Welcome to Sydney ! Je revoyais encore le panneau bleu sur lequel était transmit de simple message que l’on pouvait voir à l’entrée de chaque ville mais étrangement celle-ci semblait bien plus réel. Je recommençais, décidant de vivre ma vie ailleurs dans un nouveau monde, et ce nouveau monde était l’une des plus belles villes de l’Australie. J’avais posé mes bagages ici il y a quelques temps est je dois dire que je m’étonnais moi-même de ne pas encore avoir prit la fuite face à cet endroit. J’aimais les défis, j’aimais pouvoir faire de nouvelles choses et surtout découvrir de nouveaux horizons, et mon nouveau défi était réussir ici dans ce que je savais faire de mieux, la direction d’un casino. Je n’avais jamais réellement pensé à en ouvrir un ici, cela aurait pu être n’importe quelle ville mais enfant mon père me racontait les histoires d’une jeune princesse heureuse aux pays des kangourous, certes enfantin mais le pari était fait et deux ans plus tard, il était la au centre de la ville le casino, le mien construit de mes mains, de mon esprit, de mon argent et de mes rêves. J’en étais plus que fière.

C’était une nouvelle journée, un nouveau jour, une nouvelle aube, le soleil brillait, les oiseaux chantaient et le monde semblait bien. Moi-même je me sentais bien, il y avait quelques choses de différent ici, c’était sans doute toute la pression que j’avais accumulé qui était désormais loin, je pouvais vivre ma vie sans me soucier des autres et de ma sœur. Je pensais à elle parfois, me disant que j’avais peut être tord d’être si égoïste avec elle, que peut être Crystal et Pearl avait raison que je devais juste pardonnée, oublier tout le mal qui avait été fait et juste tenter de remettre de l’amour dans le lien qui nous unissait. Pendant douze ans, Jenny avait été plus que ma sœur, c’était ma sœur Jumelle, celle qui me ressemblait, qui était mon double même si notre ressemblance physique n’était pas parfait nous ne formions qu’elle, elle était en réalité ma meilleure amie. Mais les choses changent et désormais elle n’était rien, juste un avide passage de ma vie que je souhaitais oublié, que je tentais d’oublier sans succès. J’allais l’appeler un jour, quand je serais prête, bien qu’au fond j’étais bien trop fière pour lui dire que j’étais désolée ou qu’elle me manquait.

Aujourd’hui je profitais juste, flânant, l’esprit tranquille dans les rues, c’était si agréable de ne penser à rien, de juste marché le soleil sur la peau, des lunettes de soleil et les cheveux au vent. Un bon milk shake fraise à la main et le monde était parfait. Pour la première fois depuis longtemps je réalisé que cette ville était magnifique, qu’il y avait vraiment des endroits magnifique, que je n’avais encore jamais vu. Rapidement, j’arrivais devant cet étendue d’eau, la plage était vraiment magnifique, je n’en avais pas vu ‘aussi belle depuis longtemps. J’ôtais mes chaussures, laissant mes pieds s’enfoncer dans le sable chaud, c’était si bon. Au loin une silhouette se distingué, assise sur le sable, plus je me rapprochais plus je devinais qu’un footing devait avoir été fait ou quelques choses du genre. Il était juste la, assit à fixer l’océan. J’approchais doucement « J’ignorais que l’Italie se trouvait en Australie » dit-je simplement m’installant à coté lui. Je déposais mes affaires sur ma droite avant de tourner mon visage souriant vers lui « Bonjour Gianni » lançais-je le sourire aux lèvres.

J’avais une vie de rêve, j’avais eu la chance de voyager dans les plus beaux pays de monde, de pouvoir découvrir des cultures, des gens et des traditions dont j’ignorais l’existence. Il ya deux ans de cela, j’avais laissé tombé un temps toutes ces choses liée au casino, aux soirées mondaine et à l’argent pour me m’amuser vraiment, j’avais juste prit un sac, mit des affaires dedans et prit congé pour faire le tour du monde avec une fille que je venais de rencontrer. Six mois loin de tout et j’avais décidé qu’il été temps d’y retourner. Le casino était désormais toute ma vie, je passais plus de temps la bas que dans ma propre villa. J’étais en drogué du travail et je comprenais désormais pourquoi enfant je ne voyais que peut souvent mon père à la maison, mais c’était sans aucun doute le job le plus excitant du monde. Chaque jour été différent de l’autre, je dirigeais et possédait des milliards de dollars, j’avais la responsabilité de vie, de gens qui nourrissait et vivait leur vie avec leur travail et j’adorais ça même si au début les choses ne furent pas simple. Dans ce genre de milieu, une femme au visage angélique n’était pas sans doute la meilleure chose et pourtant mon nom et ma force de caractère m’avait amené ici, à plusieurs établissements dans le monde et à un respect dans le monde fou de Vegas.

Sydney était beaucoup plus calme, l’euphorie de Vegas était bien différente, les compteurs de cartes se faisaient beaucoup moins présents et les gens étaient beaucoup plus normaux. J’aurais pensé m’ennuyer mais ici c’était une nouvelle vie et une chance de recommencer un peu à vivre pour moi. J’avais prit une journée de congés, profitant du beau temps de l’Australie, le soleil, l’été, l’été en février c’était juste parfait. Puis l’avantage de l’Australie, c’était l’Italie, tournait ainsi cela semblait bizarre mais retrouver Gianni ici était quelques choses qui apporté un immense plus à ce pays. Je n’arrivais même pas à me souvenir la dernière fois que j’avais passé une vraie journée à ne rien faire de spéciale avec lui. Nous étions tout deux pris par le travail et par nos vie mais jamais ô grand jamais je ne l’aurais oublié, que ce soit par le biais d’un sms ou d’un e-mail, d’ailleurs le dernier que je lui avais envoyé ne comptait pas moins de 3 pages, histoire qu’il sache tout de ma vie. Je n’avais aucun secret, rien du tout, il savait tout que ce soit de ma sœur Jenny, de ma famille ou tu reste, car a mes yeux il était de ma famille. Je déposais mes yeux sur lui, allongé mes jambes sur la plage, sentant la chaleur les chauffés doucement.

« Oui je le sais, mais c’était histoire de soigné mon entrée que tu a gâché d’ailleurs »

Je ris doucement, avalant une goute de ce délice glacé. Glander au soleil, bon dieu ce que cela me manquait. J’avais la sensation de ne pas avoir fait ça depuis dix ans, juste ne rien faire et pourtant je sentais déjà que cette journée allait être géniale

« Oh oui je rêve de ne juste rien faire, m’allonger au soleil et attendre que le temps passe … Tu as prévu ça aussi ? »

Je souris. J’avais l’intention de passer la journée avec lui qu’il le veuille ou non d’ailleurs. Il me manquait trop pour refuser une journée avec lui. Je n’avais aucun plan, je n’étais pas du genre à prévoir les choses je préfère de loin prendre les choses tels qu’elle venait. Je m’allongeais sur la plage, profitant du calme et du coté paisible de la plage, c’était à mes yeux l’endroit le plus parfait du monde. Je tournais mon visage vers Gianni, le regardant en souriant j’agissais parfois en mère avec lui, faisant en sorte que tout aille bien pour lui, le voir triste malheureux ou seul me rendait moi-même malheureuse. Alors que je me redressais, une goute d’eau tomba sur mon bras, je la regardais avant de lever mon regard au ciel, le coté bleu devenait gris et la pluie tomba en quelques secondes, les mystères de la météo. En quelques secondes je fus trempé et je ne pus m’empêcher de rire.

« Tu te souviens, la deuxième fois que je t’ai vu en Italie, je t’ai rentrée dedans et je suis tombé fesses les premières dans la fontaine de Trevis … la honte, j’étais aussi trempé qu’a cet instant précis »

Ce souvenir me fit sourire, la situation avait été bête mais drôle et je me revoyais encore lui hurler dessus pour être totalement trempé au centre de la foule Italienne. Je le frappais gentiment le sentant se moquer de moi. Alors que nous nous battions comme deux gamins sur la plage mon regard fut attiré vers l’océan

« Oh mon dieu ! »

Je me stoppais, fixant la vague énorme nous fonçait droit dessus.

« Génial parce que tu as trois pages de question à répondre … » j’étais peut être folle mais j’avais toujours une tonne de chose à lui dire, que ce soit des choses utile ou non, je lui racontais par exemple en dix lignes comment j’avais coupé une tomate mais j’avais comme l’impression de me confier à quelqu’un, a un double ou à mon journal intime. Je n’eu pas le temps de finir ou d’enchaine sur autre chose que ce fut comme une sorte d’apocalypse. Je n’étais pas peureuse, de manière générale je n’avais peur de rien et j’avais toujours envie de découvrir et de vivre le plus d’expérience possible, j’affrontais les risques, je les acceptés et je n’hésitais jamais mais cette fois ci c’était différent. Je restais immobile, mes yeux se plongeant dans l’eau qui arrivait sur nous, je me voyais déjà allongé dans l’eau, mort sans vie, et mon corps frissonna, je ne cachais rien, j’avais peur, j’avais vraiment peur. Je senti la main de Gianni se nouer dans la mienne et mon corps décollé et courir comme par instinct, je balançais mes chaussures, courir en talon n’était vraiment pas le plus pratique alors je l’ai laissé. Je ne le lâchais pas des yeux malgré que nos mains glissèrent je m’agrippais à lui le plus fort possible, mon cœur battait si vite, et à cet instant précis je ne pensais à rien d’autre, je courrais si vite que j’aurais pu faire le marathon de New York en une demi heure à peine, je n’étais pas sportive, loin de la et bien au contraire, j’étais le genre de fille à sécher les cours de sport au lycée, n’étant même pas capable de monter à la corde mais cette fois la peur avait prit possession de mes moyens et je décollais par instant de survie.

Nous passions les portes de l’hôtel ou ce qui y ressemblait, en réalité je n’avais pas pris le temps de regarder l’écriteau mais cela y ressemblait fortement. Mon souffle se faisait rare et aux paroles de Gianni, une sorte de panique se fit entendre, j’étais essoufflait, épuisait et sans doute très pale, mais je grimpais avec lui au sommet de l’hôtel, les gens criaient et hurler ce qui au fond ne changeait rien à la situation. Je n’avais toujours pas lâché sa main mais je voyais l’eau monté, de plus en plus, les voitures se faire emporter et sans doute des gens aussi et ce fut une panique intérieur qui me gagna. Tentant de ne pas sembler paniquer je me laissais glisser à coté de Gianni me serrant le plus possible contre lui. Je le regardais dans les yeux, je le voyais effrayer et paniquer et il comprit vite à mon regard que je ressentais exactement la même chose. Je serrais toujours sa main dans la mienne, j’avais besoin de ne pas me sentir seule sur ce coup « J’ai un truc à te dire, je te l’ai jamais dit mais je ne sais pas nager » c’était une de mes hontes personnel, mes parents n’avaient jamais prit le temps de m’apprendre ça trop prit par leur travail et apprendre seule n’avait jamais vraiment été simple, alors à cet instant je paniqué, et je me voyais dans l’eau coulante, hurlant à mon secours, mais encore une fois mon coté protecteur prit le dessus, et le protéger me sembler plus important « Si on a un problème ou quoi tu me promets de t’en sortir, promets le moi s’il te plait » c’était une façon de lui demander d m’abandonner si je ne m’en sortais pas, je ne savais ni nager et je n’étais pas un modèle en sportive alors sa vie comptait plus à cet instant. Je le connaissais et je connaissais déjà sa réponse mais j’avais besoin d’entendre ça. J’entendais les cris, les gens criaient que l’eau montait et je sentais de plus en plus l’odeur de la mer sous mes pieds. « Il va falloir qu’on bouge de là » ma voix se faisait sèche et un peu paniquer.