tuais de constater cela. Alors que mon regard était fixé sur ses fesses, je relevais bien vite les yeux lorsqu’elle se retourna, tel un gamin prit en faute. Bon sang à une époque je la regardais ainsi sans la moindre gêne, me fichant bien qu’elle puisse me voir faire. Mais là … Là j’étais presque gêné. Merde ce n’était pas normal ! Quoi que si … En l’entendant complimenter mon appartement, je ne trouvais rien d’autre à dire que de lui faire remarquer qu’il était aussi à Billie … Ce qui n’était pas tout à fait exact. Mais Cassie n’avait pas besoin de le savoir ! La voyant s’emparer de son paquet de clopes pour en prendre une ainsi que son briquet, je réalisais qu’elle était nerveuse. Il fallait dire … Que je ne l’aidais pas franchement ! « Ouais, écoute, franchement si toi tu veux que je parte car tu as autre chose à foutre, ou que tu ne veux plus de moi, dis le moi directement… Je partirais… Avec mon flan… » Ouch … Moi ne plus vouloir d’elle ? Bon sang elle n’y était pas, mais alors pas du tout ! Je la voulais … Je la voulais, dans ma vie, dans mon appartement, dans mon lit. Putain je la voulais, pourquoi ne le voyait-elle pas ? Parce que je ne le lui disais pas tout simplement. Mais après huit années de silence complet, je ne savais pas comment faire pour lui dire tout ce que je pouvais ressentir. Surtout si elle ne faisait que me quitter encore et encore.

« Non … Reste. Je ne veux pas que tu partes, excuse moi. »Soufflais-je doucement en baissant brièvement le regard avant de relever la tête pour lui adresser un faible sourire en coin. « Et puis merde … Je ne peux pas dire non à ton flan ! » Ajoutais-je en plaisantant, sachant parfaitement que je plaisantais. Enfin … Certes j’adorais totalement ses flans ! Je ne comptais plus le nombre de fois où elle en avait fait simplement parce qu’elle savait que j’aimais terriblement cela, mais plus encore les siens ! Mais ce n’était pas à cause de son flan que je voulais qu’elle reste. C’était pour elle … Et simplement pour elle ! Je me foutais de tout le reste. Absolument tout … Alors qu’elle se dirigeait vers la terrasse, de toute évidence pour fumer, je m’éloignais d’elle pour filer dans la cuisine, découvrant alors un mot de la main de Billie. Riant nerveusement, je l’apportais à Cassie pour qu’elle puisse, à son tour, en prendre connaissance. Riant à son tour, elle sortait sur la terrasse, se calant face à la rambarde pour bruler le papier dans le cendrier et fumer sa clope. Sans la quitter du regard, je me posais dos à l’encadrement de la baie vitrée, une jambe dehors et une autre dans l’appartement, bras croisés sur le torse. La voyant se pencher franchement en avant en cambrant le dos, je du serrer les dents pour résister … Ou lui demander de se tenir un peu plus droite. Bon sang en la voyant ainsi, j’avais juste envie de me positionner derrière elle, lui ôter son foutu short, pour la prendre ainsi, me foutant que quiconque puisse nous voir ou même … Que Billie puisse entrer à ce moment là. Merde mais … Provocation ! « Hum, en même temps, bizarrement, moi je m’y attendais depuis mon arrivée, mais pas réellement à ça mais bon ma foi… Je comptais venir te voir la semaine prochaine mais ça avance notre discussion comme ça. Désolée d’ailleurs d’être parti comme une voleuse… Et ferme là, ne me sort pas ton ‘j’ai l’habitude que tu partes sans rien dire’ hum… Je m’excuse, sincèrement… » Surpris, je haussais les sourcils sans la quitter du regard. Elle était vraiment désarmante quand elle s’y mettait ! Bon au moins elle s’excusait … Avant même que j’ai eus le temps de le lui reprocher. Souriant en coin, je ne détournais pas mon regard d’elle, tentant de faire abstraction de sa position. « Du calme j’ai encore rien dis ! » Dis-je, moqueur sans mentionner le fait que je n’en pensais pas moins, toutefois. « Pourquoi la semaine prochaine ? T’aurais eu plus de temps que cette semaine ? Et le téléphone tu connais pas ? » Je demandais alors, ne pouvant m’en empêcher. Je ne le disais pas vraiment méchamment mais le reproche était bien présent tout de même.

« Alors ta journée au bar ? C’était bien ? Pas trop de clients bourrés ? » Souriant franchement, je la regardais se retourner pour pouvoir me regarder. Tentant difficilement de ne pas baisser mon regard sur sa poitrine, je plongeais mon regard dans le sien. A ses questions, je ne pouvais m’empêcher de trouver qu’elle faisait très, épouse qui prend des nouvelles de la journée de son époux. Et merde j’aimais ça ! « Il y a des clients ivres, tous les jours. Mais aujourd’hui j’ai eus droit au client ivre qui ne veut pas quitter le bar à la fermeture. Sinon ça va. Et toi … Ta semaine ? Tu t’en sors avec ton réaménagement et ta mère ? » Demandais-je doucement, me retenant avec peine de lui proposer mon aide, pour tout ce qu’elle voudrait. Parce que malgré tout, j’étais là pour elle s’il lui arrivait quoi que ce soit ou si elle avait besoin d’aide, quelque qu’elle soit. Mais il était tout de même bien trop tôt pour lui dire cela. Je n’allais pas la reprendre dans ma vie et tout lui offrir d’un seul coup. Il ne fallait pas non plus que je passe pour le dernier des crétins … « Au fait … Je suis désolé pour Lukes. Je me doute que tout le monde doit te dire ça et tout mais … Si t’as besoin de quoi que ce soit, je suis là ... » Finis-je tout de même par dire en détournant le regard, n’étant pas certain qu’elle apprécie l’aide que je lui proposais. Tournant à nouveau le regard vers elle, je m’approchais rapidement d’elle pour prendre entre mes doigts, la cigarette qu’elle était en train de fumer. Sans un mot, je l’écrasais dans le cendrier, avant de me reculer pour revenir à ma place contre l’encadrement de la porte vitrée, sans la quitter du regard.
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R. Hallibel Snezava
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✔ AGE : 18 ans
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 31 Jan - 17:41
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Hurricane...


Parfois, je me demandais ce qu’aurait été ma vie si mes parents ne m’avaient jamais foutue dehors… Peut être que je serais marié avec Gaylwen. Non, ce n’était pas peut être, c’était sur et certains… Mais oui… On se serait marié a mes dix huit ans, et on serait alors parti loin, de nos parents… On se serait pris un appartement on aurait bossé tous les deux pour pouvoir le payer et payer par le suite nos études, on se serait débrouillé, j’avais su le faire pendant huit ans… Bon, lui m’aurait simplement empêché de dévoiler mon corps a tout vas et de faire du strip-tease ou bien même des séances privée… Bon sang, j’osais à peine imaginer la tête qu’il ferait si je venais a lui dire que parfois, simplement pour avoir plus de fric, je laissais le client me toucher… bon dieu… Il était rare que l’on me touche, très, très rare mais pour deux cent dollars, j’avais du mal à refuser. De toute façon, je ne ressentais rien… Ce n’était pas Gaylwen… Ce n’était qu’un inconnu, qui tâtait rapidement mes fesses… Oui car je n’étais pas non plus folle, les fesses et point barre… Pas de poitrine et encore moins le visage, surtout pas le visage… Zones érogènes, même Ashelina n’avait pas trop le droit de le toucher. Ce n’était rien comparé a Gaylwen, mais j’étais bien trop sensible… J’en frissonnais rien que d’y penser… Je me rappelais encore dans son bar… Ses mains sur mon cou, ses mains sur mes joues. Bon sang il savait y faire, il savait que c’était sensible, il savait que je réagissais au quart de tour et parfois même il en jouait… Combien de fois m’avait-il réveillé en caressant simplement du bout de ses doigts ma joue ?

Combien de fois lui avais-je alors sauté dessus au réveil ? A chaque fois… Oui a chaque fois je lui sautais dessus a moitié endormi pour que l’on se caresse tendrement et longuement. Il nous arrivait même parfois d’arriver en retard ou de ne pas aller tout court à l’école car on était trop occupé à ce caressé… Bon sang… et mon frère qui nous prenait les cours… En fait, en y réfléchissant, j’avais toujours était dans la classe de Gaylwen et Lukes. On avait eu de la chance… Vraiment beaucoup… Il fallait que je cesse de penser à nous, a lui, au fait que nous passion nos deux dernières années ensemble dans le lit plus qu’autre chose… Combien de fois venait-il à la maison quand mes parents bossaient ? Tout le temps… Et dans la piscine… Bon sang… Je me rappelais encore cette fois là… J’étais allongée sur le transat, tranquillement en train de bronzer, enduite de monoï, car je voulais enfin avoir une peau mat comme lui … Et il m’avait alors attrapé et jeté a la piscine sautant avec moi… Je m’étais vengé… Sa oui… J’étais allé sous l’eau pour choper son membre de ma bouche… bon sang, heureusement que je tenais pas mal de temps en apnée… Non il fallait vraiment que je cesse de penser à cela a nos moments si intime, j’allais me tuer a force d’y penser… J’allais me détruire… Complètement même… Bon sang… Inspirant longuement, je soufflais quelque peu essayant de faire abstraction de tout cela… Ne pas penser qu’il était la, tout près de moi, qu’il pouvait me regarder, me toucher et que je pouvais faire pareil… Oui, le toucher, remettre mes mains sur ses fesses, caresser longuement son torse comme bon me semblait… Oui, je pouvais très bien le faire ça… Mais était-ce le bon moment ?

La réponse était évidente, non. Je ne pouvais pas, je ne le pouvais vraiment pas. Si je m’attendais a ce que Billie me fasse un coup de la sorte… bien sur que non, mais bon, je ne pouvais pas lui en vouloir, elle avait vu que nous avions besoin de nous retrouver et de discuter, elle avait fait en sorte de nous aider afin que l’on puisse parler tranquillement. Regardant Gaylwen, je lui annonçais que s’il voulait que je parte, je partirais… Mais moi ce n’est pas ce que je voulais… Je voulais lui parler, après tout on était là, autant parler non ? « Si tu ne veux pas partir … Alors reste ! C’est juste que tu étais venue pour Billie … Sauf que tu te retrouves avec moi. Or ce n’était pas ce que tu voulais. Alors je peux comprendre que tu sois un peu déçue. Surtout que … Tu ne gagnes pas au change crois moi ! » Le regardant un long moment, je me pinçais légèrement les lèvres, en voyant sa lèvres tressauter. Il voulait sourire… Surement pour ma remarque sur le flan. Comment pouvait-il résister à mon flan ? Parfois je n’avais même pas le temps de le faire refroidir qu’il le mangeait entièrement… Bon sang c’était un gouffre sans fin ! « Ouais, mais que tu sois là, ça ne me gêne aucunement, fin c’est limite normal, avant quand je voyais Billie tu étais là, donc la voir seule fait encore plus bizarre croit moi ! » dis-je doucement, en passant ma main dans mon cou me le massant doucement en frissonnant. « Than…J’aime ta sœur, c’est comme ma sœur tu le sais hum… Mais malheureusement entre elle et toi… Je ne réfléchis même pas. C’est toi, toi, toi et encore toi. Seulement et simplement toi. » Murmurais-je en plongeant mon regard dans le sien, pour lui faire comprendre qu’il serait toujours le premier dans mon cœur.

Et ce pour toujours. Me retournant, je regardais alors son appartement. Bon sang que je l’aimais cet appartement. Regardant le piano, j’avais envie de le voir jouer, m’assoir à côté de lui simplement et se poser ma tête sur son épaule pour l’écouter jouer. Soufflant longuement, alors que je lui disais que son appartement était beau, il me répliqua que c’était aussi celui de Billie. Bon sang, il était vraiment mauvais avec moi. Comme si ma présence était dérangeante… Il attendait peut être une… femme… Serrant la mâchoire… J’essayais de ne plus y penser… Il ne fallait vraiment pas que j’y pense… Déglutissant, je me retournais prenant alors une clope essayant de ne pas rire au fait que je puisse le surprendre en train de me mater sans aucune gêne. Dieu que j’aimais quand il me regardait… Il pouvait continuer encore et encore… Oui… « Non … Reste. Je ne veux pas que tu partes, excuse moi. » Le regardant, je souriais faiblement, m’amusant avec le briquet a l’allumant sans cesse. J’aimais mieux entendre cela bon sang… C’était plus que plaisant… Oh ça oui… « Et puis merde … Je ne peux pas dire non à ton flan ! » Rigolant franchement, je lui fis un immense sourire, tout en me mordant la lèvre en allant vers le balcon. « Alalala, le coup du flan sa marche toujours ! Mine de rien, j’aime aussi le flan, qu’est ce qu’on a pu en bouffer… Overdose de flan… Je me demande comment tu n’es pas écœuré ! » Dis-je doucement en souriant fortement allant alors sur le balcon. Le laissant filer dans la cuisine j’allumais tranquillement ma clope commençant alors à la fumer.

Lisant le mot qu’il me donna, je le jeter dans le cendrier, mettant alors le feu a ce petit bout de papier, le laissant se consumer tranquillement. Regardant le paysage, je m’appuyais sur la rambarde tranquillement, continuant alors de fumer ma clope, sachant qu’il était derrière moi. Souriant je lui annonçais que pour ma part je savais que Billie allait manigancer quelque chose… C’était Billie quoi… « Du calme j’ai encore rien dis ! » Souriant, je passais ma langue sur mes lèvres, me tournant alors vers lui tout en le regardant de haut en bas. Regardant son corps, je vis alors sur son avant bras un tatouage. Fronçant les sourcils, je le regardais droit dans les yeux. Lui aussi c’était donc fait tatouer… Mais drôle de tatouage, beau cependant. « Pourquoi la semaine prochaine ? T’aurais eu plus de temps que cette semaine ? Et le téléphone tu connais pas ? » Soufflant longuement, je penchais la tête en arrière pour souffler la fumée loin de son visage. Ouais… Il allait me reprocher cela jusqu’à ma mort… bon sang, mais que lui avait dis sa mère il y a huit ans… « J’ai commencé le boulot cette semaine et je me tape parfois neuf heures d’affilé… entre ça, ma mère, l’aménagement… Et ceux qui n’arrête pas de sonner chez moi pour me dire ‘Hey toute mes condoléances pour ton frère…’ Je ne sais plus ou donner de la tête… Mais la, c’est bon… » dis-je doucement en faisant tomber ma cendre dans le cendrier. « Oui, j’avais planifié ma semaine pour toi et le téléphone… si tu n’avais pas changé de numéro j’aurais pu te contacter tu ne crois pas ? Puis pour ton bar… ma mère n’a pas d’annuaire chez elle donc… Désolée… Je n’ai même pas ton adresse mail, en fin si… Mais… Faut croire que tu n’avais pas le temps pour répondre… Donc… j’ai abandonné l’idée de t’en envoyer un cette semaine ! » Dis-je doucement en le regardant droit dans les yeux.

Passant ma langue sur mes lèvres, je regardais dehors tournant légèrement la tête vers le ciel regardant alors les étoiles. Souriant doucement, j’inspirais longuement. Dieu que c’était bon d’être avec lui. Trop bon même. « Il y a des clients ivres, tous les jours. Mais aujourd’hui j’ai eus droit au client ivre qui ne veut pas quitter le bar à la fermeture. Sinon ça va. Et toi … Ta semaine ? Tu t’en sors avec ton réaménagement et ta mère ? » Pinçant les lèvres, je soufflais légèrement en croisant les jambes. « Nikkie… Est atteinte de la maladie d’Alzheimer… Elle est à un stade très avancé, un coup elle me prend pour une petite fille, un coup elle me prend pour une adolescente… Et un coup elle me prend pour celle que je suis et là c’est pire… Je ne sais plus quoi faire. Un coup elle fait la douce, un coup elle m’insulte en me disant de te quitter et ainsi de suite… Je n’en peux plus… J’essaie de faire du mieux que je peux… Mais elle me rend folle… Vivement que je puisse avoir assez d’argent pour la mettre a l’hôpital… » Dis-je doucement en baissant le regard. Oui, voir que ma mère faisait toujours autant chier pour Gaylwen m’énervait au plus haut point. « Ma semaine ? Ben écoute… J’ai commencé le boulot, je bosse tous les jours sauf aujourd’hui, je fais pas mal d’heure… J’ai besoin d’argent pour Nikkie et pour moi… Hum… J’ai rangé la chambre de Lukes car Ashelina débarque de Los Angeles… Cette folle à largué son mec pour venir vivre ici…elle reprend ces études aussi, en même temps elle a vingt deux ans… Elle est jeune encore… Hey mais… ton client… il ne t’a pas frappé ou autre hein. ? » dis-je en m’approchant de lui le regardant sous toute les couture, pour voir qu’il n’ait pas un bleu ou je ne sais quoi.

Souriant doucement, je croisais les bras, regardant son autre bras. Un second tatouage ? Mais combien en avait-il ? Bon sang je voulais tant savoir… Relevant la tête, j’allais parler quand il me coupa la parole. « Au fait … Je suis désolé pour Lukes. Je me doute que tout le monde doit te dire ça et tout mais … Si t’as besoin de quoi que ce soit, je suis là ... » Me figeant, je le regardais les yeux légèrement écarquillé. Je ne m’attendais pas a ce qu’il… Pas a ça… Entrouvrant la bouche, je la refermais rapidement me tournant dos à lui pour poser mes mains sur la rambarde la serrant fortement. Pas la… « Lukes me manque… Atrocement. Je ressens ce vide en moi, c’est … Quand on m’a appelé je n’y croyais pas… Pas mon Lukes… Je pensais le revoir avant qu’il ne… Huit ans sans le voir, on s’appelait tous les jours mais… Je ne sais pas comment vivre sans lui… J’aurais tellement préféré mourir à sa place… Il ne méritait pas ça… Je suis perdue, totalement perdu Than… Et j’ai beau ne rien dire, je n’arrive pas à gérer … » Dis-je en ravalant mes larmes m’essuyant les yeux pour me tourner à nouveau vers lui, lui souriant faiblement. « Merci Than… Je sais que tu es là et j’aime que tu puisses être là... Mais tu as ton bar... Et le soir en rentrant tu n'as pas forcément envie de me voir pleurer ou de m'entendre me plaindre... Tu pourras d'ailleurs... Me filer ton numéro de téléphone histoire que je l'actualise sur mon téléphone... » murmurais-je doucement lorsqu’il prit ma cigarette. Hey… Le regardant choqué, je le vis l’écraser. Mais qu’est ce qu’il faisait là ! Hey c’est trente centimes.

Entrouvrant la bouche, je le regardais choquée et surprise. Pointant le cendrier du doigt, je bégayais comme une idiote sans pouvoir rien dire. Inspirant longuement en plissant le nez je m’approchais de lui, le plaquant contre l’encadrement de la porte empoignant ses cheveux trop court à mon gout et les ébouriffa longuement mon visage proche du sien. « Tes au courant que si tu recommences, je suis capable de te mordre ? Non mais quel culot, mauvais gosse, je vais te refaire ton éducation moi ! » Dis-je en embrassant alors doucement sa joue, prenant mon temps. Restant un petit moment ainsi, je lâchais ses cheveux, ma main descendant le long de son bras. Reculant je pris son autre main mettant ses tatouage en avant. « Tatouage hum ? Ils ont une signification particulière ? » Dis-je en les caressant doucement du bout des doigts. Lâchant ses bras, je rentrais à nouveau dans l’appartement, reprenant mon sac pour me parfumer légèrement je me laissais alors tomber sur le canapé. « Powa, même ton canapé je l’aime ! Sa tiendrait qu’à moi, j’enlèverais mes chaussures et je m’allongerais dessus… retiens moi de le faire… » Dis-je amusée en lui lançant un regard taquin.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 31 Jan - 21:48
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love is impossible to forget

Parfois, la vie prend des tournures auxquelles l’on ne s’attend pas du tout. Un peu trop souvent à notre goût, les tournures ne sont pas plaisantes et l’on aurait préféré que tout continue comme avant. C’était le cas pour ma part. Il y a huit ans, j’aurais préféré que notre relation, à Cassie et à moi, demeure au même stade pendant encore un long moment, plutôt que de la perdre. Le fait qu’elle me quitte, avait radicalement et définitivement changé ma vie. Plus rien ne pouvait être pareil, alors qu’elle n’était plus à mes côtés. Je n’aurais plus la même vie et je ne serais plus le même homme. Je ne doutais pas que ma vie aurait été toute différente si elle était restée à mes côtés. Ne serait-ce que sur le plan du bonheur … Je n’étais pas heureux sans elle, aucun doute possible là-dessus. Ma vie aurait été si parfaite si seulement elle était restée avec moi … Nous aurions été heureux et je ne comprenais pas ce qui lui avait fait changer d’avis nous concernant. Pourquoi du jour au lendemain, était-elle partie sans prévenir le moins du monde ? J’avais forcément du manquer quelque chose … Moi qui la connaissait si bien, ne pas avoir vu cela venir, c’était comme une grande gifle dans la gueule. A aucun moment elle ne m’avait semblé hésiter sur son envie de m’épouser. Jamais elle ne m’avait parut douter de notre amour. Et pourtant … Quelque chose avait forcément dut déraper pour que ça parte en vrille à ce point. Pourtant, malgré toute la douleur que je pouvais ressentir depuis huit ans, je ne regrettais pas de l’avoir aimé à ce point pendant quatorze années. Même si je me sentais totalement et définitivement détruit à présent, je savais que le bonheur que nous avions partagés à l’époque, avait largement valut le coup. Les souvenirs de cette belle période, étaient définitivement ancrés en moi. Et c’était sans doute ce qui m’aidait à tenir le coup. Même si le vide qu’elle avait laissé dans ma vie, serait toujours présent. Peut-être que lorsque j’apprendrais la raison de son départ, j’accepterais enfin qu’elle ait put me laisser tomber. Ce serait toujours mieux, en tout cas, que de ne jamais savoir le pourquoi du comment d’une aussi brutale séparation. Le fait qu’elle soit revenue, ne pouvait pas faire redémarrer notre relation comme si de rien n’était. J’en crevais d’envie bien entendu … Surtout dû à ses parles lancées au bar. Pour elle, selon ce qu’elle m’avait dit, le mariage était toujours au goût du jour. Elle m’avait même reproché de ne plus l’aimer et de l’avoir oublié … Avant de m’embrasser le nez comme elle le faisait pour me dire je t’aime, après que je le lui ai dit moi-même. Prenais-je mes rêves pour des réalités ou tout cela était véritablement vrai ? Se pourrait-il qu’elle m’aime toujours, contrairement à ce que je pensais depuis huit ans ? Cela me paraissait bien trop beau pour être vrai … Dans tous les cas, nous avions de nombreux sujets à aborder et à mettre à plat.

La voir là, dans mon appartement, provoquait en moi de drôles de sensation. Rentrer du travail après une longue journée et trouver ma Cassie, chez moi … La parfaite épouse … C’était tout simplement le paradis sur terre bon sang ! Je pourrais en crever d’envie tant je voulais que ma vie soit ainsi. Cela pouvait paraître étrange … Parce que de nos jours, les gens avaient tendance à privilégier leur carrière avant tout et le mariage n’avait plus lieu qu’après la trentaine passée, tout comme pour les enfants. Mais moi … Ce n’était ni le mariage ni les enfants que je voulais juste pour dire de. Non, c’était une vie d’amour et de famille avec ma Cassie. Si elle n’était pas partie, nous nous serions mariés terriblement tôt. Outrageusement tôt même, selon sans doute de nombreuses personnes. Mais pour nous … Cela aurait été parfaitement normal. Nous nous aimions depuis toujours et nous savions parfaitement que nous étions faits l’un pour l’autre … Alors à quoi bon attendre ? A l’heure actuelle, nous aurions déjà fondé notre famille, ou au moins commencé, si cela s’était passé ainsi. Etre marié à Cassie et avoir des enfants d’elle … Que demander de plus ? Rien … Rien du tout ! C’était tout ce que je voulais. Je n’étais pas gourmand, je ne demandais pas la lune moi. Tant que Cassie était dans ma vie ça m’allait. Elle aurait même put être fertile ou ne plus désirer d’enfant, cela me conviendrait toujours autant. Avec ou sans enfant, tant que je l’avais et l’aimait, et qu’elle m’aimait en retour, alors tout cela m’allait à la perfection. Ma Cassie … la femme de ma vie, c’était là tout ce que je voulais. Mais depuis huit ans je n’avais plus droit à cela puisqu’elle m’avait quitté sans prévenir, du jour au lendemain, alors que nous devions fêter l’obtention de notre bac ensemble. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander, régulièrement, à quelle vitesse aurait évolué notre relation sans ces huit années de séparation. Quand aurions nous couché ensemble pour la première fois ? Serions-nous autant devenus accrocs à nos ébats qu’aux préliminaires qui avaient ponctués notre vie pendant deux ans ? Aurions-nous emménagés dans un studio ou un appartement ? Aurions nous trouvé des emplois qui nous permettait de passer le plus de temps possible ensemble, tout en pouvant payer notre logement et subvenir à nos besoins à tous les deux ? Aurions-nous eus notre diplôme en même temps ? Aurions-nous trouvés un emploi rapidement, par la suite ? Un emploi assez conséquent pour nous marier et emménager dans un logement plus grand pour pouvoir accueillir notre premier enfant ? Beaucoup de questions ... Beaucoup trop même … Et le pire dans tout ça, c’était que je n’aurais jamais de réponse. Tout simplement parce que notre vie n’avait pas tournée ainsi … Malheureusement pour moi ! Malheureusement pour elle ? Je l’ignorais … Je ne savais pas ce qu’il en était pour elle, si elle aurait aimé de cette vie là et si elle regrettait de ne pas l’avoir eus, ou non.

Alors que j’étais en train de dire à Cassie qu’elle pouvait partir si elle le désirait, elle sembla comprendre par là que je désirais son départ. Alors que ce n’était pas le cas … Pas du tout même ! Je désirais plus que tout qu’elle reste là, partager son repas avec moi … Que l’on passe un moment à discuter enfin, tout simplement ! Tentant de ne pas rire au fait qu’elle cherchait à me faire du chantage avec son flan, je lui indiquais que je comprendrais parfaitement qu’elle veuille partir puisqu’elle était venue pour Billie et non pour moi. Or, elle se retrouvait avec moi … Sans Billie ! « Ouais, mais que tu sois là, ça ne me gêne aucunement, fin c’est limite normal, avant quand je voyais Billie tu étais là, donc la voir seule fait encore plus bizarre croit moi ! » Souriant en coin, je ne fis pas le moindre commentaire à ce propos, constatant qu’elle disait bien vrai. Je ne me souvenais pas d’une fois où elle aurait vu Billie, sans que je sois là aussi .Alors que l’inverse oui … Il était largement plus fréquent qu’elle me voit seul, sans ma sœur. Et encore heureux à vrai dire … Sinon nous n’aurions pas eus autant de moments aussi intimes que ceux que nous avions partagés durant les deux dernières années de notre relation. « Than…J’aime ta sœur, c’est comme ma sœur tu le sais hum… Mais malheureusement entre elle et toi… Je ne réfléchis même pas. C’est toi, toi, toi et encore toi. Seulement et simplement toi. » Surpris par son insistance, je détournais le regard alors qu’elle venait de plonger le sien dans le mien. J’étais surpris qu’elle insiste autant mais en même temps … Elle ne faisait que me comparer à sa sœur. Ca ne signifiait pas qu’elle me choisirait moi face à tout le monde. Ca ne signifiait pas qu’elle m’aimait plus que n’importe qui. « Ca fait plaisir d’entendre ça, après tout ce temps … » Avouais-je doucement avant qu’elle ne se détourne pour observer rapidement mon appartement. Alors qu’elle me disait qu’elle l’aimait et qu’elle me reconnaissait bien là, je ne pus m’empêcher de lui faire remarquer que c’était aussi l’appartement de Billie. Pensant m’ennuyer, elle me rétorqua qu’elle pouvait bien partir si c’était là ce que je voulais. Après lui avoir avoué que je ne voulais pas qu’elle parte, j’ajoutais rapidement que je ne pouvais pas dire non à son flan. Bon sang son flan … C’était l’une des petites choses qui m’avait manqué lorsqu’elle n’était plus là. En son absence, j’avais refusé de manger le moindre flan, tout simplement parce qu’ils n’étaient pas d’elle et que, forcément, ils ne pouvaient pas me plaire. C’était sans doute idiot mais c’était surtout, plus fort que moi ! Et savoir que j’allais goûter à son flan, après huit années sans, ça ne pouvait que me faire atrocement plaisir. C’était très étrange mais je n’y pouvais rien. C’était le flan de Cassie ! J’avais perdu le compte de nombre de fois où je l’avais mangé quasiment en entier, voir en entier, les flans qu’elle avait put faire.

« Alalala, le coup du flan sa marche toujours ! Mine de rien, j’aime aussi le flan, qu’est ce qu’on a pu en bouffer… Overdose de flan… Je me demande comment tu n’es pas écœuré ! » Ne pouvant m’en empêcher, je laissais échapper un bref rire. Il était vrai qu’au vu de tous les flans qu’elle avait put faire et que j’avais mangé, j’aurais dû m’en lasser. Mais je ne pouvais pas … Tout ce qui concernait Cassie, ne me laissait pas. Jamais ! « Hey si tu veux pas manger celui que t’as apporté, je m’en charge hein ! » Dis-je en souriant malicieusement avant de me rendre dans la cuisine où je trouvais un mot de la part de Billie. Je rejoignais donc Cassie qui se trouvait sur la terrasse, me calant dos contre l’encadrement de la baie vitrée. Malgré la légèreté qu’avait prit la conversation, je ne pus m’empêcher de me montrer légèrement sarcastique en mentionnant le fait qu’elle aurait put m’appeler, histoire de me donner des nouvelles. C’était un pur réflexe d’un homme cruellement blessé par la femme de sa vie, son unique amour. « J’ai commencé le boulot cette semaine et je me tape parfois neuf heures d’affilé… entre ça, ma mère, l’aménagement… Et ceux qui n’arrête pas de sonner chez moi pour me dire ‘Hey toute mes condoléances pour ton frère…’ Je ne sais plus ou donner de la tête… Mais la, c’est bon… » La regardant sans rien dire, je songeais que j’aurais peut-être dû me montrer plus patient. Elle disait peut-être vrai après tout … Elle avait peut-être réellement prévu de venir me voir après. Mais il fallait croire que ces huit dernières années, m’avait rendu totalement incapable de supporter qu’elle puisse me laisser encore en plan. Soupirant doucement, je fermais brièvement les yeux avant de la regarder de nouveau, totalement calmé. « Désolé … Je crois que j’ai perdu ma patience… » Dis-je simplement, attendant la suite de ses paroles. « Oui, j’avais planifié ma semaine pour toi et le téléphone… si tu n’avais pas changé de numéro j’aurais pu te contacter tu ne crois pas ? Puis pour ton bar… ma mère n’a pas d’annuaire chez elle donc… Désolée… Je n’ai même pas ton adresse mail, en fin si… Mais… Faut croire que tu n’avais pas le temps pour répondre… Donc… j’ai abandonné l’idée de t’en envoyer un cette semaine ! » Bordel … L’entendre dire qu’elle avait planifié sa semaine pour moi, faisait s’emballer violemment mon cœur. Pour moi … Elle avait planifié sa semaine pour moi ! Moi et personne d’autre ! Merde c’était … Putain de plaisant à entendre ! Mon adresse mail ? Je n’avais jamais reçu le moindre mail de sa part en huit ans … « En huit ans c’est normal que j’ai changé de numéro … Tu ne crois pas ? Mon adresse mail ? J’ai la même depuis genre … Treize ans … Et si j’avais reçu le moindre message de ta part, j’y aurais répondu. » J’étais surpris qu’elle puisse penser que, moi, je n’aurais pas répondu à des mails de sa part. Bon sang je n’avais attendu que ça, de ses nouvelles, durant huit ans !

Après qu’elle ait demandé des nouvelles de ma journée, je lui demandais ce qu’il était pour elle, mais sur toute sa semaine, soucieux de savoir si son retour à Sydney se passait bien et si ça allait avec sa mère. « Nikkie… Est atteinte de la maladie d’Alzheimer… Elle est à un stade très avancé, un coup elle me prend pour une petite fille, un coup elle me prend pour une adolescente… Et un coup elle me prend pour celle que je suis et là c’est pire… Je ne sais plus quoi faire. Un coup elle fait la douce, un coup elle m’insulte en me disant de te quitter et ainsi de suite… Je n’en peux plus… J’essaie de faire du mieux que je peux… Mais elle me rend folle… Vivement que je puisse avoir assez d’argent pour la mettre a l’hôpital… » Fronçant les sourcils, je la regardais longuement sans mot dire. Je voulais l’aider … J’avais les moyens de l’aider … Oui je pouvais la libérer d’un poids … Celui de sa mère. Mais lui proposer de l’argent alors qu’elle m’avait quitté et n’était plus dans ma vie depuis huit ans … C’était étrange. Ca faisait un peu « trop bon, trop con ». Et je n’étais pas con … Mais putain d’amoureux ! « Et personne d’autre que toi ne peux la prendre en charge ? Franchement … Je t’admire ! Je ne sais pas comment tu fais pour supporter ça après tout ce qu’elle t’a fait … » Dis-je avec sincérité. « Ma semaine ? Ben écoute… J’ai commencé le boulot, je bosse tous les jours sauf aujourd’hui, je fais pas mal d’heure… J’ai besoin d’argent pour Nikkie et pour moi… Hum… J’ai rangé la chambre de Lukes car Ashelina débarque de Los Angeles… Cette folle à largué son mec pour venir vivre ici…elle reprend ces études aussi, en même temps elle a vingt deux ans… Elle est jeune encore… Hey mais… ton client… il ne t’a pas frappé ou autre hein. ? » Il était encore question d’argent … Bon sang mais elle pataugeait réellement à mort à cause de cela ? Et moi qui, à côté de cela, avait presque trop d’argent. Pourquoi ne pas aider la femme de ma vie ? Je savais que je pouvais avoir confiance elle ! Et je doutais qu’elle soit revenue uniquement pour mon argent … Puisqu’elle ignorait que je tenais un bar et que je touchais pas mal d’argent à la fin du mois. De toute façon, je la connaissais assez pour savoir qu’elle n’était pas une femme matérialiste et se foutait royalement de l’argent. « Je peux t’aider … Financièrement. Si tu as besoin et si ça ne te dérange pas que je fasse ça pour toi … Je peux simplement te prêter si tu préfères. » Buguant sur ses paroles concernant son amie, je riais nerveusement. « C’est vrai que c’est tellement peu commun de larguer son mec pour changer de pays … » Dis-je moqueur, sans pour autant chercher à me montrer méchant ou autre.

En la voyant s’inquiéter brusquement pour moi en s’approchant de moi pour me regarder longuement, je riais doucement, un sourire en coin. « Franchement ? J’ai de bons réflexes … Une personne ivre n’en n’a pas … » Répondis-je simplement en souriant toujours, amusé. Profitant d’un instant de silence, je mentionnais son frère, précisant que j’étais là si elle avait besoin d’aide. La voyant se détourner, je compris qu’elle tentait de ne pas pleurer devant moi. Bon sang je détestais la voir aussi mal ! « Lukes me manque… Atrocement. Je ressens ce vide en moi, c’est … Quand on m’a appelé je n’y croyais pas… Pas mon Lukes… Je pensais le revoir avant qu’il ne… Huit ans sans le voir, on s’appelait tous les jours mais… Je ne sais pas comment vivre sans lui… J’aurais tellement préféré mourir à sa place… Il ne méritait pas ça… Je suis perdue, totalement perdu Than… Et j’ai beau ne rien dire, je n’arrive pas à gérer … » Bon sang … la voir aussi mal me foutais mal à mon tour. Je ne pouvais pas rester insensible à son malheur. Ma Cassie n’était pas bien et je me sentais inutile face à cela. C’était comme si moi je perdais Billie … Je savais que je ne pourrais m’en relever. Bon sang c’était horrible … « Merci Than… Je sais que tu es là et j’aime que tu puisses être là... Mais tu as ton bar... Et le soir en rentrant tu n'as pas forcément envie de me voir pleurer ou de m'entendre me plaindre... Tu pourras d'ailleurs... Me filer ton numéro de téléphone histoire que je l'actualise sur mon téléphone... » Je commençais par m’inquiéter à ses paroles, pensant qu’elle cherchait juste un moyen de me faire comprendre qu’elle ne voulait simplement pas de mon aide. Mais en l’entendant me demander mon numéro, je me sentis plus rassuré. « Et si moi j’ai envie de rentrer du bar et te voir pleurer et t’entendre te plaindre ? Si tu as besoin de moi, tu peux venir au bar ou ici à n’importe quelle heure … Tu peux même m’appeler en plein milieu de la nuit si tu as besoin ! » Ajoutais-je en souriant faiblement avant de sourire en coin. « Oui je te donnerais mon numéro … Mon adresse e mail aussi ? » Demandais-je, doucement moqueur, sans la quitter du regard. Irrité de la voir s’user la santé en fumant, je m’approchais alors d’elle pour prendre sa clope et l’écraser dans le cendrier, reculant ensuite avec lenteur pour revenir à ma place, sans la quitter du regard. Croisant son regard des plus choqués, je du prendre sur moi pour ne pas rire franchement. Mais cette envie là disparut bien rapidement, lorsqu’elle s’approcha de moi pour me plaquer contre l’encadrement de la baie vitrée, passant alors ses mains dans mes cheveux, comme elle le faisait régulièrement, avant.

La regardant sans mot dire, son visage terriblement proche du mien, je cessais brusquement de respirer, sentant alors mon membre durcir de désir et d’excitation. Bon sang elle m’avait … Violemment surprit et terriblement excité. Depuis que je l’avais retrouvé, j’étais parvenu à me contrôler assez pour ne pas lui montrer que j’avais envie d’elle. Mais cette fois … je n’avais pas prévu son geste. « Tes au courant que si tu recommences, je suis capable de te mordre ? Non mais quel culot, mauvais gosse, je vais te refaire ton éducation moi ! » Fermant les yeux en posant ma tête contre l’encadrement de bois, je tentais de reprendre le contrôle, incapable toutefois de cacher mon désir pour elle. « Me mordre ? On se demande c’est qui le mauvais gosse hein ! » Dis-je doucement, tentant difficilement de cacher le fait que ma voix était rendue rauque par le désir. Elle savait que ma voix changeait légèrement lorsque j’avais envie d’elle. Merde, pourvu qu’elle garde les yeux levés ! En sentant ses mains glisser lentement le long de mes bras, je frissonnais doucement de bien être. « Tatouage hum ? Ils ont une signification particulière ? » Ouvrant à nouveau les yeux, je baissais le regard pour regarder mes avant bras. Le premier tatouage, je l’avais fais deux ans après son départ. Et le second remontait à trois ans auparavant. « L’un nous représente, Luke, Billie, toi et moi … Et l’autre c’est simplement un rappel de mon passé vis-à-vis de mon père. » Répondis-je doucement, tentant de contrôler le ton de ma voix. Lorsqu’elle rentra dans l’appartement pour aller s’asseoir dans le canapé, j’entrais à mon tour en refermant la baie vitrée derrière moi pour éviter que la chaleur n’entre puisqu’il ne faisait pas encore assez frais malgré l’obscurité extérieure. « Powa, même ton canapé je l’aime ! Sa tiendrait qu’à moi, j’enlèverais mes chaussures et je m’allongerais dessus… retiens moi de le faire… » Riant doucement, je m’installais dans un des deux fauteuils, plaçant une cheville sur mon autre cuisse en la regardant, amusé. « Pourquoi je t’empêcherais de le faire ? Met toi à l’aise hein ! Tant que tu gardes tes fringues … » Ne pus-je m’empêcher de dire, souriant en coin malgré mon ton sérieux. J’étais réellement sérieux ! Bon sang elle était déjà assez désirable dans cette tenue … Qui ne recouvrait pas grand-chose ! « Je suis un mauvais hôte … Tu veux boire quelque chose ? Eau ? Soda ? Jus de fruits ? » Demandais-je en tournant à nouveau le regard vers elle. Chez moi … Pas la moindre goutte d’alcool, évidemment !

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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ ETUDES : Etudiante en droit
★ AVATAR : Kristen Stewart
© CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou **
✔ MESSAGES : 432
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 31 Jan - 23:30
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Hurricane...

« Ca fait plaisir d’entendre ça, après tout ce temps … » Me tournant vers lui, je croisais mes bras sous ma poitrine en le regardant amusée. Comme si sa l’étonné que je puisse encore l’aimer… Oui, après huit ans passé sans la moindre nouvelle… Bon sang, il me rendait folle, totalement et irrévocablement folle… « Que tu passes avant Billie ? Tu passes avant tout Than. Ça n’a pas changé, juste que… Huit putains d’année sont passées… Mais rien n’a changé … » Dis-je pour lui faire comprendre que je l’aimais toujours. Bon sang, oui je l’aimais comme une folle, dieu que je l’aimais. Je me souvenais de chaque moment passé ensemble, de chaque parole qu’il avait pu me dire à tel ou tel moment… J’étais ainsi, j’avais une bonne mémoire… je ne pouvais en rien oublier l’homme de ma vie, mon fiancé, celui avec qui j’avais promis un mariage et des enfants, qui d’ailleurs pour moi, était toujours d’actualité… Le regardant a nouveau, j’essayais de lui faire comprendre que s’il voulait que je parte alors, je partirais, mais le coup du flan avait bien marché… Je savais qu’il ne pouvait pas résister à un bon flan fait par moi. « Hey si tu veux pas manger celui que t’as apporté, je m’en charge hein ! » Passant ma langue sur mes lèvres, je lui tirais alors celle-ci en rigolant franchement. « Si tu es sage, je t’en ferais d’autre, je peux même t’en amener au bar si tu veux… Genre pour le quatre heure… » Dis-je en souriant doucement, lui tournant alors le dos, le laissant alors rêver dans ma proposition. J’étais capable de passer mes sous pour lui, de tout claquer dans des flans rien que pour le rendre heureux, bon sang… Oui… Petit à petit nous en vînmes à parler du fait que l’on aurait pu se contacter ou du moins, moi l’appeler… Mais malheureusement, je n’avais pas que cela a faire, et puis…

J’avais planifier ma semaine prochaine pour lui alors… Il pouvait être content, puis maintenant, j’avais tout mon temps de libre pour lui, s’il voulait bien de moi, bien évidemment… « Désolé … Je crois que j’ai perdu ma patience… » Me mordant la lèvre, je le regardais amoureusement. J’aimais quand il perdait patiente. Bon sang j’aimais trop… C’était plus qu’une preuve d’amour ça… « hum, hum, je vois ça mais ça ne me gêne pas. Ca fait petit ami jaloux et possessif ! Moi j’adore puis en général, la possessivité montre a quel point l’on tient à une personne… Alors… C’est con… Mais reste comme ça » murmurais-je en le regardant droit dans les yeux, lui faisant comprendre en même temps que je voulais être plus que son amie, bon sang, je voulais à nouveau être sa fiancée merde ! Lui expliquant que j’avais alors planifié ma semaine pour lui, je souriais de plus en plus en voyant son léger sourire en coin. Il était heureux que je puisse faire ma semaine en fonction de lui… J’adorais réellement ça… Le seul problème, c’est que je n’avais pas pu le joindre… Je n’avais rien de lui, absolument rien… « En huit ans c’est normal que j’ai changé de numéro … Tu ne crois pas ? Mon adresse mail ? J’ai la même depuis genre … Treize ans … Et si j’avais reçu le moindre message de ta part, j’y aurais répondu. » Le regardant attentivement, je me pinçais les lèvres. Son adresse mail, a l’époque on ne se parlait jamais par mail… On était tout le temps ensemble, et le téléphone n’en parle pas… Je l’appelais rarement puisque l’on passait notre temps ensemble… Puis à l’époque les téléphones portable… Ce n’était pas ce que l’on avait aujourd’hui… Déglutissant longuement je souriais faiblement. « Je crois, que tu n’as pas compris Than… Quand je suis parti sur New-York, je t’ai appelé, je t’ai laissé plus de dix messages par jours… Je t’ai envoyé des texto… J’ai aussi envoyé je ne sais combien de mail… Je n’ai jamais eu de réponses… Jamais… Comment veux tu que je prenne ton silence ? J’ai cherché à te joindre pendant des mois et des mois pour quoi ? N’avoir aucune réponse… » Dis-je en le regardant droit dans les yeux, peiné de voir qu’en fait, j’avais de faux numéro et adresses…

Pourquoi ? Pourquoi sa mère m’avait elle fait cela ? Je ne comprenais vraiment pas… J’avais beau réfléchir, plus je m’y penchais et plus j’avais des envies de la tuer. Elle m’avait complètement nargué…. Quelle femme ingrate… Vraiment… Je n’en revenais pas… « Au fait, j’ai réellement planifié ma semaine pour toi, du Lundi au dimanche, alors, ne prévois rien d’accord ? » dis-je doucement en Fumant toujours ma clope. Rapidement, je lui parlais alors de ma mère, essayant de lui expliqué qu’elle me prenait beaucoup de temps… Chose vraie… Elle était insupportable parfois… « Et personne d’autre que toi ne peux la prendre en charge ? Franchement … Je t’admire ! Je ne sais pas comment tu fais pour supporter ça après tout ce qu’elle t’a fait … » Rigolant a nouveau nerveusement, je tirais sur ma clope pour essayait de me calmer. Il n’avait pas tord… Mais s’il savait ce que je lui faisais… « Non, personne, il faut de l’argent pour la mettre en maison de soin… Hors je n’ai même pas de quoi passer la semaine avec mon compte… J’ai mis son argent de côté mais il n’y a toujours pas assez… Bref… Tu m’admires ? Gaylwen redescend sur terre j’ai giflé ma mère plus d’une fois sous les nerfs surtout quand elle se met à t’insulter… J’ai même rêvé de l’écrasé ! Bon dieu la mauvaise fille… Mais merde elle a été une vraie salope avec moi surtout il y a huit ans avec ce qu’elle m’a fait… » Crachais-je de dégout en serrant fortement la mâchoire. Parlant rapidement de ma semaine, je lui annonçais qu’Ashelina allait enfin venir sur Sydney pour vivre chez moi. Deux salaires, on s’en sortira mieux qu’un seul j’en restais totalement persuadé… Oui, je savais que ce n’était pas une fainéante. « Je peux t’aider … Financièrement. Si tu as besoin et si ça ne te dérange pas que je fasse ça pour toi … Je peux simplement te prêter si tu préfères. » Relevant la tête, je le regardais interloquée. Non, il ne devait pas me faire ça, pas me proposer de l’argent. J’avais honte, honte que l’on m’en propose, sa faisait huit ans que je vivais dans la misère, que je m’achetais des vêtements d’occasion, que je faisais en sorte de ne pas trop dépenser… Bon sang… Il ne pouvait pas me proposer de l’argent… Non… Pas vraiment.

« Je serais ta fiancée... Ok, ta femme encore plus, bon sang, je suis quoi aujourd'hui ? Je m'y perds... Ton ex fiancée ? Au passage je déteste être ton ex fiancée... Non sérieusement... Gaylwen, sa fait huit ans que je vis sans un sous en poche, j'ai pris l'habitude... » Dis-je doucement en baissant à nouveau le regard. Je ne pouvais pas accepter un seul sous venant de lui, non je ne pouvais pas, sa serait comme profiter de lui alors que pas du tout… Je ne voulais pas qu’il y ait ce genre de relation entre nous… Et surtout qu’il puisse penser que je reste que pour l’argent… Hors il pouvait bien faire la manche, que je l’aimerais toujours ! « C’est vrai que c’est tellement peu commun de larguer son mec pour changer de pays … » lâchant un bref rire nerveux, j’inspirais longuement. Il ne fallait pas que je le prenne méchamment, surtout pas… Calmons-nous… Restons zen… « Gaylwen… Je ne t’ai pas quitté… Je n’avais pas le bon numéro, ni même la bonne adresse mail putain de merde j’en reviens pas… » Dis-je en serrant la mâchoire fortement. Inspirant doucement, la conversation changea rapidement en parlant alors de Lukes, mon frère récemment décéder… Il me manquait atrocement, et Than ne pouvait que le voir, il me connaissait par cœur… Il savait que parfois j’avais du mal a tenir la tristesse que j’avais en mois… Il me connaissait vraiment trop, parfois c’était frustrant, mais bon sang que j’aimais ça ! Il était le seul à me connaitre entièrement ! « Et si moi j’ai envie de rentrer du bar et te voir pleurer et t’entendre te plaindre ? Si tu as besoin de moi, tu peux venir au bar ou ici à n’importe quelle heure … Tu peux même m’appeler en plein milieu de la nuit si tu as besoin ! » Entrouvrant la bouche, je le regardais légèrement, en sentant les larmes à nouveau monter. Bon sang, il savait trouver les bons mots et surtout quand je l’écoutais, je pouvais voir qu’il m’aimait… Oui, il m’aimait, il tenait à moi et il me voulait dans sa vie… Mon cœur eut un raté, me mordant la lèvre, je baissais les yeux en souriant faiblement. Bon sang, je ne savais pas quoi dire, la seule chose dont j’avais envie… C’était de hurler de plaisir… Oui, hurler et encore hurler ! Bon dieu que je l’aimais cet homme ! « Oui je te donnerais mon numéro … Mon adresse e mail aussi ? »

Souriant doucement, j’inhalais à nouveau la fumée, la laissant pénétrer mes poumons lentement. « C’est vrai ? Tu me promets que je ne te gênerais pas ? Je veux dire… Huit ans ont passé… Tu as peut être envie d’autre chose fin… Gaylwen, parler avec toi c’est tellement facile… J’ai peur de te déranger au boulot, regarde la dernière fois ! A chaque fois… Bon, c’était un autre contexte… Mais… Bon sang, j’en demande peut être trop mais est ce que j’aurais le droit en plus de tout ça a te prendre dans mes bras a te serrer contre moi, bon sang… Tu me manques… » Soufflais-je doucement en me mordant la lèvre tout en baissant le regard. « Ouais, tout tes numéros, toutes tes adresses, et de vive voix hein ! J’en ais marre d’avoir des faux moi… » Dis-je en riant nerveusement me rendant compte que je n’avais jamais eu les bonnes adresses… Bon sang, en fait… Sa mère avait fait exprès ? Non, ce n’était pas possible… Impossible même… Pourquoi ? Dans quel but ? Le regardant prendre ma clope j’écarquillais les yeux. Le plaquant contre l’encadrement de la porte je lui pris alors les cheveux le menaçant de le mordre s’il recommençait. Bine évidemment en rigolant. « Me mordre ? On se demande c’est qui le mauvais gosse hein ! » Le regardant doucement, je restais près de lui, sentant la boucle de sa ceinture me gêner au niveau de mon short. Fronçant les sourcils, je souriais doucement, tirant un peu plus ses cheveux, en profitant au maximum. « Franchement, ose me dire que tu n’aimes pas quand je te mords. Que le dieu te damne sur le champ si tu dis oui ! Non c’est méchant ça, pas touche a Than ! » Dis-je doucement, en lâchant ses cheveux le regardant alors droit dans les yeux en me mordant la lèvre. Prenant ses poignets, je lui demandais alors ce que représentaient ses tatouages. Il ne les avaient pas a l’époque ou nous étions ensemble, bien avant que mes parents ne me foutent dehors… « L’un nous représente, Luke, Billie, toi et moi … Et l’autre c’est simplement un rappel de mon passé vis-à-vis de mon père. »

Regardant son tatouage, je souriais doucement, caressant de mes doigts les fins très de ceux-ci, je souriais, heureuse que l’un de ses tatouage puissent me représenter quelque peu. Me mordant la lèvre, je baissais le regard vers son jean m’étouffant fortement en voyant la bosse assez imposante entre ses jambes. Nom d’un chien, sa faisait longtemps que je ne l’avais pas vu… Désireux de moi… Hey, mais du coup, ce n’était pas ceinture tout à l’heure mais… Oh mon dieu ! Une bouffée de chaleur m’envahit, me faisant rougir du visage, non pas de honte mais d’envie. Je crevais d’envie de foutre ma main dans son boxer… Bon sang, il fallait que je m’opte cette idée de la tête et au plus vite si je ne voulais pas le violer la sur place… Inspirant longuement, je lâchais ses poignets. Tout en déglutissant longuement. « Je vois, hum… Bon sang j’ai super chaud là ! » Dis-je en prenant son débardeur pour le tirer fortement sur son jean, cachant légèrement son membre totalement durci, j’avais l’impression qu’il avait … Non, je devais rêver… Il ne pouvait pas avoir encore prit de la taille… A l’époque elle était déjà assez imposante… dix neuf centimètre… Je m’étais amusée à le mesurer une fois, il avait été tellement rouge que je m’en étais étouffé de rire. Le pauvre j’avais été une mauvaise copine… « C’est mieux ainsi, mon chou. » Dis-je en tapotant légèrement sa cuisse en le pinçant au passage pour en profiter un peu. Rentrant alors dans l’appartement, je me laissais tomber dans le canapé en lui disant franchement, que je n’avais qu’une envie… M’allonger en enlevant mes chaussures. Oui, j’en crevais d’envie, j’étais tellement fatiguée… Le regardant s’assoir sur une fauteuil je souriais faiblement. « Pourquoi je t’empêcherais de le faire ? Met toi à l’aise hein ! Tant que tu gardes tes fringues … » Soufflant doucement, un léger sourire en coin, je le regardais attentivement. Je pouvais voir sur son visage qu’il était sérieux. C’était peut être la première fois de toute mon existence qu’il me demandait de ne pas me déshabiller… Drôle de chose.

Souriant faiblement, j’enlevais sans aucun mal mes talons aiguilles faisant craquer mes orteils et me laissa alors tomber sur le canapé m’allongeant en m’étirant doucement. Regardant le plafond, je croisais mes bras derrière la tête en fermant brièvement les yeux. Mon cœur battant la chamade, je me sentais terriblement bien ici. Comme… Chez moi. Il faut dire que c’était chez Than… chose à ne pas négliger tout de même ! Relevant mes jambes, je posais mes pieds sur le canapé en croisant une jambe, la relevant doucement pour regarder mon mollet. « Dis donc, depuis quand tu me demandes, ou m’ordonne de garder mes fringues ? Sa doit bien être la première fois non ? » Dis-je doucement en rigolant franchement. Passant ma langue sur mes lèvres, je tournais le visage vers lui. « A l’époque c’était surtout. ‘Dépêche toi d’enlever ton jean ou je l’arrache !’ Tu fais des progrès ! Tu vois là tu as de la patiente ! » Dis-je en lui tirant la langue pour le titiller un tant soit peu. « Et puis franchement… tu as raison… Même si je suis peu vêtu… Je n’ai qu’un string en dentelle noire dessous… Donc, si je me déshabille… Je ne donne pas cher de ta patiente… » Murmurais-je doucement, en le regardant droit dans les yeux. Est-ce que j’étais en train de le provoquer ? Ouvertement, carrément… Oui, j’aimais le provoquer et voir ses multiples réactions, surtout quand il s’agissait de moi ! Bon sang, j’aimais trop le rendre fou, j’avais toujours aimé en fait… C’était comme ça et il le savait parfaitement, que moi Cassie, j’aimais le voir totalement fou de moi, sa me rendait tout aussi folle à vrai dire… « Je suis un mauvais hôte … Tu veux boire quelque chose ? Eau ? Soda ? Jus de fruits ? »

Relevant la tête je baillais légèrement, en mettant rapidement ma main devant ma bouche. Ayant repris le sport… Je n’étais pas grosse, loin de là, j’avais même perdu huit à dix kilos depuis huit ans… Mais… J’avais besoin de faire beaucoup de sport et de ne pas manger ni boire trop sucré… Ayant arrêté l’alcool, je savais que la première chose que l’on aime faire pour ne pas flancher c’est de manger… Je mangeais trop enfin… Pour moi… J’avais trop prit l’habitude de faire un repas par jour… A quand datait mon dernier repas ? Aoutch hier soir… Et je n’avais même pas faim c’était ça le pire, par contre qu’est ce que je buvais… Mais c’était fini… Oui depuis une semaine et je tenais bon, je n’avais pas le choix, je devais être forte… Oui plus que forte ! « Du coca, si tu as, je m’endors déjà… Je me suis couché à cinq heure ce matin, du coup je me suis levée super tôt pour m’occuper de Nikkie et faire quelques achats, donc j’ai dû dormir approximativement… quatre heures… En manque totale de sommeil, d’habitude je carbure au café… Mais pas de cafetière chez moi, donc… » Dis-je doucement en m’étirant a nouveau faisant craquer mes os du dos. Baillant à nouveau je fermais légèrement les yeux en soupirant longuement. Je me demandais bien ce que Billie nous avait préparé comme repas… Hum… Je n’avais pas très faim de toute façon… qu’allait dire Gaylwen en me voyant manger si peu ? Avant je mangeais assez, pas comme lui, mais je mangeais pleinement… Maintenant… six bouchées, et je suis rassasié… Bon sang, j’avais vraiment un estomac de bébé… Un petit oiseau, oui j’étais un petit oiseau… Mon téléphone sonnant, je sursautais fortement sur le canapé. Me levant je courais rapidement a mon sac qui se trouvait à côté de Gaylwen, me penchant je l’attrapais en plissant le nez. Nikkie.

Bon sang elle ne pouvait vraiment pas rester seule ? Passant ma langue sur mes lèvres, je décrochais en lui faisant signe de ne pas parler. « Ouais Nikkie ? » Dis-je doucement. « Shanae ? C’est toi ? Tu es ou ? » Et voilà c’est reparti. Inspirant je rigolais nerveusement. « Maman, je suis chez une amie, tout vas bien, tu as mangé ? Je t’ai fait ton plat il était au micro ondes, je ne rentrerais pas tard, puis tu sais que je suis grande maintenant… Vas au lit… » Dis-je doucement. « Non, je vais attendre ton père, il ne devrait pas tarder… » Gémissant doucement je passais ma main dans mes cheveux. « Oui, tu as raison, attends papa, il ne devrait pas être trop long… Ecoute… Je dois te laisser, si tu as un souci, tu vas chez la voisine d’accord ? » Dis-je doucement. Sans même me répondre elle raccrocha. Soupirant, je me tournais vers Gaylwen. « Tu vois ? Elle a complètement oublié qu’il est mort ! C’est affolant, c’est carrément flippant quand tu penses que j’ai cinquante pourcent de chance d’avoir la maladie… je ne préfère même pas savoir… » Dis-je en jetant mon téléphone sur la table basse en me laissant a nouveau tomber sur le canapé mais cette fois ci sur le ventre. Le regardant je souriais doucement. « Hey, tu sais ce que Billie à fait à manger ? Je n’ai pas réellement faim, mais toi, tu dois avoir une super faim de loup ! » Dis-je en lui faisant à nouveau un clin d’œil.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeMar 1 Fév - 11:21
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love is impossible to forget

La question de savoir si j’aimais encore, ou non, Cassie, ne se posait même pas. La réponse était un grand, un immense, oui, sans appel. Elle avait toujours été la femme de ma vie et le resterais toujours il n’y avait pas le moindre doute là-dessus. Je l’aimais même tellement d’ailleurs, que j’étais près à passer un long moment, des mois ou des années peu m’importaient, pour lui montrer que j’étais tout autant fait pour elle, qu’elle-même était faite pour moi. Je ne désespérais pas d’y arriver un jour. Mais je devais avouer qu’elle-même avait l’air de m’aimer toujours … Ce que je ne comprenais pas vraiment … Pour quelle raison m’aurait-elle quitté si elle m’aimait toujours ? Je me le demandais bien … Alors qu’elle venait de me dire que je passerais toujours avant Billie, je ne pus m’empêcher de dire que ça me faisais plaisir d’entendre cela après tout ce temps. L’entendre dire que je comptais plus que tout … J’en avais perdu l’habitude et c’était terriblement bon ! « Que tu passes avant Billie ? Tu passes avant tout Than. Ça n’a pas changé, juste que… Huit putains d’annése sont passées… Mais rien n’a changé … » Sans rien dire, je la regardais un long moment, surpris d’apprendre cela. J’étais loin de m’attendre à cela. Pourquoi m’avait-elle quitté si elle m’aimait tant que cela ? « Rien ? Absolument rien n’a changé ? » Finis-je par demander, peu certain de pouvoir entendre par là qu’elle m’aimait toujours. Il y avait forcément quelque chose qui avait changé quelque part, pour qu’elle s’en aille ainsi, m’abandonnant derrière elle et sans jamais plus me donner la moindre nouvelle durant huit longues années. Oui il était obligé que quelque chose ait changé. Mais quoi … ? Pourquoi me faisait-elle comprendre qu’elle m’aimait toujours de la même façon, avec la même force, si à côté de cela elle ne me donnait pas enfin la raison pour laquelle elle m’avait quitté ? Alors que Cassie venait de croire que je ne voulais pas d’elle dans mon appartement, je lui indiquais que si, avant de mentionner son flan auquel je ne pouvais dire non. Retrouvant une partie de notre complicité d’avant, je l’informais que je pouvais très bien manger son flan moi-même, si elle n’en voulait pas. « Si tu es sage, je t’en ferais d’autre, je peux même t’en amener au bar si tu veux… Genre pour le quatre heure… » Bordel cette femme me faisait rêver … Ferait-elle réellement ça ? Bon sang ça faisait vraiment très « épouse » et ça ne pouvait que me plaire. Oui je rêvais qu’elle se comporte ainsi avec moi. Ma fiancée … Mon épouse. « Autant que tu veux ! C’est pas moi qui ferais une overdose de tes flans ! » Dis-je en souriant alors qu’elle se retournait, m’offrant une vu imprenable sur son corps parfait.

Alors que je venais plus ou moins de me plaindre parce qu’elle ne m’avait pas donné la moindre nouvelle depuis son départ précipité de mon bar, soit une semaine plus tôt, je dus avouer à ses raisons … Que je n’aurais pas du autant m’inquiéter et que j’avais sans doute tiré des conclusions trop hâtives. Mais c’était le fait de l’avoir perdu pendant huit années, qui me rendaient ainsi. J’avais peur, terriblement peur, qu’elle me quitte à nouveau. Merde j’étais près à la séquestrer pour l’en empêcher. Etais-je devenu un monstre ? « hum, hum, je vois ça mais ça ne me gêne pas. Ca fait petit ami jaloux et possessif ! Moi j’adore puis en général, la possessivité montre a quel point l’on tient à une personne… Alors… C’est con… Mais reste comme ça » Souriant malgré moi devant l’exactitude de ses paroles, je posais ma tête contre l’encadrement de bois, levant le regard vers le haut de celui-ci. « J’ai aussi, et surtout, peur que tu partes de nouveau … » Dis-je doucement, sans chercher à la détromper dans ce qu’elle venait de dire puisqu’elle avait entièrement raison. Je l’aimais, je tenais à elle … Et j’étais putain de jaloux ! Je la voulais pour moi, tout le temps … Alors qu’il était enfin question du fait qu’elle n’avait jamais cherché à me joindre en huit ans d’absence, elle m’informa qu’elle n’avait jamais reçu de réponse de ma part, aux nombreux mails qu’elle avait put m’envoyer. Surpris, je lui disais que je n’avais jamais reçu le moindre message de sa part. « Je crois, que tu n’as pas compris Than… Quand je suis parti sur New-York, je t’ai appelé, je t’ai laissé plus de dix messages par jours… Je t’ai envoyé des texto… J’ai aussi envoyé je ne sais combien de mail… Je n’ai jamais eu de réponses… Jamais… Comment veux tu que je prenne ton silence ? J’ai cherché à te joindre pendant des mois et des mois pour quoi ? N’avoir aucune réponse… » Plus que choqué, manquant d’air, je la regardais en écarquillant les yeux et bouche bée. Non … Tout cela était tout bonnement impossible ! Comment était-ce possible ? J’avais passé mon temps près de mon téléphone pour être certain de ne manquer aucun appel de sa part si seulement l’envie lui prenait de me contacter, enfin. « C’est impossible … J’ai attendu des nouvelles de toi pendant des mois, des années … Et j’ai jamais rien eus … » Fermant les yeux, je pris une grande inspiration pour calmer les battements précipités de mon cœur et la panique qui semblait s’emparer de moi. C’était impossible … Nous ne pouvions pas avoir perdu huit années tout simplement à cause d’un mauvais numéro de téléphone et d’une adresse mal recopiée …

Rouvrant les yeux, je tournais un regard incertain et stupéfait vers elle, me redressant quelque peu contre l’encadrement en bois.[color=teal] « Et tu me disais quoi dans tous ces messages ? »|/color] Je demandais alors d’une voix faible. Notre relation avait prit fin à causes de petites erreurs, tout simplement ? Un mauvais numéro, une adresse mail mal recopiée, huit années qui passent … Et c’était nos fiançailles, notre amour qui semblait indestructible, qui prenait fin … ? « Au fait, j’ai réellement planifié ma semaine pour toi, du Lundi au dimanche, alors, ne prévois rien d’accord ? » Souriant à cette annonce, je ne pus m’empêcher de lui lancer un regard des plus ravis. Dieu que j’aimais cela ! « Rien à part le bar tu veux dire ? Aucun problème … » Oh ça non, aucun problème … Je pouvais lui consacrer autant de temps qu’elle le désirait … Et plus encore ! La conversation suivant son court, il fut alors question de sa mère. Sa mère gravement malade dont elle devait s’occuper elle-même, faute de moyens financiers. « Non, personne, il faut de l’argent pour la mettre en maison de soin… Hors je n’ai même pas de quoi passer la semaine avec mon compte… J’ai mis son argent de côté mais il n’y a toujours pas assez… Bref… Tu m’admires ? Gaylwen redescend sur terre j’ai giflé ma mère plus d’une fois sous les nerfs surtout quand elle se met à t’insulter… J’ai même rêvé de l’écrasé ! Bon dieu la mauvaise fille… Mais merde elle a été une vraie salope avec moi surtout il y a huit ans avec ce qu’elle m’a fait… » Malgré moi, je ne pus m’empêcher de sourire en coin en apprenant qu’il lui était arrivé à plusieurs reprises de gifler sa mère. Bon sang … Elle le méritait amplement après tout le mal qu’elle avait put nous faire après tout ! Par contre … J’avais assez de mal à imaginer Cassie frapper qui que ce soit. Je ne me souvenais pas de l’avoir déjà vu se montrer violente ou quoi que ce soit de ce genre. « Je t’admire toujours … Même si j’ai du mal à t’imaginer frapper qui que ce soit. » Avouais-je lentement avant de froncer les sourcils à la fin de ses paroles. Que lui avait-elle fait il y a huit ans ? Est-ce que ça avait un rapport avec notre relation et le fait qu’elle était partie il y a huit ans ? « Elle t’a fait quoi il y a huit ? » Finis-je par demander, incapable de garder cette question pour moi, en sachant qu’elle risquait sinon, de me trotter en tête encore un moment.

En comprenant que Cassie avait de sérieux soucis financiers, alors qu’elle devait s’occuper de sa mère, je ne pus m’empêcher plus longtemps, lui proposant alors de l’aider si elle le voulait. Je me doutais qu’elle n’accepterait pas comme ça … Elle n’était pas du genre profiteuse et le simple fait que je puisse lui faire une telle proposition, allait la mettre mal à l’aise, sans doute. Pourtant … Je tenais à le faire. Parce que j’en avais les moyens et parce que je l’aimais … Alors pourquoi non ? « Je serais ta fiancée... Ok, ta femme encore plus, bon sang, je suis quoi aujourd'hui ? Je m'y perds... Ton ex fiancée ? Au passage je déteste être ton ex fiancée... Non sérieusement... Gaylwen, sa fait huit ans que je vis sans un sous en poche, j'ai pris l'habitude... » Huit années qu’elle galérait … Huit années que de mon côté je n’avais de cesse de monter et encore de monter, passant d’un simple étudiant à un propriétaire de bar. Merde je voulais l’aider ! Peu importait qui elle était pour moi. La voyant baisser le regard, sans doute à cause de la gêne occasionnée par ma proposition, je soupirais doucement. « Cassie … Peu importe où en est notre relation aujourd’hui … Je ne suis pas un inconnu qui te propose de l’argent, je suis Gaylwen ! Je sais que tu n’es pas là pour mon argent et que ce n’est pas ce qui t’intéresse chez moi. Je peux t’aider alors laisse moi faire ça pour toi … Et je te le répète ça peut être seulement un prêt si ça peut te permettre d’avoir la conscience plus tranquille … Et tu me rembourseras quand tu feras fortune. » Souriant en coin, j’espérais qu’elle accepte … Parce que je ne voulais pas la savoir malheureuse ou en manque d’argent. Concernant le remboursement, je dus me retenir de lui dire qu’elle n’aurait plus à me rembourser quoi que ce soit, une fois que nous serions mariés. Mais je ne voulais pas précipiter les choses. Ni dire quoi que ce soit et le regretter par la suite. Lorsque Cassie mentionna son amie qui larguait son petit ami pour venir s’installer en Australie, je ne pus m’empêcher d’ironiser sur le fait que c’était peu commun. « Gaylwen… Je ne t’ai pas quitté… Je n’avais pas le bon numéro, ni même la bonne adresse mail putain de merde j’en reviens pas… » Soupirant, je me mordillais la lèvre en réalisant tout ce que cela voulait dire. Notre relation n’avait jamais réellement prit fin. Elle avait simplement été en pause pendant huit ans … Simplement nous n’étions pas au courant, ni l’un ni l’autre. « C’est pourtant ce que j’ai cru pendant huit ans … Ne pas te voir à notre rendez-vous et m’entendre dire par ma mère que tu étais partie … Je suis allé à l’aéroport mais il était trop tard, ton avions a décollé sous mes yeux. Et ensuite … Silence radio. Aucun appel, aucun message … Rien pendant huit ans. » Laissant le silence s’installer durant de longues secondes, je finis par relever la tête pour la regarder longuement, semblant alors réfléchir. « Mais si tu ne m’as pas quitté … Ca veut dire qu’on est toujours fiancés ! » Dis-je l’air de rien avant de continuer la conversation à propos de Lukes.

Je la connaissais assez pour voir qu’elle avait du mal … Beaucoup de mal, à supporter la mort de son frère. Je ne pouvais que la comprendre rien qu’en me mettant à sa place. Je ne pourrais jamais imaginer perdre Billie … Lorsqu’elle protesta à l’aide que je lui offrais, je ne pus qu’insister en lui disant clairement que je voulais être là pour elle et que j’étais disponible à toute heure du jour ou de la nuit, pour elle. « C’est vrai ? Tu me promets que je ne te gênerais pas ? Je veux dire… Huit ans ont passé… Tu as peut être envie d’autre chose fin… Gaylwen, parler avec toi c’est tellement facile… J’ai peur de te déranger au boulot, regarde la dernière fois ! A chaque fois… Bon, c’était un autre contexte… Mais… Bon sang, j’en demande peut être trop mais est ce que j’aurais le droit en plus de tout ça a te prendre dans mes bras a te serrer contre moi, bon sang… Tu me manques… » Bordel que je l’aimais ! Elle me manquait aussi … Elle me manquait terriblement ! Sans un mot, sans la quitter du regard, je m’approchais d’elle et posait mes mains sur sa taille pour l’attirer contre moi, mes bras l’encerclant pour la serrer doucement, enfouissant rapidement mon visage dans son cou pour me délecter de son odeur. Dieu que c’était bon de l’avoir de nouveau … De pouvoir la serrer dans mes bras, simplement pour sentir son corps contre le mien, son odeur qui était toujours la même et que j’aurais reconnu entre milles. « Tu me manques aussi … Et c’est pour ça que si tu as besoin de parler … Ou juste de me voir … Bordel n’hésite pas une seule seconde. Tu ne me dérange pas … Pas toi ! » Dis-je d’une voix douce avant de prendre une nouvelle bouffée de son parfum et me détacher d’elle pour ne pas être tenté de lui faire l’amour. Il était trop tôt … Beaucoup trop tôt ! Selon moi nous n’avions pas encore abordés tout ce qui devait être abordé. « Ouais, tout tes numéros, toutes tes adresses, et de vive voix hein ! J’en ais marre d’avoir des faux moi… » Soupirant doucement, je tentais de comprendre comment elle avait put ne pas avoir le bon numéro ni la bonne adresse … Qui les lui avait donnés ? « Je te les écrirais, même ! Sans faute et d’une écriture très appliquée pour que tu ne fasses pas la moindre erreur ! » Lui dis-je alors, en souriant en coin, tendrement moqueur. La voyant fumer encore et encore, je ne pus m’empêcher m’emparer de sa clope pour l’écraser dans le cendrier. Sa réaction ne se fit pas attendre puisqu’elle ne tarda pas à me pousser pour me plaquer contre l’encadrement où je me trouvais depuis un petit moment. Son geste eut le don de m’exciter au plus haut point, faisant même réagir mon corps. Tentant de faire mine de rien, j’essayais de paraître le plus neutre possible en parlant, malgré ma voix légèrement rauque.

En sentant son corps contre le mien, je cessais de respirer, surpris qu’elle ne réagisse pas. « Franchement, ose me dire que tu n’aimes pas quand je te mords. Que le dieu te damne sur le champ si tu dis oui ! Non c’est méchant ça, pas touche a Than ! » Riant doucement, j’évitais de la regarder par craint de croiser son regard lorsqu’elle remarquerait que je la désirais ardemment. « Je ne suis pas un menteur … Alors je ne dirais rien du tout ! » Dis-je doucement, sans me départir de mon sourire moqueur. En sentant ses mains descendre le long de mes bras pour s’emparer de mes poignets, je frissonnais doucement en la laissant faire alors qu’elle observait mes tatouages. « Et toi ? Ton tatouage ? » Je demandais doucement, ayant remarqué celui-ci présent dans son dos. Et ce qui devait arriver … Arriva ! Baissant le regard, Cassie ne put manquer la bosse qui s’était formée au niveau de mon entre jambes. La voyant rougir, je soupirais doucement en détournant le regard, terriblement gêné … C’était bien la première fois que j’étais gêné que mon corps réagisse au sien. « Je vois, hum… Bon sang j’ai super chaud là ! » Comprenant par là qu’elle avait tout autant envie de moi que moi d’elle, j’eus du mal à déglutir. Pourquoi je ne lui sautais pas dessus déjà ? Ah oui … Parce que ce serait beaucoup trop précipité. Nous avions vécut des préliminaires pendant deux longues années, ce n’était pas pour nous sauter dessus aussi rapidement après nos retrouvailles. Nous n’étions même plus ensemble. Du moins, pas officiellement. Nos sentiments en disaient tout autrement. « Putain j’ai chaud aussi ! » Marmonnais-je doucement en la laissant tirer sur mon débardeur pour dissimuler mon entre jambe. « C’est mieux ainsi, mon chou. » Hochant légèrement la tête, je tentais de retrouver une contenance, ce qui n’était à vrai dire pas simple du tout tant j’avais envie d’elle. « Hm…Désolé … » Dis-je doucement en la suivant ensuite dans l’appartement. Alors qu’elle s’installait dans le canapé en me disant qu’elle avait envie de s’allonger dans celui-ci, je me laissais tomber dans un fauteuil en lui disant qu’elle le pouvait, ainsi que se mettre à l’aise … Tant qu’elle gardait ses fringues. Je la désirais déjà bien assez comme ça ! Luttant pour ne pas la regarder s’installer plus confortablement, je la vis, du coin de l’œil, s’allonger sur le canapé en s’étirant. Dieu que j’avais envie d’elle …

« Dis donc, depuis quand tu me demandes, ou m’ordonne de garder mes fringues ? Sa doit bien être la première fois non ? » Interloqué, j’écarquillais les yeux en la regardant. Le pire … C’était qu’elle disait totalement vrai ! Je ne lui avais jamais demandé de garder ses vêtements … Bien au contraire ! « Je ne me souviens pas de t’avoir déjà demandé ça … Alors oui ça doit être la première fois … » Répondis-je doucement en fronçant les sourcils. A présent elle ne devait plus douter quant à mon désir pour elle … « A l’époque c’était surtout. ‘Dépêche toi d’enlever ton jean ou je l’arrache !’ Tu fais des progrès ! Tu vois là tu as de la patiente ! » Elle se fichait de merde … Merde elle se fichait de moi ! « C’était de la prétention … A l’époque j’aurais pas réussis à te l’arracher, sans doute. Quand à ma patiente … Elle n’est pas illimitée ! » Ajoutais-je pour lui faire comprendre que je ne pourrais pas éternellement résister au désir qu’elle suscitait en moi, si elle continuait ainsi. « Et puis franchement… tu as raison… Même si je suis peu vêtu… Je n’ai qu’un string en dentelle noire dessous… Donc, si je me déshabille… Je ne donne pas cher de ta patiente… » De plus en plus choqué, persuadé à présent qu’elle me provoquait, je lui lançais un regard d’envie, détournant tout aussi rapidement la tête. Soufflant longuement, je montais mes mains à mon visage pour le frotter énergiquement, tentant de revenir à des pensées moins … Erotiques. « T’es en train de la mettre à rude épreuve ! » Marmonnais-je en mentionnant ma patiente, avant de lui demander, l’air de rien, si elle voulait boire quelque chose. « Du coca, si tu as, je m’endors déjà… Je me suis couché à cinq heure ce matin, du coup je me suis levée super tôt pour m’occuper de Nikkie et faire quelques achats, donc j’ai dû dormir approximativement… quatre heures… En manque totale de sommeil, d’habitude je carbure au café… Mais pas de cafetière chez moi, donc… » L’observant un long moment, je ne pus m’empêcher de sourire, attendri. « Je peux aussi te servir un café si tu veux … Et tu peux dormir un moment. Je peux attendre pour manger … » Dis-je doucement, priant pour que mon estomac ne me trahisse pas en gargouillant à cet instant. Avant que je n’ai eus le temps d’aller préparer le verre de Cassie, son téléphone sonna. Je la regardais alors décrocher, sans un mot. « Ouais Nikkie ? » Je me figeais légèrement en apprenant qu’il s’agissait de sa mère au bout du fil. « Maman, je suis chez une amie, tout vas bien, tu as mangé ? Je t’ai fait ton plat il était au micro ondes, je ne rentrerais pas tard, puis tu sais que je suis grande maintenant… Vas au lit… »

Je continuais de l’observer en silence, ayant l’impression qu’elle parlait à un enfant et non pas à sa mère. Bon sang … Je ne pouvais que l’imaginer au téléphone avec l’un de nos enfants … Une sortie en amoureux, une nounou pour les garder le temps d’une soirée … Aurions-nous droit à cela un jour ? « Oui, tu as raison, attends papa, il ne devrait pas être trop long… Ecoute… Je dois te laisser, si tu as un souci, tu vas chez la voisine d’accord ? » Presque malgré moi, je frémissais à la pensée de tout ce qu’elle devait vivre et supporter avec sa mère dans cet état là. Et elle n’avait personne pour l’aider … « Tu vois ? Elle a complètement oublié qu’il est mort ! C’est affolant, c’est carrément flippant quand tu penses que j’ai cinquante pourcent de chance d’avoir la maladie… je ne préfère même pas savoir… » Sourcils froncés, je la regardais se laisser à nouveau tomber sur le canapé. Bon sang que j’avais envie de la rejoindre et m’allonger simplement sur elle pour lui faire l’amour longuement et tendrement. « Tu ne l’auras pas ! Tu n’as hérité de rien du tout de ta mère alors tu ne vas pas commencer avec une foutue maladie ! » Lâchais-je le plus sérieusement du monde. Je refusais qu’elle puisse chopper une telle maladie … Pas ma Cassie ! « Hey, tu sais ce que Billie à fait à manger ? Je n’ai pas réellement faim, mais toi, tu dois avoir une super faim de loup ! » Malgré le fait qu’elle se fichait ouvertement de moi, je ne pus m’empêcher de rire, la regardant alors, un sourire en coin et le regard brillant. « Je sais pas j’ai pas regardé … Et te fous pas de moi mais oui, je crève la dalle ! La dernière fois que j’ai mangé c’était … A seize heures ! » Dis-je avant de rire franchement. Je n’avais pas changé sur ce plan là. J’étais toujours autant accroc à la nourriture et je faisais quatre à six repas par jour. Dans les grands jours, c’était un petit déjeuner avant de partir pour le bar, donc très tôt, un autre petit déjeuner en court de matinée, le déjeuner de midi, le goûter à seize heures, le diner, et je mangeais une dernière fois le soir, devant la télévision ou avant d’aller me coucher. J’étais pathétique … Mais mince et en pleine forme ! Vive le sport …

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R. Hallibel Snezava
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeMar 1 Fév - 17:44
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Hurricane...


Malgré les huit années qui sont passées depuis ma dernière rencontre avec Gaylwen, ou plus précisément, notre dernier moment intime, notre dernier baiser, notre dernier regard amour, aujourd’hui, même en l’ayant vu la semaine dernière et que l’on se soit un tantinet disputé… Je l’aimais toujours… Oui, comment ne plus l’aimer ? C’était l’homme de ma vie après tout… Alors je ne cherchais pas à comprendre, il était mien, tout simplement, oui, mien a tout jamais… Ce qui m’énervait fortement c’était le fait de voir qu’en fait, il n’avait pas l’air au courant que je ne l’avais pas quitté, notre dernière entrevue me laisser porter à croire que sa mère, cette sorcière, ne lui avait pas réellement tout dit… Mais pouvais-je réellement l’affirmer ? Non bien sur que non, tant que nous n’en aurions pas parlé correctement et pendant un long moment, je ne pouvais pas faire de conclusion hâtive et accuser des gens à tord… Je m’en voudrais tellement de faire cela… Certes, la mère de Gaylwen, ne m’avait jamais porté dans son cœur, mais tout de même, elle savait bien que l’un sans l’autre on mourrait, que si on nous enlevait notre moitié on n’avait plus lieux d’exister sur cette terre… autant mourir que de rester sans mon Than. C’était de toute évidence nécessaire… Comme des siamois. L’un sans l’autre, on meurt. Fin de l’histoire. J’étais morte il y a huit ans… A l’intérieur il n’y avait plus rien, simplement une Cassie qui souffrait, une fille qui voulait retrouver sa joie de vivre et son amour… Une fille qui essayait de s’en sortir, qui avait tout fait pour le retrouver alors qu’on m’avait annoncé simplement qu’il allait se marier. Apparemment ça aussi c’était un pieu mensonge. Comment devais-je le prendre ? Que devais-je faire ? J’étais totalement perdu, devais-je le lui dire ? Je n’en savais rien, je savais qu’il m’aimait, qu’il me désirait et tout ce qui s’en suis… Mais parler de cela avait l’air de nous rendre plus que tendu…

« Rien, absolument rien n’a changé ? » Demanda-t-il doucement après un long silence. Le regardant à mon tour, je le regardais alors de haut en bas amoureusement. Il m’avait manqué, il m’avait terriblement manqué et ce manque remplissait mon horizon… J’avais besoin de le prendre dans mes bras, j’avais besoin de le sentir près de moi mais je ne pouvais pas… Secouant la tête négativement, je le regardais alors droit dans les yeux. « Non, rien n’a changé Than… Si tu veux encore de moi dans ta vie… Alors non rien n’a changé… Je ne veux plus… Te perdre… » Soufflais-je doucement en baissant le regard me sentant horriblement triste de parler de tout cela. Il était l’homme de ma vie, il était mon tout, mon amour, ma survie, mon oxygène… Et bon dieu l’avoir perdu pendant huit longues années j’avais été plus que détruite… Mais c’était du passé, oui, aujourd’hui il était la devant moi et apparemment il n’était pas marié… Oui il était totalement célibataire, il était pour moi, rien qu’à moi… bon sang j’aimais ça j’aimais réellement qu’il puisse être qu’à moi… Si seulement il n’y avait pas eu cette coupure… J’aurais tellement voulu qu’il prenne mon innocence, qu’il soit le premier a me faire l’amour… Et pourtant dieu seul sait que j’ai attendu. Quatre ans. Oui puis quand j’ai apprit pour son mariage… Pourquoi attendre ? A vrai dire, je ne me souvenais même pas de ma première fois… Est-ce que j’ai eu mal ? Est-ce que j’ai saigné ? J’étais tellement défoncé à l’alcool que la seule chose dont je puisse me souvenir c’est un horrible mal de crâne à mon réveil. Le faire avec Gaylwen sera pour moi ma première fois. Les autres ne comptaient pas… tout simplement, je n’avais jamais eu d’orgasme en faisant l’amour. Seul Than m’en avait procuré avec ses doigts, sa langue, et son membre en le frottant contre mon intimité… Il savait y faire… Il était le seul aussi a connaitre mes zones érogènes, tout comme moi les siennes. Encore un point en commun. Le visage… Bon sang…

Nous étions vraiment fait l’un pour l’autre ; C’était plaisant et jouissif à la fois ! « Autant que tu veux ! C’est pas moi qui ferais une overdose de tes flans ! » Rigolant doucement, je plongeais mon regard dans le sien en souriant en coin. Il était clair que le jour ou il ferait une overdose de flan je devrais alors m’inquiéter et ceux, fortement… Passant ma langue sur mes lèvres, je le regardais toujours de façon amoureuse mais surtout taquine. « Va pour ça ! Toute la semaine prochaine je t’amène alors un flan pour le quatre heure ! Voir même avant, puisque j’ai mes journées de libre ! » Dis-je doucement en souriant en coin, lui faisant alors comprendre que je comptais passer ma semaine avec lui. Continuant rapidement la conversation, je pus voir à quel point il était jaloux. Il l’avait toujours été au fond. Combien de fois au lycée alors que je l’attendais alors qu’il allait voir la cpe ou alors aller aux toilettes, il revenait rapidement et fusiller les gens du regard surtout si un garçon venait me parler. Même en cours… Quand un garçon me demandait quelque chose il répondait de façon sèche. J’avais toujours aimé, dans ses moments la je serrais sa cuisse de ma main pour lui faire comprendre que j’adorais. A vrai dire j’étais tout aussi pareil, je ne supportais pas de voir une fille venir lui parler… Je ne disais rien, contrairement à lui. Je plissais simplement le nez détournant le regard, mais il savait que j’étais jalouse. L’amour rend possessif et jaloux. « J’ai aussi, et surtout, peur que tu partes de nouveau … » Le regardant, les larmes me montèrent rapidement aux yeux. Je ne pouvais que le comprendre. Et moi j’avais peur qu’il m’abandonne, qu’il me dise que lui et moi ce n’était plus du tout possible. M’approchant de lui je lui pris alors sans vraiment réfléchir la main, entrelaçant nos doigts fortement le serrant comme à l’époque. Posant ma tête sur son épaule, je regardais le plafond tout comme lui en souriant faiblement. « Je ne partirais plus, plus jamais, je resterais ici jusqu’à ma mort, si je pars c’est avec toi ! Et si je disparais… Putain c’est qu’on m’a enlevé alors t’aura intérêt à remuer ciel et terre pour me retrouver ! » Dis-je en plaisantant légèrement pour détendre l’atmosphère.

Restant là, comme ça près de lui je soufflais légèrement profitant de ce moment si simple et si intense. Soufflant longuement, je me reculais alors pour continuer tranquillement de fumer ma clope. Continuant la conversation, je fus surprise de voir qu’il ne comprenait pas ce que je lui disais, que j’avais essayé de le joindre pendant huit ans, que je lui avais envoyés nombreux mails, nombreux texto, j’avais tout fait pour le joindre, j’harcelais même chez ses parents ! Sa mère me disant à chaque fois qu’il était soit à la fac soit dehors avec Billie… Comment n’ais-je pas pu deviner plus tôt qu’elle me mentait ? Non, pas de conclusion hâtive… je ne devais pas faire ça… Il fallait que j’attende d’être sure et certaine de cela… Tirant sur ma clope je reniflais longuement en rigolant nerveusement. « C’est impossible … J’ai attendu des nouvelles de toi pendant des mois, des années … Et j’ai jamais rien eus … » Passant ma langue sur mes lèvres je baissais à nouveau le regard, me rendant compte que nous avions été séparé car sa mère m’avait donné un faux mail et une faux téléphone. Peut être qu’elle n’avait pas fait exprès. ? Non, je n’y croyais vraiment plus… Nos parents étaient tordus et abrutis… Passant mes mains dans mes cheveux, je les tirais en arrière en gémissant longuement. « Et pourtant dieu sait que je t’ai envoyé des messages, des appels… Des mails ! Le jour même du départ ! Je n’ai pas cessé de te harceler… J’ai cru que… Tu ne m’aimais plus, que tu ne voulais plus de moi… » Murmurais-je en gardant la tête baissait sans pouvoir la relever. Je ne voulais pas voir sa tête, je ne voulais pas voir son regard, je savais qu’il m’aimait et que mes paroles étaient en train de le tuer… J’en étais horriblement consciente. « Et tu me disais quoi dans tous ces messages ? » Le regardant du coin de l’œil, je souriais faiblement. Me redressant, je passais devant lui pour prendre mon téléphone dans mon sac. Allant dans les archives, heureusement que j’avais archivé quelques messages et que j’avais une mémoire immense dans ce téléphone, d’ailleurs payé par mon oncle et ma tante quand j’étais sur New-York, c’est la seule chose que j’ai pu accepter, car Camden changé de téléphone… allant dans les archives, je lui sortais le premier message qui me passait sous le doigt. L’ouvrant je tendis le téléphone sous ses yeux pour qu’il le lise.

–Bébé… Je tiens plus, une semaine… une semaine sans que tu ne me répondes… Pourquoi ? S’il te plait répond moi, même si c’est pour me quitter… Mais s’il te plait Than, mon bébé… J’ai besoin de toi, ne m’abandonne pas comme ça, je ne tiendrais pas sans toi…- Lui retirant le téléphone au bout d’une minute, le temps qu’il puisse lire le message je rangeais le téléphone dans le sac, revenant alors à ma place. « Voilà le genre de messages que je t’envoyé, et encore, ça c’est rien, si tu veux je te montrerais les mails… J’ai tout archivé, absolument tout… Sous quatre ans. Quatre ans de mail et de messages… » Susurrais-je doucement d’une voix triste et coupait par les larmes qui remplissaient mes yeux. Les fermant rapidement, je les enlevais pour continuer de parler tranquillement sans que les pleures n’arrivent. Je ne voulais en aucun cas que cela vire au mélodramatique… Bien que malheureusement ça devait bien arriver… Lui annonçant que j’avais planifié ma semaine pour lui, je ne voulais pas qu’il prévoit d’autre chose… Non je voulais qu’il puisse me consacrer son temps avec moi, même si je le passerais au bar avec lui. Je pouvais même passer mes journées avec lui, y aller pour le midi afin de manger avec lui et partir que lorsque je dois bosser… Après tout être avec lui ne me gênait en aucun cas… Non loin de là… « Rien à part le bar tu veux dire ? Aucun problème … » Souriant doucement, encore heureux que je ne lui demande pas de lâcher son bar, il me prenait pour qui. « Ouais, je viendrais au bar, puisque moi je bosse de nuit… Je peux même venir manger avec toi à midi en amenant le repas, fin si tu veux de moi… Je peux rester l’après midi entière, j’ai vraiment, vraiment toute ma semaine de libre rien que pour toi, pour nous… » Dis-je doucement en faisant tomber la cendre dans le cendrier. Rapidement, nous en venions à parler de ma mère. Nikkie. Celle dont je devais m’occuper a présent. Les rôles s’inversaient, sauf que moi je me régalais de la gifler un peu plus de lui faire comprendre que maintenant c’était à mon tour de me venger… Oui, elle ne méritait pas réellement de la compassion de ma part… Ce qui me choquait c’était de voir que Gaylwen, lui m’admirait…

Je n’avais aucun mérite, non aucun… quoi que, peut être bien un… avec ce qu’elle m’avait fait, peu de personne serait rentré pour s’occuper de celle qui a ruiner votre vie… Inspirant longuement, je le regardais quelque peu, tout en tournant la tête vers le paysage de Sydney. « Je t’admire toujours … Même si j’ai du mal à t’imaginer frapper qui que ce soit. » Rigolant franchement sans pouvoir m’en empêcher, je passais ma langue sur mes lèvres. J’avais changé, les States… Les délinquant, mieux valait que je sache me défendre sinon j’étais dans la panade… J’étais une proie facile en tant que fille… alors si en plus j’étais toute faible… Autant signer mon arrêt de mort sur le champ. « Sur ce point là j’ai changé… J’ai appris a me défendre et a me battre. Croit moi les States… Etant une fille toute petite et toute faible, mieux vaut savoir ce défendre, et je ne compte plus le nombre de gens que j’ai giflé ou tout simplement poussé violemment pour qu’il cesse d’être trop collant ou trop… Bref, bizarrement, j’aime donner des coups de poings aux abrutis ! » Dis-je en souriant doucement, tout en me mordant la lèvre. Il devait être choqué de voir sa petite Cassie savoir ce battre. Moi qui d’habitude étais une petite fille innocente sans aucune histoire. Sans plus attendre, je lui fis aussi comprendre que de toute façon avec ce qu’elle m’avait fait, il était clair qu’elle méritait amplement mes coups et mes insultes… elle ne méritait vraiment pas que je sois tendre et douce avec elle. « Elle t’a fait quoi il y a huit ? » Ecarquillant les yeux, je restais choquée, ne bougeant pas. Entrouvrant la bouche, je ne compris plus rien. Était-il sérieux ? Il en avait l’air bon sang… Mais… Sa mère ne lui avait donc pas dit ? Me mordant la langue je détournais le regard. Comment était-ce possible… dans quel but avait-elle fait cela ? Des envies de meurtres me submergèrent… Déglutissant longuement j’inspirais fortement pour canaliser ma colère. Tremblant, je reculais légèrement essayant de ne pas péter un plomb. Me tenant à la rambarde j’essayais de ne pas tomber, tenant debout alors que mes jambes tremblaient fortement.

« Attends, attends, tu veux dire que… que tu ne sais pas ? Mais… Putain Gaylwen j’ai vu ta mère le matin même ! Je lui ais dit de te dire… je lui ais dit que mes parents m’envoyé de force sur New-York, je n’ai pas eu le choix ! J’ai cherché à t’appelé mais tu ne répondais jamais ! Et ta mère m’a dit que tu étais sorti… Je suis même allée au parc pour voir si tu n’y étais pas… Merde j’étais en pleure devant elle ! Je l’ai carrément supplié de te dire que j’avais besoin de toi ! Tu étais mon seul espoir… Je ne suis pas parti de moi-même… Mes parents m’ont viré … » Dis-je d’une voix coupée mais surtout surprise de le lui apprendre. Je n’en revenais pas… Vraiment pas… Essayant de ne pas m’énerver plus que nécessaire, je ne voulais pas m’en prendre à lui. Il n’était pas le fautif, sa mère était la seule fautive… Il était clair qu’elle m’entendrait, qu’elle aurait droit à la sérénade… Oh ça oui… Il fallait vraiment que j’aille la voir un de ces jours, quelle soit bourrée ou pas ! Lorsqu’il me proposa de l’argent, je fus scotché sur place. Non, non et non ! Il était hors de question qu’il me donne ne serait-ce qu’un petit centime ! Je ne voulais pas d’argent, cela faisait huit ans que je miserais, j’avais pris l’habitude… Oui et je n’allais pas changer mes habitudes car maintenant j’étais plus ou moins a nouveau proche de lui. Je ne voulais pas lui prendre son argent, il le méritait et bossé dur pour cela. Ce n’était pas pour le gaspiller pour ma mère ou pour mes études. Non… Hors de question. « Cassie … Peu importe où en est notre relation aujourd’hui … Je ne suis pas un inconnu qui te propose de l’argent, je suis Gaylwen ! Je sais que tu n’es pas là pour mon argent et que ce n’est pas ce qui t’intéresse chez moi. Je peux t’aider alors laisse moi faire ça pour toi … Et je te le répète ça peut être seulement un prêt si ça peut te permettre d’avoir la conscience plus tranquille … Et tu me rembourseras quand tu feras fortune. » Secouant la tête négativement, je plongeais mon regard dans le sien, essayant de lui faire comprendre qu’il était hors de question que je prenne son argent. Je ne voulais vraiment pas de cela entre nous. Je ne voulais pas lui devoir des sous, ni même à personne. Je n’aimais vraiment pas ça… Mais alors, pas du tout…

« Than s’il te plait… Stop. Ne me fait pas ça… Je ne veux pas de ton argent, je m’en sors… J’ai un boulot… Certes mon salaire n’est pas non plus faramineux mais j’arriverais à m’en sortir… Même avec un prêt, je te jure, j’aurais l’impression d’être… je ne sais pas… Non... Et je doute fortement de faire fortune avant longtemps… Le temps que je pais les soins de Nikkie, plus si j’ai le temps reprendre mes études… J’aurais plus de trente ans avant de pouvoir bosser… Merde, j’ai foiré ma vie… J’ai foiré ma vie… » Dis-je dégoutée, en plissant le nez. Me mordant les lèvres, je détournais rapidement le regard pour ne pas qu’il me voit dans cet état la. Non, je ne voulais vraiment pas. J’avais foiré ma vie, j’avais arrêté mes études j’aurais pu aller a Harvard, la prestigieuse école de droit de l’Amérique… J’aurais pu être avocate à cet âge la, ou je ne sais quoi… Mais non, j’avais cru bien faire en tout arrêtant pour aller le rejoindre, sauf que l’on ne m’avait pas donné l’argent à moi mais à mes parents… D’où ma galère sans cesse… Mais on s’y habitue… Non en fait on ne s’y habitue pas…. On est obligé de faire avec… Lui annonçant que ma copine venait vivre ici il ne pu s’empêcher de dire que c’était peu commun de quitter son copain pour changer de pays. Lui murmurant que je ne l’avais pas quitté, je le regardais droit dans les yeux. « C’est pourtant ce que j’ai cru pendant huit ans … Ne pas te voir à notre rendez-vous et m’entendre dire par ma mère que tu étais partie … Je suis allé à l’aéroport mais il était trop tard, ton avions a décollé sous mes yeux. Et ensuite … Silence radio. Aucun appel, aucun message … Rien pendant huit ans. » Frissonnant doucement, je respirais profondément. « Je suis venu avec trois heures de retard bébé. Ma mère et mon père mon séquestré en bas pour le repas d’adieux et tout… J’ai dû faire ma valise et tout, tu n’imagine même pas comment j’ai pleuré toute la soirée. J’ai couru pour aller au parc ! Je t’ai appelé toute la soirée ! Jamais tu n’as répondu le lendemain pareil j’ai supplié ta mère de te prévenir et qu’est ce qu’elle a fait ? Elle m’a fermé la porte au nez ! Je voulais m’enfuir avec toi ! Je voulais partir ! J’ai cru que tu me rejoindrais sur New-York ! J’avais même fait exprès de me mettre sur l’annuaire pour que tu me retrouves ! Mais… Mais… »

Sans pouvoir finir, je détournais le regard en passant mes mains sur ma frange la relevant rapidement en soufflant. Lui tournant le dos, je soupirais doucement. On avait perdu huit ans à cause de nos parents, huit années d’amour foutue en l’air. Les larmes aux yeux je fermais rapidement les yeux pour ne pas pleurer comme une idiote. Inspirant et expirant fortement pour me calmer je reculais un peu plus. J’étais à bout. « Mais si tu ne m’as pas quitté … Ca veut dire qu’on est toujours fiancés ! » Rigolant franchement je laissais sans pouvoir le retenir, les larmes couler.« Putain oui ! Oui, oui et oui ! Merde oui ! Redis le … Tu es mon fiancé… Putain Gaylwen… Je suis tienne… Je l’ai toujours été… » M’emballais-je en le regardant droit dans les yeux. Changeant rapidement de sujet nous en vînmes à parler de mon frère. Je ne pu m’empêcher de lui en parler, c’était tellement facile avec lui, tout était facile, reniflant, je le regardais de façon amoureuse. Il était mon seul et unique amour, l’homme de ma vie pour toujours… Tout à coup je le vis arriver. Fronçant les sourcils, ses mains se posèrent sur ma taille, entrouvrant la bouche mon corps tremblant entièrement. Me retrouvant dans ses bras, ma respiration se coupa. Poussant un long gémissement des plus audibles, je fermais les yeux profitant de la chaleur de son corps. Mes mains se posant à sa taille, je faufilais alors mes mains sous son débardeur par les côtés. J’aimais faire… Je l’avais toujours fait… Les posant sur son torse, je le griffais légèrement de mes ongles bien limé. Embrassant son torse je me sentais euphorique. « Tu me manques aussi … Et c’est pour ça que si tu as besoin de parler … Ou juste de me voir … Bordel n’hésite pas une seule seconde. Tu ne me dérange pas … Pas toi ! » Passant ma langue sur mes lèvres, je le laissais partir à contre cœur en tirant légèrement son haut comme pour l’empêcher de partir, mais je lui lâchais rapidement le haut. Toussant je le regardais droit dans les yeux. « Ne me tente pas trop… Tu es mon confident, mon frère de cœur, mon meilleur ami, mon ami, mon ennemi, mon amour, mon unique amour de ma vie… Than… je suis de retour… Et je compte bien te coller jusqu’à ce que tu n’en puisses vraiment plus ! » Dis-je en souriant en coin en lui faisant un clin d’œil.

Rapidement je lui demandais de me donner alors son numéro de téléphone et son mail. Et cette fois les bons… même s’il n’y était pour rien… « Je te les écrirais, même ! Sans faute et d’une écriture très appliquée pour que tu ne fasses pas la moindre erreur ! » Souriant en coin, je penchais la tête pour le regarder. Me prenant ma clope il l’écrasa rapidement. Le plaquant contre l’encadrement, je tirais ses cheveux l’embrassant alors sur la joue pour lui susurrer que la prochaine fois je le mordrais. « Je ne suis pas un menteur … Alors je ne dirais rien du tout ! » bon dieu j’aimais ça. J’aimais horriblement ça… Ne disant rien à nouveau je prenais alors ses poignets regardant ses tatouages pour lui demander leurs significations. J’étais heureuse que l’un de ses tatouage me représenté du moins le quart de son tatouage. « Et toi ? Ton tatouage ? » Me figeant légèrement, j’allais lui répondre quand je vis son membre totalement durci. Mon dieu… Mais, mais… C’était… Enorme… Ayant chaud tout a coup, je le luis fis remarquer sans la moindre gène. Soufflant longuement, je tirais alors sur son débardeur pour cacher son membre histoire de ne pas le violer sur place sur ce putain de balcon. « Putain j’ai chaud aussi ! » Gémissant, je plaquais rapidement ma main sur sa bouche en fermant les yeux. Tremblant de la tête au pied j’enlevais alors ma main. « Hm…Désolé … » La replaquant je lui pinçais l’un de ses tétons de mon autre main. « Hey… Tentation suprême… Stop… Parce que sinon c’est sur ce balcon que j’abuse de toi ! » Frissonnant je le lâchais pour aller me mettre sur le canapé. M’ordonnant de ne pas me déshabiller je rigolais franchement lui faisant alors remarqué que c’était la première fois qu’il me l’ordonnait. « Je ne me souviens pas de t’avoir déjà demandé ça … Alors oui ça doit être la première fois … »

Tournant un regard complice vers lui je souriais doucement. « C’était de la prétention … A l’époque j’aurais pas réussis à te l’arracher, sans doute. Quand à ma patiente … Elle n’est pas illimitée ! » Rigolant de plus belle, je posais ma main sur ma bouche pour ne pas réellement partir dans un fou rire un peu trop bruyant. « J’ai toujours aimé te tester… » Murmurais-je doucement, me demandant même s’il m’avait entendu… « T’es en train de la mettre à rude épreuve ! » Le regardant je vis son regard d’envie. Gémissant, je frissonnais de bien être. « Quoi pour un bout de tissu ? C’est qu’un string noir en dentelle… Tu en a surement vu plein… » Dis-je en mentionnant les femmes avec qui il a du coucher… Rien que d’y penser, mon nez se plissa de jalousie. Me demandant ce que je voulais boire, je lui demandais alors un coca histoire de me réveiller. « Je peux aussi te servir un café si tu veux … Et tu peux dormir un moment. Je peux attendre pour manger … » souriant doucement, je ne répondis rien, répondant alors au téléphone avec ma mère. Elle était encore totalement perdue. Je ne m’en sortirais donc jamais. C’était ainsi… Je n’y pouvais vraiment rien… Essayant de la rassurer j’abandonnais rapidement l’idée, la laissant croire alors que son mari n’allait pas tarder a rentrer dans la nuit. Me laissant retomber sur le canapé, je soupirais en annonçant a Gaylwen que j’avais des chances d’avoir cette fichue maladie… « Tu ne l’auras pas ! Tu n’as hérité de rien du tout de ta mère alors tu ne vas pas commencer avec une foutue maladie ! » Secouant légèrement la tête, je baissais le regard me relevant pour m’assoir en croisant les jambes. « Si jamais… Je l’ai… tu ferais quoi ? Sincèrement… » Dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Tournant mon visage vers la cuisine, je lui demandais alors s’il n’avait pas faim, tel que je le connaisse… Il devait avoir vraiment faim… « Je sais pas j’ai pas regardé … Et te fous pas de moi mais oui, je crève la dalle ! La dernière fois que j’ai mangé c’était … A seize heures ! »

Rigolant franchement, je n’en revenais pas. Et moi qui n’avais pas mangé de la journée ! Que ferait-il sans nourriture ? Je me le demandais bien… Me levant rapidement, j’allais aller dans la cuisine quand tout à coup je me souvins qu’il m’avait demandé mon tatouage. Sans rien dire, je vins alors vers lui m’asseyant sur ses genoux. Callant mon dos contre son torse, les jambes écarté de part et d’autre de ses jambes, je pu sentir son membre durci. Me mordant la lèvre, j’essayais d’y faire abstraction, je pensais qu’il aurait… Débandé… Mais bon, ce n’était pas désagréable en soi… « Mon tatouage, tu le vois hum ? C’est du chinois comme tu peux le voir… il veut tout simplement dire… Gaylwen Jonathan Copeland… » Murmurais-je doucement en enlevant tout de même mes cheveux les mettant sur une épaule pour qu’il puisse le voir. Baissant la tête, je posais mes mains sur ses genoux les caressant doucement. « Je l’ai fait il y a sept ans… et encore à la base je voulais le faire… Hum, beaucoup plus au sud tu vois… Mais… L’idée que… Bref tu vois quoi… » Dis-je en espérant qu’il comprenne que je ne voulais pas qu’un inconnu puisse voir mon intimité. Seul Gaylwen pouvait la voir. Et en réfléchissant, j’avais toujours fait l’amour dans le noir… Frappant doucement ses genoux je me relevais pour aller dans la cuisine regardant alors ce que Billie nous avait préparé.« Dis donc elle a préparé pour six personnes là ! Putain t’es toujours un ogre hum ! » Dis-je en sortant une salade composé pour la poser alors sur la table qui était dressé pour deux. « Au menu ce soir mon Than, c’est salade composé et un immense plat de pâtes en sauce avec de la viande dedans ! J’espère que cela te convient ! Et bien évidemment, en dessert le succulent flan de ta fiancée ! » Dis-je en souriant franchement en me tournant vers lui, croisant alors les bras sous ma poitrine pour le regarder amusée et amoureusement.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeMer 2 Fév - 0:12
love is like war G&C Zo-2513cd6love is like war G&C Ja-2513ce1
love is impossible to forget

Le temps pouvait bien passer, il n’aurait aucun pouvoir, aucune emprise, sur notre amour. Tout simplement parce qu’il était bien plus fort que tout. Plus fort que le temps passant, plus fort que toutes les personnes qui cherchaient à nous séparer. Bref, plus fort que tout ! Il suffisait de voir ce qu’il en était maintenant, après huit ans de séparation. Même si nous nous étions violemment fait du mal lors de nos retrouvailles, une semaine plus tôt, à présent ce n’était plus le cas. Tout simplement parce que, pour ma part, j’étais toujours aussi fou d’elle. Je n’avais jamais cessé de l’aimer et ça ne changerait jamais … Réellement jamais ! Notre amour était tel, qu’il ne pouvait que durer éternellement. Nous étions faits l’un pour l’autre alors forcément, nous ne pouvions que nous aimer définitivement. Notre amour était tout ce qu’il y avait de plus pur, beau, sincère et parfait. Nous n’aurions jamais du être séparés … J’ignorais toujours les raisons de cette séparation … Mais je ne doutais pas que ce n’était qu’une pause, terriblement longue et douloureuse, dans une relation sans faille et parfaite à en faire crever de jalousie toutes les personnes qui n’avaient pas la chance de connaître cela. Maintenant qu’elle était là, bel et bien revenue, je ne pouvais pas croire que notre relation ne reprendrait pas de plus bel, avec tout autant de perfection et d’intensité qu’il y a huit. Merde … Cassie dans le même pays que moi, ça ne pouvait tout simplement pas aller autrement. Nous étions faits pour nous retrouver et être ensemble. Elle était la femme de ma vie et maintenant que je l’avais retrouvé, je comptais bien la récupérer. Certes lors de nos retrouvailles, j’étais loin d’être dans un tel état d’esprit. Mais à présent … J’étais près à tout pour la reprendre dans ma vie. Je la récupérerais coute que coute. Ce que nous avions vécut avait été beaucoup trop beau pour que l’on puisse tirer un trait dessus aussi facilement. Je refusais catégoriquement de perdre tout cela. Et je voulais réellement qu’elle fasse partie de mon avenir. Peut-être devrais-je recourir aux grands moyens en l’obligeant à voir la vérité en face. J’étais fais pour elle. Mais non … Même pas besoin de cela. En effet, lorsqu’elle mentionna le fait que rien n’avait changé, j’insistais en répétant le « rien ». « Non, rien n’a changé Than… Si tu veux encore de moi dans ta vie… Alors non rien n’a changé… Je ne veux plus… Te perdre… » Manquant d’air, je la regardais longuement sans mot dire. Bon sang … Alors elle m’aimait toujours autant ? Tout comme moi je l’aimais ? L’aimer à crever, l’aimer au point de pouvoir tuer pour elle !? Tout cela était … Presque trop beau pour être vrai !

« Je veux encore de toi dans ma vie … Je voudrais toujours de toi dans ma vie … » Soufflais-je doucement, sans la quitter du regard. Oui je ne cesserais jamais de l’aimer, c’était aussi simple que cela. La question ne se posait même pas à vrai dire. Le fait qu’elle soit là aujourd’hui, à l’instant même, ne me faisait pas oublier le passé … Mais au moins sa présence me permettait de moins y penser et donc, de souffrir bien moins aussi. Mais je savais parfaitement que tout n’était pas aussi simple que cela … Notre relation ne pouvais décemment pas reprendre du jour au lendemain, comme si ces huit dernières années n’avaient pas eus lieu. Il y avait eut trop de souffrance, trop de blessures, pour que tout soit aussi simple que cela. Il d’abord que nous parlions … Ce que nous faisions depuis un petit moment déjà à vrai dire. Mais nous devions continuer … Parce que nous avions vraiment un tas de choses à nous dire. Difficile de retracer huit années en seulement quelques mots. Il nous en fallait bien plus. Cela prendrait peut-être des semaines, voir des mois, avant que tout ne soit parfaitement mit à plat et de nouveau normal entre nous. Mais c’était sans importance … Du moment que le moment de nous aimer au grand jour, reviendrait. C’était déjà beaucoup plus d’espoir qu’avant son retour. Avant une semaine auparavant, jamais je n’aurais cru pouvoir la revoir un jour. Tout m’avait laissé à penser que c’était définitivement terminé et qu’elle ne chercherait jamais plus à me voir. Et pourtant à présent elle était là devant moi et venait de me dire que, pour sa part, rien n’avait changé. A mes yeux, cela signifiait qu’elle m’aimait toujours de la même façon. Et je ne pouvais qu’aimer terriblement cela … Parce que moi je l’aimais toujours de la même façon que huit ans auparavant. J’étais toujours près à tout pour elle, même à commettre un meurtre s’il le fallait. Et je tenais toujours à ce que l’on se marie et fasse notre vie ensemble. Je n’étais jamais tombé amoureux d’une autre. Aucune autre femme qu’elle ne m’avait plut ni même intéressé. La seule chose que je voulais chez les autres femmes … C’était le fait de coucher. Je ne leur prêtais jamais suffisamment attention pour me souvenir ne serait-ce que de leur prénom. Je ne remarquais même pas leur beauté … Pour moi, elles étaient juste potables … Et donc, je pouvais bien coucher avec elles. Mais ce n’était réellement rien à comparer de ce que je pouvais ressentir à la vue de Cassie. Bon sang c’était honteux mais souvent j’avais besoin de penser à elle pour pouvoir réagir et ne pas me prendre la honte de ma vie. Je pensais même tellement à elle, qu’il m’était arrivé à de nombreuses reprises, de répéter son prénom alors même que j’étais en train de coucher avec d’autres femmes. C’était pathétique et honteux … Mais un amour comme le notre ne pouvait pas être oublié aussi aisément. Ma Cassie était inoubliable.

Alors qu’il était question des flans de Cassie, celle-ci déclara qu’elle m’en ferait d’autres, si j’étais sage, et qu’elle m’en apporterait au bar, en guise de goûter. « Va pour ça ! Toute la semaine prochaine je t’amène alors un flan pour le quatre heure ! Voir même avant, puisque j’ai mes journées de libre ! » Un nouveau rire s’échappa brièvement de mes lèvres. Oh oui … Je l’imaginais parfaitement venir tous les jours au bar pour m’apporter un flan. J’aimais le concept. J’aimais terriblement ! je la voulais tous les jours avec moi. Ma Cassie … La femme de ma vie qui venait me voir tous les jours … C’était là tout ce que je voulais. « Attend … Un flan entier par jour ? Hey je ne vais pas faire une overdose mais je vais crever ! Mon corps supportera jamais … Et tu penses à ma ligne un peu ? » Demandais-je alors en faisant mine d’être sérieux, malgré le coin de mes lèvres tremblotant légèrement. Incapable de me retenir davantage, je lâchais un bref rire moqueur. « Tu comptes venir me voir tous les jours hm ? » Demandais-je doucement, n’en croyant pas à mon bonheur. Trop beau … Beaucoup trop beau pour être vrai. Combien de fois en huit ans avais-je rêvé qu’elle revenait et que notre relation redémarrait sur les chapeaux de roues ? Très souvent … Et à chaque je me forçais à retomber sur terre pour arrêter de trop fantasmer. Tout simplement parce que me faisait plus de mal que de bien. La conversation continuant, je ne pouvais empêcher ma possessivité la concernant, de reprendre le dessus. C’était ma Cassie … Elle m’appartenait corps et âme depuis toujours nom de Dieu ! Et lorsque nous étions encore, officiellement, ensemble, j’aimais à le montrer. Non seulement nous étions tout le temps ensemble. Mais en plus, durant les deux dernières années de notre relation, je montrais à qui voulais, que nous étions un couple et que nous nous appartenions l’un à l’autre. Pour cela, je passais un bras autour de ses épaules ou de sa taille. Parfois même, sur les hanches. Et quand un type osait la regarder, sous mes yeux, je n’hésitais pas à descendre une main pour la faufiler dans la poche arrière de son jean et la tenir tout contre moi en fusillant le garçon en question. Je ne supportais pas qu’ils puissent la regarder de façon qui montrait parfaitement combien ils la trouvaient belle. Certes j’étais fier qu’elle soit à moi alors qu’elle était si belle, désirable et parfaite … Mais elle m’appartenait alors seul moi avait le droit de la regarder de la sorte. Mais plus encore, de la toucher. Et puis de son côté, elle n’était pas en reste puisqu’elle semblait tout aussi possessive que moi. Simplement, elle ne réagissait pas de la même façon que moi. Elle était plus discrète et plus subtile. Elle se contentait de plisser le nez en détournant le regard. Cela suffisait à me faire comprendre qu’elle était jalouse. Et bon sang que ça me plaisait … Ca m’excitait même ! J’aimais qu’elle réagisse de la sorte par amour pour moi. Ca prouvait combien elle tenait à moi et m’aimait.

Doucement, je lui avais avouait que plus que tout, j’avais peur qu’elle parte de nouveau. Une fois mais pas deux … Je ne pourrais pas supporter qu’elle me quitte à nouveau. Je l’aimais beaucoup trop. Et la retrouver avait encore renforcé tout cela. Je la laissais s’approcher de moi pour s’emparer de ma main, entremêlant nos doigts comme avant, et poser sa tête sur mon épaule. Fermant les yeux et soupirant doucement de bien être et de bonheur à l’état pur, je resserrais doucement ma main autour de la sienne, savourant simplement la joie de retrouver un contact aussi simple soit-il, avec elle. « Je ne partirais plus, plus jamais, je resterais ici jusqu’à ma mort, si je pars c’est avec toi ! Et si je disparais… Putain c’est qu’on m’a enlevé alors t’aura intérêt à remuer ciel et terre pour me retrouver ! » Doucement, je lâchais un nouveau rire en laissant tomber ma tête pour la poser sur le sommet de son crâne. « Si tu disparais encore, j’embauche les meilleurs détectives privés qui soient. Et si tu pars de toi-même … Je te séquestre ! » Dis-je alors, le plus sérieusement du monde. Je disais cela en sachant parfaitement qu’elle ne me quitterait plus … Je lui faisais confiance. Oui quoi qu’il en soit, j’avais confiance en elle. Mais je savais qu’elle pourrait bien me pousser à une telle extrémité si elle venait à partir de nouveau. Oh oui un tel départ me tuerais et me rendrais complètement fou … Au point de faire des trucs complètements fous … Tel que la garder chez moi sans plus lui laisser le droit de sortir. Mais bon Dieu, elle ne me pousserait jamais à une telle chose ! La laissant s’éloigner à nouveau de moi pour qu’elle puisse fumer tranquillement, je tournais à nouveau la tête vers elle, comme incapable de regarder ailleurs alors qu’elle était là. Elle était enfin là … Définitivement à mes côtés. Et j’avais huit à rattraper. Huit ans de perdus à la regarder tout à loisir. Ce n’était pas rien ! Lorsqu’elle m’annonça qu’elle avait cherché à me joindre pendant très longtemps, je fus terriblement surpris. Si tel était le cas, alors pourquoi n’avais-je jamais reçu le moindre appel ni texto, alors que j’avais passé des journées entières à guetter mon téléphone ? Sans parler des mails … Je les écumais chaque jour dans l’espoir d’en recevoir un de sa part. Bref, n’importe quoi mais des nouvelles d’elle … Et ce n’était jamais arrivé ! C’était bien pour cela que j’avais été autant persuadé qu’elle m’avait quitté. Et ce, pour de bon, puisque les années étaient passées sans que je n’ai la moindre nouvelle d’elle.

« Et pourtant dieu sait que je t’ai envoyé des messages, des appels… Des mails ! Le jour même du départ ! Je n’ai pas cessé de te harceler… J’ai cru que… Tu ne m’aimais plus, que tu ne voulais plus de moi… » Choqué, blessé, je la regardais bouche bée alors qu’elle baissa la tête, sans doute honteuse d’avoir put seulement penser cela de moi et de mes sentiments. Mais je ne pouvais décemment pas lui en vouloir … N’avais-je pas pensé cela aussi lorsqu’elle était partie sans prévenir ? « Et moi je pensais que c’était toi qui ne m’aimais plus et ne voulais plus de moi. » Soufflais-je doucement et péniblement, tant c’était difficile pour moi de dire cela à présent, alors que je réalisais que j’avais eus faux sur toute la ligne. Elle n’avait finalement jamais cessé de m’aimer. Désirant enfin savoir ce que j’avais manqué comme message, de sa part, je finis par lui demander tout simplement, ce qu’elle me disait dans ces messages. Lorsqu’elle quitta la terrasse pour rentrer dans l’appartement, je la regardais faire sans trop comprendre ce qu’elle faisait. Me tendant le téléphone, je baissais le regard dessus, ayant du mal à croire qu’elle ait put garder les messages, ou quelques uns, qu’elle avait put m’envoyer … Et qui n’étaient jamais arrivés à destination. ‘Bébé… Je tiens plus, une semaine… une semaine sans que tu ne me répondes… Pourquoi ? S’il te plait répond moi, même si c’est pour me quitter… Mais s’il te plait Than, mon bébé… J’ai besoin de toi, ne m’abandonne pas comme ça, je ne tiendrais pas sans toi… ‘ Tout au long de ma lecture, mon souffle commença à se faire rare … Pour se couper totalement avec brusquerie, ma gorge se nouant instantanément. Blêmissant violemment, je la laissais récupérer son téléphone, commençant sérieusement à me sentir mal en imaginant ce qu’elle avait put ressentir en ne recevant jamais la moindre réponse de ma part. C’était tout aussi douloureux que d’attendre des nouvelles de la femme de sa vie, sans jamais en avoir la moindre. « Voilà le genre de messages que je t’envoyé, et encore, ça c’est rien, si tu veux je te montrerais les mails… J’ai tout archivé, absolument tout… Sous quatre ans. Quatre ans de mail et de messages… » Reniflant doucement, je fermais les yeux en relevant la tête pour retenir les larmes qui menaçaient de déborder de mes yeux. Je me sentais mal … Je me sentais très mal. Le regard brillant de larmes, je baissais à nouveau le regard vers Cassie. Si j’avais su … « Sissi … » Ce fut la seule chose que je parvins à dire tant les sanglots qui menaçaient, me nouait la gorge avec violence. Reniflant une nouvelle fois, je relevais la tête pour souffler longuement et chasser les larmes de mes yeux, tentant de retrouver une contenance. Je ne devais pas éclater en sanglot comme un idiot …

Revenant à un sujet beaucoup plus plaisant, j’acquiesçais lorsque Cassie me demanda de ne rien planifier durant la semaine suivante pour que nous puissions passer du temps ensemble, tous les jours. « Ouais, je viendrais au bar, puisque moi je bosse de nuit… Je peux même venir manger avec toi à midi en amenant le repas, fin si tu veux de moi… Je peux rester l’après midi entière, j’ai vraiment, vraiment toute ma semaine de libre rien que pour toi, pour nous… » Souriant de plaisir, de joie et de bien être, je baissais à nouveau le regard vers elle, les yeux brillant de bonheur cette fois ci. Ma Cassie pour moi, rien que pour moi, tous les jours, à midi et toute l’après-midi, pendant une semaine ? C’était plus que parfait … « Arrête de te demander si je veux de toi ou non … Tu n’as même pas à te poser la question. Je voulais de toi il y a huit ans et je veux toujours de toi Cassie ! » Lui dis-je doucement en souriant en coin, attendri malgré tout. « Hm … Toute l’après-midi au bar … Tu sais que tu vas attirer la clientèle ? » Demandais-je à voix basse en lui adressant un regard mi malicieux et mi taquin. Depuis quelques années que je travaillais, puis gérais, ce bar, j’avais pus remarquer que les belles femmes attiraient les clients et provoquait le fait qu’ils restaient là plus longtemps à consommer donc, davantage. Et Cassie … Ce n’était pas une belle femme … Elle était bien plus que cela ! Elle était envoûtante et stupéfiante de beauté. Envoûtante … Merde c’était la plus belle femme au monde, pas de doute là-dessus ! Certes … C’était là l’avis d’un homme radicalement amoureux. Mais malgré tout je savais qu’elle était terriblement belle. En apprenant que Cassie était en charge de sa mère, qu’elle détestait tellement, je fus forcé de lui faire remarquer que je l’admirais pour ce qu’elle faisait pour elle. Plutôt que d’être choqué en apprenant qu’il lui était arrivé à plusieurs reprises de la gifler, je préférais en rire. Ma Cassie devenue violente ? Stupéfiant … « Sur ce point là j’ai changé… J’ai appris a me défendre et a me battre. Croit moi les States… Etant une fille toute petite et toute faible, mieux vaut savoir ce défendre, et je ne compte plus le nombre de gens que j’ai giflé ou tout simplement poussé violemment pour qu’il cesse d’être trop collant ou trop… Bref, bizarrement, j’aime donner des coups de poings aux abrutis ! » Souriant en coin, je continuais de l’observer en tentant de l’imaginer, en vain, en train de frapper quelqu’un.

« Tu veux dire que tu n’as plus besoin de mon côté protecteur ? » Demandais-je doucement, sans la quitter du regard. J’étais à la fois ravis de savoir qu’elle était parvenue à se défendre seule aux Etats-Unis, pendant ces huit années. Et en même temps, déçu qu’elle ait changé sur ce point là … Tout simplement parce que j’étais suffisamment macho pour aimer la protéger. J’aimais me sentir utile sur ce point là, avec elle. C’était idiot … Et en son absence, j’avais tout reposé sur Billie, la protégeant plus que de raison. Mais sans doute pas assez … Puisqu’il lui était arrivé sans doute l’une des pires choses qu’il peut arriver à une jeune femme. Réalisant que Cassie venait de mentionner une chose que lui avait fait sa mère huit ans auparavant, je lui demandais des éclaircissements, commençant à me demander si cela avait un quelconque rapport avec le fait qu’elle était partie. Voyant sa réaction violente, je me détachais doucement de l’encadrement, hésitant à m’approcher d’elle pour la prendre. J’avais envie, besoin, de la réconforter … Sans pourtant, savoir ce qui lui passait par la tête à cet instant là. J’avais besoin de savoir … « Attends, attends, tu veux dire que… que tu ne sais pas ? Mais… Putain Gaylwen j’ai vu ta mère le matin même ! Je lui ais dit de te dire… je lui ais dit que mes parents m’envoyé de force sur New-York, je n’ai pas eu le choix ! J’ai cherché à t’appelé mais tu ne répondais jamais ! Et ta mère m’a dit que tu étais sorti… Je suis même allée au parc pour voir si tu n’y étais pas… Merde j’étais en pleure devant elle ! Je l’ai carrément supplié de te dire que j’avais besoin de toi ! Tu étais mon seul espoir… Je ne suis pas parti de moi-même… Mes parents m’ont viré … » Une nouvelle fois, je manquais de souffle. Non … Merde mais pourquoi ma mère m’avait-elle menti ? Pourquoi est-ce que tout cela était-il arrivé ? Elle ne m’avait réellement pas quitté … Elle n’avait pas eus le choix. Voilà la véritable raison du regard victorieux que m’avait lancé sa mère lorsque j’étais arrivé trop tard à l’aéroport. « Cassie … Je n’étais pas sorti … J’étais là … Putain j’étais là ! Et quand je me suis réveillé, ma mère m’a juste dit que tu partais pour les Etats-Unis. J’ai cru que c’était ton choix. Mais je suis quand même allé à l’aéroport. Et là … j’ai vu ton avion décoller et ta mère qui paraissait … Putain de ravie de nous voir séparer. J’ai cru qu’ils avaient eut raison de toi et qu’ils avaient réussis à te convaincre que je n’étais pas fais pour toi et que je foutais ta jeunesse en l’air. Si j’avais su je serais arrivé plus tôt à l’aéroport … Si j’avais appris que tu n’étais pas partie volontairement, ou si j’avais eus de tes nouvelles, j’aurais pris l’avion et je t’aurais rejoins. Bordel j’étais tellement à mille lieux de penser qu’ils avaient put tous se liguer contre nous à un tel point … »

Ses parents qui cherchaient à nous séparer, ma mère qui jouait les cachottières sans doute dans le même but … Pourquoi ? Pourquoi étaient-ils aussi cons que cela ? Qu’avions nous fait de mal à part nous aimer comme des malades ? Ils ne s’étaient donc pas rendu compte que nous séparer revenait à nous détruire pour de bon ? Les abrutis avaient faillit tout foutre en l’air. Mais c’était fini … C’était du passé puisque Cassie était revenue. Après huit années … Mieux vaut tard que jamais, à ce qu’il parait. Réalisant ensuite qu’elle avait de sérieux soucis financiers, je fus forcé de lui proposer mon aide. Je ne le faisais pas par pitié mais par amour. Pour elle, je viderais mon compte en banque s’il le fallait ! Je me foutais de l’argent, je voulais juste l’aider ! « Than s’il te plait… Stop. Ne me fait pas ça… Je ne veux pas de ton argent, je m’en sors… J’ai un boulot… Certes mon salaire n’est pas non plus faramineux mais j’arriverais à m’en sortir… Même avec un prêt, je te jure, j’aurais l’impression d’être… je ne sais pas… Non... Et je doute fortement de faire fortune avant longtemps… Le temps que je pais les soins de Nikkie, plus si j’ai le temps reprendre mes études… J’aurais plus de trente ans avant de pouvoir bosser… Merde, j’ai foiré ma vie… J’ai foiré ma vie… » Je soupirais doucement en comprenant que la manière douce n’avait pas marché et que j’allais devoir recourir aux grands moyens. J’allais l’aider qu’elle le veuille ou non ! « Tu sais quoi ? Plus tu refuses et plus j’ai envie de t’aider. C’est parce que tu ne veux pas de mon aide financière que je vais t’aider. Putain … Tu m’aurais dis tout de suite oui, que je t’aurais foutu dehors. Tu aurais accepté mon aide si tu étais ma fiancée ? Alors considère-toi comme étant ma fiancée ! Moi aussi je ne supporte pas le fait que tu sois mon ex fiancée ! » Lâchais-je d’un ton sans réplique, plissant légèrement les paupières, signe qu’elle n’avait, cette fois, pas intérêt de protester. Je ne supportais pas l’idée qu’elle ait put à ce point rater sa vie alors que moi, de mon côté, niveau professionnelle j’avais eus une sacré chance. De la joie dans mon malheur … Puisqu’il avait fallut que je perde un homme que je considérais comme un père, pour monter à un tel niveau. Une nouvelle fois, il fut question de son départ précipité d’Australie. Malgré moi, je l’accusais encore de m’avoir largué pour filer aux Etats-Unis … A l’époque j’ignorais totalement qu’elle n’était pas partie de son plein grès. Bon sang mais si j’avais su je l’aurais rejoins aux Etats-Unis. J’aurais trouvé un petit boulot pour pouvoir me payer un billet d’avion. Juste un allé … Je l’aurais retrouvé et on aurait soit fait notre vie là bas … Soit on aurait trouvé le moyen de revenir mais avec la ferme intention de vivre notre relation, que nos parents le veuille ou non.

« Je suis venu avec trois heures de retard bébé. Ma mère et mon père mon séquestré en bas pour le repas d’adieux et tout… J’ai dû faire ma valise et tout, tu n’imagine même pas comment j’ai pleuré toute la soirée. J’ai couru pour aller au parc ! Je t’ai appelé toute la soirée ! Jamais tu n’as répondu le lendemain pareil j’ai supplié ta mère de te prévenir et qu’est ce qu’elle a fait ? Elle m’a fermé la porte au nez ! Je voulais m’enfuir avec toi ! Je voulais partir ! J’ai cru que tu me rejoindrais sur New-York ! J’avais même fait exprès de me mettre sur l’annuaire pour que tu me retrouves ! Mais… Mais… » Bébé … Bébé … Elle venait de m’appeler bébé. Bon sang … Bordel ! Huit ans que je n’avais pas entendu cela. Huit ans que tous les surnoms qu’elle pouvait me donner, me manquaient atrocement. Redressant la tête, je lui lançais un regard franchement émerveillé. « Encore ! Appel moi encore bébé … » Lui demandais-je alors, tant j’étais avide de l’entendre me le répéter encore et encore de sa voix douce, caressante, suppliante, peinée, excitée, dans un murmure … Merde qu’elle me le dise sur tous les tons possibles. C’était comme le surnom de Than … Elle était la seule à me surnommer ainsi et ça me faisait toujours un putain d’effet fou ! « Si j’avais su … On aurait prit la fuite ensemble. Putain on aurait vécut d’amour et d’eau fraiche … Mais on aurait été ensemble ! Putain j’aurais jamais eus dans l’idée de chercher dans un annuaire … J’ai essayé de t’appeler sur ton portable mais ce n’était plus le bon numéro. Il avait changé le soir même où on aurait du se voir. Cassie … Je crois que ma mère s’est aussi liguée contre nous … » A croire que ses parents n’étaient pas suffisants dans ce domaine là. Qu’avait-elle fait ? Pourquoi ? Merde mais qu’est-ce qu’on avait fait de mal ? Nous étions des enfants, puis adolescents, modèles … Nous n’attirions pas les problèmes, récoltions de bonnes notes … Et en échange, on nous interdisait de nous aimer. Pourquoi ? Aurions-nous un jour une réponse à ces questions ? Sans doute pas … les seules personnes qui avaient des réponses étaient, l’une malade et l’autre alcoolique. Rien de bien réjouissant en résumé. Réalisant alors qu’elle ne m’avait jamais largué … je ne peux m’empêcher de faire la remarque que nous étions toujours fiancés. Oui, nous étions fiancés depuis vingt deux ans. Avec une pause dont nous n’avions pas voulu le moins du monde et que nous n’avions pas décidé de nous même. Nous avions simplement subit.

« Putain oui ! Oui, oui et oui ! Merde oui ! Redis le … Tu es mon fiancé… Putain Gaylwen… Je suis tienne… Je l’ai toujours été… » En la voyant pleurer, je ne pus m’empêcher de plonger un regard attendri dans le sien, remplis de larmes. Cette fois il s’agissait de larmes de joie. Oui, nous étions fiancés. « Oui … Fiancés … Tu es ma fiancée depuis vingt deux ans. Tu m’appartiens comme je t’appartiens … Depuis toujours et pour toujours. » Soufflais-je alors, doucement, tendrement. Bon sang que c’était bon de pouvoir lui dire tout cela, après tout ce temps, toutes ces années de frustration. Certes nous ne nous étions pas encore dis les trois petits mots … Ceux qui sonnaient comme une promesse, les plus beaux mots qui soient … Nous les réservions pour après … Il nous fallait le temps de se redécouvrir et de nous connaître à nouveau … Nous redécouvrir. Un moment plus tard, alors que sa souffrance était plus qu’évidente, en raison de la perte de son frère, je ne pus me retenir davantage et éprouvai le besoin de la prendre, enfin, dans mes bras ! Frissonnant de bien être, ayant la sensation de retrouver ma moitié, la seule personne qui manquait à mon bonheur, je la serrais doucement tout contre moi. Que c’était bon de la retrouver, de reconnaître son odeur, la chaleur et la douceur de son corps, ses cheveux … Tout ! J’étais putain d’heureux de tout retrouver, de la retrouver ! Son gémissement provoqua un bouffée de bonheur en moi, me faisant violemment frissonner de bien être. Mon visage enfouit dans son cou, je la serrais un peu plus fort contre moi, profitant au maximum de cette étreinte plus que parfaite. Un bref gémissement s’échappa de mes lèvres lorsque je sentis ses mains se faufiler sous mon débardeur, par les ouvertures des côtés, et ses ongles griffer doucement la peau de mon torse. Dieu que j’aimais quand elle me faisait cela ! Ca m’avait violemment manqué. Après un moment, je me détachais lentement d’elle, hésitant en la sentant se raccrocher à mon haut et reculant pour de bon en la sentant me lâcher. « Ne me tente pas trop… Tu es mon confident, mon frère de cœur, mon meilleur ami, mon ami, mon ennemi, mon amour, mon unique amour de ma vie… Than… je suis de retour… Et je compte bien te coller jusqu’à ce que tu n’en puisses vraiment plus ! » L’amour de sa vie ? Au secours … Elle était en train de me tuer … Oui je mourrais de bonheur ! Je voulais tellement lui dire combien je l’aimais et combien je la voulais dans ma vie dès à présent ! Soufflant doucement pour me calmer, je lui lançais un bref regard à la fois moqueur et ravit, souriant en coin. « Cassie le retour … Jusqu’à ce que je n’en puisse plus ? Tu désespéreras avant que je ne sois lassé de toi princesse … » Dis-je doucement en reprenant l’un des rares surnoms que je lui donnais régulièrement.

Lorsqu’elle me plaqua contre l’encadrement de bois, je ne pus lui cacher mon désir plus que manifeste, mon membre durcissant rapidement du désir qu’elle provoquait en moi. L’entendant me dire qu’elle avait chaud, je ne pus m’empêcher de dire que j’avais, moi aussi, chaud. Je gémissais à mon tour en sentant sa main sur ma bouche, qui cherchait à me faire taire. En la sentant ma bouche, ne m’excusais doucement, riant légèrement lorsqu’elle posa à nouveau sa main dessus, son autre main me pinçant le téton. Riant de plus bel, je la laissais faire sans protester. « Hey… Tentation suprême… Stop… Parce que sinon c’est sur ce balcon que j’abuse de toi ! » La laissant filer sans rien dire, je la rejoignis lentement dans le salon pour me laisser tomber dans un fauteuil. « Hm…Moi ça fait nu moment que je lutte pour te résister … Petite tentatrice ! » Dis-je en souriant en coin, l’air de rien. Alors que je venais de lui dire de se mettre à l’aise tout en gardant ses fringues, elle me fit remarquer que c’était la première fois que je lui faisais une telle demande. Vrai puisqu’avant, je lui ordonnais plutôt de retirer ses vêtements avant que je ne m’en charge moi-même, avec sauvagerie, voir violence. « J’ai toujours aimé te tester… » Le regard brillant, je tournais à nouveau le regard vers elle, tentant de résister à l’envie que j’avais d’elle. « Ca te surprend si je te dis que j’avais bien remarqué ? » Rapidement, je marmonnais qu’elle était en train de mettre ma patiente à rude épreuve. « Quoi pour un bout de tissu ? C’est qu’un string noir en dentelle… Tu en a surement vu plein… » Fronçant les sourcils, je tournais la tête vers elle, pour comprendre à son comportement qu’elle était jalouse … Bon sang, pour ma part, je tentais de ne pas penser à tous les crétins dégueulasses qui avaient eut la chance de posséder, un tant soit peut, son corps. « Les seuls que j’ai en mémoire ce sont les tiens … Surtout la première fois que j’ai craqué en te voyant en string … Putain ! » Lâchais-je d’une voix rauque en me remémorant la première fois où nous avions connu le plaisir en découvrant nos corps l’un et l’autre, l’un à l’autre. Bordel j’avais toujours cruellement envie d’elle ! La conversation fut brutalement interrompue par la mère de Cassie qui cherchait à parler à sa fille. Un court instant plus tard, elle mentionnait le fait qu’elle avait cinquante pour cent de chance d’attraper sa maladie. Ce à quoi je répondis qu’elle ne l’aurait pas. « Si jamais… Je l’ai… tu ferais quoi ? Sincèrement… »

Tournant le regard vers elle, je compris qu’elle avait besoin d’une réponse simple et sincère de ma part. Sans vraiment réfléchir, tant la réponse me semblait évidente, je lui répondis le plus sérieusement du monde. « Tu connais le film ‘amour et amnésie’ ? Je ferais ça … Comme lui … Ca peut paraître con … Mais putain pas d’autre solution. Je te perdrais pas à cause d’une connerie pareille. » Revenant à un sujet moins inquiétant et moins douloureux, il fut question de nourriture et de notre repas à venir. Alors que je m’apprêtais à me lever pour la suivre dans la cuisine, j’eus la surprise de la voir s’approcher rapidement de moi, pour s’asseoir sur mes jambes, dos à moi. En sentant son corps pressé contre le mien et ses fesses sur mon membre toujours remplis de désir … Je me figeai brutalement, luttant de toutes mes forces pour ne pas craquer. Merde j’imaginais la même position … Mais sans vêtements ! Fermant les yeux, je me passais rapidement la langue sur les lèvres en soufflant doucement pour retrouver mon calme. « Mon tatouage, tu le vois hum ? C’est du chinois comme tu peux le voir… il veut tout simplement dire… Gaylwen Jonathan Copeland… » Cessant brusquement de respirer tant j’étais choqué et ravit d’apprendre cela, je levais une main pour parcourir lentement, du bout de mon index, la partie apparente de son tatouage. « Tu veux dire que … Tu as fais ça alors que tu pensais que je ne voulais plus de toi ? » Soupirant doucement tant j’étais heureux et bien à cet instant, je m’approchais pour déposer mes lèvres sur le haut de son tatouage, fermant alors les yeux pour savourer cet instant. Sans un mot de plus, je posais mes mains sur ses hanches, laissant mes lèvres contre sa peau, serrant alors doucement ses hanches tant l’envie de lui faire l’amour était forte. « Je l’ai fait il y a sept ans… et encore à la base je voulais le faire… Hum, beaucoup plus au sud tu vois… Mais… L’idée que… Bref tu vois quoi… » Mes lèvres toujours contre sa peau, je riais doucement avant de soupirer en songeant que d’autres auraient put contempler ce tatouage s’il avait été … Plus bas, comme elle le disait. « Non je vois pas … » Dis-je doucement, ne comprenant réellement pas. La laissant ensuite filer dans la cuisine, je la suivais du regard en me levant à mon tour. Restant derrière le comptoir, mon membre étant toujours aussi dur, je la regardais un moment. La contemplait plutôt !

« Dis donc elle a préparé pour six personnes là ! Putain t’es toujours un ogre hum ! » Pinçant les lèvres, je tentais de ne pas rire, finissant tout de même par laisser un nouveau rire. « Hey ! T’es en train de te moquer ! » Protestais-je en riant toujours, la regardant malicieusement. « Au menu ce soir mon Than, c’est salade composé et un immense plat de pâtes en sauce avec de la viande dedans ! J’espère que cela te convient ! Et bien évidemment, en dessert le succulent flan de ta fiancée ! » Sans me lasser de la regarder longuement, je ne pus m’empêcher de la regarder franchement amoureusement. Putain que je l’aimais … Et qu’elle me rendait heureux ! « Quand tu me demandes si ça me convient, on dirait que c’est toi qui a préparé ce repas ! » Dis-je en riant doucement. M’apprêtant à contourner le comptoir pour la rejoindre du côté de la cuisine, je marquais un temps d’arrêt. « Hum … Ma fiancée peut-elle attendre une petite minute ? Je reviens … vite ! » Dis-je doucement avant de me détourner de la cuisine pour filer rapidement dans ma chambre, prenant soin de fermer la porte derrière moi. Même si j’avais envie d’elle, je ne tenais pas à ce qu’elle entre tout de suite ici … Et découvre ce tableau qui recouvrait une grande partie du mur face à mon lit. Rapidement, je changeais de débardeur, optant pour un toujours ouvert sur les côtés mais bien plus long, dissimulant ainsi mon membre. Quittant ma chambre, n’oubliant pas de fermer la porte derrière moi, je revenais rapidement dans la cuisine, m’installant tranquillement à table. « Pas de commentaire … » Soufflais-je en lançant un bref regard à Cassie, gêné malgré tout.
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




My Life
Relations Ship:

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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeMer 2 Fév - 3:27
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Hurricane...


Quand on trouve l’amour on le sait instinctivement. Un seul regard suffit. Les légendes comme quoi le coup de foudre existe, c’est bien vrai, je pouvais le prouver par A plus B. Sans aucun souci même. Après tout les mathématiques j’aimais bien. En fait j’étais douée partout… Donc je pouvais démontrer de n’importe quelle façon que oui, le coup de foudre ça existait bel et bien. Surtout dans mon monde. Oui dans un monde très spécial, celui de Gaylwen et Cassie. Dans le monde de ces deux jeunes gens, l’amour est au beau fixe… Oui, un amour d’eau fraiche et d’eau rose. Quatorze ans d’amour, un immense coup de foudre alors que les deux jeunes gens n’avaient que deux et quatre ans. On peut dire par la qu’en effet un coup de foudre à cet âge là, c’est déjà peu commun… Mais ça arrive… Oui, surtout à Cassie et Gaylwen. Sissi et Than… Les deux fous amoureux l’un de l’autre. Quatorze années de purs bonheurs. Un amour intense à damner un saint tant c’était parfait… Mais malheureusement le destin en avait voulu autrement. Oui, ma mère… Avait décidé de nous séparer, mais aussi mon père et la mère de Gaylwen. Douce conspiration de parents… A tout les coups… notre monde existait toujours, j’en restais persuadé, mais malheureusement, pour nous… Il était peut être temps de tirer une croix dessus ? Mais non, qu’est ce que j’étais en train de penser là ? Ce n’était pas possible, non je ne pouvais pas vivre sans lui, je ne voulais pas d’une vie sans mon unique amour dedans… Il était temps que je récupère mon tendre amour, oui il était temps que lui et moi nous nous remettions ensemble, même si cela doit prendre… Plusieurs jours, semaines… Devais-je compter en mois ? Pitié … Non ! Cela faisait déjà une semaine, c’était de trop…

Nom d’un chien. Passant ma langue sur mes lèvres, je plissais le nez rien qu’à cette idée. Il fallait que je lui pose la question, il fallait que je lui demande pour combien de temps encore nous devrions… Être ainsi… S’aimer mais ne pas sortir ensemble… Il était clair que lui comme moi nous lutions pour ne pas se sauter dessus, sexuellement parlant… Et nous battions des records de patiente… Mais je doute que ma patiente soit aussi forte… A l’époque nous n’en avions pas… On dit que la vieillesse assagit… C’est vrai, mais nous n’étions pas des vieux croutons pour autant… Nous avions juste prit huit ans, nous n’avions même pas la trentaine, autant dire des jeunes lapins qui pétaient la forme… Aucun jeu de mot avec le mot lapin… Non, ne surtout pas penser au lapin et à la lapine… Clignant des yeux, j’essayais tant bien que mal de ne pas penser à toute sorte de connotation sexuelle. J’étais plus que frustrée… Bon sang, nom d’un chien… « Je veux encore de toi dans ma vie … Je voudrais toujours de toi dans ma vie … » Souriant faiblement, je le regardais droit dans les yeux quelques secondes, avant de détourner à nouveau le visage pour sourire franchement. J’aimais Gaylwen, éperdument, à la folie, passionnément à en crever… Oui comme une folle, je pouvais le hurler sur tous les toits de Sydney s’il le fallait rien que pour prouver que je l’aimais telle une folle enragée… Ce que j’étais d’ailleurs… Enfouissant une de mes mains dans ma poche du short, je fermais brièvement les yeux. « Jusqu'à ma mort je serais dans ta vie » soufflais-je doucement pour lui faire comprendre que je ne partirais plus, que c’était fini, j’étais enfin là et plus personne non, plus personne ne me fera quitter l’Australie. Sauf, bien évidemment si Gaylwen et moi-même décidions alors de faire notre vie ailleurs… Ce que je doutais fortement tout de même. Nous détestions tous les deux l’Amérique, il était donc hors de question d’y aménager… Il ne nous restait plus que l’Europe et l’Asie… Hors moi l’Asie… Niet, je ne voulais pas… Sydney était bien, l’Australie était bien, au pire on pouvait toujours aller dans d’autre ville, Brisbane… Melbourne, Newcastle… Canberra… Bref, on avait le choix, certes l’Australie c’était petit mais quand même ! Moi tout ce que je voulais, c’est être avec lui, me marier et pouvoir, enfin, oui enfin fonder une famille. Avoir des enfants avec lui. Combien j’en voulais ? Un, deux ? Non… Trois, voir quatre… Je savais qu’il serait un père poule, il aimait les enfants, tout comme j’aimais les enfants…

Nous étions ainsi… Cassie et Gaylwen, le couple de la terre… Le plus beau, le plus aimant, le plus sincère… Sans aucun secret ni aucune honte… Même avec les huit ans de séparation involontaire. Continuant tranquillement la conversation, je lui assurais encore une fois que ma semaine était alors, planifié en fonction de lui et lui seul. J’allais passer ma semaine avec lui et personne d’autre. Peut être même que nous pourrions dormir ensemble… Non, ne pas prévoir de choses trop intimes. Règles numéro un. Ne plus penser au sexe bon sang ! Il fallait vraiment que j’arrête d’avoir des idées de la sorte… Je ne pouvais plus… Je ne tiendrais plus… Le fait de le voir, nos souvenirs remontaient à la surface et c’était pire que tout… Oui pire dans le sens ou j’avais l’impression que c’était hier mon dernier orgasme sous ses coups de doigts, ou de sa langue… Bon sang… J’allais mourir de chaud… « Attend … Un flan entier par jour ? Hey je ne vais pas faire une overdose mais je vais crever ! Mon corps supportera jamais … Et tu penses à ma ligne un peu ? » Rigolant franchement, je le regardais de la tête au pied. Il était tout mince, il n’allait pas grossir, puis en faisant du sport, il était clair qu’il ne prendrait même pas un gramme… Surtout si nous trainions ensemble, je faisais beaucoup de sport… « Tu comptes venir me voir tous les jours hm ? » Souriant doucement, j’hochais la tête affirmativement pour le lui confirmer alors. « Tu ne crèveras pas ! je te ferais faire du sport moi tu vas voir ! Et tu es tout mince ta ligne ne bougera pas… Et oui, tous les jours, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi ET dimanche ! D’ailleurs y’a des jours ou le bar est fermé ? Histoire que l’on puisse se voir en dehors car bon… Niveau intimité dans ton bar, désolée de te décevoir Than, c’est zéro… a chaque fois un abruti venait commander un verre… Comme de par hasard… » Dis-je en plissant légèrement le nez. Nous n’avions pas eu de chance sur ce point là malheureusement… Nous aurions pu nous embrasser, oui, sentir ses lèvres sur les miennes, je les avais senti à la fin, légèrement, je les avais éraflé… Mais non, le destin sur ce coup là était tout bonnement contre nous. Nous n’y pouvions rien… C’était ainsi. Rapidement, nous changions de sujet, parlant alors de mon départ. Ou plutôt d’un second départ. Sauf que, je ne partirais pas, jamais, non je voulais rester ici. M’approchant de lui, je pris sa main dans la mienne la serrant doucement. Sentant la sienne serrer la mienne, je souriais faiblement en posant ma tête sur son épaule.

Je me sentais tellement bien avec lui… Trop bien a vrai dire… « Si tu disparais encore, j’embauche les meilleurs détectives privés qui soient. Et si tu pars de toi-même … Je te séquestre ! » Sentant sa tête se poser sur la mienne, je fermais doucement les yeux, en resserrant alors ma main aussi fort que je le pouvais. J’aimais l’idée qu’il puisse me séquestrer… bon sang oui, cette simple idée me rendait folle de joie… Entrouvrant la bouche, je frémissais longuement. « J’aime l’idée de la séquestration… Franchement, pas besoin de que je veuille partir pour le faire… Than… » Soufflais-je doucement en me collant un peu plus contre lui. Je voulais profiter de ce moment simple, tranquille, entre nous. Me détachant de lui, je reparti me placer contre la rambarde, continuant tranquillement alors de fumer. Il était temps de parler. Temps de parler de mon départ, de ce que nous avions pu ressentir, l’absence de l’un et de l’autre… Nous avions souffert plus que de raisons et nous devions en parler pour mettre les choses au clair. Sans cela, je pense que nous aurions alors, du mal a nous remettre ensemble, il y aurait alors ce vide, il ne fallait pas qu’il y ait de secret entre nous, comme à l’époque, comme avant… Oui simplement redevenir les Cassie et Gaylwen d’avant ! Un couple merveilleux et fantastique ! Tout simplement. Si seulement j’avais pu prévoir que nos parents auraient tout fait pour même changer nos numéros de téléphone du moins le sien… Car apparemment il ne recevait même pas mes messages, ni mes appels… Pourquoi ? Nous n’avions jamais fait de conneries, nous étions deux enfants, adolescents, jeunes adultes responsable… On s’aimait simplement un peu trop fort, la jalousie rendait les gens aigri et mauvais. La preuve avec nos parents… « Et moi je pensais que c’était toi qui ne m’aimais plus et ne voulais plus de moi. » Me mordant la lèvre, je gardais la tête baissai. Je ne voulais pas qu’il puisse voir la tristesse qui régnait dans mes yeux, ni même la douleur et la souffrance… J’avais que trop souffert de son absence, du fait de ne pas avoir de nouvelle… alors le voir en si mauvais point … Il ne devait pas en plus me voir si mal… Allant rapidement chercher mon téléphone je lui montrais alors, au hasard le premier message qui me passait sous la main. J’avais pu enregistres quelques uns des messages. Mais j’avais gardé tous les e-mails… Et je comptais bien les lui faire lire, pour qu’il puisse voir que je ne l’avais pas oublié, jamais… Lui tendant le téléphone, je le laissais alors lire, attendant une bonne minute, en voyant son visage se décomposer au fur et a mesure que le temps avançait.

Frissonnant en voyant son visage, je n’aimais pas le voir en si mauvais point. Rangeant rapidement le téléphone, je vis alors des larmes dans les yeux. Choquée et stupéfaite, j’en frissonnais fortement. Je ne l’avais jamais vu pleurer, ni même mes larmes aux yeux. Non, jamais… Ma lèvre, tremblante, je m’approchais de lui dans le but de le consoler ou de pouvoir faire quelque chose dont je ne savais pas… Je ne savais pas quoi faire, j’étais perdu… D’habitude c’était lui qui me consolait, pas moi. Que faisait-il dans ces moments là ? Il me prenait dans ses bras… Oui… « Sissi … » Me stoppant dans mon élan, je le regardais stupéfait. Depuis combien de temps n’avais-je pas entendu ce surnom ? Depuis trop longtemps… Il m’avait tellement manqué. Le seul à m’appeler ainsi. En référence a la princesse d’Autriche morte malheureusement d’une façon bien trop atroce. Il m’avait d’abord appelé princesse… Puis Cassie… Sissi pour la fin de mon prénom, c’était en quelque sorte un mixe de Cassie et de princesse… C’était notre surnom celui qu’il avait fait pour moi. Moi je l’appelais Than, j’étais la seule d’ailleurs à l’appeler ainsi… Bien trop de monde l’appelait Gayl’… Hors sa m’énervait déjà qu’on lui donne se surnom, alors si les gens se mettait a le surnom Than je crois que je pourrais tuer… Posant ma main sur son avant bras je le serrais doucement. Je ne savais pas quoi répondre ma voix était coupée par l’émotion et le choc. Je l’aimais oui, de façon inconditionnelle… Changeant rapidement de sujet pour nous changer les idées, je lui demandais alors si je pouvais le voir sans qu’il ne se sente obligé. Je ne voulais pas lui imposer ma présence dans son bar quand je n’allais pas bien ou tout simplement chez lui alors qu’il voudrait surement se reposer en posant les pieds sur la table et non a m’écouter bavasser comme une vieille mémère… « Arrête de te demander si je veux de toi ou non … Tu n’as même pas à te poser la question. Je voulais de toi il y a huit ans et je veux toujours de toi Cassie ! » Souriant doucement, il ne se rendait pas compte que c’était plus que révélateur… J’allais le coller plus que de raison, j’avais huit ans à rattraper… Huit longues années…

« Hm … Toute l’après-midi au bar … Tu sais que tu vas attirer la clientèle ? » Rigolant franchement à sa remarque, je levais alors les yeux au ciel. « Hum, ouais, je viendrais toute l’après midi, et je mettrais des tenus bien osé ! Les mecs resteront comme ça et hum… Tu devrais augmenter tes prix par la même occasion ! Si tu veux… Je peux t’aider, histoire que tu ne sois pas seul à bosser... Genre nettoyer les tables quand ils s’en vont, j’ai l’habitude j’ai été moi aussi serveuse ! » Dis-je doucement en lui faisant un léger clin d’œil. Inspirant profondément, la conversation continua tranquillement son cour. Nous ne nous disputions même pas. Moi qui à la base pensée que sa serait une discussion houleuse face a ce qui nous était arrivé la semaine dernière… Et bien même pas… et d’un côté ça m’allait à merveille… Je ne voulais plus, non plus jamais me disputer avec lui… Bon sang… ça me tuait à chaque fois… Fumant toujours ma cigarette, prenant mon temps, je la gardais entre mes lèvres, pour humer cette douce fragrance qui m’enivrait. Sans plus attendre je lui appris alors que la petite Cassie toute faible n’existait plus, non la petite Cassie savait désormais se battre… Ou du moins se défendre assez pour pouvoir échapper à un type totalement dépravé et fou… Vive les States ! « Tu veux dire que tu n’as plus besoin de mon côté protecteur ? » Souriant doucement, je le regardais droit dans les yeux, lui lançant un regard plus qu’amoureux. « Hum, si, si… Redevient mon petit Macho ! Celui qui se collait à moi dès qu’un homme me regardait ! Celui qui me protégeait avant même qu’un danger ne se manifeste… Et puis j’aime que tu sois si protecteur avec moi… » Murmurais-je doucement en souriant doucement. Rapidement, nous en vînmes alors a parler de New-York. A vrai dire, il m’avait surtout demandé ce que ma mère m’avait fait il y a huit ans. Sérieusement, je ne comprenais plus rien. Je pensais qu’il était au courant, qu’il savait que mes parents m’avaient alors, envoyés de force là-bas dans ce pays que je maudissais de plus en plus chaque jours que l’on me donnait à vivre. J’étais surprise et peinée à la fois… Lui expliquant rapidement, je voyais alors a sa tête qu’il n’était pas au courant. Sa mère avait donc…

Mon cœur eut un raté, sa mère avait tout fait foirée… Sa mère nous avait alors séparé délibérément… elle l’avait fait exprès de ne rien lui dire… « Cassie … Je n’étais pas sorti … J’étais là … Putain j’étais là ! Et quand je me suis réveillé, ma mère m’a juste dit que tu partais pour les Etats-Unis. J’ai cru que c’était ton choix. Mais je suis quand même allé à l’aéroport. Et là … j’ai vu ton avion décoller et ta mère qui paraissait … Putain de ravie de nous voir séparer. J’ai cru qu’ils avaient eut raison de toi et qu’ils avaient réussis à te convaincre que je n’étais pas fais pour toi et que je foutais ta jeunesse en l’air. Si j’avais su je serais arrivé plus tôt à l’aéroport … Si j’avais appris que tu n’étais pas partie volontairement, ou si j’avais eus de tes nouvelles, j’aurais pris l’avion et je t’aurais rejoins. Bordel j’étais tellement à mille lieux de penser qu’ils avaient put tous se liguer contre nous à un tel point … » Entrouvrant la bouche, je la refermais aussitôt. Il était là, il avait été dans la maison quand j’y étais allée… Non… Non… J’aurais dû entrer, j’aurais dû prendre le risque de me trouver face à face avec son père. De toute façon me faire frapper un peu plus sa changeait quoi ? Rien… Vraiment rien du tout… Versant mes larmes je n’arrivais pas du tout à en croire mes oreilles. Nos parents avaient réellement conspiré pour nous séparer, a croire qu’ils s’étaient fait passé le mot… Et si c’était le cas ? Non, ce n’était pas possible, nos parents se haïssait au plus haut point… « Non, non ! J’ai luté, j’ai crié, j’ai hurlé, je leurs ais dit que l’on s’aimait que toi et moi c’était du sérieux… T’imagine même pas comment j’ai pu leurs faire la misère rien que dans la voiture. Je leurs ais dit que l’on voulait se marier, que l’on voulait avoir des enfants… Tout ce que j’ai pu avoir se sont des insultes … Mon père m’a même tenu fortement le bras pour me foutre dans ce putain d’avion ! Tellement que j’ai eu des marques sur le bras pendant trois semaines ! Oh Than… Pourquoi ta mère nous a fait ça… Je suis passé à huit heures chez toi… Quatre heures avant mon vol… » Soufflais-je doucement peiné de voir que nous aurions pus nous en sortir autrement… Oui, il aurait pu venir si sa mère l’avait prévenu, il serait venu chez moi et nous aurions fugué ! Nous serions partis sans la moindre hésitation, je serais parti par la fenêtre, et nous aurions alors couru pour nous planquer… Et puis nous aurions tranquillement vécut notre vie d’amoureux…

J’étais dégoutée de voir que tout cela nous avais glissé entre les doigts a si peu de temps. A quelques secondes. Pourquoi l’avion n’a-t-il pas eu de retard ? Pourquoi cette fois là il était a l’heure ? J’étais simplement dégoutée, j’avais envie de me frapper la tête contre un mur, je suis sure et certaine que sa serait moins douloureux que ce que nous pouvions ressentir en ce moment… Inspirant longuement, nous changions rapidement de sujet pour ne pas trop mourir d’un seul coup… Non, nous avions besoin d’y aller petit à petit pour ne pas se tuer, pour ne pas commettre de bêtise ou je ne sais quoi ? Nos étions ainsi, nous marchions ainsi, et même avec huit ans, nous étions toujours les même… Bon sang que j’aimais ça que l’on puisse encore être identique… Me proposant rapidement son aide, je gémissais en soupirant. Non, il était hors de question qu’il puisse m’aider, je ne voulais en aucun cas son argent… Je n’y toucherais jamais, absolument jamais… Chose que je me forçais à lui faire comprendre à deux reprise… Fallait croire qu’il était encore plus borné que moi… « Tu sais quoi ? Plus tu refuses et plus j’ai envie de t’aider. C’est parce que tu ne veux pas de mon aide financière que je vais t’aider. Putain … Tu m’aurais dis tout de suite oui, que je t’aurais foutu dehors. Tu aurais accepté mon aide si tu étais ma fiancée ? Alors considère-toi comme étant ma fiancée ! Moi aussi je ne supporte pas le fait que tu sois mon ex fiancée ! » Ecarquillant les yeux, je le regarder plisser ses yeux. Je savais ce que cela voulait dire. Mieux valait que j’accepte avant qu’il ne s’énerve. Il ne s’était jamais énervé contre moi, mais je l’avais déjà vu s’énerver contre d’autre a cause de moi ou plus ou moi car j’étais la principale concerné… surtout au lycée quand les autres garçon de la classe me sifflait en cours de sport… Gaylwen devenait littéralement fou… Et je le comprenais. Je m’en fichais…

De toute façon, a chaque fois j’allais vers lui pour l’embrasser avidement, faisant comprendre aux autres que c’était lui et personne d’autre… « D’accord. Ok… Je suis ta fiancée, mais tu me le paieras cher mon cher fiancé ! » Dis-je légèrement avec un léger sourire en coin pour lui faire comprendre qu’un de ces jours je lui ferais le même genre de situation tout aussi embarrassante. Sans plus attendre nous changeâmes encore de sujet revenant alors au sujet du départ… Nous devions absolument approfondir ce sujet et faire de notre mieux pour ne pas péter un plomb ou bien même craquer comme deux idiots. J’essayais, de façon calme et expressive, de lui faire comprendre que j’avais vraiment tout essayé pour le prévenir, mais j’avais mal agit, c’était en parti ma faute, j’aurai du insister… J’aurais du entrer chez lui et aller dans sa chambre… Oui j’aurais du simplement… « Encore ! Appel moi encore bébé … » Sursautant, je n’avais même pas réalisé que je l’avais surnommé bébé… Bon sang sa craignait… Heureusement que je ne l’avais pas fait la semaine dernière… souriant faiblement, je me mordais la lèvre, le regardant s’emballer tant ce surnom lui plaisait… Je le connaissais… Plus que bien… « Si j’avais su … On aurait prit la fuite ensemble. Putain on aurait vécut d’amour et d’eau fraiche … Mais on aurait été ensemble ! Putain j’aurais jamais eus dans l’idée de chercher dans un annuaire … J’ai essayé de t’appeler sur ton portable mais ce n’était plus le bon numéro. Il avait changé le soir même où on aurait du se voir. Cassie … Je crois que ma mère s’est aussi liguée contre nous … »

Fermant brièvement les yeux, je soufflais longuement. Savoir ce qu’il aurait fait me faisait un bien fou mais a la fois horriblement mal car sa ne s’était pas produit. Il n’était jamais venu et j’étais resté huit ans a galérer et a croire qu’il s’était marié. J’avais eu tout faux, absolument tout faux. Passant ma main sur mon visage je me sentais éreinté de voir tout ce que nous avions subit de la part de nos parents. « Mon numéro est le même qu’il y a huit ans… a mon avis, je soupçonne plus ta mère d’avoir changé mon numéro dans ton téléphone… Tout comme de m’avoir donné un faux numéro du tiens… bon sang… Je n’y crois pas… On aurait pu… On devrait être marié et avoir des enfants, ou ne serait-ce qu’un… » Murmurais-je doucement en détournant les yeux, me pinçant alors la lèvre, frustré de ne pas avoir déjà tout cela… Oui… J’étais dégoutée, blasé… je voulais tellement être sa femme, la seule et l’unique… celle qu’il aimait pour toujours… Rapidement, il me fit remarquer alors une chose plus que vraie. Puisque nous ne nous étions pas réellement quitté, ou du moins rompu… Nous étions toujours fiancés… J’étais sa fiancée, et lui mon fiancé… « Oui … Fiancés … Tu es ma fiancée depuis vingt deux ans. Tu m’appartiens comme je t’appartiens … Depuis toujours et pour toujours. » Me mordant la lèvre je frissonnais sous ses paroles si plaisante… « Arrête, tu me donnes envie de t’épouser là ! » Dis-je franchement en rigolant légèrement, tant la situation était plutôt comique. Me prenant dans ses bras, je le laissais faire. Sans rien dire, je lui griffais le torse, profitant de pouvoir tâtons sa nouvelle plastique si parfaitement faite. Il était à moi, son corps était à moi, tout ce qui était a lui m’appartenait de surcroit… Possessive ? Pas le moins du monde. Promis sur Nikkie… A mon avis elle était déjà morte… Drôle d’humour… « Cassie le retour … Jusqu’à ce que je n’en puisse plus ? Tu désespéreras avant que je ne sois lassée de toi princesse … » Me mordant la lèvre, je lui lançais un regard amoureux a ce surnom. « Princesse ? Hum mon prince… » Soufflais-je doucement.

Rapidement, alors qu’il me confisquait ma clope je le plaquais contre l’encadrement de la porte pour lui tirer les cheveux et l’embrasser sur la joue. Parlant rapidement des ses tatouage, je pus voir alors son membre durci. L’aidant pour ne pas qu’il soit trop gêné, je tirais sur son débardeur pour ne plus a ce que je vois son membre si imposant et tentant. Plaquant ma main sur sa bouche, je l’empêchais de parler. Je ne voulais pas qu’il me tente de trop… Non, il n’avait pas le droit de me tenter autant de la sorte… jamais… « Hm…Moi ça fait un moment que je lutte pour te résister … Petite tentatrice ! » Rigolant doucement, je me reculais pour aller sur le canapé en m’enlevant les chaussures. « Petite ? Simplement petite tentatrice. Je suis vexée, bébé… » Dis-je doucement en le regardant amoureusement. Je n’allais pas me priver pour l’appeler bébé oh ça non… Il m’avait donné l’autorisation… Rapidement il m’ordonna de ne pas me déshabiller, riant franchement, je fus surprise qu’il puisse me donner un tel ordre… « Ca te surprend si je te dis que j’avais bien remarqué ? » Souriant doucement, je ne préférais rien répondre, de toute évidence, il m’avait entendu dire que j’aimais le tester… « Les seuls que j’ai en mémoire ce sont les tiens … Surtout la première fois que j’ai craqué en te voyant en string … Putain ! » Me redressant je le regardais attentivement. Me souvenant de la première fois ou il m’avait vu en string… Nous devions sortir… Nous n’étions jamais sortis de ma chambre ce soir là… « Tu m’as littéralement sauté dessus tel un félin ! J’ai été agressé par tes doigts, ta langue, et bon dieu que j’ai aimé découvrir ton corps ce soir là… » Soupirais-je en me remémorant ce moment si… Magique et intense. Dieu que j’étais en train de mourir… Décrochant mon téléphone qui sonnait je coupais court la discussion avec Nikkie… je ne voulais pas gâcher ma soirée… Non loin de là ! Soupirant il m’annonçait que je n’avais rien de ma mère et que par conséquent, je n’aurais aucune maladie… J’espérais qu’il ne se trompe pas… Jamais… Toutefois, je préférais lui demander ce qu’il ferait si jamais j’avais la maladie… « Tu connais le film ‘amour et amnésie’ ? Je ferais ça … Comme lui … Ca peut paraître con … Mais putain pas d’autre solution. Je te perdrais pas à cause d’une connerie pareille. »

Le regardant un long moment, je ne pus m’empêcher d’avoir les larmes aux yeux. C’était l’homme parfait, le mien, simplement. Me levant sans rien répondre pour le moment, je m’asseyais alors sur lui, son membre totalement durci se trouvant contre mes fesses. Frissonnant lentement, je pu sentir son corps se figer. Lui annonçant alors la raison de mon tatouage, je le sentis encore plus figé. Bon sang, j’allais le transformer en statut ou quoi ? Tout a coup je sentis ses lèvres sur ma peau. Gémissant de façon audible, je toussais rapidement pour essayer de me contenir un tant soit peu. Nom d’un chien j’allais craquer… « Tu veux dire que … Tu as fais ça alors que tu pensais que je ne voulais plus de toi ? » Soufflant longuement, je penchais la tête en arrière pour la poser sur l’une de ses épaules. « Oui… Je t’ai toujours aimé… Alors même si tu ne m’avais plus aimé, je n’aurais pas regretté… » Dis-je doucement en lui expliquant alors par la suite que j’avais même failli le faire plus au sud. Mais l’idée que le tatoueur puisse voir cette partie la de mon anatomie m’avait littéralement refroidit. J’étais trop pudique avec les autres contrairement avec Gaylwen ou je pouvais me mettre nue, ça ne me gênait aucunement, même aujourd’hui… « Non je vois pas … » Inspirant longuement, je posais mes mains sur ses cuisses les caressant doucement, reculant un peu plus pour être mieux assise sur lui. « Ben que le tatoueur puisse voir mon intimité… Merde… Je ne suis pas une nana… Qui dévoile ce genre d’endroit comme ça… Puis… Bon, tes le seul à l’avoir vu hein ! » Dis-je doucement en rigolant légèrement. Si mes souvenirs étaient bons j’avais toujours fait l’amour dans le noir. Je préférais cela pour mieux imaginer Gaylwen. Moi méchante ? Non jamais… J’avais couché avec des hommes, mon premier… Je ne m’en rappelais même pas, bon sang, j’étais trop bourré… Mais les autres, j’avais quelques brides de souvenirs. Pourquoi je faisais l’amour alors que je n’avais pas d’orgasme ? Le manque ? Le faite de sentir de l’affection ? D’imaginer que c’était Gaylwen qui me faisait l’amour ? Je n’en savais trop rien…

Le fait est que j’aimais bien être dans le noir un point c’est tout… En conséquence il était le seul a m’avoir vu et il était le seul mec que j’ai pu voir totalement nu… Pas ma en huit ans de séparation… Balaise la Cassie… Sentant ses mains sur mes hanches, je frissonnais doucement en me relevant alors pour aller a la cuisine. Sans plus attendre je sortis ce qu’il y avait a manger en le commentant tranquillement a mon tendre et doux fiancé. « Hey ! T’es en train de te moquer ! » Ignorant sa phrase, je posais la salade sur la table l’air de rien. Ouvrant le frigo, faisant vraiment comme chez moi, je sortis alors une bouteille de coca ainsi que des jus de fruits au cas où il voudrait boire cela et pas du coca. « Quand tu me demandes si ça me convient, on dirait que c’est toi qui a préparé ce repas ! » Souriant doucement, j’apportais le plat, encore chaud de pâtes sur la table histoire de ne pas avoir besoin de me lever. « Hey, la semaine prochaine tu verras… Je pourrais dire et être fière de mes repas pour toi ! » Dis-je doucement en le regardant tendrement s’approcher de moi. « Hum … Ma fiancée peut-elle attendre une petite minute ? Je reviens … vite ! » Sans rien répondre, je le laissais partir, dans, ce qui devait être sa chambre. Sans plus attendre, je me lavais les mains et sorti mon flan du frigo pour ne pas qu’il soit trop, trop froid. Inspirant doucement, j’attachais alors mes cheveux en le regardant revenir habillé d’un autre débardeur. Explosant de rire, je posais mes mains sur ma bouche pour ne pas rigoler encore plus. Il voulait cacher son membre… C’était tellement mignon… Trop chou même… « Pas de commentaire … » Sans rien dire, je m’approchais de lui pour m’installer sur ses genoux. Posant ma tête sur son épaule je pris nos verres et les remplit de soda les laissant alors sur la table. « Au fait… Pour le film… Je le connais, et ça fait de toi, l’homme le plus parfait de la terre… Le mien en l’occurrence… » Murmurais-je doucement en me redressant pour boire quelque peu afin de ne pas trop m’endormir. Restant sur ses genoux, je passais un bras autour de sa nuque, posant ma main sur une de ses épaules. Qu’est ce que j’avais pu me tenir sur lui de la sorte au lycée… Tout le temps à vrai dire… Et dieu que ça m’avait manqué… Me tournant vers lui, je posais mon front sur le sien en soufflant longuement. « Bébé… Mon bébé… Désolée de revenir sur ce sujet, mais j’ai juste besoin d’être rassuré… Tu ne t’es jamais marié ? Jamais, jamais ? Même pas l’envie ? Même pas une petite amie qui t’aurait fait une demande ? Ne te fâche pas, s’il te plait. Je veux juste voir… a quel point… Merde… Tu tiens a moi, sa m’excite et me rend folle… J’aime ça… » Soufflais-je contre son visage en fermant les yeux, déposant alors mes lèvres sur son nez, pour lui dire simplement. Je t’aime.

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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeMer 2 Fév - 19:08
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love is impossible to forget

« Jusqu'à ma mort je serais dans ta vie » L’amour entre nous ? Il était indestructible et définitif. Nos parents nous avaient sans doute parce qu’ils pensaient qu’on gâchait quelque chose en restant ainsi en couple, unis depuis toujours et pour toujours. Pourtant c’était stupide. Depuis notre première rencontre, même si nous étions terriblement jeunes l’un et l’autre, nous savions que notre amour serait éternel et nous suivrait jusqu’à la mort. C’était con mais un simple baiser nous transportait dans notre monde. Un monde que nous avons battis ensemble, pour nous deux, tout au long de notre vie. Notre séparation forcée nous avait totalement éloignés de ce monde. Mais à présent, il ne tenait qu’à nous de le retrouver, après ces huit terriblement longues années. Il était tout simplement impossible que ce monde soit perdu à jamais. C’était le notre bon sang … Le notre ! Comment perdre notre monde alors que notre amour était toujours bel et bien présent ? Nous le retrouverions … Nous avions tout notre temps … Toute une vie ! Pour le retrouver, nous devions d’abord nous retrouver dans nos nouveaux corps et personnalités, nous reconnaître, nous apprivoiser de nouveau. Mais cette fois il n’y aurait plus rien pour nous ralentir voir, nous arrêter. Nous étions faits pour être, toujours, ensemble et cela, personne ne pourra rien y changer. Une fois ensemble pour de bon, nous n’attendrions pas une minute de plus pour nous marier et pour avoir des enfants. Parce que c’était cette vie là que nous avions prévu pour nous, pour notre couple. Alors il ne pourrait pas en aller autrement, tout simplement parce que nous voulions que cela soit ainsi ! Notre amour pouvait survivre à tout, je n’en doutais plus le moins du monde ! Cassie était bel et bien revenue. Certes au départ ce n’était pas pour moi … Mais le destin s’était chargé de nous réunir une semaine auparavant, en la faisant entrer dans mon bar alors même qu’elle ignorait totalement qu’il s’agissait du mien, ou simplement que j’y travaillais. Comme par le passé, nous redeviendrions unis, comme les deux doigts d’une seule main, totalement inséparables. Rien, non réellement rien, ne viendrait à bout de notre relation. C’était ainsi et ça ne changerait jamais ! Un amour aussi puissant, devait être d’une rareté choquante. Mais nous … Nous étions sans doute des cas à part. Tout simplement parce que nous nous étions trouvés alors que nous étions encore très jeunes. Du coup, nous avions grandit ensemble et avions apprit à nous connaître par cœur, dans les moindres détails. Notre séparation qui avait duré huit ans, serait peut-être un nouvel élément, une nouvelle raison, de nous rapprocher plus encore et de nous accrocher l’un à l’autre, encore plus que dans le passé. Ce qui n’était pas rien vu comme nous étions déjà soudés à l’époque.

Non seulement Cassie était de retour mais en plus, elle venait de me dire qu’elle avait prévue toute sa semaine pour moi. Une semaine à la voir tous les jours … Sept jours passés à ses côtés … Le paradis sur terre … Bon sang oui, j’allais crever de bonheur ! J’ignorais encore ce qu’elle prévoyait par la suite mais je venais de décider de ne pas m’en soucier. Seule la semaine à venir avait de la place dans mon esprit. Elle serait avec moi tous les jours, dans mon bar … Bon sang c’était bien plus que plaisant ! J’étais dingue d’elle. Je la voulais avec moi, tous les jours, de toutes les semaines, de tous les mois et de toutes les années de notre vie. Je ne supporterais plus le moindre éloignement. Même quelques heures me paraitraient longues … Mais là j’allais devoir prendre sur moi, réellement. Parce qu’il était beaucoup trop tôt, vis-à-vis de nos retrouvailles, pour envisager l’idée de vivre ensemble. Même si je savais que cela arriverait tôt ou tard. Oui, arriverait le moment où nous nous installerons ensemble. Tout simplement parce que, plus le temps passerait, et plus le besoin d’être tout le temps ensemble, se ferait ressentir. C’était ainsi … Nous avions toujours été fusionnels et huit années passées loin l’un de l’autre, ne pourrait que renforcer cela. Parce que la peur d’être de nouveau éloignés l’un de l’autre, resterait un tant soit peu, présente en nous. Nous avions déjà du vivre l’un sans l’autre donc, nous savions ce que c’était et ce que cela nous faisait. Autant dire … Plutôt mourir que de recommencer cela. Plutôt mourir qu’être séparés l’un de l’autre. Je ne pouvais plus me passer d’elle, c’était aussi simple que cela. Rien ni personne ne pourrait plus nous séparer. Ne serait-ce que parce qu’à présent, nous avions réalisés que dans cette séparation, aucun de nous n’avait put supporter cela. Vivre sans l’amour de sa vie, c’était la pire chose qui avait put nous arriver, à n’en pas douter. Lorsque Cassie me dit qu’elle m’apporterait un fan chaque jour, au bar, je ne pus m’empêcher de rire en lui faisant remarquer que je ne m’en lasserais pas mais que j’allais mourir d’un surplus. Pour la taquiner, je lui demandais même si elle pensait à ma ligne. Il s’agissait évidemment d’une plaisanterie. Non seulement parce que j’avais un organisme qui me permettait de manger beaucoup sans prendre un gramme. Mais en plus de cela, j’étais du genre à faire énormément de sport. Tous les matins, je faisais un footing et tous les soirs, des séries d’abdo et de pompes. C’était quotidien et ça me permettait de me maintenir en forme en plus de m’aider à rester mince et musclé. J’avais toujours été mince. Mais le fait de faire autant de sport, c’était bien plus récent. Je ne savais même pas si Cassie m’avait déjà connu aussi sportif. Sans doute pas autant non.

« Tu ne crèveras pas ! je te ferais faire du sport moi tu vas voir ! Et tu es tout mince ta ligne ne bougera pas… Et oui, tous les jours, lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi ET dimanche ! D’ailleurs y’a des jours ou le bar est fermé ? Histoire que l’on puisse se voir en dehors car bon… Niveau intimité dans ton bar, désolée de te décevoir Than, c’est zéro… a chaque fois un abruti venait commander un verre… Comme de par hasard… » Souriant en coin, je la regardais alors qu’elle mentionnait là nos deux baisers ratés. Oui … Nous avions faillis nous embrasser à deux reprises. Sans vraiment prendre le temps de réfléchir mais simplement en nous laissant aller à l’envie qui était en nous, malgré le fait que notre conversation était alors froide et franchement cruelle. Nous nous étions fait beaucoup de mal en très peu de temps. Sans doute même encore plus de mal que durant les huit années qui venaient de prendre fin. Mais c’était terminé … Nous étions redevenus calmes et la conversation était beaucoup plus plaisante, pour tous les deux. Nous étions en train de nous retrouver et c’était foutrement bon ! Notre complicité semblait même ne pas avoir changé, commençant peu à peu à revenir. « Soit ils s’étaient tous ligués contre nous … Soit ce n’était pas le bon moment ! » Dis-je en souriant en coin. Je doutais que tout ce beau monde se soit ligué contre nous. Même si bon sang ça en avait sacrément l’air ! Je pensais davantage que c’était le destin qui choisissait de tout. Il avait choisit de nous faire nous retrouver alors que nos parents, eux, s’étaient ligués contre nous. C’était ce même destin qui avait choisit qu’on devait y aller lentement pour ne pas trop nous précipiter et découvrir brutalement, que nous ne nous connaissions plus. Je savais à présent, que l’on devait se redécouvrir avant de décider de foncer tête baissée dans cette nouvelle, mais même, relation. Nous étions deux personnes différentes comparativement à huit ans auparavant. Nous n’étions plus les jeunes innocents qui approchaient de la vingtaine que nous étions alors. Mais bel et bien deux adultes, qui approchaient de la trentaine et qui avaient été sacrément secoués et peu gâtés par la vie. « Hm tu sais que t’auras du mal à me faire faire plus de sport que je n’en fais déjà ? » Demandais-je en souriant en coin, tentant de ne pas penser à un sport des plus plaisants, que je rêvais de pratiquer, enfin, avec elle. « Et oui le bar ferme, le dimanche et le lundi. » Répondis-je enfin, me souvenant de sa question. Bon sang oui … La voir en dehors du bar … Nous retrouver rien que tous les deux, dans un coin intime, juste pour passer des moments rien qu’à deux … En amoureux ! Putain oui en amoureux … Dieu que tout cela m’avait manqué ! Atrocement manqué.

Un moment plus tard, alors qu’elle se plaçait contre moi pour poser sa tête sur mon épaule et sa main dans la mienne, je ne pus m’empêcher d’entremêler avec joie, mes doigts aux siens, et poser doucement ma tête sur la sienne. J’aurais pus rester ainsi un long, très long, moment, tant j’étais bien. Bon sang je manquais de tout cela … Je manquais violemment de sa tendresse, du contact de son corps contre le mien. En huit ans, j’avais refusé ce genre d’attentions, de la part de personnes, autres que mes sœurs, mon neveu et ma nièce. Tout simplement parce que Cassie … Etait la seule femme dont je voulais réellement et qui avait tous les droits sur moi. Parce que j’étais à elle. Oui bordel, je lui appartenais depuis vingt deux ans, avec ou sans séparation de huit ans. Je lui appartenais comme elle-même m’appartenait. Nous étions l’un à l’autre et personne ne pourrait jamais se mettre en travers de cela ou nous faire changer d’avis. Du moins de mon côté. Mais elle … Qu’en avait-il été de son côté ? Je doutais qu’elle soit toujours vierge, évidemment, je n’étais pas idiot. De nos jours, combien de femmes étaient encore vierge après vingt ans ? Une sur des milliers ? Elle avait sans doute couché sans amour … Mais je doutais qu’elle ne l’ait jamais fait. Je n’étais plus naïf depuis très longtemps déjà. Mais en dehors du sexe … combien de personnes avaient put la toucher ? Combien avaient, par mégarde, toucher l’une de ses zones érogènes ? Combien avaient put ne serait-ce que, déposer un baiser sur sa joue ? Bon sang je devais arrêter de me poser toutes ces questions … Ca me faisait un mal de chien et je pourrais tuer tant je détestais l’idée que d’autres hommes avaient eut le privilège de voir son corps, le toucher, et lui faire l’amour. C’était idiot sans doute … Puisque de mon côté j’avais couché avec d’illustres inconnues. Juste question de sexe. Mais j’avais tout de même vu d’autres filles nues … Sexe sans le moindre amour, sans la moindre tendresse. Juste … Du cul pour du cul. « J’aime l’idée de la séquestration… Franchement, pas besoin de que je veuille partir pour le faire… Than… » Riant doucement, je pressais un peu plus sa main de la mienne. « Ne me tente pas ! Si je m’écoutais, tu ne repartirais même pas de cet appartement, dès à présent ! » Dis-je en riant légèrement. J’aimais l’idée qu’elle me laisse faire tout ce que je voulais d’elle. Elle était folle … Tout autant que moi. Elle aussi pouvait bien faire tout ce qu’elle voulait de moi. Jamais je n’aurais dans l’idée de protester. Après tout, nous nous appartenions corps et âme … Cela voulait tout dire.

La conversation continuant au sujet de notre séparation, j’appris donc que Cassie n’était pas partie de son propre chef et n’avait fait que subir la décision de ses parents. Elle avait même cherchée à me joindre pendant des mois, voir plus … Sans jamais recevoir la moindre réponse. Et cela, simplement parce qu’il devait y avoir conspiration de la part de ma mère aussi. Les numéros, et l’adresse e mail, n’étaient pas les bons de toute évidence. Découvrant alors l’un des messages qu’elle avait cherché à m’envoyer peu de temps après son départ, j’eus la terrible et violente envie de pleurer. Pourtant je ne voulais pas craquer … Pas devant elle. Elle était assez mal comme cela, sans que j’en rajoute une couche en lui montrant combien moi aussi je souffrais. C’était horrible de souffrir à ce point ! Comment faisions nous pour supporter cela depuis huit ans et en rajoutais encore aujourd’hui ? L’amour … Oui c’était l’amour indestructible et inoubliable que nous ressentions l’un pour l’autre, qui faisait que nous tenions ainsi le choc. Notre amour était ce qu’il y avait de plus beau, à n’en pas douter … Luttant donc de ne pas pleurer malgré les larmes qui brillaient dans mes yeux et la pâleur brutale de mon visage, je la regardais un long moment, murmurant doucement son surnom. Celui que j’avais inventé pour elle … Référence à une princesse, tout en conservant une partie de son prénom, Cassie, que j’étais sans doute le seul à utiliser puisque tout le monde l’appelait Shanae. Du moins, c’était le cas avant. Quant à aujourd’hui … Je n’en n’avais pas la moindre idée ! Ca avait peut-être changé …Alors que la conversation continuait, je fus assez surpris de voir que Cassie doutait toujours du fait que je puisse encore vouloir d’elle. Je l’informais donc que je voulais d’elle huit ans auparavant, et que c’était toujours le cas à présent. Continuant sur ma lancée pour ne pas laisser le silence s’installer, je lui disais donc qu’en restant au bar, elle allait attirer la clientèle. Ce qui était dut à sa beauté … époustouflante ! Bon sang … Sa pâleur, ses yeux envoûtants et ses cheveux … bruns … Bruns ! « Hum, ouais, je viendrais toute l’après midi, et je mettrais des tenus bien osé ! Les mecs resteront comme ça et hum… Tu devrais augmenter tes prix par la même occasion ! Si tu veux… Je peux t’aider, histoire que tu ne sois pas seul à bosser... Genre nettoyer les tables quand ils s’en vont, j’ai l’habitude j’ai été moi aussi serveuse ! » Ne sachant si elle plaisantait ou non concernant ses tenues, je la regardais un long moment sans mot dire, fronçant quelque peu les sourcils. Quant au fait de m’aider …

« Hors de question que tu m’aides gratuitement ! Soit je te paye … Soit tu restes devant le comptoir et tu m’offres simplement ta présence, ta beauté et toutes les choses intéressantes que tu pourrais avoir envie de me raconter. » Je la regardais ensuite de la tête aux pieds, prenant mon temps pour revenir lentement à son visage. « Et inutile de porter des tenues outrageusement sexy. Tu n’as pas besoin de ça … Tu n’as jamais eus besoin de ça ! » Dis-je doucement avant de continuer la conversation sur le fait qu’elle semblait avoir apprit à se défendre pendant huit ans. Au point peut-être, qu’elle n’avait plus besoin que je la protège comme j’aimais à le faire avant.« Hum, si, si… Redevient mon petit Macho ! Celui qui se collait à moi dès qu’un homme me regardait ! Celui qui me protégeait avant même qu’un danger ne se manifeste… Et puis j’aime que tu sois si protecteur avec moi… » Ravis et attendri, je souriais en la regardant. « Macho ? T’exagères à peine ! » Dis-je en riant doucement, l’envie de retrouver ce côté protecteur vis-à-vis d’elle, étant très présent en moi. J’aimais être une sorte de rempart entre elle et les autres. Empêcher quiconque d’approcher d’elle tant que je n’étais pas certain qu’il ne lui ferait pas le moindre mal, par exemple. Oui j’aimais violemment ce rôle de protecteur. Apprenant que Cassie n’était pas partie de son propre chef et qu’en plus, elle était venue chez nous dans l’espoir de me trouver pour expliquer la situation, je ne pus que lui dire que j’étais là … Contrairement à ce qu’avait prétendu ma mère. « Non, non ! J’ai luté, j’ai crié, j’ai hurlé, je leurs ais dit que l’on s’aimait que toi et moi c’était du sérieux… T’imagine même pas comment j’ai pu leurs faire la misère rien que dans la voiture. Je leurs ais dit que l’on voulait se marier, que l’on voulait avoir des enfants… Tout ce que j’ai pu avoir se sont des insultes … Mon père m’a même tenu fortement le bras pour me foutre dans ce putain d’avion ! Tellement que j’ai eu des marques sur le bras pendant trois semaines ! Oh Than… Pourquoi ta mère nous a fait ça… Je suis passé à huit heures chez toi… Quatre heures avant mon vol… » Serrant les dents à ces mots, je soufflais un long moment pour rester calme. Nos parents étaient … Abominables. Les siens … Comment avaient-ils faire une chose pareille alors que leur fille les suppliait de ne pas faire ça ? N’avaient-ils donc pas compris qu’ils la détruisaient en agissant de la sorte ?

« Cassie … Plus personne ne pourra se mettre entre nous maintenant hm … ? Je ne le permettrais pas ! » Soufflais-je doucement, en plongeant mon regard dans le sien. Oui … L’époque où ces abrutis de parents étaient parvenus à nous éloigner l’un de l’autre, était totalement terminée à présent ! Un moment plus tard, apprenant ses sérieux soucis financiers, je lui proposais mon aide. Ce à quoi elle répondit un, deux en fait, non catégoriques. Heureux de constater qu’elle n’était pas devenue une femme matérialiste, je décidais de ne pas lui laisser le choix en lui faisant remarquer que c’était le fait qu’elle ne veuille pas de mon aide, qui faisait que je ne lui laissais pas le choix. Plissant les yeux, signe qu’elle n’avait pas à protester à cela, je la vis écarquiller les yeux. Elle venait de comprendre que je ne lui laissais pas le choix sur ce coup là. « D’accord. Ok… Je suis ta fiancée, mais tu me le paieras cher mon cher fiancé ! » Ravis qu’elle accepte, je laissais échapper un nouveau rire avant de me mordiller légèrement la lèvre, sans la quitter du regard. « Tu comptes te venger ? Hey méchante je fais ça pour t’aider hm … » Dis-je en souriant en coin. Malgré la conversation redevenue rapidement sérieuse et tendue, puisque le sujet était revenu à son départ brutale, je ne pus m’empêcher de frémir et mon cœur de s’emballer lorsqu’elle me lâcha un bref « bébé ». Bon sang … Elle allait me tuer, j’aimais beaucoup trop ça. D’ailleurs, je m’emballais sérieusement, en lui demandant carrément de m’appeler encore ainsi. Réalisant que je m’emballais peut-être un peu trop, je revenais rapidement à notre sujet principal. A savoir, notre séparation, et ceux qui y avait contribué. « Mon numéro est le même qu’il y a huit ans… a mon avis, je soupçonne plus ta mère d’avoir changé mon numéro dans ton téléphone… Tout comme de m’avoir donné un faux numéro du tiens… bon sang… Je n’y crois pas… On aurait pu… On devrait être marié et avoir des enfants, ou ne serait-ce qu’un… » Je soupirais doucement en comprenant que ma mère s’était réellement, elle aussi, liguée contre nous. Pourquoi s’y était-elle mise à son tour ? Si tous les trois n’avaient pas décidés de nous séparer, oui nous serions mariés et parents à l’heure actuelle. Nous serions terriblement heureux, ensemble … Totalement fou amoureux l’un de l’autre. « Oui … Sans eux, on aurait été heureux. On aurait jamais eus à connaître la vie l’un sans l’autre … »

Je lui faisais alors remarquer que si elle ne m’avait pas quitté, cela signifiait que nous étions toujours fiancés. « Arrête, tu me donnes envie de t’épouser là ! » Riant à mon tour, je la regardais sans mot dire, tant j’aimais cela. Oui … Cela arriverait tôt ou tard. Nous étions fiancés depuis terriblement longtemps … Ne pas être mariés alors que nous l’aurions du à nos âges, était terriblement frustrant. Je la voulais pour épouse … Le plus rapidement possible. Mais nous allions devoir prendre notre mal en patiente. Nous n’étions pas encore réellement ensemble malgré nos sentiments toujours présents en nous. La prenant alors dans mes bras, je la serrais un long moment contre moi, savourant avec bonheur la chaleur de son corps contre le mien. Me reculant à nouveau, je l’entendais alors me dire qu’elle était revenue pour de bon. Dieu que c’était bon ! Je lâchais alors un nouveau surnom, celui de princesse, le plus normalement du monde. « Princesse ? Hum mon prince… » Amusé, je souriais en coin, avant de lui retirer sa clope pour l’écraser, sans me douter le moins du monde qu’elle me plaquerait aussi brusquement contre l’encadrement de la baie vitrée, m’excitant alors plus que de raison. Presque malgré moi, je l’excitais elle aussi, ce qui n’était pas le moins du monde voulut puisque ce n’était vraiment pas le moment pour passer à l’étape supérieure. Nous ne nous étions même pas encore embrassés. Rentrant ensuite dans l’appartement, je lâchais alors que ça faisait un moment que je luttais pour lui résister, l’appelant alors « petite tentatrice ». « Petite ? Simplement petite tentatrice. Je suis vexée, bébé… » Souriant en coin en constatant qu’elle ne se privait, à présent, plus de me surnommer ainsi, je m’installais tranquillement dans le fauteuil alors qu’elle-même s’installait sur le canapé. « Hm tu as raison … Tentatrice tout court ! » Soufflais-je doucement avant de lui indiquer qu’elle pouvait se mettre à l’aise, tant qu’elle restait habillée. Ce qui eut le don de la surprendre, n’ayant réellement pas l’habitude que je lui fasse une telle demande. Avant, je lui demandais plutôt l’inverse. Question de string, alors qu’elle était jalouse du fait que j’ai put en voir d’autres que les siens, je lui indiquais que je me souvenais surtout des siens. Et plus encore du premier dans lequel je l’avais vu, puisqu’il m’avait fait totalement craquer, me rendant complètement fou de désir pour elle.

« Tu m’as littéralement sauté dessus tel un félin ! J’ai été agressé par tes doigts, ta langue, et bon dieu que j’ai aimé découvrir ton corps ce soir là… » Bon sang, elle me donnait de plus en plus envie … Comment faire se calmer mon corps avec tout cela ? C’était de plus en plus difficile de faire redescendre mon désir ! « Hmpf c’était la première fois que j’avais envie de toi de cette façon … J’ai pas pu résister … » Dis-je doucement, d’une voix légèrement rauque de désir, rien qu’au souvenir de cette première fois où nous nous étions découvert de cette façon. Après lui avoir expliquait ce que je ferais si elle attrapait la maladie de sa mère, j’eus la surprise de la voir s’approcher de moi, pour s’asseoir sur moi, dos à moi, ses fesses simplement posées sur mon membre. Se rendait-elle compte de ce qu’elle était en train de me faire ? De toute évidence non … Ou alors elle me provoquait ouvertement ? Apprenant la signification de son tatouage, j’embrassais doucement sa peau tant elle me rendait heureux. Lorsqu’elle posa sa tête sur mon épaule, je soupirais doucement en posant mon visage contre le sien, paupières closes. J’aurais pus rester ainsi un long moment tant j’étais bien … Terriblement bien ! Pur bonheur ! Perfection … « Oui… Je t’ai toujours aimé… Alors même si tu ne m’avais plus aimé, je n’aurais pas regretté… » Oui … Elle m’aimait toujours … Elle m’avait toujours aimé et m’aimerait toujours. C’était presque choquant de voir combien elle pouvait me rendre heureux avec simplement quelques mots tels que ceux-ci. Sans répondre, je lui demandais alors pour quelle raison elle n’avait pas voulut faire son tatouage plus bas, comme elle l’avait initialement prévu. « Ben que le tatoueur puisse voir mon intimité… Merde… Je ne suis pas une nana… Qui dévoile ce genre d’endroit comme ça… Puis… Bon, tes le seul à l’avoir vu hein ! » Fronçant les sourcils à ces mots, je restais un long moment silencieux, semblant ne pas vraiment comprendre ce qu’elle me disait là. Il devait y avoir une erreur quelque part … Oui j’avais du manquer quelque chose. Elle ne pouvait pas être encore vierge … Même si je tuerais pour que ce soit toujours le cas. « Le seul à l’avoir vu ? Je dois mal comprendre … Comment tu faisais pour … Si … » Je me taisais alors, incapable de lui demander clairement, comment elle faisait pour coucher … Que dans ces moments là il était difficile de ne pas dévoiler cette partie là de son anatomie.

La laissant ensuite filer dans la cuisine, je ne tardais pas à la rejoindre, riant en constatant qu’elle se fichait de moi et de mon gros appétit. Ce fut ensuite à mon tour de me moquer d’elle lorsqu’elle s’emballa en donnant l’air d’avoir préparé elle-même le repas. « Hey, la semaine prochaine tu verras… Je pourrais dire et être fière de mes repas pour toi ! » Souriant en coin, je la regardais le regard brillant d’amour et de joie. « J’espère que t’es bonne cuisinière hm … Sinon Billie va devoir te donner des cours de cuisine … » Lui dis-je d’un ton taquin avant de lui tirer la langue, signe que je me moquais d’elle et ne le pensais pas le moins du monde. Alors que je m’apprêtais à la rejoindre dans la cuisine, je changeais d’avis au dernier moment, pour aller, rapidement, changer de débardeur, en en mettant un bien plus long pour dissimuler mon désir toujours présent en moi et plus que visible. Revenant près d’elle, je ne fus pas surpris de la voir exploser de rire, se retenant de rire davantage, en posant une main sur sa bouche. Désireux de ne pas être plus gêné que je ne l’étais déjà, je lui demandais de ne pas faire de commentaire, la laissant ensuite venir s’asseoir sur mes jambes avant de remplir des verres de soda. « Au fait… Pour le film… Je le connais, et ça fait de toi, l’homme le plus parfait de la terre… Le mien en l’occurrence… » Soupirant doucement de bien être, j’enroulais sa taille de mes bras. Dieu que j’étais heureux de l’avoir ainsi, contre moi, dans mes bras. Le plus heureux qui soit. Je la laissais passer un bras autour de mon cou pour poser sa main sur mon épaule, comme il était fréquent qu’elle le fasse, avant. « C’est parce que je suis tien que je suis comme ça. » Soufflais-je doucement, luttant pour ne pas dire clairement que je l’aimais. Pas encore … Non pas encore, je devais attendre encore un peu. Il était encore trop tôt pour le lui dire ! Sans bouger, mes bras toujours autour de sa taille, je la laissais poser son front contre le mien, plongeant mon regard dans le sien. « Bébé… Mon bébé… Désolée de revenir sur ce sujet, mais j’ai juste besoin d’être rassuré… Tu ne t’es jamais marié ? Jamais, jamais ? Même pas l’envie ? Même pas une petite amie qui t’aurait fait une demande ? Ne te fâche pas, s’il te plait. Je veux juste voir… a quel point… Merde… Tu tiens a moi, sa m’excite et me rend folle… J’aime ça… »

Malgré moi, je souriais en coin en voyant combien elle avait peur simplement à l’idée que j’ai put seulement envisager, d’en épouser une autre qu’elle. Restant un moment silencieux, sans trop savoir comment tourner mes phrases, je fermais à mon tour les yeux, caressant doucement sa taille de l’un de mes pouces. « Cassie … La seule fois où j’ai seulement essayé d’avoir une petite amie … Je l’ai plaqué au bout de trois semaines parce que j’étais incapable de l’appeler autrement que par ton prénom. J’avais que toi en tête … Encore et toujours toi … Avec ça, comment j’aurais pus ne serait-ce que penser, à l’éventualité de me marier avec une autre que toi ? Et s’il te plait … Ne me dis pas que ça t’excite ! Ca me fait perdre la tête ! » Terminais-je en souriant en coin. Sentant son bref baiser sur mon nez, signifiant clairement qu’elle m’aimait, je soupirais doucement. « Je t’aime aussi. » Soufflais-je alors doucement, sans même avoir prévu de le lui dire. Réalisant que je m’étais involontairement emballé, je rouvrais les yeux, reculant légèrement le visage en grimaçant quelque peu. « Et merde … j’avais pas prévu de le dire aussi rapidement … » Marmonnais-je doucement en enfouissant mon visage dans son cou, luttant violemment pour ne pas l’embrasser, du tout, par peur de craquer. « Tant pis … C’était pas un secret de toute façon … » Terminais-je en soupirant doucement, souriant en coin malgré tout. Huit ans que je n’avais pas dis « je t’aime ». Et ça faisait un bien fou …
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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeJeu 3 Fév - 0:22
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Hurricane...


C’est lui, lui et seulement lui. Oui, il était, et il est l’amour de ma vie. On le sait au premier regard, on le sait tout court. Le coup de foudre. Pour ma part je n’avais que deux ans… Mais je savais que ce coup de foudre serait pour toujours. Il serait le seul à pouvoir avoir mon cœur et je serais la seule à pouvoir avoir le sien. C’était comme ça, nous marchions comme ça. Nous nous aimions d’une force inconditionnelle, nous ne regardions jamais a quel point notre amour pouvait être à la fois parfait et destructeur. Non car nous n’avions jamais prévu le pire, nous n’avions pas prévu d’être séparé… Qui pourrait le prévoir ? On s’aimait depuis quatorze ans et jamais nous n’avions passé une journée loin de l’autre. Il nous arrivés de ne pas nous voir pendant quelques heures, mais, jamais une journée entière car il venait toujours le soir chez moi, il grimpait toujours dans l’arbre en face de ma chambre et il venait sur mon balcon pour rentrer dans ma chambre. A l’époque, je ne fermais jamais la fenêtre, même en cas de pluie. Car je savais qu’il venait et dans ces moments là, n’importe son âge, il se mettait en boxer et je lui filais un de mes jogging et un de mes t-shirt. Oui, on se fichait de se voir nue, ou autre, nous étions comme cela, nous marchions ainsi. Nous n’étions qu’un. Nous ne formions qu’un. Et cela me manquait depuis huit ans. « Soit ils s’étaient tous ligués contre nous … Soit ce n’était pas le bon moment ! » Souriant faiblement, je me demandais quand serait le bon moment. Pourrions-nous sortir à nouveau ensemble ? Pourrions-nous devenir un couple ? Faire à nouveau notre cap ou pas cap…

Se lancer des regards torrides pour se chauffer l’un, l’autre… Faire en sorte que l’un de nous puisse craquer le premier ? Je n’en savais rien vraiment rien et sa m’énervait au plus haut point. Je voulais tellement être avec lui, être sa vraie fiancée, pas seulement une fille qui revient et qui reprend sa place car c’est normal… Non je voulais qu’il m’aime… Je voulais plus qu’avant, car en huit ans nous aurions dû évoluer… je voulais tellement que je me demandais s’il pourrait me donner tout ce dont je voulais… Le regardant quelque peu je me mordis la lèvre. « Est-ce qu’il y aura un bon moment au moins … » Soufflais-je doucement en essayant de ne pas montrer que j’étais triste de penser cela. Oui car je ne voulais pas attendre, je ne voulais pas que dans un an nous ne soyons que de simple amis… « Hm tu sais que t’auras du mal à me faire faire plus de sport que je n’en fais déjà ? » Souriant doucement, je doutais que lui fasse plus de sport que moi. Avant que je n’arrive sur Sydney je me tapais tout de même huit heures de danse par jour, plus le footing plus le surf… Je le battais amplement sur ce niveau là… Il suffisait de voir mon ventre, chose qu’il n’avait pas encore vu et je doutais que ça lui plaise réellement… J’avais des abdos, mais pas minime non… J’avais la marque au niveau du ventre, on pouvait voir les os de mes hanches et quand je contractais légèrement on pouvait voir mes abdos se dessiner. « Hum, je doute que tu en fasse plus que moi ! Je me tapais les huit heures de danse par jour plus mon footing et le surf ! D’ailleurs tu devrais venir faire du surf avec Lewis et moi ! On aime bien en faire ! » Dis-je doucement en croisant les bras sans trop réaliser que je lui avais parlé de Lewis. Lewis que je connaissais a présent depuis trois ans. Il fut là quand j’étais en désintoxication. Il m’a soutenu même quand lui a pu sortir… Lui seul peu réellement comprendre ce que c’est que de passer par là et il ne me juge en rien. Il me laisse faire car je suis grande, adulte et que je sais ce que je fais, même si ce n’est pas totalement vrai. Je n’ai jamais réellement su ce que je faisais… Je faisais car je me sentais seule et que… Je le croyais marier… Tout simplement. Idiote et pathétique…

« Et oui le bar ferme, le dimanche et le lundi. » Souriant franchement, il fermait deux jours d’affilé ce qui nous permettrais de faire pas mal de chose tout de même ! « Ah ben c’est super ça ! Ben… Je vais essayais de demander à mon Patron si je ne peux pas changer mon jour de congé ! Mais bon le week-end c’est mort c’est là qu’on a le plus de monde… Hum le lundi… Comme ça… Donc Lundi, je viens ici et pas au bar si j’ai bien compris ? » Dis-je doucement en souriant de plus belle mon cœur s’emballant fortement rien qu’à l’idée de déjà être lundi. Mais avant cela il fallait que cette soirée se termine, chose que je ne voulais vraiment pas. Je ne voulais pas qu’elle finisse, je voulais qu’elle dure encore et encore… Simplement entre lui et moi… Mais comment se finirait-elle ? Je n’en savais rien, bien je l’espérais, oui elle ne pouvait que bien se finir, après tout nous étions en bon terme, nous nous ne étions pas disputé, du moins pas depuis le bar… Et je ne voulais pas que ça arrive une nouvelle fois, le voir, voir son regard si colérique dans le mien, jamais, non jamais nous ne nous étions disputés, je n’aimais pas ça, j’aimais voir Gaylwen amoureux de moi, je voulais simplement qu’il ne soit pas un autre, qu’il soit le même qu’il y a huit ans, mais, malheureusement je savais que c’était impossible. Oui il ne pouvait pas être le même ni moi d’ailleurs. En huit ans il est normal de changer… Mais j’aurais tellement voulu changer avec lui, être a ces côtés pour évoluer et progresser avec lui… a la place j’avais régressé, j’étais devenu… Alcoolique. Pouvais-je le dire ? Ouais… Du moment que l’on va dans un centre, on est nommé alcoolique… Génial. Qu’allait-il dire ? Entre son père et moi… Il serait dégouté, il voudrait même peut être coupé les ponts avec moi pour cela. Essayant de ne pas y penser, de ne pas penser à cette minime éventualité, je m’approchais de lui pour poser ma tête sur son épaule et profiter de ce moment si simple si doux et affectif. Oui, je l’aimais … Qui d’autre pouvait l’aimer ?

Qui le connaissaient assez pour savoir qu’il avait derrière l’oreille une toute petite cicatrice ? Que ses zones érogènes étaient sous sa mâchoire et derrière les oreilles ? Qu’il suffisait de passer le bout du doigt en descendant pour le faire mourir sur place ? Qui savait qu’il pouvait jouir rien qu’au fait de le caresser ? Moi je le savais, moi je l’avais vécut et sans même savoir que c’était sa zone… J’avais simplement posait ma main sur sa joue et mon doigt c’était mi derrière son oreille. J’avais alors caressé alors que j’étais en train de le masturber, je venais simplement de commencer… Quand tout à coup il s’est emballé et a fini rapidement. J’étais surprise, choquée et amusée de voir ça. C’était tellement beau a voir, tellement jouissif et expressif de le voir perdre le contrôle. Depuis il s’était bien entendu améliorer et contrôlé. Moi aussi d’ailleurs, nous avions eux deux ans pour se maitriser. Car parfois en cours il m’arrivait de le caresser sous sa mâchoire exprès… Tout comme lui de m’embrasser sur la joue. Un simple baiser et je partais. En général j’évitais de faire la bise au gens. Ce n’était pas aussi violent que lorsque Gaylwen me touchait, mais sa me donnait des frissons… Et mes cheveux… N’en parlons même pas… J’avais du mal à aller chez un coiffeur, j’étais obligé de me faire mes propres couleurs et quand j’y allais, je me lavais les cheveux avant… Le simple massage me faisait partir en vrille, sueur, tremblement, gémissement, des envies, des pulsions sexuelles à ne plus en finir… Combien de fois, Gaylwen m’avait lavé les cheveux sous la douche pour prendre le temps de me caresser ? Je ne le savais pas, mais ça me manquait atrocement… Soupirant je me détachais doucement de lui pour récupérer ma place tranquillement près de la rambarde en fumant toujours et encore.

« Ne me tente pas ! Si je m’écoutais, tu ne repartirais même pas de cet appartement, dès à présent ! » Souriant à nouveau, je le regardais amoureusement. Il pouvait bien me séquestrer… Oh ça oui ! Je n’y voyais aucun inconvénient… J’en rêvais même… « Hey… Oui… » Dis-je doucement en fumant encore. Je n’arrêtais pas de sourire, depuis quand je n’avais pas sourit autant ? Je n’en savais rien... Mais dieu que j’aimais ça, j’avais l’impression de revivre… Je voulais qu’il me séquestre, qu’il m’enferme chez lui… Bon sang oui… Je voulais lui appartenir, être sienne qu’il puisse me dominer faire de moi ce qu’il voulait tout simplement, j’étais sienne j’étais sa fiancée tout simplement. Rapidement, je lui annonçais alors que je l’aiderais dans son bar puisque je restais l’après midi entière avec lui. « Hors de question que tu m’aides gratuitement ! Soit je te paye … Soit tu restes devant le comptoir et tu m’offres simplement ta présence, ta beauté et toutes les choses intéressantes que tu pourrais avoir envie de me raconter. » Le regardant j’entrouvrais la bouche en fronçant les sourcils. « Et inutile de porter des tenues outrageusement sexy. Tu n’as pas besoin de ça … Tu n’as jamais eus besoin de ça ! » Soufflant doucement, je n’avais pas le choix, je n’avais que des tenus sexy… Mes anciens jobs m’avaient fait acheter des tenus de la sorte… Rien de simple ou de normal, juste des tenus provocante dévoilant en général ma poitrine ou mes fesses, du moins les mettant en valeur.« Mais… Tu fais une réelle fixette sur l’argent toi ! Je peux bien t’aider gratuitement ça ne me gêne pas… et de toute façon, je compte bien m’assoir derrière le comptoir cette fois… Histoire de faire comprendre aux gens qu’on est ensemble, enfin… Tu vois quoi » Dis-je doucement en me rendant compte que sa prêtait à confusion et qu’on aurait pu croire un couple.

Non que ça me gêne bien au contraire… Mais de son côté je n’en savais rien du tout… Continuant la conversation je lui appris alors que je savais me défendre, puisqu’aux States, malheureusement il était nécessaire de devoir se défendre… J’avais toujours une bombe lacrymogène dans mon sac, alors qu’ici pas besoin. « Macho ? T’exagère à peine ! » Rigolant franchement je passais ma langue sur mes lèvres. « Arrête j’ai toujours aimé que tu sois possessif… Alors Macho et possessif ce n’est pas si loin que ça hum » dis-je doucement en lui lançant un regard brillant et amoureux. Oui j’avais toujours aimé qu’il soit ainsi. Il pouvait bien m’interdire de faire quoi que se soit que je le ferais sans rechigner. Bon sang étais-je trop gaga de lui ? Surement et bon sang moi ça ne me gênait en aucun cas… C’était tout de même bizarre… Parlant de sujet fâcheux et surtout de nos parents de ce qu’ils avaient fait il y a huit ans, mon regard devint triste… Je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que c’était de leur faute. Oui la faute de mes parents et de sa mère. Nous n’avions pas pu nous joindre par leurs fautes. Inspirant doucement j’essayais de me calmer, j’essayais vraiment de ne pas flancher, de ne pas crier, hurler et de montrer a quel point je leurs en voulais atrocement. Je ne voulais plus le perdre, plus jamais. « Cassie … Plus personne ne pourra se mettre entre nous maintenant hm … ? Je ne le permettrais pas ! » Gémissant je le regardais avec peur et tristesse. Je ne voulais pas le perdre, je ne voulais pas que quelqu’un se mette entre nous, non absolument personne, ma gorge se serra fortement. Ma voix se coupant je toussais légèrement en m’approchant à nouveau de lui. M’arrêtant juste devant lui, je relevais la tête pour le regardais amoureusement.

« Jamais. Promet moi, s’il te plait de tuer la personne qui essaiera de m’enlever à toi. Je ne veux plus te perdre, ces huit ans m’ont détruite… » Murmurais-je doucement en me mordant alors la langue sans trop me faire mal, cependant. Parlant de Nikkie, je lui racontais alors que j’avais un peu de mal avec l’argent, et que malheureusement, je devais alors m’occuper d’elle le temps d’avoir assez d’argent pour la mettre alors en maison exprès ou la des personnes pourraient s’occuper d’elle. C’est alors qu’il me proposa de l’argent, surprise et choquée, je refusais, encore et encore. Je ne voulais pas de son argent, jusqu’à ce qu’il me fasse comprendre par son plissement de paupière que je n’avais pas le choix. Je le connaissais par cœur et je savais que sa pouvait l’éreinté si je refusais. « Tu comptes te venger ? Hey méchante je fais ça pour t’aider hm … » Inspirant doucement, je ne préférais pas répondre, non je préférais continuer de discuter, tranquillement. Revenant alors sur le sujet du départ… nous voulions en apprendre un peu plus, nous voulions essayer de comprendre. Mais malheureusement ça ne nous ramenait pas en arrière… Nous ne pourrions pas retourner huit ans en arrière pour continuer notre vie tranquille. Non c’était fini tout cela… « Oui … Sans eux, on aurait été heureux. On aurait jamais eus à connaître la vie l’un sans l’autre … » Rigolant nerveusement, je secouais légèrement la tête en soupirant doucement. « Ouais, heureux… Je ne voulais que ça, connaitre la séparation fut la pire chose de toute ma vie… » Dis-je doucement en détournant le regard. Le laissant prendre ma clope et l’écraser je me jetais doucement sur lui pour rigoler et voir ses tatouages. Mais aussi son membre durcit.

Mieux valait ne pas faire trop de chose, ou du moins ne pas trop se rapprocher car je doutais que ma patiente soit aussi forte que je ne le pensais. Allant dedans, je m’installais alors sur le canapé enlevant mes chaussures tranquillement. « Hm tu as raison … Tentatrice tout court ! » Fermant les yeux, je soufflais longuement, tout en m’étirant, baillant par la même occasion. « Ah ouais ? Je t’excite tant que cela ? » Demandais-je alors curieuse, tournant mon visage vers le sien pour le regarder. Parlant de string, je ne pus m’empêcher de penser aux nombres de femme qu’il avait du voir, toucher et a qui il avait du faire l’amour. Bon sang j’avais des envies de meurtres…. Inspirant pour me calmer, je me mordis la langue en plissant le nez. « Hmpf c’était la première fois que j’avais envie de toi de cette façon … J’ai pas pu résister … » J’avais l’impression de ressentir encore ses mains sur mon corps, glissant sur mon intimité pour découvrir alors cette partie la de mon corps… Bon sang, j’en avais des frissons de bien être. « Si je te dis que tes caresses me manquent atrocement ? Sa t’étonne ? » Dis-je doucement en me levant alors, pour lui montrer mon tatouage. Sans plus attendre, je m’asseyais sur lui, ou plutôt sur son membre totalement durci. Frissonnant je posais mes mains sur ses cuisses aimant alors sentir ses lèvres sur ma peau. Gémissant doucement, je penchais ma tête en arrière pour la poser sur son épaule. Sa tête se posant sur la mienne, je soufflais a nouveau, me calant un peu plus contre lui aimant le sentir tout contre moi. « Le seul à l’avoir vu ? Je dois mal comprendre … Comment tu faisais pour … Si … » Me passant la langue sur les lèvres, je me redressais doucement me tournant un peu pour le voir quelque peu. Son regard plongeait dans le mien, je baissais le regard, regardant son membre durci tout en me mordant la lèvre. « Le noir. Toujours dans le noir. J’ai toujours fait sa dans le noir, et bon sang, parfois je murmurais ton prénom … » Dis-je doucement en me levant alors pour aller chercher le repas.

Enumérant le repas de ce soir, je posais la salade sur la table. « J’espère que t’es bonne cuisinière hm … Sinon Billie va devoir te donner des cours de cuisine … » Me tournant vers lui l’air choqué, je rigolais doucement. « Euh, je ne cuisine que rarement, je ne pouvais pas manger grand-chose… Mais je sais cuisiner ne t’inquiète pas, je me rappel encore les repas que je faisais chez moi avant de partir, donc bon… » Dis je doucement en me mordant la lèvre mal a l’aise. Je savais qu’il n’aimerait pas le fait que je ne mange qu’un repas par jour… Le laissant filer, je continuais alors de mettre ce qu’il fallait sur la table, me lavant tranquillement les mains en le voyant arriver. Rigolant franchement en voyant son débardeur changeait et plus long que l’ancien, je me mordis la lèvre en m’approchant de lui. M’asseyant sur lui je remplis nos verres de soda lui disant alors qu’il était l’homme parfait, pour moi et rien que pour moi… « C’est parce que je suis tien que je suis comme ça. » Posant ma main sur son épaule, sentant ses mains sur ma taille je frissonnais longuement. Essayant de ne pas craquer, je caressais lentement son épaule du bout de mes doigts. « Mien… Mien… Mien… Mien… » Répétais-je inlassablement, en soupirant de bonheur. Je n’arrêtais pas de le dire pendant un moment, un long moment, dieu tout puissant il était en train de me tuer lentement… Posant mon front contre le sien je lui demandais alors s’il avait déjà voulu se marier, ou si une de ses exs petites amies avaient voulu… Ca me démangeait, ça me tuait… « Cassie … La seule fois où j’ai seulement essayé d’avoir une petite amie … Je l’ai plaqué au bout de trois semaines parce que j’étais incapable de l’appeler autrement que par ton prénom. J’avais que toi en tête … Encore et toujours toi … Avec ça, comment j’aurais pus ne serait-ce que penser, à l’éventualité de me marier avec une autre que toi ? Et s’il te plait … Ne me dis pas que ça t’excite ! Ca me fait perdre la tête ! »

Le regardais un long moment, je soufflais doucement contre son visage en refermant les yeux. Riant franchement je le pris dans mes bras le serrant fortement. Mes bras autour de son dos j’embrassais doucement la peau de son cou. « Oh Than, mon bébé… Désolée mais sa m’excite toujours ! Merde ! On est pareil, a la différence que moi, je n’ai jamais eu de petit ami. Tu es et restera le seul mon amour, mon bébé, mon Than… » Dis-je doucement en me redressant pour l’embrasser alors sur le nez. « Je t’aime aussi. » Entrouvrant la bouche je reculais pour le regarder. Le laissant enfouir sa tête dans mon cou. Gémissant fortement dû au plaisir qui m’envahissait, je posais ma main sur sa tête caressant ses cheveux du bout de mes doigts les tirant légèrement. « Et merde … j’avais pas prévu de le dire aussi rapidement … » Riant nerveusement, je continuais de caresser lentement ses cheveux en fermant les yeux. « Tant pis … C’était pas un secret de toute façon … » Le repoussant doucement, je posais mes mains sur ses joues le griffant légèrement. Frottant mon nez contre le sien j’embrassais a nouveau son nez a plusieurs reprise tout en fermant les yeux. Lui mordillant le nez, je remontais lentement mes lèvres sur l’arrête de son nez, passant ma langue sur celle-ci déposant mes lèvres sur son front redescendant lentement. Posant à nouveau mon front contre le sien je plongeais mon regard dans le sien. « je t’aime aussi Gaylwen, je t’aime de tout mon être » soufflais-je doucement, en caressant ses joues, descendant dans son cou tout en reculant. Tournant le visage, je pris a nouveau mon verre pour boire encore un coup. Me relevant doucement, je passais mes doigts sur ses lèvres tout en me mordant les miennes. M’installant à côté de lui je pris la salade pour la remuer. Sans attendre je le servis puis me mit une simple petite cuillère dans l’assiette. « Allez il faut manger avant que tu ne meurs de faim » dis-je doucement en croisant les jambes pour commencer, très lentement à manger.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeJeu 3 Fév - 15:50
love is like war G&C Zo-2513cd6love is like war G&C Ja-2513ce1
love is impossible to forget

Notre amour était tel … Qu’il était terriblement beau et bon quand l’on pouvait s’aimer au grand jour. Mais il était terriblement dangereux et destructeur dès lors que nous ne pouvions plus le vivre tout simplement. Nous nous aimions et cela ne changerait absolument jamais. Mais il fallait que l’on puisse vivre cet amour pour être heureux, tout simplement. C’était aussi simple que cela. Amoureux pour toujours mais heureux uniquement lorsque l’on pouvait être ensemble. Parce que nous nous complétions à la perfection. Oui, nous ne faisions qu’un. Un et seulement un, c’était aussi simple que cela. Nous avions besoin l’un de l’autre pour se compléter, vivre et avancer comme il le fallait. Sans ça, nous n’étions plus que deux épaves totalement à la dérive qui ne comprenaient même pas ce qui leur arrivait. Deux épaves qui se cherchaient inlassablement tant le besoin de se retrouver était puissant. Une quête de toute une vie. Mais à présent qu’elle était revenue, là, juste devant moi, je ne la laisserais jamais plus disparaître et me filer entre les doigts. J’avais beaucoup trop besoin d’elle, aucun doute là-dessus. Elle était mon âme sœur, j’avais donc besoin d’elle pour vivre. « Est-ce qu’il y aura un bon moment au moins … » Surpris qu’elle puisse douter, j’écarquillais les yeux en la regardant, ouvrant et fermant la bouche à plusieurs reprises tant j’étais choqué. Elle n’avait pas le droit … Non pas le droit de douter. Bon sang j’était toujours aussi fou d’elle, je ne pouvais pas envisager ma vie sans elle. « Tu doutes ? Parce que moi j’en doute pas une seule seconde. On a juste besoin de temps pour apprendre à se connaître de nouveau. » Dis-je d’un ton sans réplique. Je n’aimais pas franchement l’idée qu’elle puisse douter que notre couple pourrait repartir tôt ou tard. Comment le pouvait-elle ? Nous ne pouvions pas vivre l’un sans l’autre, comment pouvait-elle penser le contraire ? Je l’aimais comme un fou … Et elle semblait m’aimer aussi. Alors pourquoi notre couple n’aurait-il pu ne plus être ? Je tournais alors un regard hésitant et presque peiné par ses doutes, vers elle, la regardant un long moment avant de détourner à nouveau le regard, dans l’espoir de penser à autre chose qu’à ses doutes. Elle doutait … Elle n’avait pas le droit de douter de nous. Non, elle n’avait pas le droit. Notre relation était beaucoup, beaucoup, trop importante pour qu’elle remette tout cela en doute. Nous nous aimions toujours autant, comment pourrions nous ne pas finir de nouveau ensemble avec cela ? Bon sang … Etait-ce le fait de devoir attendre qui l’effrayait à ce point ?

Changeant rapidement de sujet, il fut alors question de sport. Tout simplement parce qu’elle comptait m’apporter un flan chaque jour qu’elle viendrait me voir au bar, ce qui me fit lui remarquer qu’elle ne pensait pas à ma ligne. Ce à quoi elle me répondit qu’elle me ferait faire plus de sport. « Hum, je doute que tu en fasse plus que moi ! Je me tapais les huit heures de danse par jour plus mon footing et le surf ! D’ailleurs tu devrais venir faire du surf avec Lewis et moi ! On aime bien en faire ! » En entendant ce prénom, qui m’étais totalement inconnu et ne me rassurait pas franchement, je me figeais quelque peu en la regardant toujours. Je souriais alors, dans l’espoir de cacher le fait que j’avais beaucoup de mal à l’idée qu’elle puisse seulement être proche d’un autre homme. C’était comme dans le passé … J’avais beau savoir que c’était moi qu’elle aimait … J’avais beaucoup de mal à supporter qu’elle soit proche d’une autre personne. Du surf avec eux ? Pouah je leur laissais cette activité là … Rien qu’à eux. « Ouais t’en fais plus que moi, je ne dis pas le contraire. » Dis-je doucement en tentant de toutes mes forces de ne pas penser à ce Lewis. Posant ma tête contre l’encadrement de la baie vitrée, levant de nouveau le regard vers le plafond. « Lewis ? Un ami à toi ? » Et merde … Je n’avais pas pu résister. J’étais faible … Trop faible ! Non … J’étais juste amoureux et putain de jaloux. Mais j’aurais du m’en douter … Il était totalement normal qu’elle se soit fait toute une bande d’amis lorsque je n’étais plus à ses côtés. C’était même plus que logique ! Après tout elle avait le droit de vivre … Elle aussi. Ne m’étais-je pas, moi aussi, fait plusieurs amis en son absence ? Mais bon sang ! L’idée qu’elle ait put se lier d’amitié avec une personne et partage des choses avec elle, que nous même ne pouvions partager. C’était leur amitié, leur passion … Et moi je n’étais rien là dedans. Stop, je devais arrêter d’y penser, ça me faisais beaucoup trop de mal. Elle n’était plus seulement la mienne … Elle était aussi l’amie de plusieurs personnes. Trop de personnes … Ma Cassie avait beaucoup d’amis à mon goût, j’en étais certain. Et elle que pourrait-elle dire à ce sujet ? Je ne comptais plus le nombre de personnes que je considérais comme étant des amis … Beaucoup de femmes de surcroit. Non décidément, je n’avais pas le droit d’être jaloux alors que moi de mon côté, je n’étais pas en reste. Enfin … Tant qu’elle ne me disait pas que ce Lewis était un ex, alors tout allait bien. Ou presque !

Continuant la conversation, sur la semaine à venir, je l’informais donc que le dimanche et le lundi, le bar était fermé. Ce qui signifiait que nous pouvions nous voir en dehors, ces deux jours là. « Ah ben c’est super ça ! Ben… Je vais essayais de demander à mon Patron si je ne peux pas changer mon jour de congé ! Mais bon le week-end c’est mort c’est là qu’on a le plus de monde… Hum le lundi… Comme ça… Donc Lundi, je viens ici et pas au bar si j’ai bien compris ? » Là ? Là ? Chez moi ? Mais si nous passions un aussi long moment chez moi … Nous allions soit crever de désir … Soit craquer, tout simplement ! Surtout que Billie travaillait ce jour là. Mais nous allions passer une journée entière ensemble. Une journée … Il fallait que l’on trouve quelque chose à faire, au risque de craquer et de passer notre journée … Au lit. « Oui parfait ! Une journée entière hors du bar, c’est parfait ! » Dis-je en souriant, ravis à cette idée. Rien de mieux pour retrouver ma Cassie, que de la voir en dehors du bar. Nous pourrions nous retrouver n’importe où tant que nous restions ensemble. Un endroit tranquille ou un coin super bondé … Je m’en foutais tant que nous étions ensemble. Il y avait même de fortes chances pour que nous retrouvions enfin notre complicité. Oui, cette complicité qui me manquait tellement. Je serais près à tout pour retrouver cela … Retrouver pleinement ma Cassie, enfin ! Même alors qu’elle se trouvait là, juste devant moi, elle me manquait … Tout simplement parce qu’elle était là mais que notre relation n’était toujours pas repartie comme avant. Mais ça ne saurait tarder … Oui cela arriverait forcément il ne fallait surtout pas s’inquiéter sur ce point là. Même si nous avions changé loin l’un de l’autre, nous ne pouvions que nous retrouver ! Certes si nous avions passé ces huit ans ensemble, nous ne serions pas devenus ceux que nous étions à présent. Mais il n’empêche que j’étais persuadé que notre relation allait reprendre de plus bel … Bientôt … Oui bientôt ! Je l’aimais, elle m’aimait … Et nous nous étions retrouvés. Que demander de plus ? Rien … Tout était parfait. Ou du moins, le serait prochainement. Un moment plus tard, alors que j’avançais l’idée de la séquestrer pour l’empêcher de me quitter, elle me répondit que je pouvais aussi le faire sans qu’elle décide de me quitter. Riant doucement, je lui disais de ne pas me tenter parce que si je m’écoutais, elle ne repartirait pas de là, dès ce soir. « Hey… Oui… » Souriant de plaisir, je la regardais un long moment sans mot dire. Il ne fallait pas qu’elle me tente … J’étais réellement près à faire cela.

Alors qu’il était de nouveau question de la semaine à venir, Cassie me proposa de m’aider dans le bar. A ces mots, je ne pus m’empêcher de lui dire que si elle faisait cela, je voulais la payer. « Mais… Tu fais une réelle fixette sur l’argent toi ! Je peux bien t’aider gratuitement ça ne me gêne pas… et de toute façon, je compte bien m’assoir derrière le comptoir cette fois… Histoire de faire comprendre aux gens qu’on est ensemble, enfin… Tu vois quoi » Surpris, j’écarquillais quelque peu les yeux. Je n’aimais pas que l’on puisse croire que je ne pensais qu’à l’argent. J’étais presque peiné que Cassie puisse penser cela. « Je ne fais pas de fixette sur l’argent ! Je … C’est juste que toi t’as des problèmes d’argent et que moi j’en ai trop alors … Ouais au moindre prétexte je t’en propose. Désolé j’en parlerais plus si ça te dérange. » Lâchais-je, presque gêné de passer pour un type qui ne pensait qu’à ça, détournant alors le regard. « Oui tu viendras de mon côté … J’aime pas qu’il y ait une séparation, même simplement un comptoir, entre nous. » Concluais-je en souriant en coin. La conversation continuant, il fut alors question du fait que j’étais, à ses yeux, son petit macho. Tout simplement parce que j’avais tendance à la protéger plus que de raison, même lorsqu’il n’y avait pas de raison de le faire. Et parce que j’étais d’une sacré possessivité la concernant. « Arrête j’ai toujours aimé que tu sois possessif… Alors Macho et possessif ce n’est pas si loin que ça hum » Riant légèrement, je lui retournais son regard amoureux. Il était vrai que même lorsque je me montrais excessif dans ma possessivité, elle me laissait faire, me pinçant parfois la cuisse, signe qu’elle aimait terriblement que j’agisse de la sorte. Oui, elle aimait lorsque je lançais des regards noirs aux types qui osaient lui adresser la parole ou la regarder un peu trop. Sans parler de toutes les fois où je m’étais violemment emporté contre ceux qui la sifflait sans la moindre gêne alors que j’étais là, avec elle. Bordel … Personne n’avait le droit de tenter quoi que ce soit, ou espérait quoi que ce soit, à propos de ma petite amie, de ma fiancée, de la femme de ma vie. Non, personne ! Quant à fantasmer sur elle … Bon sang si qui que ce soit osait me dire qu’il fantasmait sur elle, je pourrais le frapper sur le champ. Elle m’appartenait ! Elle était à moi ! Et bientôt, tout le monde saurait qu’elle m’appartenait de nouveau, comme dans le passé. Oui, à cette époque tout le monde était au courant. Après tout, nous ne cachions absolument jamais le fait que nous nous aimions comme des fous. A présent que nous étions sur le point de nous remettre ensemble, il allait falloir que tout le monde le sache. « T’as raison … J’ai toujours été possessif te concernant. » Dis-je doucement, en souriant en coin. De toute façon il était clair, que je ne pourrais pas ne plus l’être alors que je l’aimais avec toujours autant de force.

Alors que le sujet principal revenait dans nos bouches, à savoir notre séparation forcée, j’affirmais à Cassie que je ne laisserais personne se mettre entre nous. La voyant s’approcher de moi pour s’arrêter juste devant moi, je plongeais mon regard dans le sien, triste et appeuré. « Jamais. Promet moi, s’il te plait de tuer la personne qui essaiera de m’enlever à toi. Je ne veux plus te perdre, ces huit ans m’ont détruite… » Déglutissant difficilement, je la regardais un long moment, sans détourner mon regard du sien. « C’est complètement dingue mais je te le promet … Je tuerais toute personne qui aurait dans l’idée de se mettre entre nous. Je ne veux plus te perdre non plus Cassie. Je ne le peux pas ! » Moi aussi cette séparation m’avait détruit … Complètement détruit. Et il me faudrait du temps pour réaliser que ma Cassie venait de m’être rendue, enfin ! Un petit moment plus tard, alors qu’elle venait sans le faire exprès, de m’exciter violemment, nous rentrions dans l’appartement. M’installant dans le fauteuil alors qu’elle-même prenait place dans le canapé, je rectifiais mes dernières paroles en lui disant qu’elle était une tentatrice tout court. « Ah ouais ? Je t’excite tant que cela ? » Riant à ses paroles tant elle était encore loin du compte, je tournais un regard empli de désir vers elle. « Putain t’as même pas idée … » Je soufflais doucement d’une voix rauque tant j’avais envie d’elle. Bon sang … Non seulement j’étais violemment amoureux d’elle. Mais en plus, elle me rendait fou de désir pour elle. La conversation continuant sur ce chemin là, il fut question de strings. Etrange comme sujet … Mais sentant sa jalousie évidente, je lui disais que les seuls qui m’avaient marqués, étaient les siens. Mais plus encore, le premier dans lequel je l’avais vu et qui m’avait tué de désir, au point que je l’avais attiré sur son propre lit pour la caresser et l’embrasser longuement, partant à la découverte de son corps pour la première fois. « Si je te dis que tes caresses me manquent atrocement ? Sa t’étonne ? » Lâchant un bref gémissement de désir et de frustration, je fermais les yeux pour lutter contre la violente envie de la rejoindre sur ce canapé et me placer entre ses jambes pour … Stop ! « Et si je te dis que les tiennes me manquent horriblement ? Depuis huit ans ça me hante … » Soufflais-je doucement.

Un instant plus tard, alors qu’elle venait s’asseoir sur mes jambes, je dus une nouvelle fois lutter de toutes mes forces contre l’envie de lui faire l’amour là, dans cette position ! Mes mains sur ses hanches, je posais doucement ma tête contre la sienne, aimant la sentir ainsi tout contre moi. Ce genre d’étreintes, même toute simple, m’avait violemment manqué pendant huit ans. Comme tout ce qui la concernait à vrai dire. Apprenant ensuite qu’elle n’avait pas fait son tatouage sur son intimité pour ne pas la montrer à qui que ce soit, je lui demandais des éclaircissements, ayant beaucoup de mal à croire qu’elle puisse être toujours vierge. Ce serait beaucoup trop beau pour être vrai. « Le noir. Toujours dans le noir. J’ai toujours fait sa dans le noir, et bon sang, parfois je murmurais ton prénom … » Presque ravis d’apprendre cela, je souriais faiblement en plongeant mon regard dans le sien lorsqu’elle s’avança pour se tourner à demi vers moi. « Parfois ? Moi c’était … Quasiment à chaque fois. » Avouais-je doucement en grimaçant légèrement à l’idée de toutes les femmes que j’avais pus vexer violemment en les appelant Cassie. Parfois, avant même de coucher avec elle. Dans ces cas là je prenais limite la fuite, m’excusant avant de filer rapidement. C’était honteux … Nous trouvant ensuite dans la cuisine, chacun d’un côté du comptoir, je disais doucement, pour la taquiner, que j’espérais qu’elle savait cuisiner. « Euh, je ne cuisine que rarement, je ne pouvais pas manger grand-chose… Mais je sais cuisiner ne t’inquiète pas, je me rappel encore les repas que je faisais chez moi avant de partir, donc bon… » Je fronçais légèrement les sourcils à ces mots, n’étant pas certain de savoir ce que je devais comprendre par le fait qu’elle ne pouvait pas manger grand-chose. « T’entends quoi par « pas grand-chose » ? » Demandais-je doucement avant de sourire en nous imaginant tous les deux dans la cuisine, en train de préparer un repas. Ou du moins tenter de préparer un repas. Je n’étais pas aussi calé que Billie de ce côté-là mais je m’en sortais assez. Après tout, j’avais vécut quatre ans seul, avant d’héberger ma sœur. « T’inquiète pas, au pire … On tentera de cuisiner ensemble. » Dis-je en la regardant un moment, en souriant en coin à cette idée. Un moment plus tard, revenant dans la cuisine après avoir changé de débardeur pour cacher mon membre toujours durcit de désir, je la laissais venir à moi pour s’asseoir de nouveau sur mes jambes.

Une nouvelle fois, je la gardais tout contre moi, passant mes bras autour de sa taille. Depuis un petit moment, nous n’avions de cesse d’être dans les bras l’un de l’autre. Nous avions huit ans à rattraper et Dieu que c’était bon ! La chaleur et la perfection de son corps tout contre le mien … C’était plus que plaisant. Après l’avoir entendu me dire que j’étais parfait, je lui soufflais que c’était simplement parce que j’étais sien, que j’étais ainsi. « Mien… Mien… Mien… Mien… » Je la laissais répéter cela inlassablement, sans cesser durant un long, très moment. Sans mot dire, je l’observais en souriant en coin tant c’était bon de l’entendre dire cela. Oui, j’étais sien et ça ne changerait absolument jamais ! Elle posa ensuite son front contre le mien en mentionnant d’éventuelles petites amies qui auraient put envisager le mariage. Ce à quoi je répondis simplement que la seule petite amie que j’avais tenté d’avoir, je l’avais laissé tomber après trois semaines, tout simplement parce que je ne me rappelais même pas de son prénom, et l’appelait toujours Cassie. « Oh Than, mon bébé… Désolée mais sa m’excite toujours ! Merde ! On est pareil, a la différence que moi, je n’ai jamais eu de petit ami. Tu es et restera le seul mon amour, mon bébé, mon Than… » Je laissais échapper un bref gémissement à ses paroles. C’était presque aussi bon que de l’entendre me dire qu’elle m’aimait. Oui, presque ! « On a toujours été pareils Cassie. Peut-être que … On a évolué de la même façon pendant ces huit ans … Hm ça t’excite à quel point ? » Demandais-je doucement en souriant en coin. Sentant son baiser sur mon nez, je ne pus m’empêcher de lui souffler que je l’aimais. Tout simplement parce que c’était la signification de ses baisers sur mon nez. Réalisant que j’y étais allé trop vite, contrairement à ce que j’avais prévu, j’enfouissais mon visage dans son cou, l’entendant alors gémir doucement. Soufflant que de toute façon ce n’était pas un secret, je la laissais ensuite se reculer pour plonger son regard dans le mien et poser ses mains sur mes joues. Je soupirais longuement de bien être en sentant ses baisers sur mon nez puis son mordillement. Mon cœur s’emballa violemment en sentant sa langue sur l’arrête de mon nez puis ses lèvres sur mon front. Je crevais littéralement d’envie de l’embrasser mais je devais lutter de toutes mes forces, encore un moment … Je fermais les yeux sous l’afflux du plaisir et du bien être en sentant son front se poser à nouveau contre le mien. « je t’aime aussi Gaylwen, je t’aime de tout mon être » Un nouveau gémissement léger s’échappa de mes lèvres à ces mots. Bon sang que ça m’avait manqué ! « Hm je t’ai toujours aimé. » Soufflais-je doucement avant de la laisser filer pour s’installer sur une chaise à côté de moi.

Approchant ma chaise de la table, je la laissais nous servir, me figeant quelque peu en voyant son assiette plus vide que remplie. « Allez il faut manger avant que tu ne meurs de faim » Souriant en coin, je commençais à manger aussi, ne pouvant m’empêcher de lancer de brefs regards vers son assiette. « T’as pas faim ? » Je demandais l’air de rien en terminant rapidement mon assiette. Contrairement à elle … J’avais réellement faim.
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R. Hallibel Snezava
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeJeu 3 Fév - 21:10
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Hurricane...


Amoureuse, oui je l’étais en fait j’avais toujours étais amoureuse, je ne savais même pas ce que ça faisait de ne pas être amoureuse… Dès mon plus jeune âge on m’avait donné l’amour. A deux ans, je connaissais déjà l’amour. Innocent soit-il… Mais c’était la plus belle chose que l’on m’ait donné. Oui, car la vie sans amour finalement c’est quoi ? C’est comme Adam sans Eve, ou bien même une journée sans soleil, une nuit sans étoile, une vie sans bonheur. On se sent tout triste, on ne sait plus quoi faire de sa vie, on se morfond, on n’avance pas on recule même parfois… L’amour dans une vie, on est tous obligé d’en avoir un, qu’importe la nature de cet amour. On peut aimer un être humain, un animal, mais la c’est tout de même différent, on peut s’accrocher à une religion comme certains le fond. Mais le meilleur des amours reste celui que l’on partage et que l’on donne à un être humain. Qu’il soit masculin ou féminin. Moi dans mon cas, l’amour que j’avais envers cette personne, était un homme le même depuis mes deux ans, notre relation avait évolué et avait pris son temps. Nous étions plus que de simple amis, nous étions meilleurs amis, confident, frère et sœur de cœur. Nous étions un tout à la fois, c’était ainsi, nous marchions de la sorte et nous ne nous mélangions surtout pas ! De toute façon, nous étions bien trop jaloux l’un l’autre pour que quiconque se mette en travers de notre chemin… Je n’aurais jamais supporté une autre femme avec nous, ou lui un autre homme. Les seuls a avoir pu se mélanger avec nous, furent mon frère et sa sœur. Nous étions les quatre inséparables. Même quand je n’étais qu’avec Gaylwen, Lukes et Billie trainés ensemble, on était comme ça. C’était ainsi, quelque chose accroché entre nous et personne ne pouvait comprendre ce lien. Tout le monde savait que Shanae et Gaylwen étaient plus ou moins ensemble. On ne voyait pas l’un sans l’autre ou alors c’est que quelque chose clochait !

« Tu doutes ? Parce que moi j’en doute pas une seule seconde. On a juste besoin de temps pour apprendre à se connaître de nouveau. » Entendre le mot douter, ne me fit pas un bon effet. Plissant le nez, je tournais alors, mon regard vers lui pour voir son visage. Il avait l’air d’avoir mal comprit ma phrase. Je ne pouvais pas lui en vouloir, ça arrivait. Mais c’était bizarre de voir que l’on ne se comprenait plus. Avant… Il n’aurait jamais dit ça, avant il aurait comprit que c’était simplement que j’avais peur que sa soit trop long… Je n’étais pas patiente quand ça nous concernait. Alors que pour le reste, bizarrement j’arrivais à être patiente, plus que Gaylwen. Mais quand il s’agissait de nous, de notre amour de ce que nous pouvions vivre, ou pas… sa me rendait malade, combien de kilos avais-je perdu à notre séparation ? Combien de fois j’avais pleuré au point de ne plus avoir de larmes qui puissent couler ? Combien de fois j’avais cassé je ne sais tout ce qui passait sous mes mains tant je n’en pouvais plus. J’étais à cran, tellement a cran que j’avais dû prendre des cachets pour essayer de me calmer et de me relaxer… Le sport était devenu une sorte de délivrance. « Douter ? Moi ? Non du tout Gaylwen… je ne doute en aucun cas, loin de là même… Juste que… Tu sais que je ne suis pas patiente quand il s’agit de nous… Mais vraiment pas, et ces huit ans on empirait le tout, t’imagine même pas comment je suis… » Dis-je doucement en rigolant nerveusement. Lui avouer que mes défauts quand il s’agissait de nous avaient empiré me faisait bizarre tout de même. Oui car c’était lui dévoiler une part de moi-même. C’était bizarre de penser cela alors qu’à l’époque, on se disait tout, nous n’avions aucun secret l’un pour l’autre, mais aujourd’hui, est ce que sa serait pareil ? Est-ce que je n’aurais aucun secret pour lui ? J’en doute…

Je ne pouvais pas lui dire de but en blanc que je dansais à moitié a poil dans cette boite de nuit, je ne pouvais pas lui dire que j’avais fait du strip-tease pour toucher de l’argent… Que j’avais laissé certaine personne assez aisée me toucher pour avoir un surplus d’argent… Sa serait le détruire… Alors je n’étais pas sûre a cent pour cent, aujourd’hui, maintenant, de devoir tout lui dire noir sur blanc. Je ne pouvais pas, comme lui surement devait maintenant avoir son jardin secret. Malheureusement ces huit ans nous aura changés… Malgré nous, nous ne serions plus les mêmes, nous ne pourrions plus nous dire les choses comme avant, sans aucune ambigüité, ou sans aucune peur d’être jugé ou je ne sais quoi… Parlant rapidement de sport, je le regardais attentivement, il était devenu plus sportif qu’à l’époque. Oui, je pouvais voir a travers son débardeur, du moins grâce aux côtés ouverts qu’il avait des abdos, qu’il était tout bonnement parfait, et que son corps me donnait de plus en plus envie de lui. Oui, totalement et irrévocablement accroc a son nouveau corps. Même si je pouvais voir qu’il avait vieilli. L’expression sur son visage, il avait prix huit ans… Les huit années les plus importantes d’une vie… La vingtaine, la ou notre corps change le plus… J’avais raté une partie importante de sa vie… Passant ma langue sur mes lèvres, je lui annonçais rapidement qu’il devrait venir faire du Surf avec Lewis et moi. Le voyant se figer, je fronçais doucement les sourcils. Qu’est ce que j’avais dit ? Oh… Oh… J’avais parlé de Lewis, un homme. D’accord. La jalousie.

Souriant en coin, je l’enlevais rapidement pour ne pas qu’il voit que j’aimais ça. « Ouais t’en fais plus que moi, je ne dis pas le contraire. » Haussant un sourcil, je me mordais doucement la lèvre, je ne voulais rien dire, je ne voulais pas que l’ambiance devienne un tantinet tendu, je n’aimais réellement pas quand on se cherchait de la sorte car lui comme moi, on montait sur nos grand chevaux pour s’envoyer des piques les plus méchantes possible. J’avais bien vu au bar que lui comme moi étions de suite sur la défensive… Ce qui n’était vraiment pas bon, non vraiment pas… Les huit ans nous avait vraiment trop changés… « Lewis ? Un ami à toi ? » Tournant le regard vers lui, je me mordis un peu plus la lèvre en croisant alors les bras tant j’étais surprise de voir a quel point il pouvait se montrer jaloux. Toussant quelque peu, je plongeais mon regard dans le sien, sentant la tension plus que palpable. « Lewis est un ami que j’ai connu sur Los Angeles il y a trois ans… C’est assez compliqué… On sait connu à l’hôpital et il m’a aidé, on sait hum, soutenu et depuis on est ami, sauf qu’il a déménagé chez sa tante ici il y a quelques mois, du coup, ben… Comme je suis revenu on se revoit et on fait du surf, il travail dans la boutique sur la plage… » Dis-je doucement en baissant le regard. Je ne pouvais pas lui dire, non que ce fût pour l’alcool. Posant ma main sur ma cicatrice sur l’épaule, j’espérais qu’il comprenne que c’était en rapport avec ça. Je n’aimais pas lui mentir, je détestais ça, mais, je n’avais pas le choix, je ne pouvais pas lui dire que j’avais sombré dans l’alcool au point de boire trop a m’en tué. Que Lewis avait été la m’aidant alors que lui était la pour des soit disant problème de drogues… Il n’aimerait pas du tout que je traine avec lui, il serait limite jaloux du lien que je pouvais avoir avec lui car on savait tous les deux ce que c’était la dépendance… Bon sang… Il a été la première personne que j’ai contactée quand j’ai su la mort de Lukes… La première personne que j’ai vue en arrivant sur Sydney… Me mordant la lèvre, je chassais mes pensées en sautillant face à Gaylwen, en tirant alors sur sa joue. « On est jaloux mon petit Thanou d’amour ? » Susurrais-je sans pouvoir enlever mon sourire amusée de sur mes lèvres. Le regardant de façon joyeuse et amoureuse, je penchais légèrement la tête sur le côté, en rigolant doucement. J’aimais qu’il soit jaloux, oui, j’aimais particulièrement ce côté chez lui…

Reculant doucement, je revins alors à ma place continuant la conversation. Le voir, toute la semaine prochaine, faire mon planning en fonction de lui et de personne d’autre, comment ne pas aimer ? Je me le demande bien… Je l’aimais tellement que j’étais prête à mettre ma vie de côté pour lui, pour ne pas négliger notre relation, je ne voulais plus être séparé de lui, je voulais passer mes journées avec lui, faire tout un tas de chose, jouer à cap ou pas, reprendre nos conneries et nos délires… Je voulais retrouver notre complicité, le fait que l’on se fichait de faire des conneries, telles que casser les vitres de la voiture de notre proviseur… Ou bien même de mettre le feu dans une poubelle de la cour du lycée… On ne s’était jamais fait choper. On avait que trop l’habitude de faire ce genre de chose… On savait être discret, efficace et rapide, oui on était comme ça. Et bien évidemment on n’avait aucun scrupule à le faire, même si parfois c’était méchant. Mais qu’est ce que l’on pouvait rire… A en pleurer… Comme la fois ou je lui avais lancé ce cap ou il devait mettre de la glu sur la chaise de la prof. Mais pas n’importe quelle glue, une qui ne collait et ne séchait pas rapidement, afin que quand elle arrive son jean soit collé à sa chaise… Je me rappelais encore de la tête du professeur quand elle avait voulu se lever. On avait quel âge ? Seize ans ? Du moins pour lui, je comptais toujours en fonction de son âge, j’essayais de ne pas penser au faite que j’avais deux ans d’avance sur les gens. On avait dû s’empêcher de rire pour ne pas être soupçonné. Que c’était bon… Mais après en élève modèle, je l’avais aidé à se décoller de la chaise en insultant celui qui avait osé faire ça, lançant alors des regards hilares à mon tendre amour qui lui me tirait la langue. Oui, je voulais retrouver tout cela, je voulais à tout prix avoir a nouveau ce genre de moment avec lui.

Et passer la semaine avec lui pouvait nous aider ! Nous y aider du moins, j’en restais persuadé, j’avais foi en nous, je nous faisais confiance et je ne donnais pas cher de notre ‘amitié’ non nous allions vite devenir à nouveau deux amoureux ! « Oui parfait ! Une journée entière hors du bar, c’est parfait ! » Sortant de mes pensées, je le regardais attentivement, en souriant amoureusement, oui, une journée entière avec lui, oui rien que ça, mais pour nous c’était immense ! J’étais prête à ne pas dormir dans la nuit de dimanche à lundi pour pouvoir passer ma journée avec lui ! Oui, j’étais prête à me blinder de vitamines ou je ne sais quoi pour tenir réveiller et faire tout et n’importe quoi avec lui ! Je voulais simplement être avec lui ni plus ni moins. Sentir sa peau contre la mienne, son regard plantait dans le mien, notre complicité s’agrandir à nouveau, devenir un couple petit à petit. Faire notre nid… « S’il fait beau lundi, on peut aller à la plage ? Genre un pique nique comme avant mais qu’avec toi… Toi, moi, nous sur la plage discutant de ces huit ans… Tranquillement à se pavaner sur le sable… Les pieds dans l’eau… Enfin, à part si tu veux faire autre chose ? » Dis-je doucement en lui faisant un léger sourire amoureux. Je ne pouvais plus lui cacher mon amour, non je me devais de l’extérioriser… J’avais un surplus d’amour, je me sentais exploser car j’avais en huit ans, un amour qui n’avait cessé de grandir malgré la distance et je me devais de lui montrer, je ne l’avais jamais oublié, non jamais, j’avais toujours eu espoir en nous, même malgré le faux mariage, que sa mère m’avait dit. Perdait-elle la tête elle aussi ? J’en doutais… Pourquoi m’avait-elle dit cela ? Peut être car elle était ivre ? J’avais tellement prit l’habitude de sentir l’alcool les rares fois que je venais chez lui, car son père buvait tellement… Je me sentais conne, oui, tellement conne d’avoir pu croire une telle chose, je m’en voulais immensément… si seulement j’avais attendu, oui je l’aurais vu venir, je l’aurais vu revenir chez sa mère et j’aurais pu lui sauter dessus, j’aurais pu l’embrasser lui dire que j’étais revenu et que je voulais qu’il vienne avec moi, pour Los Angeles… Je voulais faire ma vie avec lui, oui et pas avec quelqu’un d’autre… Simplement lui… Lui et encore lui.

Parlant rapidement, de ma situation, je lui appris sans trop réfléchir que j’avais alors, des soucis d’argent. Ce qui était le cas depuis huit ans, je vivais toujours dans la pauvreté sans pouvoir faire quoi que se soit… je galérais comme une idiote et pour rien… Oui, mais depuis quatre ans, je n’étais plus seule, j’étais avec Ashelina qui elle aussi avait beaucoup de mal à s’en sortir dans la vie. A deux on s’en sort plus rapidement dit-on. C’est des conneries, on se soutient, oui, mais on ne s’en sort pas… On se serrait les coudes avec Ash’ mais ça s’arrêtait là… « Je ne fais pas de fixette sur l’argent ! Je … C’est juste que toi t’as des problèmes d’argent et que moi j’en ai trop alors … Ouais au moindre prétexte je t’en propose. Désolé j’en parlerais plus si ça te dérange. » Le regardant surprise, il avait très mal interprété ce que je voulais dire. Me pinçant les lèvres, je me sentais idiote, il voulait simplement m’aider, il voulait être présent au maximum dans ma vie et moi je lui faisais croire que je le prenais pour un type qui ne vivait que pour l’argent. J’étais idiote, je n’aurais pas dû m’exprimer ainsi, j’aurais dû le dire différemment. « Oui tu viendras de mon côté … Je n’aime pas qu’il y ait une séparation, même simplement un comptoir, entre nous. » souriant en coin, je le reconnaissais là, il n’avait jamais qu’il y ait quoi que se soit entre nous, ne serait ce qu’une table, en cours, nous devions être à côté point barre. Je me souvenais encore de la cantine … Parfois, elle était tellement bondée qu’il n’y avait pas de place côte à côte…

Du coup, je m’asseyais sur lui, et on mangeait ainsi, moi sur ses genoux, la tête posait sur son épaule et les gens nous regardaient parfois bizarrement. Tout le monde savait que nous étions plus ou moins ensemble, on ne se mélangeait pas, on était trop fusionnel… C’était ainsi, on était dans notre monde, j’adorais manger sur lui, j’avais pris cette fâcheuse habitude, d’être toujours sur ses genoux pour manger, tant que parfois même en dehors du lycée nous le faisions. J’étais toujours sur ses genoux, je n’étais pas si ronde que cela, j’étais même mince, il me supportait sans aucun souci sur ses jambes. Puis de toute façon, lui aussi aimait m’avoir sur ses genoux. Si ce n’était pas sur ses genoux c’était entre. Nous étions toujours collés l’un à l’autre. C’était ça notre vie à nous… « Attends, non je ne disais pas ça pour dire que… Non ! Juste que … comprends moi… Je… J’ai l’impression de faire pitié… J’ai toujours vécut depuis huit ans sans un sous sans pouvoir faire d’excès ou tout autre chose… C’est juste que… sa me fait bizarre que tu me proposes de l’argent, je sais que tu n’es pas ce genre de type accroc à l’argent, loin de là même ! » Dis-je doucement en le regardant peinée et de façon a m’excuser assez rapidement. Je ne voulais pas qu’il y ait des mal entendus entre nous, non pas de ça, jamais, je ne le voulais pas et ne le supporterais vraiment pas ! « Oui, je viendrais de ton côté ! Je m’assiérais à tes côtés… Non loin de toi… Près de toi, tout près… » Dis-je en regardant ses cuisses a travers son jean slim. Bon sang, ça lui allait à la perfection ce genre de Jean. Il était tout simplement beau. Oui, il était parfait, mon fiancé était beau, parfait, magnifique. J’avais envie de lui, j’avais envie de coller mon corps contre le sien, je voulais tout simplement sentir sa bouche contre la mienne, ses mains sur ma poitrine, sentir mes vêtements glisser le long de mon corps car il voulait me voir nu… Je voulais retrouver tous nos moment, mon cœur s’emballant violemment, je cru mourir sur place, me sentant tout à coup défaillir.

Me tenant à la rambarde je me pinçais les lèvres, détournant le regard pour ne pas lui sauter dessus. Changeant de sujet, nous en vînmes alors, au fait qu’il soit si protecteur avec moi. Oui, il l’avait toujours été et j’avais toujours aimé ce côté la chez lui, le fait qu’il puisse si protecteur, qu’il soit prêt a tout pour moi, simplement pour me rendre heureuse. Même parfois, le pauvre il l’était envers mon frère, mais la il s’excusait, ou faisait comprendre qu’il n’y pouvait rien. Je me rappelais la fois sur la plage… Ou mon frère m’avait claqué la fesse… La réaction de Gaylwen nous avait à tous surprit. Je ne m’y étais pas attendus, vraiment pas… « T’as raison … J’ai toujours été possessif te concernant. » rigolant franchement, je me mordais légèrement la lèvre. « Pas que possessif… Jaloux, oui très jaloux ! Tu te rappelles sur la plage ? La fois ou mon frère m’avait claqué fortement la fesse ? Putain tu as réagis au quart de tour ! On est tous resté cons tant on s’attendait pas à ça ! » Dis-je doucement. Il avait littéralement pété un plomb en criant d’un seul coup. Bon… On en avait plus que rigolé après, Lukes s’en fichait, il avait prit l’habitude que j’appartienne a Gaylwen, puis il préférait cela que de me voir avec un mec différent chaque semaine ou je ne sais combien de temps… M’approchant rapidement de lui, je plongeais mon regard dans le sien. Je voulais qu’il me protège, je voulais qu’il m’empêche de partir, que n’importe qui puisse m’enlever ou je ne sais quoi. Je ne voulais plus le perdre, non plus jamais, je tenais trop à lui et une seconde séparation me ferait plus que souffrir… je ne le supporterais vraiment pas… Oh ça non….

« C’est complètement dingue mais je te le promet … Je tuerais toute personne qui aurait dans l’idée de se mettre entre nous. Je ne veux plus te perdre non plus Cassie. Je ne le peux pas ! » Fermant les yeux, je posais mes mains sur son torse, fermant mes petits poings en prenant son débardeur dans mes mains. Tirant légèrement dessus, je posais alors ma tête sur sa poitrine en soufflant longuement. Je l’aimais, tellement, trop, a en crever. Lâchant doucement son haut, je l’encerclais de mes bras le serrant fortement contre moi. Gardant les yeux fermais, je déposais mes lèvres sur son cou l’embrassant doucement. « Merci, merci d’être là, de… m’aimer, de tout… Merci Than… Mon Than à moi… » Soufflais-je doucement en le lâchant, évitant son regard pour ne pas succomber à la tentation. Rentrant a l’intérieur, j’enlevais mes chaussure et m’installa alors sur le canapé. Voyant que je l’excitais tant que cela, je lui demandais alors si je l’excitais vraiment ou que c’était juste, une façon de parler. « Putain t’as même pas idée … » Frissonnant j’entrouvrais la bouche, la refermant aussitôt pour ne pas paraitre ridicule. Bon sang, j’avais envie de lui sauter dessus. Me redressant violemment je passais mes mains sur mon visage, me provoquant moi-même. Enlevant mes mains de sur mon visage j’évitais de me toucher les cheveux serrant les poings. « On va… Changer de discussion… Je… » Rigolant nerveusement, j’essayais de penser à autre chose. Sans plus attendre, idiote, je lui annonçais que ces caresses me manquaient. Mais pourquoi continuer alors que je voulais changer de sujet ? Seule moi pouvais me rendre aussi idiote devant une personne… « Et si je te dis que les tiennes me manquent horriblement ? Depuis huit ans ça me hante … » tremblant encore plus, je soufflais longuement en imaginant ses caresses sur mon corps. Ses mains descendant de mon cou pour aller attraper fermement l’un de mes seins, tandis que ses dents se referment sur l’autre tirant doucement sur ceux-ci pour les marquer doucement. Son membre collait sur mon intimité, son bassin faisant de doux vas et vient pour me rendre encore plus folle de désir pour lui. Sa main descendant encore pour enfouir ses doigts dans mon intimité chaude et humide de désir pour lui…

Ceux-ci touchant partout, allant alors, vers le point g pour me faire automatiquement partir dans un orgasme tourbillonnant… Sentir sa langue caresser mon visage, sa salive sur ma peau, son souffle me glaçant le sang bouillant d’envie… Ses gémissements aux creux de mon oreille… Ses murmure a peine audible pour m’exciter, sa façon de me dire que j’étais désirable, tentante, et j’en passe, nous n’avions aucune limite entre nous et c’était à celui qui tuerait l’autre dans ces moments là… Sa façon dont il avait de me dire de prendre son membre entre mes mains car je me faisais trop lente, ce qui était fait exprès pour le voir me supplier… Sa façon dé gémir quand je la prenais en bouche. Bon sang, moi qui n’aurait jamais cru faire ça un jour dans ma vie… J’en étais limite accroc, il ne se passait pas un soir sans qu’on le fasse… On se découvrait constamment et tous les soirs il avait droit à l’avoir dans ma bouche. On avait eu notre période où c’était limite deux fois par jour. Le matin avant de partir en cours, le soir quand il me rejoignait dans ma chambre… J’avais chaud, horriblement chaud. « Stop, vraiment… Là faut qu’on stop… Parce que sinon, dans même pas … Faut que … » Me levant rapidement je soufflais longuement en me mordant les lèvres, les jambes tremblante, je m’approchais de lui pour m’assoir sur lui, j’étais folle, totalement inconsciente, je le désirais comme jamais, j’avais une forte envie de lui faire l’amour, là comme ça, dans cette position… Sentir son membre glisser lentement en moi, touchant partout, sentir les vas et vient, sentir cette immense bosse en moi tout simplement, sentir sa semence en moi, sur moi… Sur ma poitrine, sur mon bas ventre… Frissonnant entièrement je toussais quelque peu, sentant la chaleur de mon corps augmenter a grand pas.

Parler de mes autres conquêtes, me refroidissait quelque peu. Oui, penser à ce que j’avais pu faire dans le noir avec ces inconnus me permettait de voir mon désir descendre rapidement. Je ne pouvais pas avoir envie de sexe en pensant à ça, non c’était impossible… Même lui devait avoir son désir qui diminuait… « Parfois ? Moi c’était … Quasiment à chaque fois. » Rigolant doucement, à moitié tourné sur lui, ses mains sur mes hanches, je caressais doucement ces cheveux, trop court à mon goût. « On a fait du mal, à certaines personnes… Mais, ce qu’ils ont ressentis, ne vaut rien, a notre souffrance commune… » Dis-je en me redressant doucement pour aller préparer la table, tandis qu’il se postait derrière le comptoir pour me regarder faire. Rigolant sur la nourriture, je lui annonçais que je ne savais pas trop cuisiner puisque je ne mangeais pas grand-chose… Non, n’ayant pas beaucoup d’argent, il était très difficile de cuisiner quoi que se soit hormis des pâtes, des pâtes et encore des pâtes… Heureusement que les pâtes c’est un aliment que personne ne détestent… Ou alors très peu… « T’entends quoi par pas grand-chose » Me tournant vers lui, je me mordis la lèvre en souriant nerveusement. Il s’inquiétait de ma santé, choque que je ne pouvais pas lui regretter, j’aurais fait pareil à sa place… Posant la salade sur la table, je m’appuyais sur celle-ci, me grattant légèrement le front en regardant vers le balcon. « Ben, n’ayant pas beaucoup d’argent… Je n’ai pas mangé de viande pendant plus de … sept ans… Les légumes… Laisse tomber, en Amérique c’est a la pièce et c’est super cher… Du coup, je ne mangeais pas grand-chose, des pâtes et beaucoup d’eau, mais on s’y habitue, puis tu sais que j’aime les pâtes ! » Dis-je doucement en revenant dans la cuisine pour prendre le reste. Un repas par jour, un simple petit repas… voilà ce que je mangeais, mon corps s’était habitué a ce rythmes là, même si le docteur m’avait clairement dit que je risquais tout de même un jour de le regretter puisque mon corps un jour dirait stop à tout ceci. « T’inquiète pas, au pire … On tentera de cuisiner ensemble. » Le regardant, je ne pus m’empêcher de rire en imaginant la scène. Lui et moi orné d’un tablier essayant de cuisiner. Mon dieu, quel beau tableau !

« Ah ouais ? Si tu n’as pas peur de mourir, alors pourquoi pas ! Mais on aura qu’à acheter des livres de cuisines ! Ou regarder les émissions et on fera de bon petit plat ! Mais ça ne gênera pas Billie ? Car pour faire ça chez moi… On ne pourra plus, avec Nikkie constamment à la maison… » Dis-je doucement en me mordant la lèvre. Le laissant filer Je finissais alors de préparer la table le voyant revenir avec un débardeur tout aussi long que l’ancien. Souriant franchement, je m’asseyais sur lui pour le prendre dans mes bras tant cela m’avait manqué. Parlant rapidement de lui, de ces soit disant petites amies, en fait j’appris qu’il n’en avait eu qu’une et que cela n’avait duré que trois petites semaines… souriant doucement, je fus heureuse de voir que nous étions toujours pareils. « On a toujours été pareils Cassie. Peut-être que … On a évolué de la même façon pendant ces huit ans … Hm ça t’excite à quel point ? » Gémissant doucement je posais mon front à nouveau sur le sien. Embrassant encore et encore son nez je me faufilais près de son oreille, mes mains tenant alors fermement ses poignés, pour ne pas qu’il cède à la tentation. « Sa m’excites au point de mouiller là… Oui, tu m’excites plus qu’il y a huit ans… Huit ans de frustration imagine ce que cela peut donner bébé » murmurais-je en mordant alors le lobe de son oreille. Soupirant de bien être, je reposais alors mon front sur le sien, pour entendre son doux je t’aime. Gémissant à nouveau, mon cœur eut un raté. Il m’aimait, bon sang, je le savais mais l’entendre c’était encore meilleur que n’importe quoi. Mon dieu… Soufflant, je lui murmurais alors a mon tour que je l’aimais, oui, je l’aimais comme une folle… « Hm je t’ai toujours aimé. » Souriant doucement, je léchais à nouveau le bout de son nez en me levant pour m’assoir à ses côtés lui servant alors à manger. « Tout comme moi d’ailleurs ! Et moi, je plus que toi ! » Dis-je en le taquinant, me servant alors une simple petite cuillère de salade.

Le regardant se figer, j’essayais de faire abstraction à ça et mangea alors doucement, mâchant très lentement pour prendre mon temps. Buvant plus de coca qu’autre chose. Le regardant finir rapidement son assiette, je rigolais doucement. « T’as pas faim ? » Le regardant, je remplissais rapidement ma bouche en souriant doucement. Sans plus attendre, je pris la salade en le resservant sachant qu’il aurait toujours de la place pour les pâtes. « Si, si ! Ben je mange la, il y a les pâtes après » dis-je doucement en reposant le plat sur la table. Posant ma main sur sa cuisse, je mangeais finissant alors mon assiette, buvant un second verre de coca je m’essuyais la bouche avec ma serviette me tournant vers lui. « Au fait, tu comptes laisser pousser tes cheveux ? Tu es beau hein… N’en doute surtout pas, mais tu sais que… J’ai toujours… Tu vois, préféré que tu ais les cheveux un peu long … » Dis-je en lui lançant un regard plus qu’amoureux. Prenant les pâtes je me servais une simple cuillère une peu plus grande que celle de salade, me forçant alors pour ne pas qu’il s’inquiète un peu. « Tu veux faire quoi après le repas ? A moins que tu veuilles te coucher tôt car tu te lèves demain… » Dis-je doucement en le regardant pour savoir sa décision.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeVen 4 Fév - 5:17
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love is impossible to forget

Certaines choses sont éternelles et ne changeront jamais d’un pouce. Par exemple, l’amour que je portais à Cassie. Il était définitif … Absolument définitif et rien ni personne ne pourrait se mettre en travers de cela ! C’était ainsi, nous avions été conçus pour être ensemble. C’était indéniable, et visible au premier abord. Nous nous complétions à la perfection. A un point tel, que ç’en était limite choquant. Malgré nos huit ans de séparation, je n’avais été par aucune autre femme et n’avait même pas envisagé une seule seconde de tomber amoureux. Certes j’avais laissé une chance à une femme … Mais je m’étais rapidement rendu à l’évidence en réalisant que j’espérais juste retrouver Cassie chez elle. Totalement impossible … Totalement impossible évidemment. Comment remplacer ma Cassie ? Elle était tout simplement irremplaçable ! Bien trop parfaite pour cela. Personne, non personne, n’arrivait à sa cheville. C’était aussi simple que cela ! Sur tous les plans, que ce soit physique ou mental. Ma Cassie était la meilleure … Meilleure personne, meilleure femme, meilleure tout ! Et j’étais parfait à ses yeux parce que nous avions été conçus en parallèle l’un de l’autre pour nous appartenir à jamais. Cette pause de huit ans nous avait détruits, c’était évident. Mais d’ici quelques années nous l’aurions oublié parce que seul notre bonheur compterait pour nous. Notre bonheur, notre amour, notre mariage, nos enfants … Oui parce que cela arriverait forcément tôt ou tard. A présent que nous nous étions retrouvés, il ne pouvait tout simplement pas en aller autrement. Nous ne pouvions pas vivre à courte distance l’un de l’autre en faisant mine de ne pas se connaître ou d’être de simples amis. Nous n’étions pas faits pour cela … Oh ça non, jamais ! Nous devions être ensemble, un couple. Oui un couple et rien d’autre. Tout comme dans le passé, j’aurais bien du mal à la voir avec d’autres hommes, même en simples amis. Mais je savais que cela arriverait forcément. J’allais devoir m’y faire, j’en avais plus que conscience … Pour autant, cela ne signifiait pas que j’y arriverais facilement. Loin de là même ! J’allais avoir beaucoup de mal, à n’en pas douter. Je n’étais réellement pas habitué à la voir avec d’autres personnes que Lukes, Billie ou moi. Et encore … J’avais même du mal à la voir un peu trop avec eux. Surtout son frère … J’avais beau l’adorer et savoir que c’était son frère, il n’en demeurait pas moins, que je réussissais à être jaloux même de lui. C’était complètement idiot mais je n’y pouvais réellement rien. C’était Cassie et Gaylwen et personne, non personne, ne pouvait comprendre et encore moins entrer dans notre relation. Seuls Lukes et Billie le pouvait. Et encore, ils n’avaient pas tous les accès. Non décidément, personne ne pouvait entrer dans notre bulle, elle nous appartenait. Et de toute façon, nous ne voulions pas faire entrer qui que ce soit dans notre petit monde.

« Douter ? Moi ? Non du tout Gaylwen… je ne doute en aucun cas, loin de là même… Juste que… Tu sais que je ne suis pas patiente quand il s’agit de nous… Mais vraiment pas, et ces huit ans on empirait le tout, t’imagine même pas comment je suis… » Souriant en coin, je l’observais un long moment, luttant de toutes mes forces pour ne pas m’approcher d’elle, la prendre dans mes bras et l’embrasser pour la rassurer du mieux que je le pouvais. Je n’étais pas habitué à la voir ainsi sans rien faire. Avant, dès qu’elle semblait aller mal, je la prenais dans mes bras et la serrais fortement, sachant que cela suffisait toujours à la rassurer. C’était ainsi que ça fonctionnait, tout simplement. « Cassie … Ca ne durera pas longtemps … On en est pas capables de toute façon hein ? Ca nous correspond pas d’attendre et de tenir trop longtemps … » Dis-je en souriant en coin sans la quitter du regard. Oh oui il était certain que nous ne pourrions pas tenir très longtemps avant de nous sauter littéralement dessus. Nous étions beaucoup trop dépendants l’un à l’autre, sur tous les plans. Et bon sang je me demandais comment nous faisions pour ne pas avoir déjà craqué, tant le plaisir de nous retrouver était fort et violent en nous. Alors que nous discutions tranquillement, la preuve de ma jalousie fut rapidement apportée. Oui j’étais sacrément jaloux d’entendre parler de ce dénommé Lewis. Qui était-il ? Quel était le lien qui les unissait ? Comment s’étaient-ils connus ? Que lui trouvait-elle pour l’apprécier suffisamment pour faire du surf avec lui ? Bon sang je crèverais tant j’étais jaloux et ne supportais pas l’idée qu’elle puisse être proche d’un autre et partager des choses avec lui. Des choses que je ne pouvais pas forcément comprendre puisque, contrairement à bon nombre d’Australiens, je n’aimais pas spécialement le surf. Et à présent qu’elle partageait ça avec un autre homme, j’aimais encore moins ! C’était comme les Etats-Unis … Avant son départ je m’en fichais de ce pays. Mais depuis, je le haïssais ! J’étais sans doute stupide mais c’était ainsi que je fonctionnais et je n’y pouvais strictement rien. Je marchais toujours selon Cassie. Même en son absence … Il m’arrivait de me poser des questions du genre : que ferait-elle si elle était là ? Que me conseillerait-elle de faire ? Que ferait-elle dans une telle situation ? Que penserait-elle ? Que dirait-elle ? Bref … Tout tournait toujours autour d’elle. C’était ainsi depuis toujours et ce n’était réellement pas parti pour changer. Encore moins du au fait que je venais, enfin, de la retrouver. Oui je venais de retrouver ma Cassie et personne ne pourrait me l’enlever. Plus jamais ça !

Poussé par la curiosité, mais surtout ma putain de jalousie maladive, je finis par lui demander de qui il s’agissait. Enfin plutôt, je lui demandais s’il s’agissait d’un ami. Ma question était brève mais j’attendais une réponse complète. C’était limite si je ne voulais pas savoir le nombre de fois qu’ils s’étaient parlé, s’était vu et avaient discutés. J’aurais même bien eus envie de lui demander ce qu’ils avaient fais ensemble à chaque fois qu’ils s’étaient vu, où ils étaient allés, de quoi ils avaient parlés … Non décidément j’étais réellement dans l’excès le plus complet lorsque ça la concernait. C’était ça d’être complètement fou amoureux de la même personne depuis vingt deux ans. En fait depuis toujours … Puisque je ne me souvenais pas de mes quatre premières années sur cette terre, avant de la rencontrer. « Lewis est un ami que j’ai connu sur Los Angeles il y a trois ans… C’est assez compliqué… On sait connu à l’hôpital et il m’a aidé, on sait hum, soutenu et depuis on est ami, sauf qu’il a déménagé chez sa tante ici il y a quelques mois, du coup, ben… Comme je suis revenu on se revoit et on fait du surf, il travail dans la boutique sur la plage… » J’écarquillais les yeux à ses paroles. Elle me prenait pour un con ! Non que je ne la croyais pas … Mais le fait de porter sa main à sa cicatrice à ce moment là … Elle cherchait à me faire croire que c’était pour cela sa visite à l’hôpital … Hors il y avait de gros soucis concernant les dates ! Riant nerveusement en réalisant qu’elle me cachait quelque chose, pour la première fois de notre vie, je la regardais un long moment sans mot dire, blessé malgré tout. « Cassie ? T’étais pas à l’hôpital pour la fusillade ! Y’a une différence de deux ans entre les deux … Putain tu peux pas me mentir Sissi … T’as pas le droit ! » Soupirant doucement, choqué qu’elle soit capable de me faire cela, je détournais le regard. « Après tout ce temps je comprends que … Tu sois pas prête à tout me raconter comme ça de but en blanc … Mais ne me ment pas s’il te plait ! Et … putain je veux que tout redevienne comme avant … Qu’on puisse tout se dire et n’avoir aucun secret l’un pour l’autre sans crainte d’être jugé ou autre. Ca prendra du temps … Mais je veux que ça redevienne comme avant. » Je la laissais ensuite venir jusqu’à moi pour me pincer doucement la joue. « On est jaloux mon petit Thanou d’amour ? » Je souriais en coin en constatant combien elle pouvait me connaître. Bon sang j’aimais trop cela ! Souriant en coin, je la regardais, les yeux brillants. « Percé à jour … Violemment jaloux ! » Avouais-je doucement, n’ayant pas dans l’idée de vouloir lui cacher cela. Elle le voyait parfaitement de toute façon alors à quoi bon chercher à le lui cacher ? Se serait totalement stupide !

Rapidement, nous en venions à parler de la semaine à venir, que nous allions pouvoir passer ensemble. C’était le moins que l’on pouvait faire, après avoir perdu huit années ensemble, huit années de bonheur gâché. On ne pourrait jamais rattraper tout ce temps perdu. Non jamais ! Mais au moins, nous pouvions nous retrouver nous et c’était déjà plus que plaisant. Oui, nous serions de nouveau ensemble comme auparavant. Bonheur, joie, amour, complicité … Nous allions tout retrouver, je n’en doutais pas une seule seconde. Comment faire autrement alors que nous allions nous revoir, enfin ? Passer du temps avec la femme de ma vie, c’était tout ce que je voulais et j’allais enfin avoir droit à cela. C’était foutrement bon ! Surtout après huit ans … Huit ans que j’attendais cela, huit ans que j’en étais privé ! Bon sang comment avais-je fais pour tenir aussi longtemps sans elle ? Je ne doutais pas que si on me l’enlevait à présent, je ne m’en relèverais jamais … C’était même certain ! Bon sang oui c’était ma Cassie ! La seule personne au monde à pouvoir me rendre heureux au plus haut point, simplement en étant dans ma vie ! Continuant sur le sujet de la semaine à venir, je l’informais que le dimanche et le lundi, le bar était fermé. Ce à quoi elle répondit qu’elle tenterait de prendre son lundi pour pouvoir le passer avec moi. Ce qui me comblait de joie. « S’il fait beau lundi, on peut aller à la plage ? Genre un pique nique comme avant mais qu’avec toi… Toi, moi, nous sur la plage discutant de ces huit ans… Tranquillement à se pavaner sur le sable… Les pieds dans l’eau… Enfin, à part si tu veux faire autre chose ? » Souriant malgré moi devant ses paroles, je la regardais amoureusement tant j’étais dingue d’elle et de ses paroles. « Bon sang que t’es romantique ! » Dis-je en souriant, tendrement moqueur. « Toi, moi, une plage, un ciel bleu, du sable fin, une eau fraîche … De la bouffe ! Tout ça est parfait ! » Répondis-je en lui lançant un regard taquin. Alors que je venais de proposer de la payer si elle venait réellement à m’aider au bar pendant qu’elle y passerait la semaine avec moi, j’eus beaucoup de mal à comprendre sa remarque sur le fait que je faisais une fixette. J’étais peinée de voir qu’elle me pensait réellement à fond sur l’argent. Alors que je cherchais juste à l’aider plus que de raison en voyant qu’elle-même galérait alors que moi, j’étais aisé financièrement. Tentant de passer à autre chose pour ne pas trop penser à cette remarque que je ne savais pas comment prendre, je lui disais que, oui, je voulais qu’elle soit de mon côté du bar, ne supportant pas qu’il y ait la moindre séparation entre nous. Maintenant encore plus que jamais puisque huit années venaient de passer sans que l’on ait put se voir. Il y avait donc eut une séparation de plusieurs milliers de kilomètres … Beaucoup, beaucoup, trop ! Mais ça avait toujours été le cas. Je n’avais jamais supporté que l’on soit séparés l’un de l’autre, d’une quelconque façon que ce soit.

« Attends, non je ne disais pas ça pour dire que… Non ! Juste que … comprends moi… Je… J’ai l’impression de faire pitié… J’ai toujours vécut depuis huit ans sans un sous sans pouvoir faire d’excès ou tout autre chose… C’est juste que… sa me fait bizarre que tu me proposes de l’argent, je sais que tu n’es pas ce genre de type accroc à l’argent, loin de là même ! » Soupirant doucement, je la regardais un moment sans rien dire avant de sourire faiblement. « Crois moi Cassie tu ne me fais pas pitié ! Si je te propose de t’aider de ce côté-là, c’est parce que je peux le faire et parce que c’est toi. Toi et moi ! On a toujours fonctionné à deux non ? Quand l’un avait besoin d’aide, l’autre était là. » C’était totalement vrai ! Il suffisait qu’elle me demande de passer chez elle à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit pour que je débarque sans tarder. Elle pouvait même m’appeler en pleine nuit, que j’arrivais dans les cinq minutes qui suivaient … C’était l’avantage de vivre près de l’autre. Si à présent elle m’appelait en pleine nuit, je risquais de mettre un peu de temps à arriver. Logique puisque désormais, je vivais dans le centre ville alors qu’elle-même était de nouveau chez sa mère, un peu à l’écart. Quoi qu’il en soit, elle pouvait m’appeler quand elle le voulait, je débarquerais sur le champ. J’étais même près à fermer le bar le temps de mon absence, si elle avait réellement, urgemment, besoin de moi. « Oui, je viendrais de ton côté ! Je m’assiérais à tes côtés… Non loin de toi… Près de toi, tout près… » Riant doucement, je la regardais, attendri. « Près de moi ? Tout près tout près ? » Je demandais, tendrement moqueur, sans me départir de mon sourire. Sourire complètement idiot, je le concevais bien. Mais c’était l’effet fou de l’amour ! Arrivant au sujet de ma possessivité excessive, partie au départ d’un besoin terrible de protéger Cassie, j’avouais que j’étais possessif la concernant. « Pas que possessif… Jaloux, oui très jaloux ! Tu te rappelles sur la plage ? La fois ou mon frère m’avait claqué fortement la fesse ? Putain tu as réagis au quart de tour ! On est tous resté cons tant on s’attendait pas à ça ! » Souriant en coin, je me remémorais cette scène sans le moindre mal. Son frère lui avait simplement claqué la fesse avec force, ce qui m’avait fait réagir violemment. Je m’étais mis à lui gueuler dessus avant de retomber brutalement sur terre et réaliser que bon Dieu … C’était son frère tout de même ! « Rhaaa oui jaloux ! Je suis putain de jaloux ! J’aime pas te partager et j’aime pas qu’un type te parle ou autre ! C’est plus fort que moi … » Avouais-je doucement en levant brièvement les yeux au ciel. « Oui je me souviens … C’est surtout moi qui me suis senti con à vrai dire … Bon sang la honte de ma vie même ! Heureusement que ton frère en a rit et ne l’a pas mal pris … » Oui, sinon je me serais senti encore plus con !

Mais heureusement pour moi, son frère était de notre côté depuis toujours et savait parfaitement comment nous fonctionnons tous les deux. Nous étions même devenu terriblement proche l’un de l’autre, j’allais même jusqu’à le considérer comme un frère … Mais j’avais interrompu tout contact au départ de Cassie. Tout ça parce qu’il me rappelait trop sa sœur et ce passé si merveilleux auquel j’avais eus droit. C’était con … Je le regrettais à présent qu’il était décédé. Mais c’était bien connu que l’on regrettait toujours une fois que la personne était morte ! Par la suite, je lui fis la promesse de tuer toute personne tentant de nous séparer, comme elle venait de m’en faire la demande. J’espérais de tout cœur n’avoir jamais à arriver à une telle extrémité tant j’étais conscient que j’étais réellement près à le faire, pour elle ! « Merci, merci d’être là, de… m’aimer, de tout… Merci Than… Mon Than à moi… » Soupirant de bien être, je la laissais filer après l’avoir serré fortement contre moi, sans répondre à ses paroles. Une fois installés dans le salon, je répondis franchement à sa question lorsqu’elle me demanda si elle m’excitait tant que cela. A sa réaction, je n’eus aucun mal à voir que je venais de l’exciter. Ce n’était qu’un prêté pour un rendu après tout … Elle ne faisait que cela, me tuer de désir, depuis un petit moment déjà ! « On va… Changer de discussion… Je… » Riant franchement tant j’aimais la voir ainsi, je gardais le silence pour ne pas la tuer plus que de raison, souriant en coin lorsqu’elle me souffla que mes caresses lui manquait. Elle voulait changer de sujet et pourtant elle remettait presque aussi rapidement, le sujet sur le tapis. C’était la preuve manifeste qu’elle était totalement en train de perdre la tête. Et j’aimais terriblement ça. J’adorais littéralement ! Sans répondre, je la regardais donc un long moment, semblant la voir mourir sous mes yeux. Le désir semblait réellement la consumer sur place. Je la connaissais assez pour le voir. Elle était toujours ainsi lorsqu’elle avait envie de sentir mon corps nu contre le sien, mes mains, mes lèvres et ma langue de partout sur son corps. Mes mains sur ses cuisses pour les écarter lentement sans détourner mon regard du sien, mon visage approchant lentement de son intimité pour y déposer mes lèvres puis la caresser longuement de ma langue. Oui … elle aimait tout cela. Ainsi que le moment où je faufilais mes doigts en elle avec lenteur pour la caresser plus intimement encore.

« Stop, vraiment… Là faut qu’on stop… Parce que sinon, dans même pas … Faut que … » Oui elle avait raison … Elle avait totalement raison ! Il fallait que l’on se taise dès à présent pour ne pas céder à la tentation aussi rapidement. Nous devions attendre encore un peu. Oui, il nous fallait prendre tout notre temps et ne pas bruler les étapes. En fait, il nous fallait prendre notre temps tout comme dans le passé. Nous avions toujours fonctionné ainsi, avec extrême lenteur. « Oui tu as raison ... Mais ... Cassie ? C'est toi qui n'arrête pas depuis tout à l'heure ! » Dis je en ne pouvant m'empêcher de rire légèrement. Surprit qu’elle vienne s’asseoir sur moi après ce que nous venions de dire, je la laissais pourtant faire sans rien dire, luttant de toutes mes forces pour ne pas craquer et lui faire l’amour comme j’en rêvais depuis beaucoup trop longtemps à mon goût. Le sujet arrivant aux personnes avec lesquelles nous avions pus coucher durant ces huit années de séparation, je ne pus que réaliser que cette idée faisait quelque peu baisser mon désir. Pourtant, j’avais toujours envie d’elle à un point inimaginable ! Alors qu’elle venait de me dire qu’il lui était arrivé, parfois, d’appeler certains de ses types par mon prénom, je souriais en lui avouant que moi, cela m’étais souvent arrivé. « On a fait du mal, à certaines personnes… Mais, ce qu’ils ont ressentis, ne vaut rien, a notre souffrance commune… » Je grimaçais quelque peu en tentant de me mettre à la place de ces personnes qui avaient été appelées autrement que par leur prénom. « Bof … Franchement je doute qu’ils en aient souffert. On ne comptait pas pour eux alors bon… » Dis-je doucement en essayant de ne pas penser à celle avec laquelle j’avais tenté de sortir, seulement trois semaines. Elle n’avait sans doute pas eus le temps de s’attacher à moi … Mais elle, oui, j’avais sans doute du la blesser en étant autant incapable de me souvenir de son prénom. Oui là, c’était carrément cruel ! Sans un mot de plus, je la regardais se lever pour se rendre dans la cuisine, la rejoignant alors sans tarder. En l’entendant me dire qu’elle ne pouvait pas manger grand-chose, je lui demandais plus d’éclaircissements, clairement inquiet à l’idée qu’elle ait put manquer d’argent au point de ne pas manger à sa faim. Si c’était le cas … C’était horrible ! « Ben, n’ayant pas beaucoup d’argent… Je n’ai pas mangé de viande pendant plus de … sept ans… Les légumes… Laisse tomber, en Amérique c’est a la pièce et c’est super cher… Du coup, je ne mangeais pas grand-chose, des pâtes et beaucoup d’eau, mais on s’y habitue, puis tu sais que j’aime les pâtes ! » Je grimaçais franchement en apprenant cela, l’observant longuement pour voir, une nouvelle fois, qu’elle avait bel et bien perdu quelques kilos. Rien d’affolant toutefois. Je remarquais juste qu’elle avait prit un corps de femme et qu’elle était mince et élancée. Elle avait un putain de beau corps … Et si je n’avais pas appris de sa bouche qu’elle n’avait pas mangé à sa faim pendant tout ce temps, je ne l’aurais pas vu de moi-même … Tout simplement parce que je pensais que ces changements étaient simplement du au temps.

« Tu sais que tu vas devoir te réhabituer à manger normalement ? » Demandais-je doucement, sans la quitter du regard. Oh ça oui ! Elle pouvait compter sur moi pour la surveiller de très près dans son alimentation. Evidemment, je n’étais pas un barbare qui allait l’obliger à manger autant de moi, à chaque repas, quatre à six fois par jour. Mais je veillerais à ce qu’elle fasse bien trois repas par jour avec des portions de plus en plus grosses. Bien sûr, je n’allais pas le lui dire dès à présent … Sinon, je ne doutais pas qu’elle chercherait à éviter de manger avec moi, par peur que je ne la surveille. Continuant sur le sujet de la nourriture, je lui disais ensuite que nous cuisinerions ensemble. La scène que j’imaginais était sérieusement drôle … « Ah ouais ? Si tu n’as pas peur de mourir, alors pourquoi pas ! Mais on aura qu’à acheter des livres de cuisines ! Ou regarder les émissions et on fera de bon petit plat ! Mais ça ne gênera pas Billie ? Car pour faire ça chez moi… On ne pourra plus, avec Nikkie constamment à la maison… » Je ne pus m’empêcher de rire à ses premières paroles. « Pourquoi faire des recettes existantes ? Faut en inventer c’est plus drôle ! » Dis-je en lui lançant un regard amusé et taquin à l’idée du genre de conneries que nous pourrions faire dans une cuisine. Surtout en pensant aux expériences culinaires que nous pourrions faire … « Et pourquoi ça gênerait Billie ? C’est pas toujours elle qui fait à manger hein ! Hey j’suis pas réellement un macho ! » M’exclamais-je en faisant mine d’être vexé avant de filer rapidement dans la chambre pour changer de débardeur et en en prenant un plus long pour dissimuler la bosse de mon jean. Une fois installé dans la cuisine, je la laissais venir s’asseoir sur mes jambes, comme il n’était pas rare qu’on le fasse dans le passé. L’entendant me demander d’insister sur le fait que je ne m’étais par marié et n’avait jamais envisagé de le faire, avec une autre qu’elle, je le fis sans rechigner, en lui demandant ensuite à quel point ça l’excitait. Je me figeais violemment à sa réaction. Déposant une série de baisers sur mon nez, elle approcha ensuite ses lèvres de mon oreille en maintenant mes poignets prisonniers de ses mains. « Sa m’excites au point de mouiller là… Oui, tu m’excites plus qu’il y a huit ans… Huit ans de frustration imagine ce que cela peut donner bébé » Surprit et violemment excité, je lâchais un bref gémissement de désir, torturé. Non … Elle n’avait pas le droit de me tenter de la sorte. Sentant ses mains sur mes poignets, je me rappelais que je ne devais pas craquer. Toutefois, je ne doutais pas que si je l’avais réellement voulu, j’aurais parfaitement pu libérer mes poignets pour me lever en la soulevant et la faire se mettre face à la table pour la dévêtir à demi, ouvrir mon pantalon simplement pour sortir mon membre et la prendre ainsi … Tout simplement parce que je crevais d’envie de la prendre ! Et peu importait comment … La sentant alors mordiller le lobe de mon oreille, je laissais échapper un nouveau bref gémissement en fermant les yeux. « Putain Sissi … Arrête … T’es en train de me tuer sérieusement … » Lâchais-je d’une voix rauque.

Pourtant, cela ne m’empêchai pas de lui dire que je l’aimais, après avoir senti son baiser sur le bout de mon nez, comme dans le passé. J’ajoutais ensuite que je l’avais toujours aimé, en la laissant se détacher de moi pour s’asseoir à mes côtés, pour manger. « Tout comme moi d’ailleurs ! Et moi, je plus que toi ! » Je lâchais un léger rire à ces mots, reconnaissant bien là ce qu’il nous arrivait fréquemment de dire dans le passé. Nous passions de longs moments à débattre du sujet de qui aimer le plus qui. Au final, nous en arrivions toujours que nous nous aimions tout autant l’un que l’autre. « Non c’est moi qui t’aime le plus ! » La laissant nous servir, je me figeais en voyant la quantité, très faible, de salade qu’elle mit dans son assiette. Incapable de faire mine de rien, je lui demandais si elle n’avait pas faim. « Si, si ! Ben je mange la, il y a les pâtes après » Sans un mot, je la laissais me resservir, me taisant à propos de son appétit. « Hey ! Je sais que je mange beaucoup mais t’inquiète pas pour mon assiette, je la remplis quand j’ai faim hein… »Dis-je en riant doucement et en tournant un regard attendri vers elle avant de reprendre mon repas, frissonnant en sentant sa main sur ma cuisse. « Au fait, tu comptes laisser pousser tes cheveux ? Tu es beau hein… N’en doute surtout pas, mais tu sais que… J’ai toujours… Tu vois, préféré que tu ais les cheveux un peu long … » Amusé et aimant l’entendre dire cela, je tournais un regard brillant vers elle. « Ouais … C’est prévu que je les laisse repousser … » Souriant, je passais rapidement une main dans ses cheveux, ne faisant que les frôler doucement pour ne pas l’exciter plus que de raison, frissonnant en sentant leur douceur sous mes doigts. Lentement, je ramenais ma main sur la table pour lutter contre l’envie d’enfouir mes mains, et mon visage, dans ses cheveux. « Et toi … Rassure moi tu ne comptes pas redevenir blonde ? Tu es belle hein ! Tu l’es toujours … Mais putain en blonde t’es méconnaissable … » Dis-je en grimaçant légèrement, me rappelant de mes pensées en la découvrant blonde. J’avais tout de suite songé que ce n’était plus ma Cassie … Terminant rapidement ma seconde assiette de salade, je me servais en pâtes, remplissant franchement mon assiette comme toujours. « Tu veux faire quoi après le repas ? A moins que tu veuilles te coucher tôt car tu te lèves demain… » Riant doucement à l’éventualité de me coucher tôt alors que j’avais la chance de pouvoir passer un moment avec elle, je tournais un regard tendrement moqueur vers elle. « Gâcher un moment qu’on pourrait passer ensemble, en allant me coucher ? T’es folle toi hein ! Et je sais pas … On pourrait se caler devant un dvd ? Oh … Ou je pourrais jouer du piano … Si tu veux ! » Dis-je doucement en terminant mon assiette sans m’en resservir, étant calé au vu de la quantité de nourriture que je venais d’ingurgiter. Je pris rapidement mon verre de coca pour le boire rapidement, pour faire passer tout cela.
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R. Hallibel Snezava
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeVen 4 Fév - 17:12
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Hurricane...


Je n’avais jamais, non jamais menti, ou ne serait ce qu’essayer de lui mentir. Je n’étais pas ce genre de femme, ou plutôt de fille à l’époque. Je ne voulais pas lui mentir, car à l’époque nous étions tellement proche que nous n’avions aucun secret l’un pour l’autre, il savait tout de ma vie tout comme moi je savais tout de la sienne, c’était comme ça. C’était tellement facile de lui parler. Oui, comme sic ‘était normal de lui dire des choses qu’à d’autre je ne savais pas dire. Nous avions toujours été ainsi, il était mon journal intime, mon confident, mon tout, je n’avais jamais tenu de journal intime lorsque je vivais sur Sydney… Je n’en voyais pas l’utilité puisque je l’avais toujours près de moi, il était là, c’était lui, celui qui m’écoutait qui me conseillait et qui me consolait. Il séchait mes larmes, il faisait en sorte que je puisse sourire. C’était mon remède, mon médicament, mon apaisement. Il était un tout mais aujourd’hui… Est-ce que tout cela serait comme avant ? J’avais bien peur que non, je ne pouvais pas lui dire certaines choses, je ne pouvais pas aisément lui dire ce que j’avais fait pendant ces huit ans… Il m’était impossible de lui avouer que je vendais mon corps, plus ou moins dénudé dans un bar à strip-tease… Je ne voulais pas voir son regard et ce qu’il voulait, bien entendu dire… Je n’osais même pas imaginer sa tête quand il apprendrait que j’étais devenu un peu comme son père. J’étais très différente, et je ne buvais pas tous les jours… De toute façon je n’avais pas assez d’argent pour me payer l’alcool, mais aller en boite de nuit et se caler avec des hommes plus ou moins riche cela avait son avantage. Los Angeles, il n’y avait que cela…

J’avais pourtant décroché, j’y arrivé facilement, il n’y avait aucun souci, mais, c’était tellement mieux… Oui, tellement mieux de boire et de pouvoir oublier ne serait ce que quelques minutes Gaylwen, la souffrance qui était en moi, cette souffrance qui me poignardait en plein cœur, ce couteau me déchirant mes entrailles pour me faire comprendre que je ne le verrais plus. Même si parfois ça ne marchait pas… Parfois sa arrivait. Parfois j’avais l’alcool mauvais, me mettant alors à pleurer comme une idiote en proclamant partout que j’avais perdu l’amour de ma vie… C’était tout de même bizarre, les nombreuses réactions que pouvait provoquer l’alcool. Un coup j’étais joyeuse, un coup j’étais nostalgique, un coup je pleurais, a chaque fois c’était différent… Mais bien entendu, parfois je ne me rappelais absolument de rien… La preuve, ma première cuite… Première fois sexuellement, aucun, absolument aucun souvenir, si ce n’est un mal de crâne pas possible lendemain. Puis mon corps c’était petit a petit habitué… C’était horrible de se dire que j’étais devenu… alcoolique. Non, je ne l’étais pas, je ne l’étais pas, j’avais été en centre de désintoxication… Trois fois. Et la troisième fois je n’y étais resté qu’une semaine. Je savais comment marchait le sevrage… Mais j’étais enfermé… J’étais coupé du monde, la je n’étais pas coupé du monde et même si cela faisait une semaine que je n’avais pas bu, j’étais terriblement en manque. Je n’avais aucun cachet, rien, je n’avais que le sport. Ça compensait un peu, mais tout de même. Lorsqu’il me demanda si je doutais je fus surprise, qu’il puisse me poser une telle question. Comme si j’étais capable de douter, je n’avais jamais douté, et ce n’était pas aujourd’hui, surtout aujourd’hui que j’allais douter. Je savais que nous étions faits pour être ensemble, même si pour cela il faudrait tuer… Oui, tuer pour ne plus être séparé. Je ne voulais plus le perdre, je ne voulais plus être séparé de lui, a plusieurs milliers de kilomètres, c’était trop dur pour moi. Sentant son regard sur moi, je levais la tête pour croiser ses yeux d’un bleu à damner un saint. « Cassie … Ca ne durera pas longtemps … On en est pas capables de toute façon hein ? Ca nous correspond pas d’attendre et de tenir trop longtemps … »

Gémissant doucement, je baissais le visage en me mordant la lèvre inférieure. Fermant doucement les yeux j’inspirais longuement de bien être. J’avais envie de pleurer, j’avais envie, simplement de laisser évacuer tout ce que j’avais ressentis pendant ces huit ans… Je voulais que cette souffrance s’en aille, mais, elle ne partira malheureusement jamais… C’était impossible d’oublier huit ans d’une vie, huit ans de souffrance intense… « Ça me tue d’attendre… Je ne suis plus la plus patiente des deux Than… C’est fini ça… » Dis-je doucement en rigolant nerveusement. J’étais devenu une vraie nerveuse. Je ne pouvais plus attendre, je ne pouvais plus faire comme avant, j’avais changé, et les rôles s’inversait sur certains points. C’était à lui de me raisonner, de me dire d’attendre, alors qu’à l’époque j’étais la plus patiente… La souffrance m’avait changé, la douleur, le mal être avait fait de moi une autre personne… Une personne en l’occurrence que je n’appréciais pas forcément… Soupirant doucement, je fus surprise qu’il puisse me demander qui était Lewis. En même temps j’aurais dû m’y attendre, j’en avais parlé et prononcé un prénom masculin en sa présence… Cela devait être la première fois… Nous n’étions pas habitué a avoir des amis… Nous n’étions que deux, toujours deux, les seuls qui étaient avec nous c’était nos frères et sœurs… Mais aujourd’hui tout avait changé, supporterions nous la différence ? Supporterions-nous, notre nouvelle vie ? Je n’en savais strictement rien et ça me faisait peur. Peur de le perdre pour des changements anodins… Certes aujourd’hui, j’avais deux meilleures amies, j’avais un meilleur ami… J’avais mon cousin avec qui j’étais tout de même proche, j’avais Lewis… Lui qui me comprenait. En fait, au fond, il me rappelait un peu Gaylwen. Parce que c’est si simple de lui parler, de me confier à lui. Comme s’il était fait pour écouter mes peines… Inspirant doucement, je ne pouvais pas dire cela a Than, je ne pouvais pas le faire souffrir en lui montrant que Lewis et moi étions proche malgré que nous ne sortions pas ensemble. Nous avions une complicité qui ne s’expliquait pas dû à notre passé plus ou moins commun. Essayant de mentir, comme je le pouvais, j’essayais de faire passer cela pour la fusillade.

Touchant ma cicatrice, je revoyais alors le corps de cette petite fille sur le sol, baignant dans son sang. Fermant les yeux, je chassais immédiatement cette image de ma tête. Ne regardant pas Than, je ne savais pas ce qu’il pouvait penser de tout cela. Un long silence s’installa alors. Il avait comprit, il avait comprit que je lui mentais. J’étais horrible de lui faire subir cela… Comment réagirais-je s’il me faisait le même coup ? Putain de mal… J’en serais au point de lui gueuler dessus en m’énervant comme une folle… Je ne supportais pas le mensonge… Je n’avais jamais supporté et pourtant je venais de faire un putain de gros mensonge… « Cassie ? T’étais pas à l’hôpital pour la fusillade ! Y’a une différence de deux ans entre les deux … Putain tu ne peux pas me mentir Sissi … T’as pas le droit ! » Gémissant doucement, je le regardais alors qu’il détournait le regard. Sissi…. J’adorais ce prénom, je l’aimais comme une folle. Fermant les yeux, je détournais à mon tour le regard. Je ne pouvais pas lui dire, il m’était impossible de le lui dire. Je ne pouvais pas lui dire… Non… absolument pas… Jamais ! « Après tout ce temps je comprends que … Tu ne sois pas prête à tout me raconter comme ça de but en blanc … Mais ne me ment pas s’il te plait ! Et … putain je veux que tout redevienne comme avant … Qu’on puisse tout se dire et n’avoir aucun secret l’un pour l’autre sans crainte d’être jugé ou autre. Ca prendra du temps … Mais je veux que ça redevienne comme avant. » Passant ma langue sur mes lèvres, je soufflais longuement. Non, je ne pourrais jamais… Je ne pourrais pas, il m’était totalement impossible de lui dire. Je savais qu’il me jugerait, qu’il me dirait qu’il y avait bien d’autre boulot pour avoir de l’argent… Mais sans étude… Ce n’était pas facile, non vraiment pas… Je ne voulais pas subir un jugement de sa part, je ne voulais pas de ça avec lui. Je ne voulais pas avoir ce regard qui en dit long… Non, jamais…

« C’est impossible Than… Je suis désolée… Je conçois parfaitement ce que tu veux, je veux la même chose… Mais il y a des choses dans ma vie que je ne pourrais jamais te dire… Je suis désolée… Je ne peux pas… Je ne peux… Pardonne moi, vraiment, c’est horrible ce que je fais, mais ce qui est passé, doit resté passé, je ne veux plus penser à tout ça… Plus jamais… » Dis-je doucement en détournant le regard pour qu’il ne puisse pas voir les larmes qui y perlaient. Reniflant doucement, je m’avançais alors vers lui pour lui pincer la joue. Il était jaloux, horriblement jaloux et j’aimais ça, oui j’aimais qu’il puisse être si jaloux d’un homme qu’il ne connaissait pas. J’étais sur, en plus qu’ils s’entendraient super bien… Son regard brillant, m’arracha un immense sourire. « Percé à jour … Violemment jaloux ! » Entrouvrant la bouche, je souriais fortement. C’était plaisant à entendre, trop plaisant. Rigolant nerveusement, je me mordais la lèvre, le regardais droit dans les yeux. « Encore… Répète-moi à quel point tu es jaloux ! Bon sang, sa me rend folle d’entendre ça… Encore ! Encore ! » Dis-je en en reculant alors doucement pour le regardant amoureusement. Je l’aimais à en crever, oui, il était toute ma vie, il était tout pour moi et je ne pouvais pas l’ignorer. Rapidement, je lui parlais alors de ma semaine. Oui, je l’avais planifié de façon a pouvoir le voir tous les jours, oui, du lundi au dimanche. Je voulais profiter pleinement de lui ! Je voulais retrouver notre complicité d’antan… Je voulais juste retrouver mon Gaylwen, l’amour de ma vie, celui qui était fait pour moi. Proposant alors de faire une journée pique nique le lundi comme à l’époque. Je me souvenais parfaitement des jours ou nous allions à la plage. Le mercredi après midi…

Se fichant de nos parents qui pouvaient bien gueuler… Des week-ends ou nous disparitions toute la journée afin d’être reclus de la société, se trouvant alors sur la plage, dans un coin tranquille ou personne ne venait car il fallait escalader trop de rocher pour se trouver sur cette petite plage tranquille de Sydney… Seul au monde… « Bon sang que t’es romantique ! » Ecarquillant les yeux, je rigolais doucement. Il me rendait comme ça… Oui, il me rendait romantique car il méritait amplement mon amour et mon romantisme ! « Toi, moi, une plage, un ciel bleu, du sable fin, une eau fraîche … De la bouffe ! Tout ça est parfait ! » Rigolant à nouveau, je ne pu m’empêcher de le regarder amoureusement. Bon sang, je voulais l’embrasser, je voulais sentir ses lèvres sur les miennes, sa langue caresser doucement ma peau, son souffle sur mon visage, je voulais qu’il me tue, comme il savait si bien le faire… oui, je voulais qu’il me caresse longuement le visage pour me faire frémir, gémir, trembler, je voulais à nouveau connaitre la jouissance extrême dans ses bras, sous ses caresses… Avant, fut une époque, ou on dérapait constamment, et la on aurait dérapé, mais nous ne le faisions pas… Nous étions fous… Fous totalement fou de ne pas déraper… « Romantique ? Tu me rends comme ça ! Ce n’est pas ma faute hum… Hey… J’espère que je compte quand même un peu plus que la bouffe hein ? Parce que merde, quand tu parles de bouffe tes vraiment un vrai passionné ! Ca fait limite peur et psychopathe de la bouffe ! » Dis-je en explosant doucement de rire, le regardant a travers mes cils pour rendre mon regard encore plus intense et sincère. Rapidement, nous en vînmes à parler argent.

Chose qui ne me plaisait pas réellement. Je n’aimais pas qu’il puisse vouloir me prêter de l’argent. Je ne voulais pas faire pitié ou je ne sais quoi. Je ne voulais pas lui devoir de l’argent, car j’allais devoir lui rembourser, il était hors de question que je ne lui rende pas l’argent ! Non, jusqu’aux centimes près et même avec les intérêts ! Je ne voulais pas que l’on me reproche quoi que se soit ! Je ne voulais pas, si jamais lui et moi ça ne marchait pas qu’il me dise que je lui devais de l’argent, je ne voulais pas de ça entre nous. Je savais a quel point l’argent pouvait faire changer des relations… Je savais qu’il n’était pas ainsi, mais la tristesse et la colère entrainait parfois certaines choses qu’on ne pouvait pas contrôler… « Crois moi Cassie tu ne me fais pas pitié ! Si je te propose de t’aider de ce côté-là, c’est parce que je peux le faire et parce que c’est toi. Toi et moi ! On a toujours fonctionné à deux non ? Quand l’un avait besoin d’aide, l’autre était là. » Me pinçant les lèvres, je le regardais attentivement en souriant légèrement. Oui, nous étions ainsi, quand l’un avait besoin de l’autre on l’aidait. On avait toujours fait cela… « A deux ou rien. C’est toi et moi ou rien. Plutôt crever que d’être seule. C’est ce que je répétais tout le temps… Je suis toujours vivante, je ne sais vraiment pas comment j’ai fait… » Dis-je doucement en le regardant droit dans les yeux. Oui, lui et moi ou rien. Je m’amusais constamment à le dire, mais vivre huit ans sans lui m’avait totalement détruite… Essayant de ne plus parler d’argent, je lui annonçais que je me mettrais alors de son côté du comptoir pour être plus près de lui, je ne voulais pas être si loin comme la dernière fois, je ne voulais pas être séparé, je voulais simplement être près de lui, tout près…

« Près de moi ? Tout près tout près ? » Rigolant doucement, je m’approchais de lui me collant alors à son corps. « Tout près, comme ça, tout, tout près… Je te ferais même des câlins… Des bisous… » Dis-je doucement en attrapant sa main, la serrant alors doucement restant finalement à ces côtés. Je ne voulais pas m’éloigner de lui, je ne voulais pas être trop loin, je ne le pouvais plus. Parlant de son côté macho, de sa possessivité envers moi, je me mordais doucement les lèvres en le regardant. « Rhaaa oui jaloux ! Je suis putain de jaloux ! J’aime pas te partager et j’aime pas qu’un type te parle ou autre ! C’est plus fort que moi … » Le regardant les yeux brillant de joie, j’entrouvrais la bouche. Bon sang que j’aimais entendre ça… « Oui je me souviens … C’est surtout moi qui me suis senti con à vrai dire … Bon sang la honte de ma vie même ! Heureusement que ton frère en a rit et ne l’a pas mal pris … » Serrant sa main, je posais ma tête sur son épaule en soupirant doucement. « Tu sais que j’aime t’entendre me dire que tu es jaloux ? Bon sang, redis le moi encore, a quel point tu es jaloux, possessif et tout et tout… Dis-moi de quoi tu es capable même si c’est dans l’extrême ! Je m’en fiche tu peux m’attacher avec des menottes que sa le ferait jouir ! » Dis-je en rigolant, serrant un peu plus sa main dans la mienne. Le prenant rapidement dans mes bras, ainsi que lui-même. Je le lâchais doucement pour retourner à l’intérieure me poser alors sur le canapé. J’avais chaud, très chaud, j’avais envie de lui à un point inimaginable… Il me manquait et je voulais retrouver son corps collait contre le mien, je voulais tout nos moments intimes… Je n’en pouvais plus, il fallait vraiment que nous changions de sujet et sur le champ. Je n’en pouvais plus j’allais crever de désir pour lui. Lui intimant de cesse de dire quoi que se soit je me levais rapidement du canapé pour essayer de me changer les idées. « Oui tu as raison ... Mais ... Cassie ? C'est toi qui n'arrête pas depuis tout à l'heure ! »

Rigolant nerveusement, j’allais alors m’assoir sur lui, me callant bien contre lui, essayant de faire abstraction de son membre totalement durci contre mes fesses. « Désolée… J’ai vraiment, vraiment, trop envie de toi… » Soufflais-je doucement en lui montrant alors mon tatouage puis parlant du fait que je voulais le faire plus bas. Parlant de mes relations sexuelles, cela eut le chic de me refroidir un peu mais pas tant que cela, car je le désirais toujours autant. Soupirant je marmonnais alors que nous avions certes fait souffrir certaines personnes, mais, personne n’a pu souffrir comme nous, nous avions souffert… « Bof … Franchement je doute qu’ils en aient souffert. On ne comptait pas pour eux alors bon… » Rigolant nerveusement, je me levais sans rien dire allant alors dans la cuisine pour préparer la table ou du moins rajouter ce qu’il y manque dessus. Parlant de tout et de rien, il me demanda pourquoi je ne mangeais pas grand-chose. Sans trop parler du fait que je ne faisais plus qu’un repas par jour, je lui annonçais alors que je ne mangeais plus certaines choses, puisque, manque d’argent, je ne pouvais plus mangeais ce que bon me semblait… C’était la vie… « Tu sais que tu vas devoir te réhabituer à manger normalement ? » Le regardant, surprise, j’entrouvrais la bouche sans trop comprendre. Pourquoi me disait-il ça ? et pourquoi j’avais l’impression qu’il allait me forcer à manger ? Souriant faiblement, je secouais la tête négativement. « Hum, hum… J’ai commencé à manger a nouveau normalement, genre de la viande et tout… Mais, ça ne me manque pas tant que ça tu sais… » Dis-je doucement en le regardant venir plus près de moi. Parlant de cuisine, toujours, je rigolais au fait de nous imaginer en train de cuisiner ensemble. Sa devait être drôle à voir tiens ! « Pourquoi faire des recettes existantes ? Faut en inventer c’est plus drôle ! »

Rigolant de plus belle j’osais imaginer la tronche de nos plats… « Et pourquoi ça gênerait Billie ? Ce n’est pas toujours elle qui fait à manger hein ! Hey j’suis pas réellement un macho ! » Levant les yeux au ciel, je m’approchais de lui pour lui tapoter la joue. « Tu n’as pas comprit… Ta gardais des racines blonde avant de te teindre ? Je parlais dans le sens ou, je squatterais chez toi… Ou on serait constamment ensemble, a rire et tout tu vois… Surtout si on devient un couple… Tu sais très bien comment toi et moi ça finira une fois en couple… Et ça peut, énerver Billie… » Dis-je doucement en le regardant alors partir vers ce qui devait être sa chambre. Le laissant revenir, je m’installais alors sur ses jambes l’enlaçant tendrement dans mes bras. Descendant mes mains pour tenir ses poignés, je lui annonçais alors sous sa demander, que j’étais horriblement excitée, au point de mouiller… oui, j’étais totalement prête pour faire l’amour… Totalement prête pour passer une nuit torride avec lui… « Putain Sissi … Arrête … T’es en train de me tuer sérieusement … » Gémissant longuement, j’embrassais alors sa joue. Me levant l’air de rien pour m’assoir à ses côtés. [color=indianred]« Faut bien que tu saches que… Bon sang, j’ai envie de te faire l’amour… » Dis-je doucement en le servant et me servant mangeant alors l’air de rien. « Non c’est moi qui t’aime le plus ! » Rigolant doucement je levais les yeux au ciel l’air de rien. Préférant ne rien dire je mangeais voyant très bien qu’il n’appréciait pas du tout que je ne mange pas autant qu’avant… Le resservant une fois son assiette vide, je me servis alors de pâtes, en petite quantité cependant. Le regardant je lui demandais alors, s’il comptait couper ses cheveux ou les laisser pousser… a l’époque j’aimais fourrager ses cheveux… J’aimais les tirer doucement. « Ouais … C’est prévu que je les laisse repousser … » Sentant sa main passer légèrement dans mes cheveux, je poussais un léger cri reculant alors ma chaise. Ayant tout à coup extrêmement chaud, je me levais rapidement en frissonnant violemment. « Putain t’as pas le droit ! » Lâchais-je doucement en frottant les cheveux pour essayer de faire partir cette violente envie de lui faire l’amour. « Et toi … Rassure moi tu ne comptes pas redevenir blonde ? Tu es belle hein ! Tu l’es toujours … Mais putain en blonde t’es méconnaissable … » Gémissant doucement, je me rasseyais sur la chaise en tremblant de plus belle. [color=indianred]« Non tu sais que j’ai aussi été rousse ? » Dis-je doucement en reculant ma tête. « Espèce de pervers ! Tu sais que mes cheveux c’est… Wow… Sa m’a tué ! » Dis-je doucement en frémissant encore plus. Changeant de sujet, je lui demandais alors ce qu’il comptait faire après le repas. « Gâcher un moment qu’on pourrait passer ensemble, en allant me coucher ? T’es folle toi hein ! Et je sais pas … On pourrait se caler devant un dvd ? Oh … Ou je pourrais jouer du piano … Si tu veux ! » Le regardant surprise, je posais ma fourchette en gémissant doucement. « Oh oui, du piano… » Dis-je doucement en me levant pour débarrasser mon assiette n’ayant plus faim. Amenant le flan, je le posais sur la table, enlever la salade et les pâtes. [color=indianred]« Si tu as une guitare ici, je te montrerais une de mes compositions… » dis-je doucement en mettant les petites assiettes sur la table commençant alors a couper une immense part de flan pour Gaylwen la lui donnant. « J’espère qu’il est aussi bon qu’il y a huit ans… » Dis-je doucement en me mordant la lèvre en le regardant attentivement.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeSam 5 Fév - 18:23
love is like war G&C Zo-2513cd6love is like war G&C Ja-2513ce1
love is impossible to forget

Dans la vie, il y a certaines choses qui ne s’expliquent. Un exemple flagrant, l’amour que je portais pour Cassie depuis plus de vingt ans. Je n’avais jamais cherché à trouver une explication à un amour aussi puissant et fort. C’était ainsi et de toute évidence, personne ne pouvait rien contre ni expliquer le comment du pourquoi. Mais selon moi, l’explication était des plus simples. Nous étions nés pour nous trouver et partager notre vie ensemble. Nous étions deux moitiés qui avaient besoin l’une de l’autre pour se compléter. Oui, c’était aussi simple que cela ! Peu de personnes pouvaient comprendre cela puisque peu de gens avaient un jour la chance de connaître ce que nous vivions tous les deux. Oui, pour ma part, j’étais pleinement conscient de la chance que nous avions de connaître un amour aussi puissant. Un amour dont nous avions été tellement dépendant, que le perdre nous avait détruit chacun de notre côté. A présent qu’elle était revenue, je ne pouvais plus concevoir ma vie sans elle. Maintenant moins que jamais puisque je savais ce que c’était de vivre sans elle … Et c’était sans doute la pire chose qui soit ! A mes yeux du moins. Perdre ma Cassie c’était perdre une grande partie de moi. Et ça, je ne le voulais plus jamais ! A présent qu’elle était de nouveau là, j’espérais sincèrement que tout puisse redevenir comme avant. C’était même mon seul souhait, ma seule envie, la seule chose que je demandais. Etait-ce trop demandé ? Il fallait croire que oui … Et ça ne me plaisait réellement pas ! Nous avions beau parler d’un ton léger sans la moindre dispute, il n’en demeurait pas moins qu’il y avait encore quelque chose, un rempart invisible qui nous éloignait l’un de l’autre, alors même que c’était là tout ce que ne voulais pas. Ce n’était pas quelque chose qui nous empêchait de retrouver notre complicité, loin de là. Mais c’était une chose qui faisait que nous ne parlions pas de choses réellement importantes comme, ce que nous avions fait exactement durant ces huit dernières années. J’avais la sensation que quelque chose restait encore non dit. Et ça me tuait même si en même temps, je préférais savourer le bonheur d’être en train de la retrouver. C’était ma Cassie qui était là, devant moi, sur cette terrasse, à cet instant là. Je ne pouvais pas ne pas savourer ce plaisir là de la retrouver. Ca faisait huit longues années que je ne pensais qu’à cela et n’attendait que cela, au point d’en rêver la nuit et d’appeler toutes les femmes Cassie. J’étais dingue d’elle, accroc à elle et ce, définitivement. Je ne pourrais jamais cesser de l’aimer, quoi qu’elle me fasse. La preuve pendant huit ans j’avais cru qu’elle m’avait laissé tomber et pourtant, j’avais été tout bonnement incapable de cesser de l’aimer. Et à présent, je ne le regrettais réellement pas.

En l’observant, je n’avais aucun mal à voir qu’elle souffrait. Elle souffrait de ces huit années passées l’un sans l’autre. Elle souffrait de devoir attendre avant que notre relation reparte de plus bel et évolue de nouveau. Mais que pouvais-je faire ? Je refusais qu’elle souffre mais en même temps je ne pouvais pas précipiter les choses par peur que nous manquions une étape importante et que cela nous amène à détruire totalement notre relation. Cela, je ne pourrais jamais le permettre. « Ça me tue d’attendre… Je ne suis plus la plus patiente des deux Than… C’est fini ça… » A ces mots, un sourire en coin apparut sur mes lèvres alors que je l’observais un moment sans mot dire alors qu’elle riait nerveusement en baissant le regard. « Ca me plait de ne plus être celui qui se précipite toujours ! » Dis-je en riant, tendrement moqueur. Dans tous les cas, ça ne me dérangeait pas le moins du monde qu’elle ne soit plus aussi patiente que dans le passé. Et ce n’était pas non plus un défaut aussi atroce que cela. Après tout je l’avais aussi ! Soupirant doucement, je continuais de l’observer longuement, comme incapable de détourner le regard d’elle après tout ce temps. Oui, j’avais besoin de la regarder, de retrouver sa beauté, sa présence, son corps … Tout. Je la voulais à nouveau contre moi, pour moi … Ma Cassie. Mais avant nous allions avoir besoin de temps. Peut-être longtemps, peut-être seulement quelques jours. Il était trop tôt pour faire des pronostiques là-dessus. Mais je savais que notre patiente n’était pas éternelle. Loin de là ! « Cassie … ? Je te ferais oublier ces huit ans … Fais moi confiance … » Ne pus-je m’empêcher de souffler doucement en plongeant mon regard dans le sien. Oui je lui ferais oublier toute la douleur qu’elle avait put ressentir en se retrouvant dans un pays totalement inconnu pour elle, rejetée par ses parents et sans avoir la moindre nouvelle de ma part, au point de penser que tout comme ses parents, je ne voulais plus d’elle. Je voulais lui faire oublier que nous avions passé tout ce temps loin l’un de l’autre. Lui faire oublier que cela aurait put détruire totalement notre relation. Parce que ça n’arrivera jamais … Je l’aimais beaucoup trop pour cela et je tenais atrocement à elle. Elle était tout pour moi ! Et à présent que nous avions eus la chance de nous retrouver dans cette ville même qui nous avait vu naître et grandir, je ne pouvais que vouloir que tout reparte comme dans le passé. Nous étions faits pour vivre ensemble et nous aimer comme deux amoureux idiots que nous étions. Oui nous étions faits pour cela et rien d’autre. Je la voulais, elle me voulait … que demander de plus ? Rien … C’était tout ce qu’il fallait pour vivre notre relation comme nous la désirions au plus haut point.

Alors que nous parlions de sport, le nom d’un homme qui m’était totalement inconnu, fut lancé par Cassie. Comme avant, j’avais beaucoup de mal à envisager qu’elle puisse avoir des amis garçons. Des amis tous sexes confondus à la vérité. Mais ça ne m’étonnais pas tant que cela finalement, qu’elle ait put se faire des amis alors que nous n’étions plus ensemble. Physiquement plus ensemble ! Je ne pouvais pas lui reprocher d’avoir vécut en mon absence, d’être sortie, d’avoir travaillé et de s’être fait des amis. Et d’avoir couché avec des hommes aussi … Même si je préférais oublier cela du mieux possible parce que ce n’était réellement pas le genre de choses que je devais avoir à l’esprit alors que je mourrais d’envie de retrouver notre relation amoureuse, au beau fixe. Et je devais me contenir un tant soit peu concernant ma jalousie … Il était trop tôt pour faire le type ultra possessif et jaloux. Elle n’apprécierait peut-être pas autant la chose que dans le passé. Après tout, nous n’étions même pas encore ensemble. Même si je savais parfaitement que ce n’était qu’une question de temps car cela reviendrait tôt ou tard. Forcément ! Nous étions faits pour être ensemble, en couple. Et non pas en tant qu’amis, ou autre du même genre. Couple et rien de moins ! Alors qu’elle venait de m’expliquer qu’elle l’avait rencontré à l’hôpital, je la vis toucher sa cicatrice comme si elle cherchait à me faire comprendre que c’était pour cette raison. Sauf que c’était totalement fou puisque deux ans s’étaient passés entre la fusillade et sa rencontre avec ce Lewis. Elle me mentait ouvertement … C’était la première fois qu’elle faisait une chose pareille. Pourquoi ? Qu’avait-elle donc faut ou vécut de si terrible pour qu’elle décide de me mentir, dans l’espoir de me cacher quelque chose, à moi, l’homme de sa vie, celui avec lequel elle avait vécut quatorze années de relation sans nuage. Comment était-ce possible ? Blessé qu’elle me manque mais incapable de lui en vouloir, je lui disais alors que je comprenais qu’elle me cache encore des choses mais que tôt ou tard, il faudrait qu’elle me raconte le tout. Il ne pouvait tout simplement pas en aller autrement.
« C’est impossible Than… Je suis désolée… Je conçois parfaitement ce que tu veux, je veux la même chose… Mais il y a des choses dans ma vie que je ne pourrais jamais te dire… Je suis désolée… Je ne peux pas… Je ne peux… Pardonne moi, vraiment, c’est horrible ce que je fais, mais ce qui est passé, doit resté passé, je ne veux plus penser à tout ça… Plus jamais… »
Cruellement blessé et choqué, je laissais échapper un bref gémissement de surprise en détournant le regard, hésitant entre m’énerver et gueuler une bonne fois pour toute, et partir pour m’éloigner d’elle. « Tu dis ça maintenant, parce qu’on vient de se retrouver … Mais dans quelques temps quand notre relation repartira et que tu verras que je suis toujours le même à peu de choses près, tu me diras tout. » Dis-je finalement, tentant de me rassurer plus qu’autre chose. Oui, je voulais réellement y croire et penser que cela était totalement possible. Mais ça ne dépendait, malheureusement, pas que de moi. Je ne pouvais pas obliger Cassie à parler même si ça me tuait.

« Ne répond pas à ça s’il te plait … Je préfère croire … Qu’on veut tous les deux que notre relation soit comme avant. » Dis-je après un bref silence avant qu’elle n’ait eut le temps de répondre, sachant que je ne pourrais pas supporter qu’elle me dise que, de ce côté-là, ce n’était plus possible. Je ne voulais pas l’entendre me dire encore une fois qu’elle ne se confierait jamais à moi sur ces huit ans, comme elle l’aurait pourtant fait lorsque nous étions adolescents. Merde je ne voulais pas croire que quelque chose s’était totalement brisé entre nous. Déglutissant difficilement, je détournais totalement le regard, regardant l’intérieur de mon appartement pour retrouver mon calme et un air impassible avant d’en arriver au sujet de la jalousie. Je la laissais ensuite venir près de moi pour me pincer la joue en disant que j’étais jaloux. Ce à quoi je ne pus que répondre, que j’étais en effet, violemment jaloux. Elle le savait alors à quoi bon le lui cacher ? Ce serait idiot, à n’en pas douter … « Encore… Répète-moi à quel point tu es jaloux ! Bon sang, sa me rend folle d’entendre ça… Encore ! Encore ! » Je ne pus m’empêcher de rire en la voyant s’emballer de la sorte devant ma jalousie. J’aimais qu’elle puisse toujours autant aimer le fait que je sois jaloux à ce point. « Oui je suis jaloux ! Violemment jaloux ! Jaloux à en crever ! Profite c’est pas tous les jours que j’avoue mes défauts ! » Dis-je en riant doucement sans la quitter du regard. Parlant ensuite de nos projets pour la semaine à venir, durant laquelle nous passerions le plus clair de notre temps ensemble, Cassie me proposa de passer le lundi à la plage. Souriant, tendrement moqueur, je lui faisais remarquer combien elle était romantique, dans sa façon de s’exprimer et mettre en place ce lundi là. Croisant son regard franchement amoureux, que je connaissais à merveille pour l’avoir souvent vu me regarder de la sorte de par le passé, je souriais en coin, terriblement heureux de retrouver tout cela, ces petites choses pourtant si simples. « Romantique ? Tu me rends comme ça ! Ce n’est pas ma faute hum… Hey… J’espère que je compte quand même un peu plus que la bouffe hein ? Parce que merde, quand tu parles de bouffe tes vraiment un vrai passionné ! Ca fait limite peur et psychopathe de la bouffe ! » D’abord surpris, je haussais les sourcils en la regardant sans mot dire, avant de rire à mon tour. Sa remarque était … Hilarante et sans doute vraie. Mais la question à sa réponse était totalement évidente ! « La question ne se pose même pas ! Je pourrais me priver de nourriture pour toi ! Et je suis peut-être pareil, voir pire, quand je parle de toi ! » Dis-je en souriant en coin.

Lorsque nous en vînmes à parler argent, je vis tout de suite qu’il s’agissait l’un d’un sujet assez sensible. Tout simplement parce que Cassie était en manque cruel d’argent mais refusait l’aide de quiconque. Je pouvais la comprendre d’ailleurs. Ce n’était pas facile d’accepter des aides financières, ne serait-ce que par fierté. C’était le propre de l’être humain que d’avoir parfois, beaucoup trop de fierté. Mais je savais ce que c’était que de ne pas vouloir de l’aide de qui que ce soit. D’ailleurs, j’étais content de voir que Cassie n’avait pas sauté sur l’occasion lorsque je lui avais proposé de l’aider financièrement. Cela me prouvait qu’elle n’était pas prête à tout et n’était pas devenue l’une de ces filles matérialistes qui étaient prêtes à tout et n’importe quoi pour avoir un peu d’argent. Non seulement Cassie n’était pas devenue ainsi. Mais en plus, elle avait réellement besoin d’argent et pourtant elle ne cherchait pas à en emprunter chez les personnes qui pouvaient lui en prêter, voir donner pour ma part. Mais je savais bien qu’elle ne voudrait jamais que je lui donne et était prête à insister terriblement longtemps pour me rembourser jusqu’au dernier centime. Mais je ne doutais pas de pouvoir la convaincre de ne pas le faire, une fois que nous serions mariés. Parce que je ne doutais pas que cela arriverait tôt ou tard. Oui, arriverait le moment où nous nous marierons enfin. Il ne pouvait décemment pas en aller autrement après toutes ces années d’amour. Non, réellement pas ! Ce n’était que la suite logique des choses. L’on s’aime, on se fiance, on se marie, on fait des enfants et on vit une vie d’amour et de plénitude sans le moindre nuage à l’horizon. Le bonheur quoi ! Cherchant à la prendre par les sentiments pour lui faire comprendre que c’était tout bonnement normal que je l’aide, je mentionnais alors le fait que nous avions toujours fonctionnés à deux et que lorsque l’un de nous avait besoin d’aide, l’autre était là. « A deux ou rien. C’est toi et moi ou rien. Plutôt crever que d’être seule. C’est ce que je répétais tout le temps… Je suis toujours vivante, je ne sais vraiment pas comment j’ai fait… » Oui c’était là ce qu’elle répétait tout le temps … Et à présent que je savais pourquoi elle était partie et n’avait put me contacter, j’avais presque honte d’avoir pus seulement penser, qu’elle m’avait quitté. Après tout ce que nous avions vécut ensemble, et la force de notre amour, il était stupide de ma part d’avoir cru à cela. Mais ça avait été beaucoup plus fort que moi … Cette séparation m’avait totalement détruit et il me faudrait du temps pour me relever. Mais avec elle dans ma vie, ça ne pouvait qu’aller beaucoup plus rapidement ! « Quoi qu’il en soit maintenant c’est terminé Cassie. C’est toi et moi de nouveau et ça ne changera plus ! » Soufflais-je doucement pour la rassurer, sachant que c’était parfaitement vrai. Si elle venait à disparaître de nouveau, je refuserais de croire qu’elle m’avait une nouvelle fois, quitté. Je savais à présent que c’était tout bonnement impossible !

Changeant rapidement de sujet, nous parlions en suite de la semaine ç venir. Celle durant laquelle elle passerait de longs moments avec moi, au bar, pendant que je travaillerais. « Tout près, comme ça, tout, tout près… Je te ferais même des câlins… Des bisous… » Souriant de plaisir, je la laissais s’approcher de moi et s’emparer de ma main, entremêlant alors mes doigts aux siens. Dieu qu’elle me rendait heureux ! « Hm des bisous et des câlins ? Je risque de passer beaucoup de temps dans tes bras alors ! » Dis-je en souriant à la pensée de ces jours à venir. J’imaginais fort bien Cassie assise sur un tabouret de mon côté du bar et moi qui venais régulièrement près d’elle simplement pour retrouver la chaleur de son corps contre le mien et sentir son odeur qui n’avait pas changé et dont j’étais toujours aussi accroc. Sentir ses lèvres dans mon cou, sur ma peau, sur ma joue, autour de ma mâchoire qui était terriblement sensible à ses lèvres et caresses. Personne d’autre qu’elle, n’avait jamais passé sa main sous mes mâchoires ou derrière mes oreilles. Seule Cassie savait que c’était là mes zones érogènes et que je pouvais décoller rien qu’en sentant son souffle sur ces endroits là très précisément. Elle en avait d’ailleurs souvent joué en passant simplement ses doigts derrière mes oreilles pour les descendre lentement sous ma mâchoire, où que l’on soit alors. Généralement, lorsqu’elle me faisait cela, je trouvais toujours un endroit où l’entrainer pour reprendre nos caresses et nos baisers. Mais je savais qu’à présent, si l’un de nous entraînait l’autre dans un coin à l’écart, il y avait toutes les chances pour que nous ne nous contentions pas le moins du monde de nos préliminaires comme à l’époque. Ça non ! Nous avions vieillis l’un et l’autre et n’étions plus innocents comme huit ans auparavant. Nous avions des désirs plus grands et notre attirance était encore plus forte de toute évidence. Nous étions devenus adultes et avions mûris, sur tous les plans. C’était tout à fait normal évidemment ! Et puis le fait de nous retrouver enfin après tout ce temps, c’était normal que l’on réagisse de la sorte et que nos corps se réveillent autant. C’était tout simplement ainsi que nous fonctionnions. Et je ne le regrettais réellement pas ! La conversation revint ensuite à ma jalousie, et possessivité on ne peut plus évidentes. Ca n’avait jamais été un secret pour personne, le fait que j’étais violemment jaloux et que j’aimais à montrer à qui le voulait, que Cassie était mienne et ce, définitivement. Et ça, personne ne pouvait le manquer au vu du temps que j’avais passé à le montrer encore et encore, sans jamais me lasser. Je ne faisais pas grand-chose pour cela … Si ce n’est la tenir toujours serrée contre moi et lancer des regards noirs à tous les garçons qui la regardait un peu trop ou même, cherchaient à venir lui parler. Je n’étais pas méchant … Je ne l’avais même jamais été. Mais je ne pouvais que l’être lorsque ça touchait à Cassie. Là, oui, je pouvais devenir franchement méchant et incontrôlable. Elle s’en était d’ailleurs rendu compte à de multiples reprises.

« Tu sais que j’aime t’entendre me dire que tu es jaloux ? Bon sang, redis le moi encore, a quel point tu es jaloux, possessif et tout et tout… Dis-moi de quoi tu es capable même si c’est dans l’extrême ! Je m’en fiche tu peux m’attacher avec des menottes que sa me ferait jouir ! » Je ne pus m’empêcher de rire devant sa réaction aussi forte. Bon sang j’aimais l’idée de la menotter ! Oui … La menotter à mon lit, par exemple … Totalement et définitivement mienne ! « De quoi je suis capable ? Putain je suis capable de tuer un type qui se montrerait un peu trop entreprenant avec toi ! » Avouais-je doucement, en la serrant fortement contre moi pour savourer pleinement le plaisir de l’avoir dans mes bras, encore une fois. « Et bon sang je pourrais flanquer mon poing dans la gueule d’un type qui te parlerait trop à mon goût ! » Ajoutais-je, le plus sérieusement du monde, après un bref instant de silence, avant de la suivre dans l’appartement, en quittant la terrasse. La conversation s’emballant sérieusement, nous en venions à nous chauffer ouvertement dans nos paroles, sans même penser à s’arrêter, jusqu’à ce qu’elle m’en fasse la demande. Moqueur, je lui faisais remarquer que c’était elle qui continuait inlassablement, avant de la laisser venir s’asseoir malgré cela, et malgré mon membre toujours durcit suite à l’excitation qu’elle avait provoqué chez moi. « Désolée… J’ai vraiment, vraiment, trop envie de toi… » Bon sang, elle n’avait pas le droit de me dire des choses pareilles alors que ses fesses étaient pressées sur mon membre ! Je laissais échapper un bref gémissement en fermant vaguement les yeux. « Bon sang Cassie tais toi ! » Soufflais-je d’une voix rauque avant de regarder son tatouage comme elle était en train de me le montrer en m’avouant sa signification, ce qui provoqua l’accélération violente des battements de mon cœur tant j’aimais apprendre cela. Une fois la conversation terminée, je la rejoignais dans la cuisine où elle compléta la table, ce qui était inutile puisque Billie avait pensé à tout de toute évidence. Alors que j’apprenais qu’elle avait malheureusement cessée de manger autant que dans le passé, à cause de ses soucis financiers, je lui faisais remarquer qu’elle allait devoir se réhabituer à manger normalement. « Hum, hum… J’ai commencé à manger a nouveau normalement, genre de la viande et tout… Mais, ça ne me manque pas tant que ça tu sais… » Sans répondre, je grimaçais légèrement, signe que je n’aimais pas entendre cela. Certes elle mangeait peut-être à nouveau de la viande … Mais j’avais la sensation qu’elle ne mangeait toujours pas comme elle le devrait. « Il parait qu’on s’habitue à tout dans la vie … Tu te réhabitueras à manger normalement … » Dis-je doucement en détournant vaguement le regard, sans préciser que j’étais capable de la surveiller de très près pour m’assurer qu’elle mangeait normalement et en assez grande quantité.

La conversation arriva ensuite au sujet de la cuisine, et le fait que je nous imaginais fort bien en train de cuisiner ensemble, dans cette cuisine là. Ne comprenant pas réellement ce qu’elle me demandait vis-à-vis de Billie, je lui faisais remarquer qu’elle n’était pas seule à préparer les repas chez nous. « Tu n’as pas comprit… Ta gardais des racines blonde avant de te teindre ? Je parlais dans le sens ou, je squatterais chez toi… Ou on serait constamment ensemble, a rire et tout tu vois… Surtout si on devient un couple… Tu sais très bien comment toi et moi ça finira une fois en couple… Et ça peut, énerver Billie… » Souriant en coin, je luttais contre l’envie de l’embrasser alors qu’elle s’était approchée de moi pour me pincer doucement la joue. « Hm toi aussi t’as gardé tes racines blondes ! Franchement pourquoi ça l’énerverais ? On était comme ça dans le passé non ? Et puis bon … C’est elle qui a fait en sorte qu’on mange ensemble ce soir. Elle sait parfaitement à quoi elle s’expose ! » Répondis-je avant de lui tirer brièvement la langue, me détournant ensuite pour faire un passage rapide ma chambre, pour changer de haut. Je la rejoignais ensuite dans la cuisine pour partager mon diner avec elle, comme Billie l’avait prévu de toute évidence. Une fois installé, je la laissais venir pour s’asseoir sur mes jambes, laissant échapper un bref gémissement torturé lorsqu’elle en vint à me dire qu’elle était excitée au point de mouiller. Passant ma langue sur mes lèvres, je m’imaginais parfaitement lui ôter son putain de short pour la laisser en string, ouvrir mon jean pour sortir mon membre qui n’attendait qu’elle, et la faire s’asseoir à califourchon sur moi pour entrer en elle, glissant à la perfection. Bon sang oui … Je crevais d’envie de lui faire l’amour … Lentement, doucement, tendrement. Ou même violemment, sauvagement, brutalement. Lui faire l’amour comme une bête … Avec amour ! Lorsqu’elle se releva pour s’asseoir sur une chaise à mes côtés, je lâchais un bref soupir de soulagement, tant j’avais été à deux doigts de lui faire l’amour sur le champ, sachant parfaitement qu’elle ne s’y serai pas opposée. « Faut bien que tu saches que… Bon sang, j’ai envie de te faire l’amour… » Surprit, je me figeais, ne m’attendant pas ç ce qu’elle insiste encore sur point là. Tentant de retrouver mon calme et le contrôle de mon corps et de mes envies, je fermais vaguement les yeux avant de commencer à manger lentement. La conversation passant rapidement sur la nourriture, vu que je n’appréciais pas de la voir manger aussi peu, nous en arrivâmes ensuite à parler de nos cheveux. Au début, ce fut elle qui me demanda si je comptais laisser pousser les miens. Il était vrai que dans le passé, elle adorait passer ses doigts dedans pour les fourrager doucement et tirer dessus. Mais depuis son départ, non seulement je les décolorais pour les avoir blonds, mais en plus je les coupais assez courts. Pas réellement courts mais beaucoup trop à son goût, j’en étais conscient.

Incapable de résister à la tentation, je passais légèrement les doigts sur ses cheveux, souriant en coin en voyant sa réaction. Le fait de la voir se reculer aussi brutalement, m’amusa plus qu’autre chose puisque je savais que c’était de l’excitation et non pas du dégoût ou autre. Bon sang que j’aimais la mettre dans cet état ! « Putain t’as pas le droit ! » Souriant de plus bel, le regard brillant, je la regardais se lever en se frottant énergiquement les cheveux comme pour effacer la sensation de ma main sur ceux-ci. L’air de rien, je lui demandais si elle continuait redevenir blonde, mentionnant le fait qu’elle était méconnaissable de la sorte, je la regardais s’asseoir de nouveau sur sa chaise, près de moi. Non tu sais que j’ai aussi été rousse ? » Surpris, je lui lançais un regard ahurit, n’en revenant pas. L’imaginer en rousse m’étais très difficile. « Hein ? Bon sang ! Tes putains de beaux cheveux bruns ! » Marmonnais-je, toujours aussi choqué, n’en revenant pas. J’aimais tellement ses cheveux bruns qui contrastaient à merveille avec sa peau si pâle … « Espèce de pervers ! Tu sais que mes cheveux c’est… Wow… Sa m’a tué ! » Surpris par sa véhémence, je laissais échapper un nouveau rire, la regardant en coin. « Je sais … Tout comme tu sais que t’asseoir sur moi alors que j’ai putain d’envie de toi, c’est … wow ! Et ça m’a tué sur place ! » Je lâchais alors, tendrement moqueur, la regardant toujours en coin avant de reprendre tranquillement mon repas comme si de rien n’était … Alors que je mourrais d’envie de lui faire l’amour sur le champ. Rapidement, elle me demanda ce que je voulais faire à part le repas. Ce à quoi je répondis, que l’on pouvait se poser devant un dvd ou alors, que je pouvais jouer du piano. Je n’oubliais pas qu’elle m’avait dit, une semaine plus tôt, qu’elle voulait m’entendre et me voir en jouer. « Oh oui, du piano… » Souriant en coin, je terminais rapidement mon assiette et mon verre avant de me lever à mon tour pour débarrasser une partie de la table, la laissant sortir son flan pour en couper deux parts. « Si tu as une guitare ici, je te montrerais une de mes compositions… » Souriant, je la regardais un long moment, en me réinstallant sur ma chaise. « Tes compo carrément ? Et oui bien sûr que j’ai une guitare ! » Répondis-je en souriant, récupérant l’assiette qu’elle me tendait. « J’espère qu’il est aussi bon qu’il y a huit ans… » La regardant, je pus voir qu’elle attendait une réaction de ma part pour savoir si j’allais l’aimer ou non. Souriant et sans répondre, je portais la part à mes lèvres pour en prendre une bouchée. Avalant rapidement, je laissais échapper un bref gémissement de plaisir en fermant les yeux tant j’aimais son flan et le retrouver après tant d’années. Rouvrant les yeux pour la regarder, je souriais en coin. « Putain … Terrible ! Huit ans que j’ai pas mangé un truc aussi bon ! » Je soufflais doucement, le plus sérieusement du monde avant de manger rapidement, l’énorme part qu’elle venait de me couper.
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R. Hallibel Snezava
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✔ AGE : 18 ans
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeDim 6 Fév - 2:29
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Hurricane...

Je n’étais pas une fille parfaite, je ne l’avais jamais été, et je n’avais jamais prétendu l’être… J’étais de nature jalouse, il ne fallait pas chercher à comprendre, c’était ainsi… Jalouse, mais bizarrement qu’envers une seule et unique personne. Oui, une seule personne avait le droit d’avoir autant d’attention de ma part, autant de jalousie et de colère lorsqu’on l’approchait d’un peu trop près. A vrai dire, je n’avais jamais réellement décidé de ce sentiment en moi, puisqu’il était présent depuis plus de vingt ans en moi… Oui, ce sentiment était apparu en moi alors que je n’avais que deux ans. J’étais jalouse de tout ce qui approchait Gaylwen. J’avais jamais réellement fait de crise de jalousie, j’étais une fille, j’étais beaucoup plus discrète qu’un homme… Je n’étais pas du genre a insulter les gens qui l’approché, surtout les filles… Mais déjà a la maternelle et même au primaire, je montrais ma jalousie. Quand une fille venait nous rejoindre, ou tout simplement se mettait à côté de lui en cours, moi a sa droite l’autre a sa gauche et qu’elle osait lui parler… Je ne supportais vraiment pas. La seule fois, oui la seule fois ou j’avais ouvert ma bouche c’était, en première. Je m’en souvenais encore comme si c’était hier… Une nouvelle venait d’arriver d’Amérique… Toujours l’Amérique pour nous pourrir la vie… Et il y avait trois places sur la rangée… Lui étant au milieu, justement la fille c’était mise à ces côtés. Déjà la, la tension était palpable. J’avais regardé Gaylwen en coin, tout en plissant le nez sans rien dire. Me penchant au dessus de la table j’avais regardé la fille qui elle essayait de lui taper la discussion en lui demandant les cours. Au début, je m’étais dis, chose normale, j’aurais fait pareil, j’aurais demandé à la personne à côté de moi pour avoir les cours de l’année… Sauf qu’elle avait par la suite, la garce, demandé son numéro de téléphone et si ça le tentait bien de sortir au cinéma avec elle et tout le tralala.

Rouge de jalousie, ce fut la seule fois ou j’ai intervenu avant même qu’il puisse dire quoi que se soit. J’avais poussé alors Gaylwen contre le dossier de sa chaise pour me pencher au dessus de lui en souriant à la fille. La regardant super méchamment je m’étais alors présenté en disant une chose simple toute simple, vraiment simple. ‘Hey la nouvelle moi C’est Shanae Livinghon, la fiancée de Gaylwen alors dégage avant que je ne m’énerve sincèrement !’ Je passais pour une folle, j’étais passé pour une folle, mais bon sang, on ne drague pas mon mec, on ne drague pas mon fiancé, mon marie, mon tout ! On ne touchait pas à Gaylwen un point c’est tout ! Ce fut la seule et unique fois que j’avais osé faire ou dire quelque chose… Est-ce que je pourrais recommencer ? bien évidemment si vraiment la situation m’agaçait au plus haut point et que je ne puisse plus me contrôler… Le seul bémol, c’est que je perdais vite patiente et que je doutais franchement de pouvoir me contrôler… Mais pour le bien de notre futur couple, je l’espère, je saurais me contrôler. Je n’étais même pas sûre que l’on puisse redevenir un couple, même s’il me faisait comprendre le contraire, il m’aimait, c’était une évidence mais, il pouvait tellement se passer des choses dans une vie que j’avais réellement peur de le perdre pour toujours… « Ca me plait de ne plus être celui qui se précipite toujours ! » Souriant doucement je le regardais attentivement. Oui, il n’était plus le premier maintenant, j’étais surement la première, oui et bizarrement ça me plaisait bien. Le regardant attentivement, je croisais son regard si doux, si tendre, si tout. J’aimais le fait qu’il puisse me regarder ainsi. Il était mon unique amour, mon tout et le perdre pendant huit ans m’avait totalement détruit… Oui, ça m’avait anéantit totalement. « Cassie … ? Je te ferais oublier ces huit ans … Fais moi confiance … »

Entrouvrant la bouche, je le regardais attentivement en souriant doucement. Il me ferait oublier ces huit ans. Il me ferait oublier, je le voulais tellement… Oui je voulais qu’il me fasse oublier tout cela, qu’il me redonne gout de vivre, comme avant comme si les huit ans n’avaient jamais existés… « Merci Than, merci et moi je te ferais oublier ses huit ans… Oui, je te le promet » soufflais-je doucement en le regardant droit dans les yeux. Oui, nous devions les oublier, même si techniquement c’était impossible, oui on ne pouvait pas enlever autant de temps dans notre vie, pratiquement une décennie passait loin de lui… C’était horrible, c’était dur c’était vraiment… Je ne voulais plus vivre cela, je ne voulais plus le perdre alors que je l’avais maintenant à mes côtés. Parler de Lewis… Je n’aurais surement jamais dû. Mais en même temps je ne pouvais pas commencer a lui cacher trop de chose, même si j’aurais réellement dû sur ce point là. Lewis était lié à moi via l’alcool… On avait eu des moments de complicité que je n’aurais jamais cru pouvoir partager avec quelqu’un d’autre que Gaylwen, et j’étais prête à parier que s’il l’apprenait il serait profondément blessé de voir que je pouvais faire cela avec d’autre que lui… Lewis était le seul avec Ashelina à tout savoir, a savoir ce qu’il s’était passé, pourquoi j’étais si triste, pourquoi je ne voulais pas de petit ami. Quand il m’avait annoncé qu’il partait sur Sydney j’avais été profondément bouleversé… Il avait même était prêt à me payer le billet, mais a l’époque je pensais Gaylwen mariait… J’avais donc refusé, si j’avais su… Peut être qu’aujourd’hui nous serions ensemble, Lukes ne serait pas mort…

Mais malheureusement avec des si on ne refait pas le monde, sinon sa se saurait… Je voyais bien que je l’avais peiné en lui mentant, il avait comprit que je lui avais menti… il avait comprit trop de chose… je me sentais horrible avec lui, oui je l’étais… Moi qui n’aimait pas lui mentir, moi qui me confiais à lui, moi qui lui disais toujours tout… Je ne pouvais que le comprendre car je réagirais comme lui si j’étais à sa place, voir même peut être, pire… Le regardant je ne savais pas quoi faire, je voyais bien que j’étais peut être, même en train de détruire le peu de chance qu’il nous restait, mais lui dire de but en blanc que j’ai subi des sevrages …. Il serait déçu de moi… Je n’étais plus sa cassie, plus depuis quatre ans malheureusement… « Tu dis ça maintenant, parce qu’on vient de se retrouver … Mais dans quelques temps quand notre relation repartira et que tu verras que je suis toujours le même à peu de choses près, tu me diras tout. » Le regardant, je clignais doucement des yeux. Me mordant la lèvre, je ne savais pas quoi dire ni quoi faire, je voulais le prendre dans mes bras, je voulais le rassurer, je voulais simplement lui dire que je l’aimais, oui je l’aimais éperdument et que je ne voulais pas le perdre… Non, jamais, plus jamais… « Ne répond pas à ça s’il te plait … Je préfère croire … Qu’on veut tous les deux que notre relation soit comme avant. » Entrouvrant la bouche, aucun son n’en sortit. Non… Je ne pouvais pas couper court de la sorte à la conversation… Je ne pouvais pas le laisser croire une telle chose… Fermant les yeux, j’inspirais longuement pour essayait de me calmer. Les larmes montant à mes yeux je déglutissais longuement en cherchant comment faire pour ne pas craquer. Respirant à nouveau, je posais ma main sur ma poitrine la massant doucement. Mon cœur battait la chamade, je pouvais le sentir, il était affolé… J’étais affolé.

« Non… Non, je ne peux pas me taire et ne rien dire. » Dis-je d’une petite voix coupé par l’émotion. Le regardant alors qu’il détournait le regard pour regarder dans son appartement, je tendis la main vers lui, la baissant aussitôt en détournant le regard à mon tour. Je ne pouvais pas lui dire, je ne voulais pas le perdre, non je ne voulais pas prendre ce risque. C’était bien trop important, l’enjeu était de taille. Si je parlais, j’allais le perdre, à tout jamais, et il m’était impossible de vivre sans lui… « Than… Je… C’est compliqué, promet moi, de ne pas me juger quoi que je te dise. Laisse-moi un peu de temps. Je n’aime pas avoir de secret pour toi, je déteste ça, je crève d’envie de te dire tout, tout ce que j’ai dû subir pendant ces huit ans, tout ce que la vie m’a faite ! Mais j’ai peur… Peur de te perdre une fois que je te l’aurais dit… S’il te plait… attends, laisse moi… J’ai peur que ton regard change envers moi, j’ai peur de perdre mon unique amour, j’ai peur d’être jugé par la seule personne qui compte à mes yeux… Gaylwen, j’ai peur » soufflais-je en pleurant comme une idiote. Regardant la rambarde, je fermais les yeux laissant les larmes couler comme une idiote. Reniflant doucement j’essayais de ne plus y penser, je ne pouvais pas y penser, non, je ne pouvais pas… Passant la langue sur mes lèvres, je soufflais un bon coup pour que mes larmes cessent de couler sur mes joues. Soufflant longuement, je plissais légèrement le nez changeant alors de discussion en allant lui dire qu’il était jaloux. Oui, il était jaloux et j’aimais ça, j’aimais énormément qu’il puisse être jaloux. Frissonnant doucement en l’entendant dire qu’il était jaloux, je souriais fortement en m’approchant un peu plus de lui. Bon sang il me rendait folle, folle de lui, je l’aimais, j’avais qu’une envie… L’embrasser… Lui dire a quel point je l’aimais et ce dont j’étais capable pour lui… Oui… J’étais capable de tout pour lui… « Oui je suis jaloux ! Violemment jaloux ! Jaloux à en crever ! Profite c’est pas tous les jours que j’avoue mes défauts ! »

Rigolant doucement, je posais mes deux mains sur ses joues, en les caressant doucement avançant doucement mon visage du sien. Nos souffles se heurtant sensuellement. Inhalant son odeur je fermais doucement les yeux en tremblant à nouveau. « Ce n’est pas un défaut, c’est une qualité ! Et tu sais que je t’aime comme tu es, j’aime tes défauts si tu ne les avais pas, ben je ne tiendrais pas autant a toi hum. Tu es Gaylwen ! L’homme de ma vie, ne l’oublie pas » murmurais-je doucement en me reculant, lui lançant alors un regard attendrit et amoureux. Il pouvait avoir les pires défauts de la terre que je l’aimerais … Oui je ne pouvais que l’aimer de toute façon. Parlant alors par la suite de notre rendez vous de lundi, plus exactement, je lui proposais alors de se retrouver sur la plage, comme à l’époque ou nous y allions assez souvent. Seul lui et moi parfois accompagnés de Lukes et Billie. Mais cette fois ça serait bel et bien tous les deux avec personnes d’autre. Je le voulais que pour moi et j’avais besoin de le retrouver, soit d’être entièrement seule. Oui, je voulais prendre mon temps lui, poser tout un tas de question et tout ce qui pouvait me trotter dans la tête. Romantique, il me traitait de romantique, il me rendait de la sorte… Oui, j’étais romantique pour lui et personne d’autre… « La question ne se pose même pas ! Je pourrais me priver de nourriture pour toi ! Et je suis peut-être pareil, voir pire, quand je parle de toi ! » Rigolant doucement, je l’imaginais parler de moi a quelqu’un en ayant ses yeux qui pétillent et qui montrent par a plus b qu’il est raide dingue fou de moi. Croisant les bras, je me mordais doucement la lèvre, en le regardant de bas en haut pour bien le détailler. Dieu qu’il était beau, il était tout bonnement sublime dans cette tenu. Il était a croquer, il n’y avait rien d’autre à dire… Simplement beau et sublime…

« Non quand même pas jusque là ! Garde ton appétit et ne te prive pas pour moi, tu deviendrais trop vite malheureux ! Et j’aime l’idée d’être pire en parlant de moi. Tu sais que j’ai réellement envie de t’embrasser là ? » Dis-je en le regardant a travers mes cils pour lui faire comprendre que je l’aimais et que je ne voulais qu’une chose, l’embrasser. Mais ça ne se fera pas, non, nous ne pouvions pas nous embrasser ni même faire quoi que se soit d’autre. Nous n’étions pas ensemble, et il n’était pas près de ressortir avec moi, du moins je pense. Rapidement, la conversation prit une autre tournure. Une dont je n’aurais jamais cru qu’elle soit possible tant c’était… Impossible. L’argent. Certes j’avais réellement besoin d’argent, mais tout de même… Je ne voulais pas qu’il m’en prête pour m’aider, je ne voulais en rien lui devoir de l’argent, je n’étais pas comme ça, je préférais être dans la misère que devoir lui rendre cet argent. J’étais tellement habitué… pendant huit ans j’avais vécut dans la pauvreté, pendant huit ans j’avais vécut la misère, alors ce n’est pas maintenant que je vais me rabattre sur quelqu’un pour pouvoir m’en sortir… non, je ne ferais pas ça. Malheureusement il ne me laissa pas le choix. Pourquoi il était de la sorte ? Pourquoi il jouait sur les sentiments avec moi ? Pourquoi ? Il n’avait pas le droit, il était méchant et cruel de me faire cela… Mais pouvais-je lui en vouloir ? Non bien sur que non… « Quoi qu’il en soit maintenant c’est terminé Cassie. C’est toi et moi de nouveau et ça ne changera plus ! » Relevant la tête, je le regardais longuement. Oui, lu et moi, moi et lui, nous tout simplement. J’osais le croire, je voulais le croire, mais j’y croirais une fois que nous sortirons enfin à nouveau ensemble. Je ne voulais pas avoir de faux espoirs, je ne voulais pas m’accrocher à quelque chose qui n’aurait pas lieux d’être… Ne sait-on jamais… C’était tout de même difficile… Notre situation était plus que complexe…

« Terminé oui, totalement terminé… Pour la vie ? » Dis-je doucement en relevant un regard vers lui, amoureux et sincère voulant une réponse tout aussi sincère. Je voulais l’entendre de sa bouche, je voulais qu’il me dise que lui et moi s’était pour la vie, que nous ne nous séparerions plus jamais, qu’on ne serait plus éloigné l’un de l’autre, que personne ne se mettra à nouveau entre nos chemins… Non, je ne voulais plus souffrir de la sorte, je ne voulais plus mourir, j’étais morte, tellement depuis huit ans. On m’avait enlevé ma joie de vivre et même si je l’avais à présent retrouvé… Je ne pouvais pas dire que c’était tout aussi parfait. Non il me fallait me reconstruire… J’étais fragile, on m’avait fragilisé en me séparant de ma seule raison de vivre. Reprenant le sujet de discussion sur notre semaine je lui annonçais alors que je me mettrais de son côté du bar pour ne pas être dérangé. « Hm des bisous et des câlins ? Je risque de passer beaucoup de temps dans tes bras alors ! » Serrant sa main que je venais de prendre dans la mienne, je le serrais fortement dans mes bras pour en profiter un peu. Bon sang que j’aimais la chaleur de ses bras lui tout court… Il ne s’imaginait pas une seule seconde que je pouvais être aussi folle de lui. J’étais raide dingue de lui, j’en crevais presque tellement il me plaisait, tant il était tout simplement l’amour de ma vie. « Oui, beaucoup de bisous… Beaucoup de câlins… Et moi dans les tiens… Hey… J’aime quand c’est toi qui me serre dans tes bras. Bon sang… Les clients vont peut être en avoir marre de te voir avec moi… » Dis-je doucement en restant alors dans ses bras. Je ne voulais pas le quitter, je voulais rester dans ses bras près de lui doucement je posais ma tête sur son épaule en fermant les yeux. Je me sentais terriblement bien. Je voulais rester toute la nuit avec lui rien qu’avec lui. Parlant a nouveau de sa jalousie, je rigolais doucement en voyant qu’il ne changerait jamais et que c’était même de pire en pire en grandissant et que sa jalousie, avec mon départ n’avait fait qu’amplifier. J’aimais cruellement cela... Oui terriblement même !

« De quoi je suis capable ? Putain je suis capable de tuer un type qui se montrerait un peu trop entreprenant avec toi ! » Me pinçant les lèvres, je le regardais attentivement en souriant doucement. J’aimais l’idée qu’il puisse tuer quelqu’un. Sadique ? Pas du tout. « Et bon sang je pourrais flanquer mon poing dans la gueule d’un type qui te parlerait trop à mon goût ! » Me mettant face à lui je passais mes bras sur son cou le serrant doucement dans mes bras, mon corps se collant contre le sien. « Oh mon dieu… imagine si dans ton bar un mec vient me draguer ? Tu réagirais comment ? Hum, dis moi s’il te plait bébé » soufflais-je doucement, en le regardant a nouveau a travers mes cils, lui faisant un regard de petit chien battu pour qu’il puisse me répondre. Sans plus attendre, je le lâchais en lui souriant doucement avant de filer dans le salon. L’ambiance, totalement chaude et sexuelle, je n’en pouvais plus, je n’arrêtais pas, inconsciemment de nous chauffer lentement. Venant carrément m’assoir sur lui, sur son membre horriblement dur, je lui annonçais alors que j’avais envie de lui. « Bon sang Cassie tais toi ! » Frémissant je cambrais légèrement le dos, en soupirant de bien être. « Désolée… Je suppose que je suis en train de te tuer et que ta patiente et a deux doigts de flancher ? » Dis-je alors en me levant pour ne pas le tenter plus que cela. Je ne voulais pas qu’il craque, bien que soyons honnête, je ne le repousserais aucunement… Non absolument pas… Je n’en avais pas envie, je l’aimais, je le désirais et la frustration de ces huit ans sans avoir pu faire l’amour me tuer plus que nécessaire. Mettant la salade sur la table, la discussion tourna alors sur la nourriture, en l’occurrence ce que moi, je mangeais. Je remarquais très bien qu’il voulait me nourrir… Qu’il voulait que je remange comme avant… « Il parait qu’on s’habitue à tout dans la vie … Tu te réhabitueras à manger normalement … » Souriant doucement, je levais un regard vers lui, comprenant alors que la aussi je n’avais pas réellement le choix. Il allait me forcer à manger. Je connaissais la bête, je connaissais mon fiancé.

« Hum, en clair je n’ai pas le choix, car tu vas me surveiller et me faire manger ? Gaylwen ? Si tu n’étais pas mon fiancé je te demanderais en mariage ! » Dis-je en rigolant doucement lui faisant alors un clin d’œil. Rapidement, on en vint alors a parler de cuisine savoir cuisiner ou pas. Chose que tous les deux nous n’avions pas l’air de bien gérer. Je ne cuisinais pas beaucoup puisque je ne mangeais en général pas grand-chose… J’avais qu’une seule peur que Billie ne se sente plus franchement à l’aise puisque maintenant nous avions grandit et que nos moments ne seraient plus aussi innocent qu’avant… « Hm toi aussi t’as gardé tes racines blondes ! Franchement pourquoi ça l’énerverais ? On était comme ça dans le passé non ? Et puis bon … C’est elle qui a fait en sorte qu’on mange ensemble ce soir. Elle sait parfaitement à quoi elle s’expose ! » Rigolant doucement je souriais faiblement en continuant mon activité en me frottant doucement la nuque. « Ouais, mais tu sais nos envies ont évolués… Si je viens ici, si on sort ensemble, je doute que nous nous stoppions a de simple petit baiser… Le sexe sera de la partie… Et c’est con mais, huit ans de frustration je n’ose pas imaginer… J’offrirais des boules quies à ta sœur… Rappel le moi ! » Dis-je en évitant alors son regard le laissant alors filer vers sa chambre. M’installant par la suite sur lui, son je t’aime me fit un drôle d’effet, lui disant alors aussi a mon tour que je l’aimais. M’installant à ces côtés servant alors a manger nous parlions de tout et de rien, mais surtout et comme toujours de mes repas puisque je ne mangeais pas des masses, comme lui le voudrait plus exactement. Caressant lentement mes cheveux je poussais un léger cri en me redressant fortement pour lui dire qu’il abusé. Il n’avait pas le droit ! M’installant a nouveau a côté de lui, je lui annonçais alors que j’avais bien entendu était rousse en plus d’avoir été blonde. Surpris je le regardais en rigolant franchement ne pouvant pas m’en empêcher. Il avait l’air choqué. « Hein ? Bon sang ! Tes putains de beaux cheveux bruns ! » Le regardant attentivement je haussais les épaules en me mordant la lèvre. Préférant lui dire qu’il m’avait littéralement tué en caressant mes cheveux.

« Je sais … Tout comme tu sais que t’asseoir sur moi alors que j’ai putain d’envie de toi, c’est … wow ! Et ça m’a tué sur place ! » Passant ma langue sur mes lèvres, je posais ma main sur sa cuisse la montant horriblement haut tout près de son membre qui je savais devait être encore dur. « Hum, tais toi ou je pose ma main sur ton sexe… Tu sais comme a l’époque… Ou en cours je te provoquais… » Dis-je l’air de rien en me levant alors pour aller chercher le flan. Le coupant pour le mettre dans une assiette, il me proposa alors de jouer du piano. Mon cœur s’emballant je voulais a tout prix le voir jouer du piano. Jamais il n’avait joué ne serait qu’un morceau de musique a l’époque et cela aller me faire tout drôle j’en restais persuadé. Lui donnant son assiette, je lui proposais alors de jouer de la guitare s’il en avait dans son appartement bien évidemment. « Tes compo carrément ? Et oui bien sûr que j’ai une guitare ! » Souriant doucement je me pris une petite part de flan attentant alors qu’il goutte pour me dire s’il était bon. « Ouais, je les connais par cœur ! Mais j’espère que sa te plaira puis tu seras le premier a les entendre… je ne les ais jamais partagé… » Dis-je doucement en le regardant amoureusement attendant alors qu’il mette le flan en bouche. Le regardant manger, je souriais en voyant sa tête. Mon cœur s’emballa à nouveau. Bon sang, j’adorais qu’il puisse aimer. « Putain … Terrible ! Huit ans que j’ai pas mangé un truc aussi bon ! » Fermant les yeux je soufflais longuement. Me levant je le pris dans mes bras en fourrageant doucement ces cheveux. M’installant alors a nouveau sur ses cuisses je mangeais alors tranquillement mon flan mon dos collait contre son torse, je fermais doucement les yeux. Je me sentais terriblement bien ainsi. « Merci Than… Merci » soufflais-je doucement en posant mon assiette. Me tournant vers lui, j’enfouissais alors ma tête dans son cou, le serrant fortement dans mes bras. Je l’aimais éperdument, comme jamais. Embrassant sa peau, je remontais doucement posant alors mes lèvres sous sa mâchoire, sachant que c’était sa zone érogène. Effleurant mes lèvres sur sa peau, je remontais a ses joues, les embrassant pour embrasser son nez. Collant mon front contre le sien, je déglutissais longuement, entrouvrant légèrement la bouche. « Je t’aime Gaylwen » soufflais-je doucement en caressant son nez du mien. Tremblante, je me relevais doucement pour inspirer longuement. Mettant mes mains dans les poches arrière de mon short je filais vers le piano le regardant alors tranquillement. « Je ne m’y connais vraiment pas en piano, mais alors vraiment pas… tu vas me jouer quoi ? » dis-je doucement en caressant alors les touches en frémissant longuement.

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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 7 Fév - 23:33
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love is impossible to forget

Ce qui pourrait me tuer plus surement que d’avoir perdu la femme de ma vie pendant huit longues années ? Eh bien tout simplement la retrouver mais ne plus pouvoir vivre de nouveau ce que nous avions de par le passé, à savoir l’amour fou et l’ivresse de l’amour. Il existait plusieurs raisons pour lesquelles cela pourrait bien, malheureusement arriver. La première serait que l’un de nous soit en couple, ce qui de toute évidence n’était heureusement pas le cas. Second risque, et non des moindres, que l’un de nous ait trop changé, au point que nous ne puissions plus nous reconnaître et nous retrouver comme nous le voulions pourtant au plus haut point. Et enfin, dernier risque mais non des moindres, que notre innocence que nous avions encore à l’adolescence, nous fasse défaut au point que nous ne pourrions plus nous aimer de la même façon que dans le passé, ce qui nous couperait sans doute l’envie de nous aimer d’une façon plus adulte. Il était plus qu’évident que nous avions changés, l’un comme l’autre. Mais était-ce au point de ne pas pouvoir se reconnaître à présent et retrouver notre amour tel quel ? C’était probable … Pour ma part cela me tuerait d’avoir perdu cela à jamais. Je refusais et refuserais l’idée d’avoir perdu une telle relation, notre amour, notre relation si passionnelle et si fusionnelle. Bon sang je ne voulais pas perdre ça et j’étais près à tout, absolument tout, pour retrouver cela au plus vite. Mais pas trop vite non plus … Il ne fallait pas que l’on se précipite, l’un comme l’autre. Parce que à vouloir aller trop vite nous en oublierions sans doute des étapes hautement importantes de nos retrouvailles, ce que je ne voulais surtout pas, par peur de finir totalement frustré dans notre relation. Notre amour méritait que l’on prenne tout notre temps pour le retrouver et le vivre à nouveau avec toujours autant de plaisir que dans le passé. Cassie et Gaylwen c’était définitif, que les personnes en dehors de nous, le veuillent ou non. Oui Gaylwen et Cassie … Cassie et Gaylwen, que demander de plus ? C’était parfait, tout ce que je voulais, un paradis sur terre, à portée de main. Mais encore faudrait-il que l’on soit du même avis et près, tous les deux, à attendre le bon moment pour passer à l’étape supérieure. Hors, Cassie elle-même m’avoua ne plus être aussi patiente que dans le passé. Est-ce que cela devait m’inquiéter ou est-ce que c’était inutile ? Il était encore trop tôt pour le dire apparemment. Elle ne m’avait pas encore sauté dessus malgré cette même violente envie que nous partagions. C’était un bon signe dirons nous. Finalement, nous étions plus fort que ce que nous pensions l’un comme l’autre.

Voyant que Cassie souffrait toujours fortement de ces huit années de séparation, je décidais de faire passer ma propre douleur après, pour pouvoir l’aider elle-même. Je ne supportais pas de la voir dans cet état, ça me tuait plus surement que la douleur qui pouvait être en moi depuis huit ans. C’est pour cela, que je lui fis la promesse de lui faire oublier ces huit années de séparation. Même si je devais encaisser sa douleur plus la mienne … Ce serait toujours moins douloureux à mes yeux, que de la voir souffrir de la sorte. « Merci Than, merci et moi je te ferais oublier ses huit ans… Oui, je te le promet » Souriant, je la regardais sans rien répondre. Ce serait tellement … Parfait ! Si nous pouvions oublier l’un et l’autre, ces huit terriblement longues et douloureuses années passées l’un sans l’autre. Ou du moins faire comme si de rien n’était et que cela ne gâche pas notre amour et notre bonheur enfin retrouvés. C’était tout ce que je demandais. Etait-ce donc trop demandé ? Nous verrions bien dans l’avenir. En attendant, nous étions en train de nous redécouvrir encore, nous tourner autour, nous tester, tout simplement. Mais retrouver notre relation, signifiait aussi retrouver la jalousie qui nous rongeait l’un et l’autre dès lors qu’une personne étrangère à nous deux, tentait de s’immiscer entre nous ou simplement, devenait ami avec l’un de nous. Dans le passé, ce n’était que nous, elle et moi, moi et elle et personne d’autre, à par son frère et ma sœur. Sinon, nous n’acceptions personne d’autre, pour la simple et bonne raison que nous refusions de nous partager l’un et l’autre. On ne se mêlait pas aux autres, c’était simplement nous et ça nous allait à la perfection, à l’un comme à l’autre. C’était ainsi que nous étions les plus heureux alors pourquoi aurions nous eus dans l’idée de faire entrer d’autres personnes dans notre cercle terriblement fermé ? Ce fut donc la jalousie qui fut notre sujet de conversation, après celui de nos huit années de séparation. Lorsqu’elle me parla de son ami Lewis, je ne pus m’empêcher de sentir la jalousie m’envahir avec violence. Tellement violemment, que je ne pus pas lui cacher combien j’étais jaloux et possessif à son égard. Ce qui sembla l’amuser et lui plaire. Elle avait toujours aimé que je sois ainsi avec elle et incapable de le dissimuler. Tout comme moi, j’aimais terriblement la voir plisser le nez dès qu’une fille osait me regarder ou venir me parler. Pour autant, elle ne le montrait pas plus que cela. A part une fois, une seule. Une fois où la fille ne s’était pas contentée de me parler puisqu’elle m’avait invité à aller au cinéma avec elle, à la fin de la journée de cours, alors même que j’étais installé aux côtés de Cassie, en cours.

Alors que j’avais ouvert la bouche pour lui répondre que je ne voulais pas et que toutes mes soirées étaient réservées à ma fiancée assise à mes côtés, celle-ci était intervenue sans attendre. Elle m’avait poussé dans le fond de ma chaise pour s’adresser à ma voisine de façon sèche et méchante. Autant dire que la voir dans cet état, m’avait terriblement excité. Au point d’avoir posé ma main sur le haut de sa cuisse en me tournant légèrement vers elle, sourire en coin, ce qui n’avait pas échappé à mon autre voisine qui nous avait longuement observés du coin de l’œil. Profitant d’un moment durant lequel le professeur avait le dos tourné, je m’étais même penché vers elle en lui faisant tourner le visage vers moi pour l’embrasser sans la moindre gêne. C’était une chose que j’aimais faire. Montrer à tout le monde qu’elle m’appartenait et que j’étais sien par la même occasion. Mais aussi, la rassurer quant à mon amour pour elle et le fait que j’aimais sa jalousie et que je voulais montrer à tout le monde que c’était elle et pas une autre. Ca avait toujours été elle et ce serait toujours elle, quoi qu’il arrive. La preuve, pendant ces huit années, je n’avais fait que penser à elle et je n’avais pus aimer aucune autre femme tant je l’aimais elle. Penser à elle, rêver d’elle, fantasmer sur elle … C’était là le résumé de mes huit dernières années, passées sans elle. C’était con mais c’était là les seules choses, ou presque, desquelles je me souvenais à la perfection, dans le moindre détail. Le reste m’importait fort peu à la vérité. Seul tout ce qui touchait à ma Cassie, avait une quelconque importance pour moi. En tout cas, une chose était certaine, j’aurais été bien incapable d’aimer qui que ce soit d’autre qu’elle. On ne peut pas aimer une autre personne lorsque l’on a rencontré son âme sœur, c’était tout bonnement impossible ! Et croire le contraire me semblait totalement stupide. Mais malgré tout cela, une chose semblait pouvoir détruire notre relation ou du moins la mettre sérieusement en danger. Il s’agissait du mensonge ... Le mensonge et les secrets. Deux choses que nous n’avions absolument jamais connues dans notre relation à Cassie et à moi, dans le passé. Je n’avais même jamais imaginé que cela puisse arriver dans notre couple. Que l’un de nous mente à l’autre ? Bien sûr que non, quelle idée … C’était totalement stupide ! Pourquoi nous serions nous mentis alors que nous n’avions pas le moindre secret l’un pour l’autre et que nous nous avouions absolument tout !? L’idée de lui mentir ne m’avait absolument jamais effleuré l’esprit. C’est la raison pour laquelle, je fus autant choqué et blessé de constater qu’elle était ouvertement en train de me mentir. Je n’en revenais pas … Ce n’était pas possible, pas elle, pas à moi. Comment pouvait-elle faire une chose pareille ? Savait-elle qu’elle était en train de nous tuer nous et notre relation en agissant de la sorte ? Etait-elle donc prête à prendre le risque de perdre tout ce qui concernait notre relation, tout simplement pour me cacher quelque chose ?

Après lui avoir dis que tôt ou tard elle se livrerait totalement à moi, comme avant, je lui fis la demande de ne pas répondre à cela, tant je craignais terriblement qu’elle cherche à me détromper. Je préférais me faire du mal en croyant dur comme fer qu’elle était du même avis que moi et désirait tout autant que moi que notre relation reparte sur les mêmes bases qu’avant, plutôt que de songer qu’elle me cacherait toujours une partie de son passé, de ces huit années passées loin de moi. C’était douloureux, elle me tuait … « Non… Non, je ne peux pas me taire et ne rien dire. » Lâchant un bref gémissement torturé, je détournais le regard, pour voir l’intérieur de mon appartement, espérant sans doute ne pas entendre la suite de ses paroles. J’étais persuadé qu’elle allait insister sur le fait qu’elle ne pourrait jamais me parler de tout ce qu’elle cherchait à me cacher à l’instant. « Than… Je… C’est compliqué, promet moi, de ne pas me juger quoi que je te dise. Laisse-moi un peu de temps. Je n’aime pas avoir de secret pour toi, je déteste ça, je crève d’envie de te dire tout, tout ce que j’ai dû subir pendant ces huit ans, tout ce que la vie m’a faite ! Mais j’ai peur… Peur de te perdre une fois que je te l’aurais dit… S’il te plait… attends, laisse moi… J’ai peur que ton regard change envers moi, j’ai peur de perdre mon unique amour, j’ai peur d’être jugé par la seule personne qui compte à mes yeux… Gaylwen, j’ai peur » Choqué qu’elle puisse penser une chose pareille, je tournais à nouveau le regard vers elle, pour la voir alors pleurer sans la moindre gêne. Me sentant totalement impuissant devant sa peine, je soupirais longuement en fermant brièvement les yeux avant de la regarder de nouveau. « Cassie … Y’a un truc que t’as toujours pas compris depuis le temps. C’est que quoi que tu fasses, ou dises, je ne changerais jamais de comportement ou d’avis vis-à-vis de toi. Ok pendant huit ans je t’en ais voulus parce que je pensais que tu étais partie de toi-même. Mais c’est réglé ça … Franchement Cassie, tu pourrais avoir commit un meurtre que je ne te jugerais pas. Même mieux, je te proposerais qu’on s’enfuit tous les deux et merde à tout le reste. Cassie quoi que tu aies fais, quoi tu aies vécut, je ne te jugerais jamais. Le seul truc qui pourrait faire que je parte c’est … Que tu aies des secrets pour moi. Je ne pourrais pas vivre en sachant cela … Mais ok si t’as besoin de temps, je t’en donne. Prend tout le temps dont tu as besoin … » Dis-je doucement, en luttant contre l’envie de m’approcher d’elle et poser mes mains sur son visage pour essuyer les larmes qui n’avaient de cesse de couler. Je dus lutter fortement car je savais parfaitement qu’elle risquerait de démarrer au quart de tour si je venais à poser mes mains sur son visage.

Rapidement, comme pour changer de sujet, nous revînmes à celui de la jalousie, qui était beaucoup moins douloureux puisque ça nous plaisait à tous les deux, de voir l’autre aussi jaloux. Lorsqu’elle me demanda de répéter combien j’étais jaloux, je le fis sans rechigner, la regardant ensuite s’approcher de moi et poser ses mains sur mes joues. Je me figeais légèrement en voyant son visage s’approcher lentement du mien, luttant une nouvelle fois pour ne pas lui sauter carrément dessus et l’embrasser franchement, comme je désirais le faire avec tant de force et d’envie. « Ce n’est pas un défaut, c’est une qualité ! Et tu sais que je t’accepte comme tu es, j’aime tes défauts si tu ne les avais pas, ben je ne tiendrais pas autant a toi hum. Tu es Gaylwen ! L’homme de ma vie, ne l’oublie pas » Souriant en coin, je la regardais un long moment, me sentant violemment euphorique tant j’aimais, j’adorais, l’entendre dire ce genre de choses. « C’est une qualité pour nous, parce qu’on aime se voir jaloux l’un et l’autre. Mais en temps normal c’est un défaut. Mouais … Heureusement que j’ai des défauts sinon je serais ennuyeux à mourir … Plus encore que je ne le suis déjà ! » Dis-je en souriant en coin, signe que je plaisantais, bien entendu. J’ignorais si j’étais réellement ennuyeux ou non. En fait, je ne me posais même pas la question ! Je me fichais bien de ce que pensaient les gens, tant qu’ils n’étaient pas Cassie. Seul son avis, à elle et personne d’autre, comptait pour moi. Un moment plus tard, alors qu’elle me demandait si elle comptait plus que la nourriture, pour moi, je lui répondis que j’étais près à me priver de nourriture pour elle, ajoutant que mon regard brillait peut-être bien tout autant lorsque je parlais d’elle, que lorsque je parlais de bouffe. « Non quand même pas jusque là ! Garde ton appétit et ne te prive pas pour moi, tu deviendrais trop vite malheureux ! Et j’aime l’idée d’être pire en parlant de moi. Tu sais que j’ai réellement envie de t’embrasser là ? » Souriant à ces mots, je ne pus m’empêcher de mordiller doucement la langue en la laissant légèrement apparaître au coin de mes lèvres. Oh oui moi aussi j’avais réellement envie de l’embrasser. « Tu sais que c’est pas sympa de me provoquer ainsi ? » Demandais-je d’une voix douce, tendrement moqueur. « Mais pour te répondre … Oui putain je crèverais sans nourriture ! Comme un alcoolique sans sa bouteille … Cassie ? J’ai le droit de te demander si tu as réussi à tenir ta promesse de ne plus boire ? » Demandais-je doucement, hésitant, sans doute par peur que la réponse soit négative.

La conversation passa ensuite longuement sur l’argent et le fait que j’allais l’aider de ce côté-là, qu’elle le veuille ou non. Doucement, j’ajoutais que nos huit ans de séparation prenaient fin et que tout cela était terminé, ajoutant que le Nous, ne changerait plus. Oui j’y croyais réellement, parce que je le voulais de tout cœur tout simplement ! Nous nous aimions beaucoup trop et avions besoin l’un de l’autre pour être pleinement heureux. C’était ainsi, nous étions notre propre drogue. « Terminé oui, totalement terminé… Pour la vie ? » Plongeant mon regard sincère dans le sien, tout aussi sincère, je souriais faiblement. « Oui Cassie … C’est pour la vie ! Ca l’a toujours été. » Soufflais-je doucement sans la quitter du regard, avant d’en arriver au sujet de la semaine à venir. Souriant à l’idée qu’elle allait passer son temps de mon côté du bar à me faire des câlins et des bisous, en la laissant s’approcher à nouveau de moi pour me prendre dans ses bras. Fermant les yeux tant j’étais heureux et me sentait enfin comblé, je la serrais tendrement contre moi, aimant sentir son corps si parfait, collé au mien. « Oui, beaucoup de bisous… Beaucoup de câlins… Et moi dans les tiens… Hey… J’aime quand c’est toi qui me serre dans tes bras. Bon sang… Les clients vont peut être en avoir marre de te voir avec moi… » Riant doucement, je la serrais un peu plus fort contre moi en posant ma joue contre ses cheveux. « Hm … Entre deux clients je viendrais quémander tes câlins et tes bisous alors ! Et je te prendrais par surprise aussi … Dans mes bras. » Dis-je d’une voix douce en luttant de toutes mes forces pour ne pas rire. Je la provoquais ouvertement et sans la moindre gêne. C’était chacun son tour de toute évidence. « Et on s’en fout des clients … Mais à mon envie c’est le genre de trucs qui vont plutôt leur donner envie de rester. Sauf dans quelques temps … Quand ça commencera à devenir vraiment chaud, les familles risquent d’éviter mon bar. » Ajoutais-le plus sérieusement du monde, pinçant fortement les lèvres pour ne pas rire. Bon sang que c’était bon de la taquiner et de la provoquer ainsi. Continuant la conversation, revenant plutôt au sujet de ma jalousie quasi maladive, je répondais à la question de Cassie, qui voulait savoir ce que je pourrais faire par jalousie. « Oh mon dieu… imagine si dans ton bar un mec vient me draguer ? Tu réagirais comment ? Hum, dis moi s’il te plait bébé » Grimaçant à cette pensée, je lui lançais un bref regard avant de répondre. « Putain je crois que même s’il a pas réglé ses conso’, je le fous dehors et je lui fais comprendre que tu m’appartiens … » Lâchais-je sincèrement, sans préciser de quelle façon je m’y prendrais tant cela paraissait clair et évident. Mais quoi qu’il en soit, j’espérais ne pas avoir à en arriver là … Je n’avais pas franchement envie de voir un type draguer Ma Cassie, sous mes yeux. Autant dire que je m’emportais très rapidement, sans même prendre le temps de réfléchir une seule seconde sous l’impulsion de la colère et de la jalousie.

Changeant rapidement de sujet, et d’ambiance, nous entrions dans le salon, alors que la tension sexuelle ne faisait que croitre encore et encore, incitée par une série de sous entendus voir, par des paroles directement à caractère sexuel. Alors que la tension était déjà bien présente, elle n’eut d’autre idée que de venir s’asseoir sur moi, alors que j’étais déjà dur de désir pour elle, et m’annoncer qu’elle avait envie de moi. Elle cherchait réellement à me tuer, c’était certain ! D’une voix étranglée par le désir, je lui demandais alors de se taire, tant j’étais sur le point de craquer et de lui faire l’amour sur le champ tant l’envie était grande en moi. A la vérité, je ne pensais même plus qu’à cela. Lui faire l’amour ! Lui faire l’amour ! Et encore lui faire l’amour ! Mais heureusement pour nous deux, j’étais encore assez solide pour résister à cette envie. Du moins, dans l’immédiat ! « Désolée… Je suppose que je suis en train de te tuer et que ta patiente et a deux doigts de flancher ? » A ces mots, je ne pus m’empêcher de rire nerveusement. Elle me disait cela … Comme si elle n’avait pas conscience de l’envie violente qu’elle suscitait chez moi. Oui j’avais envie d’elle. Oui, oui et encore oui ! « Question rhétorique … Tu sais très bien que t’es en train de me tuer ! » Lâchais-je en souriant en coin, la regardant de façon coquine et taquine. La laissant se lever pour filer dans la cuisine, je lâchais un bref soupir de soulagement. J’avais réussi à tenir ! Pour le moment du moins … A ce rythme là, je ne pourrais pas résister bien longtemps non plus. Je n’étais pas fais de bois … Oh ça non, j’étais bel et bien un homme avec toutes les faiblesses qui vont avec. Une fois dans la cuisine, nous parlions du fait que Cassie mangeait trop peu, par rapport à avant, à cause d’un manque certain d’argent. Lorsqu’elle m’annonça qu’elle avait prit l’habitude de manger aussi peu, je lui répondis que l’on s’habituait à tout et que, par conséquent, elle s’habituerait à manger de nouveau normalement. « Hum, en clair je n’ai pas le choix, car tu vas me surveiller et me faire manger ? Gaylwen ? Si tu n’étais pas mon fiancé je te demanderais en mariage ! » D’abord surpris, je la regardais sans comprendre, avant de rire doucement. Moi qui avais tenté de lui cacher que je comptais bien lui redonner l’habitude de manger normalement, elle n’avait pas eut la moindre difficulté à me percer à jour. J’aimais ça ! Et l’entendre dire qu’elle m’aurais demandé en mariage si nous n’étions pas déjà fiancé, me fit un bien fou. C’était terriblement bon ! « Cassie ? Tu me connais trop ! »

La conversation passa rapidement sur le fait de devoir faire à manger et Cassie en arriva à me demander si sa présence chez nous, ne dérangerait pas trop Billie. Je fus quelque peu surpris qu’elle puisse penser cela alors que ma sœur avait justement tout fait pour que l’on se retrouve rien que tous les deux ce soir là. Et puis dans le passé, elle n’avait jamais parut avoir quoi que ce soit à redire sur le fait que Cassie et moi passions tout notre temps ensemble. « Ouais, mais tu sais nos envies ont évolués… Si je viens ici, si on sort ensemble, je doute que nous nous stoppions a de simple petit baiser… Le sexe sera de la partie… Et c’est con mais, huit ans de frustration je n’ose pas imaginer… J’offrirais des boules quies à ta sœur… Rappel le moi ! » D’abord surpris, je lui lançais un regard presque choqué avant d’exploser de rire. « Je rêve ou tu penses qu’à ça ? » Demandais-je alors, riant légèrement. Bon sang peut-être qu’elle ne pensait qu’à cela mais moi aussi ! Ca me tuais, j’avais envie d’elle et pourtant je devais lutter de toutes mes forces pour ne pas brûler les étapes. « Mais je pense aussi que ça va être … hm … Explosif dirons nous … » Ajoutais-je d’une voix douce et caressante en souriant en coin, avant de filer pour aller dans ma chambre et troquer mon débardeur par un plus long. Une fois de retour dans la cuisine, je la laissais s’asseoir sur moi sans broncher, la prenant dans mes bras le plus naturellement du monde, comme avant, avant de la regarder s’installer à mes côtés pour commencer le repas tranquillement. A la fois incapable de résister à l’envie de toucher ses cheveux que j’aimais tant, et incapable de résister à l’envie de la provoquer un peu plus après tout ce qu’elle m’avait fait, je faufiler doucement mes doigts sur ses cheveux, sans pour autant y aller trop franchement, histoire de ne pas la tuer complètement. Riant lorsqu’elle me traita de pervers, ajoutant que ma caresse l’avait tué, je répondis simplement que j’avais fais tout autant qu’elle-même lorsqu’elle s’était assise sur moi alors que j’étais dur de désir pour elle. « Hum, tais toi ou je pose ma main sur ton sexe… Tu sais comme a l’époque… Ou en cours je te provoquais… » Stupéfait, je tournais un regard choqué vers elle, m’attendant à tout sauf à cela. Elle était folle … Complètement givrée … Et Dieu que j’aimais ça ! « Ok je me tais … Parce que si tu fais ça je tiendrais pas une seconde plus. » Avouais-je doucement avant de reprendre mon repas l’air de rien.

La fin du diner arrivant rapidement, il fut question de ce que nous ferions ensuite. L’idée de jouer du piano plut à Cassie qui me proposa de jouer ses compo, si j’avais une guitare, tout en coupant le flan et m’en donnant une part. « Ouais, je les connais par cœur ! Mais j’espère que sa te plaira puis tu seras le premier a les entendre… je ne les ais jamais partagé… » Atrocement ravis d’entendre cela, je lui lançais un regard émerveillé. « Putain … J’aime entendre ça ! » Dis-je doucement en laissant un immense sourire apparaître sur mon visage, avant de prendre ma part de flan pour le gouter, sous son regard presque inquiet à l’idée de ce que je pourrais en dire. Mais dès la première bouchée, je crus mourir de plaisir tant j’aimais cela. Ce que je ne tardais pas à lui dire d’ailleurs. Souriant, je la laissais me prendre dans ses bras et s’asseoir ensuite sur moi, continuant de manger tranquillement ma part de flan. « Merci Than… Merci » Riant, je terminais rapidement mon flan en posant ensuite mon assiette sur la table avant de la serrer fortement contre moi pour l’enlacer et presser son corps contre le mien, enfouissant à mon tour mon visage dans son cou. En sentant ses lèvres remonter sous ma mâchoire, je laissais échapper un bref gémissement de désir. « Tu vas vraiment finir par me tuer … » Soufflais-je doucement en fermant brièvement les yeux, de bien être, la laissant remonter pour embrasser mes joues puis mon nez. Sentant son front contre le mien, j’ouvris à nouveau les yeux pour plonger mon regard dans le sien, oubliant de respirer durant un long moment. « Je t’aime Gaylwen » Soupirant doucement de bien être, je souriais en coin en la regardant longuement. « Je t’aime aussi princesse. » Dis-je doucement, la laissant ensuite quitter la cuisine, ne tardant pas à la rejoindre près du piano, me postant dos contre le canapé pour la regarder en souriant. « Je ne m’y connais vraiment pas en piano, mais alors vraiment pas… tu vas me jouer quoi ? » Soupirant doucement de bien être, dû au fait d’être encore en sa présence, je parcourais longuement son corps du regard, sans la moindre gêne. « Ta chanson préférée ? Celle que tu as entend au bar … Qui est aussi ma chanson préférée hm » Dis-je doucement en souriant franchement à cette idée. Nous étions réellement les mêmes … Même dans nos goûts. Sans ajouter un mot, je m’approchais d’elle, collant mon corps au sien pour l’enlacer fortement contre moi avant de me détacher rapidement d’elle pour s’asseoir derrière le piano. « Bon t’es prête ? Tu préfères peut-être une autre chanson ? »
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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
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© CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou **
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
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✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeMar 8 Fév - 23:10
love is like war G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 love is like war G&C Fgf love is like war G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 love is like war G&C Cgxvc-1
Hurricane...


J’étais cruellement consciente que la relation que j’avais avec Gaylwen, ne serait plus la même qu’avant. Nous avions grandit, nous avions prit huit ans. Nous nous étions perdus adolescent et nous nous retrouvions adultes. C’était un choc, même si au fond ça ne l’était pas tant que cela. Mais quand on y pense, huit ans c’est énorme, et en huit ans, malheureusement on a le temps de changer, on a le temps de devenir mauvais, de devenir la pire personne qu’il puisse exister sur terre… On devient quelqu’un d’autre, on évolue et parfois pas dans le bon sens. On se ne soucis plus de ce que l’on devient, surtout quand votre famille vous arrache des bras de l’homme que vous aimez éperdument. On a beau essayer de faire comme si de rien était que l’on pourrait rester la même mais non…. Comment faire pour rester impassible à tout cela ? La séparation m’avait littéralement détruite et changé, j’étais devenu une personne que je ne comprenais pas moi-même. Et le fait maintenant de revenir sur mes origines, bizarrement me faisait a nouveau changer, je voulais devenir la Cassie d’avant, je voulais devenir la folle qui n’hésite pas une seule seconde à faire des caps à tout va et qui peut se taper la honte sans aucun souci, sans se soucier du regard des autres. Je voulais redevenir, une Cassie de seize ans, innocente à souhaite, naïve comme jamais et surtout pur, sans pécher. Ou presque. Non je voulais revenir dans mon monde, celui de Gaylwen et moi, je voulais revenir en arrière rembobiner le tout et le prévenir encore plus tôt, ou même s’enfuir sans prévenir nos parents. Oui quitter la ville pour partir sur Brisbane, ou bien même Newcastle ou alors Cambera… Se n’était pas si loin de Sydney… Mais assez pour que nos parents puissent nous foutre la paix. Mais ce n’était malheureusement pas possible, j’avais réellement changé.

J’étais devenu cette fille qui va dans les bars, qui va dans la boite de nuit habillé de façon indécente et qui danse à en crever sur les podiums en montrant son corps. J’étais devenu la fille qui n’hésite pas une seule seconde à foutre sa main dans la tronche d’un mec trop entreprenant, j’étais devenu une fille qui boit à ne plus se soucier de rien, a vomir partout, à faire des comas, a faire l’amour avec le premier homme qui passe sous sa main… J’étais devenu méconnaissable, et je doutais une seule seconde que Than puisse vouloir de ça avec lui dans sa vie. Une femme qui boit, qui se détruit et qui passe son temps, ou qui passe même la moitié de ses journées dans une boite de nuit en simple petite culotte et soutiens gorge a se trémousser autour d’une barre. Non, s’il me voyait en train de travailler dans un bar il n’aurait surement qu’une envie… partir… Ne pas me voir peu vêtue, ou tout simplement draguer les clients de façon à ce qu’ils puissent revenir. C’était ça que l’on devait faire sur Los Angeles. Draguer, faire les yeux doux aux clients, leurs faire des sourires en coin, des clins d’œil, leurs faire croire que nous étions à leurs dispositions et j’en passe. Combien de fois nous avions offerts parfois des danses gratuites aux plus grands clients avec Ashelina ? Je ne les comptais plus. Non, je n’étais plus la même j’avais changé, je n’étais plus Cassie. Une autre personne se trouvait en moi. Et je doutais fortement qu’il puisse m’aimer avec tout ce que j’avais fait. L’alcool faisait de la partie… Parfois même quelques joints, mais je préférais ne pas y toucher, ce n’était pas réellement mon tripe… Puisque les rares fois ou j’avais pu en consommer… j’étais tellement stone que je pensais que Gaylwen était avec moi. Pire que dans la vraie vie. Autant, rester malheureuse dans son coin…

C’était moins douloureux ! Je n’étais pas une fille parfaite, je ne l’étais plus, même si avant certains cap avaient fait de moi une personne mauvaise. Doux pécher à côté de ce que j’ai pu faire sur les States mais bon, je n’étais pas non plus une sainte ni touche. Non, les conneries que l’on avait pu faire ensemble, les nombreux caps ou j’ai dû casser des choses à des professeurs, ou bien lui, prouvait bel et bien que nous n’étions pas forcément des gentils, mais c’était plus dans nos délires, dans nos mondes… Nous ne nous étions jamais fait prendre… Non nous étions aux yeux de tous des petits anges… Mais il faut croire qu’à l’époque pour nos parents, cela ne pouvait pas marcher. Pourquoi ? Tout simplement parce que son père était un alcoolique ? Car il battait sa femme ? Je n’en savais trop rien, mes parents n’avaient jamais voulu m’expliquer pourquoi. C’était ainsi et pas autrement, voilà a ce que j’avais droit à chaque fois que je voulais savoir… C’était d’un déroutant… Mais aujourd’hui, j’étais à nouveau présente, j’étais là, et ce n’était pas prêt de changer. Personne, non personne ne m’empêcherait de rester ! Personne ne se mettra en travers de mon chemin. La seule personne qui peut réussir à me faire fuir l’Australie… C’était Gaylwen, lui seul. Il y avait deux raisons. Soit nous la quittions ensemble pour faire notre vie ailleurs. Soit, il me quittait, et c’est moi qui repartait alors sur les States… Car soyons honnête, je ne pourrais plus vivre dans la même ville que lui, le voir avec une autre femme, avec des enfants… Alors que moi, je serais là, à l’aimer, le vouloir, le désirer, sans pouvoir l’atteindre. J’avais simplement peur de le perdre, la crainte de faire une connerie irréparable. La tromperie ? Non, bien sûr que non, ce n’était pas prêt d’arriver et ça n’arriverait jamais… Pourquoi ?

Tout simplement parce que je l’aime comme une folle et que m’imaginer aux bras d’un autres… Ben je n’y avais même pas encore pensé… Si jamais je le trompais… C’était involontaire, c'est-à-dire, que l’on m’a forcément drogué, ou alors forcé au point que je ne puisse pas me défendre. Mais je ne donnais pas cher de la vie de la personne qui oserait me toucher. Avec Gaylwen dans les parages… Il n’était pas un bagarreur, non loin de là, mais, je le connaissais assez pour dire que si on venait à me faire du mal, physiquement… Il serait capable de tuer la personne à mains nues. Et bon sang, ça me plaisait fortement de voir qu’un homme pouvait se dévouer corps et âme pour moi. Surtout venant de Gaylwen. Il m’aimait j’en étais persuadé, j’osais le croire. Plus on parlait et plus je le ressentais dans ses paroles, dans sa façon de me regarder, d’agir tout simplement. Il était mon idéal. Pour une nuit, une vie, une infinie… Oui mon idéal pour tout et je ne voulais pas le perdre. Je ne me le pardonnerais jamais. Mentir ? Oui, je savais qu’en lui mentant je pouvais le perdre… C’était quelque chose qu’il détestait, tout comme moi à vrai dire. Je ne supportais pas que l’on mente. Ça m’horripilait au plus haut point. Mais… Comment lui dire ? Comment lui faire comprendre que j’avais fait de ma vie… Autre chose que ce que je lui avais promis ? En même temps, je pensais qu’il m’avait abandonné, qu’il s’était marié… Sa mère m’avait dit cela du moins… Alors il ne pouvait pas réellement m’en vouloir… Non, c’était impossible. S’il m’aimait réellement et d’un amour immuable, profond et incassable, il ne me quitterait pas pour cela. Inspirant longuement, j’osais alors, le regarder quelques secondes, en voyant alors son regard se tournait vers l’intérieur de l’appartement quand je lui annonçais alors que je ne pouvais pas lui dire, du moins pas de suite, et qu’il devait par conséquent, me donner plus de temps. J’avais réellement besoin de temps, je ne pouvais pas lui débiter d’un seul coup que j’avais été en désintoxication.

Il serait profondément blessé. Il savait approximativement pour la balle, ce que je ne lui avais pas dit… C’est que j’aurais voulu mourir ce jour là. Simplement pour oublier la douleur qui me détruisait de l’intérieur depuis sept ans. Inspirant grandement, je me mordais la lèvre, en détournant à mon tour le regard. Mes larmes coulant le long de mes joues tant je n’en pouvais plus. Repenser à tout cela me tuait. Il ne pouvait pas comprendre. Lui avait l’air de s’en être bien sorti. Il avait de l’argent, un appartement du tonnerre, un job ou il était le patron… Il avait une belle vie… Moi j’avais eu quoi ? A part l’alcool, la pauvreté et le strip-tease ? Rien… J’étais damné à vivre dans cela. La pauvreté et ne rien pouvoir faire de ma vie, car elle était foutue. J’avais foutue ma vie en l’air pour lui et je n’avais rien eu en retour. Je ne pouvais pas décemment lui en vouloir. Mais, il ne pourrait pas dire que je l’avais abandonné, pas quand on voit que j’ai cessé mes études dans l’espoir de le retrouver. J’avais réussi. J’étais revenu. Sauf que l’annonce du faux mariage nous avait alors, séparés pour quatre ans de plus… « Cassie … Y’a un truc que t’as toujours pas compris depuis le temps. C’est que quoi que tu fasses, ou dises, je ne changerais jamais de comportement ou d’avis vis-à-vis de toi. Ok pendant huit ans je t’en ais voulus parce que je pensais que tu étais partie de toi-même. Mais c’est réglé ça … Franchement Cassie, tu pourrais avoir commit un meurtre que je ne te jugerais pas. Même mieux, je te proposerais qu’on s’enfuit tous les deux et merde à tout le reste. Cassie quoi que tu aies fais, quoi tu aies vécut, je ne te jugerais jamais. Le seul truc qui pourrait faire que je parte c’est … Que tu aies des secrets pour moi. Je ne pourrais pas vivre en sachant cela … Mais ok si t’as besoin de temps, je t’en donne. Prend tout le temps dont tu as besoin … »

Le regardant longuement, j’inspirais silencieusement, essayant de ne pas me trahir. De ne pas lui montrer que j’avais envie de hurler, de pleurer à en perdre haleine. Je voulais pleurer, me laisser tomber sur le sol, pour me recroqueviller et pleurer, oui pleurer et encore pleurer… Je ne voulais faire que cela. Aucun secret… Il ne voulait aucun secret entre nous. Autant lui avouer alors de suite que lors de la fusillade, non seulement j’avais voulu sauver cette gamine, mais, mon idée principale, avait été de mourir, qu’il puisse me tuer et mettre fin une bonne fois pour tout à cette souffrance qui remplissait mon horizon. Reniflant doucement, je me mordais la lèvre en détournant le regard, clignant des yeux, je m’avançais vers lui en passant ma main sur mon front tirant mes cheveux. L’avantage avec les pleures et la colère, c’est que mes zones érogènes étaient, beaucoup, beaucoup moins sensible, du moins quand je me touchais, je ne faisais que frissonner. Mais on savait tous les deux que si lui me touchait… Certes j’étais moins sensible, mais sa m’exciter… Au moins il réussissait à me calmer et a sécher mes pleures… « Aucun secret ? Bien évidemment, alors mettons les choses à plat sur un point. La fusillade. Je ne t’ai pas tout dis. D’accord, j’ai voulu sauver cette petite fille, mais ce n’était pas l’idée de base. Je voulais quelque chose en retour. La mort. Ce jour là, j’ai voulu mourir. Je me suis dit que mourir au moins, je ne souffrirais plus. Mettre fin à sept ans de souffrance. S’il avait simplement visé plus à gauche… Tu sais la pensée que j’ai eue en me réveillant à l’hôpital ? J’étais dégoutée d’être en vie. Je voulais… Simplement mourir. J’en ais même pleuré… Quelle fille voudrait mourir hein ? Je suis désolée si je te fais souffrir en disant cela… Mais ça ce n’est rien comparé à ce que je dois te dire d’autre… Alors… Laisse-moi du temps, tu sauras tout… absolument tout… » Dis-je en regardant la ville, ne voulant pas le regarder lui. Non, je ne voulais pas qu’il puisse voir dans mon regard que je lui en voulais. Que je lui en voulais de ne jamais avoir eu le courage de venir me rejoindre.

De prendre son courage à deux mains et de venir me raisonner, puisqu’il pensait que je l’avais quitté. S’il m’aimait tant que cela, il l’aurait fait, il aurait essayé de me récupérer… Et nous aurions pu vivre ensemble… Oui, on serait resté sur New-York, ou alors on serait retrouver sur l’Australie pour faire nos études et notre vie en conséquences… Mais non, lui avait simplement attendu… Il avait laissé le temps passer sans se douter une seule seconde… Que je n’étais pas parti de moi-même. Il a été lâche sur ce coup là, et malgré tout, je lui en voulais, je lui en voulais terriblement, car il n’avait strictement rien fait. Il m’avait abandonné au bout d’un an ! Alors que moi, même en voyant qu’il ne venait pas je n’avais pas abandonné ! Même après l’annonce du mariage je l’avais aimé et je ne voulais pas essayer de l’oublier. Certes, je m’étais mise à coucher avec des hommes… Mais je ne pouvais pas décemment rester vierge pour ces beaux yeux alors qu’il était faussement marié…Changeant rapidement de sujet, nous en vînmes alors à la jalousie de Gaylwen. Il faut tout de même dire qu’il était vraiment jaloux quand ça me concernait, il était capable du pire, du moins, c’est ce que j’avais toujours ressentis. Nous n’étions jamais réellement sorti dans des endroits bondé à l’époque, du style boite de nuit. Je ne savais même pas s’il savait bien danser… Mais maintenant que j’étais là, que j’étais de surcroit, une très bonne danseuse… Il ne pourrait pas échapper à mes envies de boite de nuit. J’aimais sortir, danser, me défouler sur la piste et je voulais le faire a présent avec lui. Coller mon corps contre le sien, passer ma main sur sa nuque, pour agripper ses cheveux. Mettre ma cuisse entre ses jambes pour me coller encore plus contre lui. Je voulais la frotter contre son membre pour le sentir durci, je voulais poser mon autre main sur le haut de sa ceinture, afin de le tirer à moi. Je voulais sentir ses lèvres sur les miennes, sa langue s’immiscer dans ma bouche, je voulais sentir son souffle se mêler au mien, sentir ses mains sur mes fesse, sa jambe entre les miennes pour qu’il puisse frotter mon intimité…. Je voulais simplement passer une soirée de la sorte avec lui, le chauffer, le rendre fou, que l’on puisse alors sortir en quatrième vitesse du lieu bonder pour s’enfermer dans la voiture afin de faire l’amour sauvagement à en perdre haleine…

Je voulais sentir ses doigts glisser sous mon string, je voulais sentir le tissu tirer sur ma peau car il veut m’enlever celui-ci… Je voulais sentir mes seins durcir de plaisir sous ses caresses, sentir mon intimité se préparer à avoir son membre en moi… Je voulais tant de chose, sexuel avec lui que j’en crevais sur place… « C’est une qualité pour nous, parce qu’on aime se voir jaloux l’un et l’autre. Mais en temps normal c’est un défaut. Mouais … Heureusement que j’ai des défauts sinon je serais ennuyeux à mourir … Plus encore que je ne le suis déjà ! » Me tournant vers lui, un sourire se logea alors sur mon visage sans que je ne puisse le retenir. Oui, nous aimions être jaloux, nous aimions nous tuer sous la jalousie quand ça nous concernait tous les deux. Nous marchions de la sorte, mais dans ce domaine là, il était clair que c’était lui qui gagné. Il était beaucoup plus impulsif que moi. Mais aujourd’hui est ce que je garderais le même contrôle de moi-même ? J’en doute fortement… J’étais beaucoup plus agressive qu’avant… Malheureusement. Mais j’étais prête à mettre ma main à couper, que pour Gaylwen… Sa ne lui poserait aucun souci. Non, il aimait que trop que je puisse montrer ma jalousie. Il aimait au point que cela l’exciter comme jamais. « Oui… J’aime cruellement te voir perdre le contrôle sous ta jalousie maladive, d’autre pourrait te dire de te faire soigner… Mais moi tu sais ce que je te dis ? Continue et empire ! Il parait que quand les âmes sœurs se rencontrent… Lorsqu’elles meurent… C’est parce que leurs amours les as tué et consumé… » Dis-je doucement en rigolant nerveusement. Allons-nous, nous consumer à notre tour ? J’espérais, je voulais mourir d’amour pour lui, je voulais mourir d’amour dans ses bras mourir tout court avec lui. « Hey ! Tu n’es pas ennuyeux à mourir… J’ai toujours aimé parler avec toi et tout… Puis moi, d’abord je m’en fiche de tes défauts et de tes qualités ! Tu pourrais être le pire des cons, le pire macho, le pire abruti de la terre… Que je ne changerais pas d’avis ! Je t’accepte comme tu es ne l’oublie pas ! » Dis-je en lui faisant un clin d’œil. Oui, je l’aimais comme il était. Il pouvait bien avoir une main en moins, devenir handicapé que je m’occuperais de lui… Oui, je serais toujours là pour lui, je ne pourrais pas le quitter. Je l’aimais quelque qu’il soit ! C’était ça l’amour, être prêt a tout pour son prochain, pour son âme sœur. Lorsque l’on fait un serment, une promesse, surtout lorsque celle-ci concerne le mariage…

L’on se doit d’aimer dans la souffrance comme dans la maladie, dans le pêcher, dans la joie comme dans la peine. On se doit d’être présent et de chérir son prochain quoi qu’il fasse, quoi qu’il se passe. J’avais promis à Gaylwen d’être sa femme et ceux a peine âgée de trois ans… Je lui avais promis alors de devenir son épouse, de lui faire des enfants et de l’aimer pour toujours. Je respectais ma promesse, jamais je ne la romprais. Non, il ne m’était jamais venu à l’idée de me marier ou je ne sais quoi d’autre. Même quand j’avais appris son faux mariage. Je préférais rester fidèle, quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe… Cherchant a changer de sujet, je lui annonçais alors, que j’avais qu’une seule envie. L’embrasser, oui, je voulais l’embrasser, sentir sa langue sur la mienne et dans ma bouche, ses lèvres collaient contre les miennes sont souffle heurtant le mien. J’en tremblais d’avance. « Tu sais que c’est pas sympa de me provoquer ainsi ? » Riant doucement je me stoppais en voyant alors sa langue passer sur ses lèvres, se la mordillant lentement. Me figeant, je déglutis longuement ne sachant pas quoi faire ni quoi dire. Tremblant violemment, je baissais rapidement le regard. Ne pas flancher, ne pas flancher, ne pas l’embrasser. Je ne pouvais pas me jeter sur lui comme une vieille désespéré de la vie. « Mais pour te répondre … Oui putain je crèverais sans nourriture ! Comme un alcoolique sans sa bouteille … Cassie ? J’ai le droit de te demander si tu as réussi à tenir ta promesse de ne plus boire ? » M’étouffant sur le coup, je portais ma main a ma gorge le regardant surprise de ce qu’il était en train de me dire. Etait-il en train de me traiter d’alcoolique ? J’hallucinais ou je… Non je me faisais des films, il ne pouvait pas avoir dit cela. Fronçant les sourcils, je me grattais doucement la joue du bout de mes ongles en plongeant mon regard dans le sien.

« Tu sais que c’est très euh…. Tu parles d’un alcoolique puis… Paf de moi, c’est très hum… Bizarre… J’ai l’impression d’être traité d’alcoolique » dis-je doucement en clignant des yeux. Je l’avais déjà dit … que j’étais alcoolique, même si je ne l’avais jamais pensé. Lors de ma désintoxication, tous les jours j’avais une réunion avec d’autre personne et la seule chose qui me marquait, c’était la présentation que je devais faire au premier jour de mon arrivé. –Bonjour, je m’appelle Shanae Livinghon, et je suis une alcoolique.- Non mais sérieusement c’était quoi cette phrase pourri ? J’avais carrément voulu rire. On se serait cru dans un cap ou pas cap… sauf que c’était malheureusement la réalité. Déglutissant longuement, je souriais nerveusement en croisant les bras regardant toujours Gaylwen. « Tu as tout à fait le droit Than, demande moi ce que tu veux hum. Pour répondre à ta question, j’ai tenu ma promesse, pas une seule goutte d’alcool depuis que l’on s’est vu la dernière fois. De toute façon il n’y en a pas chez moi. Et je ne compte pas en acheter, y’en a jamais eu chez moi… » Dis-je doucement en le regardant toujours droit dans les yeux. Allait-il me croire ? Il n’avait pas le choix car c’était la pure vérité… Je buvais au travail, il était aisé de se faire payer les verres par les clients… Et quand je terminais mon service j’allais avec les clients. Je ne payais jamais. L’avantage des tenus peu couverte… « Je fais beaucoup de sport. C’est con… Mais pour ne pas flancher et boire un verre, je me fou dans ma chambre et je fais des abdos. Ou alors je vais courir, ou alors je vais surfer, ou nager jusqu’aux bouées et je fais plusieurs aller retour… Ouais, je ne suis pas assez musclé… » Dis-je en tapant ma cuisse qui ne bougea même pas tant elle était musclé. Si je continuais ainsi, j’allais être un mec, et être un mec pour une femme, c’est horrible. J’aimais mon corps, oui, je l’aimais pour l’instant, j’aimais avoir des muscles, j’avais une poitrine musclé, qui ne tombait pas. Merci la danse et le sport. J’avais des bras légèrement musclé, parfois dans ma chambre, je prenais alors deux bouteilles d’eau de deux litres et faisait des exercices pendant dix minutes pour musclé alors les bras, l’avant et l’arrière bien entendu. Inspirant doucement, la conversation tourna rapidement sur l’argent. Je détestais l’argent… Me proposait de m’aider ne m’aidait pas tant que cela… Non vraiment pas, j’étais plus que gênée et embarrassé. Je ne voulais pas toucher son argent, je ne voulais pas l’avoir entre mes mains ou bien mon compte en banque. Non, je ne voulais pas de l’argent de Gaylwen. Il m’était impossible d’en avoir, et pourtant j’étais bien obligé. Je le connaissais que trop bien et je savais que suivant son regard ou sa façon de parler… Je n’avais plus mon mot à dire. Il était comme ça, c’était un homme… Il resterait un homme.

Toujours à vouloir le dernier mot. Je m’y étais habitué, puis je ne voulais pas de dispute… Je préférais donc ne plus rien dire, acceptant le deal. J’étais une brave petite amie. Ou ex petite amie. Lui demandant si tout était terminé, si nous n’allions plus être séparés, je le regardais alors droit dans les yeux. Je ne pouvais pas concevoir ma vie sans lui. Je ne pouvais vraiment pas. Une vie sans Gaylwen, c’est comme vivre sans pouvoir respirer. Autant crever rapidement et si possible sans souffrance. « Oui Cassie … C’est pour la vie ! Ca l’a toujours été. » Frissonnant à ses paroles, je le regardais de façon amoureuse. Soufflant doucement, un léger sourire se logea alors sur mes lèvres. J’aimais l’entendre me dire de telle chose. Qui n’aimerait pas ? Me mordant la lèvre, je baissais le regard en souriant plus franchement. Sans rien répondre, je préférais lui lancer un regard remplit d’amour qu’autre chose. Oui, un simple regard et il pouvait comprendre. Passant la langue sur mes lèvres, j’inspirais longuement en frissonnant de bien être. M’approchant de lui je me blottis alors dans ses bras pour poser ma tête sur son épaule. Je me sentais terriblement bien avec lui, oui, parfaitement bien. Il n’était pas l’amour de ma vie pour rien. Reniflant doucement, je fermais les yeux, lui marmonnant que je lui ferais tout plein de bisous et de câlin lorsque je serais au bar avec lui. « Hm … Entre deux clients je viendrais quémander tes câlins et tes bisous alors ! Et je te prendrais par surprise aussi … Dans mes bras. » Serrant ma main dans la sienne, je cru mourir sous sa phrase. De quel droit osait-il faire cela ? C’était cruel ! C’était tout bonnement… Ca devrait être interdit ! Il ne pouvait pas me sortir cela comme ça, l’air de rien, restant le plus sérieusement possible. Il y avait forcément un sous entendu dans sa phrase, il me faisait comprendre… Oh oui… Il pouvait me prendre, n’ importe où, n’importe comment, comme il le souhaite, j’étais sienne, oui et il pouvait donc faire de moi ce qu’il voulait. « Et on s’en fout des clients … Mais à mon envie c’est le genre de trucs qui vont plutôt leur donner envie de rester. Sauf dans quelques temps … Quand ça commencera à devenir vraiment chaud, les familles risquent d’éviter mon bar. » Rigolant doucement, je serrais un peu plus sa main faisant craquer mes articulations de celle-ci. Passant ma langue sur mes lèvres, je me décalais doucement pour me mettre face à lui, collant mon corps contre le sien. Mes mains posaient sur son torse, je le caressais doucement sans aucune gène. « Et tu vas me prendre comment ? Par devant ou par derrière ? » Dis-je doucement en plongeant mon regard tout aussi sérieux que le sien dans ses yeux d’un bleu acier.

Baissant rapidement le regard sur ses lèvres, je les relevais en le regardant cette fois amusée et de façon taquine. « Dans tes bras … » Rajoutais-je pour ne pas qu’il rêve de trop. Même si je devais l’avouer, il pouvait bien me prendre dans n’importe quel sens, devant, derrière, sur le côté, debout, accroupie… Bon sang, c’était oui, oui et encore oui ! Je voulais qu’il me fasse l’amour de toutes les façons possibles. Je voulais découvrir les bienfaits des positions avec lui et personne d’autre. « Disons que du moment qu’il y a une femme derrière le comptoir, les clients ça leurs plait… Surtout si la nana est belle. Sa fidélise la clientèle… Qu’est ce que tu entends par vraiment chaud ? Ne mélange pas boulot et vie privée mon Than d’amour… » Dis-je en le taquinant m’empêchant de sourire, alors sur mes lèvres s’arquaient dangereusement vers le haut, tant je ne pouvais pas retenir mon rire. Restant près de lui, mon buste collait contre le sien, je pouvais sentir son cœur battre, se mêlant au mien. Inspirant doucement, je gardais la tête relevait, nos visages bien trop proche l’un de l’autre. Sans plus attendre, je rigolais sur le fait, qu’un client pourrait en profiter pour me draguer… alors que j’étais de l’autre côté du comptoir. La réaction de Gaylwen, me fit encore plus sourire. J’aimais le voir si jaloux. Son bref regard me fit comprendre qu’il n’aimait pas trop en parler. La jalousie était de plus en plus présente en lui, je pouvais le ressentir. C’était tout de même bizarre. « Putain je crois que même s’il a pas réglé ses conso’, je le fous dehors et je lui fais comprendre que tu m’appartiens … » Fronçant les sourcils, je penchais légèrement la tête sur le côté. Je lui appartenais. Ça faisait un bien fou de l’entendre, il ne pouvait pas s’imaginer a quel point j’aimais entendre cela. Bon sang, c’était limite jouissif, non…. Ca l’était ! C’était totalement Orgasmique ! « Bordel… J’aime vraiment quand tu es si possessif et jaloux… ça me rend toute… Wow… Je t’appartiens ? C’est vrai? Humm j’aime t’appartenir… Et tu ferais quoi? » Dis-je l’air de rien, faisant alors mon innocente. Je voulais réellement savoir ce qu’il compterait faire pour prouver que j’étais sienne, il y avait tellement de façon de le prouver…

Reculant doucement, je caressais son torse allant jusqu’à la boucle de son pantalon enlevant alors ma main. Allant a l’intérieur, nous nous mîmes à discuter de tout et de rien, jusqu’au moment ou, une fois bien chauffé, je m’installais sur lui pour lui montrer mon tatouage. Son membre totalement durci sur mes fesses, je pouvais sentir l’épaisse masse. Il … Hum… Gaylwen était plutôt… Bien de ce côté-là. Je n’avais pas souvenir que ça soit autant avant, mais en huit ans… Il avait encore murit et grandit, il avait finit son adolescence sans moi… Comme moi avec ma poitrine… J’avais tout de même prit deux tailles, ce qui n’était pas négligeable, et je ne voulais en aucun cas la perdre. Je voulais la garder et le plus longtemps possible. Restant immobile sur lui, j’osais alors lui demander si je le tuer, si j’étais entrain de le rendre fou. Pourtant je connaissais la réponse, mais l’entendre c’était tellement mieux. « Question rhétorique … Tu sais très bien que t’es en train de me tuer ! »Me mordant la langue, je croisais son regard coquin et taquin. Entrouvrant la bouche, je posais ma main sur sa joue la griffant doucement. Il était sublime de la sorte. Rapidement, je me relevais partant alors vers la cuisine. Mettant alors les plats sur la table pour que l’on puisse manger tranquillement sans avoir à se lever en plein repas. Parlant du fait que je mangeais très peu, voir quasiment pas beaucoup, je compris son message. Même s’il ne l’avait pas dit explicitement, je le comprenais. C’était Gaylwen. Comment ne pas le connaitre ? Franchement ? Même si huit années nous avaient séparés, je n’avais en rien oublié sa façon d’être, sa façon de dire les choses et comment il tournait ses phrases… Il ne pouvait pas avoir de secret pour moi. Aucun. C’était trop facile de lire en lui. Comme un livre ouvert. « Cassie ? Tu me connais trop ! » Rigolant en même temps que lui je lui lançais un regard taquin et malicieux. Passant ma langue rapidement a plusieurs reprise entre mes lèvres je souriais fortement. « Ben… En tant qu’âme sœur, il est normal que je te connaisse non ? Genre toi, tu ne me connais pas? » Dis-je doucement en lui tirant légèrement la langue. Rapidement parlant alors de Billie et de ce qu’elle pourrait penser de tout cela, je n’avais qu’une seule peur. Qu’elle m’en veuille de m’installer ou de venir squatter… Je nous connaissais assez pour savoir que nous ne supporterions pas la séparation bien trop longtemps. Nous étions des adultes maintenant, et nous recherchions autre chose que de simples caresses. Il nous fallait vivre ensemble, partager des moments autres que ce que nous avions il y a huit ans. Et je n’osais même pas imaginer les bruits que nous causerions une fois que nous coucherions enfin ensemble.

« Je rêve ou tu penses qu’à ça ? » Le regardant, surprise, j’entrouvrais la bouche en rigolant franchement. Son rire me fit encore plus rire. Il était tellement beau quand il souriait… C’était plaisant à voir. Oui très plaisant… Trop même. « Mais je pense aussi que ça va être … hm … Explosif dirons nous … » Passant la langue sur mes lèvres, je plongeais mon regard dans le sien. « Dis celui qui est dur comme fer et qui est fou de désir pour moi ! » Dis-je doucement en rigolant de plus belle. Le laissant alors partir quelques secondes. Revenant je m’installais sur lui sans grand souci, puis me mit à ces côtés pour manger tranquillement. Alors que nous nous provoquions toujours, je posais ma main sur le haut de sa cuisse lui intimant alors de se taire, sinon, je posais ma main sur son membre. « Ok je me tais … Parce que si tu fais ça je tiendrais pas une seconde plus. » Souriant de plus belle, je tapais alors sa cuisse d’une claque bien sèche sachant que je ne lui ferais même pas mal de toute façon. Lui donnant le dessert je souriais doucement m’installant alors sur lui pour le manger à mon tour. Rapidement, je lui annonçais alors que je lui jouerais mes compositions et qu’il serait le premier a les entendre. Oui, et s’il était malin, il verrait que sa parle de lui, seulement de lui. « Putain … J’aime entendre ça ! » Le regardant un long moment, je souriais déposant alors mes lèvres sur sa joue pour lui répondre. « Hum, hum » dis-je doucement en caressant mon nez sur sa joue reculant doucement avant de ne m’exciter… Souriant doucement, je le laissais poser son assiette, quand il me prit dans ses bras. Gémissant doucement je le serrais à mon tour, avant de ne l’embrasser sous les mâchoires tout en gémissant doucement, de façon a peine audible. « Tu vas vraiment finir par me tuer … » Souriant doucement j’embrassais une dernière fois sous sa mâchoire avant de lui dire un je t’aime simple et magique. « Je t’aime aussi princesse. »

Frissonnant doucement, je passais mon index sur ses lèvres, pressant mon doigt dessus avant de me lever pour aller vers le piano, avant de ne craquer et de lui sauter dessus pour le violer…« Ta chanson préférée ? Celle que tu as entendu au bar … Qui est aussi ma chanson préférée hm » Ecarquillant les yeux, je me tournais vers lui surprise. Entrouvrant la bouche, je rigolais franchement. « Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Merde Gaylwen… Si tu me la joue au piano je fond en larme de joie ! » Dis-je doucement en touchant a nouveau les touches du piano. Sentant son corps contre le mien, je frémissais longuement en fermant alors les yeux. Cambrant le dos, sans le vouloir, sans réfléchir, je collais mes fesses contre son membre a présent calmait. Passant ma langue sur mes lèvres je soufflais longuement le laissant alors partir pour s’installer devant le piano. Souriant en coin, je me mis derrière lui posant mes mains sur ses épaules. « Bon t’es prête ? Tu préfères peut-être une autre chanson ? » Massant doucement ses épaules en pressant doucement de mes doigts, je passai mes mains sous son débardeur. Collant mon ventre contre son dos, je posais ma tête sur la sienne en frissonnant doucement. « Non, joue notre chanson » soufflais-je doucement en fermant les yeux. Mes mains passant sur son torse toujours sous son débardeur je serrais les poings attrapant ses tétons sans ménagement. Dieu que ça m’avait manqué de faire cela. Déglutissant longuement, je baissais le visage pour embrasser le sommet de son crâne. Plissant le nez j’essayais de canaliser les caresses de ses cheveux sur mon visage. J’étais en train de me tuer toute seule. Serrant mes mains plus fortement, je lâchais sa peau le caressant longuement. Descendant doucement ma main, je caressais le trou de son nombril. Je me rappelais encore une fois ou je lui avais fait cela alors que nous étions en terminal. Il m’avait demandé pourquoi je n’arrêtais pas de caresser son nombril. Je lui avais alors dit que c’est parce que j’avais envie que lui me caresse une partie bien précise de mon corps. En l’occurrence mon intimité. Et à chaque fois que je faisais cela, il venait poser sa main entre mes jambes. Mais cette fois, il ne le ferait pas. Mais je voulais voir s’il avait oublié ou pas… Remontant ma main, je baissais mon visage dans sa nuque le mordillant doucement en l’embrassant. « Joue et vite bébé ! Joue ! » Dis-je doucement mais cependant d’une voix ordonnant. Frissonnant longuement je tirais sur ses cheveux bien trop courts à mon gout.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeJeu 10 Fév - 23:13
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love is impossible to forget

L’amour … Ce n’était pas une question de choix. Du moins, pas le véritable amour comme ce que nous connaissions, Cassie et moi, depuis plus de vingt ans. C’était un amour violent, et destructeur lorsque nous étions séparés, que nous n’avions pas choisis. Non, nous n’avions pas décidés de nous rencontrer et de nous aimer au premier regard. C’était ainsi, la vie avait décidé pour nous et nous l’avions accepté sans le moindre mal. En même temps comment refuser un tel cadeau de la vie ? Trouver son âme sœur, ce n’était pas tout le monde qui avait pareille chance ! Nous en étions d’ailleurs conscient l’un et l’autre et nous n’étions que plus heureux encore de le savoir, au point d’en profiter comme des fous totalement raides dingues amoureux l’un de l’autre. On se fichait royalement de ce que pouvaient penser les gens de notre amour et de notre comportement l’un avec l’autre. Tout ce que nous voulions, c’était vivre notre amour tranquillement. Nous ne faisions, après tout, pas le moindre mal à qui que ce soit. Cassie et Gaylwen, le petit couple qui avait lentement grandit et murit, sous le regard surprit, et parfois jaloux, des adultes. Lorsque nous étions enfants, on nous prenait pour un frère et une soeur, ce n’était pas pour rien. Après tout il était vrai que nous étions tous les deux bruns aux yeux bleus. Mais lorsque les baisers, puis la tension sexuelle, s’étaient ajoutés à la partie, le doute n’était plus permit. Nous n’étions pas le moins du monde un frère et une sœur mais bel et bien deux âmes sœurs qui avaient eut la chance de se trouver. Comment ne pas être jaloux de notre amour et de notre bonheur ? Pour autant, nous ne faisions rien pour attiser cette jalousie, nous contentant de nous aimer comme des fous, parce que nous avions eut l’immense chance de nous trouver tous les deux. Ce qui n’était pas donné à tout le monde, autant le savoir ! Enfin, tout cela pour dire que nous avions toujours eut parfaitement conscience de la chance que nous avions put avoir en nous trouvant. Mais encore plus, de nous être trouvés aussi jeunes. Ainsi, nous nous étions toujours connu et nous nous étions vu grandir l’un et l’autre, au point de ne pas pouvoir avoir le moindre secret l’un pour l’autre. Autant dire que notre relation avait été plus que parfaite, du début à la fin. La fin ? Elle était arrivée il y a huit ans. Mais était-ce une fin définitive ? L’on m’aurait posé la question quelques semaines plus tôt, que j’aurais répondu oui, oui et encore oui ! Mais c’était parce que j’étais cruellement blessé et persuadé qu’elle m’avait quitté d’elle-même et pour de bon. Mais à présent que nous nous étions retrouvés, si l’on me posait la question, je répondrais tout de suite que non. Au vu de la raison de notre séparation, je ne pouvais que dire qu’il nous fallait simplement du temps pour nous retrouver, mais que cela arriverait, tôt ou tard ! Notre amour était beaucoup trop fort pour que l’on fasse comme si de rien n’était et qu’on l’oublie, ou du moins tente de l’oublier.

Huit ans … Huit ans c’est long lorsque l’on est loin de son unique amour, de la femme de sa vie, son âme sœur mais qui est aussi sa meilleure amie, sa confidente, sa protégée et sa seule amie. Pour ma part, huit ans sa ma Cassie, ça avait été un long fleuve, certes tranquille, mais surtout terriblement ennuyeux. J’avais totalement cessé de vivre réellement, me contentant de demeurer vivant et présent sur cette terre sans même savoir pourquoi ni même, si ça valait le coup. J’étais là plus parce que j’avais la sensation de le devoir, que pour une autre raison. Je devais être là, point ! Et je n’étais pas du genre à me foutre en l’air pour quelque raison que ce soit. Même si un suicide à cause d’une peine de cœur comme celle que j’avais eus au départ de Cassie, me paraissait tout à fait probable et pas honteux le moins du monde. Quoi qu’il en soit, à présent, si je regardais dans le passé, ces huit dernières années me paraissaient totalement floues, comme cachées par un brouillard épais et limite infranchissable. Sans elle j’avais l’impression de n’avoir rien fait, rien vécut et même, de n’avoir connu personne, de n’avoir pas parlé, pas étudié, pas travaillé. Et pourtant j’avais fais tout cela. Oui, sans elle je m’étais forcé à avancer pour ne pas finir totalement dépressif et me tuer à petit feu, comme j’avais commencé à le faire durant la première année. Etait-ce ainsi que je voulais finir ? Pourquoi pas après tout ? Mourir d’amour n’était-ce pas des plus romantiques ? Pourquoi je me suis forcé et battu pour ne pas sombrer totalement, sachant parfaitement que Billie avait terriblement besoin de moi et comptait sur moi. C’était sans doute bien pour elle d’ailleurs, que j’avais fini par me relever et choisi de me battre coûte que coûte, même si la douleur du départ de Cassie, était toujours terriblement présente en moi, et me rongeait violemment. C’était horrible … Atrocement horrible et à la limite du supportable. Et pourtant j’avais continué. Petit à petit, j’avais commencé à parler avec les étudiants avec lesquels je partageais mes cours à la fac. C’était deux trois fois rien. Je me contentais de demander si certains pouvaient me passer tel ou tel cours que j’avais manqué pour telle ou telle raison. Mais surtout, la chose qui avait fait que l’on m’avait de nouveau remarqué alors que j’étais resté totalement dans l’ombre et à l’écart pendant toute une année, ce fut lorsque je lâchais une remarque franchement méchante, mais tellement vrai, sur un professeur qui avait le don d’agacer tous les étudiants à qui il enseignait. J’avais d’abord rougis en croisant tous les regards surpris qui étaient alors posés sur moi, comme si toutes ces personnes me voyaient pour la première fois où entendaient parler une personne qu’ils avaient cru muette. D’ailleurs, ce n’était pas très loin de la vérité.

Quoi qu’il en soit, à ce moment là, quelqu’un avait surenchérie par-dessus ma connerie. Rapidement, ce fut tout un groupe, moi compris, qui s’était mit à rire à gorge déployée et lâcher des conneries et des méchancetés sur le professeur qui faisait mine de ne pas remarquer la vingtaine d’étudiants présents dans l’amphithéâtre, qui se fichaient de son cours et préféraient se rire de lui sans la moindre gêne. A la fin du cours, étrangement, tout le monde m’appelait par mon prénom et me tapotait le dos comme si j’étais l’élève du jour. Mais j’étais resté sans mot lorsqu’une fille du groupe était venue pour m’inviter à aller boire un café avec elle, tout en souriant et rougissant comme … Une fille intéressée. Je l’avais longuement regardé, ce qu’elle avait de toute évidence bien pris puisqu’elle avait un peu plus rit et rougit en baissant le regard, attendant une réponse de ma part. Alors qu’en réalité, je retombais brutalement sur terre en réalisant que continuer de vivre, signifiait aussi … Sexualité. Choqué et dégoûté à l’idée de devoir un jour coucher avec une autre que la femme de ma vie, je m’étais contenté de répondre, sèchement, que j’étais fiancé, amoureux et fidèle. Sans doute terriblement gênée et honteuse, elle s’était excusée et rapidement éclipsée. Ce soir là, je m’étais laissé glisser dans un coin de la pièce principale de mon appartement, enroulant mes bras autour de mes jambes pour pleurer longuement. J’aurais donné n’importe quoi pour que Cassie ait été avec moi durant cette après-midi là et partage tout cela avec moi. J’aurais aimé la voir débarquer au moment où cette fille m’invitait, pour se coller à moi et lancer un regard noir à la fille en lui lâchant sèchement qu’elle était Cassie Shanae Livinghon, ma fiancée. J’aurais aimé tout cela, je crevais d’envie que ma vie du moment n’était qu’un cauchemar et que j’allais me réveiller dans le lit de ma Cassie. Oui … Me réveiller en sueur et le souffle court et précipité, tâtonner le lit comme je le faisais souvent, mais cette fois ci trouver son corps sous les draps. La voir se réveiller doucement en sentant ma main et ma panique et se redresser pour me demander ce qui n’allait pas. Gémir de panique et de soulagement mêlé en la serrant alors fortement contre moi, retombant sur le lit en tremblant de tous mes membres sans pouvoir m’empêcher de la serrer contre moi, comme un noyé s’accroche à une bouée de sauvetage. Oui … Mais en huit ans je ne m’étais jamais réveillé pour réaliser que ce n’était qu’un cauchemar. Pendant les sept premières années, je m’étais constamment réveillé en la cherchant à tâtons dans le lit, premier réflexe de la journée. Et tous les matins pendant ces sept années, je n’avais rencontré que les draps froids et vides. Et à chaque fois la vérité me tombait à nouveau dessus avec brutalité, me laissant alors dans un état réellement pitoyable. La seule fois où j’avais rencontré un corps à mon réveil, de bon matin, ce n’était pas le sien … Pourtant, sans même ouvrir les yeux, j’avais souris dans mon semi sommeil comme si je la retrouvais réellement. Soupirant doucement, je m’étais alors blotti contre elle en murmurant doucement son prénom. Cassie … Mais rapidement, j’étais retombé sur terre, avec brutalité. Ce n’était pas son odeur et ses cheveux contre lesquels j’avais posé ma joue, n’étaient pas aussi soyeux et doux.

Ouvrant les yeux, je m’étais brusquement redressé en la regardant longuement, choqué, voir même dégoûté. Sans attendre, j’avais filé dans la salle de bains, de son appartement, pour prendre une longue douche froide, pleurant en silence en réalisant qu’une nouvelle fois, j’avais pris mes rêves pour des réalités. Cette fille que je venais de prendre pour Cassie dans mon sommeil, n’était autre que celle avec laquelle je tentais de sortir depuis trois semaines. Une nouvelle fois, je venais d’avoir la confirmation que je ne pouvais pas sortir avec une autre que Cassie. C’était elle que je voulais, elle qu’il me fallait … Et aucune autre. A partir de là, j’avais même diminué le nombre de coups d’un soir. Je ne prenais pas franchement de plaisir non plus, c’était juste parce qu’un mec a besoin de sexe … Et je restais un mec faible mais terriblement et définitivement amoureux d’une seule et unique fille. Je lui appartenais et lui appartiendrais toujours, qu’elle veuille ou non de moi. Mais pour parler de la première fois que j’avais couché avec une fille … Honnêtement ce n’était pas franchement glorieux. Y repenser me donne d’ailleurs toujours aussi honte. J’approchais rapidement de mes dix neuf ans et Cassie était partie depuis plus d’un an. Lors d’une soirée organisée dans l’immense maison d’un type de ma classe, une fille m’avait ouvertement chauffé devant tout le monde. Depuis quelques semaines, mon célibat n’était plus un secret pour personne. Enfin, célibat … Pour ma part je n’avais jamais cessé de dire haut et fort que j’étais amoureux et fiancé. Mais plus personne ne me croyait. Et peu de temps avant cette soirée, une rumeur avait commencé à courir, comme quoi j’étais homosexuel. Au départ je m’en fichais quelque peu … Mais quand de vrais homosexuels avaient commencés à me regarder d’un air franchement intéressé, j’avais réalisé que je devais rapidement remédier à cela. Et en voyant toutes les personnes qui me regardaient, moqueuses, alors que je restais insensible aux efforts de la blonde qui tentaient de m’exciter, j’avais décidé que j’allais les détromper ce soir là. Je n’avais pas eus le temps de faire trois pas pour la rejoindre, qu’elle m’avait attrapé par la main pour m’entrainer dans une chambre, à l’étage. En réalité, je m’étais attendu à tout sauf à ça. L’embrasser devant tout le monde pour faire taire les mauvaises langues, c’était une chose. Lui faire l’amour alors qu’elle ne m’excitait pas le moins du monde, c’en était une autre. Après avoir fermé la porte à clés derrière moi, elle avait commencé à se dévêtir sans me quitter du regard, un sourire aguicheur aux lèvres. Terriblement gêné par le malentendu, j’avais commencé à bafouiller en disant que je n’avais pas de préservatif, pensant que c’était une chose qui pourrait la faire fuir, et vite. Mais au lieu de cela … Elle avait rit et sorti un préservatif de son soutien gorge.

Autant dire que j’avais franchement voulus prendre la fuite à cet instant là. Pourtant, une once de fierté m’en avait empêché. Parce que si je quittais cette chambre maintenant, tout le monde saurait que je ne l’avais pas touché, et penserait que j’étais soit totalement incapable de désirer une fille, soit carrément homosexuel comme avait commencé à le penser de nombreuses personnes. Profitant de ma surprise et de mon hésitation, cette folle m’avait attrapé par les bras pour me faire tomber sur le lit, s’asseyant alors à califourchon sur moi avant d’ouvrir rapidement mon pantalon. Longtemps … Il avait fallut vraiment longtemps pour que mon corps réagisse, malgré ses tentatives désespérées. Et malgré ce qu’elle du penser, ce ne fut pas grâce à sa bouche ou à ses mains. Mais bel et bien au fait que je pensais fortement à Cassie, et uniquement à elle, l’imaginant devant moi, contre moi, ses lèvres sur les miennes, ses mains sur mon corps. Il avait fallut que je fasse comme toutes les fois où j’avais du évacuer mon désir sous la douche … Penser à Cassie et uniquement à elle. Au moment de jouir, ce soir là, j’avais même soufflé son prénom … Tout en sachant parfaitement que si ça avait été elle, je l’aurais hurlé tant j’aurais pris de plaisir. Ce que je venais de vivre avec cette fille était franchement ridicule et pathétique. Et ce que j’avais ressenti, n’était même pas le millième de ce que j’avais pu ressentir avec Cassie, même sans jamais être allé jusqu’au bout avec elle. Dès le moment où j’avais jouis et avait retrouvé mes forces, je m’étais rhabillé en quatrième vitesse et avait filé de là sans attendre. Une fois de retour dans mon appartement, j’étais resté une entière sous ma douche, me donnant simplement l’impression d’être un porc qui avait couché sans amour. Soupirant doucement, je me forçais à revenir à l’instant présent. Tout cela n’avait malheureusement pas été un simple cauchemar mais s’était bel et bien déroulé dans ma vie. Mais à présent je pouvais oublier tout cela, du moins tenter de le faire, car Cassie était de nouveau là, face à moi, de retour dans ma vie pour de bon, je l’espérais. Tout cela … Tous ces souvenirs terribles que j’avais de mes huit années passées sans Cassie … Un jour je devrais lui raconter. Peut-être pas tout de but en blanc comme cela, d’un seul coup. Mais aborder certains sujets avec elle, échanger nos souvenirs et ce qui nous était arrivé, répondre à ses questions, lui en poser à mon tour … Oui, tout cela devrait bien arriver tôt ou tard, même si à l’instant j’avais la violente sensation que Cassie n’était pas de mon avis et ne désirait pas me confier quoi que ce soit sur ce qu’elle avait put vivre pendant ces huit dernières années. Je continuais de croire et à espérer que j’arriverais à la convaincre qu’elle pouvait absolument tout me dire à moi. Après tout je n’étais pas n’importe qui. J’étais l’homme de sa vie, son âme sœur ! J’ignorais encore totalement ce qu’elle pouvait me cacher et avoir tant de mal à me dire. Mais je doutais que ce soit assez horrible pour que je cesse de la voir telle qu’elle était vraiment. Je doutais de ne plus pouvoir l’aimer à cause d’une chose qu’elle aurait put faire ou dire, ou vivre. Elle restait celle que j’avais toujours aimée et que j’aimerais toujours. J’étais presque choqué qu’elle puisse penser le contraire un seul instant.

« Aucun secret ? Bien évidemment, alors mettons les choses à plat sur un point. La fusillade. Je ne t’ai pas tout dis. D’accord, j’ai voulu sauver cette petite fille, mais ce n’était pas l’idée de base. Je voulais quelque chose en retour. La mort. Ce jour là, j’ai voulu mourir. Je me suis dit que mourir au moins, je ne souffrirais plus. Mettre fin à sept ans de souffrance. S’il avait simplement visé plus à gauche… Tu sais la pensée que j’ai eue en me réveillant à l’hôpital ? J’étais dégoutée d’être en vie. Je voulais… Simplement mourir. J’en ais même pleuré… Quelle fille voudrait mourir hein ? Je suis désolée si je te fais souffrir en disant cela… Mais ça ce n’est rien comparé à ce que je dois te dire d’autre… Alors… Laisse-moi du temps, tu sauras tout… absolument tout… » Au fil de ses mots, je cessais peu à peu de respirer, écarquillant les yeux sans détourner mon regard d’elle. Non, ce n’était pas possible. Ma Cassie avait voulu mourir. Par ma faute, ou du moins à cause de notre foutue séparation. Elle avait raison ça me tuait de savoir tout ça. Pour autant est-ce que mon regard changeait sur elle ? Non pas le moins du monde. Simplement, ça me tuait plus que de raison de me dire que pendant huit ans, elle avait terriblement souffert de notre séparation alors que j’avais été persuadé du contraire. J’avais été foutrement trop con pour penser un seul instant que ça ne soit pas le cas. J’avais douté de ses sentiments. Etais-je donc aussi idiot que cela ? De toute évidence oui. Et je n’en n’étais réellement pas fier. J’en avais même honte ! Qui douterait de l’amour de la femme de sa vie ? Personne … Seul moi avait été assez idiot pour cela. « Je suis désolé que tu aies eus envie de mourir à cause de notre relation … Désolé de voir que tu as pensé mourir à cause de tout ça. Et je comprends ! Si j’avais été dans une situation où on m’offrait la mort aussi facilement, crois moi j’y serais allé sans la moindre hésitation. Mais Cassie … Si tu n’es pas morte, c’est la preuve que tôt ou tard on allait se retrouver. » Dis-je doucement en la regardant alors qu’elle était à présent dos à moi et face à la ville qui s’étendait à perte de vue. « Je te l’ai dis … Tu peux prendre tout ton temps, je serais toujours là. » Je serais toujours là … Ca n’était en rien un mensonge. J’avais beau dire que le fait qu’elle ait des secrets pour moi, pourrait bien me faire fuir et donc, la quitter, je m’en sentais bien incapable. Tout simplement parce que je l’aimais beaucoup trop pour me passer d’elle un jour de plus. Je ne pouvais plus, j’étais arrivé à saturation, c’était au-delà de mes forces. Même en l’essayant de toutes mes forces, je ne pourrais pas, ne pourrais plus. Elle était toute ma vie et sans elle je n’étais rien, absolument rien. J’avais bien tenté de vivre pendant ces huit ans, sans elle, mais ça m’avait été beaucoup trop douloureux et à la limite du supportable.

Désireux de changer de sujet, nous en vînmes à en aborder un tout autre, celui concernant notre jalousie à tous les deux. Tout simplement parce que l’un comme l’autre, nous étions jaloux à en crever. Nous ne nous mêlions jamais aux autres, simplement parce que le fait de nous voir en train de parler avec d’autres, pouvait nous mettre dans une rage noire. Pour ma part c’était ainsi, et beaucoup plus violent que Cassie et ses propres réactions. Le temps n’avait rien changé pour cela. Je pourrais tuer un type qui venait à trop lui parler ou juste, trop la regarder à mon goût. Ce qui était bien dans notre jalousie, en tout cas pour nous je le pense, c’était que nous ne nous en prenions pas à nous-mêmes, entre nous. Mais bel et bien aux personnes extérieures qui tentaient d’entrer et détruire notre duo en s’immisçant entre nous. Tout simplement parce qu’ils n’avaient pas à vouloir nous parler alors que cela se voyait plus que tout, le fait que nous voulions rester entre nous et avec aucune autre personne que nous deux. Sauf exceptions pour son frère et ma sœur. Et nous avions toujours aimé nous voir jaloux l’un et l’autre. C’était étrange puisqu’à la base, la jalousie était tout de même un sentiment destructeur. Mais nous … Il nous plaisait, nous excitait et nous faisait nous aimer un peu plus. « Oui… J’aime cruellement te voir perdre le contrôle sous ta jalousie maladive, d’autre pourrait te dire de te faire soigner… Mais moi tu sais ce que je te dis ? Continue et empire ! Il parait que quand les âmes sœurs se rencontrent… Lorsqu’elles meurent… C’est parce que leurs amours les as tué et consumé… » Souriant de bien être, tant j’étais ravis, sur un petit nuage même, d’entendre de telles paroles sortir de sa bouche. Depuis le temps que j’attendais d’avoir de nouveau droit à cela. C’était beau … C’était trop beau et bon ! Ca me tuais, j’étais plus que ravis. J’en voulais encore plus ! Je voulais l’entendre me dire ce genre de choses, inlassablement, encore et encore sans jamais s’arrêter. « Si j’empire … Je crois que ça risque de devenir sacrément grave ! » Dis-je en riant doucement, sans la quitter du regard. « Mourir de cette façon ? Je dis oui tout de suite ! » Mourir en me consumant à cause de notre amour, c’était la plus belle façon de mourir selon moi. « Hey ! Tu n’es pas ennuyeux à mourir… J’ai toujours aimé parler avec toi et tout… Puis moi, d’abord je m’en fiche de tes défauts et de tes qualités ! Tu pourrais être le pire des cons, le pire macho, le pire abruti de la terre… Que je ne changerais pas d’avis ! Je t’accepte comme tu es ne l’oublie pas ! » Souriant en coin à sa remarque, je la regardais longuement avec amour. Bon sang j’adorais quand elle me disait ce genre de choses ! Ca me rendait foutrement heureux !

« Hmm … T’es un ange ! » Dis-je d’une voix douce, sans la quitter du regard. Je ne pouvais plus m’empêcher de la regarder. Elle était si belle, elle m’appartenait … Et puis elle était enfin de nouveau là, près de moi ! Un court instant plus tard, je crus mourir lorsqu’elle me déclara brusquement, qu’elle avait envie de m’embrasser. Bon sang oui ! Je voulais poser mes lèvres sur les siennes, les suçoter et les mordiller doucement, retrouvant leur goût avec bonheur. Je voulais sentir ses lèvres s’entrouvrirent sous les miennes, faufiler ma langue entre elles pour l’entrer franchement dans sa bouche à la recherche de la sienne. La trouver et la caresser d’abord de la pointe de la langue avant de la presser fortement contre et laisser parler uniquement notre désir, nous emballant même sans chercher à nous arrêter. Nos souffles se faire courts et précipités, nos cœurs battre la chamade et la chaire de poule se coller à notre peau. J’avais envie de connaître tout cela à nouveau, tant ça m’avait manqué en huit ans de vie sans elle. Trop longtemps … Beaucoup trop longtemps ! Continuant la conversation pour ne pas mourir de désir ou plus simplement, lui sauter dessus sans attendre pour plaquer mes lèvres contre les siennes avec brutalité, je lui répondais qu’en effet, je mourrais sans nourriture, comme un alcoolique sans sa bouteille. Parlant alcoolique, je ne pus m’empêcher penser alcool et donc, à la promesse qu’elle m’avait faite une semaine plus tôt. Ce pourquoi je lui demandais si elle l’avait tenue, ou non. Voyant sa réaction, la connaissant trop pour qu’elle ait le moindre secret pour moi, je me figeais quelque peu en la regardant sans détourner le regard. J’avais sans doute merdé dans ma façon de m’exprimer. « Tu sais que c’est très euh…. Tu parles d’un alcoolique puis… Paf de moi, c’est très hum… Bizarre… J’ai l’impression d’être traité d’alcoolique » Merde j’avais bel et bien merdé ! Je n’avais réellement pas fais exprès de mentionner sa promesse de ne plus boire, au moment où je parlais d’alcoolique. « Hein ? Mais non ! Non, non Cassie c’est pas ce que je voulais dire. C’est juste que alcoolique, m’a fait penser à alcool et alcool, m’a rappelé la promesse que tu m’avais faite la semaine dernière. A aucun moment je n’ai voulus te traiter d’alcoolique. Désolé … » A une autre époque, elle n’aurait eut aucun mal à savoir que je ne pourrais jamais parler d’elle de la sorte. Même si elle avait été alcoolique, je ne me serais jamais permis de la traiter de cela. « Tu as tout à fait le droit Than, demande moi ce que tu veux hum. Pour répondre à ta question, j’ai tenu ma promesse, pas une seule goutte d’alcool depuis que l’on s’est vu la dernière fois. De toute façon il n’y en a pas chez moi. Et je ne compte pas en acheter, y’en a jamais eu chez moi… »

Souriant, je la regardais longuement et amoureusement, aimant apprendre cela. Je savais qu’elle ne me mentait pas. Pas sur ça ! Elle n’était pas une menteuse et de toute façon, je l’aurais tout de suite vu sur son visage ou simplement dans son regard. Ma Cassie ne pouvait pas avoir de secret pour moi. Du moins pas éternellement … J’osais l’espérer ! « Je savais que tu la tiendrais … » Ne pus-je m’empêcher de dire doucement, en souriant faiblement. Je me doutais que ça ne devait pas être facile. Même si je n’avais jamais tenté d’arrêter de boire, n’ayant jamais réellement commencé dans ce domaine là. Mais je me doutais que ce n’était pas simple. Tout comme la clope ou toute autre chose qui créait une dépendance chez nous, pauvres petits humains trop faible pour résister à l’envie de commencer ce genre de choses pourtant dangereuses pour la santé. « Je fais beaucoup de sport. C’est con… Mais pour ne pas flancher et boire un verre, je me fou dans ma chambre et je fais des abdos. Ou alors je vais courir, ou alors je vais surfer, ou nager jusqu’aux bouées et je fais plusieurs aller retour… Ouais, je ne suis pas assez musclé… » Riant doucement en la voyant tapoter sa cuisse, qui ne bougeap as d’un millimètre tant elle était musclée, je ne pus en détourner le regard par la suite. Un corps fin et musclé, ferme … Elle était foutrement belle et désirable ! J’avais de plus en plus envie d’elle et ce n’était pas une chose que je pourrais oublier de sitôt ou faire mine de rien ! « Hm j’ai réagis pareille quand j’ai arrêté de fumer. Enfin non … Moi j’ai mangé trois fois plus et le sport c’était pour compenser. D’ailleurs je mange toujours autant. Bien plus qu’avant ... » Dis-je alors, sans même me poser la question de savoir si elle était au courant du fait que j’avais fumé pendant quelques années, ou non. Un moment plus tard, lorsque je lui répondis qu’elle et moi, c’était bel et bien pour la vie, je souriais de plaisir en croisant son regard empli d’amour, comme avant. Voyant alors sa langue passer sur ses lèvres, je du détourner le regard pour ne pas craquer sur le champ. L’envie était beaucoup trop puissante ! Mentionnant ensuite la semaine à venir et le fait qu’elle me ferait beaucoup de câlins et de bisous, elle vint se coller à moi pour me prendre dans ses bras. Sans attendre, je la serrais à mon tour contre moi en soupirant doucement de bien être. Je sentis sa main se resserrer sur la mienne lorsque je fis volontairement un sous entendu sexuel, lui disant que je la prendrais par surprise, laissant le silence s’installer avant de continuer en disant que je la prendrais, dans mes bras. Je continuais ensuite en parlant du fait que les clients resteraient plus qu’ils ne fuiraient, dans ce genre de situation. En la sentant se déplacer doucement pour se placer devant moi, plongeant son regard dans le mien et posant ses mains sur mon torse, je baissais le regard vers elle en déglutissant difficilement, tant cette proximité me tuait terriblement.

« Et tu vas me prendre comment ? Par devant ou par derrière ? » Surpris par ses paroles, j’en oubliais de respirer durant un long, très long, moment, voyant son regard descendre sur mes lèvres. Bon Dieu j’allais lui sauter dessus d’une minute à l’autre ! Impossible de me retenir ! Inspirer, expirer. Ne surtout pas oublier, très important pour survivre ! « Dans tes bras … » Riant doucement, je rouvris les yeux pour la regarder, franchement amusé et le regard brillant. Je fis alors mine de réfléchir en fronçant légèrement les sourcils. « Hm ça dépend de ta position initiale et de l’envie du moment. » Répondis-je l’air de rien, tentant de ne pas penser à notre proximité pour ne pas craquer. « Disons que du moment qu’il y a une femme derrière le comptoir, les clients ça leurs plait… Surtout si la nana est belle. Sa fidélise la clientèle… Qu’est ce que tu entends par vraiment chaud ? Ne mélange pas boulot et vie privée mon Than d’amour… » Souriant en coin, je la regardais se retenir difficilement de rire, haussant un sourcil en attendant qu’elle se calme, ayant plus la sensation d’avoir été rejeté qu’autre chose sur ce coup là. « Si tu avais été mon employée, en effet ça aurait été le cas, ça serait revenu à mélanger boulot et vie privée. Mais ce n’est pas le cas donc … Mais bon, promis je garderais mes mains dans mes poches. » Dis-je le plus sérieusement du monde, ayant cessé de sourire. Baissant brièvement le regard, je vis son visage tout près du mien, réagissant moins cette fois à la proximité, quelque peu refroidis, continuant notre conversation qui revint sur le sujet de ma jalousie. Lorsqu’elle me demanda ce que je ferais si un client venait à la draguer sous mes yeux. A cela, mes traits s’animèrent de nouveau, de colère cette fois ci, rien qu’à l’idée. Sincèrement, je lui répondis donc que je le foutrais dehors qu’il ait réglé ou non ses consommations, et que je lui ferais bien comprendre qu’elle m’appartenait. A moi et à personne d’autre ! « Bordel… J’aime vraiment quand tu es si possessif et jaloux… ça me rend toute… Wow… Je t’appartiens ? C’est vrai? Humm j’aime t’appartenir… Et tu ferais quoi? » Riant franchement, je la regardais ensuite un long moment en souriant en coin, le regard brillant. « Oui tu m’appartiens … Et tu m’as toujours appartenue hm … Ce que je ferais ? Si je te dis que je lui démonte la gueule ça te fais peur ou pas ? Parce que putain, c’est ce que je ferais … » Avouais-je doucement en plissant le nez, signe que c’était sérieux même si c’était assez effrayant, selon moi. Je pouvais réellement me mettre dans une rage noire par jalousie, la concernant. Je me figeais violemment en sentant sa main glisser lentement le long de mon torse et s’arrêter au niveau de la ceinture de mon jean. Déglutissant difficilement, je la regardais alors filer pour rentrer dans l’appartement.

Une fois tous les deux installés dans le salon, l’envie sexuelle ne fit que monter encore et encore, au point que je me demandais comment nous faisions pour ne pas craquer, après ces huit années de frustration. Ce fut bien pire encore, lorsqu’elle vint s’asseoir sur moi, ses fesses sur mon membre durcit par le désir et l’excitation violents qu’elle provoquait chez moi. Sans trop savoir comment nous fîmes, nous nous en sortîmes sans craquer une seule fois. Du moins, nous ne nous sautâmes pas dessus comme deux enragés pour nous embrasser à en perdre haleine et ne faire plus qu’un, dans un corps à corps débridés. Quittant sa place sur moi, elle fila rapidement dans la cuisine pour terminer de préparer ce qui devait être préparé pour le diner à venir. Alors qu’il était question de nourriture et du fait qu’elle avait prit l’habitude de manger peu, je lui indiquais qu’elle pourrait rapidement s’habituer à manger de nouveau normalement. Elle n’eut aucun mal à comprendre que j’allais sacrément l’aider pour cela. « Ben… En tant qu’âme sœur, il est normal que je te connaisse non ? Genre toi, tu ne me connais pas? » Souriant, je la regardais un long moment, sachant parfaitement que nous nous connaissions par cœur l’un et l’autre. Seul un vide se faisait durant les huit dernières années écoulées, ce qui me tuait plus que de raison. Je ne supportais réellement pas de ne pas savoir tout cela, à son sujet. Mais justement … Je ne la connaissais plus … Je l’avais connu mais à présent qu’en était-il réellement ? « Je pense que je te connais toujours oui … » Répondis-je doucement avant de continuer la conversation qui en arrivait à Billie, lorsque Cassie se demanda si sa présence et les bruits que nous risquerions de faire une fois pleinement ensemble, ne la dérangerait pas. Je n’osais même pas imaginer du boucan que nous pourrions faire une fois que nous commencerions à faire l’amour ensemble. Déjà à l’époque où nous nous contentions encore de préliminaires, nous avions tendance à nous emballer et à gémir un peu trop fortement. Alors à présent … Ca allait être explosif ! « Dis celui qui est dur comme fer et qui est fou de désir pour moi ! » Riant, je lui tirais la langue avant de filer pour aller changer de débardeur, en prenant un plus long pour dissimuler mon membre toujours durcit de désir. Certes elle était au courant … Mais autant éviter toute tentation supplémentaire ! Une fois de retour dans la cuisine, la conversation dura tout le temps du diner, nous parlâmes de tout et de rien, ce qui me combla de joie. J’aimais pouvoir lui parler à nouveau aussi facilement. C’était terriblement bon ! Alors que nous en étions à manger le flan qu’elle avait elle-même fait, comme dans le passé, elle sembla terriblement ravit de voir que je l’aimais toujours autant. Au point de s’asseoir de nouveau sur moi et m’exciter encore un peu plus, comme si je ne l’étais pas déjà assez comme ça.

Une fois le repas totalement terminé et notre programme suivant, préparé, je la rejoignis dans le salon, près du piano, où elle me demanda ce que j’allais lui jouer. Souriant, je lançais l’idée de lui jouer sa chanson préférée, celle qu’elle avait entendu dans mon bar, ajoutant que c’était aussi ma chanson préférée. « Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Merde Gaylwen… Si tu me la joue au piano je fond en larme de joie ! » Riant doucement, je m’approchais d’elle pour la prendre dans mes bras. « Et si, en plus, je la chante ? » Demandais-je en riant doucement, mon rire s’étranglant dans ma gorge lorsque je la sentis cambrer le dos, ses fesses venant frotter doucement contre mon membre. Rapidement, en laissant échapper un bref gémissement torturé, je me détachais d’elle pour aller m’asseoir derrière le piano, lui demandant alors si elle était prête ou si elle préférait une autre chanson. Je fermais les yeux en soupirant longuement de bien être, lorsque ses mains se posèrent sur mes épaules, pour les masser doucement. Un long frisson de plaisir parcourut mon corps, me faisant légèrement trembler. Je fermais ensuite les yeux en sentant son ventre se coller à mon dos, ses mains se faufiler légèrement sous mon débardeur et sa tête se poser sur la mienne. « Non, joue notre chanson » Le souffle coupé, j’entrouvrais la bouche sans rien répondre, laissant simplement s’échapper un long soupir. Un nouveau soupir, plus audible encore, se fit entendre de ma part, lorsqu’elle attrapa mes tétons de ses mains pour les serrer doucement. Bon sang elle voulait réellement me tuer, pas le moindre doute là-dessus. Et le pire, c’était qu’elle savait parfaitement y faire ! Je rouvrais brusquement les yeux en sentant ses doigts tourner autour de mon nombril, des souvenirs affluant rapidement dans mon esprit. Elle n’avait pas le droit de me faire cela alors que nous étions censés lutter contre le désir que nous suscitions l’un chez l’autre. Cherchait-elle à me faire craquer en agissant de la sorte ? J’avais réellement l’impression que oui. Difficile de ne pas me souvenir du jour où, intrigué, j’avais fini par lui demander pour quelle raison elle s’amusait à caresser mon nombril. J’avais été plus que surpris, et franchement excité, lorsqu’elle m’avait répondu qu’elle faisait cela lorsqu’elle avait envie de sentir ma main sur son intimité. Depuis ce jour, à chaque fois qu’elle avait commencé à passer sa main sur mon nombril, j’avais répondu en pressant la mienne contre son intimité, peu importait alors les vêtements qu’elle portait. Jupe, robe, short, jean, pantalon … « Joue et vite bébé ! Joue ! » Déglutissant difficilement en sentant sa douce morsure sur ma nuque, je fus pourtant incapable d’obéir. Oh ça non ! C’était trop facile ! Elle venait de me tuer en provoquant encore un peu plus, alors je n’allais pas lui laisser les choses aussi faciles ! A mon tour de la provoquer ouvertement ! Sans répondre, je me tournais à demis vers elle, levant le regard vers elle et posant brusquement ma main entre ses jambes, la pressant fortement contre son intimité. Ravis de mon petit effet, je laissais même apparaître un petit sourire en coin, sans la quitter du regard. « Cassie ? Tu devrais réellement arrêter de me provoquer … » Soufflais-je doucement avant de me détourner l’air de rien, ramenant mes mains sur les touches du piano. « Maintenant tu restes tranquille et t’écoutes. Sinon pas de piano ! » Dis-je en souriant en coin, pressant doucement les touches du piano avant de commencer la vraie mélodie.
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R. Hallibel Snezava
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeLun 14 Fév - 17:20
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Hurricane...


C’est juste un rêve. Un rêve, un mauvais rêve, non ce n’est pas réellement un cauchemar, c’est juste un rêve, et quand il sera fini, j’ouvrirais enfin les yeux pour me rendre compte que d’une seule et unique chose. Je n’étais jamais parti de Sydney, je n’étais jamais parti sur les States, je n’avais jamais quitté de vu mon homme. J’avais fêté mon Bac avec mon fiancé, j’avais fait l’amour avec lui comme je l’avais prévu ce fameux jour. Nous aurions passé notre nuit avec succès. Nous aurions enfin connu cet apothéose, ce plaisir, cette jouissance, extrême que nous avions tant voulu. Ce plaisir que nous avions construit ensemble, que nous avions été a chaque fois à deux doigts de craquer. Mais a chaque fois quelque chose nous en empêché. La dernière fois c’était mon frère car nous faisions vraiment trop de bruit et mes parents auraient pu nous entendre. Je ne sais pas comment faisais mon frère pour nous supporter, nous entendre nous caresser nous faire plaisir… Oui, ce n’était qu’un rêve. Ce n’était pas la réalité, juste un rêve. J’étais dans un rêve, je n’allais pas tarder à me réveiller et la douleur s’apaiserait. Oui elle s’enfuirait sans même me rappeler qu’elle avait été la pendant un moment. Toutes ses années allaient s’éclipsé, huit ans … Huit ans de rêve, un rêve horrible, un cauchemar. Il était tant que je me réveille que j’essaie de ne plus penser à ce fameux rêve, oui, ce rêve que j’avais vécut. Je voulais simplement ouvrir les yeux pour me dire que tout était irréel, mais il parait que ce n’est pas un rêve. Il parait que la vie est bien réel et que malheureusement l’on doit faire avec. J’avais tellement tout fait pour me faire sortir de la, non en fait je n’avais rien fait que pourrir ma propre vie. Boire, fumer, qui pourrait croire que je sois devenu autant dépendante de ce genre de chose ? Je n’avais pas pour autant un patient très glorieux, je n’avais pas une vie heureuse et toute rose, le rêve que j’avais vécu n’était autre qu’un horrible cauchemar rien de plus rien de moins.

Dans ce cauchemar il y avait eu des hauts comme des bas, plus de bas que de hauts mais bon ma foi il fallait que je fasse avec, je n’avais pas eu le choix, je devais apprendre a survivre et non à vivre, je devais vivre avec le cœur poignardait, le cœur saignant un amour perdu. Je me rappelais encore de la fois ou sa mère m’avait alors apprit qu’il allait se marier. Se marier et m’oublier, oublier notre promesse, nos fiançailles, nos moments de purs bonheurs. Je ne pouvais pas lui en vouloir. En fait, si je lui en voulais à mort ! Il aurait dû me rejoindre ! Il aurait dû tout sacrifier pour moi car j’en valais la peine ! J’étais sa fiancée ! Je n’étais pas n’importe qui tout de même. J’étais Cassie ! SA Cassie, le seul qui me nommait de la sorte, le seul qui avait ce droit… Mais malheureusement, il n’avait pas été celui qui m’avait prit mon innocence. Non, ce fut un total inconnu qui s’en était chargé et je me souvenais de cette soirée du moins approximativement. Je me souviens parfaitement de m’être assise sur lui, complètement désespérait dans le but de me faire payer une consommation. Ses mains sur ma taille, mon verre en main, rigolant doucement, sa langue dans mon cou, ses gestes et ses mouvements bien trop intime… J’avais rapidement comprit ce qu’il voulait et pourtant je n’avais pas prit la fuite. Non j’étais resté sagement sur ses jambes restant avec le groupe, que je ne connaissais même pas… Je m’étais incrusté sans gêne. J’avais encore en tête quelques brides de conversation, de tout et de rien. Je m’étais juste calé dans les bras de cet homme qui devait avoir dans les vingt huit ans, près de la trentaine. Une soirée entre potes surement, puisque j’étais la seule femme autour de la table. Je ne saurais même pas dire s’il était marié ou non…

Je n’avais même pas regardé je m’en fichais, je voulais boire, et j’avais réussi à le soudoyer. Puis il s’était levé en me portant à moitié me tenant pour que je puisse marcher car bien évidemment je ne marchais pas droit. Puis se fut le trou noir quand tout à coup j’eu un moment de lucidité lorsque je me retrouvais dans sa voiture, dans une ruelle totalement sombre, je le voyais a peine. Et bizarrement, je n’avais pas réagis, le laissant m’embrasser goulument, me mettant de la bave partout, c’en était plus qu’écœurant… Je n’avais pas l’habitude de ce genre de baiser, j’avais l’habitude des baiser tendre et affectif de Gaylwen. Ses mains se baladant sur mon corps le touchant sans aucune retenu, il me dégoutait comme jamais, j’avais simplement l’impression d’être un bout de viande et rien d’autre. Ecartant les jambes, je les avais relevés lentement, une habitude prise avec Gaylwen quand il se trouvait entre mes jambes. J’aimais le rendre fou en montant mes jambes de façon très lente. Mais ce n’était pas Gaylwen. Non, sinon rien ne se serait passé ainsi, surtout pas dans une voiture. Ses mains sur mon haut, sur mes seins, je perdis limite connaissance, m’endormant à moitié, tellement j’avais bu. La tête me tournant, je l’avais alors laissé faire ne me souciant plus de rien. Je ne saurais dire combien de temps j’avais perdu le fil mais lorsque j’ouvris un œil, il était en train de me faire l’amour, mes jambes fortement écarté, tenu par ses mains, il se trouvait devant moi comme il pouvait dans cette voiture pour me prendre tout aussi sauvagement.

Gémissant, de douleur et non de plaisir, j’avais posé ma tête sur son épaules en essayant de ne pas vomir tant il remuait mon corps encore imbibé d’alcool. Puis son cri de jouissance montrant qu’il jouissait enfin. S’en était fini. Fin de l’histoire, perdu la virginité d’une façon si puéril. Mon corps tremblant, je l’avais doucement poussé en partant de la voiture en lui laissant comme seule cadeau mon tangua. J’avais simplement réajusté ma robe et j’étais parti sans savoir comment chez moi. Comme si de rien était, comme si c’était tout à fait normale de se faire prendre de la sorte dans une voiture, par un inconnu que l’on ne verrait plus jamais. Sauf que moi dans mon cas je l’avais revu. Après tout il venait dans le bar ou je bossais. J’avais refusé ses avances et sa demande de refaire l’amour avec moi. One night, c’est one night… Deux fois, sa devient une habitude. Trois fois c’est l’engrenage et sa devient un plan cul ou je ne sais quoi… Non, je ne voulais pas me server d’un homme, je n’avais même pas d’envie sexuelle, non je n’étais pas en manque, je n’avais rien senti ce jour là, trop bourré pour sentir quelque chose de toute façon. Si ce n’est la douleur le lendemain et l’irritation qu’il m’avait causé. Il faut croire que je n’étais pas assez excité pour mouiller assez… La brûlure qu’il m’avait causée, m’avait contrainte à mettre de la crème pendant un petit moment. Alors qu’avec Gaylwen rien ne se serait passé de la sorte, non, nous l’aurions fait dans notre parc, en regardant les étoiles, seuls au monde. Nous aurions alors, passé un moment inoubliable, nous aurions passés la soirée à se câliner, se chercher, se découvrir plus que nous ne nous connaissions jusqu’à, alors faire l’amour sans aucun souci, sans aucune douleurs ou quoi que se soit. Juste de l’amour, un amour parfait, intense, passionnel, fusionnel. Mais aujourd’hui, le cauchemar était fini, du moins c’est ce que j’espérais fortement. Je ne voulais en aucun cas revenir sur Sydney pour vivre un enfer encore plus dur que sur Los Angeles. Non je ne voulais pas de ça, maintenant que j’avais retrouvé Gaylwen et qu’il était a priori célibataire, je voulais… Renouer avec lui, je voulais retrouver tous ces moments que l’on passait ensemble, je voulais simplement essayer de faire comme si ces huit ans n’avaient pas existés….

Mais ce n’était pas possible, on le savait tous les deux. On se lançait dans quelque chose que l’on ne comprenait pas, mais de toute façon, Gaylwen sans Cassie c’est totalement impossible… L’un ne marche pas sans l’autre et beaucoup de monde le savait. Oui, du moins à l’époque tout le monde savait que Copeland sortait avec Livinghon ! Oui, on passait pour le couple le plus connu du bahut. On ne voyait pas l’un sans l’autre, on était toujours fourré ensemble, on arrivait ensemble, on partait ensemble, on faisait tout ensemble même nos devoirs… C’est pour dire, parfois quand on rendait nos copies et qu’on nous les rendait corrigé, on avait les mêmes fautes, même si c’était rare puisque j’avais des capacités de travail plus développé que les autres. Du coup, j’expliquais les cours a Gaylwen et parfois, il m’arrivait même de faire certains de ses devoirs quand il était trop lent. Ou je lui donnais les réponses. Il était intelligent, au ça oui. Mais je n’étais pas patiente… Le temps qu’il trouve et tout… Moi je voulais… Faire des caresses des câlins… Alors la patiente… Peu pour moi. Notre conversation tournait au mélodrame. Je n’étais pas habitué à tout ce genre de confidence, je n’étais pas habitué à avoir des secrets pour lui… Non, d’habitude je lui disais tout, tout comme lui me disait tout, cela faisait parti de notre relation, mais avec huit ans de séparation… Comment lui dire aussi facilement les choses ? Il m’était impossible, de lui dire que j’avais pratiquement fini comme son père… Non, il serait bien trop choqué et déçu de moi. « Je suis désolé que tu aies eus envie de mourir à cause de notre relation … Désolé de voir que tu as pensé mourir à cause de tout ça. Et je comprends ! Si j’avais été dans une situation où on m’offrait la mort aussi facilement, crois moi j’y serais allé sans la moindre hésitation. Mais Cassie … Si tu n’es pas morte, c’est la preuve que tôt ou tard on allait se retrouver. » Inspirant longuement, je relevais doucement mon regard vers lui en frissonnant légèrement. Lui aussi aurait voulu mourir ? Nous étions alors deux à vouloir mourir ? Bon sang que ça me faisait plaisir de l’entendre dire cela, oh ça oui, j’étais heureuse de voir qu’il voulait mourir lui aussi. « Je te l’ai dis … Tu peux prendre tout ton temps, je serais toujours là. » Reniflant doucement, je plongeais mon regard dans le sien. Il était beau, tellement beau. Enigmatique et plaisant, il était mystérieux et si facile à décerner. Du moins pour moi. J’aimais la façon dont il avait de me dire cela. C’était tellement plaisant.

« Gaylwen… Tu y crois vraiment ? Que l’on devait se retrouver ? Si mon père et mon frère n’étaient pas mort, je ne serais pas revenu… Jamais… Je… ne pensais pas avoir de chance avec toi à nouveau… » Soufflais-je doucement en baissant la tête tout en me sentant honteuse de lui dire ça. Après tout, je le pensais marier, il devait donc le savoir… Il devait donc se douter qu’il y avait un souci, pourquoi je le pensais marier ? Il devait me poser cette question, je ne pourrais pas le lui dire comme ça de but en blanc. Je ne m’en sentais pas capable, pas quand on essayait de renouer nos liens de se retrouver et d’oublier un peu nos parents, les conspirateurs de notre séparation… je ne voulais plus souffrir, je ne voulais plus penser à tout cela… Il m’était difficile de l’imaginer à nouveau loin de moi… « Je te veux dans ma vie, comme avant, je veux pouvoir te regarder et ne pas avoir besoin de parler pour que tu puisses me consoler ou autre… J’aimerais tellement que tout soit si simple… Mais je sais que toi et moi, ça ne sera plus comme avant et ça me tue… J’ai perdu une parti de moi lorsque mes parents m’ont envoyé sur les States… » Murmurais-je doucement. Détournant le regard rapidement je regardais la ville à nouveau. Je ne voulais pas et ne pouvait pas le regarder dans ce genre de moment. Il m’était très difficile de faire comme si de rien était… C’était quasiment impossible. Nous ne serrions plus les mêmes, c’était malheureusement réellement fini, j’en avais bien peur. La conversation changeant rapidement, je ne voulais plus parler de cela, je ne voulais plus penser au fait que lui et moi ne serions plus les même, c’était ainsi et nous ne pouvions malheureusement pas y faire grand-chose, tout allez changer et surement par ma faute. La mienne et pas la sienne. Soupirant longuement, j’essayais de ne plus y penser, me concentrant su la conversation qui se déroulait à nouveau. La jalousie. J’aimais le fait qu’il soit jaloux, j’adorais réellement qu’il puisse l’être autant avec moi. Le voir s’énerver, devenir colérique pour un rien sa me rendait totalement folle. J’aimais qu’il soit sans limite, qu’il soit si protecteur envers moi.

« Si j’empire … Je crois que ça risque de devenir sacrément grave ! » Souriant doucement, je tournais mon regard vers lui, en passant légèrement ma main dans mes cheveux. Non, moi je m’en fichais qu’il puisse empirer. Au contraire j’adorais franchement qu’il puisse empirer. Rien qu’à l’idée de le voir encore plus jaloux, me rendait totalement folle de lui. « Mourir de cette façon ? Je dis oui tout de suite ! » Passant ma langue sur mes lèvres je rigolais nerveusement. Oh ça oui, je voulais bien mourir de cette façon moi aussi, je voulais entièrement mourir de la sorte, c’était tellement plaisant, tellement envieux. Qui ne voudrait pas mourir de cette façon ? Je me le demande bien. « Je dis oui aussi… Après tout, c’est si beau de mourir ainsi… Et si tu empire… Et bien… On s’en fou, ça me concerne alors… Je ne peux qu’aimer… » Dis-je en me pinçant la bouche, lui lançant un regard taquin signe que j’aimais réellement l’idée. Oh ça oui je l’aimais. Rapidement je lui annonçais qu’il n’était pas ennuyeux a mourir lorsqu’il parlait, non moi j’aimais l’écouter parler, je l’aimais comme il était et puis c’est tout. « Hmm … T’es un ange ! » Gémissant lentement à ce surnom, je souriais de plus belle en baissant la tête. Un ange, oui j’étais un ange… Le sien et pas celui des autres. « Merci… » Soufflais-je à nouveau tout en riant de plus belle. Je me sentais ridicule a rire ainsi mais l’amour me rendait totalement folle. J’étais dans une phase ou l’amour m’envahissait sans me quitter, je l’avais retrouvé, je le voyais, il était là, bel et bien la, l’amour de ma vie, l’homme que j’avais toujours aimé. Le seul et unique. Sans perdre de temps, je lui annonçais que j’avais qu’une envie, l’embrasser. Oh ça oui, sentir sa langue contre la mienne, son souffle percuter le mien, se mêler, sentir son excitation grandir ses mains caresser lentement mon corps. Ca me rendait totalement folle, oui j’étais folle de nos moments intimes et j’en revoulais encore et encore. J’étais désireuse de tout retrouver, qui ne le voudrait de toute façon ? Moi j’étais cent pour cent pour, je voulais revivre ces moments je voulais tellement sentir ses doigts glisser en moi avec agilité, je voulais sentir sa langue sur mon corps, mon corps se arquer sous l’intensité du plaisir, je voulais que mon corps se couvre de sueur, mes cris retentir dans ma chambre en pleine journée alors que nous sommes seul…

Je voulais prendre mes douches avec lui, sentir ses mains dans mes cheveux pour me rendre totalement folle, je voulais simplement retrouver l’amour de ma vie et notre complicité sans faille. Me réveiller à ces côtés, sentir la chaleur de son corps… Combien de temps n’avais-je pas dormi avec lui ? Huit ans… Huit ans que je dormais seule sans personne, même pas un coup d’un soir, non, toujours seul… avec mon coussin et ma couette… Je voulais a nouveau sentir la chaleur de son corps, m’endormir sur lui, ou lui a moitié sur moi, on s’endormait n’importe comment et n’importe ou… On était comme ça. On était Cassie et Gaylwen. Parlant de tout et de rien, on en vint alors à parler d’alcoolique. Le fait qu’il me demande si j’avais tenu ma promesse alors qu’il me parlait d’alcoolique me blessait fortement. Je ne comprenais pas pourquoi il me faisait cela, il ne l’avait peut être pas fait exprès mais je le prenais mal. En fait j’étais consciente que jamais je ne l’aurais pris ainsi il y a huit ans. Et c’est ça qui faisait le plus mal, je crois. « Hein ? Mais non ! Non, non Cassie c’est pas ce que je voulais dire. C’est juste que alcoolique, m’a fait penser à alcool et alcool, m’a rappelé la promesse que tu m’avais faite la semaine dernière. A aucun moment je n’ai voulus te traiter d’alcoolique. Désolé …» Le regardant, je souriais doucement, je l’avais mal prit et oui alors ça prouvait bien que j’avais changé. Je ne le connaissais plus ? Non c’était de ma faute. Fermant les yeux, je frissonnais lentement en fermant les yeux. « D’accord, désolée… J’aurais dû… Comme avant… je suis nulle… » Soufflais-je doucement en me mordant la lèvre. J’avais tenu ma promesse, j’avais fait en sorte de la tenir car c’était lui, c’était nous… Je l’aimais éperdument et je ne voulais pas le blesser, il était ma raison de vivre, alors pour lui, pour nous je ferais tout et n’importe quoi. « Je savais que tu la tiendrais … » Rigolant nerveusement je m’approchais de lui, lui prenant la main tendrement l’air de rien me collant alors contre lui. « Tu es mon espoir… »Dis-je doucement en baissant le regard, regardant le carrelage de son balcon. Je ne savais pas quoi dire, je ne savais pas quoi faire pour lui faire comprendre que si je tenais c’était grâce a lui et a personne d’autre. Il était celui qui occupait mes pensées, il était celui qui me tenait en vie… Rapidement je lui appris alors que je faisais beaucoup plus de sport qu’avant pour compenser le manque. Quel honte de lui dire cela de la sorte… le manque…

« Hm j’ai réagis pareille quand j’ai arrêté de fumer. Enfin non … Moi j’ai mangé trois fois plus et le sport c’était pour compenser. D’ailleurs je mange toujours autant. Bien plus qu’avant ... » Fronçant les sourcils, je rigolais nerveusement reculant lentement. Fumer ? Il avait fumé ? Mon Gaylwen fumé ? Mais…. Non… Ce n’était pas possible, pourquoi avait-il fumé ? Drôle de question, je fumais aussi… Sauf que je n’avais pas arrêté… Entrouvrant la bouche, je le regardais sans trop comprendre. Je n’osais même pas l’imaginer entrain de fumer. Je ne pouvais pas voir la clope entre ses lèvres. Non… « Attends, tu fumais ? Toi Gaylwen Jonathan Copeland ? Mon Gaylwen fumer ? non pas possible, Wow… » Soufflais-je doucement en posant ma main sur ma joue en frissonnant doucement. L’enlevant rapidement je la posais sur ma taille en le regardant de haut en bas. Il était horriblement sexy et pas gros du tout. Oh non il avait l’air bien musclé de partout. Posant mes mains sur sa tailles descendant a ses cuisses je soupirais doucement. « Je m’en fiche que tu manges trois fois plus qu’avant, ça ne se voit pas du tout et tu es horriblement et cruellement sexy et bien foutu. Tu dois… Avoir pas mal de filles à tes pieds… » Dis-je d’une voix légèrement sèche en imaginant les filles le draguer. Plissant le nez a plusieurs reprise, je rigolais nerveusement me sentant rougir de colère et de jalousie. Détournant le regard qui se remplissait de larme à nouveau je soufflais doucement le reprenant alors dans mes bras histoire qu’il ne puisse pas voir mes yeux. Je ne voulais pas qu’il sache que ce sujet m’énervait, je ne voulais pas simplement qu’il puisse voir que j’étais tellement jalouse au point de me tuer… Je ne supporterais pas l’idée qu’il ait pu se faire autant de fille que ça… qu’elles aient le droit de le voir nu, d’avoir pu sentir son membre glisser en elle. De lui faire l’amour… Je ne pouvais pas, cela aurait du m’être réservé… oui, j’aurais dû être la seule et malheureusement je ne l’avais pas été. Voilà ce que nos parents avaient détruit… Une alchimie qui aurait dû être unique et connu que de nous deux. Mais ce n’était pas le cas. Quelque chose c’était a présent brisé. Parlant du bar et du faite que je viendrais le voir pour passer mes journées avec lui, il me taquina en me parlant de câlin mais surtout … qu’il allait me prendre par surprise. Double jeux de mot je ne pouvais pas m’empêcher d’y répondre en lui demandant s’il allait me prendre par devant ou pas derrière. Je voyais bien qu’il avait tiqué et j’aimais réellement cela. Comment ne pas aimer ? Franchement c’était plus que plaisant. « Hm ça dépend de ta position initiale et de l’envie du moment. » Gémissant lentement je fermais les yeux. Provocation… « Hum, si je suis assise c’est mieux par devant… Si je suis debout c’est tout aussi mieux par derrière… » Soufflais-je doucement avant d’en venir au fait qu’il ne devait pas mélanger vie privée et boulot. Je pouvais très bien voir que cela ne lui avait pas réellement plu. « Si tu avais été mon employée, en effet ça aurait été le cas, ça serait revenu à mélanger boulot et vie privée. Mais ce n’est pas le cas donc … Mais bon, promis je garderais mes mains dans mes poches. »

J’avais raison. Passant ma langue sur les lèvres, je me plaçais face a lui collant mon buste contre son torse, mes mains sur ses épaules, je caressais doucement son cou de mes pouces. « Hey… Je parlais du fait que, peut être tes clients vont être surprit en te voyant avec moi ? A moins qu’ils soient habitués a te voir avec une femme… La c’est autre chose… Mais… Toi et moi, on sait comment on est et tu sais parfaitement que… Si jamais on dérape, si jamais on…. On aura plus aucune raison et toi et moi ça va vite partir en vrille que l’on soit devant eux ou pas… Toi et moi sexuellement on a jamais réellement su se retenir, et avec huit ans… Bref désolée... » Murmurais-je doucement en posant ma tête sur son torse tout en soupirant lentement. Rapidement la conversation revint alors a la jalousie. Il faut dire que nous aimions nous voir si jaloux l’un de l’autre, alors nous faisions parfois en sorte de rendre l’autre jaloux, comme les caps ou pas caps que nous nous étions lancés au lycée. Nous étions fous de faire cela mais c’était comme cela que nous marchions, il était clair qu’aujourd’hui s’il faisait ça devant moi je serais capable de péter un câble et de partir sur le champ des nerfs. Et lui ? Que ferait-il ? Je le savais capable de péter un plomb mais à quel point ? « Oui tu m’appartiens … Et tu m’as toujours appartenue hm … Ce que je ferais ? Si je te dis que je lui démonte la gueule ça te fais peur ou pas ? Parce que putain, c’est ce que je ferais … » Entendre cela me faisait un bien fou, un réel bien fou. Fermant les yeux j’inspirais son odeur sans aucune gêne.« Je t’appartiens… Et Merde tu le frapperais ? Sa me rend dingue… Tu sais que ça pourrait m’exciter ? » Dis-je doucement en filant alors vers l’intérieur. Rapidement le sexe fut d’ordre. Se cherchant se provoquant, nous n’arrêtions pas et je ne comprenais pas réellement pourquoi nous faisions cela, tout simplement parce que nous aimions le faire ? Car nous étions deux humains frustrés de ne jamais avoir fait l’amour alors que nous aurions dû ? Oui a mon avis c’était cela et j’aimais le voir si fou de moi, le voir perdre le contrôle, vouloir me prendre, vouloir me faire l’amour, car son membre totalement durci me prouvait plus que de raison qu’il avait envie de moi et pas qu’un peu… C’était tellement bon de sentir cela… De voir que j’étais encore et toujours désiré par lui. Toute femme aime être désirée… Mais lui, il était le seul… Le seul a me rendre folle, que les autres me désire j’en avais rien a foutre… Mais lui c’était tout ce qui m’importait… Changeant rapidement de sujet pour ne pas craquer, pour ne pas se sauter dessus, nous en vînmes a parler de nourriture, et je pus constater qu’il voulait me faire manger à nouveau, me donner de l’appétit. Il ne devait surement pas s’attendre à ce que je le connaisse toujours autant, il était mon Than mon amour, je me devais de le connaitre par cœur après tout… « Je pense que je te connais toujours oui … » Plissant le nez, je soupirais doucement préférant ne rien répondre, j’étais agacé, de voir qu’il ne le disait pas franchement, il doutait, ça crevait les yeux ! Bon sang je le connaissais que trop et sa m’énervait au plus haut point à présent… car il me blesser de douter ou je ne sais quoi. Allant a table, nous mangions tranquillement après s’être dit un je t’aime sincère et amoureux. Me touchant carrément les cheveux je le foudroyais des yeux oubliant rapidement ce moment. Rapidement allant vers le piano, alors qu’il me proposait de m’en jouer je souriais faiblement, en le prenant dans mes bras quand il se colla contre moi. « Et si, en plus, je la chante ? »

Entrouvrant la bouche je frissonnais rien qu’à l’idée de l’entendre chanter. « Merde tu chantes toi aussi ? Oui, oui, et oui chante… » Soufflais-je doucement en le laissant s’assoir sur le tabouret face au piano. Me penchant vers lui je soupirais doucement en passant mes bras sous son débardeur. Rapidement je le caressais lentement, sans trop savoir ce que je faisais. Passant mon doigt sur son nombril. Avant lorsque je le faisais, je voulais qu’il me caresse l’inimité, qu’il vienne me faire et me donner du plaisir. Inspirant doucement je lui pinçais fortement la peau en lui intimant alors de jouer. Le voyant se retourner, je fronçais les sourcils en me figeant lorsqu’il passa sa main sur son intimité. Ecarquillant les yeux je le regardais sans rien dire, ma bouche s’entrouvrant. « Cassie ? Tu devrais réellement arrêter de me provoquer … » entrouvrant un peu plus la bouche, aucun mot ne sorti de ma bouche. « Maintenant tu restes tranquille et t’écoutes. Sinon pas de piano ! » Écoutant la mélodie, je fermais doucement les yeux. Reculant je me mis a sa droite, m’asseyant alors a ses coté collant mon corps contre le sien. L’écoutant jouer merveilleusement bien. Posant ma tête sur son épaule, ma main sur sa cuisse, je le caressais longuement sans rien dire. Simplement à l’écouter, il jouait divinement bien. Le son m’endormait presque, l’écoutant alors chantait avec douceur, je frissonnais de plus belle me laissant envahir par l’émotion. Pleurant comme une idiote silencieusement, je ne pus me retenir de sourire nerveusement. Gaylwen était vraiment l’homme de ma vie. Oui… il était mon tout… Inspirant longuement le laissant finir la chanson, je passais mes mains dans mes cheveux en me redressant. « C’était… C’était parfait… » Murmurais-je doucement en caressant lentement son visage de mes mains. Pleurant comme une idiote, je me redressais attrapant mon sac. Faisant tomber mon téléphone sur son fauteuil sans m’en rendre compte, je pris mon paquet de clope en mettant une entre les lèvres. J’avais besoin de fumer, j’avais besoin de canaliser toutes ses émotions en moi et sur le champ. Tremblante comme jamais, j’avais qu’une envie l’embrasser le sentir contre moi. « Ce n’est pas barman que tu aurais dû être mon Ange, mais… Chanteur, musicien… Ta un putain de talent… C’était… Tu m’as tuée… » Dis-je doucement en reniflant longuement. Passant mes doigts sous mes yeux je filais vers le balcon. Je ne le connaissais plus. Il jouait, il chantait, je ne savais pas tout cela, il ne faisait pas ça avant… Ou était mon Gaylwen ? Le vrai celui d’il y a huit ans ? Serrant la rambarde de toutes mes forces j’allumais ma clope en gémissant longuement. Serrant la mâchoire j’inhalais longuement la fumée la laissant entrer dans mes poumons. Les larmes coulant sans cesses sur mes joues, je regardais le paysage sans rien pouvoir dire. Baissant le regard je secouais la tête en me mordant la lèvre inférieure. J’avais changé, il avait changé. Nous n’étions plus les mêmes. Et c’était…. Destructeur.
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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeSam 26 Fév - 16:11
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love is impossible to forget

Une expression bien connue, concerne tous les couples en général, toutes les relations plus ou moins soudées. Il s’agit de « loin des yeux, loin du cœur ». Et pourtant … Pourtant cela ne pouvait pas s’appliquer à ma Cassie et à moi. Non, c’était tout bonnement impossible. Pour la simple et bonne raison que je l’aimais beaucoup trop pour cela. Oui … Malgré la distance et les huit années passées loin d’elle, elle resterait toujours la seule et unique femme que j’avais pus aimer et que j’aimerais toujours. Personne ne pouvait rien contre cela, c’était clair et net. J’ignorais pourquoi nous avions eus la chance de nous trouver aussi rapidement. Il était tellement rare d’avoir la chance de croiser son âme sœur, même à l’âge adulte. Mais alors enfants … C’était encore plus rare, voir même nous étions l’exception qui confirme la règle. Les seuls au monde à avoir pus toucher ce bonheur là et l’avoir ? Peut-être … Oui c’était bien possible après tout. Nous étions peut-être bien des cas à part, du genre les seuls à avoir droit à un tel bonheur. Ou du moins … A y avoir droit durant de très longues années pour mieux le perdre par la suite. Douleur … Insupportable et terrible douleur qui ne m’avait pas quitté une seule seconde durant ces huit années passées loin d’elle. Chaque jour un peu plus ma Cassie m’avais manqué et une place pour elle était restée dans ma vie et dans mon cœur. A son départ, j’étais devenu un autre. J’étais mort, ma vie prenait une tournure dont je ne voulais pas. J’avais besoin d’elle et aurait toujours besoin d’elle, c’était aussi simple que cela. Sa place était avec moi, dans ma vie, à mes côtés … Tout comme la mienne était à ses côtés aussi. Je le savais et l’avais toujours su même si pendant huit ans je lui en avais terriblement voulu d’être partie sans prévenir et sans jamais me donner de nouvelles. Bien sûr à présent je comprenais bien pourquoi … Mais à l’époque j’avais été à mille lieux de me douter d’une chose pareille, même si je savais que ses parents me détestait et étaient prêts à tout pour nous séparer. Malgré cela, je ne pouvais pas connaître la raison pour laquelle elle n’était pas venue sur le lieu de notre rendez-vous. A savoir le parc, notre parc … Nous devions y fêter comme il se devait, notre obtention du bac. Je ne saurais jamais comment se serait déroulé notre soirée, et notre nuit. Quoi qu’il en soit, elle n’aurait put qu’être parfaite, magnifique, sublime … Une nuit à la hauteur de notre amour tout simplement. Parce que notre amour était tout ce qu’il y avait de plus parfait sur cette terre … Et il me manquait atrocement. Certes je l’aimais toujours et l’aimerais toujours. Mais il n’en demeurait pas moins que nous ne vivions plus cette relation comme nous l’aurions normalement du. Non … Normalement, nous devrions pouvoir la vivre au grand jour, l’afficher à la vu et au su de tous et toutes. C’était ainsi que fonctionnait normalement notre relation. Mais huit ans de séparation, ça laisse des marques, qu’on le veuille ou non. Tout n’était pas aussi simple que cela malheureusement. Nous devions d’abord nous retrouver comme dans le passé. Apprendre à nous connaître et nous reconnaitre. Ne plus avoir le moindre secret l’un pour l’autre, comme dans le passé. C’était ainsi que cela devait se passer et pas autrement !

Cassie … La femme qui m’avait manqué durant tout ce temps. Tant d’ailleurs, qu’elle se trouvait dans chacun des rêves que le sommeil m’apportait parfois, de moins en moins souvent toutefois, ce qui m’avait terrifié plus que de raison. Les rêves étaient les seuls moments où j’avais l’impression d’être avec elle, d’être avec la femme de ma vie, celle que j’aimais plus que de raison et que je ne pourrais jamais oublier. Ma raison de vivre, ma vie, ma moitié, mon tout. Oui, Cassie avait toujours été mon tout et le serait toujours. Aucune autre femme au monde ne méritait que je puisse lui accorder ne serait-ce que le cinquième de l’attention que je portais à la femme de ma vie. Elle, elle méritait tout, absolument tout ce que j’étais en mesure de lui offrir. Et pour elle, je pouvais lui offrir encore plus, à n’en pas douter. Je pouvais lui offrir même ce que je n’avais pas en ma possession. Parce qu’elle le méritait et parce que je l’aimais. C’était aussi simple que cela. Il ne fallait pas chercher midi à quatorze heures ni faire des calculs de grand savant pour comprendre ce qu’il en était purement et simplement. Pour en revenir aux rêves, lorsqu’ils avaient commencés à s’espacer, j’avais été plus que paniqué. Non, non et non ! Elle n’avait pas le droit de me quitter aussi de ce côté-là ! Foutrement non ! J’avais trop besoin d’elle, trop besoin de ces foutus rêves à la con pour pouvoir avancer. Tout simplement parce que je savais qu’une fois endormi, je pourrais retourner à cette vie si parfaite dans ses bras. Une vie où elle ne m’aurait pas quitté, une vie dans laquelle nous serions heureux, mariés depuis des années et même parents. Oui nous aurions été les heureux parents de joyeux enfants bruns aux yeux bleus. Avec deux personnes aux cheveux bruns presque noirs et yeux d’un bleu pâle et pur, il n’aurait put en aller autrement ! Il ne pouvait en aller autrement … Je devais parler dans un autre temps. Un futur dont on ignorait encore totalement la date, mais cela arriverait tôt ou tard, forcément ! Il suffisait simplement que l’on se rapproche l’un de l’autre comme dans le passé, que l’on mette ces huit années parfaitement à plat et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je voulais y croire ! Enfin … Ce n’était même pas qu’une question de cela puisque je ne doutais pas un seul instant que tôt ou tard notre relation reprendrait de plus bel ! Elle était trop parfaite et j’y tenais bien trop, pour qu’il en soit autrement. Je refusais d’avoir perdu pour de bon cet amour, alors que je n’avais jamais cessé de l’aimer. Pendant huit ans, je n’avais attendu qu’elle. Et j’étais prêt à attendre encore quelques jours, semaines, mois, si c’était ce qu’il fallait pour la retrouver pleinement. Quoi qu’il en soit, j’avais assez attendu pour pouvoir me montrer patient encore quelques temps. Je pensais que nous n’étions pas à cela près. Après tout ce temps, réfléchir une petit peu et nous retrouver lentement mais surement, ça ne devrait pas nous être si difficile que cela tout de même. Surtout que tout était prévu pour que nous nous retrouvions comme dans le passé, je n’en doutais pas une seule seconde. Cassie et Gaylwen c’était tout ce qu’il y avait de plus définitif ! Personne ne pourrait jamais rien contre cela.

En huit ans, il avait fallut apprendre à vivre sans elle. Ou du moins … A faire croire que je le pouvais et que je le faisais. Alors que dans le fond il n’en n’était rien. En effet, tout n’avait été que comédie. Comédie et encore comédie ! Même devant ma sœur je la jouais cette petite comédie du « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ce n’est pas comme si je m’étais fais larguer par la femme de ma vie ! » Non, ce n’était pas comme si … C’était bel et bien le cas ! Elle m’avait laissé tomber pour partir je ne savais trop où exactement. Bref, pendant huit ans j’avais été totalement à l’opposé de la vérité. Je n’aurais jamais pu me douter que la vérité puisse être aussi éloignée que possible, de ce que j’avais longuement pensé. Elle ne m’avait pas quitté mais avait été totalement mise à la porte par ses parents. Elle n’était pas allée à New-York pour vivre sa vie de rêve loin de moi, mais avait été envoyée là bas encore une fois par ses parents. Bref, ils avaient tout fait pour nous séparer plus que de raison et de toute évidence, ils y étaient parvenus, ce qui me tuait terriblement. Une chose était sûre, ils n’étaient pas parvenu à mettre totalement fin à notre relation. Du moins, pas à nos sentiments puisque de toute évidence, ils étaient toujours présents chez l’un, comme chez l’autre. Comment ne plus l’aimer ? Je me le demandais bien ! Et puis tout le monde savait que c’était là une relation définitive au bout de laquelle personne ne pourrait jamais aller. Dans le passé, quand Gaylwen arrivait quelque part, Cassie n’était pas loin derrière. Et inversement aussi, évidemment. D’ailleurs, pendant longtemps, lorsque je croisais des personnes que nous avions connu au lycée ou même avant, j’avais droit au « où est Cassie ? Elle n’est pas avec toi aujourd’hui ? Eh bien que se passe-t-il ? » et lorsque je leur répondais simplement qu’elle m’avait quitté et était allée vivre aux Etats-Unis, ils n’en croyait pas un mot et riaient en me lâchant un « Tu déconnes ! » Mais non … Je ne déconnais pas le moins du monde. C’était bel et bien le cas malheureusement. Enfin maintenant je prenais conscience que non. Mais à l’époque, j’avais été sûr du contraire. Quoi qu’il en soit, ils avaient tous énormément de mal à me croire lorsque je leur faisais cette annonce, et en riait même en pensant que je les faisais marcher et aller leur avouer que c’était une plaisanterie. Je ne pouvais leur en vouloir … Comment croire que deux âmes sœurs qui avaient eut la chance de se trouver, pouvaient se passer l’une de l’autre de la sorte ? Si ces mêmes personnes apprenaient aujourd’hui, que nous étions visiblement sur le point de nous retrouver comme dans le passé, ils seraient sans doute rassurés. Nous n’avions pas complètement perdu la raison, encore heureux … Et puis il nous était tout bonnement impossible de nous retrouver face à face sans pouvoir montrer les sentiments terriblement puissants qui nous animaient l’un comme l’autre.

Mais il allait me falloir retomber sur terre et plus vite que cela ! Huit ans ce n’était pas rien … Surtout dans une relation aussi passionnelle et fusionnelle que la notre. Pour nous retrouver, nous allions d’abord devoir passer un cap difficile … Très difficile même ! Nous allions tout de même devoir nous raconter huit années de notre vie. Pour ma part, je ne pouvais décemment pas me passer de savoir tout ce qu’elle avait put voir, sentir, faire, vivre durant tout ce temps passé loin de moi. Je n’étais pas habitué à être dans le flou total la concernant. Dans le passé, nous n’avions pas le moindre secret l’un pour l’autre. En même temps nous nous connaissions quasiment depuis toujours et passions le plus clair de notre temps ensemble. Alors comment aurions nous pus avoir le moindre secret l’un pour l’autre ? Ca aurait été tout bonnement impossible ! Mais à présent … Bon sang ça me tuait d’avoir la sensation de ne plus rien savoir du tout à son sujet. Huit ans c’était énorme … Surtout à l’âge que nous avions alors. Seize et dix huit ans … Autant dire que nous avions terriblement changé tous les deux depuis cette époque. Ne serait-ce que physiquement … Elle était passée d’une adolescente fine, petite aux formes plus que légères, à une adulte totalement … Parfaite, envoûtante, excitante et autres. Oui elle était plus grande, toujours mince mais avec des formes parfaites là où il en fallait. En tout cas, une chose était certaine, elle était toujours aussi merveilleusement belle ! Peut-être même plus encore à dire vrai … Elle était à la hauteur de celle que j’avais connu bon Dieu ! Elle était même au-delà de ça … Et elle m’appartenait. J’en étais plus que fier. Et pourtant rien n’était officiel … Même si j’en crevais d’envie, cela ne suffisait pas, malheureusement. Alors que nous étions justement au sujet des cachotteries entre nous et donc du fait que je ne voulais aucun secret dans notre relation, elle m’apprit une nouvelle qui eut le don de me surprendre au plus haut point. Elle avait voulut mourir … elle avait voulut mourir et tout ça à cause du fait que nous n’étions plus ensemble. Foutus parents … Je les détestais, autant les siens que les miens. Tout cela était de leur faute ! Sans leur intervention, notre vie de rêve, la seule que nous voulions depuis toujours, se serait déroulé tel que nous l’avions décidé et pas autrement. Non, surtout pas autrement ! Alors que je venais de lui répondre quant à la mort qu’elle avait désiré, j’ajoutais qu’elle pouvait prendre tout son temps avant de me dire quoi que ce soit quant à ses huit années, car je serais toujours là. Oh oui … Je ne comptais pas partir et la perdre pour de bon. Je tenais beaucoup trop à elle et à notre histoire pour accepter de la perdre définitivement. Sans elle je n’étais rien ni personne, ces huit ans l’avait d’ailleurs bien prouvé.

« Gaylwen… Tu y crois vraiment ? Que l’on devait se retrouver ? Si mon père et mon frère n’étaient pas mort, je ne serais pas revenu… Jamais… Je… ne pensais pas avoir de chance avec toi à nouveau… » Un lent soupire s’échappa à nouveau de mes lèvres. J’avais beaucoup de mal à supporter l’idée qu’elle puisse autant douter du fait que nous nous serions retrouvés tôt ou tard. A mes yeux, il était évident que cela aurait fini par arriver un jour ou l’autre. Nous étions faits pour être ensemble et le destin nous l’avait prouvé pendant très, très, longtemps. Elle avait cessé d’y croire, contrairement à moi. Bon sang elle n’avait pas le droit … Ca non ! « Oui j’y crois … C’est vrai que pendant ces huit ans je n’y croyais pas … Mais maintenant … Je ne doute pas que d’une façon ou d’une autre, nous nous serions retrouvés toi et moi … C’est dommage que ce soit dans ces circonstances … » Oui c’était réellement dommage … Non pas pour son père. On s’en foutait de lui ! C’était même bien qu’il soit mort pour être honnête ! Quant à son frère … Là c’était tout de suite plus dommage … C’était même un sacré coup dur. Et à présent qu’il était mort, je ne pouvais que regretter d’avoir décidé de couper totalement les ponts avec lui, lors du départ de Cassie. Je réalisais que j’avais agis stupidement. Et à présent il était trop tard pour retourner en arrière … Il était mort et je ne pourrais que vivre dans le regret. Et si j’étais resté en contact avec lui, il m’aurait dit que Cassie n’était pas partie d’elle-même … Et puis il devait être en contact avec elle. Donc, j’aurais pus lui parler, et partir illico presto pour aller la retrouver. Merde oui, j’aurais pris le premier avion, direction les Etats-Unis pour récupérer la femme de ma vie, qui n’aurait jamais du me quitter. Oh non, jamais ! Quoi qu’il en soit, il était clair que je l’aurais récupéré et que je l’aurais ramené sur Sydney. Sauf que cette fois, elle ne serait pas retournée chez ses parents. On ne leur aurait même pas dit qu’elle était revenue, pour éviter qu’ils ne cherchent à la récupérer. Après tout elle était encore mineure à cette époque là. Et une fois là, je nous aurais trouvé un appartement où nous aurions continué notre relation comme elle aurait du se dérouler. Et pas autrement ! « Tu n’es pas parti de ton propre chef … Alors pourquoi tu n’aurais pas eut de nouvelle chance avec moi ? » Demandais-je alors, en me souvenant de ses dernières paroles. « Je te veux dans ma vie, comme avant, je veux pouvoir te regarder et ne pas avoir besoin de parler pour que tu puisses me consoler ou autre… J’aimerais tellement que tout soit si simple… Mais je sais que toi et moi, ça ne sera plus comme avant et ça me tue… J’ai perdu une parti de moi lorsque mes parents m’ont envoyé sur les States… »

Foutue vie ! Pourquoi est-ce que après tout ce bonheur auquel nous avions eus droit tous les deux, avait-il fallut que la vie nous sépare et nous fasse autant de mal ? Sans doute parce que, justement, nous avions eut trop de bonheur d’un coup et que ce n’était pas naturel du tout … Nous n’aurions peut-être pas du nous rencontrer aussitôt et c’était ce qui avait provoqué cela. Et pourtant … Je ne pourrais jamais regretter de l’avoir rencontré alors que nous n’étions encore que de très jeunes enfants. « Je veux tout ça aussi … Je sais que ça ne sera pas simple. Mais on a simplement besoin de temps, j’en suis certain. Après … A force de passer du temps ensemble, comme avant, on finira par se retrouver pleinement. Même si on a changé on est fait pour être ensemble. Toi tu doutes ? » Demandais-je alors doucement, de plus en plus inquiet. Je ne supportais pas l’idée qu’elle puisse douter de nous et de notre relation. J’aurais tellement voulu avoir le pouvoir de la faire cesser de douter à notre sujet. Je l’avais eus ce pouvoir là … Mais je craignais qu’il ne soit plus d’actualité après cette trop longue séparation. Et ça me terrifiait au plus haut point ! Désireux de parler uniquement de choses qui nous plaisaient l’un chez l’autre, nous en arrivions alors à ma jalousie légendaire. Je doutais que cela ait put changer chez moi. Non j’en étais même certain ! J’étais toujours jaloux à en crever la concernant ! « Je dis oui aussi… Après tout, c’est si beau de mourir ainsi… Et si tu empire… Et bien… On s’en fou, ça me concerne alors… Je ne peux qu’aimer… » Souriant en coin, je lui retournais alors son regard. Oui elle ne pouvait qu’aimer … Tout comme moi j’aimais quand elle réagissait à sa propre jaloux. C’était ainsi que nous avions toujours fonctionnés et j’aimais l’idée que cela soit resté entre nous. J’y tenais même énormément ! C’était un détail de notre relation que je ne voulais perdre pour rien au monde. Alors qu’elle venait de me rassurer en m’affirmant que je n’étais pas ennuyeux à mourir contrairement à ce que je pensais, je lui annonçais qu’elle était un ange. « Merci… » Souriant en coin, je la regardais et l’écoutais rire avec un immense plaisir. Son rire m’avait tout autant manqué que tout ce qui nous concernait nous et notre relation si atypique. Alors qu’il était question d’alcool puis d’alcoolique, je lui demandais si elle avait tenu sa promesse faite une semaine plus tôt. A savoir, ne pas toucher à une seule goutte d’alcool. Je fus horrifié de la voir plutôt mal réagir, pensant que je venais de la traiter d’alcoolique, alors que ce n’était nullement le cas. « D’accord, désolée… J’aurais dû… Comme avant… je suis nulle… » Je soupirais doucement en laissant le silence s’installer un bref moment. « Non t’inquiète pas … C’est normal Cassie. Après tout ce temps … » Dis-je doucement pour la rassurer, sans la quitter du regard. Je n’avais jamais supporté de la voir mal et cela n’avait vraiment pas changé. Bien au contraire même ! Le simple fait de la voir ainsi, me tuait plus que de raison. J’avais besoin de la voir bien, joyeuse, heureuse … Amoureuse !

En apprenant qu’elle tenait bel et bien sa promesse, je souriais de plaisir et de bien être en lui indiquant que je savais qu’elle la tiendrait. « Tu es mon espoir… » Souriant, je tournais vers elle un regard attendri, alors qu’elle venait de se coller doucement à moi en me tenant la main. J’aimais cela … J’aimais terriblement et j’étais ravis que ça n’ait pas changé le moins du monde ! « Tout comme tu as toujours été le mien ! » Dis-je alors d’une voix douce. Alors qu’elle m’apprenait qu’elle faisait encore plus de sport depuis qu’elle avait arrêté de boire, je lui indiquais que pour ma part, j’avais mangé encore plus qu’avant puis fait bien plus de sport, lorsque j’avais cessé de fumer. J’en étais venu à oublier totalement qu’elle ignorait le fait que j’avais fumé. En effet pendant plusieurs années, j’avais été accroc à la cigarette. La raison ? Elle était là en face de moi … Son absence m’avait tant rongé que j’avais eus l’étrange besoin de tomber dans quelque chose. Les drogues ? Trop fort, je ne voulais pas diminuer ma vie de moitié non plus. L’alcool ? Surtout pas, alors que ça avait détruit ma famille ! Donc, ne restait que la cigarette. Mais après plusieurs années, j’avais réalisé que ça, ce n’était pas moi. Et que je ne voulais pas être ainsi. Alors j’avais arrêté. Et pour compenser le manque, je m’étais mis à manger encore plus qu’avant, alors que je mangeais déjà en grande quantité. Et pour éviter de prendre du poids, j’avais fais du sport … Beaucoup de sport ! Et à présent cela se voyait bien puisque j’avais des muscles bel et bien présents. « Attends, tu fumais ? Toi Gaylwen Jonathan Copeland ? Mon Gaylwen fumer ? non pas possible, Wow… » Oups … En effet elle ne savait pas ! « Hm… J’ai fumé quelques années … Besoin de décompresser … Mais j’ai arrêté en réalisant que je n’aimais pas être accroc à ce genre de trucs. » Devais-je lui dire que ça avait un rapport direct avec elle, ou le comprendrait-elle ? Je préférais la laisser deviner d’elle-même … Et si elle ne comprenait pas alors tant pis ! Soupirant doucement, je la laissais passer ses mains de ma taille à mes cuisses, la regardant alors faire sans bouger. « Je m’en fiche que tu manges trois fois plus qu’avant, ça ne se voit pas du tout et tu es horriblement et cruellement sexy et bien foutu. Tu dois… Avoir pas mal de filles à tes pieds… » Je souriais faiblement à ses mots, puis plus franchement en sentant sa jalousie, malgré tout. En la sentant se blottir contre moi, je la serrais à la fois tendrement et fortement dans mes bras, en fermant les yeux et restant immobile un long moment sans parler. « On s’en fout des filles. C’est toi que j’ai toujours voulus et que je voudrais toujours. Il n’y à qu’à toi que j’aime plaire ! » Soufflais-je doucement en enfouissant mon visage dans ses cheveux doux et qui sentaient terriblement bons, comme toujours. J’étais surpris et ravis de retrouver son odeur qui lui était propre, malgré ces huit ans. Dieu que c’était bon de retrouver tout cela après tout ce temps !

Alors qu’il était ensuite questions de câlins, à savoir ce que nous ferions durant la semaine qu’elle passerait dans mon bar en ma compagnie, je l’informais que je la prendrais par surprise. Il y avait là, bel et bien, un jeu de mot. Auquel elle répondit sans tarder d’ailleurs puisqu’elle me demanda si je le ferais par devant et par derrière. Souriant et continuant comme si de rien n’était, je lui répondis que cela dépendrait de l’envie du moment et de sa position initiale. « Hum, si je suis assise c’est mieux par devant… Si je suis debout c’est tout aussi mieux par derrière… » Riant doucement, je lui lançais un regard brillant d’amusement mais aussi, de désir et d’amour. Il m’était tout bonnement impossible de lui cacher combien je l’aimais et la désirais toujours autant, si ce n’est plus encore. « Sauf que ce ne sera plus par surprise si tu t’y attends … » Soufflais-je doucement avant de m’agacer rapidement, lorsqu’elle me dit de ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle. Autant qu’elle ne vienne pas si cela la dérangeait tant que cela. J’étais tout de même libre de faire ce que bon me semblait dans mon propre bar … Tout de même ! Sans rien dire, je la laissais venir à moi pour se coller contre moi, poitrine contre mon torse et ses mains sur mes épaules. « Hey… Je parlais du fait que, peut être tes clients vont être surprit en te voyant avec moi ? A moins qu’ils soient habitués a te voir avec une femme… La c’est autre chose… Mais… Toi et moi, on sait comment on est et tu sais parfaitement que… Si jamais on dérape, si jamais on…. On aura plus aucune raison et toi et moi ça va vite partir en vrille que l’on soit devant eux ou pas… Toi et moi sexuellement on a jamais réellement su se retenir, et avec huit ans… Bref désolée... » Soupirant doucement, je posais mes mains dans son dos et ma tête contre ses cheveux en fermant les yeux. A croire que nous ne pouvions plus nous passer du moindre contact physique à présent que nous nous étions retrouvés. Ce devait être le cas à vrai dire … « Hm tu seras la première femme à passer de ce côté-là du bar. En même temps qui veux-tu que je laisse venir là et la prendre dans mes bras et tout ce qui va avec hm ? Mais tu as raison … Un peu de contrôle alors… » Du contrôle ? Du contrôle ? Elle et moi se contrôler quand le désir était là ? Quelle blague … C’était purement et simplement impossible ! Comment garder le contrôle alors que nous avions envie l’un de l’autre au plus haut point ? Il suffirait d’un rien, d’un tout petit rien, pour que nous nous enflammions et répondions à ce foutu désir qui était omniprésent en nous, et sans doute encore plus aujourd’hui que huit ans auparavant. Nous avions mûris l’un comme l’autre et ne pouvions décemment pas nous contenter de baisers ou de préliminaires comme avant. Non … Maintenant nous avions besoin de sexe, purement et simplement ! Cela pouvait paraître crû et direct … Mais c’était un fait. Nous n’étions plus des enfants, loin de là.

Alors que Cassie me demandait de quoi je serais capable par jalousie si l’un de mes clients venait à la draguer sous mes yeux, je l’informais que je serais prêt à le foutre dehors et à le frapper. Et ce, plus que de raison. « Je t’appartiens… Et Merde tu le frapperais ? Sa me rend dingue… Tu sais que ça pourrait m’exciter ? » Souriant en con, je la regardais longuement sans mot dire. Oui j’avais parfaitement conscience que c’était le genre de choses qui pouvaient la rendre complètement folle. Tout comme moi, je ne pourrais qu’être hautement excité si elle venait à insulter ou même frapper une fille qui aurait osé me faire du rentre dedans sous ses yeux. « Tu sais que ça pourrais m’exciter si ça t’excites ? » Demandais-je l’air de rien, en souriant en coin, avant de la suivre dans l’appartement où elle continua un long moment à m’exciter plus que de raison, avec ses paroles à caractère outrageusement sexuelles. Avant de craquer, nous cessâmes de parler de cela, arrivant rapidement à un sujet des plus plats. A savoir … La nourriture. Je réalisais alors combien elle me connaissait toujours par cœur. J’avais perdu l’habitude de cela et je réalisais surtout, combien ça m’avais manqué ! Doucement, je disais alors que je pensais toujours la connaître. J’aurais sans doute du répondre que, oui, je la connaissais toujours aussi bien ! Mais elle avait sans aucun doute changé … Alors comment toujours autant la connaître ? Elle n’était sans doute plus exactement la même qu’avant … Malheureusement ! Je vis bien que je la blessais et l’agaçais tout en même temps. Pourtant je n’ajoutais rien, par peur d’enfoncer un peu plus le clou. L’air de rien, nous nous installâmes alors à table, pour partager notre repas. Le premier en huit ans … Dieu que toutes ces petites choses avaient pu me manquer plus que de raison ! Durant le temps que dura le repas, nous parlâmes de tout et de rien. Elle parvint même à m’achever avec son flan en guise de dessert. J’étais dingue des flans … Non, du sien, des siens ! Ils étaient terriblement bons, ça me tuait tant ils m’avaient manqué. En huit ans, je n’en n’avais pas mangé un seul, justement parce que aucun ne serait jamais à la hauteur des siens ! Une fois notre repas terminé, nous nous dirigions rapidement vers mon piano où j’étais prêt à jouer notre chanson favorite, que nous avions en commun. J’allais même jusqu’à lui proposer de la lui chanter en même temps que je la jouerais sur mon piano. « Merde tu chantes toi aussi ? Oui, oui, et oui chante… » Surpris, je fronçais légèrement les sourcils en la gardant serrée contre moi. « Pourquoi ? Tu chantes aussi ? » Demandais-je alors, doucement en me décollant lentement d’elle pour aller m’installer devant mon piano.

A aucun moment je n’avais prévu qu’elle viendrait se coller à moi, dans mon dos, pour faufiler ses mains sous mon haut, descendant ses doigts au niveau de mon nombril. Je me souvenais parfaitement qu’elle faisait cela lorsqu’elle désirait sentir ma main se poser sur son intimité. J’avais une sacré mémoire sur tout ce qui pouvait la concerner. Ce fut pour cette raison, que je me tournais vers elle sans attendre, pour poser ma main entre ses jambes, la pressant doucement contre son intimité. Il me fut très difficile de me retourner par la suite sans lui bondir dessus tant l’envie de la prendre n’importe où et n’importe comment, était forte en moi. Bon sang j’avais trop envie d’elle, c’en était presque douloureux ! L’air de rien, je démarrais donc la chanson sans attendre, la laissant s’installer à mes côtés pour poser sa tête sur mon épaule et sa main sur ma cuisse, ma voix ne tardant pas à se joindre à la mélodie qui s’échappait du piano. Une fois la chanson terminée, je la regardais longuement et tendrement, sans commenter les larmes qui coulaient sur son visage. « C’était… C’était parfait… » Ouvrant la bouche pour parler, je la refermais finalement en la laissant filer sans la quitter du regard alors qu’elle sortait une nouvelle clope. Elle était de toute évidence, dans un état de nervosité avancé. Sans doute à cause de cette chanson que je venais de jouer. « Ce n’est pas barman que tu aurais dû être mon Ange, mais… Chanteur, musicien… Ta un putain de talent… C’était… Tu m’as tuée… » Sans rien répondre, je la suivais sur le balcon, m’adossant à la rambarde, sans la quitter du regard, un long moment. « C’est ce que je faisais dans le bar au début … Pour payer mes études. Mais au fil du temps, Mark a eut besoin d’aide derrière le bar alors j’ai changé de poste en continuant de chanter de temps à autre. » Dis-je doucement, sans la quitter du regard. Je n’aimais pas la voir pleurer … Non vraiment pas. Ca me tuait plus que de raison ! Il fallait que je fasse quelque chose. Mais quoi ? Une connerie ? Oui j’allais faire une connerie. Laquelle ? Souriant à l’idée qu’elle devait me mordre pour cela, je m’approchais d’elle sans la quitter du regard, m’emparant alors de sa clope qui se trouvait dans sa bouche, entre mon majeur et mon index. Sans la quitter du regard, je l’écrasais dans le cendrier. « Fumer c’est mauvais pour la santé … » Dis-je l’air de rien, en prenant grand soin de l’écraser dans le cendrier pour de bon, sans me départir de mon sourire en coin.
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R. Hallibel Snezava
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
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✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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MessageSujet: Re: love is like war G&C   love is like war G&C Icon_minitimeMer 2 Mar - 17:19
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Hurricane...


« Oui j’y crois … C’est vrai que pendant ces huit ans je n’y croyais pas … Mais maintenant … Je ne doute pas que d’une façon ou d’une autre, nous nous serions retrouvés toi et moi … C’est dommage que ce soit dans ces circonstances … » Inspirant longuement, je pensais a mon frère défunt. Lukes… Lui que j’aimais tant, celui qui avait été avec moi pendant ces longues années, qui m’avait aimé et qui avait essayé de rendre ma vie des plus heureuse. Même s’il n’y était pas réellement arrivé. Je ne regrettais qu’une chose… Que Gaylwen ait cessé de lui parler et de vouloir le voir. Lukes aurait surement pu lui dire ou j’étais… Mais on ne pouvait pas forcer les gens… Non on ne pouvait pas aller a l’encontre de certaines décisions. C’était comme ça et pas autrement, peut être que le destin avait fait en sorte de nous faire connaitre une séparation plus que douloureuse…. Histoire que l’on puisse voir que la vie n’était pas forcément belle… « C’est dommage oui, pour mon frère… Mais je suis heureuse de t’avoir revu de t’avoir retrouvé… Et je ne veux plus te perdre… » Soupirais-je doucement en le regardant à nouveau passant ma langue sur mes lèvres. Gaylwen était tout pour moi oui, il avait toujours était mon centre d’intérêt, ma vie, mon homme, mon unique amour, il avait fait parti intégrante de ma vie et ce n’était pas près de changer j’osais le croire et l’espérer, je voulais le récupérer même si lui ne voulait plus de moi… C’était tout de même… Bizarre de se dire que peut être il ne voudrait pas de moi… « Tu n’es pas parti de ton propre chef … Alors pourquoi tu n’aurais pas eut de nouvelle chance avec moi ? » Soupirant quelque peu, il n’avait pas réellement tord dans ce sens là. J’avais donc une chance de l’avoir a nouveau mais je le voulais tellement vite, je le voulais a présent et pour longtemps… Je voulais l’avoir près de moi et pour toujours, oh ça oui… « Than ? il me tarde de l’avoir cette chance… » Soufflais-je doucement en souriant fortement, lui faisant comprendre que je ne voulais qu’une chose à nouveau être avec lui… Oui et pas que pour quelques jours… Mais je voulais tellement plus et tellement rapidement…

« Je veux tout ça aussi … Je sais que ça ne sera pas simple. Mais on a simplement besoin de temps, j’en suis certain. Après … A force de passer du temps ensemble, comme avant, on finira par se retrouver pleinement. Même si on a changé on est fait pour être ensemble. Toi tu doutes ? » Douter ? Comment je pourrais douter ? Non c’était impossible, je ne pouvais pas douter de la sorte c’était tout bonnement impossible… Je l’aimais d’une façon inconditionnelle… Il ne pouvait pas s’imaginer une seconde a quel point je pouvais être capable de le violer là a présent… Maintenant… « Je ne doutes pas, jamais… Mais je ne suis pas patiente… alors on va passer beaucoup de temps ensemble oui tous les jours s’il le faut d’accord !? » Dis-je en m’emballant légèrement le regard amoureux plantait dans le sien. Parlant par la suite d’alcool, on en vint a parler alors de mon… Addiction, mais la façon dont il avait abordé le sujet me laissais croire qu’il me traitait d’alcoolique alors que ce n’était point le cas, je le savais parfaitement… « Non t’inquiète pas … C’est normal Cassie. Après tout ce temps … » Non ce n’était pas normal, je n’aurais pas du croire cela venant de lui, a une époque je n’aurais pas réagit ainsi… « Arrête avec ce foutu temps… S’il te plait Gaylwen… Hum, je te connais toujours par cœur… » Dis-je doucement pour me persuader plus qu’autre chose. Mais sans plus attendre, je lui annonçais qu’il tait mon espoir pour tenir sans boire. Oui, il était mon espoir il m’aidait a tenir et a ne pas flancher a nouveau. « Tout comme tu as toujours été le mien ! » souriant en coin en baissant alors la tête, je ne pu m’empêcher de rougir sous l’émotion. Comme si j’avais honte, non loin de la bien au contraire… ça me plaisait atrocement de savoir cela… oui j’aimais énormément le fait d’être son espoir… On s’entraidait en fait sans même le savoir, oui on s’accrochait à ce que l’on aimait le plus, moi pour l’alcool lui pour… Pour je ne sais trop quoi… On avait chacun nos raisons et lui comme moi étions un très bel espoir pour s’accrocher a cette volonté.

« On s’entraide mutuellement. On a toujours été ainsi, et même éloigné on s’entraide… C’est… » Le regardant rapidement un léger sourire timide au bout des lèvres, je me mordis celle-ci en baissant le regard. Apprenant qu’il avait fumé je fus surprise, voir choqué de ce qu’il avait pu faire. Bon ok, je buvais bien moi… Mais… Je n’aurais jamais cru cela possible, Gaylwen fumer… « Hm… J’ai fumé quelques années … Besoin de décompresser … Mais j’ai arrêté en réalisant que je n’aimais pas être accroc à ce genre de trucs. » Me pinçant les lèvres je le regardais attentivement en souriant doucement. Je pouvais très bien comprendre, j’avais plongé dans l’alcool et la cigarette a cause de lui, car j’avais besoin de l’oublier sauf que moi je n’avais pas été aussi forte que lui. Même si maintenant cela faisait une semaine que je n’avais pas touchée une seule goutte d’alcool, j’étais forte mais je devais me contrôler et faire beaucoup de sport pour compenser l’envie de prendre un verre. « J’ai du mal à t’imaginer en train de fumer… Mais je te comprends… Sauf que moi je suis tombée dans l’alcool… » Détournant le regard je passais ma langue sur mes lèvres en soupirant longuement. Détournant la conversation sur la nourriture qu’il ingurgitait, je ne voulais pas qu’il me pose trop de question sur l’alcool et moi. Je ne voulais pas qu’il sache tout ce que j’avais réellement subit, que j’étais alors allé dans un centre pour alcoolique et drogué… Non je ne voulais pas qu’il sache… Parlant donc du fait qu’il puisse manger beaucoup et fasse du sport pour plaire aux filles, mon nez se plissa malgré moi faisant alors comprendre que j’étais plus que jalouse. « On s’en fout des filles. C’est toi que j’ai toujours voulus et que je voudrais toujours. Il n’y à qu’à toi que j’aime plaire ! » Ma respiration se coupant, mon cœur ayant un raté, je le laissais enfouir son visage dans mes cheveux tout en tremblant fortement. J’aimais fortement entendre cela, oui j’aimais l’entendre me dire une telle chose. Bon sang c’était plus que plaisant et jouissant. Il voulait me plaire, oui et il me plaisait atrocement, il devait fortement s’en douter même… Moi aussi j’aimais lui plaire, je faisais toujours tout pour lui plaire, je mettais des tenues qu’il aimait, je me maquillais toujours comme il aimait, c'est-à-dire faire ressortir mes yeux bleus.

J’aimais faire ressortir mes fesses légèrement bombé pour le plaisir de ses yeux, bref on faisait tout en sorte de rendre l’autre tout aussi fou afin de se tuer plus que nécessaire. « Oh… J’aime cruellement entendre cela… si ça peut te rassurer il n’y a qu’a toi que j’aime plaire et a qui je veux plaire… » Soufflais-je doucement en le regardant droit dans les yeux, posant alors ma main sur sa joue tout en inspirant longuement son arôme si intense. Il me plaisait tellement, il était un tout, mon tout et ce depuis toujours. Par la suite, parlant alors du fait que je passerais la semaine avec lui, dans son bar nous discutions de tout et de rien, des plats que j’allais lui faire ou bien même de l’endroit ou je squatterais c'est-à-dire de son côté en faisant des sous entendus plus que sexuels. Des sous entendus qui me rendait tout aussi folle que lui j’en étais plus que consciente. « Sauf que ce ne sera plus par surprise si tu t’y attends … » Non ça ne serait plus une surprise et pourtant qu’est ce que j’aimais qu’il me prenne avec surprise… Prendre était un grand mot… Mais je me comprenais. J’aimais sentir ses doigts glisser rapidement sous ma jupe pour se faufiler avec agilité sur mon intimité et rentrer sans même attendre par deux et faire des vas et vient rapide et plaisant. J’aimais voir son regard dans ses moments là… J’aimais qu’il puisse me faire jouir dans des endroits insolites sans que je ne m’y attende, comme la fois au cinéma ou tranquillement en train de regarder un film il avait alors glissé sa main sous ma jupe et l’air de rien m’avait caressé pendant un long, très long moment. Tellement qu’on avait dû partir aux toilettes pour finir. Je me souviendrais toujours de la brutalité qu’il avait eu a ce moment là, comment il m’avait plaqué contre la porte des toilettes faisant un énorme bruit, ses baisers si intense et sauvage, il perdait le contrôle de lui-même car il voulait que je le touche a mon tour, chose que je n’avais pas tardé a faire. Tout aussi brutalement que lui j’avais tiré sur son jean pétant sans le moindre gène son bouton pour lui faire tomber son jean et son boxer, j’avais empoigné son membre sans retenu commençant de long et franc mouvement de vas et vient. Je me demandais encore comment nous ne nous étions pas fait prendre vu les cris que nous poussions sans pouvoir se retenir… Ses doigts glissant a la perfection en moi, je ne saurais dire ce qu’il s’était passé mais il m’avait empoigné par les fesses pour me soulever. J’avais cru que nous le ferions dans ces toilettes et je dois avouer que ça ne m’aurait pas dérangé…

Non loin de là… J’avais simplement enroulé mes jambes a sa taille et il avait commencé des mouvements de vas et vient faisant simplement frotter son membre contre mon intimité plus précisément mon point sensible. Une douceur horriblement bonne… A telle point que l’orgasme s’était emparé de mon corps et qu’il avait alors jouit de la sorte sur moi. Nous étions en terminal, l’année ou le sexe était plus que présent… L’année ou nous aurions dû le faire… Tremblant quelque peu a ce souvenir si torride, je souriais faiblement en le regardant droit dans les yeux. « J’ai toujours aimé que tu me prennes pas surprise… » Murmurais-je doucement en tenant sa main la serrant fortement pour lui faire comprendre que ses doigts me manquaient atrocement. Changeant rapidement de sujet, il le fallait sinon j’allais mourir, nous parlions du fait que nous ne devions pas mélanger vie privée et vie de travail… hors je voyais bien que cela ne lui avait guerre plus… « Hm tu seras la première femme à passer de ce côté-là du bar. En même temps qui veux-tu que je laisse venir là et la prendre dans mes bras et tout ce qui va avec hm ? Mais tu as raison … Un peu de contrôle alors… » Sa tête sur la mienne, ses mains dans mon dos, je soupirais de bien être en le serrant tout contre moi aimant un simple contact de sa part. Je l’aimais tellement, j’aimais qu’il puisse me prendre dans ses bras de la sorte. Je le serrais de plus en plus en fermant les yeux de bien être. Je serais donc la première qui passerait de ce côté du bar. La seule et l’unique. Il n’avait jamais donc fait venir de petite amie dans son bar ? Ou bien même simplement un … plan cul ? Ou je ne sais quoi… Se contrôler… Il était très dur de se contrôler… Lui comme moi savions très bien que ce mot ne faisait pas parti de notre vocabulaire. « La première ? C’est un honneur alors de passer de ce côté-là du bar hum… Quel me faut me le privilège de passer par là ? J’ai quoi de plus que les autres ? » Soufflais-je doucement en souriant quelque peu sachant déjà la réponse. Mais j’aimais le taquiner et j’aimais voir qu’il tenait toujours à moi-même après huit ans de séparation. Venant a parler a nouveau de sa jalousie et du fait qu’il pourrait virer quelqu’un de son bar si celui-ci venait à me draguer j’en étais toute excité. Sa me rendait complètement folle de le voir ainsi, folle dans un bon sens bien évidemment. Je l’aimais et le voir jaloux me rendait tellement heureuse, à croire que nous étions, lui comme moi totalement maso et sadique. « Tu sais que ça pourrais m’exciter si ça t’excites ? »

Relevant rapidement le regard vers le sien je lui lançais alors un sourire ravageur sans rien répondre, car il m’excitait tout autant que je pouvais l’exciter. Rentrant dans l’appartement, la situation empira, ne cessant alors de l’exciter comme jamais. Que ça soit en parole ou bien même en geste, j’étais mauvaise de faire cela mais je ne pouvais pas réellement me contrôler je n’y arrivais pas. C’était ainsi, j’avais l’impression de retourner dans le temps quand on s’amusait à s’exciter tous les deux au point de perdre le contrôle dans n’importe quel endroit, classe, rue, jardin, piscine, parc… Partout… On n’avait aucune limite. Mais il fallait que je calme mes ardeurs si nous ne voulions pas… finir nus sur ce fichu canapé pour faire enfin l’amour. Mais, je savais qu’il ne voulait pas bruler les étapes et moi non plus à vrai dire. Je ne voulais en aucun cas coucher avec lui pour qu’on s’aperçoive qu’après nous n’étions peut être plus fait pour être ensemble. Cette possibilité m’arracher le cœur. Rapidement nous passions alors à table, essayant de faire abstraction de l’envie qui rodait autour de nous, oui, nous devions nous contrôler, même si cela été plus que dure. Mangeant tranquillement après s’être dis tout simplement je t’aime, comme au bon vieux temps, il mangea alors mon flan, alors que j’étais tranquillement assise sur ses jambes. J’aimais être sur lui, j’avais toujours aimé. Rapidement nous allâmes alors vers le piano puisqu’il devait me jouer un petit morceau. Me prenant dans ses bras, il me marmonna alors qu’il allait me jouer la chanson que j’aimais et en l’occurrence qu’il aimait aussi. Nous avions réellement les mêmes gouts… C’était tout de même fou. Nous étions faits l’un pour l’autre, il n’y avait vraiment pas à redire la dessus. M’apprenant qu’il chantait aussi je fus tout de même surprise, nous avions trop de points en commun, en fait, nous étions identique… Oui… « Pourquoi ? Tu chantes aussi ? » Passant ma langue sur mes lèvres je le laissais alors s’assoir sur le petit banc face au piano. Oui, je chantais, oui j’aimais chanter et j’aimais entendre ma voix. Non personne ne le savait, jusqu’à ce soir du moins. Il était le premier à le savoir. Je n’aimais pas chanter en public et encore moins le montrer à quelqu’un. Même si j’aimais m’entendre chanter, je ne trouvais pas que ma voix avait quelque chose d’exceptionnelle, je ne saurais même pas dire si je chantais juste ou faux… Je n’y connaissais franchement rien, j’avais tout apprit toute seule, internet avait été simplement mon ami…

« Euh, ouais on va dire ça comme ça… quand je compose… J’écris aussi les paroles, je fais… toute la chanson quoi hum. » Dis-je doucement avant de me coller dos à lui pour glisser alors mes mains sous son débardeur pour lui titiller le nombril. On savait tous les deux ce que cela voulait dire… j’étais peut être cruelle de lui faire subir ce genre de chose ? Oui, je l’étais mais je ne pouvais pas me retenir… Je ne pouvais pas rester là sans le faire et sans toucher son corps. Se retournant, je croisais son regard alors que sa main vint se loger alors sur mon intimité. Me figeant sur le coup, j’entrouvrais la bouche. Il n’avait pas le droit de me faire ça. Je ne l’avais pas touché au niveau du…. Fermant les yeux ne répondant rien à ce qu’il me dit, je vins alors m’assoir à ses côtés me blottissant dans ses bras l’air de rien l’écoutant alors jouer et chanter. Notre chanson, celle qu’on aimait tous les deux sans même le savoir. Les larmes montant alors aux yeux, je les laissais couler lorsqu’il eut fini de chanter. Baissant la tête, je lui murmurais qu’il aurait plutôt dû être chanteur et non barman. Me levant, je pris alors une clope dans mon sac en faisant tomber mon téléphone sur le fauteuil sans même m’en rendre compte et fila sur le balcon pour la fumer tranquillement me sentant alors suivis. « C’est ce que je faisais dans le bar au début … Pour payer mes études. Mais au fil du temps, Mark a eut besoin d’aide derrière le bar alors j’ai changé de poste en continuant de chanter de temps à autre. » Fermant doucement les yeux, les larmes n’arrêtant pas de couler, je détournais le visage pour regarder tranquillement la ville, elle était belle, la ville ou nous avions grandit, la ou nous avions évolués, là ou tout avait commencé et tout fini… Oui… Quand il y a un début il y a forcément une fin, même si on n’avait pas prit en compte la possibilité d’une fin quelconque. Il fallait s’en prendre qu’à nous même… Au fond l’amour c’est mal, au fond l’amour c’est dévastateur, destructeur, l’amour ça tue réellement, oui ce n’était pas que de simple rumeur, en fait l’amour tuait pour de vrai. Il m’avait tué, il nous avait tués à tous les deux. Je ne pouvais pas imaginer une seule seconde que nous en étions là, à se parler après huit longues années de séparation.

Je l’avais certes retrouvé, j’osais croire que nous nous retrouverions mais est ce que sa marcherait ? Est-ce que nous étions toujours faits l’un pour l’autre. « Et tes études ? Tu les as finis du coup ou tu as abandonné ? D’ailleurs, tu étais en quoi ? T’es resté sur Sydney ou pas ? » Demandais-je doucement en tournant brièvement le regard vers lui, sans pour autant croiser le sien. Tirant tranquillement sur ma cigarette j’humais avec délice la fumée qui emplissait alors mes poumons. Cancer, futur cancer oh… Doux cancer… Je me fichais de crever, fallait bien mourir de quelque chose de toute façon, autant prendre une morte lente et peut être douloureuse … Surement douloureuse. Rapidement il vint vers moi me prenant alors la clope. Choquée je le regardais alors se diriger vers le cendrier. « Fumer c’est mauvais pour la santé … » Etait-il sérieux ? Vraiment sérieux ? Non il ne pouvait pas me faire cela une seconde fois tout de même. Il fallait… il fallait qu’il me laisse la fumer, j’en avais besoin, j’en avais cruellement besoin, je n’étais pas bien, je pleurais comme une idiote devant lui et lui… il m’enlevait la seule chose qui pouvait me calmer ? Me faire déstresser ? Choquée je suivais sa main de mes yeux, me tournant rapidement pour le voir écraser ma cigarette. Non… Mais non ! Mais… Mais… Entrouvrant la bouche choquée, mon cœur s’emballant je tendis la main comme pour le stopper mais aucun son ne sorti de ma bouche contrairement à ce que j’aurais voulu. Impossible de parler. Ecarquillant les yeux voyant ma clope totalement écrasait, je pinçais la bouche relevant alors, un regard frustrée vers l’homme de ma vie. « Tu mes dois vingt sept centimes là ! » Dis-je d’une voix coupé par la frustration. M’approchant du cendrier je le pris dans ma main en le posant à nouveau sur la table totalement dégoutée de ne pas avoir pu fumer ma clope. Me tournant vers lui en fronçant on ne peut plus les sourcils, je plongeais mes yeux dans les siens, le regardant sévèrement. Sans attendre je lui sautais dessus le plaquant contre la baie vitrée mes mains sur son torse. Sans même attendre qu’il puisse dire quoi que se soit je lui mordais alors franchement le cou sans me retenir, tirant sa peau par la même occasion, remontant doucement je mordis alors sa joue tout en tirant sa peau sachant que je ne lui ferais pas si mal que cela, du moins j’espérais de tout cœur.

Bougeant doucement la tête, nos nez s’effleurèrent doucement me faisant frissonner à cette merveilleuse caresse. Serrant mes mains sur son torse en tenant son débardeur je tirais doucement dessus me fichant de le déchirer ou autre. Ma bouche s’entrouvrant je mordis alors son autre joue pour ne pas faire de jalouse. Souriant de plus belle je tournais le visage alors pour lui parler quand nos lèvres se rencontrèrent légèrement, me figeant je fermais les yeux en souriant doucement. Cette douceur… même si c’était faible, je la reconnaissais. Me pinçant les lèvres, je tirais un peu plus sur son haut entendant alors le tissu craquer. Rigolant franchement je baissais le regard vers la déchirure. « Oups… » Soufflais-je doucement en reculant pour revenir alors dans l’appartement. Filant vers mon sac à main je pris alors mon paquet en sortant une autre clope la mettant entre mes lèvres sans l’allumer pour autant. « Hum celle là aussi tu comptes me la piquer Than ? » dis-je doucement en lui lançant alors un regard taquin reculant comme pour lui échapper. Sans rien dire, je lui tournais le dos, allant alors vers la table du salon comme pour avoir une séparation entre nous. « Si tu la veux… Il va falloir l’attraper mon Ange. » Dis-je alors en me tournant lui lançant un regard des plus provocateur a travers mes cils. Prévoyant la poursuite, tel que je le connaissais, j’enlevais discrètement à nouveau mes talons aiguilles les mettant sous une chaise pour ne pas gêner prête à fuir l’adversaire.
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