Léna avait prit la décision de vivre au jour le jour sans se demander de quoi demain serait fait. Sa vie était rythmée par l’art, la connaissance et la musique. Bien que des sentiments tel que l’amour ou l’amitié comptait plus que tout mais parfois il arrivait que les choses soit compliquées. En regardant la tamise, le bonheur des gens capturer dans une image ou la douceur de certaines personnes quand ils marchaient. Cela en devenait presque magique ; Léna avait toujours eu ça, un petit coté rêveuse et fragile tout comme elle possédait cette détermination et cette force. Le regard de Léna parcourut l’horizon cherchant quelques choses un petit détail qui allait changer une chose ou une minute de sa vie. L’important pour elle n’était pas d’être parfaite mais d’être assez bien pour elle-même. Pendant une microseconde elle se senti partir, ailleurs plonger dans un monde totalement lointain. Elle avait l’impression d’être au cœur d’un monde plein de bonté et loin de tout ce qu’été Sydney " Tu es folle Léna " se dit elle à elle-même. S’étendant de tous ces membres, Léna frôla l’eau de ces pieds sentant la froideur de l’eau et le vent léger se déposait sur sa peau. L’air un peu bête, elle se redressa, cherchant appuie sur ses mains pour reculait au risque de tomber. Alors qu’elle exécuta avec patiente et élégance son mouvement, son regard se plongea sur une silhouette un peu plus loin d’elle. Elle avait l’impression de rêver encore, il la fixait intensément mais le soleil qui se posait sur son corps la faisait douté de son origine, bien qu’au fond d’elle, elle était sur et certaine c’était bel et bien lui. Léna se leva avançant doucement mais elle avançait, son appareil autour du coup et son visage serrait, par le doute et l’angoisse. Elle se stoppa net devant lui à quelques centimètres, elle n’avait pas vraiment conscience de l’espace à cet instant. Elle bloqua son regard sur lui. « Callum … » rien d’autre n’arriva a sortir. Doucement sa main se posa sur son bras, le tâtant pour être sur de ne pas rêver ou d’imaginer sa présence.

Ce fut une sorte de flash, deux ans, c’était donc ça, ce truc auquel elle avait pensé toute la matinée sans trop savoir ce que c’était ou ce que cela pourrait être. Elle fut comme projetée en arrière, elle retrouvait toutes les choses qu’elle avait connus autrefois, elle revoyait son visage au dessus d’elle, ces mains sur sa peau et les frissons qui l’avait gagné ce soir la. Ses lèvres sur sa peau et tout le bonheur que c’était de se dire qu’elle avait une chance, que l’homme qui la rendait folle lui donnait peut être une chance ce soir. Elle l’aimait, étrangement celui qui avait été pour elle son meilleure amie pendant des années, celui qui l’avait réconfortée quand elle était triste et seul, était devenu celui qu’elle aimait, amoureuse c’était devenu fort. Elle n’avait jamais ressenti ça, une passion de ce type, Léna était le genre de femme à se consacrer à sa passion, à faire les choses comme elle le voulait sans se demander s’il y avait des choses plus importantes et il lui était tombé dessus, comme une sorte de masse en plus fort, c’était impossible de faire autrement, de ne pas y penser ou de faire comme ci elle ne ressentait rien. Il comptait tant. En une seconde tout les espoirs qu’elle c’était fondé, c’était écroulé, il ne l’aimait pas, et ne l’aimerait pas comme elle l’aimait. Elle c’était enfuie, se promettant de tirer un trait sur cette histoire. Le silence, c’était une réel torture, elle pensait à lui chaque jour, elle espérait le revoir, croiser sa route ou avoir un signe. Elle aurait pu l’appeler ou répondre simplement à ces appels, ou lui donner signe de vie mais elle avait simplement le cœur brisé.

Il lui avait manqué totalement oui, elle aurait pu répondre mais elle c’était toujours dit qu’il lui ferait du mal ou que d’une certaine manière il remuerait le couteau dans la plaie. Et la il était la, elle ôta sa main de sa peau toujours aussi douce, cette sensation la frustrée. Elle reprit sa respiration, et tenta de parler le plus compréhensiblement possible ; « Tu m’observe maintenant ? … Que veux-tu Callum ? » réussit-elle à dire.

Travailler dur pour réussir sa vie. Ce n’était pas ce que tout le monde faisait de nos jours ? Travailler dur pour ne pas avoir un salaire minable et pouvoir s’acheter tout ce dont l’on souhaite ? La plus part réussissait. Ils réussissaient tout ce qu’ils entreprenaient. Et d’autres, échouaient. Callum a toujours fait parti de ceux qui échouaient. Il avait réussit à finir le lycée et obtenir une bourse d’étude pour l’université. Pourtant il a arrêté, il a abandonné ce rêve de devenir sportif professionnel. Il n’y arrivait pas. Les études n’étaient pas pour lui. Réellement pas. Il s’était peut-être rendu compte après seulement un semestre, mais il savait qu’il avait pris la bonne décision en quittant l’uni. Et retrouvant son oncle pour l’aider avec son garage. La mécanique, y avait que ça de vrai. Il était doué, il savait très bien comment réparer une voiture. Comment la démonter pour la remonter le jour même. Il se débrouillait bien avec ses mains. Oui, il était réellement fait pour la mécanique. Bien qu’il devait cependant faire d’autres petits boulots à côté pour arrondir ses fins de mois.

Il aimait ce qu’il faisait, c’était certains. Finissant enfin ce qu’il avait à faire dans le garage de son oncle. Il ferma les portes et monta dans son pick up rouge. Il n’avait pas envie de rentrer. Il voulait juste aller prendre l’air un peu. Et il ne voyait qu’un seul endroit pour cela. Roulant jusqu’au pont, il se gara près d’une autre voiture. Il regarda au loin les bateaux qui arrivaient près du port de Sydney. Il mit ses mains dans ses poches, prêt à traverser le pont histoire de marcher un peu. Il pensait à rien et à tout. Il y avait des moments où tout se mélangeait dans sa tête. Où il se posait plusieurs questions auxquelles il n’avait presque jamais de réponse. Sans cesse. Elles tournaient encore et encore dans son esprit. Bloquant les autres pensées. Puis tout s’arrêta. Cette personne devant lui, il la connaissait. Il en était certain. Oui, c’était bien elle. Il voulut s’approcher et lui dire qu’il était désolé sans la laisser parler une seule seconde. Seulement. Ses pieds ne voulaient pas obéir. Il restait scotché à sa place. Comme un con. Et n’arrêtait pas de la fixer. Jusqu’à ce qu’elle tourne la tête, ce qui confirma que c’était bien elle. Il la vit se relever. Il la vit se rapprocher de lui. Allait-elle lui parler, ou simplement passer à côté de lui et l’ignorer comme elle le faisait depuis environ trois ans déjà.

Près de lui. Il la vit tendre son bras pour le toucher. Rien que ce contact le fit frissonner. Il ne savait pas ce qu’elle voulait, ni ce qu’elle attendait de lui. Elle lui avait tellement manqué. Trois ans sans aucunes nouvelles d’elle. Il l’avait mérité. Mais il n’avait cessé de penser à elle. De se demander ce qu’elle pouvait faire, où elle pouvait être, avec qui. Elle lui demanda s’il l’observait. Il arqua un sourcil, étonné. Pourquoi l’observerait-il ? Bien qu’il la regardait depuis quelques minutes peut-être, mais c’est qu’il n’avait pas osé bouger. Il se contenta d’une réponse simple et direct.

« Non. » Et c’était vrai, il ne l’observait pas. Il s’était trouvé sur le pont par hasard. Se promenant, étant dans ses pensées. Dans ses réflexions. Et il l’avait vu au loin. Il avait tout de suite su que c’était elle. Depuis trois ans. Trois ans qu’il n’avait aucune nouvelle d’elle. Qu’elle ne répondait ni à ses appels, ni à ses messages. Il avait merdé. Il avait grandement merdé avec elle. Et il s’en voulait énormément. Elle avait été sa meilleure amie depuis qu’il était arrivé à Sydney. Elle avait été tout pour lui. Elle avait toujours été là pour lui. Et il avait tout bousillé en une seule nuit à cause de son ex. Enfin, il savait que ce n’était pas que de la faute de son ex, d’accord, elle l’avait trompé et il avait été dévasté en la découvrant au lit avec ce con. Mais il n’avait pas eu à faire ça avec Léna. Il n’aurait pas dû faire ça avec sa meilleure amie. Elle l’avait aimé et lui s’était tout bonnement servit d’elle. Il en avait eu honte de ce qu’il avait fait. « Que tu me parles. Que tu m’écoutes. » Il voulait une chance de s’expliquer. De lui montrer et lui dire à quel point il est désolé de lui avoir fait du mal. Il aimerait s’excuser, s’expliquer. Même si en vrai, il n’avait aucune excuse pour ce qu’il avait fait.

Comparé cela à l’enfer était encore trop gentil. Trois ans sa semble rapide et pourtant cela peut être le pire des enfers quand la personne qui rythme votre vie et aussi celle qui vous brise en deux. Ce n’était pas explicable, mais tout avait semblé plus sombre et plus dur, froid, comme le marbre après qu’elle eu décidé de ne plus lui parler. Elle avait souhaité plus de dix milles fois prendre son téléphone et lui parlait, rien qu’entendre le son de sa voix faire en sorte que tout redevienne réel. Il était son Callum, son cœur d’une certaines façon ; les sentiments qu’elle avait développé pour lui était fort, elle l’aimer tellement, d’une façon indéfinissable. Elle n’avait pas cru aimer si fort un jour et pourtant. Cependant le garder pour elle avait semblé la meilleure solution, il avait une fille à ces cotés, elle savait à quel point cette fille comptait pour lui, et lui briser le cœur, sa vie ou leur amitié était simplement impensable. Elle l’avait gardé pour elle avec du mal mais il était si heureux, si beau à regarder que c’était presque bon.

Le regard de Léna était perdu, totalement perdu. Ces mains se mirent à trembler, elle avait envie de lui sauter au coup et de ne jamais lâcher ses bras. Léna avait prit conscience d’une chose en deux ans, elle ne le détester pas, sa seule peur était de se faire briser le cœur une seconde fois si elle s’approcher de lui. Callum avait légèrement changé, vieilli comme Léna d’ailleurs, mais il était encore plus beau qu’auparavant. Sa voix retentit doucement, comme une douce mélodie. Rester calme était ce qui lui venait à l’esprit, elle avait envie de ressentir une seconde fois l’effet de sa peau contre la sienne, juste une fois. Mais il l’avait retiré d’un geste brusque qui la troubla un peu. Revenir en arrière c’était son seul désir. Il ne lui fallut pas plus, pour comprendre qu’il avait changé, qu’une part d’orgueil et presque de colère dans ces yeux. Elle le comprenait mieux que qui compte et ceux même en quelques secondes, elle savait qu’il avait changé, elle avait su lire son âme dès le début.

Lui en vouloir ? Elle était indécise, un peu perdu même mais une chose sur un choix s’imposait lui demander de partir pour toujours d’oublier tout ce qu’il avait vécu ensemble et d’une certaines manière de faire comme ci elle était morte. Ou alors d’oublier de faire comme ci ce passé, cette histoire était fini, et qu’il puisse enfin reprendre leur douce amitié. Comme avant, elle se mit presque à sourire à ce terme. Elle prit comme une sorte d’inspiration avant de parler. « Pour t'entendre me dire que tu es désolé ? » elle avait employé un ton assez ferme et froid, qu’elle regretta de suite, elle fit un pas en avant, réduisant la distance qui les séparer. Elle voulait sa présence, elle en avait besoin comme les fleurs qui on besoin d’eau. Il finit par tourner le regard et elle s’avança, décider à prendre les choses en main une bonne fois pour toute, elle le bouscula un peu avant d attraper fermement sa main. Elle le força à le regarder droit dans les yeux avant de parler, laissant un frisson lui parcourir tout le corps au contact de sa peau. « Je ne t’ai jamais détesté Callum, pas une seconde … » un petit sourire se glissa sur son visage, elle avait tant de chose à dire, à faire à exposer « … je n’avais pas envie de souffrir une seconde fois simplement alors je t’en ai voulu pour ça parce que tu ne t’as pas demandé ce que je ressentirais si mon meilleur ami me voyait comme un objet sexuel ou un truc pour faire oublié une autre alors que moi je l’aimais comme personne » c’était enfin dit et en une seconde elle fut comme libérer d’un poids, elle lui avait enfin dit de vive moi, lui face à elle, enfin.

Ce matin au réveil, il ne s’était pas douté une seule seconde qu’il la croiserait. Qu’enfin, il se retrouverait face à elle. Qu’il aurait le temps de s’expliquer. De la toucher, de la regarder dans les yeux, de l’admirer. Elle avait été tout pour lui. Elle était devenue la femme la plus importante dans sa vie et ce même s’il était devenu dingue de la fille avec qui il sortait à l’époque. Elle le connaissait mieux que personne. Elle connaissait son passé, son enfance si secrète. Elle était la seule à savoir que ses parents étaient des alcoolos qui levaient la main sur lui. Que celui qu’il considérait comme son père à présent était en réalité son oncle. Callum lui avait tout confié, jusqu’au plus intime de ses secrets. Elle l’avait écouté à chaque fois. Elle ne l’avait pas jugé, au contraire, elle s’était faite sa propre idée de lui, en apprenant à le connaître. Elle était la femme qui comptait le plus pour lui à présent. Et ce même après ces trois ans d’absence. Il n’avait cessé de penser à sa meilleure amie. Il n’avait pu se résigner à l’oublier, à passer à autre chose. Pas pour elle. Elle avait tellement compté pour lui, que ça avait dure de ne plus la voir du jour au lendemain. De ne plus entendre sa voix le réconforter, de ne plus entendre son rire qui le faisait rire à chaque fois. De ne plus pouvoir voir ce sourire qui rayonnait ses journées, ce visage si familier.

Et elle se tenait là. Devant lui, proche de lui. Il pouvait la regarder à souhait sans se dire qu’il rêvait. Non, il ne rêvait pas, elle était bel et bien là devant lui. Proche de lui. Il pouvait la toucher, la sentir et lui parler. Elle lui répondit sèchement. Il sera la mâchoire. Elle lui en voulait encore. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Elle lui en voulait pour ce qu’il avait fait. Seulement elle continua. C’était comme si elle avait lu dans ses pensées. Le jeune homme fronça les sourcils. Bon dieu. Elle savait encore lire en lui. Il ne l’interrompit pas. Sa main dans la sienne. Il la laissa faire, tout en ayant un deuxième frisson qui lui parcourut le corps. Elle avait raison. Il n’aurait jamais dû lui faire subir ce qu’il avait fait. Il avait été un vrai enfoiré. Il écoutait ce qu’elle lui disait. Elle l’avait aimé. Elle était tombée amoureuse de lui. Les aléas d’une amitié entre une fille et un garçon. Il fallait toujours que l’un tombe amoureux de l’autre. Et dans leur relation à eux. C’était elle qui avait craqué. Il n’avait pas pensé une seule seconde qu’elle puisse être amoureuse de lui. Elle ne lui avait jamais rien dit, jamais rien montrer. Et c’était peut-être parce qu’il était avec une autre. Il aurait dû le savoir, il aurait dû se rendre compte. Mais il avait été égoïste et n’avait pensé qu’à lui.

« Léna je… » Quoi ? Il ne savait pas quoi dire. Il était désolé. Terriblement désolé. Mais ces simples mots paraissaient tellement faibles face à ce qu’il avait fait. Ca n’allait pas. Elle ne pouvait lui pardonner avec ces simples mots-là. Il soupira. Cherchant quoi dire. Quoi faire. « Je suis profondément désolé. J’ai été un con, un enfoiré, un égoïste peu importe. Tout ce que tu veux. Mais je sais. J’aurais dû penser à toi. A tes sentiments et pas agir bêtement. Tu n’es pas un objet sexuel. Tu ne l’as jamais été. Oké ? » Il la regardait dans les yeux à présent. Ne la quittant pas. Il voulait qu’elle voit qu’il était sincère avec elle. Sur ce qu’il lui disait. Callum hésita quelques secondes avant de passer ses bras autour d’elle pour la prendre dans ses bras. Il avait envie de le faire depuis qu’il l’avait vu cette nuit-là en pleure. Elle était partie et il n’avait pu la rattraper. Il n’avait pu la consoler comme il le faisait à chaque fois en tant que meilleur ami. Il avait mal quand elle avait mal. Il était heureux quand elle était heureuse. C’était comme ça et pas autrement. Il ne voulait que le bonheur de Léna. Et rien d’autre. Il ne savait pas si elle allait le repousser. Ou pas. Il avait dû mal à bien penser. A bien réfléchir. Il agissait tout simplement par instinct. Presqu’automatiquement. « Tu es ma meilleure amie Léna. Tu comptes plus que n’importe qui pour moi. Jamais je ne te ferais du mal à nouveau. Je te le promets. »

Chaque jour avait passé ici, et chaque jour il avait manqué à Léna. Elle était le genre de femme douce et attachante, et elle s’attaché rapidement aux gens mais Callum c’était différent, elle avait directement su que leur destin serait lier d’une certaines façon et qu’elle ne pourrait plus vivre sans sa présence et c’est pourtant ce qu’elle faisait depuis trois ans désormais. Cela n’avait pas été simple, en réalité dès son départ elle avait pensé à lui téléphoner, mettre les choses aux clairs et lui dirent simplement qu’elle était amoureuse de lui et qu’il comptait pour elle. Mais elle n’avait jamais eu le courage de le faire, elle se sentait égoïste de lui dire après qu’une fille l’est mise dehors mais elle regrettait de ne pas avoir tenté sa chance avec lui. Et il était la, leur yeux se croisèrent, elle sentait la chaleur de sa peau contre la sienne et son souffle effleuré son visage. Léna frissonnait rien qu’en sentant son contact près d’elle, il comptait, il comptait depuis si longtemps qu’elle avait presque la sensation de le connaitre depuis toujours. Il lui ressemblait beaucoup, ils n’avaient pas forcément eu l’enfance qu’il voulait tout les deux, Léna connaissait l’histoire de ces parents, l’alcool ayant prit sa vie de famille et tout ce qui aurait pu le rendre plus heureux, elle savait que la vie n’était pas simple pour lui mais elle l’aimait quand même, quand à lui il savait tout sans exception, toute sa vie, ces malheurs, ces peines et le mal qu’elle ressentait par rapport à la mort de ces parents.

Léna se senti soulagée, tout ce qu’elle avait toujours garder pour elle était désormais vrai ; elle avait été plus que son amie, elle était sa meilleure amie et il était le sien, elle avait confiance en lui plus qu’en n’importe qui mais les choses étaient en réalité compliqué, elle n’aurait jamais cru que toutes ces histoires qu’elle trouve si pathétique, ces histoires d’amour entre amis, elle avait toujours trouvé ça totalement futile et banal et un jour, un matin alors que tout semblait aller bien, elle se rendait compte que tout ce qui semblait simple était compliqué et que ces sentiments amicaux était en réalité de l’amour. Pourquoi ne pas tombé amoureuse de lui ? Il était parfait, à la fois beau et tendre, brillant, gentil et elle avait confiance en lui alors cela avait semblé parfait. Mais il ne l’aimait pas et ce n’était pas une chose mal, elle ne le forçait pas à l’aimer mais c’était trop tard ; elle était partie.

Léna plongea ces yeux dans les siens, il avait toujours le même regard, la même façon de poser ses yeux sur elle. Pendant plusieurs secondes elle lut son regard, cherchant quelques choses, il était sincère, elle le connaissait trop bien, elle savait ce qu’il était et ce qu’il pensait, dans un autre monde il était son double elle en était persuadé. Elle lâcha doucement sa main, prête à l’écouter, à entendre ce qu’il avait à dire, à savoir la vérité au bout de trois ans d’absence, elle en avait besoin, elle avait fuie la discutions mais désormais c’était le moment, il était temps de parler et de tenter d’arranger les choses. Elle déposa instinctivement ces mains sur son ventre, c’était devenu un reflex depuis le début de sa grossesse, en quelques secondes elle fut attiré contre lui, leur deux corps serrer, elle hésita puis enfouie son visage contre son torse, son odeur et son contact lui manquait plus que tout. Elle retrouva tout ce qui lui avait manquait et restait juste la quelques seconde sans un mot avant de pouvoir parler sans pour autant bouger « Callum … je sais, je sais ça. J’ai eu peur et j’ai fuie … mais tu m’as manqué, tu m’as tant manqué » en réalité Léna savait que dès qu’elle le reverrait elle craquerait, elle tenait bien trop à lui. Elle plongea ces yeux dans les siens, doucement un sourire s’afficha sur mon visage, doucement elle le retrouvait doucement. « Tu comptes aussi, j’ai voulu t’appeler, j’ai voulu venir te voir et j’avais peur de souffrir ou d’être amoureuse … et tu étais ma première fois … » elle baissa doucement la tête, elle ne le regrettait pas, elle était heureuse de l’avoir fait avec lui mais leur futur aurait pu être différent.