ET PAFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF5.00 Du matin, wouah… quelle heure étrange pour mon réveil enfin passons car au fond… on s’en fiche un peu de l’heure étant donné que ce n’est pas le plus important. Je passais la main dans mes cheveux pour les ramener à l’arrière et ainsi dégager mon visage. Je ne savais pas réellement pourquoi je m’étais réveillée sans le réveil et j’ouvrais les yeux alors qu’il se mit à sortir son bruit agaçant, je vous jure. Je l’attrapai alors rapidement et l’envoya valdinguer au fond de la pièce d’une main aussi rapide dont une élancée aussi forte qui provoqua un fracas qui réveillerait Lena et Lukas si c’était possible car oui, il est né ! Je me levais alors avec toujours cette petite douleur suite à l’ouragan qui me tiraillait parfois à la cuisse, c’était superficielle mais parfois les fils me tiraient en me rappelant cette journée assez « merdique » qui m’avait bien plus effrayée pour ceux que j’aimais que pour le reste… Lena entre autres et d’autres dont je ne voulais pas vraiment réaliser que je m’en inquiétais à ce point mais on sait tous de qui je parle… mais je ne le dirais pas, non, non, non… Ahah ! Enfin bref, sortant alors des couettes avec ma mine matinale du genre «je voulais pas me lever » alors que je n’avais pas le choix étant donné que j’avais encore ce fichu rendez-vous pour une réunion entre légiste qui se passait « très loin » enfin pas aussi loin que je voulais l’affirmer mais bref. Enfilant alors un jeans et un chemisier rapidement. Une tenue soft et simple pour un truc assez officiel entre nous j’aurais bien sortie la jupe et le tailleur mais non merci. Je ne voulais pas ressembler à je ne sais pas quoi ! Rapidement et sans risquer de réveiller tout le monde, je prenais la sortie de la maison en quittant celle-ci et grimpant dans ma voiture pour une heure ou deux de routes… il était déjà 8 heures quand j’arrivais en fin et punaise ça en prend du temps pour arriver à destination, je vous jure. J’avais l’air d’une famille crevée en envoyant des sms sur le trajet et répondant à Serena au téléphone qui me demandait des informations capitales pour savoir ce qu’elle devait me trouver à New-York… oui, elle faisait mon shopping pendant ses sorties pour les défiles. Je ne savais pas réellement pourquoi j’adorais téléphoner en voiture ou simplement me déconcentrer mais tout le monde savait que je n’étais en aucun cas… « Un as du volant » et loin de là, je dois dire.
« Hummm, une belle robe et des chaussures tout droit de chez Prada. Un sac Gucci pourquoi pas celui que l’on montre dans ton dernier article », je suis une fille, je parle mode en conduisant et ben quoi ? Je ne fume pas, je ne me maquille pas et c’est le haut-parleur donc je ne gêne personne à vrai dire. J’étais simplement maladroite au volant et en continuant à rouler, je pensais. Je pensais à cette soirée au club, à l’accouchement de Lena, à l’ouragan enfin à tout ça ce qui était un peu embêtant en ce moment car je ne savais pas qu’y penser. Que se passait-il dans mon amitié avec Gianni ? Comment Lena allait gérer sa vie de mère ? Enfin tout ça et tout ça.
Soudainement, pouf ! Oui, pouff… je me prenais une voiture en pleine face enfin pas face mais bon une collision. Vous m’avez comprise alors ne me faites pas perdre la boule car cela arrive très rapidement. Coupant alors le moteur encore un peu sous le choc mais totalement sous le choc tout en ne prenant pas le temps de savoir qui était cette personne… je sortais rapidement sans me soucier des dangers des routes… cela pourrait être un psychopathe ? Je vous jure, je n’avais même pas peur. Comment avoir peur ? Je sortais donc de ma voiture en prenant bien attention que je n’ai rien, je n’avais pas de choc et aussi l’habitude. La preuve ? Je souriais tout simplement comme une abrutie !
« Et mince, Pandy… fais attention. », me disais-je à voix haute tout en regardant si je connaissais la personne mais apparemment non enfin sur les millions d’habitant de l’Australie sachant que ça pourrait aussi être un touriste, il était logique que je ne puisse connaitre celle-ci. Se serait marrant et un pur hasard que cela tombe sur une connaissance mais cela pourrait même m’arriver tellement je suis « maudite » parfois. Peut-être un des gars que j’ai lâché après une nuit comme une biatch en quittant leur maison ou appartement voir chambre d’hôtel durant ma mauvais période ? Enfin bref, du tout ! Je m’approchai d’un peu… peu rassuré en riant face aux dégâts
« Je suis nulle, je suis désolée… faut pas me croiser sur les routes, c'est toujours une erreur. Je vous jure, je vais payer les dégâts », Je souriais en regardant ce jeune homme et m’assurant que tout aille bien mais avec la fumé qui sortait de mon capot, je ne pouvais pas réellement voir correctement.
« Tout va bien ? », oui la question de routine car j’avais l’habitude après tout… je crois que je connais tous les arbres de Sydney sauf que je ne leur demande pas toujours comment ils vont bien que cela arrive. Je m’assurais bien que tout aille bien en prenant mon téléphone dans la poche arrière de mon jeans, composant alors un numéro de secours mais pouff…
« Pas de réseaux, veuillez réessayer plus tard. » me disait alors ce téléphone. Oui… la technologie, ils le disent et ne l’écrivent plus sur l’écran. J’affichais une moue un peu blasée… ça je ne l’avais jamais fait car j’étais toujours dans une zone « valable » pour mon portable.
« Pas de réseaux », disais-je à voix haute… pas vraiment à son intention mais simplement que je parlais souvent à voix haute comme je parlais parfois également à des cadavres à la morgue. Je laissais entendre un léger soupire d’agacement en ouvrant mon capot rapidement pour stopper la fuite de « je ne sais quoi », je ne m’y connais pas vraiment en mécanique avant de refermer celui-ci.
« Je suis désolée vraiment je vais trouver une solution et de l’aide », je ne sais pas si pour une fois j’avais à être désolée ou pas car je ne savais même pas qui était en tort. Je ne paniquais même pas, j’étais zen comme si cela m’arrivait tous les jours et je profitais même du moment pour me lâcher et oublier ce que j’avais dans la tête tout en m’évadant, regardant la vue du désert.
« On doit être à même pas 20 minutes de Sydney », je le savais… j’y avais vécue depuis « toujours » donc je ne pouvais que le savoir mais surement que lui aussi puisqu’il en venait.