Plusieurs mois auparavant, la nuit tombait doucement sur Sydney, je venais de sortir de la salle de bain, préparer à sortir et faire un tour entre amis. La douce compagnie de Jessica m’était comme toujours plus qu’agréable et je ne m’en laissais pas de juste nous amuser dans un bar entre filles. Bref après une bonne heure de préparation, je trainais dans ma chambre cherchant la tenue parfaite pour une soirée parfaite. Je venais soigneusement de me boucler les cheveux, les laissant libre à l’air, flottant aux vents. Quelques secondes plus tard j’enfilais une robe que ma sœur m’avait offerte il y a quelques temps, très jolie, noire et légèrement sexy, très loin du vulgaire. Maquillée et prête je pris ma voiture, pour aller chercher Jessica. Elle vivait à peine quelques rues d’ici dans une superbe maison blanche, c’était la demeure de ces parents même si eux avait prit soin de partir en voyage à l’autre bout du monde, alors cette petite princesse vivait dans une luxueuse maison, rien que pour elle. Mais la connaissant elle ne devait pas être le genre de fille à s’ennuyer, au contraire, elle avait ce coté folie et sans limite que j’appréciais chez elle, c’était la fille la plus folle, la plus délurée et la plus ouverte d’esprit que je n’avais jamais vu. Mais Jessica avait ce truc, j’étais persuadée qu’elle allait faire de grand-chose comme moi un jour peut être. Toujours aussi belle nous partions dans l’un des bars les plus sympas de la ville. Comme toujours le bar était rempli d’étudiant en tout genre. Bref nous entrions, nous fondant dans la masse comme nous savions si bien le faire, au bout de quelques verres nous étions assez dans le mouvement pour abordée n’importe quel homme. Mon regard se croisa avec un homme assit au bar avec d’autre homme. Un grand brun sexy au regard bleu, je n’avais jamais vu des yeux comme les siens. En réalité je n’avais pas tant cherché à comprendre, j’avais simplement été lui parler, bien que le mot parler soit inapproprié à cet instant. Le reste s’enchaina plus que rapidement, un verre de plus, un sourire, un baiser, du désir et j’étais la, plongé dans ces bras, profitant l’un de l’autre, de nos désirs commun sans réellement savoir ce qui ce passé.

Aujourd’hui, Je sentais mon cœur s’accélérais et je stressé à simple idée d’arriver à quatorze heure, l’heure dites de mon rendez vous avec un garçon, ce n’était pas une situation à laquelle j’avais l’habitude de stresser, au contraire j’étais calme et j’avais déjà eu des rendez vous dans ma vie sans que j’ai le besoin de stresser ou de m’inquiété mais cette fois ci c’était différent, ce n’était pas un banal garçon, ce n’était pas le genre d’homme qu’on voyait tout les jours, c’était cooper, cooper brad lukas, et ce cooper était le père de mon bébé, de ma myrtille, de mon destin. Plus de sept mois eurent passé depuis, et j’avais changé un peu, déjà je n’entrais plus dans cette robe noire que j’avais porté dans ce bar et j’avais une bonne dizaine, peut être même vingtaine de kilos en plus, ceci dut à une petite myrtille dans mon ventre, j’étais enceinte et ce garçon, ce beau brun aux yeux bleu en était le père. Je fini par prendre mon courage à deux mains, sortant de chez moi et marchant jusqu’au centre, je tenais à de l’exercice, à ne pas rester la à attendre que les choses se fasse simplement. Bref une demi-heure plus tard et quelques minutes avant deux heures. Le port était ensoleillé et les gens marchaient heureux. Et je marchais les mains sur mon ventre, deux cafés à la main, jusqu'à ce que je croise son visage comme dans mes souvenirs « Bonjour Cooper » lançais-je en souriant doucement. Je lui tendis l’un des deux cafés tout droit sorti du starbuck « Je crois que tu a dit l’aimer noir et sucré ? »

Je n’avais pas spécialement voulu ce genre de vie en réalité tout ce que j’avais toujours dans ma vie se résumé à être assez bien pour que ma sœur m’admire, qu’une part d’elle soit fière de moi et que ensemble nous arrivions à faire des choses. J’avais vite compris qu’une seule chose pouvait tout changer et que je devais prendre des responsabilités face à certains actes commis. J’avais toujours voulu avoir des enfants un jour, fondé une grande famille avec un mari parfait qui me rendrait heureuse. Je voyais une grande maison blanche avec un grand jardin et une jolie véranda, dans ce doux rêves je serais probablement chirurgien cardiaque ou quelques choses de ce genre la. Mais je ne pensais pas que cela arriverait l’année de mes 19 ans, avec un garçon que je n’aimais pas, dont je n’étais pas amoureuse. Cependant désormais le beau brun ténébreux que j’avais croisé dans ce bar serait lié à moi pour toujours. Je me souvenais encore de ce jour ou j’avais du le rappeler pour lui annoncer alors qu’au fond j’avais pris son numéro dans le simple but de le revoir un jour, et de nous amuser de nouveau ensemble bien sur. J’entendais encore son « Léna qui ? » en lui annonçant qui j’étais, la fille du bar.

14h, nous étions désormais la face à ça, tout deux un peu perdu. En réalité je ne savais pas trop quoi lui dire, je me sentais affreusement coupable de lui gâcher sa vie de lui prendre sa jeunesse et toutes les choses qu’il aurait à faire un jour ou l’autre. Mais je culpabilisais aussi pour moi et les autres, je savais que ma vie ne serait plus jamais la même, je n’irais peut être pas aussi loin que ce que je désirais dans mes études, je ne serais plus amoureuse de la même façon, je ne sortirais plus chaque soir ou simplement profité de mon insouciance, et de ma jeunesse. Mais dans quelques secondes j’aurais un enfant, quelqu’un à nourrir, un bébé à prendre soin et je voulais être la meilleure, je désirais être la meilleure. Je souris doucement à Cooper, c’était vraiment un bel homme, et je savais qu’un notre fils serait aussi beau que lui, et quelques pars je le voyais déjà en lui. J’étais assez contente de ne pas m’être tromper de café, je lui souris en guise de derien.

Pendant quelques secondes mes yeux se plongèrent dans les siens avant d’hochait la tête. « Oui bien sur … allons y » je bus une gorgée de mon café en engagea le pas. Le soleil régner et le temps étaient plutôt chaud ce qui était très agréable. Par ou commencer, en réalité tout ce mélanger dans la tête, j’étais un peu perdu pourtant j’étais toujours de nature folle, excentrique et je n’avais généralement peur de rien, j’avais toujours été sociable, discutant de tout et de rien avec tout le monde et cette fois j’avais peur, peur de faire un pas de travers ou de dire une chose que j’allais regretter un jour. « Je suis désolée » lançais-je en premier en le regardant droit dans les yeux. Je laissais quelques secondes s’échapper avant de reprendre « Je veux dire Cooper, je suis désolée de te faire ça, je voudrais changer les choses et faire en sorte qu’on a fait attention ce soir la mais en tout cas je suis désolé » je ne paraissais que sincère, j’étais réellement désolée de toute cette histoire. Je ne voulais pas le forcé, je refuser qu’il s’occuper de bébé si il n’en avait pas envie, c’était son choix et je le respecterais quoi qu’il arrive. Et s’il souhaitait le voir un jour je l’accepterais sans hésitation.

La situation était des plus difficiles. Jamais je n'aurais pensé qu'une telle chose pouvait être possible. Jamais je n'avais pu imaginer ne serait-ce que quelques secondes que je pouvais devenir père du jour au lendemain. En fait, c'était ma faute. Je devais assumer. Je ne m'étais pas protégé et voila le résultat. Je me souvenais que le jour où elle m'avait appeller pour m'annoncer qu'elle portait notre enfant, je n'avais même pas de suite su qui elle était. Une chose était sure, à présent, il ne l'oublierait plus. Le prénom de Léna était associée à des tas de choses et ce, pour la vie. Je lui avais dit qu'il fallait que nous parlions, elle et moi, après l'avoir remerciée pour le café qu'elle avait gentiment pensé à m'apporter. Nous nous mîmes en route doucement. Je ne savais pas réellement par quoi commencer. J'avais peur de mal m'y prendre, qu'elle comprenne quoi que ce soit de travers ou que je ne m'exprime trop mal. D'un seul coup, elle rompit le silence en me disant qu'elle était désolée. Je m'arrêtais, me mettant en face d'elle et la regardais droit dans les yeux. Elle reprit, disant qu'elle était désolée de me faire ça, qu'elle voudrait changer les choses, qu'elle voudrait qu'on ait fait attention ce fameux et unique soir puis me redit une nouvelle fois qu'elle était désolée. Je détournais mon regard d'elle quelques secondes, réfléchissant quelque peu à quoi dire, quoi faire. La regardant alors à nouveau, je répondis enfin:

-Ecoute Léna...On était deux. Tu n'as rien à te reprocher. Je t'avoue qu'au début, je t'en ai voulu. Mais je suis aussi fautif que toi, voir plus. Je suis sensé être bien plus mature et expérimenté que toi. C'est plutôt à moi d'être désolé...

C'était si peu dans mes habitudes de parler comme cela que je du me forcer pour réussir à tout dire sans flancher. Je soupirai alors doucement et ajoutai le plus calmement possible, en essayant de ne pas trahir mon sentiment de stress, de peur aussi:

-Léna je...Je vais assumer. Je te donnerais une pension alimentaire. Je ne veux pas me battre contre toi donc si on en a pas besoin, on ne prendra pas d'avocat et on règlera tout à l'amiable. Et je...J'aimerais le reconnaitre, si tu n'y vois pas d'ojection...

C'était vrai qu'au début, j'avais été très en colère contre Léna mais en y réfléchissant bien, il fallait que j'admette que j'étais tout aussi responsable qu'elle dans cette histoire. Après une longue et mûre réfléxion, j'en étais arrivé à la conclusion que j'allais assumer mon nouveau rôle de père. Aussi étrange que cela puisse paraitre, c'était ce qu'il ferait. En espérant que Léna ne soit pas contre cette idée, bien évidement.

Parfois la vie nous réserve de drôle de surprise et ma nouvelle surprise n’était autre que Cooper. Je le regardais marcher à coté de moi, en réalité je ne pensais pas le revoir un jour ou je croisé dans un bar par hasard et simplement discuté de la nuit que nous avions passé ensemble et tout ce truc s’arrêter la ; mais nous avions commis l’erreur de ne pas faire attention à tout ça, nous n’avions pas prit le soin de nous protégé et le résultat de notre inattention était un enfant qui allait naitre dans quelques semaines, peut être moins, j’ignorais encore quand je pourrais voir le visage de mon garçon. En réalité je flippais réellement, je ne savais pas comment réagir face à l’arriver d’un bébé, je n’étais ni prête, ni assez forte pour ça et j’imaginais vraiment le voir me détestais par la suite d’avoir été une mauvaise mère pour lui alors qu’au fond je voulais juste lui offrir une vie avec une maman, et peut être un père si Cooper le voulait réellement. Je regardais Cooper, tentant de cerné ce qu’il voulait réellement, une part de moi avait réellement confiance en lui, je le voyais comme un bon père tentant de faire au mieux pour rendre son fils heureux, je pouvais presque voir ce petit ange dans ces bras, leur yeux bleus se croisaient et moi souriant à cette vue. En réalité depuis quelques temps je ne vivais plus pour moi mais pour ce petit ange qui encore dans mon ventre devenait ma vie. Mais il y avait toujours l’autre pars de moi qui me disait qu’il n’était au fond qu’un homme aimant s’amuser avec le plus de femme possible et que pour cela je ne pouvais pas lui faire confiance comme je le voudrais. J’avais peur de devoir expliquer à notre enfant un jour pourquoi ce n’était jamais la même femme en compagnie de son père.

« Je suis contente que tu dise cela, j’avais peur d’être encore seule. Hum … ce qu’on faire c’est qu’à la fin de chaque mois on divise les frais par deux ? »

Je souris. L’argent n’avait jamais été un problème, j’avais encore l’héritage de mes parents que j’avais gardé pour me payer mes études en médecine qui était encore longue et dont j’ignorais réellement l’avenir, avec un enfant cela semblait de plus en plus confus et impossible. J’ignorais si je pourrais encore continuer à faire ça, à étudier la médecine pendant sept ans avoir un enfant, des gardes interminables et des appels au milieu de la nuit pour une opération ou un patient. Mais tout cela était trop dur pour y réfléchir maintenant. Je lui offris un sourire en déposant mon café fini dans une poubelle qui se trouvait par chance à coté de moi. En quelques secondes quelques cris se firent entendant, je me disais qu’une sorte de Pop star devait être la et qu’elle provoquait l’hystérie des gens jusqu'à ce qu’on regard se plonge vers la mer. J’attrapais la main de Cooper, la serrant le plus fort possible contre moi, j’avais l’impression d’être en train de rêver c’était impossible, ça ne pouvait pas arriver

« Cooper …. »

Je fis en sorte qu’il regarde la mer, j’étais tétaniser, perdu et j’avais peur, vraiment peur.