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| Sujet: « 'cause everything is never as it seems.» █ billie (: Dim 30 Jan - 18:43 | | | Le soleil de Sydney se lève, réveille l'Australie ainsi que ma petite personne par la même occasion. Je m'étire péniblement, la fatigue n'a pas décidé de me laisser ce matin. Il fallait que je reste optimiste : encore un jour merveilleux, dans cette merveilleuse ville, dans ce...merveilleux monde ? La blague. Ma bonne humeur du matin ne m'avait pas laissé non plus, quel bonheur ! Et me sarcasmes aussi d'ailleurs. Une tête à claque, peut-être qu'il m'en fallait une pour me mettre les idées en place. Non, autant opter pour la manière douce, une bonne douche bien chaude. Je me balade en boxer dans cet appartement plus que...spacieux. Tellement, qu'il me semble bien vide. Il va falloir que je m'attaque à son remplissage, il y avait bien trop d'endroit vide, cela renforçait le sentiment de solitude. Non pas que je n'aime pas celà, bien au contraire, mais j'avais quand même besoin d'être au contact de personnes. Oui, c'est dans la nature humaine et je ne suis pas dépourvu de sentiments, même si je n'ai pas de coeur et que je suis un monstre glacial. Attention à ne pas fondre au soleil... Encore une vanne comme celle-ci et je saute par la fenêtre. Devant le miroir de la salle de bains, je prends le temps de me regarder. Ma mère avait raison, une femme peut vous anéantir, c'est très dangereux. Je vais dans la cabine de douche, en grimaçant à la vue de cette espèce de cicatrice, tel un héros de guerre. Quelle guerre ? Sarajevo, et je ne préfère pas y penser. L'eau coule sur mon visage, et me lave aussi bien le corps que l'esprit. C'était comme la pluie, cette dernière lavait, elle rendait le sol plus pur, enlevait toutes les crasses et les histoires plus ou moins fâcheuses, compliquées. Je sors en prenant bien attention à ne pas glisser, cela serait bien ma veine... Demain est un autre jour, ou pas ! Il faut vraiment que je prenne la résolution de ne plus m'appitoyer sur mon sort, vraiment. Quoique, vu que cette plainte reste entre moi et...moi, je peux me permettre un peu d'égocentrisme. Direction ma chambre, je mets de la musique, à un niveau sonore à peine supportable. J'avais besoin de me réveiller, avec une chanson qui donne l'envie de bouger. Chantonnant, je m'habille simplement et sobrement. Une chemise grise claire, un jeans, je n'avais pas envie de faire beaucoup d'efforts aujourd'hui. Mon portable sonne, c'est l'entreprise. « Monsieur Shepherd ? Je suis désolée de vous déranger un samedi mais serait-il possible d'avoir votre attention une heure ou deux ? » -« Bien sûr, j'arrive. » Lunettes de soleil sur le nez, je descends l'escalier d'une allure rapide, prends mes clés de voiture et sort de l'appartement. Une fois en bas, je monte à bord du véhicule, ne pensant pas à la circulation qu'il pouvait y avoir un samedi sur les coups d'onze heures. C'était presque suicidaire, mais bon, après tout j'étais un petit nouveau. Aussi bien à l'université qu'à l'entreprise. Le tout nouveau siège social, la fierté de mon père. Il donnait l'impression d'avoir accouché d'un beau bébé, c'était à peu près cela, son enfant sur lequel je devais "veiller".
Une vingtaine de minutes plus tard, je me retrouve devant la grande porte, j'ôte mes lunettes de soleil et regarde autour de moi. C'est un peu trop calme à mon goût mais bon. Serait-ce le calme avant la tempête ? Un bruit sourd, tiens voilà la tempête. C'était la standardiste, ma standardiste, je n'avais jamais vu pareille femme. Aussi maladroite et tête en l'air. Elle m'amusait, je devais l'avouer. « Ah vous voilà Mr Shepherd, il y a une graaaaaaaaande réunion mardi et je l'ai su que ce matin, je vous ai desuite appelé et...» -« Calmez-vous, on a lundi pour se préparer, vous inquiétez pas. Réunion avec qui ? » -« Les Japonais, ils veulent conclure un contrat important, un très groooooosse commande ! » -« Très bien, je veux les élèments sur mon bureau lundi matin, à huit heures. Bon week-end ! » Je pars en la laissant ainsi, en état de panique. Il ne lui en fallait pas beaucoup apparemment... Mais cela me faisait rire, de la laisser stresser ainsi. Les résultats n'en seraient que plus concluants. Ce travail m'enchantait, le droit international aussi, tout ce qui était rapport diplomatique et tout le reste, cela me faisait réfléchir et me faisait tout oublier. Comme quoi, il n'y avait pas que l'alcool pour oublier. Étudier pour oublier, nouveau slogan. Je sors mon portable, vérifie machinalement mes messages et le fait tourner entre mon pouce et mon majeur. Plus loin, il y a le Starbucks. J'adorais leur beignet au chocolat, ils me faisaient penser à ceux que Homer mange, dans les Simpsons. Je m'avance tranquillement, regardant tantôt mes pieds, tantôt devant moi. La porte de la boutique est ouverte, j'entre et vois quelqu'un de familier. Sans réfléchir, je la rejoins en souriant. Quelques personnes râlent, mais je n'en ai que faire, ils n'importent pas. Avant que Billie n'ait le temps de régler sa commande, je me faufile derrière elle.
▄ « Laisse c'est pour moi, avec un beignet et un café en supplément s'il vous plait. » Dis-je en tendant des billets à la serveuse et en regardant Billie en souriant. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, un "comment tu vas" serait de bien vu, mais il explicitait un "et toi" et je n'aimais pas parler de moi, aux autres. Toujours la même chose, toujours répéter l'histoire d'adoption, de changement, à force, cela devenait assez rébarbatif. Je fais signe à la serveuse de garder la monnaie. « Je ne te dérange pas au moins ? » demandai-je un peu naïvement à la jeune femme en arquant mon sourcil. Comment se sentir idiot en moins de cinq secondes. Le sang monte à mes joues, je me sens bête, je baisse la tête en attendant de voir si j'importunais Billie, ou pas. |
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| Sujet: Re: « 'cause everything is never as it seems.» █ billie (: Mar 1 Fév - 20:05 | | | « 'cause everything is never as it seems.»« C. Billie Copeland & Camden T. Sheperd.»Tais-toi ! La ferme saleté de réveil ! Bizarre, il ne veut pas m'écouter. Même avec un oreille sur ma tête, j'entends toujours le bip infernal et répétitif qui semble vouloir me rendre folle. Totalement folle même. Il faudrait réellement que je songe à m'acheter un réveil qui daigne me réveiller plus délicatement. Pourquoi pas une bonne vieille musique de Debussy ? Frais, délicat, parfait pour se lever du bon pied. Enfin, il faut bien avouer que moi, je ne me lève jamais du pied droit. Ou alors, ça change très vite et ma bonne humeur habituelle reprend le dessus. Très vite, même. Un bras sort de sous la couette, passe sur la table de nuit, à la recherche de l'objet du malheur et donne un coup sur le haut du réveil. Du silence. Enfin. J'ai l'impression de revivre. Malheureusement mes oreilles, elles, n'ont pas oublié le bip incessant et j'ai l'impression de l'entendre toujours. Maugréant contre ces fichus réveils, et plus particulièrement celui qui se trouve juste à côté de mon lit, qui vient de me tirer d'un long sommeil sans rêve, je jette la couverture au pied du lit. C'est raté pour la grasse matinée. La prochaine fois, je penserai à déprogrammer le réveil le samedi. Je sais que, de toute façon, je ne pourrai pas me rendormir, alors autant m'activer dès maintenant. Je m'asseois, passe une main dans mes cheveux, m'étire puis me lève enfin. Je prends immédiatement la direction de la cuisine et me prépare un bon café bien chaud. Rien de tel pour me réveiller. Sans oublier la douche qui suivra très vite, d'ailleurs. Le café ne dure pas longtemps. Je mets le bol dans l'évier, passe dans ma chambre histoire de prendre des affaires puis je prends la direction de la salle de bain. Le moment que je préfère le matin. Sentir l'eau couler sur ma peau, c'est comme si je revivais. Enfin bref, on ne va pas s'étaler là dessus non plus, hein ? En général, la douche dure quinze minutes avec moi, là il m'en faut trente. Ben oui, je n'étais pas de bonne humeur en me levant, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour y remédier. Il m'en faut quinze de plus pour me préparer totalement. Tenue très simple, je ne me prends jamais la tête avec ce genre de détail. Jean et tee-shirt blanc un peu large. Je me sèche rapidement les cheveux, les coiffe. Heureusement, je n'ai pas le problème qu'ont, aujourd'hui, de très nombreuses filles. Mes cheveux sont naturellement lisses et je peux en faire ce que je veux : les boucler, les friser, les attacher, bref, vraiment tout ! C'est une chance que j'ai toujours eu. Maintenant, direction la chambre. J'ouvre les volets, la fenêtre, et fais le lit. J'aime quand les choses sont rangées, et jamais je ne pourrais laisser le lit en désordre, ça jamais ! Et puis, ce n'est pas mon appartement à proprement parlé, double raison pour faire en sorte que la chambre reste correcte. Je jette un coup d'oeil sur mon portable. Un message. C'est ma collègue de travail. « Salut ! Je suis malade, et la patronne voudra sûrement que tu me remplaces cet après-midi, si ça te dérange pas, tu ferais mieux de l'appeler ! Pense aux heures supplémentaires ! » Tant que le patron, en revanche, ne m'a pas contactée, je ne vais pas le faire moi-même. Y aller me fera de l'argent supplémentaire et me permettre de combler ma journée qui risque fort d'être vide pour moi, mais ce n'est pas pour autant que je vais appeler de moi-même. Peut-être trouveronts-ils quelqu'un d'autre pour la remplacer ? Ils n'auront peut-être même pas besoin de moi alors pas la peine de me presser ! Sans plus attendre, je m'installe sur le canapé et j'allume la télé. Rien de mieux, pour faire passer le temps, finalement. Allongée, je zappe, à la recherche d'un bon programme. Rien. J'aurais dû m'en douter, de toute façon, non ? Je soupire et mets une chaîne au hasard. Un film passe, il n'en est qu'à la moitié mais n'a pas l'air du tout intéressant. Tant pis, je ferais avec. J'ouvre les yeux, regarde autour de moi pour distinguer l'endroit où je me trouve. Le canapé. La télé est allumée, aussi. Bien sûr, je me suis endormie devant le film et c'est presque la fin du suivant. Au moins, j'ai rattrapé le sommeil que j'avais en retard. Je me lève, éteins la télé et vais chercher le portable dans ma chambre. Je regarde l'écran et vois avec horreur que ma patronne a tenté de me joindre. Cela n'arrive donc qu'à moi ? Elle voulait ,bien sûr, que je vienne remplacer ma collègue, mais j'étais endormie tellement profondèment que je n'ai pas entendu le portable sonner. Tant pis, je n'ai plus qu'à trouver une autre solution pour m'occuper. J'enfile mes baskets, un blouson en cuir et je sors de l'appartement. Au départ, je marche sans but précis, sans me soucier de l'endroit où je serais portée. Finalement, je me retrouve devant le Starbucks. Oh, et puis, pourquoi pas après tout ? J'ai du temps à perdre, donc autant boire un café avant de retourner vagabonder Dieu seul sait où ! J'entre dans la boutique et m'installe à une table. Une serveuse vient me voir, je commande un café. Elle me le rapporte très vite et je le bois, lentement mais sûrement. Une fois terminé, je vais à la caisse pour payer, quand je suis rejointe par Camden. Je lui souris. « J'aurais très bien pu le payer. » Je fais une fausse moue boudeuse. De toute façon, c'est trop tard, Camden a déjà payé. Je lève les yeux au ciel. « Merci en tout cas. » Je lui souris, et fronce légèrement les sourcils en entendant sa question. « Pas du tout, ne t'inquiète pas ! Alors, qu'est-ce que tu fais dans le coin ? » |
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| Sujet: Re: « 'cause everything is never as it seems.» █ billie (: Lun 7 Fév - 15:05 | | | Le week-end, c'était magique. Nous, étudiants et future élite du monde de demain, pouvions faire tout ce que nous aimions. Cela était bien subjectif. Pour certains, faire ce qu'on veut, c'est défier l'autorité, montrer ce que l'on est pour impressionner ce monde qui, en réalité, n'en a rien à faire. Pour d'autre, c'était l'occasion de rester en famille, de passer du bon temps. Il y en avait même pour qui, faire ce qu'on veut signifiait ne rien faire. Une seule chose était sure, cette phrase, était avant tout un exemple clair de liberté. Le vendredi après-midi, on est tous à regarder nos montres, dernières heures, du dernier jour. Et le glas retentit, on est heureux. Nous ne pensons pas que la semaine prochaine, cela sera pareil et pourtant, c'est toujours ce même sentiment de soulagement et parfois d'excitation qui nous prend. La nature humaine n'était donc pas aussi compliquée, c'était souvent rébarbatif, ennuyant mais marquant. En fonction des personnes, les gens s'attardaient plus ou moins sur leurs sorts, ne se doutant pas qu'il y avait certainement pire ailleurs dans le monde. Oh non, c'est trop bon de s'attarder sur son cas pour faire bonne figure et faire comme si, comme si, tout allait bien et que la vie poursuivait son chemin. La vie est loin d'être un long fleuve tranquille, il y a des obstacles que certains surmontent plus facilement que d'autres, et ce qui fait la différence entre les gens simples et ceux qui se prennent un peu trop la tête. Les insouciants et les "penseurs". Les petits et les grands ? Pas jusque là. Pour ma part, faire ce que je voulais, c'était me poser devant mon piano ou prendre ma basse et jouer, inventer, composer, oublier. C'était tellement libérateur. Je pouvais y passer des heures et des heures, c'était ma passion, c'était ce qui faisait de moi une personne pas si inhumaine que cela. En effet, je ne restai pas du tout insensible aux charmes de la Lettre à Élise ou du Clair de Lune, cela m'en laissait songeur et admiratif. Et puis, il y avait aussi les mondanités du week-end. Soirées, sorties, gala. De quoi vous faire travailler les zygomatiques. Au début, je n'y prenais aucun plaisir car tout était trop. L'oeuvre en elle-même défendait une cause juste et honorable mais c'était toutes les futilités environnantes qui me forçait à rester réticent jusqu'à Sydney. Ici, tout était différent, l'accent, la façon de faire, tout. Les habitants avaient la volonté de bien faire et cela me plaisait énormément. Les gens étaient simples et à la dernière oeuvre caritative, il y avait une vraie ambiance bon enfant. Aucun besoin de sortir le costume trois pièces. Je n'en voulais plus à mon père de m'avoir envoyé ici, c'était un second souffle et j'y prenais goût. Sans compter que je n'étais pas aussi seul que je le pensais. Il y avait ma cousine, que je considérais comme une soeur et ma meilleure amie. Sans compter les nouvelles connaissances, dont j'avais vraiment envie de connaître. Comme Billie, au début, je m'étais montré plus qu'outrecuidant avec elle, puis j'ai réparé les dégâts à une oeuvre caritative. Malgré cela, je m'en veux toujours, de m'être montré aussi méchant envers cette fille qui respirait la joie de vivre, le bonheur, la simplicité et..la folie. Elle avait vraiment tout pour plaire et je m'étais contenté de me voiler la face, comme d'habitude et de faire le vilain, le mauvais garçon je m'en foutiste qui caractérise si bien les fils à papa ou les "gosses de riches".
▄ « Je t'en prie, avec plaisir. C'est la moindre des choses depuis euh la dernière fois.» lâchai-je précipitamment dans un rire nerveux. Billie fait une fausse mine boudeuse, mon regard se fronce. J'ai encore fait une bêtise. Fallait-il que je m'abstienne ? Pourtant, c'était avec plaisir... Je ne la quitte pas des yeux, et la voit lever les yeux au ciel. Oui, c'était bel et bien un pas de travers. Je me dis que, peut-être qu'elle l'a mal pris ou je ne sais pas. Valait-il mieux tout payer ou ne rien payer ? Le temps d'élaborer une thèse dans ma tête, sa voix me ramène sur Terre. Sa question me fait sourire, je la regarde en prenant un air mystérieux. « Seriez-vous de la police mademoiselle ? Non sérieusement, je te suis. Le prend pas mal mais je m'ennuyais tellement du haut de mon appartement que je me suis dis qui est-ce que je pourrais bien suivre... Et c'est tombé sur toi.» rétorquai-je d'un ton amusé et taquin avant de rire bêtement comme un enfant de cinq ans. « Je devais régler un truc en ville et toi ? » dis-je en pointant derrière moi de mon pouce. Je la regarde en buvant une gorgée de mon café bien chaud. Les probabilités pour que je me brûle avec était de...quatre-vingt-dix-neuf pourcent. Ce qui devait arriver, arriva et je me retrouvais à tousser comme un idiot. « Pardon...» Je commençais à devenir nerveux. Il fallait que je me reprenne, cela n'allait pas du tout. Comment perdre toute crédibilité en moins de cinq secondes ? C'est très simple, il n'y a qu'à boire un café extrêmement chaud et le tour est joué. Je jette des regards vifs autour de nous puis m'attarde sur Billie, en laissant un large sourire se dessiner sur mes lèvres. |
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| Sujet: Re: « 'cause everything is never as it seems.» █ billie (: Mar 22 Fév - 15:39 | | | Intégration àl‘intrigue n°1 Oh Sydney's Temtaption La gêne de Camden allait très certainement vite passer... aussi vite que l'ouragan qui s'installait au dessus de la ville. Le ciel se mit à sombrer dans une teinte grisonnante foncée... l'orage et les grands vents, les montées de marées et les secousses allaient commencer... - Spoiler:
Comme vous l’aurez compris, cette intervention de SYDNEY’S TEMPTATION est incluse dans votre rp pour vous introduire dans l‘intrigue du forum. Nous vous demandons donc de suivre ce qui est écrit et d‘avertir sur la boite mp DES ADMINS les dégâts causés par l‘ouragan dans votre rp.
© SYDNEY'S TEMPTATION « reproduction interdite» |
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| Sujet: Re: « 'cause everything is never as it seems.» █ billie (: | | | |
| | | | « 'cause everything is never as it seems.» █ billie (: | |
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