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8 ans plus tard ... G&C
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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ ETUDES : Etudiante en droit
★ AVATAR : Kristen Stewart
© CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou **
✔ MESSAGES : 432
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995
8 ans plus tard ... G&C 659730KS9
Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




My Life
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeLun 24 Jan - 21:49
8 ans plus tard ... G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 8 ans plus tard ... G&C Fgf 8 ans plus tard ... G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 8 ans plus tard ... G&C Cgxvc-1
Le destin frappe toujours quand on s'y attend pas. Même les cheveux...

La vie peut parfois être dur, j’en avais fait les preuves alors que je n’avais que seize petite années, je n’avais pas eu le choix, de force on m’avait obligé alors a partir pour les States, choses que je ne voulais pas, je ne voulais pas quitter mon unique amour, mon fiancé, l’homme de ma vie celui qui avait été à mes côtés pendant toutes ces années. Mais c’était ainsi, du passé, huit ans avaient passés et je n’étais plus rien pour lui maintenant, puisque monsieur s’était marié et avait surement des multiples mômes avec sa femme qui devait avoir des seins et être plus grande que moi. Comme si mes un mètres soixante quinze ne suffisait pas… Soufflant longuement, je tournais le regard vers cette tombe en bois. Parfaite sublime et pourtant bien trop tôt dans ce cimetière… Mon frère, n’était âgé que de vingt sept ans… Il venait tout juste de les faire alors que moi j’allais sur mes vingt cinq cette année… Il était jeune… Je ne comprenais même pas comment cela avait pu se produire. Aucune larme ne tombait. Je n’y arrivais pas, pas devant tout ce monde, pas devant ma mère qui était à mes côtés. Ma famille qui se trouvait près de moi, cette famille qui m’était inconnu depuis huit ans. Euh qui croyait que j’étais parti simplement sur un coup de tête pour faire mes études. Personnes ne savaient alors que j’avais été forcé. Que cette cicatrice sur le front que j’avais depuis huit ans était le fruit de mon père lorsqu’il avait osé porter sa main sur mon visage pour la première fois. Quel honte, frapper sa fille tout ça parce que l’on pense que le mec avec qui elle traine n’est pas bon pour elle.

Alors que Gaylwen était un type des plus gentil de cette foutue terre. Il était mon amour, mon confident, mon meilleur ami, jamais je n’avais eu de souci avec lui, jamais je n’avais eu de note en dessous de quinze, une vraie petite fille modèle… tu parles voilà la reconnaissance que j’en avais eu… Aucune. Juste le droit de dégager de la maison pour l’oublier. Sauf que je ne l’avais pas oublié, non loin de là, j’avais tout fait sauf ça. Je l’aimais de plus en plus et c’était pire maintenant que je venais revivre sur Sydney… Inspirant doucement, je fixais, le cercueil, je me mordais l’intérieur des joues, je ne devais pas craquer, pas maintenant, pas devant ma bâtarde de mère. Cette mère qui avait eu cette maladie qu’est l’Alzheimer, cette mère qui me pourrissait la vie jusqu’au bout, puisque n’ayant pas assez d’argent pour lui payer sa foutue maison de soin j’étais obligé de quitter mon boulot sur Los Angeles pour venir m’installer ici. Il était clair, qu’une fois que j’aurais les sous nécessaire, j’irais me prendre un appartement. Je ne voulais pas vivre avec elle, ce monstre qui m’avait presque renié de sa vie tout ça pour des prunes… Pour rien… Rien… L’enterrement fini, les baisers et les accolades faites, j’attendais ma mère, nous n’avions pas organisés de cérémonies par la suite, j’avais refusé d’avoir du monde à la maison. Je ne voulais personne. Non, mon père ne méritait pas cela. Les amis de mon frère ? Je leurs faisaient confiance pour la faire chez eux… Prenant ma mère par le bras je la tirais en arrière.

« Bouge toi un peu j’ai pas que ça a foutre a te garder ! » dis-je d’une voix menaçante une fois que tout le monde était partir du cimetière. « Shanae, c’est toi ? » Levant les yeux au ciel, énervée comme pas deux je la tirais un peu plus la forçant à marcher. « Ouais c’est moi, ta fille, tu sais celle que ta viré de la maison alors qu’elle n’avait que seize ans ! » Dis-je en la forçant à marcher nous avançant vers la voiture. Je la tenais peut être un peu trop fort et je m’en foutais complètement, sa lui apprendra. Les rôles changent. Elle m’avait pourri ma vie, je lui pourrissais la sienne. « Ton père me manque, terriblement » gémissait-elle dans un sanglot incontrôlé. Essayant de garder mon calme pour ne pas lui foutre une claque je resserrais ma main sur son avant bras. « Il ne me manque pas, qu’il pourrisse en enfer ce con ! » Dis-je doucement un sourire au bout des lèvres en levant le regard vers le ciel comme pour me faire pardonner d’un dieu au quel je ne croyais même pas…. La mettant rapidement dans la voiture, je claquais la porte me fichant de savoir si elle avait rentré la jambe ou pas. Pas de cri, pas de chance, sa aurait été marrant de lui faire mal. Plissant le nez, je montais côté conducteur, m’attachant, je mis la musique à fond et accéléra rapidement pour vite me débarrasser d’elle. Je voulais a tout prix partir, aller quelque part ou je pourrais penser à autre chose que ce fichu enterrement… Ou je pourrais enfin penser à mon frère et ma putain de vie pourri par mes parents… Si seulement ma mère avait été dans cette voiture… une pierre deux coups… Remplaçant mon frère… Malheureusement je n’avais pas eu cette chance… Arrivant enfin a la maison, j’eus beaucoup de mal a ne pas regarder sa maison. La ou il avait grandit, la ou j’avais passé mon enfance en allant parfois vers chez lui…

Soufflant longuement, je déposais ma mère chez moi entrant dans la maison enlevant mes lunettes de soleil, les mettant sur mes cheveux. « Bon, si jamais tu crèves, ne m’appelle pas, je ne décrocherais pas. Si tu as besoin de moi, appelle le voisin… Moi je suis hors service hum, congé… meurt vite et en silence, d’accord Nikkie ? » Dis-je en la regardant droit dans les yeux. « Shanae, ce n’est pas une façon de parler à sa mère ! Toujours aussi désinvolte ! Ce fils de bâtard aura eu ta raison. » Serrant la mâchoire, la gifle parti toute seule. « Oh ferme la espèce de pauvre idiote ! Même après huit ans tu oses parler de lui comme ça ! Ferme-la avant que je ne te tue de mes propres mains ! » Hurlais-je en lui assénant une seconde gifle par pur plaisir. Bon dieu que c’était bon. J’en jouissais presque… Partant en claquant la porte. Je fermais a clé, des fois qu’il lui prendrait l’envie de s’enfuir, elle et sa foutue maladie… Elle avait quoi ? Cinquante ans ? Super la maladie la touchait tôt. Tant mieux ! Prenant la voiture, je fis alors un tour dans le quartier pas mal de chose avait changés, certains avaient repeint leurs maison, mais celle des Copeland n’avait en aucun cas changeait. Le cœur serrait je partis en centre ville. Cette ville qui m’était connu mais à la fois pas du tout, c’était bizarre… Me garant a la première place que je trouvais, je sortis de ma voiture en prenant mon sac à main. La chaleur me titillait la peau. Simplement vêtu d’une robe bustier noir courte s’arrêtant mi cuisse et d’une paire de tallons aiguilles noires, j’avais fait l’honneur de cette robe pour mon frère… il était clair que sinon je serais venu habiller de rouge… Ou pas du tout… je n’avais aucune raison de venir a l’enterrement de mon père, sa ne m’avait même rien fait d’apprendre sa mort…

Seule, celle de mon frère me bouleversé. Attrapant quelques CV que j’avais imprimés le matin même, je me mis alors à marcher dans les rues a la recherche d’un potentiel travail. Mes cheveux blond bouclés, tombant sur mes épaules, je m’étais teint en blond lorsque j’avais su alors que mon cher et tendre ex fiancé c’était lui marié… Pinçant les lèvres, je touchais le collier qu’il m’avait offert. Ce collier que je n’avais pratiquement jamais enlevé… Pratiquement… Le cœur tombant entre ma poitrine cachait a moitié, je le reposais sur ma peau en soufflant longuement, pourquoi je m’accrochais ainsi ? Je n’en savais rien. Passant ma langue sur mes lèvres, une feuille en main, je m’arrêtais devant ce bar. Parfait, un bar, ils devaient surement chercher une serveuse. Bon, je n’avais pas précisé dans mon cv que j’avais était plus strip-teaseuse que serveuse… Mais ils ne chercheraient pas a savoir… Inspirant longuement, j’entrais alors dans ce bar. Fermant la porte, il y avait un peu de monde, en plein après midi pourtant…. Mais c’était ça la ville. Relevant mes lunettes de soleil sur mes cheveux, je me mordais la lèvre inférieure en tournant le regard vers le comptoir. Feuille en main, je marchais lentement, écoutant alors la musique, du rock. Souriant en coin, bon style, ce bar me plaisait bien. Arrivant au comptoir, je posais ma main dessus, relevant le regard en voyant alors un serveur passer. Lorsque je le vis, je me figeais instantanément. Ce n’était pas possible. Entrouvrant la bouche, nos regards se croisèrent, un long silence s’installant alors. Il était… Méconnaissable. Me sentant frissonner, j’enlevais ma main de sur le comptoir en baissant rapidement le regard pour regarder ma feuille et la ranger aussitôt dans mon sac la froissant sans me soucier de mal la ranger. Il était blond ? C’était quoi ce putain de destin ? Gaylwen blond ? Il était la … en bonne et du forme… inspirant longuement, pour ne pas passer pour une idiote, je passais ma main dans mes cheveux. « Un double whisky, svp… » Murmurais-je d’une voix traitre. Tremblante et faible. Posant mes mains sur le comptoir, je montais sur la chaise haute, croisant alors les jambes. Je n’aurais jamais cru que Than puisse… travailler dans un bar. Que moi oui car j’avais foutue ma vie en l’air, mais lui… non jamais… Me mordant la lèvre, je relevais alors le regard le suivant du regard. Il avait changé, vieillis, ses muscles étaient… Il était beau, parfait, toujours aussi parfait. Les larmes me montèrent alors aux yeux en sachant qu’il était marié. Baissant le regard je déglutissais longuement attendant alors mon verre. M’avait-il reconnu ? Bien sur que oui…
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeMar 25 Jan - 1:16
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

Un bruit … Une musique qui se répétait inlassablement et semblait vouloir me percer les tympans. Mon réveil … Il s’agissait simplement de mon réveil … Bon sang il était déjà l’heure de se lever. Encore une journée à venir. Une journée banale, comme une autre. J’allais la passer au bar comme toujours. J’y travaillais de sept heures du matin à vingt heures le soir, en semaine. Et le week-end, c’était de seize heures à trois heures du matin. Mes jours de repos étant le dimanche et le lundi. Ma vie était complètement décalée, je ne cherchais même plus à vivre et me contentais de survivre. C’était ainsi depuis huit ans. Se lever en se sentant vide, voir même comme amputé d’une partie de soit, passer une journée en faisant semblant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et le soir, se coucher en se félicitant d’avoir réussit à passer une nouvelle journée comme celle-ci. Depuis combien de temps ça durait ? Huit ans … Huit terriblement longues années à faire semblant ! Non sept en réalité … Puisque durant les douze premiers mois, je ne m’étais pas occupé de faire semblant, montrant ouvertement que je n’étais plus qu’une épave depuis qu’elle m’avait quitté pour aller faire sa vie en Amérique. New-York plus précisément. New-York … Tu parles d’une ville ! Il y fait froid tous les jours, les gens sont idiots et toujours pressés. Métro, boulot, dodo … Alors qu’ici, Sydney, en Australie, l’on prenait le temps de vivre. Tu parles … Moi qui disais cela, c’était comme si une personne qui n’avait jamais touché à la cigarette, jurer que c’était le meilleur moyen de se détendre ! Bref, il fallait que je me ressaisisse et vite ! Soupirant, je sortais mon bras de sous mon drap et frappait du plat de la main, mon radio réveil qui continuait ses bruits incessants qui me donnaient déjà mal à la tête. Six heures quinze … J’avais une demi-heure pour me réveiller pleinement et me préparer et un quart d’heure pour filer, arriver au bar et l’ouvrir. Timing très serré, que j’arrivais toujours à respecter haut la main. Mais il m’avait fallut des années de pratique pour arriver à un tel résultat. Même si ça n’avait pas l’air comme ça …

Filant sous la douche, je laissais l’eau froide couler sur mon corps, finissant rapidement de me réveiller, si ce n’était pas encore totalement fait. Comme tous les matins, c’était seulement à partir de là que je reprenais pleinement conscience de qui j’étais, de quelle était ma vie et de ce que j’allais devoir faire pour paraître le plus normal possible au monde, durant cette nouvelle journée à venir. Mais aussi, et surtout, c’était là que je mettais fin aux rêves qui avaient put prendre possession de moi durant la nuit, et que je virais toutes les pensées qui la concernait et qui m’avaient suivit dans le réveil et le levé. En sachant que même les rêves que je faisais, lui étaient dédiés. Pourquoi elle, toujours elle et encore elle ? Parce qu’elle avait fait partie de plus de la moitié de ma vie. Et qu’il était tout bonnement impossible de tirer un trait sur la femme de sa vie, celle qui nous était destinée … Mais qui nous avait détruits. Douche terminée, ne plus y penser ! Seulement songer à la journée à venir. Me regardant dans le miroir, je me posais la première question existentielle du jour. Me raser ou ne pas me raser ? Bof … Je m’étais rasé la veille c’était encore correct ! Les clients ne se formalisaient pas de ce genre de choses. Certes, ça ne le ferait vraiment pas si je débarquais avec une barbe de trois semaines. Mais deux jours … Selon certaines personnes cela me donnait un certain charme en plus. Une fois ma décision prise de ne pas me raser, je prenais un peu de gel dans mes mains, l’étalant rapidement avant de faufiler mes doigts dans mes cheveux blonds coupés courts. Les racines étaient déjà bien visibles, depuis le temps que je ne m’étais pas décoloré. J’aimais bien laisser ma couleur naturelle, revenir jusqu’à un certain point. Mais à chaque fois, je la chassais sans état d’âme. Ca faisait plusieurs années que ce manège durait … Si j’avais rencontré un psychologue, il m’aurait sans doute dit que c’était ma façon à moi de lutter contre mon passé et cet homme que je n’étais plus. Cet homme qu’elle avait détruit en partant loin de là. Mais heureusement, j’étais assez intelligent pour ne pas aller voir de psychologue. Je m’analysais moi-même, n’était-ce pas plus économique ? A quoi bon aller voir une personne qui ne me dirait rien de plus et rien de moins que ce que je savais déjà, à propos de moi-même ?

Une fois fin prêt et le ventre bien rempli d’un petit déjeuner copieux, je quittais mon appartement où Billie dormait toujours, pour filer à ma voiture, où j’allumais aussitôt la musique à plein volume. Instantanément, la musique envahissait l’habitacle de mon véhicule, m’accompagnant tout au long du chemin qui me séparais de mon bar. La musique … C’était une forme d’art. Hors, l’art faisait partie intégrante de ma vie. Depuis toujours, j’aimais l’art. Mais ce n’était que lorsqu’elle était partie que je m’étais totalement réfugié là dedans, ne semblant vivre plus que pour et par ça. L’art … La fac et le boulot. Rien de plus et rien de moins pendant un an. Par la suite je m’étais enfin décidé à me bouger et à faire semblant de vivre alors qu’en réalité, je survivais. Bon sang pourquoi je pensais encore au passé moi ? D’habitude j’oubliais tout, tout de suite après la douche ! Pourquoi ce jour là je me prenais autant la tête et me faisais autant de mal ? Je devais être maso … Oui je l’étais, à n’en pas douter ! Soupirant, je garais ma voiture à ma place habituelle à quelques emplacements de mon bar, avant d’en descendre et entrer par la porte de l’immeuble où se trouvait le bar, pour passer par une autre porte et y entrer. Une fois à l’intérieur, sans allumer les lumières, j’allais ouvrir le rideau de fer se trouvant à l’intérieur et tirait totalement les rideaux, tournant rapidement la pancarte sur la porte pour indiquer que c’était ouvert. Rapidement, j’allumais la télévision sur une chaine de clip au hasard, sans mettre le son, allumant ensuite la chaine pour mettre en route la musique. Une playlist que j’avais créée moi-même, pour ne diffuser que des chansons collant avec l’ambiance que je souhaitais dans mon bar. Rock, rock’n roll, pop rock et parfois un peu de grunge et de punk. Sans pour autant virer dans les extrêmes avec du heavy métal ou du hard rock. Même si moi-même j’aimais bien ce genre de musiques. A sept heures dix, arrivait mon tout premier client de la journée. Il s’agissait de l’un de mes nombreux habitués, qui venaient prendre leur café du matin avant de filer au travail. Ceux là étaient mes préférés parce qu’ils savaient me mettre de bonne humeur dès le matin … Et je les préférais eux à ceux qui venaient se bourrer la gueule dès le réveil. Ceux là n’étaient, malheureusement, pas rares du tout. Et le pire était que je devais faire semblant de les apprécier … Parce que bon sang, ils rapportaient de l’argent au bar avec leur alcoolisme !

La journée s’écoula dans un rythme tout à fait habituel. Durant toute la matinée, j’eus droit à quelques alcoolos invétérés qui restèrent de longues heures à boire en se plaignant de, je cite : Leur vie de merde. A part eux, il y avait aussi quelques touristes qui faisaient une pose dans leur visite de la ville, quelques travailleurs qui s’arrêtaient le temps d’un café ou autre boisson non alcoolisé. Il y avait aussi plusieurs autres sortes de clients qui défilaient dans mon bar, à toute heure de la journée. Mais ils étaient bien trop nombreux pour que je me casse la tête à tous les énumérer. Quoi qu’il en soit, l’après midi arriva et le pic de midi-quatorze heures retomba. Je commençais à sentir la fatigue s’emparer de moi et pourtant, il me restait encore quelques heures à bosser là, derrière se bar, à courir d’un point à un autre pour servir tous les clients et veiller à ce qu’ils ne manquent de rien. Ca n’avait pas l’air comme ça, mais c’était sacrément épuisant ! Et puis il fallait aussi surveiller que les clients ne partaient pas sans payer, même lorsqu’ils étaient totalement ivres morts ! En plein milieu de l’après-midi, je du filer dans l’arrière boutique pour récupérer des bouteilles, les ramenant rapidement derrière le bar. Etant seul à travailler, j’avais toujours peur que certaines personnes mal intentionnées puissent profiter d’une courte absence de ma part pour piquer dans la caisse. Oui, j’étais un brin parano … Mais il fallait que je fasse tourner ce bar … Et le moindre vol me dégoûterait au plus haut point ! Revenant donc tranquillement de l’arrière boutique, je vis cette jeune femme blonde entrer dans mon bar. Sans même voir son visage, je ressentis comme une bouffée d’appréhension … Et tout un tas d’autres émotions aussi, que je serais bien incapable de décrire. Quoi qu’il en soit, mon sixième sens était sacrément en action. Elle ne lui ressemblait pourtant pas. Blonde, de grande taille pour une femme, un corps fin et long, des courbes féminines … Et surtout, une poitrine. Mais elle avait du changer en huit ans … Beaucoup ! Mais des cheveux blonds ? Non, impossible ! Pourtant, lorsqu’elle arriva près du bar, je pus que constater que c’était bel et bien elle et que mon instinct ne m’avait pas trompé. Cassie Shanae Livinghon était de retour. Comment devais-je réagir ? Pour le moment … Je ne devais pas réagir, tout simplement. Tranquillement, comme si tout était parfaitement normal, j’allais ranger les bouteilles que j’avais ramenées de l’arrière boutique, avant de me tourner de nouveau vers elle.

Ce fut à cet instant là, que nos regards se croisèrent. Ses yeux bleus … Si beaux, merveilleux, parfaits, envoûtants … Merde ils me foutaient toujours dans le même état ! Diable que je les aimais ! Dommage qu’elle ait teint ses cheveux … Le contraste était saisissant … Mais ça ne me concernais plus. Elle était libre de faire ce que bon lui semblais. Et ce … Depuis huit longues années. Lorsqu’elle baissa le regard pour ranger une feuille en hâte, je fronçais légèrement les sourcils, détournant alors mon regard pour le poser sur un tableau. Bon sang heureusement que c’était lui que j’avais choisis … Au moins là-dessus je l’avais peinte de dos et elle n’était donc pas reconnaissable. Retrouvant mes réflexes professionnels, je m’approchais rapidement d’elle pour prendre sa commande. « Un double whisky, svp… » Parce qu’en plus elle faisait mine de ne pas me reconnaître ? Quatorze années d’amour, huit années d’absence et c’était tout ce à quoi j’avais droit ? Foutue vie ! Sans répondre, je m’éloignais d’elle, récupérant tranquillement un verre que je fis habilement sauter d’une main à l’autre pour le déposer sur le comptoir, récupérant la bouteille au passage. Une fois le verre rempli et la bouteille rangée, je revenais près d’elle pour le déposer devant elle. « Et voilà … » Dis-je d’une vois tout à fait impersonnelle avant de m’éloigner de nouveau d’elle. L’air de rien, je revenais près de l’un de mes clients pour papoter tranquillement et gaiement avec lui, riant même de façon tout à fait convaincante … Alors qu’en réalité je jouais la comédie. Pourquoi ? Par fierté sans doute … Je ne voulais pas qu’elle voie le mal qu’elle m’avait fait en partant et ne donnant pas la moindre nouvelle pendant tout ce temps. Un long moment plus tard, alors que je vérifiais que tout mes clients étaient satisfaits et avaient de quoi boire, je vis que son verre était vide. Forcément … M’excusant auprès de mon client, je revenais lentement vers Cassie, mon regard allant du sien à son verre, l’air de rien. « Je vous sert autre chose ? » Demandais-je de nouveau d’une voix totalement impersonnelle. Même mes clients avaient droit à plus que cela … J’étais proche d’eux … Comme un ami, réellement. Mais elle … Méritait-elle tant que cela de ma part ? En tout cas … Si elle me demandait un nouveau verre d’alcool, j’aurais la confirmation qu’elle n’était plus la même. Elle n’était plus ma Cassie.

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R. Hallibel Snezava
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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeMar 25 Jan - 2:30
8 ans plus tard ... G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 8 ans plus tard ... G&C Fgf 8 ans plus tard ... G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 8 ans plus tard ... G&C Cgxvc-1
L'ignorance est le meilleur des mépris ... *ironie*

La vie pouvait se montrer dure, elle l’était avec moi, je l’avais vu le jour ou mes parents avaient alors commençaient cette sorte de bataille pour que je cesse de trainer avec les enfants Copeland. Oui car même si j’étais la meilleur amie de Gaylwen, il y avait bien évidemment la petite sœur, Billie que je considérais, au passage comme ma propre petite sœur. Nous n’avions que deux ans de différence et il n’était pas rare que l’on passe nos récréations avec elle. Elle ne me gênait en aucun cas c’était comme mon frère qui venait de temps en temps. En fait, nous étions plus une sorte de famille… Les trois bruns aux yeux bleus, et la petite Billie châtains clair aux yeux d’un vert sublime. On pouvait presque passer pour des frères et sœurs. A vrai dire, les gens pouvaient croire ce qu’ils voulaient ça m’était complètement égale, moi ce que je savais c’est que Gaylwen a l’époque… N’était pas mon frère mais mon amour, mon unique amour… et aujourd’hui je l’avais perdu car ma mère et mon père avait conspirés ensemble pour me faire partir du pays… Carrément. J’en avais atrocement souffert, plus que nécessaire. Me priver de ma seule et unique raison de vivre, ce n’était pas chose facile. J’avais essayé, j’avais tout fait pour le retrouver, mais apprendre qu’il m’avait oublié, qu’il allait se marier alors que moi je sacrifiais ma vie pour le revoir pour pouvoir vivre avec lui, cela m’avait littéralement tué sur place. J’avais abandonné mes études, me faisait dans le strip-tease pour avoir de quoi payer ce billet d’avion et voilà ou j’en étais aujourd’hui… Nulle part.

Car il se mariait et que moi j’étais qu’une sombre idiote. Aujourd’hui j’étais sur un point de non retour. Ma vie prenait à nouveau une toute autre tournure… Pour ne pas changer… Huit ans, huit ans avant de pouvoir revenir réellement sur mes terres d’origines. L’Australie. Tout ça pourquoi ? Car mon père avait causé sa mort. Sur ce plant là, je m’en fichais royalement, a vrai dire tant mieux, qu’il croupisse en enfer… Il le méritait avec ce qu’il m’avait fait subir…. Il m’avait presque poussé à la prostitution pour que je puisse me nourrir… alors il ne méritait en aucun cas ma gratitude ou je ne sais quoi… Mais qu’il cause la mort de mon grand frère…La c’était autre chose. Lukes… Il me manquait atrocement. Lui que j’appelais tout le temps… Lui qui me racontait sa vie, lui qui venait tout juste d’être avocat. Au début, je comptais sur lui pour avoir des nouvelles de Gaylwen… mais celui-ci avait rompu les liens avec mon frère. Pourquoi ? Je n’en savais rien, Lukes n’avait pas cherché à savoir, c’était son tempérament… Il n’aimait pas s’imposer et ne le faisais que très rarement… Il aurait tellement voulu dire a Gayl que se sont nos parents qui m’avait forcé… Mais il ne pouvait plus lui parler… Je n’avais décidément pas de chance. Ou plus. Il parait que la roue tourne. Elle avait drôlement tourné pour moi… Quatorze ans de bonheur avec lui et maintenant la moitié de ce temps passé avec lui… Seul… Huit ans… C’est long… C’est horrible et on se sent surtout seule. J’étais une vraie épave a cause de son mariage et aujourd’hui me voilà de retour sur mes terres, sur cette ville que je connais que par cœur, que j’ai parcouru a pied accompagné de lui bien évidemment. Qui d’autre ? Personne.

Inspirant longuement, je ne pouvais que m’en pendre qu’à moi-même. Si j’avais fugué ce soir là, peut être que j’aurais échappé à l’avion… Mais qu’elles auraient étés les conséquences si la polices m’avait retrouvé ? Surtout en compagnie de Gaylwen ? Mes parents auraient étés capable de dire qu’il m’avait enlevé… Il se serait retrouvé en prison… géniale… Je ne pouvais pas prendre ce risque là, je ne l’avais pas prit…. J’étais stupide… Je l’avais toujours était de toute façon. C’était courant… Les petit prodige à l’école n’était pas futé pour tout le reste. Certes je ramenais de bonne notes à la maison, mais, pour ce qui était du reste… La preuve était là… J’étais nulle… Tellement nulle que je vivais avec seulement milles dollars par mois, essayant de m’en sortir, cumulant mon job de danseuse professionnelle, plus celui dans le bar ou je faisais du strip. Rectification… Aujourd’hui, j’étais au chômage. Trois jours que j’étais ici… Trois jours et voilà que l’école de Sydney, ne voulait pas de moi car soit disant que l’école de Los Angeles, n’a pas un bon niveau… Bien sur… Ecole très prestigieuse d’Amérique… Bande de jaloux… tout simplement… Mais si je m’attendais à voir Gayl dans ce bar, il était clair … Que j’étais choqué. Comment aurais-je pu croire qu’il pourrait bosser en tant que serveur ? Que moi je le fasse car je n’avais aucun diplôme rien, aucune étude de faite… Mais lui… Lui il devait bien avoir des diplômes… Sa mère m’avait dit qu’il était a la fac… elle ne m’avait quand même pas menti…. Le voir la devant moi… Blond… blond il s’était teint en blond, quel espèce de fou. Certes, il fallait avouer qu’il était extrêmement beau… Sa lui allait à merveille en fait… Mais ce qui me choquait le plus c’était le fait, que moi aussi je me teignais les cheveux en blond et ceux depuis trois ans. J’avais même eu ma période rousse…

J’essayais de changer de ne plus être la même, de ne plus être la petite Shanae, ou Cassie… Ce n’était pas de tout repos à vrai dire… Loin de là. M’installant sur la chaise, je lui demandais alors, un double whisky pour ne pas paraitre bizarre. Il m’avait reconnu, ce regard que nous nous étions lancé avait tout dit. Pas besoin de parole. J’étais choqué et surprise. Mais il fallait vite que je redescende sur terre. Il était marié. Marié et avait surement des enfants… Tournant doucement la tête, je regardais dans le bar s’il y avait une femme avec des enfants. J’étais folle… Comme s’il allait amener ces gosses ici… Déglutissant longuement, je détournais alors le regard vers lui pour le voir me servir. Il avait l’air… Tout bizarre. Me revoir, c’était l’effet Cassie. Comme lui l’effet Gaylwen… Si seulement j’avais su… Je ne serais pas rentrée dans ce bar. J’étais mauvaise de penser cela…. Trop… Mais bon sang… je n’étais pas prête à parler à mon ex fiancé… Qui aujourd’hui était marié… « Et voilà … » Tournant la tête vers lui, je regardais le verre remplit de cette couleur orange, auburn, et si matte. Passant ma langue sur mes lèvres je soufflais longuement. « Merci… » Soufflais-je d’une petite voix. Posant mon sac à main sur le comptoir je passais ma main sur mon front en prenant le verre de l’autre commençant doucement à boire. Je sentis le nectar si fort me délecter. Je n’avais pas bu depuis combien de temps ? Trois jours. Depuis que j’étais là. Une bonne chose. Je buvais trop… On m’annoncerait une cirrhose que je ne serais pas choqué… J’avais bu en quatre ans ce que certains devait boire toute une vie… J’étais folle… Inspirant longuement, je sortis mon téléphone, comme d’habitude et commença a pianoter. Me stoppant réalisant ce que j’étais en train de faire, ma main se mit à trembler. La peur m’envahissait. Qu’est ce que j’allais devenir. Il était mort. Je venais de l’enterrer… Je ne pouvais plus lui envoyer de message.

Déglutissant longuement je posais mon téléphone sur le comptoir ravalant mes larmes. J’avais encore le réflexe d’envoyer des messages a mon frère quand sa n’allait pas. Lui au moins il répondait, il ne filtrait pas mes appels… Pas comme Gaylwen… Stressée comme jamais, pris alors mon verre et le bus cul sec sans trop réfléchir. L’alcool me réchauffant alors le corps. Soufflant un demi-sourire en coin, je posais mes lunettes à côté de mon téléphone en reniflant longuement. Relevant la tête, je regardais rapidement la télévision ou des clips passaient, sans pour être autant intéressant. En fait, la télévision était silencieuse, il avait mit un cd. C’était courant. On faisant pareil dans le bar ou je bossais. Il fallait que je parte. Oui et vite avant que je ne me ridiculise encore plus devant lui. Je n’avais pas besoin de ça. Non, je n’avais vraiment pas besoin de cela. Attrapant mon téléphone, je croisais alors son regard d’un bleu si intense que je cru mourir sur place. Mon cœur eut un raté, à nouveau. « Je vous sert autre chose ? » Double raté. Il me vouvoyait ? Depuis quand ? Plissant les yeux, je m'aperçue qu’en fait j’avais commencé tout a l’heure. Plus par surprise que par volonté. Zut… Pourquoi il me proposait un autre verre. Il faisait son putain de job. Il ne me connaissait pas. Je n’étais plus la même. Ne jamais me proposer un second verre ou j’était foutue. Fermant les yeux, je cherchais à lutter quand tout à coup, l’odeur de la cigarette se fit sentir. J’étais foutue. Foutue. Attrapant mon sac je pris mon paquet de clope et sortir une clope la mettant entre ms lèvres sortant alors le briquet. « Ouais, le même s’il te plait… » Dis-je cette fois en le tutoyant. Allumant ma clope, je tirais dessus sentant alors la fumée inhaler mes poumons. Bon sang, quel doux plaisir. Frissonnant longuement, je sursautais en entendant mon téléphone sonner. Regardant rapidement le numéro, je vis que c’était ma copine tout aussi danseuse que moi. Décrochant je fis un léger sourire.

« Hey Ashelina ! T’es au courant qu’il est très tôt à Los Angeles ! » Dis-je un léger sourire aux lèvres. C’était ma seule amie. Je la connaissais depuis quatre ans. Elle savait tout de ma vie. Je lui avais tout raconté et elle avait essayait au mieux de me sortir de cet enfer, mais en vint. « Shanae ! On s’en fou, fallait que je sache si l’enterrement c’était bien passé avec le monstre… » Rigolant nerveusement je tirais à nouveau sur ma clope posant alors mon coude sur le comptoir regardant Gayl, bosser. « Ouais, l’enterrement … Trop de pleures… Tu l’aurais vu, pathétique… en plus avec sa maladie… Elle sait plus ce qu’elle fait ni ce qu’elle dit, je pète un plomb, je ne vais pas supporter ça longtemps… » Dis-je doucement en regardant Gaylwen poser mon verre de Whisky devant moi, lui faisant un léger sourire nerveux pour le remercier, je pris instantanément mon verre pour le porter a mes lèvres avalant une grande gorgée. « Ouais je vois, et alors tu restes en Australie ? Ou tu reviens sur LA ? » Demanda alors ma copine. Soufflant longuement, je calais ma clope entre ms lèvres réfléchissant un long moment. « Non, d’ailleurs, va falloir que tu t’occupes de la vente de mon appartement. Sa me fera toujours sa de gagner… Un peu de fric sa fait pas de mal, les meubles… Ton mec peut s’en charger ? Les rapatrier sur Sydney ? Je vais les caser chez Nikkie le temps de me trouver un appartement dans le coin. » Soufflais-je doucement en reniflant doucement fouillant dans mon sac pour sortir un bouquin ou des annonces d’appartements étaient à louer ou vendre. « Putain la vie à Sydney me manquait… C’est moins cher ici que sur Los Angeles quand même… States de merde… » Marmonnais-je doucement en feuilletant le bouquin. Prenant a nouveau mon verre, sans trop réfléchir, je le bus a nouveau cul sec le posant sur le comptoir. Sans trop réfléchir, je relevais le regard vers Gaylwen. « Je peux avoir, simplement un coca whisky s’il te plait… » Dis-je sans le regarder dans les yeux, cela étant alors trop dur pour moi. « T’es dans un bar ? » Demanda Ash à l’autre bout du fil. « Ouais… Un bar Australien… Très différent de notre bar… Mais bon ma foie, je ne vais pas m’en plaindre… » Dis-je doucement fumant toujours ma clope essayant de ne pas regarder l’amour de ma vie qui était en train de me préparer ma commande.
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeMar 25 Jan - 22:03
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

Huit ans … soit quatre vingt seize mois. Ou encore, l’équivalent de quatre cent seize semaines … Peut-être plus ou peut-être moins … Bref, c’était tout ce temps que j’avais passé loin de la seule personne que j’aimais au monde alors que je n’avais pas le moindre lien de sang avec elle. Je l’aimais comme l’on aime la personne qui est vouée à partager notre vie … Si la vie en veut ainsi toutefois. Pendant de nombreuses années, le destin avait toujours été de notre côté, au point de faire que nous nous trouvions toujours dans la même classe que ce soit à l’école primaire, au collège ou par la suite, dans le même lycée alors que ses parents voulaient nous séparer en la changeant de lycée. La vie nous avait sans doute offert ce merveilleux cadeau, de connaître notre âme sœur au plus tôt, pour compenser avec ce que nous pouvions vivre chez nous. Ses parents étaient trop stricts, surtout par rapport à moi. Et de mon côté, j’avais un père alcoolique et violent. Lorsque nous nous retrouvions tous les deux, autant dire que nous étions dans notre havre de paix tout simplement. Ni plus, ni moins ! Nous avions grandit en nous jurant de rester toujours ensemble et de nous marier. Mais il fallait croire que les parents de Cassie avaient été bien plus doués que le destin sur ce coup là … Ils avaient réussis à la convaincre qu’elle serait sans doute bien mieux à New-York, loin de moi. Et elle … Elle était partie … Sans doute au final, du même avis qu’eux. Comment étais-je censé prendre cela ? Je lui avais tout de même laissé le bénéfice du doute pendant un moment … Mais rapidement j’étais retombé de mon petit nuage lorsque j’avais réalisé qu’elle ne cherchait même pas à me joindre. Elle se fichait royalement de moi, c’était clair comme de l’eau de roche. Après tant d’année d’amour et de relation … Ca m’avait laissé sur le cul, purement et simplement. Mais au moins, j’avais été fixé ! C’était horrible de dire cela, mais je préférais le fait qu’elle soit partie loin de moi … Plutôt que de nous être mariés puis divorcés parce qu’elle aurait réalisé qu’elle n’avait connu que moi et que ce n’était pas ce qu’elle voulait. Moi je savais qu’elle m’aurait suffit pour toute une vie. J’avais même tellement conscience du fait qu’elle était celle qu’il me fallait pour toujours, que je n’étais pas capable de m’intéresser à la moindre autre fille.

Huit ans … Et elle réapparaissait dans ma vie. Là, elle était là, dans mon bar, en train de me commander un whisky. Un whisky ! Parmi toutes les promesses qu’elle m’avait faite, celle de ne jamais toucher à l’alcool, m’avait semblé des plus importantes. Tout simplement parce que mon père buvait comme un trou et que ça me coupait totalement l’envie de boire moi-même ou de me lier à une personne qui touchait à l’alcool. Et à présent elle était là … Après huit années sans nouvelle … Blonde, un corps de femme, une poitrine de rêves … Les changements étaient radicaux. Le physique c’était un fait ! Sauf le fait qu’elle soit blonde … Ca c’était le genre de chose dont je ne pourrais clairement pas m’accoutumer. Mais de toute façon je n’avais pas à le faire … Elle était ici, certes, mais elle ne restait sans doute pas. Elle devait simplement être revenue pour sa famille … ‘’Ceux qu’elle aimait’’ comme me l’avait fait remarquer sa mère le soir où elle n’était pas venue fêter le bac avec moi comme c’était prévu. Ce n’était peut-être même pas la première fois qu’elle rentrait … Mais elle n’avait jamais cherché à me voir. Bon sang c’était de pire en pire ! J’aurais préféré ne pas la voir plutôt que de me mettre à songer que la femme de ma vie, qui me hantait depuis terriblement longtemps venait parfois sur Sydney sans même penser à me revoir. En même temps, pourquoi aurait-elle eut l’envie de me revoir alors qu’elle m’a quitté il y a huit ans ? Forcément, c’était qu’elle ne voulait plus de moi et que j’étais tout simplement devenu un poids, un intrus, dans sa vie ! Génial … Vraiment génial ! Serrant les dents, je faillis faire tomber un verre en nettoyant un brin trop énergiquement un coin du comptoir. Cette fille me rendait toujours aussi fou … Malgré les années passées. Et pourtant je devais faire comme si tout était parfaitement normal. Je devais faire mine de ne pas réagir à sa présence dans mon bar … Alors que je n’avais qu’une seule envie … Aller la voir et lui demander des explications. Sans parler de toutes ces choses peu catholiques qu’elle m’inspirait … Après tout ce temps et toute cette frustration qui avait eut le temps de grandir en moi. Surtout en voyant ce qu’elle était devenue aujourd’hui. Elle était plus que belle … Elle était magnifique et putain de désirable … Bon sang et moi j’étais un homme qui ne pouvait pas rester insensible à autant de perfection … Surtout lorsque la perfection touchait la femme de ma vie. Quoi qu’elle gâchait un peu le truc en étant blonde. Mais ça ne me concernait en rien. Rien du tout ! Tout cela était du passé !

Mais bon sang … Le fait qu’elle soit blonde alors que moi aussi … C’était encore un putain de tour du destin, à n’en pas douter. A croire qu’il avait décidé de se jouer de nous après avoir été aussi clément. Saleté de destin, je le haïssais à présent ! Mettre la femme de ma vie, devant moi, là, de cette façon … C’était comme pour me narguer … Oui me narguer en me montrant ce que j’avais perdu … La pire perte de ma vie à vrai dire ! Avait-elle seulement réalisé combien elle avait put me détruire en partant ainsi, du jour au lendemain, sans réellement insister pour me prévenir de vive voix ? Oui elle devait en avoir conscience … Mais ça ne comptait peut-être pas pour elle … Tout ce que nous avions pus vivre ensemble, ne comptait pas … Elle s’en fichait … Bon sang que ça faisait mal ! Son retour allait me détruire … Surtout si elle faisait mine de ne pas me reconnaître. J’étais tellement con, qu’il lui aurait suffit de dire un « pardon », pour que je la reprenne sur le champ. Mais non … De une elle ne le ferait pas, je devais arrêter de fantasmer sur ce point. Et de deux, j’avais tout de même plus de fierté que ça, non d’un chien ! Je n'allais pas non plus me mettre à genoux devant elle pour qu’elle ait la bonté de me reprendre. J’étais pathétique … A un point inimaginable. Sans compter qu’elle devait sans doute être en couple depuis tout ce temps … Peut-être même fiancée, si ce n’était mariée. Après tout elle était … Une femme parfaite. Comment ne pas l’aimer ? Moi-même je m’étais fais avoir … Il y avait de cela vingt deux ans. Tentant de ne pas penser à tout cela, je lui servais son verre de Whisky, l’air de rien. « Merci… » Je tournais un bref regard, totalement dénué d’intérêt vers elle. « Je vous en pris ! » Lâchais-je d’un ton toujours aussi peu avenant avant de m’éloigner à nouveau d’elle pour tenir compagnie à un autre client. Un client ben moins intéressant que Cassie … Mais un client qui rapportait de l’argent à mon bar. Ce qui était non négligeable ! Discutant tranquillement avec lui, allant même jusqu’à rire sans pour autant oublier que Cassie était là, je remarquais que son verre était vide. Revenant vers elle, je rencontrais alors son regard, mon souffle se coupant instantanément. Elle n’avait pas le droit d’avoir encore autant de pouvoir sur moi … L’air de rien, pour ne pas trop perdre mes moyens devant elle, je lui demandais si elle voulait autre chose.

Ce fut ce moment là qu’elle choisit pour sortir un paquet de cigarettes de son sac et en porter une à ses lèvres. Bon sang … Non contente de boire, il fallait aussi qu’elle fume … ? Elle n’était réellement plus celle que j’avais connue, c’était certain ! Ma Cassie n’aurait jamais commencé à boire et à fumer. Et elle ne se serait jamais teint, ou décoloré, les cheveux non plus … Pas alors qu’elle savait que j’en étais littéralement accroc. L’Amérique avait réellement des effets néfastes sur les gens ! C’était pour cela que je détestais autant ce continent. Enfin, plus précisément les Etats-Unis ! Enfin non … La véritable raison était que ce pays m’avait prit la femme de ma vie … Et me ramenait une inconnue. « Ouais, le même s’il te plait… » Difficilement, je fis mine de ne pas réagir au fait qu’elle me tutoyait de nouveau … Même si ça me rassurait terriblement ! Alors que je me détournais à nouveau d’elle, je sentis l’odeur de sa clope s’élever et se propager dans ce coin du bar. Bon sang ça me donnait envie de replonger tout ça. Ca ne faisait qu’un an que j’avais arrêté, après avoir été fumeur pendant cinq ans. Je n’avais arrêté qu’en réalisant que je ne désirais pas être accroc à quoi que ce soit. Ni mourir d’un cancer. Mas bon sang que ça avait été difficile d’arrêter ! A présent j’étais plutôt fier de moi puisque j’arrivais à supporter l’odeur des cigarettes dans mon bar sans pour autant avoir replongé. Mais là … Cassie était là, ce qui me rendait atrocement nerveux même si je n’en montrerais. Et nervosité signifiait remontée des envies de clopes … Et le fait qu’elle fume ne m’aidait en rien. Alors que j’étais en train de récupérer la bouteille de Whisky, j’entendis son téléphone sonner puis sa voix s’élever lorsqu’elle y répondit. « Hey Ashelina ! T’es au courant qu’il est très tôt à Los Angeles ! » Etait-ce normal que je ne prenne conscience de sa voix qu’à présent ? Peut-être que oui … Elle ne m’avait pas vraiment parlé encore … Et puis le peu de choses qu’elle m’avait dit, c’était toujours à voix basse … ou d’une voix retenue. Je ne pouvais que la comprendre après tout ce qu’elle m’avait fait. « Ouais, l’enterrement … Trop de pleures… Tu l’aurais vu, pathétique… en plus avec sa maladie… Elle sait plus ce qu’elle fait ni ce qu’elle dit, je pète un plomb, je ne vais pas supporter ça longtemps… » Un enterrement … Qui était mort ? Une personne malade … Qui ? Bon sang j’étais plus que frustré de ne plus rien savoir d’elle … J’ignorais tout de la personne que j’avais pourtant connu dans les moindres détails. Oui, à une époque, je savais tout, absolument tout à son sujet !

L’air de rien, je revins vers elle pour poser son verre devant elle, ignorant son sourire pour m’éloigner de nouveau. « Non, d’ailleurs, va falloir que tu t’occupes de la vente de mon appartement. Ca me fera toujours ça de gagné… Un peu de fric ça fait pas de mal, les meubles… Ton mec peut s’en charger ? Les rapatrier sur Sydney ? Je vais les caser chez Nikkie le temps de me trouver un appartement dans le coin. » Ne pas écouter … Ne surtout pas écouter ! Bordel je n’entendais qu’elle, ne voyait qu’elle … J’étais toujours autant accroc. Putain de pathétique surtout oui ! Un appartement … Elle s’était acheté un appartement ? C’était que la vie allait plus que bien pour elle non ? Bon sang … Bordel de merde … Elle revenait vivre à Sydney ? Bon sang je n’aurais jamais dû l’écouter parler dans ce foutu téléphone, je le regrettais terriblement ! Presque malgré moi, je levais un regard ahurit vers elle. Comme à chaque fois que je la regardais, je ne pouvais m’empêcher de buguer un moment sur ses cheveux devenus blonds. Mon regard descendit sur le livre immobiliers qu’elle venait de poser sur le comptoir. Elle parlait sérieusement, elle comptait se réinstaller sur Sydney. C’était plus que je ne pouvais supporter … Totalement choqué, je détournais le regard, tentant de ne pas entendre la suite de sa conversation. « Putain la vie à Sydney me manquait… C’est moins cher ici que sur Los Angeles quand même… States de merde… » Los Angeles ? Depuis quand ne vivait-elle plus à New-York ? Au secours … J’étais en train de mourir … Trop d’informations … Bon sang oui j’allais mourir là … Tout simplement parce que je découvrais que j’ignorais, à présent, tout de la femme dont j’étais dingue, amoureux, depuis toujours ou presque. Cruelle constatation … « Je peux avoir, simplement un coca whisky s’il te plait… »

Blêmissant légèrement, je tournais à nouveau le regard vers elle. Encore un verre … Encore un … Ce n’était pas ma Cassie, non ce n’était pas elle ! Merde j’avais l’impression de la perdre pour la seconde fois. Douleur … Terrible douleur ! Sans mot dire, je vins récupérer son verre pour le remplir de whisky et de coca, rapidement. « Ouais… Un bar Australien… Très différent de notre bar… Mais bon ma foie, je ne vais pas m’en plaindre… » Son bar ? Leur bar ? C’était quoi encore ce délire ? Non … Pas de conclusion hâtive. Elle devait simplement parler d’un bar dans lequel elle avait ses habitudes. Revenant près d’elle, je déposais le verre devant elle, assez sèchement, avant de m’éclipser de là pour rejoindre à nouveau mon client. Ne plus écouter ! Surtout pas … C’était trop douloureux de constater qu’elle n’était plus ma Cassie. J’aurais préféré garder l’illusion que celle que j’aimais, était quelque part à New-York. Plutôt que de réaliser qu’elle était une autre, le genre que je ne pourrais pas aimer … Et sur le point de s’installer de nouveau dans la ville où nous avions grandit ensemble. Entendant un bruit de verre brisé, je sursautais légèrement, totalement paumé dans mes pensées et terré dans ma douleur. Relevant le regard, je vis un homme se lever en grommelant et injuriant l’un de ses amis qui venait de faire tomber son verre qui s’était renversé sur lui avant de se briser sur le sol. Sans attendre, je filais récupérer de quoi nettoyer, dans l’arrière boutique, avant de revenir en salle pour nettoyer tout cela. Une fois fait, je resservais un verre au client qui voulut le régler. Ce à quoi je répondis simplement que non, je refusais qu’il paie ce verre et qu’il lui était offert. Souriant légèrement, je regagnais le comptoir tranquillement, je m’accoudais sur celui-ci, mon regard parcourant la salle et les clients présents, sans jamais se fixer sur quoi que ce soit ou qui que ce soit. Je ne devais surtout pas écouter les paroles de Cassie, qui se trouvait à deux petits mètres de moi.
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R. Hallibel Snezava
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8 ans plus tard ... G&C 659730KS9
Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




My Life
Relations Ship:

8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeMar 25 Jan - 23:30
8 ans plus tard ... G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 8 ans plus tard ... G&C Fgf 8 ans plus tard ... G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 8 ans plus tard ... G&C Cgxvc-1
L'amour détruit ... Lentement le coeur ...

Il parait que quand on trouve l’amour de sa vie on le sait, on le ressent au plus profond de soi et surtout on fait tout notre possible pour ne pas le perdre. Moi dans mon cas, non seulement je l’avais trouvé, et j’avais fait de mon mieux pour ne pas le perdre mais en plus ironie du sort… Je l’avais perdu ! Oui perdu après quatorze ans d’amour, ces putains d’année ou nous ne nous quittions jamais. On se voyait tout le temps, tous ls jours, même le week-end le soir il venait dans ma chambre en douce, il lui arrivait de dormir chez moi et de se lever au petit matin pour partir… On vivait comme des fraudeurs, on avait fait ça toute notre vie et c’était limite une habitude chez nous. Mais aujourd’hui, plus rien n’était comme ça. Cela faisait huit putain d’années que je ne l’avais pas vu non, huit ans que je l’avais perdu à cause de mes parents qui m’avait forcé à monter dans cet avion… Je n’avais pas eu le choix, et si seulement j’avais su, j’aurais fugué ou je ne sais quoi… Oui partir loin de Sydney et revenir deux, trois jours après pour que Gayl me suive… Une vie parfaite nous aurait attendus dans un appartement… Mais en fait non. J’avais tout foiré, non seulement j’avais foiré, merdé ou tout les autres synonymes… Mais putain j’avais perdu l’homme de ma vie… Oui il m’avait glissé entre les doigts…

Je l’avais vu s’éloigner de moi, il ne répondait plus à mes appels, ni à mes messages, mes lettres mes mails… Il m’avait oublié oui fortement oublié. C’était la vie, on ne pouvait pas retenir les gens, on ne pouvait pas non plus contrôler leurs corps, leurs émotions ou je ne sais quoi… Non c’était ainsi, inévitable et je devais faire avec et ce depuis huit ans… Mais le pire était ces quatre dernières années… Apprendre qu’il se mariait… sa m’avait littéralement détruite… voilà ou j’en étais aujourd’hui… Boire pour oublier, essayer de ne plus penser a lui alors qu’en fait, je vivais dans le passé, je pensais à lui tout le temps, je rêvais de le voir débarquer par ma fenêtre pour qu’il me prenne dans ses bras et me poser sur le lit… Je rêvais de le voir se réveiller à mes côtés le matin… Je rêvais de le voir sur la plage avec moi alors qu’il me jette à l’eau alors que je ne veux pas y aller… Je rêve de sa langue contre la mienne, je rêve de tellement de chose… Trop de chose… Des choses que je n’aurais plus le droit d’avoir malheureusement… Je devais faire avec c’était une évidence… Et le revoir aujourd’hui dans ce foutue bar me donner le moral a zéro… Il était qui plus est blond… Depuis quand il aimait le blond lui ?

Bon sang je ne le connaissais plus, tout comme lui ne me connaissait pas… On s’était perdu de vue et on était face à deux inconnus… Malheureusement ces huit ans avaient eux raison de nous… Nous avions changés sans même se poser la question du que pensera l’autre. A vrai dire moi, j’avais changé dès lors que j’avais appris que monsieur allait se marier… Je l’avais attendu pendant quatre ans… Vierge, en bonne état, petite fille modèle qui faisait juste du strip pour s’en sortir et payer les billets d’avion… tu parles lui s’était taper cette meuf, il l’avait surement baisé comme un fou et maintenant il l’avait épousé en lui foutant cette putain de bague qui devait être mienne ! Surtout ce calmer, surtout ne pas s’énerver… Non surtout pas… Inspirant calmement, je le regardais préparer mon second verre quand Ashelina m’appela. Parlant un peu de tout et de rien mais plus de l’enterrement et du fait que je quittais définitivement Los Angeles était en train de me miner le moral. Elle était ma seule copine dans ce putain de continent… La seule qui avait eu le courage de s’occuper de moi, de me ramener alors que je n’arrivais plus a marcher… Cette fille qui me trouvait des excuses quand j’arrivais en retard en cours de danse… La même fille qui m’avait inscrite en centre de désintoxication, pour que je cesse de boire…

La même fille qui ne me faisait pas la gueule car je buvais toujours… Elle était la meilleure amie que toute femme rêvait d’avoir à ces côtés. Quatre ans d’amitié quatre ans de pur folie passé a ces côtés… elle était le rayon de soleil qui embellissait ma vie. Elle avait su me tenir en vie, si je puis dire… Oui c’était tout a fait cela… Et elle savait que de revenir sur Sydney ne m’aidait pas des masse puisqu’il était là, l’homme de ma vie. Elle savait que c’était dur pour moi et ces coups de fils tous les jours me rassurais. Elle se levait tôt pour m’avoir, car entre Los Angeles et Sydney il y avait plus de dix heures de décalage horaire… En fait pratiquement une journée… puisqu’il y avait en tout dix sept heures trente de décalage… Inspirant longuement, j’essayais de ne pas regarder l’homme de ma vie qui se trouvait non loin de moi. Il fallait que je lutte que je sois réellement forte. Lui demandant un coca whisky il me l’apporta de façon sèche. Je savais ce qu’il était en train de penser… Je buvais… Moi qui avais promis de ne jamais boire… Mais comment faire ? Comment lui dire qu’en fait si je buvais c’était sa faute… Il le prendrait super mal… Soupirant longuement je ne touchais pas au verre vexée.

« Un bar ? Shanae t’es en train de boire ? » Ashelina me fit revenir sur terre, clignant des yeux je me pinçais les lèvres. Regardant mon verre je soupirais doucement. Ouais je buvais et j’en étais à mon troisième verre… Devais-je le lui dire ? Je ne pouvais pas le lui cacher… je n’avais pas le droit de lui mentir, surtout moi qui détestais le mensonge… « Euh, ouais… Mais ne t’inquiète pas, je gère la situation hum et puis ce n’est pas comme si je n’avais pas subit les traitements nécessaire hum… Plus jamais comme l’année dernière je te le promets ma puce » dis-je doucement en évitant de dire que j’avais était dans un centre. Je ne voulais pas qu’il le sache non… Il n’avait pas le droit de le savoir… « Ouais… Je ne peux pas t’en vouloir… Mais quand tu boiras ton verre la, pense à moi quand j’ai dû te relever car tu vomissais et que tu t’étouffais dans ton vomi car tu n’arrivais plus a te lever ! Shanae… L’alcool aura ta peau… » Soufflant longuement, je regardais à nouveau mon verre. Mon ventre se serrant, c’était la première fois qu’elle me disait cela… Pourquoi ? Peut être parce qu’elle ne pouvait plus être avec moi et essayait donc de me marquer avec mon vécut dont je ne me rappelais pas… Merde… Prenant mon verre la main tremblante je me redressais sur la chaise et regarda de l’autre côté du comptoir.

L’évier… Me penchant doucement, je renversais alors le whisky coca dedans en posant le verre sur le comptoir. Il allait me prendre pour une folle. Me tournant vers Gaylwen, je me pinçais la lèvre en fronçant les sourcils. « Je le paierais… pas de soucis… Juste… du coca… Met moi juste du coca… tu seras sympa… » Dis-je doucement en déglutissant longuement. « Putain ta jeté ton verre ? » entendais-je dans le téléphone. Sursautant je passais ma main sur mon front. « Putain Ashelina ! Change de sujet ok ? Tiens, tu savais que j’ai cinquante pourcent de chance d’avoir la maladie ? Le docteur m’a dit hier que c’était un truc génétique… Je dois faire les tests mais je n’ai pas envie… Si je dois crever de cette maladie… autant ne pas le savoir… Profitons de la vie… enfin façon de parler… » Dis-je doucement en me pinçant les lèvres. « Ouais, cette merde c’est comme le cancer… Mais ne t’inquiète pas, parfois sa saute les générations…Hey au fait ! Nick m’a demandé quand tu revenais bosser… J’ai dis que je ne savais pas… Tu vas le lui dire quand ? » Demanda-t-elle doucement en rigolant. Putain elle était avec son mec et il était encore en train de la tripoter… Ils ne pouvaient pas faire ça une fois raccroché ? Rigolant doucement je sortis une autre clope l’allumant pour en inhaler la douce fragrance.

« Ash’ ma puce, dis a ton mec qu’il peut bien attendre cinq minute avant de te chauffer j’en ai marre de t’avoir au téléphone alors qu’il te tripote putain vous êtes gore… pensez un peu au célibataire … Genre… Moi quoi… » Dis-je en grimaçant réalisant que je venais de parler un peu trop fort. Soufflant longuement, je baisais la tête histoire de ne pas rougir devant Gaylwen, non pas de ça, pas de gêne… Déglutissant longuement je plissais le nez en me souvenant qu’elle venait de me parler de Nick. « Euh Nick… Ben tu lui dis que je démissionne, je reste sur Sydney donc je vais pas garder mon job sur Los Angeles… Par contre il me doit ma paye du mois dernier… Même si je démissionne et celle des jours que j’ai fais dans le mois… Qu’il n’essaie pas de m’arnaquer… Le droit ça me connait… » Dis-je doucement. Prenant le verre de coca que j’avais devant moi, d’ailleurs je n’avais même pas vu Gaylwen me le poser devant… j’en bus une légère gorgée. Soufflant doucement je posais un coude sur le comptoir le regardant alors partir après avoir entendu un bruit de verre cassait. Regardant le catalogue d’appartement j’entendais toujours le mec d’Ashelina l’embrasser… Bon sang ils étaient insupportable…

« Hey, j’entends le bruit de votre langue, si t’arrête pas de l’embrasser je te jure je coupe le téléphone… » Dis-je en regardant Gaylwen revenir et se poster à moins de deux mètres de moi… « Ouais désolée… Non, faut que tu l’appelles Nick… Sinon il va pas aimer… J’ai d’ailleurs son numéro… » Soupirant longuement, je fis une légère moue boudeuse sachant que je devais alors l’appeler… « Ouais passe moi son numéro, attends faut que je prenne un stylo. » Dis-je en fouillant alors dans mon sac à main. Fronçant les sourcils ne le trouvant pas je tirais un peu plus le sac vers moi. Perdant alors patience, je le retournais de ma main valide, faisant alors tomber tout ce qu’il y avait dedans. Trouvant mon stylo, je m’aperçu que trop de chose était dans mon sac, notamment ce tampon qui roulait alors vers Gaylwen et qui tomba de l’autre côté du bar. Ecarquillant les yeux, je me sentis totalement conne. Mon mascara tomba aussi avec le tampon ainsi que que ma crème pour mon visage. Entrouvrant la bouche. Je me mis alors à ranger hâtivement mes choses dans mon sac attrapant par la même occasion une photo de lui et moi. Mince. Cette photo datait de la terminal. J’étais alors assis sur ses genoux sur la plage en train de regarder le ciel alors que lui m’embrassait tendrement le cou. Sa sœur avait prit la photo… Nous étions sublimes… Il l’aimait car soit disant on pouvait voir l’amour que je lui portais dans mes yeux. Tu parles… La rangeant rapidement dans mon sac, je croisais alors son regard.
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeMer 26 Jan - 19:42
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

Voir partir l’amour de sa vie, ça fait quoi ? Ca fait un putain de mal de chien ! Ca je peux clairement vous le dire ! C’est simple … La voir partir ça avait été comme recevoir un couteau en plein cœur … Le fait de ne pas avoir de nouveau, c’était comme si le couteau avait été retourné dans la plaie … Histoire de bien faire ressentir la douleur au cas où je n’aurais pas très bien compris ce qui m’arrivais. Même huit ans plus tard, je souffrais toujours de son absence … Et je ne pourrais jamais m’y habituer. Que ce soit à présent, dans dix, vingt, trente ou quarante ans, j’aurais toujours ce manque en moi. Parce que j’avais connu mon âme sœur mais qu’elle m’avait été prise. Bon sang on pourrait penser qu’elle était morte au vu de la façon dont j’en parlais. Mais non … Pas à ma connaissance du moins. Enfin j’aurais pus à le penser sérieusement, si seulement je ne venais pas de la voir là, débarquer dans mon bar et s’asseoir derrière le comptoir le plus simplement du monde. Merde elle était là … Certes, blonde … Mais toujours aussi belle. Elle me fascinait et me détruisait, tout à la fois. J’étais dingue d’elle depuis bien trop longtemps pour savoir ce que ça faisait de ne pas l’être. Mais si j’étais bien certain d’une chose, c’était bien que même après tout ce temps passé sans elle, elle pouvait revenir n’importe quand, je l’aimais toujours autant. Etait-ce une honte que d’aimer une personne qui nous avait détruits ? Si c’était le cas … Eh bien je m’en balançais, purement et simplement. Peut-être que oui … dans le sens où l’on écrasait notre propre fierté. Mais pour être honnête, j’assumais pleinement ma folie et mes sentiments pour elle … Même si je ne m’amuserais pas à les lui révéler ainsi, aussi simplement. Parce que même si j’étais masochiste, j’avais toujours une once de fierté. Maso, ok, mais faut pas déconner ! Surtout que je n’étais pas assez idiot pour penser que depuis le temps, elle ne m’avait pas remplacé par un autre homme … Un type plus intelligent, plus sportif, même si je l’étais sacrément devenu depuis. Un type aussi, plus beau, plus malin, plus drôle … Qu’en savais-je après tout ? Je n’étais peut-être pas assez bien pour elle. Oui je n’étais pas assez bien … Elle méritait bien mieux qu’un gars qui avait un père alcoolos et violent et une mère qui se laissait battre sans broncher. Oui après tout … J’avais peut-être cela dans le sang, comme semblait le penser sa mère. Bon sang j’étais sacrément con de me faire autant de mal tout seul ! Comme si elle ne m’en avait pas assez fait comme cela, sans que j’en rajoute.

Je ne comptais plus le nombre de matins où je m’étais réveillé en la cherchant … Nous n’avions pas eus la chance de vivre ensemble. Mais je m’étais habitué à nos quelques nuits passées ensemble, dans les bras l’un de l’autre, comme deux putains d’amoureux que nous étions. Et puis tout ça … c’était sans parler du nombre de filles que j’avais plus appelé par son prénom … Enfin l’un de ses prénoms. Le second en réalité, mais mon préféré. Cassie … Je trouvais qu’il était doux, tendre, parfait … Comme elle. Ma Cassie … Ma Sissi … Dieu qu’elle me manquait ! A un point inimaginable même ! Je n’étais pas du genre à pleurer … Mais il m’était arrivé, un peu trop souvent à mon goût, de pleurer en pensant à ce que j’avais perdu. La première année, j’avais été bien trop sonné pour cela. Mais déjà à la fin de cette année là, j’avais passé des jours, voir des semaines, je ne sais plus combien de temps tant ça m’avait parut longs, enfermé et seul à pleurer. Mais j’avais fini par réaliser que pleurer ne me la ramènerait pas … Non elle n’était pas morte mais c’était tout comme. Bon sang, elle aurait put me quitter tout en gardant contact, je l’aurais accepté. Elle avait le droit de ne plus vouloir de moi … Mais j’étais assez fort et dingue d’elle, pour accepter qu’elle s’en aille loin de moi pour être plus heureuse. N’importe quoi tant qu’elle était bien dans sa vie et heureuse. Je n’étais pas assez prétentieux pour dire que j’étais nécessaire à son bonheur. Loin de là même ! Je n’étais pas unique ni formidable pour prétendre pouvoir occuper ce poste là dans sa vie et son cœur. Alors que dans l’autre sens … Elle, elle était nécessaire à mon bonheur, c’était l’évidence même ! Depuis qu’elle n’était plus dans ma vie, je n’étais plus heureux … Je n’avais goût à rien et n’était même pas certain de vivre … Je me contentais de survivre parce que Billie avait besoin de moi. Sinon … Si elle n’avait pas été là, non je ne me serais pas autant battu. Je n’étais pas fou non plus … Enfin si, mais pas de cette façon ! Moi qui mettait un long moment le matin avant de réussir à ne plus penser à elle, j’étais sacrément gâté ce jour là … Quelle idée aussi de débarquer ainsi dans ma vie, après huit années d’absence … Et faire mine de ne pas me reconnaitre. Elle n’avait pas cherché à me parler alors qu’elle était là depuis un petit moment déjà. Enfin, je pouvais la comprendre … Elle devait culpabiliser de ce qu’elle m’avait fait. Du moins, je l’espérais … Sinon cela signifiait qu’elle avait plus que changé, puisqu’elle n’avait même plus de cœur ! Ou alors, après tout ce temps … Nous n’avions plus rien à nous dire. En effet, que se dire après tant de temps passé loin l’un de l’autre ? En huit années il s’était passé trop de choses pour que nous ne prenions seulement la peine d’en débattre. Et puis l’envie n’était peut-être pas là … Mais de mon côté si … Putain oui, je crevais d’envie de lui demander pourquoi elle était partie et si ça avait valut le coup au moins. Mais … je ne le ferais évidemment pas.

Alors qu’elle était au téléphone, je lui servais son troisième verre … Alcoolique … Dieu que je pouvais détester cela ! Tout mais pas ça … Elle aurait put devenir prostituée que j’aurais préféré cela à l’alcool. Enfin … Non sans doute pas. Mais c’était pour dire à quel point j’allais avoir du mal, lorsqu’elle serait repartie, à me dire qu’elle était devenue l’exacte opposée de celle que j’avais aimé. « Euh, ouais… Mais ne t’inquiète pas, je gère la situation hum et puis ce n’est pas comme si je n’avais pas subit les traitements nécessaire hum… Plus jamais comme l’année dernière je te le promets ma puce » Merde mais pourquoi j’étais encore là à écouter, moi ? Tout simplement parce que je n’allais pas m’enfermer dans l’arrière du bar alors qu’il y avait des clients ici. Je n’allais pas non plus aller me mettre dans un coin … Parce que ma place était là, derrière ce comptoir et non de l’autre côté. Moi je n’étais pas un alcoolique ! Un grand mouvement, que j’aperçu du coin de l’œil, me fit tourner la tête vers Cassie. Elle vidait son verre dans l’évier … C’était quoi ce délire ? Depuis quand on se rendait dans un bar pour y commander un verre et le foutre ainsi dans les égouts. Elle se rendait compte du prix que coûtait une bouteille de Whisky ? Si elle pensait que je ne lui facturerais pas ce verre, elle se mettait le doigt dans l’œil ! Oui je passais pour une sacré sur ce coup là … Surtout que je venais d’offrir un verre à un client parce qu’il avait renversé et brisé le sien … Mais c’était de Cassie qu’il était question là … Cassie ! Pas Ma Cassie … Simplement Shanae Cassie Livinghon. Allait-elle réussir à me dégoûter d’elle à vie ? Bordel j’en doutais. Je l’aimais beaucoup trop pour cela. « Je le paierais… pas de soucis… Juste… du coca… Met moi juste du coca… tu seras sympa… » Sympa toi-même ! Non mais c’était quoi ça ? Pourquoi ne pas me dire ‘’mon mignon’’ aussi hein ? Dans quel monde vivions nous là ? Dans un monde où Cassie n’était pas Cassie et où nous ne nous connaissions pas ? Sans rien dire, je m’approchais à nouveau d’elle pour récupérer son verre. Ce faisant, je plaçais la pointe de ma langue au coin de mes lèvres, faisant plusieurs allés retour automatiques, sans même m’en rendre compte. Une fois son verre récupéré, je le posais sur l’évier dans le but de le laver, et lui en servais un autre de coca. Bon au moins … Elle venait d’arrêter de boire de l’alcool. C’était toujours ça ! « Putain Ashelina ! Change de sujet ok ? Tiens, tu savais que j’ai cinquante pourcent de chance d’avoir la maladie ? Le docteur m’a dit hier que c’était un truc génétique… Je dois faire les tests mais je n’ai pas envie… Si je dois crever de cette maladie… autant ne pas le savoir… Profitons de la vie… enfin façon de parler… »

Une maladie ? Quelle maladie ? Bordel elle faisait exprès d’aborder ce sujet au téléphone, juste sous mon nez ? Elle se foutait de moi ? Merde hein ! Heureusement que j’avais tourné le dos. Ainsi, elle n’avait put assister à ma mou inquiète et mon regard choqué. Vite, se ressaisir pour récupérer mon masque d’indifférence ! « Ash’ ma puce, dis a ton mec qu’il peut bien attendre cinq minute avant de te chauffer j’en ai marre de t’avoir au téléphone alors qu’il te tripote putain vous êtes gore… pensez un peu au célibataire … Genre… Moi quoi… » Génial … de mieux en mieux … Je t’en pries tues-moi sans gêne je ne dirais rien ! Bon … Au moins elle était drôle … Sacrément drôle même ! Merde ça c’était du Sissi tout craché ! Un bref moment, je sentis la commissure de mes lèvres trembloter légèrement, signe que je luttais pour ne pas rire ni sourire. J’en vins rapidement à bout en détournant le regard pour faire mine de m’intéresser à la télévision muette. Célibataire … Elle était célibataire ! Mais ça ne voulait pas dire qu’elle ne sortait pas tout juste d’une relation ! Ou encore, qu’elle venait de rencontrer un type tout à fait charmant avec lequel il se pourrait bien que, peut-être … Ou même … dans le pire des cas, elle était peut-être du genre à coucher à gauche et à droite. Merde non pas ça … Ca c’était moi. Si j’en avais honte ? Hm lorsque les filles repartaient vexées parce que je les avais appelées Cassie … Eh bien là oui, je n’étais pas franchement fier de moi. Rapidement et discrètement, je venais poser le verre de coca devant elle, filant de la même façon. A croire que je fuyais … Non ce n’était pas à croire … Car je le faisais bel et bien. J’étais un type pathétique … Non rectification … J’étais pathétiquement amoureux depuis vingt deux ans ! « Euh Nick… Ben tu lui dis que je démissionne, je reste sur Sydney donc je vais pas garder mon job sur Los Angeles… Par contre il me doit ma paye du mois dernier… Même si je démissionne et celle des jours que j’ai fais dans le mois… Qu’il n’essaie pas de m’arnaquer… Le droit ça me connait… » Le droit … Elle avait donc percé là dedans ? Bon bref, ne plus écouter ! Ca faisait un petit moment que je devais m’arrêter et pourtant j’étais toujours accroché à sa voix si … hm merveilleuse, que j’entendais. Bon sang elle aurait put se faire un sacré tas d’argent si elle avait tenté le téléphone rose. Hey mais je ne connaissais rien d’elle … Elle avait peut-être fait cela après tout. Qu’en savais-je ? Lorsque l’un des clients brisa son verre, ce fut comme une délivrance pour moi. Fuite !

« Hey, j’entends le bruit de votre langue, si t’arrête pas de l’embrasser je te jure je coupe le téléphone… » Bon sang mais … A croire qu’elle avait attendu mon retour pour la sortir celle là ! Merde ça me donnait des envies de l’embrasser elle, pour la faire taire … Histoire qu’elle arrête ses conneries. Et en même temps, qu’elle cesse d’être autant gênée par une amie qui embrassait son mec alors qu’elle lui parlait. Elle n’avait qu’à en faire de même. Oui non, mauvaise idée…Je doutais qu’elle me choisisse moi pour cela. « Ouais passe moi son numéro, attends faut que je prenne un stylo. » Ne pas la regarder alors qu’elle était en train de se remuer sur son tabouret de bar pour ouvrir son sac et y chercher un stylo. Et ne pas non plus lui en prêter un pour l’aider. N’importe qui mais pas elle … non mais oh ! Entendant alors une série de bruits, je relevais malgré tout le regard vers elle. Elle était en train de vider son sac sur le comptoir. C’était quoi ça ? Une valise ? Le sac de Mary Poppins ? Voyant plusieurs choses tomber de mon côté du bar, sur le sol, je les suivais du regard, presque au ralenti. Bon sang elle faisait exprès de se faire remarquer ou merde ? Merde … Sans aucun doute ! Mon regard quitta ces choses tombées sur le sol, attiré par une photo qu’elle venait de récupérer en toute hâte. Nous ? Non … Je devais rêver … ou encore fantasmer ! Pourquoi aurait-elle une photo de nous dans son sac ? Ca faisait bien longtemps qu’elle avait du les jeter. Peut-être même les avoir déchirées et brûlées ! Sourcils légèrement froncés, je levais plus encore le regard, croisant encore le sien. Non je ne voulais pas la regarder dans les yeux … Elle avait toujours les mêmes sublimes yeux bleus et le même regard … Baissant à nouveau le mien, je m’approchais pour ramasser ses affaires, buguant un moment sur son tampon. C’était complètement con … Mais j’étais capable de voir que c’était les mêmes qu’à l’époque. Merde je me faisais honte ! Passant une nouvelle fois ma langue sur mes lèvres, je me détournais sans la regarder, retournant à ma position précédente, à deux mètres d’elle.

C’est à ce moment là, que je vis une femme et sa fille entrer dans le bar. Une fillette pour être plus précis. Quatre ans à tout casser. Bordel j’adorais les enfants ! Il suffisait de voir comme j’agissais avec mon neveu et ma nièce. Un vrai tonton gâteau et poule. Rien qu’en voyant cette fillette blonde, un immense sourire était apparut sur mes lèvres. Je laissais à cette cliente le temps de s’installer et discuter avec sa fille, avant d’aller prendre leur commande. Avant de faire demi tour pour leur apporter leur commande, j’adressais un clin d’œil à la fillette, souriant toujours. Revenant derrière le bar, je ne levais pas le regard vers Cassie, préférant faire comme si de rien n’était. Une fois le café et le verre de jus d’orange près, j’ajoutais un petit paquet de bonbons pour apporter le tout à la mère et son enfant. J’aimais tellement les gosses, que j’avais toujours des petits paquets de bonbons derrière le bar, pour le leur offrir. Je le déposais donc près de son verre et souriait plus encore lorsque je fus récompensé par un immense sourire de la part de la fillette. Avant de m’éloigner, je passer une main dans ses cheveux blonds, les ébouriffant gentiment avant de revenir derrière le bar. Récupérant ma place là, je croisais le regard de Cassie, détournant tout aussi rapidement le mien.

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R. Hallibel Snezava
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


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✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeMer 26 Jan - 21:51
8 ans plus tard ... G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 8 ans plus tard ... G&C Fgf 8 ans plus tard ... G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 8 ans plus tard ... G&C Cgxvc-1
L'amour détruit ... Lentement le coeur ...


Un seul mot, un seul prénom, non en fait deux prénoms. Oui car il avait deux prénoms et ces deux prénoms me plaisait énormément. Même si Gaylwen était le summum, le must du must… J’aimais aussi son second prénom. Oui Gaylwen Jonathan Copeland… Comment oublier ? Comment oublier que j’aimais cet homme depuis vingt deux ans ? Je ne pouvais pas oublier, je ne pouvais pas oublier qu’il était né un quatorze décembre, ni même qu’il était du coup sagittaire… Je ne pouvais pas oublier toutes ses années ou je lui offrais tout plein de cadeau même si noël était proche de son anniversaire… je m’en fichais, je ne faisais pas de différence, non bien au contraire ! J’étais peut être même celle qui lui offrait le plus de cadeau ! J’aimais tellement le gâté le rendre tout simplement heureux. J’adorais voir son sourire si fier au bout de ces lèvres, voir qu’il aimait que sa fiancée lui offre des présents… J’étais comme ça j’aimais le rendre heureux… Je me rappelais toujours quand il avait eu l’appendicite. Nous avions quoi ? Douze ans ? Enfin lui, moi je n’en avais que dix… J’avais prit mon vélo afin de le retrouver à l’hôpital, qui se trouvait super loin de chez nous… J’avais fait tout ce chemin pour lui car mes parents ne voulaient bien évidemment pas m’y amener… J’étais resté toute la journée à ces côtés dans sa chambre avec des jeux de sociétés, ou tout simplement dans le lit avec lui pour regarder la télévision.

Les infirmières, tellement gentille, avaient cru que nous étions frères et sœurs. C’est ça d’avoir les yeux bleus et les cheveux bruns tous les deux ! J’avais passé trois jours près de lui, m’occupant de lui, comme s’il s’agissait de mon mari. Ce qu’il était au fond de moi… Depuis mes deux ans ! Ce fut d’ailleurs la première fois que nous prîmes une douche ensemble. Un cap complètement fou lancé par lui-même me demandant si j’étais cap de me doucher avec lui, alors, que n’importe qui pouvait entrer dans la pièce. J’avais bien sur accepté et personne n’était entré. On était comme ça… Qui sait qu’il a une cicatrice derrière l’oreille ? Peut a mon avis elle est si petite qu’il faut être près de lui pour la voir… Ou bien même un grain de beauté dans la nuque ? Avec ces cheveux on ne le voit pas tant que ça… J’étais surement la seule sur cette planète à tout savoir de lui… comme le fait qu’il coupait sa viande de la main gauche alors qu’il était droitier. Ou alors que tel regard voulait dire une certaine chose. Que le même regard dans un autre contexte pouvait dire autre chose, qu’il pouvait vous fusiller du regard mais ne rien penser de méchant… Non, simplement c’était sa façon d’agir, de faire… Il était comme ça, c’était mon fiancé. Rectification, c’était mon ex fiancé. Il était la devant moi, il était tout simplement là alors qu’en fait je ne le connaissais plus, il était un parfait inconnu pour moi, malheureusement. Mon cœur saignait, il était peiné de voir qu’il m’avait oublié et qu’il s’était à présent marié.

Oui, marié, et il avait surement des mômes qui devaient être tout petit, puisqu’il était marié depuis seulement quatre ans… Mon cœur se serra encore plus dans ma poitrine… Je n’en revenais pas. Comment avait-il pu m’oublier si vite ? Toutes ses années que nous avions passés ensemble… Tous ses moments de tendresses, d’amour, de passion, nos rigolades, tous quoi… Jamais nous ne nous étions disputés jamais… Certes on c’était fait la tronche lors de certains caps, mais ce n’était en rien des disputes… Nous étions identique, on avait les même gouts, on était tout le temps d’accord, non vraiment, jamais la moindre dispute… Il suffisait d’un regard pour que l’on se comprenne, parfois on n’avait même pas besoin de parler… en cours les profs cherchaient même à nous séparer… Terrible erreurs… Nous étions pires quand nous étions séparés car c’était comme enlevé la moitié de notre cœur… Du coup les profs nous laissés à côté… On était malin, futé, et terriblement amoureux l’un de l’autre… Je me souviendrais toujours le jour de la réunion parents profs… Alors que j’étais en première et que ma professeur de littérature a sorti à mère qu’il y avait un souci avec moi… Oui que mon souci était que j’étais tellement amoureuse de mon voisin de classe que dans mes rédaction je parlais d’amour, d’un amour sincère franc et puissant, tellement que c’était beau qu’elle n’arrivait pas à me mettre en dessous de dix neuf.

Tu parles d’un souci… L’amour me tenait en vie, pas de ma faute si elle, elle n’aimait pas l’amour ou n’avait pas trouvé son âme sœur… Non il fallait vraiment que j’oublie tout ceci et rapidement, oui que j’oublie tous nos moments, tous ce que l’on a pu partager ensemble, que sa soit chez moi, dans le parc sur la plage, au cinéma, au lycée, dans la rue, n’ importe où… Oui, il fallait que je fasse un trait sur Gaylwen Jonathan Copeland… A contre cœur… Préférant écouter ma copine Ashelina qui elle se trouvait sur Los Angeles, j’essayais de me focaliser sur sa voix, oui surtout ne pas penser à autre chose… Ne pas tourner un regard curieux ou amoureux vers lui. Il fallait à tout prix que je sois forte et que je ne craque pas en le regardant d’un regard qui voulait tout dire… Je ne pouvais pas me trahir et lui montrer simplement qu’en fait je l’aimais toujours et que j’espérais bon sang qu’il m’embrasse si violemment la de suite que putain je pourrais le violer sur le comptoir, sur son bar devant tout le monde tant j’étais frustrée de ne pas pouvoir le toucher ni même faire quoi que se soit là avec lui. Bon sang, s’il savait que le fameux soir de la remise des diplômes j’avais prévu une soirée hot, sexe, intense, douce et sensuelle… Je suis sûre et certaine qu’il me sauterait dessus.

Tu parles, je rêve trop… Je crois trop au père noël et à la bonne petite fée… S’il faut il me regarderait l’air de rien, en me disant que je ne l’intéresse plus, que je ne suis que du passé, oui simplement du passé et qu’aujourd’hui il est passé à autre chose. Damnez-moi, s’il vous plait… Envoyez moi en enfer, je suis sure que le monde est meilleur là-bas… Soufflant longuement, essayant d’oublier cette image de moi que Ash’ venait de me donner… Moi dans mon propre vomis tellement j’ai trop bu… Merci beaucoup… Je renversais alors mon verre dans l’évier demandant un autre verre à Gayl, mais cette fois que du coca, je ne voulais pas d’alcool pour le moment… Le regardant venir, je me figeais en voyant sa langue entre ses lèvres faire des allez retours. Entrouvrant la bouche, je regardais sa langue bouger. Je me souvenais a l’époque quand il faisait cela… je plaquais alors mes lèvres sur les siennes pour l’attraper et la sucer délicatement en le mordant… Bon sang… Bon sang, j’avais chaud, très chaud… Je la voulais, je la désirais, la de suite, maintenant… Je voulais sa bouche, sa langue, sa douce fragrance… Déglutissant longuement, je détournais difficilement le regard en continuant de parler avec Ashelina.

Il n’avait pas le droit de me faire ça ! Il n’avait pas le droit de me tenter de la sorte ! Savait-il a quel point il était irrésistible en faisant cela ? Non… Bien sur que non… il ne savait pas ! Il ne se doutait pas une seule seconde a quel point la de suite, je voulais de lui… Pas que de sa bouche, non j’avais passé cette envie la ! Mes envies avaient évolués ! Je voulais son corps tout entier… Ce corps que je connais par cœur sous les moindres recoins. Rectification… que je connaissais. Inspirant une grande gorgé d’air, je continuais la conversation jusqu’au moment ou je renversais alors mon sac. Voyant la photo, notre photo, celle ou nous avions passés une après midi entière à la plage avec sa sœur et mon frère… Nous étions tous les deux enlacés, moi assise sur ses genoux en maillot de bains simplement. Je regardais vers le ciel alors qu’il m’embrassait dans le cou. Je me souvenais encore de ce moment… Il m’avait rendu folle… Totalement folle de lui avec ses baisers… J’avais qu’une envie, le plaquer sur sa serviette pour nous retrouver dans nos moments intimes… Mais avec sa sœur et mon frère à côté… Autant dire impossible… Puis le moment ou j’avais voulu me lever pour me baigner… Et qu’il ma rattrapé par al taille me susurrant au creux de l’oreille qu’il ne valait mieux pas que je me lève sinon tout le monde verrait son membre totalement durci.

Qu’est ce que j’avais pu rire… Cette complicité me manquait énormément… Trop même… Je me souvenais même de l’avoir alors plaquait sur le dos et l’embrasser tendrement, me débrouillant pour le faire mettre sur le ventre afin que personne ne puisse voir qu’il me désirait d’une force inimaginable… Il fallait vraiment que je cesse de penser à tout cela… Vraiment… Rangeant la photo je croisais son regard… D’un bleu intense et si envoutant… Passant ma langue sur mes lèvres, je baisais le regard pour le regarder prendre mes affaires. Les posant, je regardais sa main. Le bracelet. Il avait mon bracelet. Mon cœur eut un raté. Bon dieu, il le portait toujours ! Me mordant violemment la langue je fronçais les sourcils. Attend… Bracelet… Main gauche ! Il n’avait pas de bague… Quand on est marié c’est bien la main gauche non ? Réfléchissant un moment, je me mordis la lèvre. Attrapant mon tampon mon mascara et ma crème je les remettais rapidement dans mon sac. « C’est bon j’ai mon stylo ! Envoie le numéro s’il te plait ! » dis-je a Ashelina d’une voix tremblant et coupé par les émotions. J’avais envi de pleurer… De me laisser aller… je ne pouvais pas. « Shanou ça va ? Tu as l’air bizarre… » S’alerta alors ma copine. Elle me connaissait que trop bien…

« T’inquiète, et hum donne moi le numéro s’il te plait… » Dis-je doucement en griffonnant sur le catalogue, me mettant bizarrement à dessiner. Depuis quand je dessinais moi ? « Bon ok, 987-158-3245 » je notais tranquillement de ma main droite sans aucun souci et entoura le numéro marquant alors le prénom Nick juste à côté pour ne pas oublier. « Bon j’appellerais quand je pourrais, avec dix sept heures de décalage… Ce n’est pas facile… » Soufflais-je doucement en regardant la femme qui venait de s’installer au bar. Fronçant les sourcils, je regardais la gosse qui était avec elle… Elle devait avoir quoi ? Quatre ans à tout péter… quatre ans… Me figeant sur place, je regardais alors la gamine, blonde aux yeux bleus… entrouvrant la bouche, je cru mourir sur place. Mon souffle se coupa alors que mon cœur s’emballait cherchant à tout prix de l’air. « Au fait Shanae, on fait livrer tous tes meubles ? Même les guitares et tout ? Vraiment tout ? » Demanda alors ma copine. Mettant un moment à comprendre, je détournais le regard. « Euh ouais, mes guitares tu les mets dans leurs étuis bien au chaud avec les composition aussi. J’y tiens énormément… Et mon Ukulélé aussi ! Bon sang, ça me manque de ne pas jouer de la gratte là… J’en ais réellement besoin… Avec la mort de Lukes… Je n’ai plus personne… » Soufflais-je doucement en regardant le catalogue les larmes montant rapidement aux yeux. Me mordant l’intérieur de la joue je ravalais difficilement mes larmes en soufflant longuement.

« Tu sais que je suis là… Tu peux appeler à n’importe quelle heure… Je serais toujours là ma belle. » Ashelina était en quelque sorte, une sorte de sœur… Oui une sœur que je n’avais jamais eue… tournant le regard vers Gaylwen je le vis donner des bonbons a la gamine. Gémissant lentement je détournais le regard en soufflant longuement. « Ouais, je le sais. Dès que j’ai assez de fric je fous Nikkie dans ce putain de centre… Elle m’énerve cette nuit tu ne sais pas ce qu’elle m’a fait ? Elle est venu dans ma chambre et m’a demandé ou était son mari… Hum, elle avait oublié qu’il était mort… Je te jure j’ai plus aucune patiente avec elle… Plus aucune… vivant qu’elle… Bref » dis-je d’une voix strict, sévère et menaçant… Dès que je parlais d’elle je m’énervais j’avais des envies de meurtre… « Ouais, oublie là, elle en vaut pas la peine, tu devrais la tuer l’empoisonner… Une dose trop forte de cachet et hop adieux la vieille ! » Explosant de rire sans pouvoir m’en empêcher je passais ma main dans mes cheveux. « Oh ne me tente pas bon sang je rêve jour et nuit de faire ça ! Une délivrance ! Dieu que j’en rêve c’est mon rêve depuis huit ans ! » Dis-je doucement en buvant un peu de mon coca. Tout à coup, la musique retentit. Me mordant la lèvre, je fermais rapidement les yeux. C'était ma musique, ma chanson, mon bonheur à mois... J'aimais tellement ce groupe... Thirty seconds to mars... Un excellent groupe de Rock alternatif... Bon sang, j'étais aux anges rien que d'entendre cette musique. « Oh, Ash' tu entends la musique ? Thirty seconds to mars ! C'est ma chanson... Oh bon dieu... » Dis-je doucement en fermant les yeux, un sourire niais au bout des lèvres tant j'aimais cette musique. Entendant un bip sur mon téléphone je le regardais et vit que j’avais reçu un mail.

« Attends j’ai reçu un mail deux minutes ma puce » dis-je doucement en essayant de me connecter. Impossible. Peut être parce que j’étais en ligne ? Ouais c’était surement ça… Me pinçant les lèvres je repris le téléphone. « Bon, je te laisse je te rappelle demain, faut que je lise mon mail, puis je ne vais pas tarder à rentrer chez moi. Et… Sors couvert hum ! » Dis-je alors en raccrochant avant qu’elle ne me dise d’aller me faire foutre. Me levant, je regardais Gaylwen, rapidement. « Je laisse mon sac là… Je ne pars pas sans payer… » Dis-je alors en filant vers la sortie. Sortant je restais près de la porte pour regarder mon mail. Un rendez vous pour un travail. Génial ! Demain. Enfin… Comme quoi… Souriant pleinement, je répondis au mail comme quoi je serais bien au rendez vous pour confirmer et posa ma main sur la poignée de la prote quand mon téléphone se mit à sonner. Regardant le numéro, je vis que c’était Nikkie. Soufflant longuement, je laissais le téléphone sonner, entrant dans le bar pour aller m’installer alors à la même place. Prenant mon verre de coca j’en bus une nouvelle gorgée en laissant mon téléphone sonner. Se coupant je rangeais alors mon magasine dans mon sac quand mon téléphone se remit à sonner. Le regardant un long moment je ne répondais toujours pas.

Non, elle n’avait qu’à aller voir le voisin… Qu’elle crève je ne voulais vraiment pas l’aider ! Qu’elle aille au diable. Regardant la femme et la fille à côté, mon cœur se serra à nouveau. Bon sang… Etait-ce sa femme ? Et sa fille ? Elles étaient belle… Elle au moins avait de la poitrine. Relevant le regard triste, je croisais celui de Gaylwen, le regardant un long moment je détournais mon regard. Je n’avais même pas caché ma tristesse. Pathétique comme fille. Mon téléphone sonnant une quatrième fois, pétant un plomb je décrochais vivement. « Quoi ? Qu’est ce qu’il y a Nikkie ? Je t’avais dit d’aller voir le voisin pour le moindre souci ! » Ma voix était menaçante, sèche comme jamais. Il était rare que je m’énerve… Et bon dieu je n’aimais vraiment pas ça. « Ah, enfin tu décroche ! Ton père et moi on essaie de te joindre depuis des mois ! Tu as abandonné Harvard ? Tu n’as pas honte, après tout ce que l’on a fait pour toi ?! Espèce d’ingrate ! On t’a enlevé d’une vie misérable ! Ce Gaylwen ne t’apporte rien de bon ! Il a du sang d’ivrogne et de violent dans les veines ! Il t’aurait tué un jour ou l’autre. » Surprise, choquée, tremblante, le verre dans ma main, sans m’en rendre compte, je le lâchais, celui-ci tombant se renversant sur le bar. Je sentis le coca me couler dessus. Sursautant, je me levais en poussant un léger cri de surprise. Elle venait de me tuer, de me détruire avec ses paroles… Elle venait de me tuer littéralement. Coupant le téléphone je le jetais alors dans mon sac me tenant au comptoir pour ne pas tomber. Les jambes tremblantes, je ramassais le verre d’une main incertaine le coca me collant alors. Relevant la tête je croisais a nouveau le regard de mon ex fiancé.
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeJeu 27 Jan - 0:26
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

La vie est cruelle … La vie est injuste et se fout de tout et tout le monde. La vie aime se montrer sans foi ni loi face à nous autres pauvres petits humains sans défense. Et pourtant … J’aimais la vie. Je l’aimais comme un idiot. C’était la preuve que j’étais maso, à n’en pas douter. Aimer la vie alors qu’elle me foutait en l’air depuis si longtemps … Aimer la vie alors qu’elle m’avait fait le plus beau des cadeaux pour ensuite me le reprendre. Quel intérêt, si ce n’est me faire souffrir ? Qu’avais-je fais pour mériter cela ? Rien … Rien à part naître d’un père alcoolos et violent. Donc … En théorie, rien n’était de ma faute. Et pourtant je souffrais depuis huit ans. Huit longues années sans ma Cassie. Et ce n’était pas terminé. Parce que la fille qui se trouvait là, n’était pas ma Cassie. C’était Cassie tout court, la mienne avec huit années de plus. Autant dire qu’elle ne m’appartenait plus et ce, depuis très longtemps déjà. Pour autant, je ne dirais pas non si j’avais l’occasion de la redécouvrir … Parce qu’elle était faite pour moi. Elle était faite pour m’appartenir comme j’étais fais pour être sien. Mais ça … Je ne le lui dirais pas … Jamais ! Elle avait décidé de vivre sans moi et de ne plus voir cela … Grand bien lui fasse. Je resterais malheureux dans mon coin, aimant la vie malgré tout. Parfois, il m’arrivait encore de me rendre dans des lieux où nous avions l’habitude d’aller juste elle et moi. La plupart du temps, je me rendais dans ce parc où nous allions si souvent. Notre parc … Notre bosquet … Bon sang notre bosquet ! Ne pas y penser … Surtout pas. C’était trop douloureux … Et puis elle était là alors ce n’était vraiment pas le moment de me laisser aller à de telles songeries. Je ne devais pas penser à elle alors qu’elle était non loin de moi. Je craignais qu’elle ne parvienne à interpréter un regard. A l’époque, elle différenciait à merveille tel ou tel regard … Mais en huit ans j’avais terriblement changé, tout comme elle. Mon regard avait changé … Et par-dessus tout, je savais dissimuler mes émotions. La preuve, même ma sœur se laissait à croire que j’allais réellement mieux. Il ne s’agissait pas réellement d’un mensonge de ma part … Simplement, je lui cachais la vérité de peur qu’elle ne se fasse trop de souci inutile pour moi, plutôt que de s’inquiéter pour elle-même d’abord. En bref, je savais me montrer impassible … Totalement impassible !

Le mensonge ? Je haïssais terriblement ! Mais pas lorsqu’il s’agissait de dissimuler ce que je ressentais réellement et comment je me sentais. C’était con mais je n’aimais pas que l’on se fasse du souci pour moi. Oui j’étais un pur imbécile … Et alors ? Ca faisait huit ans que je souffrais comme un con, seul dans mon coin … On me prendrait pour un fou si l’on apprenait le comment du pourquoi. Non sérieusement … si quiconque apprenait que j’avais une peine de cœur depuis huit longues années, on me prendrait pour un fou et on me conseillerait d’aller voir un psychologue. Mais qui pouvait comprendre ce que ça faisait que de perdre la femme de sa vie, la seule que l’on peut aimer, celle qui est faite pour nous ? Surtout la façon dont je l’avais perdu … Elle m’avait quitté ! Bon sang c’était la pire des séparations non ? Si au moins elle avait prit le temps de me l’expliquer … Ne serait-ce qu’un sms à la con comme personne n’aime … J’aurais au moins compris que c’était réel et définitif. Là … J’avais attendu et gardé espoir. Je n’étais qu’un idiot, c’était clair ! En réalité, ça ne faisait pas si longtemps que cela, que j’avais perdu espoir. Pas huit ans en tout cas ! Ni même sept ! J’étais bien incapable de dire depuis quand mais peu … C’était certain. Chaque matin, j’avais l’impression de me réveiller avec elle … Puisque malgré le temps qui passait, elle était la première personne à laquelle je pensais en me réveillant. Cassie par ci et Cassie par là … La nuit, régulièrement, je faisais des rêves plus ou moins beaux, plus ou moins plaisants, plus ou moins drôles, plus ou moins proches d’une ancienne réalité … Et plus ou moins érotiques. Oui bon sang … Il m’arrivait de rêver que je lui faisais l’amour. Lentement, tendrement, doucement, passionnément … Et parfois plus sauvagement, bestialement et même violemment. Putain j’étais un pervers ou quoi ? Non … J’étais simplement super frustré ! Ca faisait trop longtemps que je me demandais ce que ça aurait été de lui faire l’amour. On avait pourtant faillit le faire, sur la fin. Ca faisait plusieurs mois que nous passions des nuits entières à faire des préliminaires … Bon sang le simple fait de me remémorer ces moments magiques, j’étouffais. Je la voulais ! Je l’avais toujours voulu et je la voulais toujours. Mais je ne l’aurais plus car je l’avais définitivement perdu. Et merde ça me tuais. J’étais dans un tel état de nervosité et de douleur, que j’aurais bien quitté mon propre bar là, tout de suite, immédiatement. Tout ça pour la fuir. J’étais con … Vouloir la fuir alors que je la revoyais enfin après huit ans.

Cassie … Cassie … Elle était mon double au féminin, la mienne. Elle était comme moi, en tous points de vu. Nous avions les mêmes goûts sur tous les plans. Nous étions tellement sur la même longueur d’ondes, qu’il n’était pas rare que nous terminions les phrases de l’autre ou même, que nous parlions en même temps. Cela faisait partie de l’amour … On se comprenait avec un simple regard … On s’aimait tout simplement. Bon sang l’amour c’était bon quand c’était partagé et quand on pouvait vivre cet amour au grand jour. Là … Elle était là après huit ans d’absence et pourtant, elle ne cherchait même pas à me parler. Oui mais que dire ? Il n’y avait rien à dire. Non rien ! Et pourtant, à la voir là … J’avais envie de lui parler, d’entendre sa voix alors qu’elle s’adressait à moi … de poser ma main sur sa joue, l’enfouir dans ses boucles … Blondes … Bon sang quel dommage, quel gâchis. J’aimais tellement ses cheveux bruns. Ça me manquait … Elle me manquait ! Je devais faire une croix sur elle … Mais je n’y arrivais pas. En réalité, j’avais même décidé de cesser de tenter cela. Je savais à présent, que c’était impossible. Impossible d’oublier ma moitié, la femme de ma vie … Bref oublier ma Cassie c’était simplement impossible ! Alors que je revenais lentement vers elle pour récupérer son verre qu’elle venait de vider, dans le but de l’échanger contre un verre de coca, je passais inconsciemment ma langue au coin de mes lèvres, faisant de brefs allés retour sans même m’en rendre compte. En fait, je ne le réalisais qu’en levant un bref regard vers Cassie. Merde ce regard posé sur ma langue … Merde les souvenirs du passé qui affluaient. A cette époque où ce tic la tuait … A chaque fois, elle me sautait littéralement dessus pour s’emparer de ma langue entre ses lèvres pour la suçoter et la mordiller doucement. Merde … je crevais d’envie de sentir le goût de ses lèvres sur les miennes, de caresser sa langue de la mienne, l’enfouir dans sa bouche pour redécouvrir toutes ces putains de bonnes sensations que je n’avais ressenti qu’avec elle. Tout simplement parce que c’était elle la femme de ma vie. Donc, nous ne pouvions que nous entendre à la perfection, sur tous les plans. Même sur le plan sexuel. Bon sang, nous n’en n’étions pas arrivés là … Mais c’était tout comme … Et Diable … C’était foutrement bon ! La chaleur de son corps contre le mien, la douceur de sa peau caressant la mienne, son corps que j’aimais tant, ses soupirs et gémissements de plaisir et de bien être. Avec tout cela … Comment ne pas être frustré de ne pas savoir ce que ça aurait été d’aller jusqu’au bout ? Ce devait être … Une pure merveille … Le paradis, la perfection, l’osmose !

Lorsqu’elle renversa son sac, rangeant le contenu en toute hâte, je ne pus que voir la photo qu’elle s’empressa de récupérer. Merde c’était réellement nous … Oui je me souvenais à la perfection des moments partagés ce jour là. Son corps, presque nu … Elle était assise sur moi. Comment ne pas la désirer ? Tendrement, j’avais déposé de doux et légers baisers sur son cou, aimant sentir la douceur et le goût de sa peau sous mes lèvres. Lorsqu’elle avait voulu se lever et se détacher de moi, j’avais été obligé de la maintenir serrée contre moi. Elle me faisait trop d’effet pour que cela passe inaperçu. Frustré de n’avoir rien put faire à ce moment là, je l’avais rejoins dans son lit le soir même, pour retrouver nos moments intimes si … Parfaits. Plus que parfaits ! A présent je me demandais sérieusement comment j’avais fais durant tout ce temps, pour ne pas lui faire l’amour pour de bon. Ce n’était pas à l’ordre du jour. A part quand son frère nous avait arrêté. J’avais été à deux doigts de craquer et d’entrer en elle. Nous étions en excellente position pour cela. Et à présent … Bon sang je savais que ça n’arriverait jamais. Mais si nous venions à nous embrasser … Je ne doutais pas qu’un simple baiser nous ferait aller jusqu'au bout. Un baiser, rien qu’un … Et je m’emballais et décollais. Un baiser et je la prenais, où que l’on soit à ce moment. Dans mon bar, dans une rue, dans une voiture, dans mon appartement … Merde peu importait … Cruel … C’était cruel d’aimer et désirer autant une femme qui nous avait détruit pour de bon. Ce n’était réellement pas juste du tout ! Alors qu’elle rangeait la photo pour l’enfouir dans son sac, je relevais le regard vers elle, voyant sa langue passer sur ses lèvres. Merde elle avait les mêmes manies que moi … J’avais oublié … L’air de rien, je reposais ses affaires tombées de mon côté, sur le comptoir devant elle. « C’est bon j’ai mon stylo ! Envoie le numéro s’il te plait ! » C’était quoi cette voix ? Elle se sentait mal ? « T’inquiète, et hum donne moi le numéro s’il te plait… » Oui elle se sentait mal … Merde c’était à cause de moi ? Et depuis quand je m’inquiétais ainsi pour elle moi hein ? Elle m’avait fait foutrement mal. Elle ne méritait pas que je m’inquiète, ou autre ! De là où je me trouvais, je ne pus m’empêcher de regarder sa main lorsqu’elle écrivit sur un bout de papier. Une main fine, douce, féminine, parfaite … Elles n’avaient pas tant changées que cela.

« Bon j’appellerais quand je pourrais, avec dix sept heures de décalage… Ce n’est pas facile… » Ce fut ce moment là que choisirent une femme et sa fille pour entrer dans le bar. Une fillette qui devait avoir environ quatre ans … Belle toute pleine. Bon sang j’aimais trop les gosses ! Si Cassie ne m’avait pas quitté, nous en aurions sans aucun doute à présent. Au moins un … Et nous serions mariés. Merde on aurait put être putain d’heureux tous les deux si elle n’était pas parti. Il fallait que j’arrête de penser à tout cela. Je commençais sérieusement à me sentir malade. C’était comme lors de la première année passée sans elle. Une douleur déchirante … M’occuper des nouvelles arrivantes et vite ! Il fallait que je fasse quelque chose si je ne voulais pas sombrer et aller m’enfermer à l’arrière, dans mon bureau, pour m’asseoir jambes contre le torse, sur ma chaise, pour déprimer … Ou pleurer, au choix. « Euh ouais, mes guitares tu les mets dans leurs étuis bien au chaud avec les composition aussi. J’y tiens énormément… Et mon Ukulélé aussi ! Bon sang, ça me manque de ne pas jouer de la gratte là… J’en ais réellement besoin… Avec la mort de Lukes… Je n’ai plus personne… » Des guitares, un ukulélé … Merde elle jouait elle aussi ? Putain de destin à la con ! Pourquoi partageaient-ont une passion de plus ? Pourquoi à ce point ? On était beaucoup trop identique, ce n’était pas possible. Merde je devenais fou … Ca me tuait de plus en plus. Une minute … Lukes mort ? C’était quoi encore ce délire ? Non … Non … Décidément tout allait de mal en pis. Elle parlait d’une maladie et maintenant elle disait que son frère était mort. Je passais la pire journée de ma vie. Je ne rêvais que d’une chose : rentrer chez moi et me rouler en boule sous les couvertures. Pathétique mais tellement bon et réconfortant ! Et le must serait que Bille m’y rejoigne et foute un dvd en route. Simplement la sentir contre moi et savoir qu’elle, elle serait toujours là pour moi et ne me quitterait pour x raison. Elle était devenue mon tout. Le jour où elle se mettrait en couple … Eh bien je n’aurais plus qu’à me laisser crever ! Chacun avait droit au bonheur. Mais pas moi visiblement ! Une fois les bonbons et la consommation donnés à la mère et à la fillette, je revenais derrière le bar, soupirant longuement pour retrouver mon calme. Mais je me sentais foutrement mal !

« Ouais, je le sais. Dès que j’ai assez de fric je fous Nikkie dans ce putain de centre… Elle m’énerve cette nuit tu ne sais pas ce qu’elle m’a fait ? Elle est venu dans ma chambre et m’a demandé ou était son mari… Hum, elle avait oublié qu’il était mort… Je te jure j’ai plus aucune patiente avec elle… Plus aucune… vivement qu’elle… Bref » Ah bon sang mais … Nikkie c’était sa mère. Son mari mort ? Le père de Cassie était mort et sa mère malade ? Bon sang oui … Huit années ce n’était pas rien … Réellement pas ! Tout avait changé. Lukes était mort aussi … Et elle … Elle était blonde. Ainsi va la vie … Moi, en huit ans, entre autres, j'avais foutu mon père dehors qui était rapidement mort. A côté de ça, ma mère était devenue alcoolique à son tour et ma petite sœur s’était faite violer. Sinon, à part cela, tout va pour le mieux … Ou pas ! « Oh ne me tente pas bon sang je rêve jour et nuit de faire ça ! Une délivrance ! Dieu que j’en rêve c’est mon rêve depuis huit ans ! » Huit ans ? Hey je suis là … La ferme s’il te plait. A moins que tu ne cherches à remuer le couteau dans la plaie. Parce que si c’est le cas … Laisse tomber je suis déjà mort ! Presque malgré moi, je levais un regard meurtrier vers elle. Je la haïssais autant que je l’aimais. Putain d’amour vache ! Une minute, stop ! Qu’était-elle en train de faire là ? Pourquoi fermait-elle les yeux en se mordillant la lèvre ? Dieu qu’elle était belle. Difficilement, je déglutis sans la quitter du regard, me concentrant sérieusement pour ne pas demeurer bouche bée devant sa perfection sans faille. Je commençais même à en oublier ses cheveux blonds. C’était dire ! « Oh, Ash' tu entends la musique ? Thirty seconds to mars ! C'est ma chanson... Oh bon dieu... » ow…Ow … OW ! Non non c’était Ma chanson ! C’était moi qui l’adorais, qui ne pouvait plus m’en passer et qui l’écoutais en boucle depuis des semaines. C’était encore moi qui la jouais sur ma guitare et la chantait régulièrement parce que, bon sang, c’était trop bon à chanter ! Elle aimait Ma chanson … Elle aimait la même chose que moi … Encore une fois. Presque malgré moi, je laissais un bref sourire en coin étirer mes lèvres, sans la quitter du regard. Elle était trop … Stop ! Surtout, ne pas aller au bout de ma phrase et ne pas dire qu’elle était parfaite et que je l’aimais plus que de raison. C’était un fait et je ne pouvais lutter contre. Mais si au moins je pouvais éviter de trop y penser … Ca m’éviterais bien des malheurs et de la souffrance.

« Attends j’ai reçu un mail deux minutes ma puce » Pourquoi est-ce que j’étais jaloux d’une fille ? Tout simplement parce qu’à une autre époque, à part son frère et ma sœur, j’étais la seule personne de laquelle elle était autant complice. Bon sang que j’étais con ! « Bon, je te laisse je te rappelle demain, faut que je lise mon mail, puis je ne vais pas tarder à rentrer chez moi. Et… Sors couvert hum ! » Rentrer chez elle ? Déjà ? Mais elle venait tout juste d’arriver. Oh….non en fait non … Vite qu’elle parte et que je retrouve ma tranquillité d’esprit. Au secours, sauvez-moi de ce fruit défendu et de cet amour destructeur ! La voyant se lever, je faillis même la retenir. Et à part me faire du mal, j’aimais faire quoi dans la vie ? Pas grand-chose de toute évidence. « Je laisse mon sac là… Je ne pars pas sans payer… » Je ne répondis pas, le regard rivé sur elle alors qu’elle faisait demi tour, me tournant le dos, pour quitter le bar. Des chevilles fines, des mollets parfaitement galbés et musclés, des cuisses longues et fines, une chute de reins à en faire crever d’envie un homme, des hanches qui donnaient envie de l’empoigner par là, une taille fine … Un tatouage … Un tatouage !? C’était quoi ce tatouage ? Elle, se faire tatouer ? Certes moi aussi je m’étais fais tatouer depuis tout ce temps … Mais elle ? J’étais surpris ! Il n’empêche que c’était foutrement sexy de voir ce tatouage à la fois discret et visible, dans son dos. Comme … une douce suggestion. Lentement … Et surtout très difficilement, je détournais enfin le regard d’elle. Depuis combien de temps avais-je le regard rivé sur elle ? Un trop long moment … Vive la discrétion ! Un bref moment plus tard, alors qu’elle venait de se réinstaller à sa place, j’étais en pleine discussion avec un client qui était entré juste quelques petites secondes avant elle. L’homme étant un véritable habitué des lieux, depuis de nombreuses années, sans pour autant être un alcoolique, je lui serrais la main en souriant. « Alors Gaylwen comment vont les affaires depuis la dernière fois que je suis venu ? T’as fais une autre soirée à thème depuis le succès de la dernière ? » Tout en lui servant sa bière, je répondais à sa question, sans me départir de mon sourire. « Oui ça va super monsieur Anderson. Je pense que je suis parvenu à revenir au succès des grandes années du bar quand Mark le tenait. Et oui, j’ai fais une soirée année cinquante, la naissance du rock, pas plus tard que vendredi dernier. Il y avait un monde fou ! »

Tentant d’ignorer le téléphone de Cassie qui sonnait inlassablement non loin de nous, je continuais de discuter tranquillement avec mon client, encore un petit moment. Pourtant, incapable de résister, je finissais par lever un nouveau regard vers elle, la voyant regarder la mère et sa fille, avant de tourner la tête vers moi. Bon sang son regard n’avait pas changé. Mais pourquoi semblait-elle si … triste !? Fronçant les sourcils, je regardais de nouveau mon client, apercevant alors ma cliente avec sa fille. Quoi c’était ça le problème ? Elle avait un souci avec le fait que je puisse autant aimer les enfants ? Non … tout de même pas ! « Quoi ? Qu’est ce qu’il y a Nikkie ? Je t’avais dit d’aller voir le voisin pour le moindre souci ! » De nouveau, je fus déconcentré dans ma conversation avec mon client. Surprit d’entendre Cassie employer un tel ton, je tournais brièvement le regard vers elle, avant de revenir à mon client. Bon sang, jamais, ô grand jamais, je ne l’avais entendu parler ainsi. Elle était … Presque effrayante. C’était dire ! Et honnêtement, je préférais la Cassie douce et gentille. Mais puisque ça concernait sa mère, je ne pouvais que la comprendre ! L’entendant crier, je me tournais à nouveau vers elle, inquiet, en même temps que mon client. Je vis d’abord le verre vide sur le comptoir puis, rapidement, son contenu qui lui coulait dessus et s’était déjà imprégné dans sa robe. Lorsqu’elle releva le regard, croisant le mien, je demeurais un long moment immobile. Son regard était si … Elle était en train de me tuer ! Trop de surprise, de tristesse, d’innocence, de choc … Elle paraissait si fragile à cet instant, que je n’avais qu’une envie, la rassurer, la prendre dans mes bras … Tout simplement. Mais je ne pouvais pas … Tout cela m’étais interdit ! Pourtant je ne pouvais rester sans rien faire. Je m’excusais alors auprès de mon client qui me sourit avant de s’éloigner pour aller s’asseoir à une chaise. Sans attendre, soupirant doucement, je récupérais un rouleau d’essuie tout et m’approchait d’elle. Détachant plusieurs feuilles, je les lui tendais doucement. « Tiens ! Essuies toi avec ça… » Soufflais-je doucement en levant un regard doux vers elle. Merde j’étais en train de creuser ma tombe ; Pourquoi étais-je si gentil avec elle ? La réponse était simple … Malgré tout le mal qu’elle m’avait fait, je l’aimais toujours autant et ne pouvait donc pas supporter de la voir dans un tel état de détresse. « Les toilettes … Au bout du couloir. » Ajoutais-je doucement en lui désignant vaguement de la main, une porte présente au bout de la salle, sans la quitter du regard. Sans attendre, je m’éloignais pour récupérer une éponge et essuyer rapidement le comptoir avant de récupérer son verre pour le remplir de nouveau de coca. Oui j’étais trop généreux … Et alors ?


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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
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✔ ETUDES : Etudiante en droit
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✔ MESSAGES : 432
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




My Life
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeJeu 27 Jan - 1:34
Ma mère était mon pire fardeau… Oui elle était mon diable, mon enfer, mon horreur, ma peur, elle était tout ce qui pouvait me détruire… Elle était plus vicieuse que mon père, elle savait toucher la ou sa faisait mal… Elle savait trouver les points faible des gens et leurs faire comprendre avec de simple paroles que la chef ici c’était elle… Elle était exactement pareille avec moi. Je me souvenais très bien à l’époque, quand elle essayait de m’avoir, quand elle me lancé d’innombrable pique sur Gaylwen, sur ce qu’il pouvait me faire, sur ce que les hommes étaient, en clair, non fidèle et qu’ils n’aimaient que le sexe… Oui, elle avait tout essayé… a l’époque quand elle me disait ce genre de chose, j’allais vers Gaylwen et sans rien dire je le prenais dans mes bras, inlassablement, je le serrais fortement sachant que ma mère disait faux, mais je ressentais toujours le besoin d’aller me réconforter auprès de lui. C’était nos habitudes… On était ainsi… On se réconfortait comme on le pouvait, quand son père battait trop sa mère il venait chez moi en douce et attendait que je monte dans ma chambre si je n’y étais pas… Et vice versa… Nous marchions comme ça… A l’amour, la tendresse… On était fou amoureux l’un de l’autre et en aucun cas on se le cachait… Combien de fois il m’avait réconforté alors que je pleurais a cause de mes parents trop durs avec moi ?

Car même si j’étais une dure à cuire, même si j’arrivais a être dure en face de mes parents, une fois avec Gaylwen je laissais retomber la pression, évacuant toute les larmes, en pleurant sans cesse dans ses bras. Je ne comprenais et ne comprendrais jamais pourquoi ils ont temps tenu à me séparer du seul homme que j’aimais et que j’aimerais dans toute ma vie. Il était le seul qui pouvait me comprendre, le seul qui arrivait à me cerner d’un simple regard. Quoi que je fasse il arrivait à savoir ce que je pensais… Mais aujourd’hui était-ce pareille ? J’en doutais … Non, aujourd’hui j’avais changé, aujourd’hui je n’étais plus du tout la même et il était claire, que ce que j’étais ne devait pas lui plaire… je buvais, je fumais… Il n’aimait pas ça, oui je me souvenais parfaitement de cette promesse que je lui avais faite… De ne jamais boire, de ne pas flancher sous l’alcool car on ne voulait pas finir comme son père. Au final, j’avais été lâche… Faible tout ce que vous voulez… J’avais craqué, j’avais gouté le fruit défendu… L’alcool… J’avais vraiment été conne sur ce coup là… Oui, terriblement idiote et pathétique… Comment s’en défaire ? Surtout quand on voit que l’homme de votre vie, celui pour qui vous auriez donné votre vie, lui a fait la sienne en vous oubliant sans le moindre regret…

Je ne savais pas comment réagir, ni quoi dire… Comment l’accoster ? Lui dire tout simplement salut et est ce que sa va ? Comment vont ta femme et tes gosses ? Non, trop dérisoire… Pathétique même… je ne pouvais pas faire cela… C’était tout bonnement impossible, je ne m’en sentais pas le courage, je n’étais pas du tout al même Cassie, courageuse, qui n’avait peur de rien… J’étais faible, atteinte, détruite de l’intérieur… combien de fois m’étais-je retrouvé dans mon lit a pleurer ? Sans manger juste rester dans mon lit seule, ne bougeant plus pendant des heures, des journées entière… Tout ça parce que je pensais à lui… Lui et notre amour, lui et notre façon de nous aimer, de nous apprendre… On était tellement proche, tellement… Je l’aimais bon sang, je l’aimais comme une folle, a en crever… J’étais frustrée, oui putain de frustrée de voir que lui et moi, nous n’avions même pas fait l’amour… Je le désirais ardemment… Combien de fois avais-je pensé à lui en faisant l’amour ? Trop, voir tout le temps… Combien de fois j’avais rêvé qu’il me fasse l’amour ? Lentement, tendrement, avec passion amour, sensualité, avec douceur… Je rêvais de sa langue, de ses lèvres, je rêvais qu’il me murmura à nouveau ses je t’aime aux creux de mes oreilles, je voulais sentir ses dents sur ma peau, ses caresses, son membre contre mon intimité, je voulais simplement le retrouver, retrouver l’amour de ma vie, l’homme avec qui je rêvais de faire ma vie.

Je voulais croiser son regard au matin, alors qu’il se réveillait… je voulais voir, son visage d’ange a moitié endormi, son corps contre le mien, alors qu’il me plaque pour m’embrasser sauvagement, me faisant comprendre qu’il a encore envie de moi et de nos partis de préliminaires… Je ne comptais plus le nombre de nuits que nous avions passés ensemble, à juste… Se caresser, simplement, se découvrir, savoir ce que l’on pouvait faire pour faire plaisir a l’autre, et bon dieu, je le connaissais par cœur, je savais ce qui le faisait flancher, tout comme lui savait quoi faire pour me faire partir dans les cieux. S’il savait que depuis je n’avais plus eu aucun orgasme… Qu’il avait été le seul à m’en procurer… Bon sang, sa me manquait terriblement, si je m’écoutais, je le plaquerais violemment contre ce comptoir, pour lui enlever cette tenu blanche horriblement sexy sur lui et je le violerais… Oui, j’abuserais de lui en sachant parfaitement qu’il serait consentant… Putain, il aimait mon corps… Du moins j’espérais qu’il aime le nouveau… Je n’arrêtais pas de me rappeler cette fameuse nuit, ou vers trois heures du matin, alors qu’il s’était mis sur moi, nu totalement nu, alors que j’étais nu… Il avait commencé de long et lent vas et vient, faisant frotter nos intimités sans pour autant unir nos corps…

Je gémissais que trop fort… Son regard… Le mien, sa respiration, ses doux gémissements, j’étais en extase, au paradis… Et le fait que mon frère vienne frapper à la porte nous disant que nous faisions vraiment trop de bruit… Sa nous avait ralentit et carrément couper l’envie… Nous ne voulions pas alerter mes parents… S’ils savaient à quel point Gaylwen passait du temps à la maison… ils seraient vert… du moins ma mère, mon père lui était trop mort aujourd’hui… Oui bon sang, il fallait que je le dise a ma mère, que je lui avoues qu’en fait le soir, Gaylwen et moi on faisait tout ce que bon nous semblait dans ma chambre, dans mon lit deux places… Bon dieu j’en rêvais lui faire comprendre enfin que je ne l’avais jamais écouté ! Non absolument jamais… Il fallait que je me venges, mais a quoi bon ? Je n’en savais rien… Bon sang, je ne voulais pas me rabaisser à son niveau mais, elle m’y obligeait… Fortement même… J’avais perdu mon amour, mon ange gardien, mon âme sœur par sa faute, par la faute de mon père… Ils étaient mauvais, injuste, horrible, comment détruire leurs propres enfants ? Car malgré tout ils avaient tué Lukes aussi. L’obligeant a faire des études de droit, alors qu’il voulait lui aussi faire de l’art… Il rêvait d’être photographe… Et alors qu’il comptait enfin le faire… Il fut tué dans ce putain d’accident de voiture… je n’en pouvais plus non je n’en pouvais plus, j’avais besoin d’air, j’avais terriblement besoin de changer les idées… J’étais en train de me tuer, de me tuer à petit feu… Je n’étais plus qu’une terrible épave…

Malheureusement, la vie en avait décidé ainsi… Je n’étais plus faite pour être heureuse, même Gaylwen une autre femme me l’avait volé. Je rêvais elle aussi de la tuer, lentement pour lui faire comprendre que la seule femme qu’il devait épouser, c’était moi et personne d’autre… Génial, trop de meurtre… Et je me tue après, car la vie en prison, non merci… La mienne était déjà assez chaotique de la sorte, alors vivre en prison…. L’enfer… Terrible enfer… Damnez-moi… Alors que j'étais encore au téléphone avec Ashelina, la musique retentit. Cette musqiue, la mienne, celle qui me faisait frémir tant je l'aimais, celle qui emballait mon coeur... J'aimais tellement cette chanson, que je l'écoutais en boucle... Oui en boucle, je la chantais, je la jouais à la guitare, elle était mienne, je laimais vraiment detrop, ce groupe était en quelque sorte, ma survis, ils m'aidaient dans ls moments durs... Tournant le regard vers Gaylwen, je le vis me regarder en souriant. Boguant sur place, mon regard dans le sien, ma bouche s'entrouvrit. Mes yeux se dirigeant alors vers ses lèvres. Douce tentation... Je voulais y gouter, encore et encore... Passant ma langue sur mes lèvres, ma main alla lentement vers lui sur le comptoir. Tremblante, je relevais le regard vers ses yeux en gémissant doucement. Son sourire... Il m'avait tellement manqué... Mon regard se fit amoureux et tendre. Me mordant la lèvre, je souriais à mon tour. Détournant le regard je continuais alors à faire ce que je faisais... Alors que je laissais mon téléphone sonner, je ne voulais pas répondre à Nikkie, non vraiment pas, je ne pouvais pas lui répondre, qu’elle aille au diable, qu’elle meurt, qu’elle souffre en silence, oui qu’elle me fiche la paix… Un homme arriva et se mit alors au comptoir. « Alors Gaylwen comment vont les affaires depuis la dernière fois que je suis venu ? T’as fais une autre soirée à thème depuis le succès de la dernière ? » Fronçant les sourcils, je tournais la tête vers lui. De quoi il parlait ? Franchement ? Les affaires, qu’elles affaires ? Ce bar était à… Non, ce n’était pas possible, il ne pouvait pas avoir de bar, pas lui pas le Gaylwen que je connaissais… « Oui ça va super monsieur Anderson. Je pense que je suis parvenu à revenir au succès des grandes années du bar quand Mark le tenait. Et oui, j’ai fais une soirée année cinquante, la naissance du rock, pas plus tard que vendredi dernier. Il y avait un monde fou ! »

Dieu tout puissant, je ne rêvais pas ? Non je n’étais pas en train d’halluciner la… Il avait bien ce bar… à lui ? Il organisait des thèmes ? Comme tout bar… je me rappelais la dernière soirée au bar… soirée infirmière… J’avais fini en dessous très sexy sur le comptoir a faire mes strip-tease avec Ashelina… Qu’est ce qu’on avait pu s’éclater… elle me permettait d’oublier que pas mal de mec voyait mon corps… J’étais contente pour lui, bon sang, il avait réussi sa vie même si sa me surprenait de voir qu’il tenait un bar… Je n’aurais jamais cru… avec un père alcoolique… Bon sang est ce qu’il buvait ? Non, j’espérais que non… Mon cœur se serra, il ne pouvait pas boire, pas mon Than, pas l’amour de ma vie… Je crois que je pourrais le gifler pour pareille connerie… Et me gifler par la même occasion… Mais qu’elle conne pourquoi j’avais détruit ma vie ? Retour au présent… Il était marié voilà pourquoi ! Regardant à nouveau cette femme et cette fille des envies de meurtres me prirent… Bon sang, ne pas faire l’idiote… surtout ne pas bouger, surtout garder son self contrôle… Ne pas tuer sans savoir… Bonne règle de base… En ayant marre que mon téléphone sonne je décrochais rapidement parlant alors sèchement à ma mère. Finalement, je n’aurais peut être pas dû décrocher… Non, j’aurais dû couper mon téléphone et l’ignorer…

Oui faire cela… Sa voix, sa phrase. Tremblante, cette voix menaçante. Je ne comprenais plus rien… Pourquoi sa maladie la rendait ainsi ? des flash dans le passé, dans le présent… constamment… sa ne devrait pas m’atteindre mais ma mère savait parfaitement m’atteindre… Garce… Faisant tomber mon verre je poussais un léger cri me sentant alors couverte de coca sur ma robe. Reculant je jetais mon téléphone dans mon sac, les larmes aux yeux. Ramassant le verre je croisais alors le regard de Gaylwen. Oh mon ange… mon amour… J’ai besoin de toi, s’il te plait, prend moi dans tes bras, embrasse moi, j’ai besoin d’entendre tes paroles réconfortante comme avant. T’entendre me dire qu’on emmerde mes parents qu’on se mariera et qu’on aura des enfants, pitié dis les moi… Ne bougeant pas, figée comme une idiote, je le regardais bouger. Prenant du papier il me le tendit alors. « Tiens ! Essuies toi avec ça… » Regardant sa main, je levais la main pour prendre alors le papier. Sa main touchant la mienne, j’eus un léger frisson en me mordant la lèvre. « Merci, merci Than » soufflais-je sans trop me rendre compte que je l’avais alors appelé par son surnom. Le regardant, je pris le papier commençant à frictionner mon buste et légèrement ma poitrine. Prenant le collier je le relevais lentement pour l’essuyer. Je ne voulais pas qu’il s’oxcide avec le coca… Je tenais tellement à ce collier… « Les toilettes … Au bout du couloir. »

Sa voix, sa façon de me parler… J’avais l’impression de revenir huit ans en arrière. Elevant la tête, je posais le papier sur le comptoir. Avançant de quelques pas me positionnant près de lui, mon regard pénétra le sien de façon… Bizarre. Entrouvrant la bouche, je fronçais les sourcils. Me retournant, sachant qu’il ne ferait jamais ça devant sa femme, je fis demi-tour pour alors aller dans les toilettes. Entrant dedans je fermais la porte à clé. M’étouffant cherchant l’air tant j’étais paniquée je m’appuyais sur le lavabo la tête penchait en avant prête à vomir tant je n’étais pas bien. Allumant l’eau froide, je me mis à pleurer comme une idiote. Trop d’émotions, trop de manière. Je ne pouvais plus tenir, Ashelina n’était plus au bout du fil, je devais à tout prix faire quelque chose… Laissant les larmes couler, je passais ms mains sous l’eau roide, tremblante comme une idiote tant sa me glaçait le sang. Passant de l’eau sur mon visage, je prix du papier pour essuyer le maquillage qui coulait. Je ne pouvais pas sortir de la sorte. Reniflant longuement, je pleurais sans plus pouvoir m’arrêter. Bon sang, je devais cesser mes pleures… Je ne pouvais pas rester dans les toilettes comme ça… il se poserait trop de question… Déglutissant longuement, je passais mon visage sous l’eau m’aidant de mes mains pour me l’éclabousser. Frissonnant je passais le papier sur mes yeux, me démaquillant alors comme je le pouvais. Je ne ressemblais plus à rien. Plus de mascara, plus de fard a paupière, plus de crayon, j’étais au naturelle… Gaylwen disait toujours que j’étais parfaite sans maquillage…

Mais plus maintenant, j’avais vieillis, et surtout ce blond rendait mon visage froid… Mes yeux d’un bleu acier me rendait froide en blonde… alors que brune aurait du le faire aussi mais non… Passant ma langue sur mes lèvres, j’essuyais rapidement ma robe la baissant dévoilant alors ma poitrine. Essuyant rapidement le coca qui était sur mon corps je grimaçais doucement. Heureusement que c’était une robe volé a ma mère… De toute façon, je n’avais pas de quoi me payer une telle robe… Je ne m’habillais que de simple short pas cher et de jogging… je n’avais pas de tenu classe… Quand j’en portais une c’était soit le bar qui la payait soit une de Ashelina… Pas plus compliquée… Remettant ma robe, mettant ma poitrine en valeur, je mis le collier cette fois par-dessus la robe et non entre mes seins. Sortant des toilettes, je regagnais alors ma place, prenant mon sac en voyant un verre remplit de coca. Il m’avait donné un autre verre ? Trop chou. Me pinçant les lèvres, je pris mon téléphone et constata qu’elle avait essayé de m’appeler plus de cinq fois… Coupant mon téléphone pour de bon, je frissonnais en prenant mon porte feuille. Carte bleu… La sienne en plus, tant mieux… elle pouvait bien payer !

Passant ma main dans mes cheveux, je les détachais les laissant alors tomber dans mon dos. Bouclés je soupirais lentement. M’approchant de lui, je me mis sur la chaise en face de lui. Relevant mon regard vers lui, je passais ma langue sur mes lèvres. « Désolée pour le désagrément… Je paierais le coca, ne t’inquiète pas… Je ne sais pas ce qu’il m’a prit… » Soufflais-je doucement en regardant mon sac et le verre de coca qui était à mes côtés. Souriant nerveusement en passant le bout de ma langue sur mes lèvres, je relevais le regard à nouveau vers lui. « Tu acceptes les cartes bleus ? Ou je dois aller retirer de l’argent en face ? Je n’ai pas de liquide sur moi, c’est pour ça… » Dis-je d’une voix légèrement tremblante. Inspirant doucement, je regardais la petite fille qui me regardait à son tour. Lui faisant un léger sourire, elle m’en fit un des plus radieux. Mal à l’aise je détournais le regard pour voir un tableau. Une femme se trouvait dessus. Près d’une falaise. Magnifique… Etait-ce de lui ? Il n’avait jamais peint avant… Me tournant vers lui, je lui fis un léger sourire. « Alors, ton bar hum ? Ça se voit en faite, que c’est ton bar. Charmant, accueillant, simple, beau, il est à ton effigie… » Dis-je en regardant à nouveau le tableau. Sa m’intriguait vraiment… Etait-ce lui qui l’avait peint oui ou non ? Faisant claquer ma langue contre mon palet, je plissais légèrement le nez, frustrée de ne pas savoir. Bizarrement, tout à coup, je me sentais légèrement à l’aise de lui parler… Chose bizarre… « Gaylwen ? Ce tableau là… Il est vraiment superbe… vraiment, le coup de main est sublime, les émotions qui en ressortent aussi, je ne connais pas se style. Ce n’est pas un Picasso, ni un Musset ou autres... Donc ma question est simple… Il est de toi ? » Demandais-je en tournant le regard vers lui, lui lançant alors un de ses regard mi triste mi suppliant. Je voulais vraiment qu’il me réponde…
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeJeu 27 Jan - 18:16
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

Protecteur … Je l’avais toujours été. Surtout concernant les femmes, et filles. Tout cela était sans doute causé par le fait que mon père battait ma mère. J’étais finalement devenu l’exact opposé de lui, contrairement à ce que pouvait prévoir la mère de Cassie. Elle affirmait que j’avais du sang d’alcoolique et de violent dans mes veines. Certes c’était le cas puisque j’étais du même sang que mon père. Mais sinon … Je n’étais pas du tout comme lui. Pour commencer, je ne buvais pas d’alcool. Il m’était arrivé d’en boire, lorsque Mark m’avait transmit tout ce qu’il savait et fallait savoir sur comment tenir un bar et comment faire tel ou tel cocktail. Moi-même, je n’avais ajouté qu’un seul cocktail lorsque j’avais repris l'affaire. Un seul … Le plus coûteux de tous. Logique, il contenait du champagne. Une marque bien précise tant qu’à faire ! Bref, non seulement ce cocktail était très couteux mais en plus, j’étais terriblement exigeant le concernant. Tous les liquides qui entraient dans sa composition, étaient d’une marque bien précise et jamais je n’en changeais. Et la recette de ce cocktail était la seule que je refusais de partager avec qui que ce soit. Tout simplement parce qu’elle me tenait réellement à cœur et que je ne souhaitais pas que qui que ce soit puisse se l’approprier ou simplement le proposer dans son propre bar, ou boîte de nuits. La raison était simple … Le Sissi avait une histoire et elle était personnelle ! Bref, revenons en au fait que j’étais très protecteur. C’était clair, je ne supportais pas la violence faite sur les femmes. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elles étaient faibles, beaucoup savaient se défendre. Mais c’était une question de logique … Un homme ne doit pas toucher à une femme. Merde qu’y avait-il que les gens ne comprenaient pas là dedans ? Certes j’étais ainsi avec toutes les filles, et les femmes. Mais deux personnes avaient droit à bien plus de ma part. Il s’agissait de Billie et Cassie. Il suffisait que ma sœur semble triste ou perdue dans ses pensées, pour que je m’inquiète aussitôt d’elle. Quant à Cassie … Il était une époque où un simple regard de sa part me suffisait à voir qu’elle n’était pas bien. Alors, sans réfléchir, tout simplement parce que j’étais dingue d’elle et parce que c’était la meilleure chose à faire, je la prenais dans mes bras et la réconfortais. C’était aussi simple que cela. Il n’y avait pas besoin de mots pour que je sache qu’elle avait besoin de moi et de mon réconfort.

Plus le temps s’écoulait, avec Cassie présente dans mon bar, et moins je me sentais bien. Elle buvait et fumait comme une véritable habituée. Comme si ses changements physiques n’avaient pas suffit à me déboussoler totalement. Bon sang je l’avais réellement perdu, cette fois oui il y avait un goût de définitif. De toute façon, cela faisait huit années qu’elle m’avait oublié en tirant un trait sur notre histoire. Je m’en étais bien rendu compte ! Mais réaliser qu’en plus de cela, celle que j’avais connu, n’était plus … C’était un terrible choc pour moi, je devais bien l’avouer. Et bon sang malgré tout cela, je l’aimais toujours et la désirais toujours avec autant d’ardeur. Je ne pouvais pas oublier avec quel abandon elle se donnait à moi lorsque nous vivions des moments tout simplement uniques et hors du temps. Rapidement, j’avais appris à connaître chaque chose qui pouvait exciter son désir ou même lui faire simplement plaisir. Je connaissais ses zones érogènes, je savais comment la faire frissonner, gémir et même crier doucement. Bon sang oui je connaissais tout cela et je ne doutais pas que c’était toujours pareil aujourd’hui. Ce n’était pas le genre de choses qui changeaient. Pour ma part … Même si j’avais connu de nombreuses filles, beaucoup trop même, sur le plan sexuel … Aucune n’était jamais arrivé à sa cheville. C’était étrange de dire cela alors que Cassie et moi n’avions même pas couché ensemble. Mais c’était ainsi … Nos moments étaient terriblement intenses, doux et merveilleux. Nos regards plongés l’un dans l’autre pour guetter la moindre émotion qui pouvait paraître dans ceux-ci. Nous nous aimions terriblement, aucun mot n’était à la hauteur pour décrire parfaitement notre relation. Passionnelle et fusionnelle peut-être … Merde je la voulais tellement … Ce devrait être interdit de ressentir des choses aussi puissantes. Mais ça avait été foutrement bon, à cette époque où notre amour était officiel et où tout le monde le savait sans le moindre doute. Cette époque où nous nous voyions tous les jours et où aucun ne cherchait à mettre fin à cette relation. Oui alors, tout était beau et parfait. Nous n’avions pas le moindre secret l’un pour l’autre et nous passions le plus clair de notre temps ensemble. Plus nous avions avancé dans notre relation et plus nous nous étions rapprochés, physiquement parlant. A l’adolescence, c’était de simples baisers de ci de là mais occasionnellement. A partir du lycée ça c’était transformé peu à peu en réels baisers et puis lors de notre dernière année, le sexe avait faillit s’ajouter à cela. Faillit seulement …

Alors que Cassie était toujours au téléphone, elle sembla entrer totalement en transe, annonçant à son interlocutrice, que sa chanson passait à l’instant même. Bon sang elle avait toujours les mêmes goûts que moi. Lorsqu’elle tourna le regard, elle me surprit en train de la contempler, un léger sourire aux lèvres. Durant de longues secondes, j’eus l’impression de revenir quelques années en arrière, lorsque notre complicité n’était plus à prouver. J’étais totalement incapable de détourner mon regard, ne pouvant que la contempler un long moment en silence. Je ne manquai rien de sa réaction. Ses lèvres qui s’entrouvraient et son regard qui descendait sur les miennes, autant de signes qu’elle avait la même envie que moi, de l’embrasser. Elle était belle comme c’était pas permit … Je l’aimais et la désirais avec ardeur et violence. Mais bon sang, je devais lutter ! Je n’allais tout de même pas lui laisser l’occasion de me détruire une nouvelle fois ! Mais il était trop tard, son regard si tendre, doux et … Amoureux … Etait en train de me tuer pour de bon. Avec difficulté, retrouvant un masque d’impassibilité, je me détournais pour saluer l’un de mes plus fidèles clients en souriant. Pendant un instant, j’en oubliais presque que Cassie était là et pouvait donc, entendre toute notre conversation. J’avais presque omis le fait qu’elle n’était pas au courant que je tenais un bar … Evidemment elle ignorait tout de ma vie depuis huit ans. Que pensait-elle de cela à présent qu’elle savait ? Elle devait penser que j’étais devenu un alcoolique … Ou quelque chose du genre. Bah … Dans le fond elle pouvait bien penser ce que bon lui semblait, je n’étais pas à ça près. Après tout, elle m’avait quitté, c’était sans doute que je ne lui plaisais plus autant qu’à une autre époque. En tout cas, les raisons devaient être de ce genre. Sinon, pourquoi m’aurait-elle quitté sans jamais chercher à me donner des nouvelles ? Je ne pouvais pas me tromper sur ce point là. J’étais quasiment sûr à cent pour cent, de moi. Tout en continuant de discuter avec mon client, je l’entendais décrocher enfin son téléphone et répondre d’une voix sèche et froide. Bon sang je la reconnaissais de moins en moins … Pourtant, lorsqu’elle renversa son verre sur elle et que je tournais la tête, je la reconnus parfaitement. Son regard qui semblait lui donner des airs si fragile … Elle ne pouvait que gagner avec moi, avec ce genre de regard. Comment rester froid et impassible, lorsqu’elle me regardait de cette façon ? C’était tout bonnement impossible ! Trop de souvenirs qui remontaient à la surface. Malgré tout le mal qu’elle avait put me faire, je l’aimais toujours autant. Et je savais parfaitement, que cela ne changerait absolument jamais. Je l’aimais définitivement !

Son regard était exactement le même que huit ans auparavant. Le même que lorsqu’elle me suppliait silencieusement de la prendre dans mes bras pour la réconforter et la rassurer. Mais là … Là je ne pouvais pas faire tout cela. Huit années étaient passées … Elle m’avait quitté en me détruisant pour de bon. Mais bon sang je ne pouvais pas rester sans rien faire alors que l’amour de ma vie semblait si mal ! Incapable de supporter de la voir aussi fragile, je volais à son secours en lui apportant de quoi s’essuyer. En sentant sa main frôler doucement la mienne lorsqu’elle s’empara des essuies tout, j’eus l’impression de recevoir une brève décharge électrique, rapidement suivit d’un souffle de bien être. C’était comme si mon corps la reconnaissait. Comme s’il me faisait remarquer que je venais, à l’instant même, de retrouver la femme de ma vie, celle qui était faite pour moi. Merde j’avais la très bête envie de me battre pour la récupérer. Oui, je voulais la reconquérir et peu importait le mal que ça me ferait si elle tentait de me fuir. Non … Elle était peut-être plus heureuse sans moi, je ne pouvais pas m’ajouter dans sa vie, comme un poids du passé. Difficile de ne pas lui hurler combien je l’aimais et combien je voulais qu’elle me revienne, quoi que cela doive me coûter. J’étais près, même, à tout plaquer, foutre ma vie en l’air, pour elle … Tant qu’elle revenait dans ma vie. Je m’en foutais, c’était elle avant tout. Enfin … Sauf ma sœur … Billie devait faire partie de ma vie coûte que coûte, c’était non négligeable.« Merci, merci Than » Choqué, surprit, électrisé, le souffle coupé, je levais un regard vers elle. Merde non … Pourquoi un simple surnom me mettait-il dans tous mes états ? Tout simplement parce que seule elle m’appelait ainsi, avant. Et tout simplement parce que le simple fait qu’elle le ressorte de cette façon, aussi facilement … Me donnait la sensation que c’était on ne peut plus naturel. Sissi et Than … Than et Sissi. Au secours … Alors qu’elle était en train de s’essuyer, mon regard fut ,presque malgré moi, attiré par sa poitrine. Elle qui se plaignait toujours de ne pas avoir assez de seins, ce qui me faisait toujours rire, elle n’avait à présent plus de quoi se plaindre. Ils étaient parfaits … Plus que parfaits même … Une poitrine de rêves ! Merde, n’importe quel homme devait loucher sur ses décolletés à présent, contrairement à avant. Avant j’étais le seul à aimer ses seins … Maintenant ce devait être le cas de tous les gars qu’elle rencontrait, ou croisait simplement.

C’est à ce moment là, que je me figeais en découvrant son collier. Celui que je lui avais offert, avec un cœur en pendentif. Merde le collier … Le bracelet ! Réalisant que je le portais toujours, je quittais ma main du comptoir par peur qu’elle ne le voie. Mais j’étais stupide car elle l’avait sans doute déjà vu. J’étais tellement habitué à le porter, depuis toutes ces années, ne l’ayant jamais quitté, que j’en oubliais presque que je l’avais. Relevant avec difficulté, mon regard vers le sien, je lui indiquais d’une voix douce, où se trouvait les toilettes ; J’étais faible … J’étais faible devant la femme de ma vie parce que je l’aimais toujours autant malgré tout et parce que son regard n’avais pas changé. Elle me fascinait, me subjuguait et me plaisait. Lorsqu’elle releva à son tour le regard pour me regarder, je fus surpris de la voir s’avancer sans me quitter du regard, entrouvrant alors les lèvres comme pour parler. Non, elle ne devait surtout pas me regarder de cette façon et s’approcher ainsi de moi. Tout simplement parce que j’étais toujours à deux doigts de craquer et de l’embrasser. Elle était tellement belle … Son regard, toujours le même. Rien qu’en plongeant mon regard dans le sien, j’avais la sensation, le temps de quelques minutes, de revenir en arrière et de retrouver ma Sissi. Mais ce n’était qu’une illusion car je l’avais définitivement perdu et j’en avais de plus en plus conscience. Contre toute attente, je la vis me tourner le dos et s’éloigner en direction des toilettes. Une nouvelle fois, j’eus du mal à ne pas parcourir son corps parfait du regard. Non en fait … je ne m’en privais même pas, mon regard descendant et remontant, de ses cheveux à ses chevilles. Elle était trop parfaite pour être vraie. Et cette petite robe noire lui allait parfaitement bien, semblant lui aller comme une seconde peau. Détournant difficilement le regard, je remarquais rapidement que je n’étais pas le seul à avoir remarqué la beauté et la perfection de Cassie. Cons de mecs … Presque malgré moi, je leur lançais un regard noir, qu’ils ne virent pas, trop occupés à discuter à messes basses, de la sublime blonde qui venait d’entrer dans les toilettes. Bon sang je crevais d’envie de les virer de mon bar rien que pour cela. Mais je devais m’en empêcher … Je ne tenais pas à perdre le moindre client, de cette façon là. Le bouche à oreille allait vite. En l’absence de Cassie, je m’occupais des clients qui allaient et venaient, leur servant ce qu’ils désiraient, avant d’encaisser les sommes dues et nettoyer leurs tables. L’un de mes clients, un jeune homme qui devait avoir dans mes âges et qui étaient naturellement blond, vint me demander un café, avant de rejoindre la jeune femme et sa fillette. Un long moment, je les observais de loin, presque jaloux de voir le bonheur qui semblait être le leur. Je ne pouvais que m’imaginer à la place de cet homme, Cassie à la place de la femme et à la place de cette fillette blonde, une autre, brune aux yeux bleus et à la peau tout aussi pâle que celle de sa mère.

Un long moment plus tard, j’apercevais Cassie qui revenait à sa place, où j’avais remplis à nouveau son verre de coca. J’évitais de trop la regarder, par peur de trop m’inquiéter à son sujet et vouloir savoir ce qui n’allait pas, dans le but de la réconforter. Pourtant, j’eus le temps de remarquer qu’il n’y avait plus la moindre trace de maquillage sur son visage. Bizarre … Très mauvais signe à vrai dire. Avait-elle pleuré au point que son maquillage avait coulé sur sa peau ? Quoi qu’il en soit, j’aimais toujours autant la voir ainsi, sans maquillage, naturelle et totalement vraie, elle-même, sans artifice. Elle était toujours aussi belle et ça me tuait de voir cela. Déglutissant difficilement, je la vis s’installer sur une chaise juste en face de moi, mon regard croisant alors le sien. Bon sang que je l’aimais ! « Désolée pour le désagrément… Je paierais le coca, ne t’inquiète pas… Je ne sais pas ce qu’il m’a prit… » Mouais … Elle au moins, elle n’avait pas cassé le verre ! Mais pourquoi s’excusait-elle au juste ? Depuis quand s’excusait-elle, auprès de moi, pour avoir été malheureuse durant un instant ? Hm sans doute depuis que nous n’étions plus ensemble car elle m’avait quitté ! « Tu n’as pas à t’excuser ! Et laisse tomber pour le coca, c’est la maison qui offre ! » Marmonnais-je doucement avant de détourner le regard par peur de craquer. Je savais que trop la regarder pourrait bien me tuer … Ou carrément, me donner l’envie de l’embrasser. Hors, si je venais à l’embrasser, je l’entrainerais forcément dans mon bureau pour la prendre sur celui-ci, tant l’envie d’elle était de plus en plus puissante en moi. « Tu acceptes les cartes bleus ? Ou je dois aller retirer de l’argent en face ? Je n’ai pas de liquide sur moi, c’est pour ça… » Je détestais cette voix tremblante … Je détestais le fait de ne pas pouvoir la prendre dans mes bras et l’embrasser doucement pour pouvoir la réconforter comme il se devait. Luttant de toutes mes forces, je récupérais l’appareil pour cartes bleus présent près de la caisse, et le déposait devant elle. « Par carte c’est bon ! » Lui dis-je doucement, avant de lui annoncer le prix de ses consommations. A savoir deux verres de whisky et un de coca. Je sentais qu’elle allait protester mais tant pis. J’agissais à présent avec elle, comme s’il s’était agit de n’importe quel autre client. Alors qu’au début, j’avais simplement était froid avec elle. En toute logique, j’aurais du l’être encore en cet instant. Mais je ne pouvais pas. Pas après ce regard de détresse qu’elle m’avait lancé. Je n’étais pas un sale type et ne pouvais pas rester impassible à cela … Surtout lorsqu’il s’agissait de la femme de ma vie.

« Alors, ton bar hum ? Ça se voit en faite, que c’est ton bar. Charmant, accueillant, simple, beau, il est à ton effigie… » Surprit, je la regardais un moment, semblant ne pas comprendre le sens de ses paroles. Le pensait-elle réellement ? C’était con mais dès que l’on faisait un compliment à propos de mon bar … J’aimais ! J’avais tellement travaillé pour pouvoir le faire redécoller après le décès de Mark, que j’aimais être ainsi récompensé. Le regard légèrement brillant, je souriais en coin, détournant brièvement le regard. Merde c’était quoi ces compliments à mon sujet ? Elle se fichait de moi où elle le pensait réellement ? « Oui mon bar … Hm merci. J’essaie simplement de garder le succès qu’il avait avant que Mar… Que je ne le rachète. » Durant un moment, j’avais faillis parler de Mark. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, il s’agissait là d’un sujet sensible pour moi. Il était mort alors que je commençais sérieusement à le considérer comme un père. Il m’avait redonné confiance en tous ces gens qui buvaient de l’alcool avec modération alors qu’avant cela, je ne supportais même pas l’idée que quiconque puisse en boire ne serait-ce qu’une goutte. En plus de cela, il m’avait donné une chance alors que je n’étais qu’un petit étudiant, en me laissant chanter tous les week-ends dans son bar. C’était donc grâce à lui si j’avais pus suivre mes études puis, par la suite, me prendre un appartement en ville. Je lui devais tout … Vraiment ! « Gaylwen ? Ce tableau là… Il est vraiment superbe… vraiment, le coup de main est sublime, les émotions qui en ressortent aussi, je ne connais pas se style. Ce n’est pas un Picasso, ni un Musset ou autres... Donc ma question est simple… Il est de toi ? » Automatiquement, mon regard se leva pour voir ce tableau dont elle me parlait. Bon sang comment faisait-elle ? Elle me complimentait sans s’en rendre compte. Elle aimait mon style ? Elle parlait de choses qu’elle semblait maîtriser en plus. Aimait-elle aussi la peinture ? Evidemment qu’il y avait des émotions qui en ressortait. Tout un tas même ! Les émotions d’un homme complètement fou amoureux d’une femme qui venait de le quitter sans explication ni chercher à le recontacter par la suite. Un homme torturé par son amour fou de cette femme. Heureusement qu’elle ne se reconnaissait pas là-dessus. Après de longues secondes de silence, je baissais à nouveau le regard, croisant de nouveau le sien, triste et suppliant. Bon sang c’était le genre de regard qui me donnait envie de plaquer mes lèvres sur les siennes. Elle aimait faire cela pour me faire flancher … Ca n’avait donc pas changé ? Que me voulait-elle au juste ? Me tuer ? Me détruire un peu plus ? A croire qu’elle n’en n’avait pas assez fait en huit années d’absence … « Qu’est-ce qui te fais croire que c’est pas un tableau fait par un peintre méconnu ? » Demandais-je un peu trop sèchement avant de me ressaisir. Merde non, je n’y arrivais pas … Me calmant instantanément en soupirant doucement, je croisais les bras pour les poser sur le comptoir, lançant un regard circulaire dans la salle, pour vérifier que tout allait au mieux pour mes clients. « Mais tu as raison … Il est de moi ! Ca fait narcissique d'exposer ses propres tableaux dans son bar non ? » Ajoutais-je plus doucement en plongeant de nouveau mon regard dans le sien.

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R. Hallibel Snezava
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Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
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✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeJeu 27 Jan - 22:05
8 ans plus tard ... G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 8 ans plus tard ... G&C Fgf 8 ans plus tard ... G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 8 ans plus tard ... G&C Cgxvc-1
L'amour meurtri, l'amour immuable ...

La vie, au final c’était quoi ? Rien, non vraiment rien, on ne peut pas dire que la vie soit réellement un bon cadeau, surtout quand vos parents vous ont toujours pourris la vie au point de vous rendre fou. Oui, car ils avaient réussi a me détruite totalement. Ils avaient fait de moi une épave, je fumais, je buvais, tout ça pourquoi ? Car j’avais perdu le seul homme que j’aimais… Oui, celui qui était l’amour de ma vie, celui que je considérais comme mon fiancé depuis tant d’année depuis vingt deux ans. Je n’arrivais pas à me dire qu’il n’était plus mien… Que je ne pouvais plus le toucher, l’embrasser, lui faire des caresses pour le voir partir dans un plaisir immense, pour le voir jouir tout simplement. Car le voir jouir, était tellement plaisant… Surtout quand c’était moi qui le faisait jouir. Oui, sentir, qu’en de simple caresses de ma part, la façon de le faire, je savais quand il partait, comment le faire partir vite, je savais tout de lui, oui je connaissais son corps par cœur. Il n’avait aucun secret pour moi, je savais que tel regard voulait dire certaines choses, surtout dans certaines circonstances… Oui, Gaylwen n’avait aucun secret pour moi de ce côté-là… Je savais comment le faire partir, je connaissais ses zones érogènes, comme lui savait les miennes… Bon sang et le pire pour moi c’est que c’était horrible… Qu’elle personne avait les zones érogènes sur le visage ? Il suffisait de me caresser les joues, les cheveux, le visage ou le cou et je partais totalement ailleurs. En transe, oui, j’étais totalement folle de joie, de plaisir, j’étais au ciel et bien loin… Puis s’ajoutait à sa la poitrine… bon sang un simple baiser pouvait me tuer…

J’étais très sensible, lorsque nous faisions nos caresses, il prenait un temps fou à m’embrasser les joues, y passant sa langue allant sur mon nez, mon front, mon cou il me rendait folle, et bon dieu j’aimais qu’il puisse me connaitre ainsi. Je n’avais aucun secret pour lui. Tout comme lui n’en avait pas pour moi. Mais en huit ans… malheureusement on devait forcément en avoir… Oui… Mais l’avantage pour moi, c’est que personne d’autre ne connaissait mes zones érogènes… Il faut dire, que les brefs souvenirs que j’avais de mes relations sexuels, c’était du cul, du cul et simplement du cul, un coup vite fait bien fait, d’ailleurs parfois je ne prenais même pas de plaisir… Je me laissais faire car ayant trop bu, je n’étais pas vraiment apte à refuser… Ecarter les jambes faire l’amour pendant cinq minutes sans réellement prendre son pied. Voilà ce qu’était devenue ma vie. Même si je savais que je n’avais pas couché tant que ça dans ma vie… Enfin, je pense. C’était du passé, maintenant que je l’avais retrouvé, je ne voulais plus coucher avec d’autre homme, non, même s’il était marié… Bon sang, marié et qu’il avait surement des gosses… Et si je brisais son ménage ? Etais-je une vraie garce au point de faire cela ? Putain oui… C’était MON homme de ma vie, l’amour de ma vie, celui avec qui j’avais tout découvert ou presque ! Celui qui avait fait de moi une fille parfaite, hormis maintenant… Non, il ne pouvait qu’être avec moi… étais-je égoïste de penser cela ? Oui, bon sang oui et je m’en fichais éperdument d’être une égoïste sans cœur… C’est moi qu’il aimait, il ne pouvait pas m’oublier de la sorte, c’était impossible…

Comment oublier tout ce que nous avions vécut ? Pourquoi, ne m’avoir jamais répondu ? Ni même me dire qu’il ne voulait plus de moi, que maintenant que j’étais loin il s’était aperçu que je n’étais pas faite pour lui, qu’il avait trouvé mieux… J’aurais au moins aimé un message… Même si bordel c’est nul les messages par téléphone. J’aurais tellement préféré savoir que d’apprendre quatre ans plus tard alors que j’avais laissé ma vie de côté pour lui, j’avais cessé mes études pour le retrouver pour faire ma vie avec lui pour m’évader de cette ville qui était un enfer pour nous, partir a l’étranger pour faire notre vie ensemble. Putain je serais limite capable de me planter devant lui et de lui sortir de but en blanc simplement. ‘Cap de tout claquer pour partir faire ta vie avec moi ?’ Bordel j’en étais capable… Mais est ce qu’il le ferait ? Il avait une femme à présent… Une femme qui n’était pas moi… Bon dieu je voulais lui lancer ce défi… Depuis combien de temps n’avais-je pas fait ça ? Huit ans, putain huit ans et sa me rongeait de l’intérieur… Je voulais à nouveau retrouver nos partis de cap ou pas cap, mais la je voulais défier nos vies, je voulais enfin me caler avec lui, fonder notre famille… Je voulais à tout prix être avec lui et pour toujours. Nous devrions être mariés depuis longtemps, avoir notre appartement, j’aurais dû finir mes études dans l’art, j’aurais dû même être enceinte en ce moment précis… Je le ressentais, je le savais parfaitement… Peut être un petit garçon, oui je voulais un garçon d’abord puis après une fille, puis d’autre enfants… Je n’avais pas de limite, non tant que c’était les nôtres… Mais il fallait que je redescende rapidement sur terre et vite… Oui et malheureusement, se fut le coup de fil de Nikkie qui m’y aida… Depuis quand les mères sont si horrible avec leurs enfants ?

Depuis quand, les parents détruisent la vie de leurs fruits ? Je n’en savais rien, en tout cas Gaylwen comme moi, nous n’avions pas eu des parents des plus modèles, non loin de là, nous avions eu des parents ignoble, horrible et sans cœur. Nous devions faire malheureusement avec… Le coca renversait, je lâchais un léger cri en reculant pour ne pas recevoir plus de coca. Trempé, je me mordais la lèvre fortement en relevant le verre avant qu’il ne roule pour s’écraser sur le sol. Au moins, je n’avais pas fait de casse c’était l’essentiel… je n’avais vraiment pas envie de voir Gaylwen me jeter un sal regard car j’avais cassé un verre… Non, je ne le voulais pas… Me tendant du papier, je le pris sans hésiter, nos mains se frôlant doucement. Frissonnant, le regardant quelques secondes j’entrepris alors de m’essuyer, surtout avant que le coca n’abime le collier. Relevant légèrement la tête, je vis le regard de Gayl posait sur ma poitrine. Clignant des yeux, je devais surement halluciner… Non pas du tout. Me pinçant les lèvres, je fis comme si de rien était et partit rapidement pour les toilettes. Il fallait vraiment que je me change les idées, que je parte et rapidement du bar, je ne tiendrais plus longtemps. Non, il fallait vraiment que je parte… Bon sang j’étais à bout… Eclatant en sanglot comme une idiote, je me laissais alors aller essayant de ne pas trop faire durer, pour ne pas susciter les questions… Je ne voulais pas qu’il voit que je souffre par sa faute, qu’il avait fait de moi, une épave… que le fait qu’il ne réponde jamais à mes appels, mes lettres, mes messages, m’avait complètement détruite… Oui, il m’avait détruit en m’ignorant… Il aurait plus manqué qu’il m’envoi un carton d’invitation pour son mariage et c’était bon j’aurais moi-même creusé ma tombe pour m’y enterrer… Pas de souci… Pas besoin de payer quelqu’un… J’aurais eu le courage de me tuer moi-même…

Inspirant un long moment, après m’être démaquillée pour ne pas avoir l’air idiot, je tirais légèrement mes cheveux en arrière pour retourner alors au comptoir du bar. Me pinçant la lèvre, je regardais le verre de coca à nouveau plein. Dieu qu’il était gentil. Buvant une simple gorgé, je me déplaçais alors pour être juste en face de lui. Le regardant quelque peu, je pris mon sac et mon verre pour les mettre alors devant moi. Sans plus attendre, je m’excusais d’une petite voix. Je ne voulais pas qu’il me croit pour une empotée ou je ne sais quoi… non, je n’avais vraiment pas fait exprès, mais ce que m’avait dit Nikkie m’avait littéralement choqué, surprise et peinée… Oui peinée de voir que rien n’avait changé malheureusement… « Tu n’as pas à t’excuser ! Et laisse tomber pour le coca, c’est la maison qui offre ! » Le regardant détourner les yeux, surement pour ne pas trop me regarder, par peur de craquer ? Non, il aimait sa femme… Ne pas se faire de faux espoir… Soufflant longuement, je ne voulais pas qu’il m’offre ce coca… Sérieusement, c’était Nikkie qui payait, alors autant ne pas lui faire de cadeau non ? Inspirant longuement, je passais ma main dans mes cheveux coiffant légèrement mes boucles. « Si… C’est la moindre des choses, s’excuser… Pure politesse… L’habitude, désolée… Je m’excuse et dis désolée vraiment pour un rien… Sa me frustre moi-même… » Dis-je en pinçant le nez en voyant que je m’enfonçais comme une idiote. Lorsque je plissais le nez, en général, c’est que quelque chose me gênait. Quand j’étais jalouse d’une fille qui trainait que trop près de Gaylwen, mon nez se plissait automatiquement… Pareil quand on me frustrait ou me vexé…

Et bon sang, je ne voulais pas plisser le nez devant lui car il savait que quand je le plissais c’est que quelque chose me gênait, me dérangé… J’espérais encore, du moins qu’il se souvienne de cela… Mon petit nez qui se plisse, il aimait tellement ça… Il aimait… Me mordant la lèvre, je sortais mon porte feuille dans le but de le payer en lui demandant si je devais retirer de l’argent ou s’il prenait les cartes bleus. « Par carte c’est bon ! » dit-il en posant alors l’appareil devant moi. Fronçant les sourcils je relevais la tête pour le regarder. C’était peu. Il ne me faisait pas tout payer… il manquait au moins deux boissons… Rigolant nerveusement je posais la carte bleue face à lui pour qu’il puisse lire à qui elle appartenait. « Gayl’, tu veux vraiment me faire plaisir ? Rajoute-moi les boissons qui manque parce que c’est avec la carte de Nikkie que je paie ! Tu ne vas quand même pas lui faire de prix ?! La prochaine fois que je viendrais, j’apporterais ma carte… Mais pitié… Sa me tue si tu lui fais des prix là ! » Dis-je en plongeant mon regard franc dans le sien. Un regard tout aussi amoureux et compréhensif. Il était hors de question qu’il fasse des prix à la pétasse qui avait ruiné notre vie… non, hors de question ! Je ne pouvais pas concevoir une chose pareille… Inspirant longuement, je regardais le bar, sachant alors, a présent grâce au client de tout à l’heure qu’il était le patron des lieux.

Sa me faisait drôle, oui très drôle, mais finalement sa lui allait bien… Même si je restais persuadé, que si je n’étais pas parti il ne bosserait pas là dedans… Comme moi, je n’aurais jamais été danseuse professionnelle… Lui disant alors que son bar était à son effigie, chose vraie, je tournais mon regard vers lui, pour voir son regard brillant et son sourire au bout des lèvres. Mon cœur eut un raté. Mes mains sur le comptoir, je les rapprochais, bizarrement vers lui, lentement, discrètement, de façon à ce qu’il ne le voit pas. « Oui mon bar … Hm merci. J’essaie simplement de garder le succès qu’il avait avant que Mar… Que je ne le rachète. » Souriant doucement, je penchais la tête en voyant qu’il ne voulait pas parler de ce Mark. Je n’étais pas dupe, il tenait à lui… Je le connaissais que trop bien. C’était mon fiancé après tout. Rectification, ex fiancé. Passant ma langue sur mes lèvres je le regardais un peu plus, regardant alors son cou. « Tu tenais beaucoup à Mark, hum ? En tout cas… Vraiment Gaylwen, ce bar est à ton effigie. Bon, je n’aurais jamais cru que tu puisses travailler dans un bar… Mais… Si cela te plait et si tu aimes ce bar, alors tant mieux ! Autant faire quelque chose qui nous plait, puis bon ce bar a l’air d’avoir un côté sentimental pour toi, à moins que je ne me trompe... » Soufflais-je doucement a voix basse. Je savais qu’il m’entendait, mais, je n’avais pas envie que les autres puisse nous entendre. Parlant du bar, je tournais alors ma tête pour le regarder. Il y avait tellement de tableau, de beau tableaux et ils étaient tous, j’en mettrais ma main à coupé, du même auteur. Lui demandant alors, lentement, pour ne pas le brusquer, car je ne savais pas, vraiment pas si ma présence était la bienvenue, je me tournais alors vers lui après avoir contemplé le tableau.

« Qu’est-ce qui te fais croire que c’est pas un tableau fait par un peintre méconnu ? » Ecarquillant les yeux, c’était la première fois, qu’il me parlait de la sorte. Sa faisait mal, très mal… entrouvrant la bouche, je la refermais aussitôt, lâchant un léger rire nerveux. Détournant le regard en plissant le nez je fis craquer ms doigts rapidement, signe de frustration et d’agacement chez moi. Je ne supportais vraiment pas l’autorité… ou bien même que l’on me parle mal. Depuis que mes parents m’avait viré, je faisais un blocage sur cela… Je ne pouvais pas recevoir de réflexion sans m’énerver … « Mais tu as raison … Il est de moi ! Ca fait narcissique d'exposer ses propres tableaux dans son bar non ? » Serrant la mâchoire, je relevais mon regard vers lui, au début légèrement vexée puis tendre et doux. Inspirant longuement, je lui fis un sourire en coin, en détournant le regard vers le tableau ainsi que les autres. « Non, pas du tout ! Toi narcissique ? Si tu l'es alors moi je suis la reine d'Angleterre... Puis Tu as raison de mettre tes œuvres dans ton bar, au moins tu les exposes, et les gens peuvent profiter de ton coup de crayon si sublime… On voit bien la dans les mouvements des cheveux de cette fille que tu es droitier. Les lignes de perspectives sont super bien respecté, les couleurs… tout… Bon sang, c’est vraiment de l’art… Ton art, tes œuvres… » Soufflais-je en penchant la tête pour mieux examiner le tableau. Dieu que sa me manquait, moi qui était passionné par les arts… Et pourtant je n’avais jamais essayé de dessiner quoi que se soit… je devrais peut être m’y mettre. « Puis, quand on voit tes tableaux, vraiment, on ressent des émotions forte. Tu vois, sa t’empoigne dans les entrailles… Il y a quelque chose… Comme si tu y avais mi, une partie de ton âme dans chaque tableau. C’est magnifique, magique… J’aime vraiment beaucoup tes tableaux, vraiment… Je suis amoureuse de la fille sur la falaise, c’est si romantique, et triste à la fois. Ce tableau dégage une énergie intense… » Rajoutais-je doucement en regardant toujours le tableau un léger sourire au bout des lèvres.

Reniflant longuement, je me grattais rapidement l’épaule ; la ou ma cicatrice y était. Elle me brulait de temps en temps, elle était récente… un an… J’avais eu deux mois immobilisé tout ça car la balle avait touché un nerf ou je ne sais trop quoi… Le muscle… Elle avait pourtant traversé mon épaule et était ressorti l’air de rien… et bordel qu’est ce que sa fait mal de recevoir une balle ! Pire qu’un coup de poing ou une bonne gifle… Frémissant longuement, j’arrêtais de me la gratter pour ne pas la faire rougir et me tourner vers Gaylwen. Regardant la petite fille qui me regardait, je lui fis un léger sourire en coin. Relevant la tête, je vis qu’un homme était avec eux. Dieu tout puissant… Ce n’était donc pas sa fille ? Un sourire franc se logea sur mes lèvres. J’étais heureuse. Entendant la fille parler a sa mère, je me tournais vers Gaylwen. Tant pis pour les conséquences. « Gaylwen… » « Excusez moi, mais, vous n’êtes pas dans la compagnie de l’opéra de Los Angeles ?» me coupa alors la mère de la petite fille. Fronçant les sourcils, je croisais le regard de Gayl, puis me tourna doucement vers la jeune dame. « Oui, c’est bien vous ! Vous dansez dans le ballet casse noisette, le lac des cygnes, j’ai acheté le dvd pour ma fille, vous étiez brune à l’époque. » Souriant faiblement, je n’aurais jamais cru que l’on me dise cela ici, en Australie. « Oui, c’est moi, vous avez l’œil ! » Dis-je doucement en passant ma main dans mes cheveux mal à l’aise. « Moi aussi plus tard, je serais danseuse comme vous ! J’adore la danse et je vous regarde tout le temps dans ma télévision. » Dit la petite fille en s’approchant de moi. Rougissant doucement, je me pinçais les lèvres. Je n’avais pas prévu ça, pas qu’il apprenne mon métier de la sorte. « Euh, merci petite… Tiens je vais même te donner un objet personnel… » Dis-je doucement en prenant mon sac. Fouillant rapidement dedans, je sortis mon porte clé ou une ballerine était accrochée à mes clés de voiture. « Tu vois ce porte clé. Il a une valeur pour moi. Je l’ai eu, quand je fus accepté à l’opéra… Alors je te le donne. Et quand tu seras plus grande, tu pourras le voir et te dire, que toi aussi tu peux faire parti des danseuses étoiles de ce monde. » Soufflais-je en lui donnant alors le porte clé, le regard brillant. Ce porte clé était sentimental, mais j’en avais plusieurs, j’en avais eu a chaque années. Donc en donner un ne me tuait pas tant que cela. Regardant la mère payer en liquide Gaylwen, je dis un signe de main à la petite fille la regardant alors partir. Le cœur serrait, je me tournais alors vers l’homme de ma vie, comme si de rien était en rangeant alors mon sac a mes cotés.
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeVen 28 Jan - 0:54
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

L’amour est un poison mortel … Il nous rend rapidement accroc, au point de rendre la personne aimée, totalement nécessaire à notre survie. Et lorsque la personne nous quitte … Alors on se laisse dépérir plus ou moins rapidement. C’était ainsi que cela fonctionnait, c’était claire comme de l’eau de roche et l’on ne pouvait même pas lutter contre ça. C’était terriblement ennuyeux. Mais ennuyeux dans le sens, embêtant et non autre chose. Oui l’amour était cruel, c’était comme la vie, il se foutait royalement de nous et s’amusait à nous détruire. Pour moi, l’amour s’était présenté sous les traits de cette magnifique jeune femme que je n’avais jamais cessé d’aimer. Cette blonde aux yeux bleus, naturellement brune. Sa couleur naturelle me manquait … Ma Cassie me manquait. C’était cruel, terriblement, d’avoir droit de connaître le bonheur parfait, pour ensuite se le voir ôté de la sorte. Pourquoi autant d’injustice ? Je ne pouvais le supporter … Cela faisait bien longtemps que je survivais, incapable de m’en remettre. J’étais un mec stupide … Totalement ! Combien d’hommes de part le monde, prenaient la peine de souffrir aussi longtemps, à cause d’une femme ? Aucun … Enfin si, un seul … Moi ! Franchement, pas de quoi être fier. Oh non, réellement pas ! J’en avais même terriblement honte … Et en même temps je l’assumais. Oui, je l’assumais parce qu’à une époque, l’aimer avait été putain de bon ! Certains disaient que nous formions un couple en apparence niais … Mais cela, honnêtement, on s’en balançait, parce qu’on s’aimait comme des malades et l’on ne pouvait tout simplement pas se passer l’un de l’autre. Enfin pour ma part en tout cas ! Car de toute évidence, elle, elle avait réussit à se passer de moi ! Sinon, elle ne serait pas partie ainsi, loin de moi, sans réellement insister pour me prévenir en face. Non, elle ne devait pas réellement m’aimer ni tenir à moi. Je ne comprendrais sans doute jamais pourquoi du jour au lendemain, elle avait autant changé d’avis. Nous étions pourtant si heureux … Et elle semblait m’aimer comme moi je l’aimais. C'est-à-dire terriblement fort ! Elle était tout pour moi … Une amie d’enfance, une sœur de cœur, ma meilleure amie, la femme de ma vie, ma future amante, future épouse et future mère de mes enfants. Elle était ma vie et mon oxygène. Et sans elle … Moi je n’étais plus rien. Juste un corps sans âme, un corps sans vie. Je pouvais bien me laisser mourir tant elle me manquait et tant je me sentais mal de son absence. C’était cruel, invivable, je ne supportais plus son absence. Non en réalité, je ne l’avais jamais supporté. Pourquoi m’avait-elle fait cela ? Pourquoi à nous ? Qu’avais-je manqué ? Pourquoi ne m’étais-je pas rendu compte qu’elle allait me quitter ? Quelle raison l’avait poussé à faire cela ?

La voir là me tuait plus que de raison … Elle semblait si innocente, si fragile … A croire qu’elle n’était pas celle qui avait osé me quitter … A croire que la séparation l’avait détruite autant qu’elle m’avait détruite moi. Mais dans ce cas là, pourquoi n’était-elle pas revenue ? Bon sang … Elle aurait put disparaître une année, le temps de réaliser qu’elle ne pouvait vivre sans moi, et revenir … Que je l’aurais reprise dans ma vie. Parce que bon sang j’avais besoin d’elle pour vivre ! Et aujourd’hui c’était toujours le cas. Il ne faudrait pas grand-chose pour que j’accepte de tout recommencer avec elle. Mais plus le temps était passé et plus je m’étais forgé une carapace anti douleurs de ce genre. Je doutais qu’elle ait l’envie et la force de me l’ôter. Encore faudrait-il qu’elle le veuille, ce dont je doutais terriblement. Pour quelle raison désirerait-elle perdre son temps avec une épave de son passé ? Elle m’avait foutu en l’air et devait s’en foutre royalement. J’espérais sincèrement qu’en plus de boire, fumer et être devenue blonde, elle n’était pas aussi devenue matérialiste. Parce que bordel … maintenant qu’elle savait que j’avais un bar, il ne faudrait pas qu’elle soit attiré simplement par mon argent. Bon sang … Etais-je réellement en train de penser ce genre de choses à propos de la femme de ma vie ? La seule que j’avais aimé et celle que j’aimerais toujours ? Cette femme parfaite qui était faite sur mesure pour moi ? Merde j’étais en train de partir dans des délires stupides et insultants vis-à-vis d’elle. Jamais elle ne pourrait devenir telle que toutes ces filles superficielles qui se fichaient de tout et tout le monde. Elle avait peut-être chopé tout un tas de défauts aux Etats-Unis, mais sans aucun doute possible, pas celui là. Dans le fond, quelque part, il devait rester une partie de ma Cassie en elle. Je refusais de penser le contraire. Et puis même qui sait, si après quelques semaines passées à Sydney, elle ne redeviendrait pas celle que j’avais toujours aimé ? Elle avait affirmé qu’elle restait là … Devais-je voir cela comme étant une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Je n’en savais encore rien, cela restait à voir. Je verrais bien si elle cherchait à me revoir ou non. Je verrais bien, aussi, si je la croisais trop souvent à mon goût ou pas assez. Et peut-être … Que je verrais aussi son fiancé, ou époux. Pas dans l’immédiat, puisqu’elle était célibataire. Mais elle ne le resterait pas éternellement, c’était tout bonnement impossible. Pas elle, pas cette femme parfaite ! Merde j’étais jaloux de ce sale type dégueulasse qui aurait le privilège de la faire sienne … Totalement, corps et âme … Serrant les dents, je tentais d’oublier tout cela, souffrant trop pour accepter de m’emballer ainsi. Je me faisais toujours trop de mal à mon goût, la concernant. Le méritait-elle ? A une époque oui, à n’en pas douter. Mais aujourd’hui ? Je n’en n’avais pas la moindre idée … Je ne la connaissais plus … Et ce, depuis huit longues années.

Même après tout le mal qu’elle m’avait fait, je ne pouvais m’empêcher de la contempler longuement et inlassablement. Sa robe bustier mettait son corps merveilleusement en valeur, faisant ressortir sa poitrine … de rêves ! Je ne pouvais m’empêcher de regarder sa peau découverte, m’imaginant alors poser mes mains sur sa gorge, dans son cou, les remonter lentement à son visage pour le redessiner du bout de mes doigts. Je voulais revoir ses yeux se fermer et ses lèvres s’entrouvrir à ces caresses, comme elle le faisait toujours. Je voulais poser mes lèvres sur sa gorge, la caresser longuement de la pointe de ma langue et remonter lentement à son visage pour déposer de tendres baisers sur son menton, ses joues, ses tempes, son front, ses paupières, son nez et enfin ses lèvres. Je voulais sentir son corps s’arquer sous les caresses de mes lèvres sur son visage, entendre son souffle se couper puis se faire court et précipité. Je voulais entendre de brefs et doux gémissements s’échapper de ses lèvres parfaitement dessinées, sentir son cœur s’emballer. Oui … Je voulais revivre ces putains de bons moments, si intenses … Tout simplement parce que tous les moments que j’avais pus partager avec elle, intimes ou non, étaient les plus beaux que j’avais en mémoire. Concernant le sexe, je n’avais jamais ressenti avec qui que ce soit, tout ce que j’avais pus ressentir durant les moments partagés avec Cassie. Parce qu’elle me connaissait absolument par cœur et savait exactement quand j’aimais et quand j’aimais moins. Elle savait que faire, que dire, comment s’y prendre et quand. Bref l’entente parfaite. Et puis le fait d’avoir grandit l’un près de l’autre sans jamais avoir la moindre pudeur, faisait que, forcément, nous n’en n’avions pas non plus dans ces moments là. Mais après qu’est-ce qui me disait qu’après huit années sans tout cela, nous en arriverions encore à un tel stade de perfection ? Nous n’avions pas assisté à l’évolution physique l’un de l’autre donc, forcément … Il faudrait se redécouvrir avant tout. Mais je ne doutais pas que si je passais lentement mes mains sur ses joues pour les descendre avec lenteur dans son cou, je la tuerais sur place. Mais je ne le ferais pas … Tout simplement parce que je ne doutais pas qu’elle me repousserait sur le champ. Elle avait ses raisons pour être partie et je doutais qu’en huit ans, elle ne les ais plus. Sinon, elle aurait cherché à m’en parler tout de même, depuis qu’elle était entrée dans mon bar. Au lieu de cela, elle faisait mine de ne pas me parler … A ces yeux je n’étais qu’un barman comme un autre. A moins qu’elle ne cherche un moyen de démarrer la conversation ? Bon sang j’étais pathétique de l’observer de loin en me montrant franchement froid envers elle, tout en espérant qu’elle cherche à me parler.

Lorsqu’elle renversa son verre avant de lever un regard de détresse sincère vers moi, je ne pus m’empêcher de lui venir en aide. Je n’avais jamais supporté de la voir aussi mal et ça ne changerait pas, même après tout ce temps ! La regardant filer en direction des toilettes, je finissais de nettoyer le comptoir pour qu’il ne colle pas, avant de remplir à nouveau son verre de coca. Lorsqu’elle revint, je remarquais tout de suite qu’elle s’était totalement démaquillée. Comme si elle cherchait à effacer des traces suspectes de pleurs … Bon sang qui était au téléphone avec elle et que lui avait dit cette personne pour lui faire un tel effet ? Bordel je ne savais pas qui c’était mais j’aurais aimé le, ou la, tuer de mes propres mains rien que pour la fragilité qu’il venait de provoquer chez Cassie. Difficile de ne pas lui porter plus secours que je ne venais de le faire à l’instant, alors qu’elle était dans un tel état. A peine était-elle revenue, qu’elle déplaçait son tabouret pour se mettre en face de moi, ramenant ensuite ses affaires à elle, avant de s’excuser doucement. Je ne comprenais pas pourquoi elle s’excusait … Je la trouvais tout faible et triste. Bon sang je voulais la voir rire et sourire de manière innocente, comme avant … Mais pourrais-je revoir cela un jour ? Cela restait à voir … « Si… C’est la moindre des choses, s’excuser… Pure politesse… L’habitude, désolée… Je m’excuse et dis désolée vraiment pour un rien… Sa me frustre moi-même… » C’était quoi son problème ? Pourquoi avait-elle un tel esprit de contradiction ? Je lui disais de ne pas s’excuser, par pure gentillesse et elle, elle insistait. « Je ne peux pas t’interdire de t’excuser ! Mais je te dis juste que tu n’étais pas obligée ! Ce n’était qu’un verre de coca. Ce n’est pas comme si tu avais brisé une vitre ou déchiré un tableau ! » Lui dis-je doucement et calmement, la regardant en coin, paupières plissées. Le genre de regard que j’employais lorsque je lui disais quelque chose et que je n’attendais pas de répartie derrière. Il arrivait parfois, avant, qu’elle se fiche de cela et réponde quand même. C’était ma petite rebelle … Mon regard fut instantanément attiré par son nez. Tout simplement parce qu’elle était en train de le plisser, comme elle le faisait souvent à une autre époque. Elle faisait toujours cela lorsque quelque chose la dérangeait, vexait, agaçait ou énervait franchement. Je la connaissais trop pour ne pas savoir cela. Bon sang même si généralement c’était mauvais signe chez elle, j’adorais quand elle faisait cela. Elle était tellement belle ! Belle sous toutes ses formes, belle quand elle grimaçait et faisait l’imbécile, belle au réveil, belle même en pantalon de jogging et tee shirt difforme. Elle était belle maquillée et au naturelle … Merde elle était belle !

Alors que je lui présentais l’appareil pour qu’elle règle ses consommations par carte, elle put constater, en même temps que je le lui indiquais à voix haute, que je n’avais pas compté le whisky coca et le second verre de coca. Je la vis alors poser sa carte sur la table. Je savais qu’elle protesterait. Malgré tout, je baissais un bref regard sur la carte posée devant moi, fronçant doucement les sourcils. La carte de sa mère ! Cette sorcière que je haïssais plus que tout au monde. « Gayl’, tu veux vraiment me faire plaisir ? Rajoute-moi les boissons qui manque parce que c’est avec la carte de Nikkie que je paie ! Tu ne vas quand même pas lui faire de prix ?! La prochaine fois que je viendrais, j’apporterais ma carte… Mais pitié… Sa me tue si tu lui fais des prix là ! » Lui faire plaisir ? Franchement je le ferais d’abord pour me faire plaisir à moi ! Quant à elle … Si ça lui faisait plaisir en même temps, tant mieux. Mais après ce qu’elle m’avait fait, je ne voyais pas pourquoi je devrais chercher à lui faire plaisir ! La prochaine fois qu’elle viendrait ? Merde elle était sérieuse, elle reviendrait ? Doucement, je tordis ma bouche, l’air de réfléchir. « Hm … ça change tout … » Marmonnais-je doucement en plissant les paupières. Sans un mot de plus, je me détournais pour ajouter les deux autres consommations avant de relever un regard inquisiteur vers elle. « Tu as aussi pris une coupe de champagne il me semble non ? » Lui demandais-je le plus sérieusement du monde, tentant de faire abstraction du fait que j’étais en train de plaisanter avec elle … Et de faire un sale tour à sa mère, encore avec elle. Merde, à croire que l’on se rapprochait ! Non, impossible … Je fantasmais, purement et simplement. Le retour à la réalité serait gravement douloureux ! Comment me relever de cela ? Alors qu’elle me complimentait sur mon bar, je faillis mentionner Mark, avant de me reprendre tout aussi rapidement. Je ne voulais pas parler de lui, c’était trop douloureux. « Tu tenais beaucoup à Mark, hum ? En tout cas… Vraiment Gaylwen, ce bar est à ton effigie. Bon, je n’aurais jamais cru que tu puisses travailler dans un bar… Mais… Si cela te plait et si tu aimes ce bar, alors tant mieux ! Autant faire quelque chose qui nous plait, puis bon ce bar a l’air d’avoir un côté sentimental pour toi, à moins que je ne me trompe... »

Tournant franchement mon regard vers elle, je demeurais un moment bouche bée avant de refermer aussitôt la bouche. J’avais oublié combien elle pouvait me connaître et reconnaître chaque émotion qui passait sur mon visage ou simplement dans mon regard. Pourtant je m’étais réfugié derrière une sacré carapace en huit ans … Mais elle … Elle me perçait encore à jour. C’était dingue comme, cela aussi, m’avait manqué. Déglutissant difficilement en réalisant que je voulais lui répondre, je commençais à trifouiller les bouteilles et verres présents derrière le comptoir, baissant le regard vers eux pour ne pas regarder Cassie. « Mark ? C’était comme le père que je n’ai jamais vraiment eus donc oui je tenais à lui. C’est pour lui que j’ai repris ce bar et c’est pour lui que je vais le garder. Et puis ça me plait d’y travailler donc … Ouais je le lâcherais pour rien au monde. » Sauf pour elle, si elle venait à me le demander. Même si je savais qu’elle n’en ferait rien … Puisqu’elle ne voulait plus de moi. Stop … Ne plus penser à ça, ça faisait un mal de chien ! Comme si elle ne venait pas déjà de me mettre dans un nouvel état déplorable, il fallut qu’elle mentionne mon tableau, le plus imposant, présent sur le plus grand mur du bar. Il la représentait elle, même si elle l’ignorait totalement, de dos, face à une falaise, les cheveux volant d’un côté, son haut découvrant délicatement le haut de son dos et ses épaules, ses cheveux caressant alors l’une d’elle avec douceur. Ce tableau m’avait prit de longs mois … Mais je ne le regrettais pas parce qu’il était à la hauteur de son sujet et de ce que j’avais pus ressentir en le peignant. Heureusement qu’elle ignorait que c’était elle le sujet … Mais je n’étais pas assez bête pour exposer là, les tableaux où elle était de face. J’en avais fais plusieurs … Dont un immense que j’avais accroché en face de mon lit. Bordel normal que je pense à elle chaque matin en me réveillant, en ayant ce tableau en face de moi. Mais qu’y pouvais-je si j’étais totalement accroc ? C’était sérieusement grave là … Mais tant pis ! Le tableau qui se trouvait dans ma chambre, je l’avais réalisé sans photo, simplement de mémoire. Il la représentait arrivant rapidement vers moi, main posée sur un chapeau noir qu’elle m’avait piqué, riant alors aux éclats en me regardant malicieusement. Pourquoi une situation aussi simple ? Parce que c’était exactement dans ce genre de situation là que j’avais été heureux pendant les nombreuses partagées avec elle. Son rire si merveilleux et doux à entendre, son regard brillant … Elle me hantait toujours autant ... Et ce serait pire à présent que je venais de la revoir en chaire et en os.

Presque malgré moi, je ne pus m’empêcher de me montrer franchement désagréable en lui demandant ce qui lui faisait penser que ce tableau n’était pas d’un peintre quelconque ? Il était vrai qu’elle avait tout de suite pensé à moi en le voyant. La voyant écarquiller les yeux, je réalisais que je n’avais jamais été ainsi avec elle et que cela la choquait. En même temps, après huit années d’absence dans ma vie, elle aurait bien dut se douter que j’allais être différent. Surtout vis-à-vis d’elle ! La voyant plisser le nez et se craquer les doigts, je décidais de rattraper le coup, simplement parce que je ne voulais pas me prendre la tête sur un sujet aussi con, avec elle. Notre séparation brutale et définitive, était le seul sujet sur lequel j’acceptais de me disputer, avec elle, et aucun autre ! Doucement, je lui apprenais qu’il était bien de moi, avant de demander d’une voix légère, si cela faisait narcissique d’accrocher ses propres tableaux dans son bar. « Non, pas du tout ! Toi narcissique ? Si tu l'es alors moi je suis la reine d'Angleterre... Puis Tu as raison de mettre tes œuvres dans ton bar, au moins tu les exposes, et les gens peuvent profiter de ton coup de crayon si sublime… On voit bien la dans les mouvements des cheveux de cette fille que tu es droitier. Les lignes de perspectives sont super bien respecté, les couleurs… tout… Bon sang, c’est vraiment de l’art… Ton art, tes œuvres… » J’eus beaucoup de mal à ne pas lui faire remarquer que, comme tout le monde, j’avais beaucoup changé en huit ans et que, par conséquent, j’étais peut-être devenu narcissique. Mais je me retins, pour ne pas débattre de cela et que ça vire mal entre nous aussi rapidement après le début de la conversation. J’écarquillais franchement les yeux, à mon tour, en l’entendant décrire ainsi mon tableau, souriant ensuite en coin en la découvrant aussi experte. ’Cette fille’…Bon sang, si elle venait à apprendre que c’était elle … Heureusement qu’elle ne me demandait pas de qui il s’agissait. J’étais incapable de lui mentir et en même temps, je refusais qu’elle apprenne la vérité. « Ca valait le coup d’y passer dix mois alors … » Soufflais-je doucement sans la quitter du regard, sourire en coin. « Par contre je doute que les clients fassent très attention aux tableaux qui sont là. » Ajoutais-je avant de regarder les clients présents.

« Puis, quand on voit tes tableaux, vraiment, on ressent des émotions forte. Tu vois, sa t’empoigne dans les entrailles… Il y a quelque chose… Comme si tu y avais mi, une partie de ton âme dans chaque tableau. C’est magnifique, magique… J’aime vraiment beaucoup tes tableaux, vraiment… Je suis amoureuse de la fille sur la falaise, c’est si romantique, et triste à la fois. Ce tableau dégage une énergie intense… » A ces mots, je cessais directement de sourire, lui lançant alors un regard à la fois grave et choqué. Moi aussi j’étais amoureux de la fille sur cette falaise. Logique qu’il était à la fois romantique et triste … Puisque je l’avais fais en souffrant d’une putain de peine de cœur, qui ne m’avait toujours pas quitté d’ailleurs. « Peindre est devenu plus un besoin qu’une passion. Chaque tableau est un morceau de moi. » Dis-je doucement avant de me taire, par peur d’en dire trop. Encore un peu et je lui disais clairement que mes tableaux étaient des journaux intimes sur lesquels je déversais absolument tout. Hors, je craignais qu’elle ne finisse par se reconnaître. Et si c’était le cas … Je serais vraiment mal ! Le regard fixé sur son sourire, je mis un moment avant d’être attiré par sa main posée sur son épaule, semblant la gratter distraitement. Lorsqu’elle retira sa main, je pus alors voir une cicatrice conséquente. Bon sang j’avais été tellement subjugué par son corps, que je n’avais pas remarqué ça !. « Cassie c’est quoi ça ? » M’exclamais-je alors, incapable de m’en empêcher, disant son prénom à voix haute pour la première fois depuis … Huit ans ! Lorsque je parlais d’elle à quelqu’un, je me contentais de dire ‘Elle’ ou ‘la fille Livinghon’. C’était atroce de ne pas réussir à dire son prénom … Mais le dire me faisait généralement trop de mal. Lorsqu’elle se tourna à nouveau vers moi, je plongeais franchement mon regard dans le sien, frémissant doucement en voyant le sien si intense. « Gaylwen… » Manquant de souffle, j’entrouvrais légèrement les lèvres, sans la quitter du regard, voulant parler à mon tour. « Excusez moi, mais, vous n’êtes pas dans la compagnie de l’opéra de Los Angeles ?» Je mis un long moment à retomber sur terre et entendre les paroles de la jeune femme qui venait de se placer non loin de nous pour s’adresser à Cassie. Croisant son regard, je regardais ensuite la femme, en réprimant difficilement un soupir de frustration. Merde je venais sans doute de manquer un truc super important, et nécessaire à ma survie, qu’elle avait voulut me dire.

Une minute … Compagnie de l’opéra de Los Angeles … Quoi ? De nouveau, j’ouvris la bouche pour parler, avec l’intention d’en apprendre plus à ce sujet. Mais c’était sans compter sur ma cliente qui revenait à la charge. « Oui, c’est bien vous ! Vous dansez dans le ballet casse noisette, le lac des cygnes, j’ai acheté le dvd pour ma fille, vous étiez brune à l’époque. » Bon sang la danseuse est occupée si tu pouvais filer … et plus vite que ça ! Commençant à être tendu, je tapotais lentement le comptoir de mes doigts, le regard rivé sur Cassie. « Oui, c’est moi, vous avez l’œil ! » Presque malgré moi, j’eus un léger sourire en coin en la voyant passer une main dans ses cheveux. C’était un signe de gêne chez elle ... Comme chez moi ! Oui nous avions les mêmes foutues manies. « Moi aussi plus tard, je serais danseuse comme vous ! J’adore la danse et je vous regarde tout le temps dans ma télévision. » Même en voyant et entendant la fillette arriver près de nous, je ne pus me résoudre à la regarder, le regard toujours rivé sur Cassie. Merde je ne voyais plus qu’elle. J’avais envie de lui parler là … J’avais Besoin de lui parler ! « Euh, merci petite… Tiens je vais même te donner un objet personnel… » Oh non Cassie … Bon sang mais laisse les partir, j’ai envie d’être seul avec toi. Hein ? Wow … Minute … Retour en arrière. Merde…Merde… « Tu vois ce porte clé. Il a une valeur pour moi. Je l’ai eu, quand je fus accepté à l’opéra… Alors je te le donne. Et quand tu seras plus grande, tu pourras le voir et te dire, que toi aussi tu peux faire parti des danseuses étoiles de ce monde. » Déglutissant difficilement, je me forçais à sourire à la jeune femme lorsqu’elle régla leurs consommations. Une fois la petite famille partie, je vis Cassie se tourner à nouveau vers moi, du coin de l’œil. Déglutissant à nouveau dans l’espoir de me ressaisir, je me tournais à nouveau vers elle. La regardant sans mot dire, je passais lentement la langue entre mes lèvres, sans savoir que dire … Ou plutôt, par quoi commencer. « Alors … Danseuse ? » Demandais-je doucement. Bon sang j’étais con … Ce n’était pas la question que je voulais poser, même si cela m’intéressais aussi ! « Tu allais dire ou me demander quelque chose avant qu’elles n’arrivent ou j’ai rêvé ? » Demandais-je alors, l’air de rien. Bon sang que j’avais honte de moi … Mais j’espérais tellement … J’attendais trop, je fantasmais trop … Je devais me ressaisir ! « Oublie … Mon esprit a du me jouer des tours ! » Ajoutais-je finalement, en lâchant un léger rire nerveux et détournant le regard.

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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ ETUDES : Etudiante en droit
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© CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou **
✔ MESSAGES : 432
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995
8 ans plus tard ... G&C 659730KS9
Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeVen 28 Jan - 2:41
8 ans plus tard ... G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 8 ans plus tard ... G&C Fgf 8 ans plus tard ... G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 8 ans plus tard ... G&C Cgxvc-1
L'amour meurtri, l'amour immuable ...


L’amour c’est quoi ? C’est un sentiment qui vous prend quand vous vous y attendez le moins, oui, un sentiment de bien être, de chaleur, un sentiment qui vous rend heureux mais, qui vous détruit en même temps… On ne pouvait pas nier à quel point l’amour pouvait être dévastateur… Faite l’amour pas la guerre… Savait-il a quel point cette expression pouvait être a double sens ? On se faisait la guerre tout en étant amoureux. C’était ça d’être un humain. On n’est jamais satisfait, on cherche toujours mieux et toujours au dessus de nos attentes… On aime se faire la guerre pour avoir une meilleure réconciliation, on fait parfois des choses tout simplement pour que l’autre nous prête plus attention et vise versa. On était sadique, on était vicieux, oui, l’être humain était comme ça et on n’y pouvait vraiment rien. Etais-je ainsi ? Non bien sur que non, je n’étais pas insatisfaite, non bien au contraire ! Gaylwen me suffisait amplement… Lui seul détenait mon cœur, mon cœur qui lui était resté huit ans seul sur Sydney mais qui avait été délaissé pendant quatre longues années. Aujourd’hui, me revoilà, et je comptais bien… Reprendre mon cœur. Le laisser vivre sa vie de marier ? Non, je ne pouvais pas… Détruire son couple ? Bon sang, j’étais la pire garce… Mais dieu que je rêvais de le faire, je rêvais oui, de montrer à sa femme que quand on est ensemble, il n’ d’yeux que pour moi, que seul mon prénom occupe ses pensées, tout comme son prénom occupe les miennes… Je le voulais, je le désirais, je voulais simplement, sentir ses lèvres sur mon corps, sa voix caresser ma peau, son souffle faire frissonner ma peau, ses doigts glissant a merveille dans cette endroit, chaud, humide et accueillant pour lui. Je voulais simplement, découvrir a nouveau son corps, faire de lui mon mien, mon homme, je le voulais, je le désirais tellement… bon sang, j’étais raide dingue de lui, folle… à m’interner…

Comment ne pas l’aimer ? Je le connaissais depuis toute petite, depuis mes deux ans et entre lui et moi, c’était le coup de foudre… Bon sang… Oui… J’avais eu le coup de foudre pour lui et on ne peut pas oublier cela, non s’était totalement impossible. Je pouvais écrire des journaux entiers pour lui, des poèmes, des chansons… Combien de chansons était faite pour lui ? Combien de poèmes ? Je ne les comptais plus, j’avais même tenu un journal intime au début de ma vie sur New-York, parlant sans cesse de Gaylwen, de qui d’autre de toute façon ? Je me le demande bien… Il était clair et net qu’il n’y avait que lui dans ma vie et sa ne changerait vraiment jamais… Il était le seul a avoir ce pouvoir sur moi… Si seulement il pouvait m’annoncer qu’il n’était pas marié, qu’il m’avait simplement attendu, oui tout ce temps, qu’il savait que je reviendrais… Mais huit ans, ce n’est pas rien, huit ans… Il était clair que je ne prendrais plus son innocence, comme lui la mienne, c’était malheureusement trop tard… Je le vivais très mal, oui, extrêmement mal, tellement que la première fois que j’avais fait l’amour avec un homme, c’était de la pur vengeance, je voulais a tout prix donner ce que je voulais que Gaylwen me prenne… j’avais attendu quatre ans, j’avais refusé, nombre d’homme… J’avais été une femme fidèle, une fiancée modèle… que tout homme aurait aimé avoir… Et lui, non, il préférait ignorer mes appels, mes lettres, mes mails, mes messages ! J’en avais cruellement marre de tomber sur sa mère a chaque fois que j’appelais…

Même quand j’allais chez lui c’était elle, bon dieu c’était lui que je voulais et personne d’autre… Mais le destin en avait décidé autrement… La roue tourne. Elle avait tourné il y a huit ans, nous montrant alors que l’on pouvait aussi souffrir de l’amour… Que l’amour était dévastateur, destructeur, l’amour ça fait mal, l’amour sa tue… Simplement… une peine de cœur, horrible, saignante, oui, je me vidais de mon sang petit à petit… Je saignais abondamment… Comment faire pour guérir ? Il n’y avait pas de remède, même l’alcool n’y faisait rien, même les clopes… Et bon dieu, heureusement que j’avais une raison… Que j’avais une conscience pour ne pas avoir touché aux drogues quand on m’en avait proposé ! au fond de mois j’étais toujours la même, oui j’étais Cassie, la petite fille amoureuse de son fiancé, fragile douce, rigolote, qui avait la joie de vivre, qui était prête à tout pour s’amuser… Mais je ne la montrais plus, plus depuis huit ans. On pouvait voir, une Cassie fragile, timide, et incertaine… Mais on pouvait aussi voir, une Cassie menaçante, froide, orgueilleuse, j’avais ms sautes d’humeur… La séparation m’avait littéralement changée et parfois je ne me reconnaissais même pas… Lukes me le disait souvent au téléphone. Il me répétait inlassablement que j’avais changé, qu’il ne me reconnaissait pas… mais avais-je eu le choix ? Quand on a seize ans et que l’on se retrouve presque a la rue a faire la manche ? Quand on se retrouve a faire du strip pour s’en sortir ? J’avais tellement pleuré, je me considérais telle une prostituée vendant son corps, mais bon dieu que sa payait bien… Je n’avais pas eu le choix… Que dirais Gayl si je lui disais que pour lui, pour nous, pour le retrouver j’avais été faire du strip, j’avais montré mon corps pratiquement nue a des vieux pervers pour payer ses foutues billets d’avions…

Est-ce qu’il me reprendrait ? est ce qu’il quitterait sa bécasse de femme ? Je n’en savais foutre rien et sa me frustrée tellement, oui sa m’énervée… Sa m’horripilait… J’avais littéralement besoin de lui, il était ma drogue, ma source de jouvence, mon soleil, mon oxygène… Ma vie tout simplement… Je voulais tellement le lui dire, lui faire comprendre, que j’étais faible, je ne pouvais pas le laisser avec sa femme. Je pensais pouvoir le faire, mais le revoir, le retrouver, lui parler, entendre le son de sa voix, enfin… Non, je le voulais que pour moi, je le voulais, le désirait et bon sang, j’avais envie de sexe la de suite… J’avais envie d’aller derrière ce comptoir et de le faire, de fermer ce putain de bar virant tout les clients pour simplement lui faire l’amour toute la soirée… Car bon dieu faire l’amour avec lui devait être l’apothéose… Oui, l’orgasme pur et simple… Il avait été le seul à m’en procurer de toute façon… Le seul a connaitre si bien mon corps… Même dans mes rêves il me faisait du bien, bon sang… rêver de lui en faisant l’amour, lentement, sensuellement, puis sauvage, bestial, rapide, nos corps claquant… Bon sang, j’aimais, je le voulais, oui je le voulais sur le champ… Il fallait vraiment que je redescende sur terre… Car malheureusement, il ne me ferait jamais l’amour, pas a moi, mais a sa femme… Il lui écartait les jambes, il lui caressait son intimité, il l’embrassait, il lui massait ses seins généreux, il lui faisait l’amour de façon lente… Il l’embrassait tendrement, sur ces zones érogènes comme il savait si bien le faire avec moi à l’époque… Bon sang que je me torturais de trop… J’étais horrible avec moi-même et c’était d’une atroce souffrance que de penser tout cela. Alors qu’il était la avec moi, devant moi à moins d’un mètre de moi, même voir moins de soixante centimètres…

Bon sang, je pouvais sentir son parfum… Oui, ce doux parfum, je voulais m’avancer pour humer sa fragrance. Je voulais enfouir mon visage dans son cou comme je savais si bien faire, pour embrasser sa peau, la mordiller lentement, la tirant, je voulais gémir au creux de son oreilles de façon presque inaudible pour qu’il comprenne que j’avais envie de lui. Parfois en cours je lui faisais. Alors qu’on était assis à côté, je penchais légèrement la tête vers son oreille pour y échapper un doux gémissement. Un regard un simple regard fou, fou de désir pour moi, je lui souriais heureuse de le voir aussi vite craquer… Il posait parfois sa main sur ma cuisse la caressant longuement la palpant, il me rendait folle, parfois simplement il passait ses doigts sur ma joue et la je partais en vrille totale… Il savait y faire… réellement… Je me souvenais toujours de cette fois, en terminal… Sortant du cours de littérature, alors que j’avais gémit une ou deux fois, il avait fait exprès de sortir le dernier, j’étais alors devant lui… Il avait empoigné mes fesses d’une telle force que j’aurais pu crier de bien être. Personne n’était dans la salle, tout le monde était parti… Je n’avais même pas bougé… Non, le laissant faire simplement.. Puis il avait empoigner mes petits seins… Plaquant son corps contre le mien et il avait légèrement frotté son membre durcit sur mes fesses. Bon dieu, on avait failli perdre le contrôle dans cette classe… Il m’avait violemment plaqué contre ce mur… J’avais simplement enroulé mes jambes autour de sa taille et on avait alors commencé à se toucher, se caresser bon sang…

Ne pas y penser, ne pas y penser… Oublier ce moment et vite… Vite, vite, vite ! J’avais chaud, terriblement chaud, je sentais mon corps frissonner sous l’envie de lui faire l’amour. Mes mains devenant moite, je les posais sur mes cuisses pour les frotter doucement, non, ne pas avoir envie… Non… Relevant la tête, je cherchais son regard. Doux jésus… il était beau... même en blond… Oui même en blond… « Je ne peux pas t’interdire de t’excuser ! Mais je te dis juste que tu n’étais pas obligée ! Ce n’était qu’un verre de coca. Ce n’est pas comme si tu avais brisé une vitre ou déchiré un tableau ! » Voyant son regard en coin, ses yeux plissaient je ne pus m’empêcher de lâcher un bref rire audible. Me pinçant les lèvres je détournais mon regard, les yeux brillant de joie. Bon sang, ne pas rire, ne pas rire… Il venait de faire ce regard… Son regard que j’aimais tant… Ces yeux qui voulaient simplement dire. J’ia décidé, point barre tu te tais… Haha, je ne me taisais jamais… Sauf quand je voulais autre chose derrière. Bon sang, il n’avait pas changé. Sa m’avait tellement manqué… Passant ma langue sur mes lèvres, un léger rictus se fit sur mes lèvres… Il fallait vraiment que je cesse de rire comme une idiote… Il allait croire que je me fichais de lui… Inspirant doucement, je le regardais à nouveau. « Ok, parce que tu viens de me faire ton regard super …. Je ne dirais rien, tu as raison Gaylwen. » Dis-je doucement en passant ma langue à nouveau sur mes lèvres… Super quoi ? Sexy… Putain oui j’avais failli dire sexy… Mais l’aurait-il bien prit ? Je n’en savais rien… Je ne voulais pas gâcher nos retrouvailles, pas encore… Je voulais lui parler avant de lui demander s’il était marié, ou divorcé… Puisqu’il n’avait aucune bague… Peut être qu’il l’enlevait pour le boulot ? Mon cœur se serra fortement…

Voyant qu’il me donnait la note, et que je pouvais payer par carte bleu, je plissais le regard en voyant les prix. Il m’avait fait cadeau de deux boissons… Hors c’était avec la carte de Nikkie que je payais… Alors autant qu’il la fasse payer plein pot… Puis… si sa avait été ma carte, je n’aurais pas consommé de l’alcool… tout simplement parce que le billet d’avion m’avait ruiné et que je devais avoir, à tout casser cinquante dollars sur le compte… Génial, j’étais à nouveau à la rue… J’étais damnée à être pauvre toute ma vie, et a galérer pour pouvoir vivre… Lui montrant la carte, je vis alors son regard se plisser à nouveau. « Hm … ça change tout … » dit-il d’une voix calme. Le regardant partir, je souriais en coin en le voyant alors rajouter les consommations. J’aimais la façon dont on avait de pourrir nos parents dès qu’on le pouvait… « Tu as aussi pris une coupe de champagne il me semble non ? » Relevant un regard vers lui, j’avais l’impression de retrouver mon Than, oui, mon amour a moi. Souriant en coin, je posais mon coude sur la table, ma tête sur ma main, le regardant de façon sensuelle et taquine. « Non du tout, je n’ai pas pris une coupe de champagne… » Dis-je doucement un sourire en coin. Laissant passer cinq secondes je souriais de plus belle. « J’en ais pris deux ! Et même un cappuccino ! Que tu peux me faire d’ailleurs ! Car lui je le veux ! Tu sais que moi le champagne… Si ce n’est pas une certaine marque et un certains prix… Bon sang on dirait la bourgeoise qui parle… Alors que pas du tout ! » Dis-je doucement en rigolant franchement. Ouais, il pouvait ruiner ma mère ! Oh sa oui, j’en serais fortement heureuse a un point inimaginable !

Soufflant légèrement, la conversation continua alors. Barman, patron, il était le patron, si j’avais su… Si on me l’avait dit, surtout, je n’y aurais pas cru. Vraiment pas… Il était fort, travailler la dedans devait lui couter énormément… Trop même… Avec l’enfance qu’il a eut et son père qui buvait sans cesse… Je voulais tellement être présente pour lui, là a cet instant… Bon sang… Pourquoi mes parents m’avaient fait ça ? Pourquoi ? J’avais des envies de meurtres… Oui égorger ma mère… La noyer, l’étriper… « Mark ? C’était comme le père que je n’ai jamais vraiment eus donc oui je tenais à lui. C’est pour lui que j’ai repris ce bar et c’est pour lui que je vais le garder. Et puis ça me plait d’y travailler donc … Ouais je le lâcherais pour rien au monde. » Le regardant amoureusement mais surtout sincèrement et de façon compréhensive, j’avançais doucement ma main vers la sienne. Regardant sa main, je stoppais la mienne à quelques centimètres de la sienne. Non, il allait me rejeter. Fermant les yeux, je les relevais alors vers lui. « Je suis désolée… Tu avais enfin trouvé un homme qui pouvait être ton père et tu l’as perdu si vite… Ce que tu fais aujourd’hui est vraiment bien. Tu as raison de t’accrocher… Surtout que ça doit être dur non ? Tu dois souvent voir des gens complètement ivre… Comment tu fais ? Pour ne pas en avoir marre ? Tu as vu sa toute ta vie pratiquement et tu dois encore le voir, car je doute que ton père ait cessé de boire… Je t’admire… je ne sais pas si moi j’aurais eu le courage de le faire Gaylwen… » Soufflais-je doucement en laissant ma main près de la sienne. Je voulais l’attraper, je voulais caresser sa peau, simplement… Oui, tenir sa main comme je savais si bien le faire…

Mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas le voir me rejeter, pas encore, pas si tôt, pas la alors que j’avais l’impression de me rapprocher de lui, de le redécouvrir enfin, de retrouver mon tendre fiancé... aurais-je la chance de dire époux un jour ? Je n’en savais foutrement rien et bon dieu sa m’énervait. Gémissant doucement, je contemplais alors son tableau, ses tableaux, plus exactement. Il avait un sacré coup de main, oui, moi qui aimait l’art et qui m’était intéressait malgré le fait que je n’avais pas fait d’étude, j’avais une capacité a apprendre et a connaitre hors normes… J’étais ainsi… Je n’avais pas sauté deux classes pour rien… Sa réflexion me fit un mal de chien. Plissant le nez, je me retins difficilement de ne pas répondre. Non, pas a lui, pas avec l’amour de ma vie, je ne pouvais pas lui faire ça, pas là, jamais… Ignorant je préférais lui dire ce que je pensais alors de son tableau, de cette jeune femme sur la falaise. « Ca valait le coup d’y passer dix mois alors … » Dix mois ? Dix mois sur ce tableau ? Me tournant, je le regardais à nouveau, dieu tout puissant, mais c’était fabuleux son œuvre… J’aimais, j’adulais sincèrement… « Par contre je doute que les clients fassent très attention aux tableaux qui sont là. » Rigolant nerveusement je me tournais vers les clients, puis vers lui. « Si, on regarde toujours l’endroit ou on va boire… Certains penseront que c’est bien, d’autre nul, d’autre originales… va savoir ? Mais on s’en fou, c’est ton bar Than… Ce n’est pas le leur… Alors expose tes tableaux… Sa vaux sacrément le coup, parce que putain… Je suis vraiment amoureuse de ton style… Limite jalouse… » Soufflais-je en plissant le nez tout en rigolant. Souriant de plus belle, je le regardais, nos regard ce croisant. Il avait l’air si triste tout à coup. Avançant ma main, mes doigts touchèrent alors sa main. Frissonnant longuement, je caressais légèrement sa main puis recula doucement.

« Peindre est devenu plus un besoin qu’une passion. Chaque tableau est un morceau de moi. » Entrouvrant la bouche, je le regardais choqué et surprise. Non… Non ce n’était pas possible, il ne pouvait pas… Non… Il avait besoin de peindre et cette tête triste montrait qu’il souffrait… Moi ? Il pensait à moi quand il peignait ? Oh… Il fallait que j’arrête l’alcool… Vraiment, je divague de plus en plus… « Hum, toi c’est la peinture, moi c’est le sport, je croule sous le sport, la danse, la course, le surf… Et j’ai ce besoin qui m’empoigne d’avoir ma guitare toujours près de moi, sentir l’odeur du bois… Le chêne… entendre le doux son qui en émane quand je frôle les cordes… Composer, écrire des chansons… Tous les jours, il ne se passe pas un seul jours sans que je ne joue pas ou n’essaie pas de composer quelques trucs… » Soufflais-je doucement en me mordant la lèvre. Ne devais-je pas ne pas lui dire ? Merde… qu’elle idiote… Fermant les yeux, j’attrapais mon coca en le buvant doucement pour me désaltérer la gorge… Soufflant longuement je me grattais alors ma cicatrice qui me bruler. Regardant la petite fille avec ses parents, je crus mourir sur place. Son père ? Il n’était donc pas son père, ce n’était donc pas sa fille ni sa femme… Bon sang… oh bon sang… « Cassie c’est quoi ça ? » Sursautant je me tournais vers lui. Quoi ? Avais-je bien entendu ? Depuis combien de temps ne m’avait-on pas appelé Cassie ? Huit ans, putain de merde huit longues années. Entrouvrant la bouche, je regardais ma cicatrice rosie par mes ongles. J’avais du mal à cicatriser, ma peau était merdique pour ça… Et la balafre était vraiment imposante. La balle avait fait des dégâts… On ne pouvait pas passer inaperçu… L’arrière était un peu plus gros mais… Bon je m’y étais habitué… Murmurant son prénom, je fus tout à coup coupé par ma voisine. Frustrée, je tournais un regard vers elle. Bon sang j’étais connu, même ici…

Choquée et surprise, je détournais un regard vers mon ex fiancée pour voir qu’il tapotait le comptoir de ses doigts. Signe d’impatience. Il n’aimait pas que l’on nous coupe. Il me regardait… Oh non… J’avais encore envie de lui. Sans pouvoir m’en empêcher, comme au bon vieux temps… je plaquais délicatement ma main sur la sienne pour qu’il cesse ces tapotements. De façon douce et sensuelle, je laissais ma main posait sur la sienne. Souriant faiblement, je l’enlevais alors pour donner le porte clé à la petite fille. Je voyais que trop bien Gaylwen nerveux et surtout impatient de voir ses clients partir. Sa me plaisait, énormément, oui il tenait à moi, et il ne voulait pas me partager… Dieu que j’aimais cruellement sa… Une fois partie, je me tournais vers lui rangeant alors mon sac. Relevant la tête, je le vis passer sa langue entre ses lèvres. Entrouvrant la bouche, je relevais mon regard vers lui comme pour le supplier de m’embrasser. Délivrance… « Alors … Danseuse ? » Sa voix me fit légèrement frissonner. Me pinçant la lèvre, je n’avais pas voulu le lui apprendre comme ça mais bon ma foi ce qui était fait été fait… « Tu allais dire ou me demander quelque chose avant qu’elles n’arrivent ou j’ai rêvé ? » N’ayant pas le temps de répondre, il me posa une nouvelle question. Oui… Cap de tout plaqué pour moi ? Non, je ne pouvais pas le lui dire, pas là alors que j’avais bien vu qu’il pourrait le faire, il avait l’air de toujours tenir a moi… Mais ce bar il y tenait… « Oublie … Mon esprit a du me jouer des tours ! »

souriant doucement je me redressais alors sur ma chaise. Trop de chose à lui répondre, ma cicatrice, la danse… Ce que je voulais lui dire… Wow… Prenant a nouveau mon coca j’en bus une nouvelle gorgée. « Patiente, je vais répondre à touuuutes tes questions ! » Dis-je en souriant doucement. Me levant de sur la chaise, je lui fis signe de venir de mon côté. M’approchant vers lui comme pour aller derrière avec lui je m’arrêtais a quelques centimètres de lui. « Cette cicatrice que tu vois… J’ai approximativement la même derrière. » Dis-je en me tournant pour lui montrer alors l’autre balafre. Me tournant a nouveau vers lui je me touchais la cicatrice. « Il y a un an, sur Los Angeles, je voulais mettre de l’argent sur mon compte… Du coup, je suis allée à la banque… Et c’est ce moment là, qu’on choisit une bande de taré pour braquer la banque… Je ne saurais te dire combien d’heure on est resté enfermé dans cette banque, allongée ne bougeant pas de peur qu’ils tirent… Beaucoup… N’ont pas écouté… Beaucoup son mort… Et il y avait cette petite fille… six ans… Ils avaient tués sa mère… Elle voulait partir, elle n’arrêtait pas de pleurer… Et cet enfoiré il voulait lui tirer dessus, je n’ai pas pu résister… Je me suis levé en protestant, sauf que ce salop, il a tué cette petite fille devant moi… Et il m’a tiré dessus… Si les flics n’étaient pas intervenus… Je pense que la balle, aurait touchait plus à gauche… soit ma poitrine… Sa fait un mal de chien… mais c’est du passé … » Dis-je doucement en regardant ma cicatrice. Reculant doucement, je filais alors à nouveau a ma place m’asseyant tranquillement. Faisant craquer mes doigts, je soufflais longuement. « Danseuse… Et ouais… J’ai décidé de faire ça comme étude… Du coup bah… Opéra sur Los Angeles… Une petite danseuse étoile… En même temps vu comment j’aime la danse… » Dis-je en détournant le regard… Je ne pouvais pas lui dire que j’avais stoppé mes études pour lui, je ne pouvais pas lui dire que j’avais fait sa car j’avais appris qu’il était marié… Je m’en fichais d’être danseuse… Je voulais être artiste, ok je l’étais… Mais pas exactement ce que je voulais… Soufflant doucement je regardais a nouveau ce tableau… Me tournant vers lui, je lui souriais de façon sincère et honnête. « Je voulais bien te dire quelque chose… Tu n’as pas rêvé, Than… Je voulais juste savoir… si… Enfin tu vois… C’était possible peut être, de se voir hors du bar un de ses quatre… car comme tu as pu le voir… On ne peut pas parler tranquillement…tu bosses et je te dérange… Et je n’ai pas envie d’être celle qui peut te faire perdre des clients… » soufflais-je doucement en le regardant alors droit dans les yeux.
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeVen 28 Jan - 15:17
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

La vie est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber … Dans la boîte qu’était ma vie, j’avais plus eu droit à des chocolats de très mauvais goût, qui m’avais sérieusement dégoûté de cette boîte, de la vie. Mais à côté de cela, les meilleurs chocolats semblaient aussi s’y trouver. Sous forme réelle, cela me donnait mes sœurs, Cassie et ce bar que je possédais à présent. Parce qu’il s’agissait là des meilleures choses qui me soient arrivés, les seules dignes d’intérêt. Mais je n’avais réellement pas de chance sur ce coup là puisque le meilleur des chocolats étaient toujours consommé trop rapidement et le goût nous était rapidement retiré. Contrairement à ce que l’on aimait bien moins et qui nous laissait un goût amer en bouche. Comme par exemple, dans mon cas, mon père. Lui on pouvait dire qu’il m’avait laissé un sacré goût, bien dégueulasse. Quand je pensais violence, je pensais à lui. Quand je pensais ‘couples qui tournent mal’, je pensais encore à lui. Idem lorsque je pensais à l’alcool et autres de ce genre. Oui, il y avait des choses que l’on ne pouvait oublier. Concernant Cassie, je n’avais absolument rien oublié, pas le moindre détail. Et bon Dieu que c’était douloureux de penser à tout cela alors que je pensais ne plus jamais la revoir. Je me mettais alors à sérieusement déprimer, incapable de repousser le flot d’images et de souvenirs qui me submergeait implacablement. C’était ainsi depuis huit longues années et je ne pouvais rien pour lutter contre. Qu’y pouvais-je après tout, si j’étais définitivement amoureux d’une femme qui ne voulait plus de moi ? A présent qu’elle était là, devais-je lui faire entendre raison pour qu’elle réalise qu’elle avait tout autant besoin de moi dans sa vie, que moi j’avais besoin d’elle dans la mienne ? Mais elle m’avait quitté … Ce serait foutre ma fierté en l’air que de faire une chose pareille. Je me descendrais moi-même plus bas que terre, purement et simplement. Etais-je assez idiot pour agir de la sorte ? Non, tout de même pas. Pourtant, bon Dieu ce n’était pas l’envie qui me manquait, de lui dire clairement que j’avais envie d’elle ! J’avais envie de la récupérer dans ma vie et j’avais envie de lui faire l’amour, tout simplement, comme nous aurions du le faire voilà huit ans. J’avais perdu le compte de toutes les fois où nous avions craqués dans des endroits plus ou moins insolites, ne répondant plus qu’au désir et au besoin de nous faire plaisir mutuellement, sans pour autant aller jusqu’au bout, tout simplement parce que le bon moment n’était pas arrivé.

Toutes ces fois où un simple regard de sa part, me faisait littéralement partir en vrille au point que je plaquais mes lèvres sur les siennes pour l’embrasser avec fougue, mes mains ne tardant pas à caresser son visage, ses cheveux et son cou pour la rendre folle, avant de parcourir longuement son corps, se faufilant rapidement sous ses vêtements. Soit sous son haut pour caresser et masser longuement ses seins. Soit, sous ses jupes ou robes pour trouver son intimité chaude et humide de désir, que je caressais alors longuement pour la rendre tout aussi folle qu’elle-même me rendait fou. Lorsqu’elle portait un pantalon, j’aimais empoigner ses fesses avec force en faufilant mes mains dessous, tout en frottant doucement mon membre durcit contre son intimité. Et lorsque ce n’était pas mon membre, c’était avec ma cuisse, la frôlant longuement et doucement pour l’exciter la rendre folle au plus haut point. Parce que bon sang … Elle avait toujours su me faire perdre la tête pour de bon en me tuant de désir. Il suffisait d’un regard, d’une caresse bien précise et parfois même, d’un léger gémissement déposé au creux de mon oreille. Il s’agissait là de signes qu’elle me désirait … En fait nous étions rapidement devenu accrocs à ces préliminaires qui nous tuaient de plaisir alors même que nous ne faisions pas réellement l’amour. C’était peut-être bien ce qui était le plus magique dans tout cela. Et plus nous le faisions, plus nous osions de choses. Si au début on ne faisait que se caresser avec nos mains et en gardant nos sous vêtement, à la fin nous utilisions aussi nos bouches, nos langues et ce, totalement nus, au point que j’étais toujours à deux doigts d’entrer en elle pour lui faire enfin l’amour, pour de bon ! Je me demanderais sans doute toujours ce qu’il serait advenu de nous si nous avions alors craqué. Sans doute aurions-nous passés encore plus de temps dans le lit de Cassie pour faire l’amour, sans arrêt. Oui, car nous serions devenus totalement accroc à nos ébats, c’était forcé, il ne pouvait en aller autrement. Nos corps étaient faits pour s’appartenir et être l’un contre l’autre, l’un dans l’autre. Pourquoi Cassie avait-elle cessé de penser ainsi, de la même façon que moi ? A quel moment s’était-elle dit qu’elle serait plus heureuse sans moi, sans notre relation ? Pourquoi ne m’en avait-elle pas parlé alors que nous nous aimions depuis toujours ? Je pensais pourtant que nous n’avions pas le moindre secret l’un pour l’autre. Etais-je assez idiot pour ne pas avoir vu tout cela ? Ma Cassie avait donc, en réalité, des secrets pour moi. Terrible constat … Douleur insupportable.

A l’instant présent, il me suffisait de la regarder pour éprouver la forte envie de l’embarquer avec moi dans mon bureau pour lui faire l’amour, sauvagement, simplement par désir de la retrouver pleinement et de connaître enfin, la putain de jouissance qui nous prendrait en allant aussi loin. Bon sang, j’avais passé des nuits entières à rêver d’elle et de son corps. Des nuits entières à rêver que je lui faisais l’amour, hurlant de plaisir tout aussi fortement qu’elle. J’imaginais parfaitement nos corps couverts de sueur, collés l’un à l’autre, nos regards fiévreux et comblés, remplis d’amour et plongés l’un de l’autre. J’imaginais nos cœurs et nos souffles retrouver difficilement une cadence et un rythme régulier, la peau frissonnante de toutes parts tant le plaisir était encore ancré en nous. Oui je pouvais parfaitement imaginer tout cela et ça me tuait un peu plus parce que je savais que si nous venions à le faire, ce serait mille fois meilleur encore, que ce que j’imaginais. C’était obligé, il ne pouvait en aller autrement. Merde je crevais d’envie de découvrir son nouveau corps … Mais je doutais que cela me soit un jour permit. Malgré les années qui étaient passées, j’avais toujours autant de mal à reconnaître l’évidence, le fait qu’elle m’avait tout simplement filé entre les doigts et que je ne pourrais plus jamais l’aimer et la toucher comme je le faisais auparavant, lorsque nous étions fous l’un de l’autre. Parce que même si moi je l’aimais toujours, ce sentiment n’était à présent, plus réciproque. Et merde, je le savais alors pourquoi ne m’y étais-je toujours pas fais ? Je n’y arriverais jamais, je le savais bien … Quoi qu’il en soit, je devais tout de suite arrêter de penser sexe avec elle … Parce qu’à ce rythme là, mon corps allait se réveiller à cette simple pensée. Et ce jour là, je ne portais pas de vêtement long, susceptible de dissimuler ce qui n’avait pas besoin d’être vu de tout le monde. En tout cas, une chose était sûre, je n’arriverais pas à coucher avec une autre femme si je venais à l’avoir sous les yeux trop souvent. Déjà là … Il allait me falloir de longs, très longs, mois, avant de pouvoir seulement penser à faire l’amour à une autre qu’elle. Bon sang … Vivre sans sexe ça m’allait parfaitement mais j’étais un homme … Juste un putain de faible homme qui avait besoin de ça. Mais je savais que je n’arriverais pas à en désirer une autre, même pas un tout petit peu. Déjà qu’en temps normal je devais penser à elle quand je passais à l’acte avec n’importe quelle femme. C’était d’un pathétique …

Alors que Cassie insistait pour s’excuser, tout ça à cause d’un verre de coca renversé, je ne pus m’empêcher de lui lancer ce bref regard en coin, paupières plissées, signe que j’avais raison et qu’elle ne devait pas répondre à ma dernière phrase. J’eus du mal à rester sérieux en la voyant rire, signe qu’elle se rappelait de ce regard. C’était de pire en pire, j’allais me faire cruellement du mal en agissant de la sorte avec elle, comme si toutes ces années ne s’étaient pas déroulées l’un sans l’autre. Et pourtant je venais bien de passer huit longues années de pure douleur, sans la moindre nouvelle d’elle. Pouvais-je oublier cela, simplement parce qu’elle était là, en face de moi, présente dans ce bar ? Non, c’était tout bonnement impossible ! « Ok, parce que tu viens de me faire ton regard super …. Je ne dirais rien, tu as raison Gaylwen. » Souriant en coin, je lui adressais un regard faussement victorieux. Mon sourire disparut instantanément en voyant sa langue passer entre ses lèvres. Dieu … Moi aussi je faisais tout le temps cela … Et la voir faire me tuait au plus haut point. Je crevais d’envie de sentir sa langue dans ma bouche, contre la mienne. Mais c’était une chose à laquelle je n’aurais plus jamais droit. « Evidemment que j’ai raison … Comme toujours ! » Dis-je doucement, l’air sérieux. Inutile de préciser que je plaisantais … J’avais la preuve qu’elle me connaissait toujours aussi bien. Tout comme moi je n’avais absolument rien oublié d’elle. Un moment plus tard, alors qu’elle allait régler ses consommations, elle m’indiqua qu’elle avait la carte de sa mère et non la sienne et que, par conséquent, je devais ajouter les deux verres que j’avais enlevé. Ce que je fis sans me faire prier. Je haïssais autant ses parents que les miens, C’était dire ! Malicieux, je lui demandais alors si elle n’avait pas aussi pris une coupe de champagne. La regardant en coin, prêt à ajouter la coupe à ses consommations, je la vis poser son coude sur le comptoir et son menton sur sa main. Tournant alors la tête vers elle, je croisais son regard qui me fit frissonner de la tête aux pieds. Bon sang … Elle allait me tuer ! « Non du tout, je n’ai pas pris une coupe de champagne… » Sans rien dire, j’attendais la suite, doutant qu’elle ait put ne pas comprendre ma plaisanterie … Drôle pour nous mais bien moins pour sa mère ! Son petit sourire en coin, me prouvait d’ailleurs qu’elle avait parfaitement comprit où je voulais en venir.

« J’en ais pris deux ! Et même un cappuccino ! Que tu peux me faire d’ailleurs ! Car lui je le veux ! Tu sais que moi le champagne… Si ce n’est pas une certaine marque et un certains prix… Bon sang on dirait la bourgeoise qui parle… Alors que pas du tout ! » Riant doucement, presque malgré moi, j’ajoutais les deux coupes et le cappuccino à ses consommations, augmentant de façon honteuse le prix final. « Hm hm c’est bien ce qu’il me semblait quand tu m’as demandé du champagne, vu la marque que tu m’as demandé ! » Lâchais-je avant de rire doucement, me mordillant la lèvre pour ne pas franchement éclater de rire. Souriant toujours, je lui préparais son cappuccino avant de le poser devant elle, continuant alors la conversation qui s’orienta vers mon bar et Mark. Bon sang il était si simple de lui parler … C’en était déconcertant ! Et pourtant je n’aurais pas du être surpris par cela. Après tout, ce n’était pas la première fois que je constatais combien il était facile pour moi, de me livrer à elle, totalement, sans la moindre gêne. Je pouvais lui raconter tout et n’importe quoi, je savais qu’elle ne me jugerait pas ou ne changerait pas d’avis sur moi. Parce qu’elle était la femme de ma vie et me connaissait par cœur, tout simplement. Alors que je la regardais sans détourner le regard, je crus voir sa main s’approcher lentement de la mienne, sur le comptoir. Me figeant violemment, je du lutter pour ne pas retirer ma main, craignant presque un éventuel contact physique. Mais finalement, elle sembla se rétracter, cessant brusquement d’approcher sa main de la mienne. Etais-je déçu ou rassuré ? Je ne le savais pas moi-même ! « Je suis désolée… Tu avais enfin trouvé un homme qui pouvait être ton père et tu l’as perdu si vite… Ce que tu fais aujourd’hui est vraiment bien. Tu as raison de t’accrocher… Surtout que ça doit être dur non ? Tu dois souvent voir des gens complètement ivre… Comment tu fais ? Pour ne pas en avoir marre ? Tu as vu sa toute ta vie pratiquement et tu dois encore le voir, car je doute que ton père ait cessé de boire… Je t’admire… je ne sais pas si moi j’aurais eu le courage de le faire Gaylwen… » Si une autre personne qu’elle m’avait dit tout cela, j’aurais hurlé au scandale. Je ne voulais pas attiser la pitié ou autre. Mais elle … je savais parfaitement que ça n’en n’était pas. Ses mots étaient sincères, car elle me connaissait plus que de raison et savait tout ce que j’avais pus vivre dans le passé.

« Il faut croire que je suis pas fait pour avoir des parents, qu’ils soient de mon sang ou non. Tu as raison il n’a pas arrêté de boire. Il a bu jusqu’à sa dernière heure. J’aurais du le foutre dehors plus tôt, il serait mort plus tôt ! » Souhaiter la mort de quelqu’un … Ce n’était réellement pas une chose à faire. Je le savais aisément et c’était bien pour cette raison d’ailleurs, que je prenais autant de plaisir à cela, le concernant. Oui, il aurait dut mourir bien plus tôt ! « Je sais pas comment je fais … Ca me met toujours en rogne de voir des gens se détruire en buvant … Mais j’ai appris à faire la différence entre ceux qui se bourraient la gueule juste pour s’enfoncer un peu plus dans la merde. Et ceux qui buvaient pour s’amuser. » J’eus beaucoup de mal à ne pas lui demander ce qu’il en était pour elle. Malgré tout ce qu’elle avait put me faire, je ne cherchais pas à lui faire de mal. Je n’étais pas ainsi … je ne pouvais pas me venger d’une personne que j’aimais toujours comme un malade. Après le bar, il fut rapidement question de mes tableaux, que j’exposais à la vue de tous mes clients, en les installant dans mon bar. Après un brève remarque sèche de ma part, je tentais de rectifier le tir en me calmant rapidement pour lui apprendre qu’ils étaient bel et bien de moi. Rapidement, elle commença à me faire des remarques on ne peut plus exactes et professionnelles concernant mon coup de pinceau. Bon sang elle était douée ! « Si, on regarde toujours l’endroit ou on va boire… Certains penseront que c’est bien, d’autre nul, d’autre originales… va savoir ? Mais on s’en fou, c’est ton bar Than… Ce n’est pas le leur… Alors expose tes tableaux… Sa vaux sacrément le coup, parce que putain… Je suis vraiment amoureuse de ton style… Limite jalouse… » Etrangement, j’eus beaucoup de mal à rire, ou simplement à sourire. Peut-être tout simplement parce que j’aurais préféré que ce soit de moi qu’elle soit amoureuse. Et non pas simplement de mon style. Than … Elle m’avait encore appelé Than. Bon sang je n’en pouvais plus j’avais besoin de … De quoi ? Je n’en savais foutrement rien ! Mais une chose était certaine, je ne pouvais pas rester ainsi impassible. J’avais réellement le besoin vital de comprendre les raisons qui l’avait poussé à me quitter voilà huit ans … Je voulais lui pardonner et la reprendre dans ma vie. Merde je la connaissais trop pour penser qu’en cet instant, elle ne voulait pas de moi ! Ses regards, sa main caressant doucement la mienne … Tout ça ne pouvait pas mentir ! Ou alors j’étais devenu complètement idiot et je ne parvenais plus à comprendre ses paroles, ses intonations, ses gestes et ses regards … En huit ans, cela ne paraissait pas si étrange que cela après tout.

Un moment plus tard, je lui avouais que peindre était à présent plus un besoin, vitale, qu’une passion. Elle ignorait, évidemment, que je m’étais totalement réfugié dans l’art lorsqu’elle m’avait quitté. Alors que certains sombraient dans l’alcool, la drogue et autres excès dangereux pour la santé, moi c’était dans l’art sous toutes ses formes, ou presque. Peinture, dessin, photographie, musique, chant … Et j’en passais sans doute ! Je vis rapidement le choc se peindre sur le visage de Cassie, en apprenant cela. Merde … Elle me connaissait beaucoup, beaucoup trop ! Elle n’avait eut aucun mal à comprendre que je mentionnais notre séparation, qui m’avait totalement détruit. « Hum, toi c’est la peinture, moi c’est le sport, je croule sous le sport, la danse, la course, le surf… Et j’ai ce besoin qui m’empoigne d’avoir ma guitare toujours près de moi, sentir l’odeur du bois… Le chêne… entendre le doux son qui en émane quand je frôle les cordes… Composer, écrire des chansons… Tous les jours, il ne se passe pas un seul jour sans que je ne joue pas ou n’essaie pas de composer quelques trucs… » Souriant, j’eus beaucoup de mal à ne pas parcourir son corps du regard pour constater combien le sport lui allait à merveille. Bon sang elle aimait jouer de la guitare … Merde j’aimais trop ça ! Je ne pouvais plus m’empêcher de sourire tant j’étais subjugué par elle … Comme avant. Comme lorsque nous étions ensemble et follement amoureux l’un de l’autre. « Hm … Le sport c’est ma drogue et l’art mon déversoir. J’adore la musique. J’ai appris à jouer de la guitare en quelques mois et j’ai été embauché ici en tant que chanteur guitariste. Maintenant je sais aussi jouer du piano. » Merde je parlais trop … Pourquoi je lui racontais tout cela, comme si elle ne m’avait jamais fait le moindre mal ? Pourquoi me livrais-je aussi facilement ? A croire qu’elle ne m’avait pas détruit … Mais merde, bien sûr qu’elle m’avait détruit ! Et pour de bon même ! Je n’étais plus qu’une épave qui survivait en servant des verres à des putains d’ivrognes. Est-ce que j’avais réussi ma vie ? Non ! Je n’aurais jamais exercé un tel métier si elle ne m’avait pas quitté.

Alors que Cassie se grattait distraitement l’épaule, je remarquais une sacré cicatrice sur celle-ci. Choqué, je lui demandais de quoi il s’agissait. Mais à ce moment même, elle murmura mon prénom, me regardant intensément … Le genre de regard qui ne pouvait que me tuer sur place. Alors qu’elle s’apprêtait à me parler, elle fut coupée par la femme qui se trouvait avec son époux et sa fillette. Terriblement frustré et agacé par cette interruption, je me mis à tapoter le comptoir de mes doigts, en signe d’impatience, le regard franchement rivé sur Cassie. J’étais tout bonnement impossible de regarder ailleurs que la huitième merveille du monde, qui fut mienne, était là, devant moi, sous mes yeux. Même lorsque je croisais son regard, je restais impassible, mes yeux vrillant son doux visage. Sa main se posant sur ma main de façon tout à fait naturelle, je laissais mes doigts inertes sous les siens, frissonnant de bien être. Bon sang comment un simple contact comme celui là, pouvait-il me mettre dans tous mes états ? Un moment plus tard, une fois les clients partis, je croisais à nouveau son regard, passant lentement ma langue entre mes lèvres, réfléchissant par où commencer. J’avais tout un tas de questions à lui poser … Beaucoup trop même ! Ma première question, fut pour avoir confirmation de son métier. Il fallait avouer que ce n’était réellement pas le genre de chose dont je me serais attendu de sa part. J’étais tellement persuadé qu’elle exercerait un métier intellectuel tel que, avocate, ou dans les finances ! Prenant mon courage à deux mains, je trouvais la force de lui demander si elle avait voulut me dire quelque chose avant qu’elle ne soit interrompue, persuadé qu’elle s’apprêtait à me dire ou demander quelque chose de la plus haute importance. Conscient de m’emporter et m’emballer comme jamais, je terminais en lui disant de laisser tomber et que mon esprit devait me jouer des tours. « Patiente, je vais répondre à touuuutes tes questions ! » Sans rien répondre, je la regardais se lever et se diriger au bout du comptoir en me faisant mine de la rejoindre. Lentement, j’obéissais, me retrouvant alors plus proche d’elle que je ne l’avais été depuis huit ans. Merde plus aucun rempart pour me protéger de la tentation ! « Cette cicatrice que tu vois… J’ai approximativement la même derrière. » Sans un mot, je baissais le regard sur sa cicatrice lorsqu’elle se tourna dos à moi pour me la montrer. Bon sang est-ce que je planais complet ou est-ce que ça ressemblait réellement à une blessure … par balle ? Non c’était impossible, nous n’étions pas dans un film tout de même ! Mais c’était bien connus … Aux Etats-Unis, tous des fous ! Combien de fois y’avait-il eut des massacres en pleine rue ou pleine école ?

« Il y a un an, sur Los Angeles, je voulais mettre de l’argent sur mon compte… Du coup, je suis allée à la banque… Et c’est ce moment là, qu’on choisit une bande de taré pour braquer la banque… Je ne saurais te dire combien d’heure on est resté enfermé dans cette banque, allongée ne bougeant pas de peur qu’ils tirent… Beaucoup… N’ont pas écouté… Beaucoup son mort… Et il y avait cette petite fille… six ans… Ils avaient tués sa mère… Elle voulait partir, elle n’arrêtait pas de pleurer… Et cet enfoiré il voulait lui tirer dessus, je n’ai pas pu résister… Je me suis levé en protestant, sauf que ce salop, il a tué cette petite fille devant moi… Et il m’a tiré dessus… Si les flics n’étaient pas intervenus… Je pense que la balle, aurait touchait plus à gauche… soit ma poitrine… Sa fait un mal de chien… mais c’est du passé … » De plus en plus choqué au fil de ses mots, je ne pus m’empêcher de poser le bout de mes doigts sur sa cicatrice, la parcourant doucement, sentant les irrégularités de sa peau sous mes doigts. Sa peau … Toujours aussi douce. Merde je venais de la toucher … Merde j’en frissonnais de bien être de retrouver sa peau. J’étais comme subjugué, totalement sous le charme. Je la voulais de plus en plus et lutter m’étais difficile ! « Tu as risqué ta vie … Pour une fillette !? » M’exclamais-je d’une voix douce. Bon sang en réalité ça ne me surprenais pas … C’était tout de même de la femme de ma vie dont il était question. Elle était plus que parfaite … Comment ne pas l’aimer ? Déglutissant difficilement, je relevais le regard, le posant alors sur ses lèvres si tentantes. Je crevais d’envie de l’embrasser. Mais je doutais que ce soit très recommandé. « C’est pas à Sydney que ça arrive ce genre de chose … » Ajoutais-je lentement, le souffle me manquant cruellement. Un moment plus tard, elle regagnait enfin sa place derrière le comptoir et moi de mon côté. Après un bref instant de silence, elle répondait à ma question concernant son emploi, de danseuse, comme je venais de l’apprendre. « Danseuse… Et ouais… J’ai décidé de faire ça comme étude… Du coup bah… Opéra sur Los Angeles… Une petite danseuse étoile… En même temps vu comment j’aime la danse… » Etait-ce pour cela qu’elle m’avait quitté ? Pour tenter sa chance en tant que danseuse étoile, sur Los Angeles ? Je ne savais pas si cela avait réellement fonctionné pour elle, ou non. D’un côté ça avait bien l’air puisqu’elle venait d’être reconnue. Mais d’un autre côté … Pourquoi être revenue si sa carrière fonctionnait si bien que cela ? Quoi qu’il en soit, j’étais beaucoup trop lâche pour oser le lui demander. « Danseuse étoile ? Très classe … » Dis-je doucement en souriant à peine.

« Je voulais bien te dire quelque chose… Tu n’as pas rêvé, Than… Je voulais juste savoir… si… Enfin tu vois… C’était possible peut être, de se voir hors du bar un de ses quatre… car comme tu as pu le voir… On ne peut pas parler tranquillement…tu bosses et je te dérange… Et je n’ai pas envie d’être celle qui peut te faire perdre des clients… » Me figeant de plus en plus, je rencontrais son regard, plongeant le mien dans le sien pour tenter de percer à jours la moindre de ses pensées et émotions. Pourquoi me faisait-elle cela ? Pourquoi voulait-elle me voir en dehors de cet endroit, alors qu’elle m’avait quitté sans jamais me donner la moindre nouvelle ? Pourquoi maintenant ? A quel jeu jouait-elle ? Merde elle voulait me tuer ou je rêvais ? Retirant lentement mes mains du comptoir, je me détachais lentement de celui-ci, sans quitter Cassie du regard. J’étais perdu, totalement, je souffrais atrocement. Je crevais d’envie de la revoir, de la récupérer … Mais je ne savais plus ce qu’elle-même voulait ou ne voulait pas. Je souffrais … Elle me faisait du mal à l’instant même. Pensait-elle qu’il lui suffisait de revenir comme ça dans ma vie, sans la moindre explication, pour me récupérer ? Mais on nageait en plein délire ! « Pourquoi … Pourquoi tu me f … Si on se revoit en dehors du bar … on abordera tous les sujets qu’on aurait du aborder là ? » Demandais-je un brin sèchement, sans la quitter du regard, mon visage se faisant totalement impassible et sans expression.
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R. Hallibel Snezava
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✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




My Life
Relations Ship:

8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeVen 28 Jan - 21:58
8 ans plus tard ... G&C Zooey-zooey-deschanel-18356554-100-100 8 ans plus tard ... G&C Fgf 8 ans plus tard ... G&C Zooey-D-3-zooey-deschanel-16755142-100-100 8 ans plus tard ... G&C Cgxvc-1
L'amour meurtri, l'amour immuable ...

Chaque jours, des milliers d’enfants naissent, des milliers de personnes meurent, c’est le cycle de la vie, on meurt, d’autre naissent, on est beaucoup, plus de six milliard, et sur cette terre pour nous il existe une seule personne qui est fait pour nous. Notre âme sœur, notre vie tout simplement, cette personne est pour nous, ou qu’elle soit, le destin est là pour nous unir que sa soit tôt, ou tard. Que l’on ait trois ans, vingt ou bien même soixante ans. Non on la trouve toujours. Moi je l’avais trouvé et ce depuis longtemps. Oui, j’avais trouvé l’âme sœur, je l’avais trouvé et en plus de cela cette personne m’aimait tout comme moi. Car malheureusement trouver son âme sœur, ne voulait pas dire en retour que lui puisse nous apprécier ou nous aimer… non, parfois la vie n’était pas juste avec nous, voir même tout le temps, surtout avec moi. Ma vie avait été chaotique, misérable, simplement horrible. Oui mes parents avaient fait en sorte de me la pourrir, oh oui ça pour me la pourrir ils l’avaient fait. Comment avaient-ils pu le faire ? Je n’en savais rien… Quels parents pouvaient faire cela à ses enfants ? Moi je n’en serais pas capable, de juger les gens, de juger un enfant car ses parents sont bizarre, car son père est ivrogne… Ce n’est en aucun cas dans le sang, non, Gaylwen n’était pas une personne violente… Non il était le contraire de son père ! Il était doux, attentionné, il était sincère et s’intéressait aux gens. Il était très protecteur, oui il aime tellement s’occuper des gens… Oui il avait un grand cœur, il était fabuleux, il préférait s’occuper des autres que de lui-même, il était comme ça, quand j’avais eu besoin de lui il avait toujours était là, il trouvait toujours les bons mots, les bons gestes à faire, il était tout simplement parfait, oui, Gaylwen, était un homme parfait, le mien, je le désirais, je le voulais, je l’aimais d’une telle force… Que je voulais tuer, achever cette femme qui avait eu le malheur de l’épouser. Malheur ?

Oui car maintenant… Elle m’aurait sur le dos, oui elle allait devoir supporter Shanae Cassie Livinghon ! Oui et ce n’est pas une bonne chose ! Than était mien ! C’était mon mien, mon amour, mon bébé, ma vie, ma moitié, mon âme sœur… Et il devait être mien, être à mes côtés… Etais-je cruelle de le vouloir que pour moi ? De vouloir a tout prix être à nouveau sa fiancée ? Non, après tout j’avais té la première a l’avoir, pourquoi une autre devrais l’avoir ? C’est totalement injuste, car si on ne m’avait pas foutue dans ce putain d’avion, je serais en couple avec lui, on serait marié, on aurait des enfants et la vie serait tout a fait belle, parfaite… Oui, une vrai petit compte de fée… Je n’arrivais pas a croire que je pensais cela, moi la femme qui avait tant pleuré en pensant à lui, moi qui avait jurer de ne jamais vouloir le voir, qui ne vouloir plus entendre parler de lui, alors qu’en fait je pensais à lui tout le temps… Les photos exposait dans mon appartement ne m’aidait pas, tous nos souvenirs, ce collier que je portais toujours… Mes chansons qui ne parlait que de lui que de notre amour… Mes nombreux poèmes, mes écrits tout simplement, oui et mes journaux intimes que je tenais, ne parlait que de lui. – Cher journal, aujourd’hui je vais mal. La douleur me ronge de l’intérieure, je ne vis plus, je survis. Il me manque. Son absence remplit mon horizons. J’ai besoin de lui. J’ai l’impression d’avoir perdu ma raison de vivre. Rectification. Je l’ai perdu. Cher journal, chaque jour que dieu me donne à vivre je lutte pour ne pas en finir pour ne pas me jeter sous une voiture, ou bien même d’un pont. Aujourd’hui je l’ai fais. Je me suis jeté sous cet homme armé. Plus pour sauver cette petite fille mais parce que surtout je pensais qu’il me tuerait a sa place. Hors je n’ai qu’une éraflure sur le bras. Je ne sais plus comment survivre, je ne sais plus comment faire pour faire rebattre mon cœur et de ma bouche un léger sourire s’y mettre.-

Voilà ce que sa donnait dans mes journaux… Autant dire que sur plusieurs livres de quoi se pendre, se suicider tant les pages contenaient des choses triste, horrible, on pouvait même y voir la traces de mes larmes… J’avais vécut un réel enfer, et personne ne s’était soucié de savoir si tout allait bien même pas Gaylwen qui lui s’était marié et avait trouvé une autre femme… une de perdue dix de retrouvé… Il m’avait bien vite remplacé… Comme quoi je n’étais pas indispensable… Non, je n’étais qu’une femme parmi tant d’autre, je n’étais que Shanae, une femme qui se fond dans la masse et que l’on ne remarque même pas… quel horrible frustration… Je n’en revenais pas… Comment avait-il pu me zapper si vite avec tout ce que nous avions fait ensemble ? Nos moments si intimes que l’on en crevait à chaque fois que l’on se retrouvait à se chauffer… Moi je crevais d’envie de retrouver ces moments, je rêvais de le voir dans mon lit de sentir ses mains… oui mon corps se cambrer sous ses caresses légère, fluette, sauvage, pressente, jouissante… Sentir sa langue dans ma bouche, sur mes seins, sur mon intimité… Je voulais sentir son corps contre le mien, je voulais sentir son membre dans ma main contre mon intimité ou tout simplement sur mes lèvres. Je voulais tout ça, je voulais retrouver nos moments, ce que l’on avait mi plusieurs mois à bâtir… Nous n’étions pas ces personnes qui parle de soumission, ou bien même de ne pas faire certaines choses par peur de faire trop macho… Non, nous n’avions aucune limite et aucune honte, mon corps n’était pas inconnu a ses yeux et vise versa… et s’il fallait que je me mette nue à nouveau la devant lui, sa serait sans hésitation.

Même si j’avais changé, je savais que c’était lui et personne d’autre. Redécouvrir son corps, tout redécouvrir… Non, nous étions un couple plus que libre sur ce genre de chose. Il pouvait bien me prendre contre un mur, moi dos à lui que bordel je m’en foutrais ! Oui, je me fou de l’étique, de la soit disant femme soumise ! C’est dans les têtes tout ça. Car personnellement, je m’en fichais oh oui, il pouvait bien me prendre n’importe comment, me faire la totale, oui et même par l’entrée insolite, oui il pouvait faire de moi ce qu’il voulait, je m’adonnais totalement à lui, mon corps était sien, je lui appartenais… totalement et ceux depuis mes deux ans. J’étais Cassie, sa fiancée, sa femme… Je voulais m’appelais enfin Copeland… je ne voulais pas qu’une autre femme puisse avoir cette chance la… Sa me tuait de le savoir avec une autre… Faisait-il tout ça avec sa femme ? Tout ce que nous faisions ? La connaissait-il autant qu’il connaissait mon corps ? Me sentant rougir de colère et de jalousie, je sentais mon nez se plissait tout seul. Bon sang, quel horreur de me trahir ainsi lorsque quelque chose l’agaçait… Relevant le regard vers lui, je le regardais attentivement, alors qu’il me faisait son regard de monsieur sérieux qui avait raison… Je connaissais que trop ce regard… Combien de fois me le faisait-il ? A chaque fois… Bon sang la dernière fois qu’il m’avait fait ce regard c’était parti en totale bad… Oui… Nous avions eux des pulsions sexuels…. Me mordant la lèvre je baissais alors le regard.

« Evidemment que j’ai raison … Comme toujours ! » Le regardant tout sourire aux lèvres, je clignais légèrement des yeux. Il n’avait pas changé. Passant ma langue sur mes lèvres, je plongeais mon regard bleuté dans le sien. « Tu n’as vraiment pas changé… Et tu sais que j’aime ton humour ? Je l’ai toujours aimé » murmurais-je en le regardant de façon amoureuse. Oui, je l’aimais et je ne voulais plus m’en cacher. Je voulais le lui montrer, je voulais qu’il voit que je l’aimais toujours, que même s’il était marié, et même après huit longues années de séparation, je ne pensais qu’à lui, je n’avais d’yeux que pour lui… Je l’aimais tellement, je serais capable de le gueuler dans ce bar, sur la place, de prendre un micro en plein concert pour hurler au public que j’étais amoureuse de lui… Oui il était l’amour de ma vie et le resterait à vie. Me donnant la note, je soufflais légèrement en lui montrant alors la carte bleu de Nikkie, non il ne devait pas me faire de prix. Du moins pas quand je payais avec sa carte à elle… si je payais avec ma carte il pouvait bien me faire un prix… Oui, s’il le voulait il pouvait… Après tout j’étais sa femme… Ex femme… Bon sang ça faisait toujours un mal de chien de penser cela… surtout quand il se trouvait à moins d’un mètre de moi… trop douloureux, trop fort, trop intense… J’en venais à me demander encore comment, j’avais fait pour tenir autant de temps… J’avais l’impression que c’était hier… Oui, hier que j’étais parti tout simplement… Mais malheureusement, la vie en avait décidé autrement puisque j’étais parti huit longues années… « Hm hm c’est bien ce qu’il me semblait quand tu m’as demandé du champagne, vu la marque que tu m’as demandé ! »

Le regardant, je me figeais en voyant son mordillement de lèvres. Bon sang… Sa devrait être interdit de faire ça… tentation suprême… Entrouvrant la bouche, le gout de ses lèvres m’envahir. Je m’en rappelais comme si c’était hier. Je les voulais à nouveau… Oui, je les voulais… « Tu sais que moi, je ne bois que du champagne de haute qualité… Après tout je le vaux bien… Hein ! » Dis-je en rigolant franchement, me mordant alors la lèvre. Bon sang je rigolais, il savait que je n’aimais pas le champagne, sauf si bien sur il était bien cher car bordel la il n’était pas trop pétillant il avait un léger gout fruité… Bref, j’étais comme ça… Et je me rappelais encore le jour où nous avions fêté ses dix huit ans… J’avais fait des économies toute l’année… Pour nous payer ce fameux restaurant… L’un des plus classe de Sydney, l’un des plus réputé… Le meilleur pour le meilleur amour de ma vie. Il le méritait amplement… Et lorsque j’avais commandé le champagne… Une bouteille… Assez cher oui, plus de cent dollars, il avait failli faire une crise cardiaque… Mais bon sang, il le méritait amplement, et c’est ce jour la que je lui avais dit que ce champagne était mon préféré… Certes il était cher mais il en valait la peine… Me mordant la langue, je ne savais pas si je pouvais ou pas… Oh et puis merde… « Tu te rappel à tes dix huit ans ? Quand je t’avais amené dans ce restaurant… Ce champagne là, je l’avais trop aimé… Je tuerais pour en boire… Mais a plus de cent dollars la bouteille voir deux cents… Hum ça fait cher… Très cher, n’hésite vraiment pas avec le prix du champagne ! Rajoute même le prix du verre cassait du type ! Je vais ruiner Nikkie sans aucune gêne … » Dis-je en le regardant amusée et surtout sensuellement.

Je voulais le charmer. Je voulais tellement lui plaire à nouveau… Mais je n’étais pas sûre d’y arriver, même s’il se trahissait quelque peu lorsqu’il souriait ou me lançait ce regard si expressif… Oui… On s’aimait c’était une évidence, on ne pouvait pas oublier un amour si intense et si unique. Je le regardais faire, me préparant alors le cappuccino, bon sang… sa me rappelait que de trop bon souvenir… Le matin quand je me réveillais dans ses bras et que je descendais pour prendre le petit déjeuner… Je rapportais toujours deux cappuccinos… On s’éclatait avec la chantilly… Il lui était même arrivé de m’en mettre sur la poitrine… Bon sang, ne pas y penser, non, non ne pas y penser… Fermant les yeux, je pris la cuillère et pris une bouchée de chantilly. Le regardant je lui fis un franc sourire pour le remercier. Parlant par la suite du bar, j’appris alors que ce Mark qui était l’ancien propriétaire des lieux, était quelqu’un de très important pour lui, je le connaissais et je savais parfaitement quand il allait bien et quand il n’allait pas bien et la, vu son regard, sa façon de me regarder, qu’il n’allait pas franchement bien. Mark était un sujet sensible pour lui. L’envie de le prendre dans mes bras était tellement fort… « Il faut croire que je suis pas fait pour avoir des parents, qu’ils soient de mon sang ou non. Tu as raison il n’a pas arrêté de boire. Il a bu jusqu’à sa dernière heure. J’aurais du le foutre dehors plus tôt, il serait mort plus tôt ! » Le regardant un long moment, ma voix fut coupé instantanément. Il était mort ? Son père était mort ? Depuis combien de temps ? Bizarrement, j’eus un léger sourire pour sa mère. Même si je ne l’aimais vraiment pas, je ne pouvais pas lui souhaiter tout ce qu’elle avait subit… D’être frappé… Au moins elle n’était pas morte sous les coups de son mari… C’est toujours ça…

« Si mes parents n’avaient pas étés aussi con que les tiens, ils auraient pu te servir de parents… malheureusement on n’a pas eu de chance… Mais je comprends, je te comprends… Je hais mes parents, au point d’avoir sourit à l’annonce de la mort de mon père… Quel enfant ferait ça ? C’est horrible… Mais ce que toi tu as vécut… Ce n’est pas comparable avec ma situation… Non vraiment pas… Hey mais… Attends tu l’as viré ? Tu l’as viré ? Sérieusement ? Merde comment tu t’y es pris ? Oh j’imagine bien sa tête… » Dis-je en plissant le regard essayant d’imaginer la scène. Putain, j’aurais tellement voulu être là, merde j’aurais même était capable de l’aider… Oui… L’aider pour virer son père de chez lui ! Car c’est tout ce qu’il méritait ! Il ne méritait pas plus de reconnaissance de la part de Gaylwen, ni même de ses sœurs ! « Je sais pas comment je fais … Ca me met toujours en rogne de voir des gens se détruire en buvant … Mais j’ai appris à faire la différence entre ceux qui se bourraient la gueule juste pour s’enfoncer un peu plus dans la merde. Et ceux qui buvaient pour s’amuser. » Inspirant un long moment, je baisais la tête honteuse. Je buvais, et boire devant lui avait dû le faire souffrir, j’avais été faible, cruellement faible… Bon sang… Quelle conne, j’aurais simplement dû commander un coca au lieu de, de suite attaqué le whisky… Que pensait-il de moi maintenant ? Je voulais le savoir… Tant pis pour les conséquences, je connaissais mon Gaylwen, il n’était pas capable de me faire la gueule bien trop longtemps… Du moins à l’époque…

« Normal, tu as grandis dans un monde ou l’alcool coulait à flot… Alors voir les gens se détruire… Surtout quand on bosse dans un bar… Les gens ne se rendent pas compte qu’ils se détruisent… Qu’ils peuvent avoir une cirrhose ou un cancer ou n’importe quoi… Boire devrait juste être… Comme le vin à table ! Un verre… Deux… Mais pas plus… Moi par exemple… J’avais fait une promesse… Et putain … Je suis qu’une conne… » Soufflais-je en détournant le regard pour ne pas a avoir supporté son regard. Je ne voulais pas qu’il sache, les comas que j’avais faits… La fois ou Ash m’avait foutue dans un centre… Ou bien même l’hôpital… Non, il n’avait pas à savoir que par la faute de son mariage je m’étais ruinée… Je n’osais même pas faire une prise de sang… Heureusement que je faisais du sport pour éliminer pas mal de chose, mais j’osais imaginer la tête du médecin qui verrait mes analyses… Je buvais plus que nécessaire et trop… Trop en quatre ans… Il n’avait pas besoin de souffrir ou de s’occuper de moi en plus de ses soucis… Non… Je n’avais pas besoin de lui raconter ce passage là de ma vie… Continuant de discuter, je contemplais son tableau, ou du moins ses tableaux, il faisait de magnifique œuvres et on ne pouvait pas passer à côté loin de là même… Il avait un style que j’aimais, et bon dieu… Avait-il fait des études là dedans ? Il n’avait jamais peint avant… Non absolument jamais… Il devait bien avoir apprit tout ça quelque part non ? Bon, je n’avais pas étudié l’art, malheureusement mais sa ne m'empêchée pas de connaitre… Mais j’étais un cas à appart, une sorte de petit génie…

Il était lui aussi intelligent ! Oui très même, mais de nous deux… C’était moi et a vrai dire je m’en foutais complètement, ça n’avait aucune importance pour moi cela… Il aurait très bien pu être limité que je m’en foutrais totalement ! Je l’aimais lui pas pour sa carrière ou je ne sais quoi ! Lui et simplement lui. Venant à discuter du sport ma drogue et du fait que je faisais de la guitare, je pouvais très bien voir son étonnement mais surtout ce sourire qu’il ne pouvait pas retenir, si intense, franc et sincère. Bon sang j’aimais réellement ça, oui j’aimais pouvoir voir ce sourire. « Hm … Le sport c’est ma drogue et l’art mon déversoir. J’adore la musique. J’ai appris à jouer de la guitare en quelques mois et j’ai été embauché ici en tant que chanteur guitariste. Maintenant je sais aussi jouer du piano. » Le regardant doucement, je bus alors mon coca pour le finir. Sans rien dire, je me penchais alors en avant pour poser le verre dans l’évier afin de lui éviter à le faire. Me rasseyant tranquillement, je lui fis un léger sourire en coin. « Sa se voit que le sport c’est ta drogue… Tes vachement musclé ou alors, c’est moi qui délire… On a toujours aimé la musique Gaylwen… Sa ne m’étonne pas que tu te sois mis toi aussi à la guitare ! Le piano ? Je n’ai jamais essayé… Trop cher pour m’en payer un… Tu en as un ? Bon sang, j’ai envie de te voir en jouer… » Dis-je doucement en me mordant légèrement la lèvre. Je planifier déjà des choses alors que je ne savais même pas s’il voulait me revoir… Je ne savais rien de ce qu’il pensait de mon retour… était-il content ? Triste ? En colère ? A le voir il avait l’air heureux mais à la fois si triste…

Alors que je l’appelais, la femme d’à côté m’interpella. Dieu tout puissant, elle avait choisi le mauvais moment celle là. La laissant faire n’ayant pas le courage de lui dire de dégager puis surtout car on était dans le bar de Gaylwen… Je souriais simplement tout en posant ma main sur celle de Than pour qu’il cesse de stresser ou de s’impatienter… Car oui il était nerveux là… Faisant court, je donnais un porte clé à la petite fille les laissant alors partir. Soufflant légèrement, j’entrepris alors de répondre à ces questions. Trop de questions… Me levant, je lui fis signe de me rejoindre, chose qu’il fit sans rechigner. Se trouvant proche lui et moi, je lui montrais mes deux cicatrices en lui racontant alors que j’avais subi un braquage de banque et que par conséquent en voulant sauver une petite fille, on m’avait tiré dessus. Relevant la tête vers lui, je me figeais violemment en sentant sa main ou plutôt ses doigts sur ma cicatrice. Entrouvrant la bouche, je passais rapidement ma langue sur mes lèvres. Fermant brièvement les yeux, je me mordis alors les lèvres en frissonnant de bien être. Huit ans que j’attendais de sentir à nouveau ses doigts sur ma peau. « Tu as risqué ta vie … Pour une fillette !? » le son de sa voix me fit encore plus frémir, poussant un léger gémissement. Je voulais l’embrasser… Oui… M’avançant vers lui, je baissais la tête incapable de le faire. Pas devant autant de monde, je ne pouvais pas me recevoir la pire honte de ma vie… Non, je n’étais pas prête à recevoir un refus de sa part… Passant ma langue sur mes lèvres, j’inspirais doucement. « C’est pas à Sydney que ça arrive ce genre de chose … » Rigolant nerveusement, je relevais la tête pour plonger mon regard dans le sien.

« Avoue que tu n’aimes pas les States hum ? On sera deux comme ça ! Et tu as raison… Sydney… On ne m’aurait jamais tiré dessus et je n’aurais jamais vu cette petite fille mourir sous mes yeux d’une balle en pleine poitrine… J’ai voulu la sauver… Je crois que si j’avais réussi à la sauver je l’aurais adopté… Putain… Elle n’avait plus de mère… » Soufflais-je en détournant le regard rapidement. Retournant à ma place, je m’asseyais sur la chaise haute croisant alors les jambes ma robe remontant doucement. Prenant mon cappuccino, j’en bus une gorgé mettant de la chantilly sur mon nez. Rigolant doucement, je plissais le nez, passant mon doigt sur mon nez. Regardant lentement Gaylwen, consciente de ce que je faisais, je me lécher alors le doigt, sortant légèrement le bout de ma langue pour prendre la chantilly qui était sur mon doigt. Puis mit mon doigt en bouche le léchant lentement pour enlever toute la chantilly. Gardant mon self contrôle, pour ne pas rire, je lui lançais un regard légèrement aguicheur. Reposant ma tasse, je lui racontais alors mon parcours sur les States, du moins les quatre dernières années… Je vis son regard se poser sur mon corps. Puis son faible sourire au bout des lèvres. Je savais à quoi il pensait. Que j’étais surement parti aux States pour devenir danseuse… Non, pas du tout…

« Danseuse étoile ? Très classe … » Haussant un sourcil, je le regardais longuement. Certes j’étais danseuse étoile, a la retraite… J’abandonnais l’école, mais ce qu’il ne savait pas c’est que sa ne payait pas énormément, et j’étais surtout obligé de bosser à côté et sans étude ce n’était pas le top… « classe pour toi Gaylwen… Tu as déjà vu des danseurs étoiles s’en sortir dans la vie ? Avoir de quoi vivre du moins assez pour prévoir un avenir ? Moi non, même si je suis danseuse étoile, je cumule les petits jobs pour pouvoir me nourrir, car j’ai tout juste de quoi payer mon loyer… Certes j’aime la danse ok, c’est ma passion tu le sais depuis le temps… Mais bon sang… Dans mon cv on remarque plus mes nombreuses années en temps que serveuse que le fait que je sois danseuse… » Dis-je d’une voix lasse. Souriant faiblement, je fis claquer ma langue sur mon palet tout en plissant le nez. Cette conversation m’agaçait, oui car bon dieu si on ne m’avait pas foutue dans cet avion je ne serais pas danseuse, je serais une artiste, une vraie ! Je serais mariée avec lui j’aurais mon premier enfant ! Je serais comblée et heureuse… Soupirant légèrement, je me tournais vers lui afin de lui demander si nous pouvions nous voir hors du bar un de ces jours… Oui, car je ne voulais pas le voir sur son lieu de travail, je ne voulais pas qu’il y ait de souci ou quoi que se soit d’autre… Non… Voyant son visage je compris que j’abordais alors un sujet sensible… Fermant légèrement les yeux je déglutissais longuement sans rien dire attendant simplement sa réponse.

« Pourquoi … Pourquoi tu me f … Si on se revoit en dehors du bar … on abordera tous les sujets qu’on aurait du aborder là ? » Son regard dans le mien, j’examinais son visage, impassible et dur. Serrant les dents, j’entrouvrais la bouche, un léger rictus de nervosité se logeant alors sur mes lèvres. « Pourquoi je te fais ça ? Finis ta phrase… tu pouvais… Pourquoi je suis partie huit ans au States, pourquoi ? Ouais, il est peut être temps de commencer à discuter de choses sérieuses… Et tu sais quoi ? On va commencer de suite, maintenant car cette question me trotte en tête depuis trop longtemps… » Dis-je alors en le regardant de façon impassible à mon tour, m’avançant doucement vers lui comme pour avoir la discussion privée. Il était tant… J’allais peut être le perdre… Mais bon sang… Je devais savoir… Mon regard toujours dans le sien, je plissais légèrement les yeux en soufflant. « Déjà divorcé ? » Dis-je simplement en le regardant cette fois, triste et peinée qu’il ait pu trahir alors notre promesse, celle qui avait tout fait de nous, celle qui nous avait encore plus soudés que jamais…
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeDim 30 Jan - 1:03
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

Il paraît que lorsque l’on rencontre son âme sœur, on le sait immédiatement car ça se sent tout de suite. Pour ma part, je ne me rappelais pas le moins du monde de ma rencontre avec Cassie. Parce que j’avais plus la sensation de la connaître depuis toujours. Ce qui n’était pas très loin de la vérité à vrai dire. Je n’avais que quatre ans et elle deux, lorsque nous nous étions vu pour la première fois. Autant dire depuis toujours, réellement. Pourtant dans mon esprit, il avait toujours été clair que c’était elle ma moitié et pas une autre. Nous avions grandit en sachant parfaitement que plus tard, nous nous marierions et aurions des enfants. Mais au final, cela n’était pas arrivé. Tout simplement parce qu’elle m’avait quitté sans la moindre explication et n’avait jamais cherché à me recontacter par la suite. Je ne savais pas ce qui était le plus douloureux entre les deux. Le fait qu’elle m’ait quitté sans un mot ou le fait qu’elle ne m’ait pas fait signe de vie durant ces huit années. Quoi que le fait qu’elle soit revenue après tout ce temps là, en faisant mine de rien, n’était pas super non plus. Non, ça, je n’aimais pas du tout … Même si j’étais en même temps, terriblement ravit de la revoir. Elle était à la fois la même personne et en même temps, totalement différente, de celle que j’avais pus connaître. Comment retrouver ma Cassie dans cette personne si différente ? Je savais qu’elle était la femme de ma vie … Et que, par conséquent, j’étais l’homme de sa vie. Elle-même l’avait su durant de longues années, tout le temps qu’avait duré notre merveilleuse relation. Mais depuis huit ans, elle semblait ne plus en avoir conscience. Peut-être devrais-je faire quelque chose pour remédier à cela ? A présent que je l’avais retrouvé, plus que jamais, j’avais le besoin plus que vital, de la retrouver, de l’avoir de nouveau dans ma vie. Merde mais je ne pouvais pas vivre éternellement sans elle, j’en avais terriblement conscience et ça me tuait. Je la voulais, j’avais besoin d’elle, je ne supportais pas la vie sans elle et les huit années passées ne changeait en rien cela. Mais comment le lui dire ? Je ne pouvais pas clairement le lui dire tout de même … Un peu plus de retenue ! Peut-être que je me déciderais à faire quelque chose lorsque je saurais la raison pour laquelle elle m’avait quitté sans me prévenir et ne m’avait plus donné de nouvelle durant huit années. Sa raison n’avait peut-être rien à voir avec moi dans le fond. Oui … peut-être qu’elle m’aimait malgré tout … Et si elle avait décidé de ne pas me donner de nouvelles, c’était peut-être parce qu’elle pensait que j’accepterais mieux la séparation. Non, elle n’était pas aussi stupide que cela tout de même !

Je préférais ne même pas imaginer le nombre de petits amis qu’elle avait put avoir durant toutes ces années. Magnifique et parfaite comme elle l’était, elle ne pouvait qu’avoir eut tout un tas de petits amis, je n’en doutais pas une seule seconde. Je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’elle avait fait avec eux … Sur tous les plans possibles. Leur avait-elle fait autant de révélations qu’elle m’en avait faite à moi-même ? Avaient-ils eut droit aux moindres détails de son passé ? S’était-elle donnée à eux comme elle s’était donnée à moi, que ce soit sur le plan sentiments que sur celui, physique ? Leur avait-elle fait la même chose qu’à moi ? Bordel je ne pouvais pas m’empêcher de voir ces hommes l’embrasser fougueusement, caresser son corps de leurs mains qui ne la méritait pas, découvrir ses zones érogènes, trouver son intimité pour la caresser de leur langue avant de se placer sur elle, entre ses cuisses, pour entrer en elle et la faire leur … Leur … alors qu’elle était mienne ! Elle m’appartenait, depuis toujours. Personne n’avait le droit de me la prendre, personne n’avait le droit de la toucher, personne n’avait le droit à ses caresses et ses baisers, ni même à son corps. Merde ! Elle était à moi, à moi ! Je ne voulais pas la perdre alors qu’elle venait de réapparaître dans ma vie. Oui je foutais en l’air ma fierté, je n’avais pas le moindre égo et c’était pathétique pour un homme dans mon genre … Mais franchement, je m’en fichais royalement de savoir ce que pourraient penser les autres. La seule chose qui m’importais, c’était que sans elle je n’étais rien ni personne. Sans elle, je ne pouvais vivre, elle m’était nécessaire. S’il fallait que je me batte pour la récupérer, je le ferais ! Mais j’avais peur … Terriblement peur de la perdre à nouveau. Ou pire, de la perdre alors que j’étais sur le point de parvenir à lui faire entendre raison. Bon sang, le pire, c’était que je savais parfaitement que nous pourrions être heureux ensemble, mariés, avec des enfants ! Nous étions faits pour cette vie là, ensemble. Je le savais … Ne me manquais plus qu’à le lui montrer. Et je craignais que cela ne soit pas facile du tout. Se bornerait-elle à penser et dire le contraire ? C’était possible … Mais les regards qu’elle me lançait, ne me trompaient pas. Je la connaissais beaucoup trop pour ne savoir ce qui lui passait par l’esprit à tel ou tel moment de notre conversation. Conversation … Après de longues minutes de silence complet, durant lesquelles nous n’avions même pas cherchés à parler, nous étions à présent lancés dans une discussion abordant plusieurs sujets, tout en restant assez éloigné du sujet qui me titillait le plus. Aurais-je le courage d’aborder ce sujet là, celui de notre séparation ?

Plus je la regardais et plus je crevais d’envie de lui parler de ce qui me tuait depuis trop longtemps. Plus je la voyais et plus je la voulais, à nouveau, dans ma vie. C’était stupide mais je me demandais comment j’avais pu faire pendant huit longues années, pour me passer d’elle. Certes elle avait toujours été présente dans mon cœur, dans mes pensées, dans mes rêves, sur mes tableaux … Oui, elle avait toujours été là sans l’être réellement, physiquement parlant. J’ignorais comment j’avais fais pour ne pas la rejoindre aux Etats-Unis … J’y avais pensé durant la première année. Mais l’espoir d’avoir de ses nouvelles était resté en moi. Après cinq années de séparation aussi, j’avais voulu partir sur un coup de tête, pour aller la retrouver à New-York … Mais il s’agissait d’une immense ville, comment la retrouver là ? Et surtout, rien ne me laissait croire qu’elle vivait toujours là. Et en plus de tout cela … Le fait qu’elle m’ait quitté, me laissait croire qu’elle ne voulait plus de moi dans sa vie. Alors quoi ? J’allais débarquer chez elle un beau matin et lui demander gentiment si elle voulait bien de moi dans sa vie ? Bien sûr que non, je n’étais pas assez stupide et maso pour faire une chose pareille. Payer un billet d’avion pour aller la retrouver … En prenant le risque d’être tout simplement rejeté par la femme de ma vie ? Non … Je ne voulais pas souffrir plus que je n’avais déjà souffert à son départ. Et puis la crainte de la trouver avec un autre homme, alors qu’elle m’avait déjà oublié, me terrifiait terriblement. Ce serait le genre de chose dont je ne pourrais pas me relever aussi aisément. J’avais pour habitude de penser que j’étais un homme fort. Mais lorsque cela concernait Cassie, je devenais rapidement une personne faible … Parce qu’elle était ma principale faiblesse, ce n’était un secret pour personne. Je n’osais même pas imaginer toutes les conneries que je pourrais faire par amour pour elle, si je venais à souffrir une nouvelle fois plus que de raison à cause d’elle ou pour elle. Quoi qu’il en soit, ma vie était sérieusement en jeu dans cette histoire, aussi dingue que cela puisse paraître. Bon Dieu de merde, je ne pouvais pas vivre sans Cassie ! J’en étais plus que conscient et ça me tuait à petit feu de l’avoir définitivement perdu. Ma Cassie, ma princesse, mon seul amour, la femme de ma vie … Comment supporter les prochaines décennies sans l’avoir dans ma vie ? C’était tout bonnement impossible, je le savais … J’en avais terriblement conscience. Mais avais-je le droit de m’imposer tout simplement dans sa vie ? Oui … Après tout elle-même était réapparue sans crier gare et n’avait pas fait demi tour en me reconnaissant, préférant rester là, l’air de rien. Et l’autre raison pour laquelle j’avais le droit de m’imposer dans sa vie, c’était le fait que nous nous étions tout de même promis de faire notre vie ensemble ! Nous étions fiancés … Ou du moins nous l’avions été pendant quatorze années. Ce n’était pas rien !

Alors que nous parlions comme si de rien n’était, à propos de tout et de rien, je lâchais vaguement que j’avais toujours raison, plaisantant ouvertement. Il était plus que clair que je ne le pensais pas réellement. J’étais loin d’être le genre de type, totalement persuadé de toujours avoir raison. Et si Cassie me connaissait toujours aussi bien, elle devait en avoir plus que conscience. Cela n’avait réellement pas changé une seule seconde depuis huit ans. « Tu n’as vraiment pas changé… Et tu sais que j’aime ton humour ? Je l’ai toujours aimé » Durant quelques secondes, mon sourire faiblit sur mes lèvres à ces quelques mots. Elle n’en savait rien … Elle pensait que je n’avais pas changé parce qu’elle ne voyait pas comment j’avais été durant huit années sans elle dans ma vie. Là si j’étais ainsi … C’était parce que j’avais l’impression de revenir en arrière. Logique puisqu’elle était là. C’était sa présence qui me faisait cela, tout simplement. Mais sitôt qu’elle aurait à nouveau disparu, je redeviendrais celui que j’avais été depuis son départ. J’avais tendance à me montrer froid et perdu dans mes pensées durant de très longues secondes. Il m’arrivait de me montrer trop sérieux et de ne pas reconnaître l’humour là où il y en avait, me montrant parfois un brin trop impulsif. Je ne supportais plus les contacts physiques, que l’on me touche me répugnait, sauf lorsque ça venait de Billie ou d’Alessandra et ses enfants. Lorsque je couchais avec une femme, c’était juste du sexe et aucune marque de tendresse ou autre … Jamais ! Au final, je n’avais jamais fais l’amour. J’avais juste couché … Souvent certes mais juste du cul pour du cul. « J’ai changé. On change tous en huit ans ! » Dis-je après un moment silencieux, détournant rapidement le regard de Cassie pour lui donner l’appareil à cartes, pour qu’elle puisse régler ses consommations, ajoutant alors les verres que j’avais enlevé, lorsque j’appris qu’il s’agissait là de la carte de sa mère. L’air de rien, plaisantant toujours, je mentionnais une coupe de champagne qu’elle avait soit disant prit, l’ajoutant à ses consommations. Riant doucement, j’ajoutai aussi la seconde coupe de champagne et le cappuccino, à sa demande, avant de lui préparer ce dernier. Doucement, je mentionnais le fait qu’elle ne prenait que du champagne de grande marque, comme elle venait de le dire, me mordillant ensuite la lèvre sans même m’en rendre compte.

« Tu sais que moi, je ne bois que du champagne de haute qualité… Après tout je le vaux bien… Hein ! » Souriant en coin, je déposais sa tasse devant elle, lui lançant un bref regard. A l’époque où nous étions encore ensemble, elle n’aimait pas réellement le champagne. Il n’y en avait qu’un seul qu’elle aimait et je me souviendrais toujours du jour où elle en avait commandé une bouteille des plus chères, à l’occasion de mes dix sept ans. Elle avait tendance à toujours faire des folies lorsqu’il s’agissait de fêter mes anniversaires. Mais cette fois ci c’était réellement une folie. Elle m’avait invité dans l’un des restaurants les plus coûteux de la ville et avait demandé la bouteille de champagne la plus chère. Je n’avais pas protesté, sachant que ça lui faisait plaisir de faire cela pour moi et qu’elle avait économisé dans ce but là durant toute l’année. Quoi qu’il en soit, je savais parfaitement que si elle buvait uniquement du champagne très cher, ce n’était pas parce qu’elle était une personne matérialiste qui n’aimait que toutes les choses chères. Mais simplement parce que c’était le seul champagne qu’elle aimait au goût. Ce que je ne pouvais m’empêcher de trouver drôle et mignon. Mais il fallait avouer que tout ce qui la concernait, je le trouvais drôle et mignon. C’était ma Cassie donc il était clair que j’aimais tout d’elle. Tous dans les moindres détails, même ses pires défauts ! « Tu te rappel à tes dix sept ans ? Quand je t’avais amené dans ce restaurant… Ce champagne là, je l’avais trop aimé… Je tuerais pour en boire… Mais a plus de cent dollars la bouteille voir deux cents… Hum ça fait cher… Très cher, n’hésite vraiment pas avec le prix du champagne ! Rajoute même le prix du verre cassait du type ! Je vais ruiner Nikkie sans aucune gêne … » Encore une fois, on pensait à la même chose en même temps. Si elle avait mentionné notre passé, quelques secondes plus tôt, je n’aurais sans doute pas aussi bien réagit qu’à l’instant. Mais là, j’étais plus amusé de voir qu’elle avait pensé à la même chose que moi, au même moment. Souriant en coin, je doublais le prix du champagne, avant d’ajouter le verre offert au client un instant plus tôt. Une fois fait, je tournais un regard ironique vers elle, constatant que le compte de sa mère serait sacrément débité. Pire que la note d’un ivrogne à son meilleur jour.

« Cent soixante seize très exactement ! » Dis-je le plus normalement du monde, sans la quitter du regard, me souvenant parfaitement de mon choc en découvrant le prix de la bouteille. « Il m’est arrivé de proposer ce champagne là lors de soirées au bar. » Ajoutais-je l’air de rien, sans préciser que c’était ce champagne là que j’utilisais pour le cocktail Sissi et qu’en temps normal, je ne l’utilisais que pour cela et jamais pur. La conversation continuant d’un ton léger, nous abordions un léger légèrement sensible puisqu’il était question de Mark, puisque j’avais repris le bar à sa mort, tout simplement parce que je l’avais considéré comme un père. Bien qu’il s’agisse d’un sujet que je n’aimais pas franchement aborder, je le faisais à l’instant, en parlant tranquillement avec Cassie. Lui parler m’avais toujours été d’une facilité déconcertante. Et puis elle savait tout de moi … Du moins tout ce qui remontait à plus de huit ans. « Si mes parents n’avaient pas étés aussi con que les tiens, ils auraient pu te servir de parents… malheureusement on n’a pas eu de chance… Mais je comprends, je te comprends… Je hais mes parents, au point d’avoir sourit à l’annonce de la mort de mon père… Quel enfant ferait ça ? C’est horrible… Mais ce que toi tu as vécut… Ce n’est pas comparable avec ma situation… Non vraiment pas… Hey mais… Attends tu l’as viré ? Tu l’as viré ? Sérieusement ? Merde comment tu t’y es pris ? Oh j’imagine bien sa tête… » Souriant en coin, je la regardais, amusé. Il fallait avouer que j’avais choisis de faire grand pour le foutre dehors. Histoire que ce soit mémorable. « Si tes parents avaient été les miens on aurait été frère et sœur hm … » Lui dis-je, surpris qu’elle puisse avoir cela en tête. Elle et moi frère et sœur ? Ok lorsque nous étions enfants nous nous considérions presque comme tel. Mais par la suite, les choses étaient allées bien trop loin pour que l’on puisse l’être ou même se considérer comme tel. « Oui je l’ai viré ! Il a voulut s’en prendre à la mauvaise personne … » Dis-je doucement en pinçant les lèvres, ce souvenir semblant me tuer sur place. Bon sang Billie … C’était comme Cassie. Il suffisait qu’on les touche pour que je m’énerve … Au point de pouvoir être franchement dangereux. Il suffisait de penser à ce que je pourrais faire si ma sœur reconnaissait son violeur et me l’indiquais … Je pourrais bien le tuer sur place sans même chercher à discuter.

« Hm comment je m’y suis pris ? Pour commencer je lui ai laissé la soirée pour partir sans quoi je le foutais dehors. Le lendemain matin il était toujours là alors j’ai foutu ses affaires dans sa voiture pendant qu’il dormait, j’ai mis ses clés sur le contact, laissé la portière ouverte et je suis allé le réveiller. J’avais toujours entendu dire que l’eau froide pour réveiller quelqu’un c’est efficace … C’est pas faux ! » Dis-je enfin, sans préciser que la veille je lui avais donné un coup et qu’au réveil, j’avais du éviter le sien. Je n’étais pas certain qu’elle sache que j’étais capable de frapper qui que ce soit. Pourtant c’était bien le cas … Surtout depuis son départ, puisque j’étais devenu franchement impulsif, n’ayant plus personne pour me canaliser. En tant que propriétaire de bar, j’avais un peu trop souvent du calmer des bagarres, y allant parfois avec le poing et il m’était aussi arrivé de devoir foutre dehors certaines personnes dans ce genre de situations. Alors qu’il était question de l’alcool, le fait que je tenais un bar alors que je haïssais les personnes qui buvaient trop, j’avouais que je supportais toujours peu les personnes qui se détruisaient en buvant trop. En pensant à cela, je ne pouvais que penser à ma mère qui avait sombré à son tour alors que son mari l’avait détruite à cause de cela. Bordel pourquoi les gens étaient-ils aussi stupides ? Merde … je ne pouvais que mettre Cassie dans ce lot là. Ne se détruisait-elle pas à son tour alors qu’elle avait put voir les dégâts causés par l’alcool sur mon père ? « Normal, tu as grandis dans un monde ou l’alcool coulait à flot… Alors voir les gens se détruire… Surtout quand on bosse dans un bar… Les gens ne se rendent pas compte qu’ils se détruisent… Qu’ils peuvent avoir une cirrhose ou un cancer ou n’importe quoi… Boire devrait juste être… Comme le vin à table ! Un verre… Deux… Mais pas plus… Moi par exemple… J’avais fait une promesse… Et putain … Je suis qu’une conne… » Au moins elle en avait conscience … Mais devais-je confirmer le fait qu’elle était conne ? Bon sang je n’étais pas encore méchant à ce point ! « Ma mère est devenue alcoolique. Elle, elle est conne ! Tu comptes continuer ? » Lui demandais-je alors, cherchant son regard du mien, comprenant la raison pour laquelle elle détournait le sien. Elle savait que je n’approuvais réellement pas le fait qu’elle puisse boire. Surtout pas elle … Non pas elle !

Quittant le sujet de l’alcool, nous abordions alors celui de l’art puis du sport. Je lui apprenais donc que j’adorais le sport et la peinture, mais aussi la musique, la regardant alors poser son verre dans l’évier. Sans rien dire, je le lavais pour ensuite le sécher et le ranger. « Sa se voit que le sport c’est ta drogue… Tes vachement musclé ou alors, c’est moi qui délire… On a toujours aimé la musique Gaylwen… Sa ne m’étonne pas que tu te sois mis toi aussi à la guitare ! Le piano ? Je n’ai jamais essayé… Trop cher pour m’en payer un… Tu en as un ? Bon sang, j’ai envie de te voir en jouer… » Souriant en coin, je me tournais à nouveau vers elle après avoir lancé un bref regard sur mes clients toujours présents. « Vachement musclé ? Bof je suis surtout super mince ouais ! » Dis-je en riant légèrement. Certes j’étais mince mais c’était que je le voulais bien ! Je mangeais énormément, ne me limitant absolument jamais. Et pour compenser, je faisais vraiment beaucoup de sport. « Oui j’ai un piano … Chez moi. » Ajoutais-je en détournant le regard, conscient qu’elle aurait sans doute moins l’envie de me voir jouer en apprenant que j’avais un piano mais chez moi. Et non pas, par exemple, ici au bar. Bon sang … Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer la scène. Cassie assise à mes côtés alors que je jouais du piano. Me tourner ensuite vers elle, une fois la musique terminée, tout sourire et la laisser venir se coller à moi pour l’embrasser avec douceur et poser tendrement mes mains sur sa taille et … Merde, merde stop ! Il fallait que j’arrête tout de suite … Parce qu’il était clair que la suite serait simple. Je l’entrainerais jusque dans mon lit pour lui faire l’amour longuement et tendrement et lui donner bien plus que de plaisir qu’à l’époque où nous nous limitions aux préliminaires. Ou alors … je l’attirais sur moi pour lui faire l’amour ainsi, tout simplement. Bon sang … Dans tous les cas, ça ne pouvait que finir ainsi. Elle et moi unit, enfin ! J’en rêvais depuis trop longtemps … Interrompus par des clients qui venaient régler leur note et reconnaissait Cassie au passage, je cru mourir de frustration alors qu’elle avait faillit me parler, d’un truc peut-être super important. Une fois les clients parti, je ne me fis pas prier pour la rejoindre au bout du comptoir, sans même prendre le temps de réfléchir. Mais en me retrouvant tout près d’elle, je réalisai que j’aurais peut-être du y réfléchir à deux fois avant de me bouger de ma place. J’étais trop près … Beaucoup trop près. Il aurait suffit que je lève la main pour toucher son corps …

Découvrant ses cicatrices, je ne pus m’empêcher de poser le bout de mes doigts sur l’une d’elle, stupéfait d’apprendre ce qui lu était arrivé. Bon sang c’était horrible d’apprendre cela … Insupportable même ! Ma Cassie avait faillit perdre la vie. Merde non, tout mais pas ça ! Qu’elle me quitte ok … Mais qu’elle meurt … Non elle n’avait pas le droit bordel ! Après m’être exclamé qu’elle avait risqué sa vie pour sauver une petite fille, j’entendis son léger gémissement, réalisant alors que … Merde j’étais en train de la toucher. Ce geste m’avais parut tellement naturel, que je n’avais pas pris le temps de réfléchir, posant simplement mes doigts sur sa peau sans penser à mal. Par peur d’avoir commis une erreur, je baissais le regard vers le sien, la voyant alors baisser la tête. Difficile de savoir si c’était parce qu’elle ne savait pas comment filer de là pour ne pas rester près de moi ou si c’était par peur de plonger son regard dans le mien. Sans rien dire, je posais ma main à plat sur son épaule, caressant lentement sa peau de mon pouce. Merde je devais arrêter ça, j’avais beaucoup trop envie d’elle … Ou simplement de l’embrasser dans l’immédiat. Je crevais d’envie de relever son visage d’une main sous son menton pour poser doucement mes lèvres sur les siennes et l’embrasser longuement, tendrement … Pour rattraper tout ce temps perdu. L’embrasser comme un premier baiser, avec lenteur, commençant par caresser longuement ses lèvres des miennes durant un long moment avant d’entrer enfin ma langue dans sa bouche pour prendre possession de celle-ci. Merde … Elle était trop près de moi ! Lorsqu’elle releva la tête, plongeant son regard dans le mien, je crus mourir sur place. L’envie étant beaucoup trop grande, je remontais lentement ma main le long de son épaule, la posant alors à la base de son cou, sans la quitter du regard. « Avoue que tu n’aimes pas les States hum ? On sera deux comme ça ! Et tu as raison… Sydney… On ne m’aurait jamais tiré dessus et je n’aurais jamais vu cette petite fille mourir sous mes yeux d’une balle en pleine poitrine… J’ai voulu la sauver… Je crois que si j’avais réussi à la sauver je l’aurais adopté… Putain… Elle n’avait plus de mère… » Cassie adopter une fillette ? Bordel … Cassie mère … Non elle n’avait le droit d’être mère qu’avec moi. Que ce soit un enfant biologique ou un enfant adopté. « Hm j’aime pas les states, c’est un secret pour personne ! Trop de fous là bas ! »

Je ne précisais pas que c’était surtout depuis qu’elle était partie pour New-York, que je n’aimais pas ce pays. Ce stupide pays qui me l’avait prise. Elle, la femme de ma vie, la seule dont je pouvais tomber totalement et follement amoureux. Préférant ne pas commenter le fait qu’elle aurait put adopter cette petite fille, je la laissais filer pour retourner de son côté du comptoir, me replaçant alors en face d’elle. la regardant boire son cappuccino, je crus mourir sur place en la voyant rire et plisser le nez, sous la chantilly présente sur celui-ci. Merde … Non seulement cela me rappelait trop de chose mais en plus, j’avais envie de la lui retirer de la pointe de ma langue. Difficile de ne pas me remémorer le passé en voyant cela. Je ne pouvais que me souvenir de toutes les fois où elle m’avait ramené un cappuccino au lit le matin, alors que l’on venait de se réveiller dans les bras l’un de l’autre. Et lorsque j’avais déposé de la chantilly sur sa poitrine pour l’enlever de la pointe de ma langue avec lenteur, le regard levé vers elle pour guetter toutes ses réactions. En la voyant essuyer son nez du bout de son doigt pour ensuite le lécher sans me quitter du regard, j’eus bien du mal à déglutir. Merde … Une flopée d’images monta à mon esprit. Toutes ces choses qu’elle avait faites de sa langue … Sa langue sur mes lèvres, dans ma bouche, sur mon torse, sur … Mon membre ! Bon sang j’avais gravement envie de faire le tour de ce fichu comptoir pour la plaquer contre celui-ci et lui faire l’amour sans attendre, me foutant royalement de toutes les personnes qui assisteraient à tout cela. Ou alors, la faire se lever pour l’obliger à passer par-dessus ce comptoir. Je m’en foutais … Peu importait comment mais j’avais Besoin de lui faire l’amour. Mais pas tout de suite … Non bon Dieu je ne pouvais pas accepter de la reprendre dans ma vie tout simplement à cause d’une envie de sexe … Bon ok ce ne serait pas du sexe pour du sexe puisque j’étais dingue d’elle. Mais il fallait que l’on mette les choses à plat et de toute urgence. En croisant son regard des plus aguicheurs, je compris tout de suite qu’elle faisait tout cela exprès. Merde elle avait parfaitement conscience du désir qu’elle suscitait chez moi et en jouait … Cruelle femme ! Lorsqu’elle me confirma qu’elle était bel et bien danseuse étoile, je ne pus m’empêcher de dire que c’était classe. A mes yeux ça l’était en tout cas. Surtout Cassie … Bon sang je l’imaginais et ça me plaisais atrocement.

« classe pour toi Gaylwen… Tu as déjà vu des danseurs étoiles s’en sortir dans la vie ? Avoir de quoi vivre du moins assez pour prévoir un avenir ? Moi non, même si je suis danseuse étoile, je cumule les petits jobs pour pouvoir me nourrir, car j’ai tout juste de quoi payer mon loyer… Certes j’aime la danse ok, c’est ma passion tu le sais depuis le temps… Mais bon sang… Dans mon cv on remarque plus mes nombreuses années en temps que serveuse que le fait que je sois danseuse… » A ces mots, je fronçais les sourcils sans la quitter du regard. Le fait qu’elle fasse claquer sa langue sur son palet avant de plisser le nez, semblait signifier que le sujet la dérangeait. Bon sang … Moi j’abordais des sujets sensibles et difficiles avec elle et elle, elle était incapable de faire mine de rien. Haussant brièvement les épaules, je tentais de dissimuler mon agacement. « J’en sais rien je côtoies pas de danseurs étoiles hein ! Et pourquoi … Tu trouves pas un boulot à la hauteur de ton intelligence ? » Demandais-je presque malgré moi avant de lui lancer un regard presque froid. « Pourquoi tu te trouves pas un mec riche ? Ca devait pas en manquer à New-York ! » Génial … J’étais en train de merder totalement ! Je savais parfaitement que Cassie n’était pas capable d’une chose pareille. C’était tout bonnement impossible. Pas elle ! Après tout, elle était restée avec moi très longtemps alors que je ne roulais franchement pas sur l’or. Loin de là même. Lorsqu’elle me demanda s’il était possible que l’on se revoit en dehors du bar, je cru mourir. M’apprêtant à lui demander pourquoi elle me faisait cela, je m’arrêtais avant, pour lui demander si l’on pourrait aborder les sujets que nous aurions du aborder là sans l’avoir fait pour autant. « Pourquoi je te fais ça ? Finis ta phrase… tu pouvais… Pourquoi je suis partie huit ans au States, pourquoi ? Ouais, il est peut être temps de commencer à discuter de choses sérieuses… Et tu sais quoi ? On va commencer de suite, maintenant car cette question me trotte en tête depuis trop longtemps… » Mon cœur semblant s’emballer férocement, je posais mes deux mains sur la plus haute étagère derrière le comptoir, sans quitter Cassie du regard. Le sien était tout aussi impassible que le mien à présent, ce qui me faisait réellement bizarre. Je n’étais pas habitué à ne pas pouvoir lire dans son regard … Tout comme elle dans le mien sans aucun doute.

Gardant le silence, j’attendais simplement la suite. Elle avait une question à me poser … Et quelque chose me disait que ça n’allait réellement pas me plaire. « Déjà divorcé ? » Stupéfait, j’oubliais de respirer durant de longues secondes, entrouvrant les lèvres sous le choc et ouvrant grand les yeux. Elle devait plaisanter … Bon sang c’était obligé … Elle ne pouvait tout de même pas penser que j’avais fais ça. Moi, le type totalement raide dingue amoureux d’elle ? En huit ans je ne l’avais pas oublié une seule seconde. Comment aurais-je pus me marier avec qui que ce soit avec ça ? Me penchant légèrement vers elle pour lui lancer un regard vexé, j’articulais sèchement. « Avant de divorcer il aurait fallut que je me marie ! » Presque dégoûté de constater qu’elle avait put penser ça de moi, je restais totalement immobile face à elle, mâchoires serrées. « Je tiens toujours mes promesses ! Hors, c’était soit toi soit personne … Donc, ce sera personne ! »

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R. Hallibel Snezava
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8 ans plus tard ... G&C 659730KS9
Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeDim 30 Jan - 3:25
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L'amour meurtri, l'amour immuable ...

« J’ai changé. On change tous en huit ans ! » Inspirant doucement, je relevais la tête vers lui. Je n’aurais certainement pas du dire cela… Mais tant pis c’était fait. Je ne pouvais pas retourner en arrière… Nous n’étions pas dans un film… non pas du tout… Soufflant longuement, je me mordais lentement la lèvre. « Oui… On change tous, mais je te connais, tout comme tu me connais, un simple regard, Gaylwen… Un seul et je sais ce que tu penses, si tu souffres ou si tu es heureux… C’est comme ça… Ok tu as changé…Sujet clos d’accord ? » Dis-je en lui lançant un regard suppliant. Je ne voulais pas parler de nos changements, pas maintenant… Continuant la conversation l’air de rien, j’en vins rapidement à parler de son anniversaire… après tout je devais ruiner Nikkie avec le champagne, donc autant se remémorer nos vieux souvenirs ! Et il avait l’air de bien l’avoir pris… tant mieux ! Lui payant une somme faramineuse, je lui rendis la boite a carte tout sourire aux lèvres en lui faisant un clin d’œil amusé. « Cent soixante seize très exactement ! » Etonnée, je passais ma langue sur mes lèvres. Il se rappelait du prix… Fermant doucement les yeux le gout de ce champagne me revint presque en bouche. « Humm, c’est la seul boisson alcoolisé que l’on s’autorisait… En même temps pour se saouler au champagne… Faut y aller, mais toi comme moi on savait parfaitement qu’on ne se saoulerait jamais ! Puis dix sept ans… Ça se fêtait ! Cent soixante seize ? Tu vaux beaucoup plus mais bon, la bouteille elle, valait vraiment le coup ! » Dis-je doucement en le regardant tendrement. « Il m’est arrivé de proposer ce champagne là lors de soirées au bar. » Entrouvrant la bouche, je souriais en coin.

« Ah ouais ? Hum, ce champagne t’as marqué hum ? » Dis-je en me mordant la lèvre, souriant en coin, mes yeux pétillant d’amour pour lui. Bon sang, il était trop chou, il servait mon champagne, le seul que j’arrivais à boire dans son bar c’était un putain de signe ça… je ne pouvais pas passer à côté ! Continuant la conversation, nous parlâmes rapidement de ce Mark pour qu’il il vouait une grande admiration. Il n’avait jamais eu de chance… j’aurais tellement aimé vouloir être la pour le consoler… Et si seulement mes parents n’avaient pas été si con… « Si tes parents avaient été les miens on aurait été frère et sœur hm … » le regardant je riais légèrement. Il n’avait pas réellement comprit ma phrase et je ne pouvais pas lui en vouloir. Me mordant la lèvre, je le regardais tendrement. « Mais non, je veux dire, qu’ils auraient pu te laisser venir chez moi quand bon te semblait… Tu aurais pu manger à table avec nous… Tu vois quoi… Ils auraient pu t’apporter une sorte d’amour que tu n’as pas eu… Et croit moi, je ne t’aurais pas considéré comme un frère… C’était impossible, même si petit on aurait pu nous prendre pour des frères et sœurs… Notre amour était là, présent et plus qu’affiché ! Et puis merde t’aurais été mon frère ben on aurait fait de l’inceste et je l’aurais assumé ! Et je suis très gore en disant cela, et je l’assume aussi ! » Dis-je en plongeant mon regard dans le sien me sentant alors bizarrement rougir. Dire ça alors que nous n’étions plus ensemble et que monsieur était marié… J’y allais vraiment fort… « Oui je l’ai viré ! Il a voulut s’en prendre à la mauvaise personne … » Haussant un sourcil, je ne compris pas de suite ce qu’il disait. Mauvaise personne ? A qui son père aurait-il pu s’en prendre à part sa mère ? Oh… Oh… Billie ! Merde. Ecarquillant les yeux, je lâchais un gémissement. Ma sœur de cœur, elle me manquait atrocement…

« Ne me dis pas que ce putain de bâtard à oser toucher Billie ? » Lâchais-je d’une voix surprise et énervée. « Désolée… Désolée… Mais putain pas Billie ! Pas elle, elle ne mérite pas ça ! Wow… Qu’il se damne en enfer avec mon père ! » Crachais-je d’une voix sifflante. Je n’en croyais pas mes oreilles. Bon sang… On avait vraiment des parents ignobles… Immonde… comment pouvait-on s’en prendre à ses gosses hein ? Je ne pourrais jamais moi… non vraiment jamais… « Hm comment je m’y suis pris ? Pour commencer je lui ai laissé la soirée pour partir sans quoi je le foutais dehors. Le lendemain matin il était toujours là alors j’ai foutu ses affaires dans sa voiture pendant qu’il dormait, j’ai mis ses clés sur le contact, laissé la portière ouverte et je suis allé le réveiller. J’avais toujours entendu dire que l’eau froide pour réveiller quelqu’un c’est efficace … C’est pas faux ! » Souriant doucement, j’imaginais très bien la scène… Oui à la perfection même ! « Hum, j’imagine très bien… Tu avais quel âge ? Bon sang, tu aurais dû le faire plus tôt Than… Tu es un homme bien… » Soufflais-je doucement en lui lançant alors un regard plus qu’amoureux. Bon sang, j’avais de plus en plus envie de l’embrasser… Dieu tout puissant… Parlant de son bar, de ses tableaux, nous en vînmes à l’alcool… Les clients… Et surtout moi… Me traitant de conne, sans rechigner, car j’avais raison, je détournais rapidement le regard. « Ma mère est devenue alcoolique. Elle, elle est conne ! Tu comptes continuer ? » Surprise, j’écarquillais les yeux. Sa mère ? Buvait ? Devenu alcoolique… wow… Mais tout le monde le devenait… Est-ce que je devais me considérer comme tout comme ? Malheureusement quand on passe en désintoxication, il me semble que oui… pourtant je pouvais bien rester des journées entières sans boire, la preuve trois jours sans boire et je n’avais pas ressentis le manque jusqu’au moment ou j’avais alors vu Gaylwen dans ce bar… Il était la cause de mes envies… Oui, c’était lui, malheureusement qui causé mon envie de boire… Mais maintenant que je l’avais retrouvé… Il était peut être vraiment temps d’arrêter… Oui, je devais le faire et dès maintenant…

« Ta mère boit ? Wow… En effet, elle est conne après tout ce qu’elle a subit… Je me demande comment elle a pu en venir a se bourrer la gueule… Wow… » Soufflais-je doucement, gardant la tête baissait. Je n’étais pas en mesure de la juger bon sang… Non je n’étais vraiment pas en mesure…. Inspirant doucement, j’osais relever le visage vers lui pour le regarder enfin. Mon regard dans le sien, je vis qu’il était sincère avec sa question. Je lui faisais beaucoup de mal… J’en étais consciente… « Tout ce qui est au States reste aux States… Je suis à nouveau en Australie. C’était mon dernier verre tout à l’heure… Je ne suis pas une alcoolique loin de là, j’ai juste foiré… Je foire beaucoup… Désolée de t’avoir fait ça… Trahir ma promesse… Tu sais... Il te suffit de me le demander, et je dirais oui. Et croit moi, je tiendrais ma promesse cette fois ! » Soufflais-je doucement en lui lançant un regard plus que désolée… Oui j’avais craqué, oui j’avais été faible mais c’était en parti sa faute… si monsieur ne s’était pas marié je n’aurais jamais touché cette merde… Continuant la conversation sur le sport et la musique, il était clair et net qu’il aimait bien faire du sport… Oui… « Vachement musclé ? Bof je suis surtout super mince ouais ! » Le regardant, je ne pu m’empêcher de baisser mon regard sur son torse. Passant ma langue sur mes lèvres, je le trouvais moi très beau… Oui, parfaitement beau… Ok, il était mince mais bon dieu j’aimais ça ! Je préférais un homme fin et musclé qu’un homme immense bien baraque et musclé… Non et puis de toute façon… Qu’il soit, petit, chauve, gros, mince, musclé ou pas et qu’il pu de la gueule je l’aimerais toujours… C’était mon Gaylwen… oui c’était mon amour de ma vie… Mon homme mon avenir, mon fiancé et tout ce qu’il pouvait être encore ! Me redressant un peu sur ma chaise, sans vraiment rien dire et surtout sans demander la permission, je n’avais pas réellement l’habitude… Je tendis ma main pour la poser alors sur son torse.

A plat sur sa poitrine entres ses pectoraux, je descendis légèrement ma main vers son bas ventre, m’arrêtant alors sous son nombril, bien que l’envie d’aller plus bas soit horriblement tentante… « Mince mais musclé et moi j’aime ça… Arrête de te dénigrer veux-tu ? C’est aux filles de faire ça ! Pas aux hommes hum… C’est le monde à l’ envers dis donc ! » Dis-je en souriant enlevant rapidement ma main pour me rassoir sur ma chaise l’air de rien. L’air de rien, j’annonçais alors que j’aimerais le voir jouer du piano… bon sang il devait être sublime assis sur ce petit banc a caresser les touches… « Oui j’ai un piano … Chez moi. » Le regardant, je compris le message. Je n’étais pas réellement prête à le voir jouer du piano en fait… Bon en même temps je m’en doutais… Mais bon tout de même… il devait en jouer pour sa femme… Hum… Me mordant la lèvre, il fallait que je sache… « Tu habites une maison ou un appartement ? » Demandais-je alors l’air de rien… peut être qu’il me dirait un appartement car je suis seul… bon sang, dis le moi, oui fait moi ce plaisir, fait moi bondir de joie sur ma chaise ! Allez, dis le bon sang… Je voulais l’entendre et pas qu’une fois… dieu tout puissant… Me levant, je filais à l’autre bout du comptoir pour lui montrer alors ma cicatrice… Ce que je n’avais pas prévu ? Qu’il me touche. Bon sang si j’avais su je l’aurais carrément amené dans l’arrière boutique… Ses doigts caressant lentement ma cicatrice, je sentis sa main alors se poser à plat sur mon épaule. Un frisson parcouru entièrement mon corps. Non d’un chien, j’aimais cruellement ça ! Oui, oh oui… Bon sang… Qu’il continue a me toucher a me caresser… Il ne devait surtout pas cesser cela… Son pouce caressant ma peau je déglutissais longuement mon cœur s’emballant. Sans réfléchir je m’avançais un petit peu vers lui, nos corps se rapprochant plus que nécessaire. La chair de poule s’incrustant sur ma peau.

Relevant doucement ma tête vers lui pour le regarder droit dans les yeux, je sentis alors sa main remonter. Me figeant, je fermais brièvement les yeux en sentant sa main à la base de mon cou. Non pas ça tout sauf ça. Laissant échapper un gémissement, j’attrapais instinctivement son haut le serrant dans mes mains. Me mordant la langue, je frissonnais, mon corps tremblant, il savait que mon cou et mon visage était un point sensible… Personne ne me touchait là, il était le seul… Et bon sang je partais en vrille à chaque fois… Oui vraiment à chaque fois… Mon cœur ne cessant de s’emballer, je passais ma langue sur mes lèvres. Lâchant son haut, je posais à nouveau mes mains sur son torse le caressant alors à nouveau sans gêne remontant moi aussi à son cou. Pressant ms doigts dessus, je me détachais doucement de lui en le regardant longuement dans les yeux. Lui lançant alors un regard aguicheur, me mordant la lèvre tout en regardant ses lèvres. Reculant un peu plus, je filais alors m’assoir sur la chaise avant que tout cela ne finisse sur le comptoir… Ou bureau ou bien même par terre ! « Hm je n’aime pas les states, c’est un secret pour personne ! Trop de fous là bas ! » Le regardant doucement, je compris son sous entendu… Il n’aimait pas les states car j’étais partie là-bas pas plus compliqué à comprendre… Je le connaissais, je lisais en lui tel un livre ouvert… il ne pouvait rien me cacher… Non aucun secret pour moi, strictement aucun… C’était ainsi… Nous étions comme ça… Mais qu’il pense que beaucoup de gens fous étaient là-bas… Ce n’était pas si vrai que cela, certes il y avait des lois en Amérique plus que choquante, tel que le port de l’arme autorisé… Je n’aurais jamais reçu cette balle s’il n’y avait pas cette loi… Beaucoup de meurtres n’auraient pas eus lieu dans ses lycées et écoles… non il n’y aurait pas autant de mort dans ce pays ….

« A l’époque ou j’étais là, je n’ai aucun souvenir que tu détestais les States… Je dis ça, mais, je ne dis rien… Et pour infos, je suis d’accord avec toi… Mais Ashelina est une fille formidable… C’est ma meilleure amie depuis quatre ans… En fait… elle n’est pas Américaine… je parle pour rien dire là… » Dis-je en me trouvant conne… Rigolant nerveusement, je baissais rapidement le regard sur mon cappuccino, fait par ses soins… Sans plus attendre, je le bus sans trop de difficulté, il était tellement bon, et cette chantilly... bon sang, trop de souvenir… Je voulais à nouveau sentir sa langue sur mes seins… je voulais entendre son souffle rapide, je voulais sentir son corps se presser contre le mien… bon sang j’étais excitée comme jamais… J’avais besoin, vraiment de faire l’amour avec lui et sur le champ… Mais pas que du sexe, non… de toute façon je l’aimais tellement… Ayant de la chantilly sur le nez, je ne perdis pas une seconde pour le provoquer en la prenant du bout de mon doigt pour me lécher celui-ci sans le quitter du regard… bon sang… J’étais méchante de le provoquer ainsi… Trop… Méchante… Mais c’était tellement bon de le voir ainsi, regarder alors ma bouche et mon doigt… Oui, il était faible, oui il m’aimait… Oui je l’aimais, et oui je voulais vraiment le rendre fou… Inspirant longuement, je le regardais attentivement, il me rendait folle, totalement et irrévocablement folle, j’étais amoureuse de lui depuis le début et je comprenais vraiment pourquoi… Il était fait pour être mon mien et pas celui d’une autre… Fermant doucement les yeux, j’essayais de me ressaisir comme je le pouvais. Sa caresse m’avait tout de même perturbée… Je ne pouvais pas le nier et il savait parfaitement y faire. Il connaissait surtout mes zones érogènes et venait d’en jouer fortement… quel coquin…

Je pouvais très bien faire pareil avec lui là de suite, sur le champ… Suffisait que je le touche au bon endroit… Me demandant rapidement si j’étais une danseuse, je lui confirmais mais, cependant lui parla un peu sèchement… il ne savait pas à quel point se n’était pas un métier… non, je n’avais jamais assez d’argent, j’étais obligé de danser à moitie à poil sur un comptoir avec une bar pour faire des figures et exposer mon corps sous tout angle… Il ne savait rien de ma vie, il ne savait pas ce que j’avais endurer pendant ces huit longues années… « J’en sais rien je ne côtoie pas de danseurs étoiles hein ! Et pourquoi … Tu ne trouves pas un boulot à la hauteur de ton intelligence ? » Et bim prend toi ça dans la gueule Cassie. Le regardant choquée et surprise, je n’aurais jamais cru qu’il puisse un jour me dire une telle chose. Se rendait-il compte de ce qu’il venait de faire là ? Il venait de me vexer de me peiner… il ne savait faire que ça la ma parole… bon sang… Me mordant l’intérieur des joues je déglutissais longuement. Il n’avait pas le droit de me juger de la sorte ! Je ne le reconnaissais même plus ! Ou était mon Gaylwen ? Ou était l’homme que j’aimais ! Il ne m’aurait jamais parlé ainsi, il ne m’aurait même jamais engueulé tout court… je ne comprenais plus rien, vraiment… J’étais perdue et peinée de voir qu’on ne finirait peut être pas ensemble car il avait changé de façon inconsidéré… « Pourquoi tu te trouves pas un mec riche ? Ca devait ne pas en manquer à New-York ! » Double claque… Sa raisonnait dans ma tête comme une violente, claque, pire que celle que mon père m’avait donné… Pire que celle de ma mère, pire que ce qu’elle m’avait dit au téléphone… Pire que tout… Pire que la rupture brutale il y a huit ans… Il était mauvais, il était sans cœur et cruel… Me croire si matérialiste… Depuis quand avais-je d’yeux que pour l’argent moi ? Hein ? Moi l’argent ? Je m’en fou ! Si je miserais espèce d’abruti c’est parce que je voulais te retrouver ! Payer nos billets notre fuite notre avenir ! Abruti, abruti ! J’avais envie de le secouer pour lui faire ouvrir les yeux ! Si je n’avais pas fait d’études c’était de ça faute bon dieu de merde ! J’avais claqué la fac de droit pour monsieur ! J’avais fait en sorte de tout planifier pour le retrouver… Moi au moins j’avais fait l’effort j’avais cru en nous pas comme lui…

« Et bien… Je ne te croyais pas comme ça dis donc… Hauteur de mon intelligence ? Ah ben c’est sur que moi je ne finirais pas patronne d’un bar hein ! » Vlam… J’étais pire que lui sur ce coup là… horrible même car bordel s’il tenait à son bar c’était a cause de Mark… « Désolée... C'était irréfléchis et déplacé... Mais ... Wow... tu as été méchant là... Désolée pardonne moi... » J’étais qu’une salope sur ce coup là, mais, c’était un prêté pour un rendu… Il le méritait amplement… A lui de s’en prendre plein la gueule ! « Ah parce qu’en plus tu me prends pour une matérialiste ? Tu crois sincèrement que si j’avais été comme ça je t’aimerais ? Tu crois que je serais resté avec toi ? Que je t’aurais aimé comme une taré au point de ne jurer que par toi ? Merci Gaylwen, ouais merci de croire que moi Shanae Cassie Livinghon, je ne vis que pour le fric ! Tellement vrai que ça fait huit ans que je fais presque la manche pour vivre ! » Dis-je d’une voix menaçante et presque plus fort que d’habitude. Tremblant doucement, je le foudroyais du regard. Il n’avait pas le droit de me faire ça ! Il n’avait pas le droit de me juger pas là, jamais, jamais ! Essayant de changer de conversation, mais en fait, non on ne changeait pas du tout de conversation… Je lui demandais si nous pouvions nous voir hors du bar… franchement… au point ou on en était, mieux valait crever l’abcès… Oui et à mon avis il était crevé depuis un petit moment maintenant… On ne pouvait pas nier la tension immense qui se créait entre nous en ce moment… On était en train de s’emballait de nous ruiner… Mais sa valait le coup, j’en restais persuadé… Oui… Il fallait que l’on s’engueule une bonne fois pour toute ! Car bon sang c’est lui qui n’est pas venu me rejoindre alors qu’il savait que mes parents m’envoyaient de force sur New-York ! Il avait été lâche ! Il avait était simplement lâche… Sans plus attendre, je lui demandais alors s’il s’était déjà divorcé d’avec sa pétasse…

C’était vrai, s’en était une, elle volait les mecs déjà prit… S’était MON mien ! Pas celui d’un autre ! Non, Gaylwen était mon fiancé depuis plus de vingt deux ans et ce n’était pas près de s’arrêter… voyant son visage, surprit et choquée, je ne comprenais pas pourquoi il faisait une telle tête… Surement car il ne s’attendait pas a ce que je sache qu’il soit marié… Ouais après tout… Je venais tout juste d’arriver… Je ne pouvais pas réellement savoir… « Avant de divorcer il aurait fallut que je me marie ! » Ces mots raisonnèrent dans ma tête, telle un batteur frappant de toutes ses forces sa batterie. Je n’y croyais pas, il me faisait une blague ? Oui c’était ça, il ne pouvait pas réellement me dire qu’il n’avait jamais été marié… Ce n’était pas possible ! Il s’était marié ! Oui il y a quatre ans !Il s’était marié avec une femme, il faisait sa soirée entre mecs… enterrement de vie de garçon… Il… Il s’était marié… sa mère me l’avait dit d’un ton désolé et d’un regard qui voulait me dire qu’elle était désolée… elle ne pouvait pas me mentir sur une telle chose tout de même… Ce n’était pas possible… Non… Mon cœur s’emballa, comme jamais… Je n’arrivais pas à y croire, il était impossible… Gaylwen était forcément marié, ou alors il avait divorcé peu de temps après le mariage ? Ses mots n’arrêtaient pas de passer en boucle dans ma tête, plus ceux de sa mère… -je suis désolée Shanae, Gaylwen se marie demain… tu ne pourras plus le voir… - Bon sang, non elle me l’avait dit, je n’avais pas rêvé ! Je ne pouvais pas l’avoir rêvé ! On ne rêvait pas de ce genre de chose ! Non, non, non et NON ! J’avais envie de tout détruite dans ce bar, tout absolument tout, j’avais envie de passer mes nerfs sur quelque chose, sur quelqu’un. Lui, j’avais envie de le frapper de le mordre de l’étrangler de hurler de rage de pleurer de colère je voulais extérioriser ma colère je voulais à tout prix faire comprendre à tout le monde que j’étais en train de crever sur place. Il ne pouvait pas se jouer de moi comme ça ! Il n’avait réellement pas le droit bon dieu… Non…

J’étais sa fiancée ! Sa future épouse ! On ne pouvait pas jouer de moi ainsi… Mon cœur s’emballant je cru mourir, j’allais décéder dans ce bar et même pas sous l’alcool… Non, je n’allais pas m’étouffer dans mon vomi ou crever d’un putain de coma… Non c’est lui qui aurait ma peau ! Lui et lui seul ! Il n’avait pas le droit de me faire ça ! NON ! Posant mes mains a plat sur le comptoir faisant un bruit mat je le regardais droit dans les yeux. Un regard incertain, choqué, perturbé, trahissant mon étonnement. Il n’avait pas le droit de me faire ça. Entrouvrant la bouche, je baissais le regard. Je ne savais plus quoi faire ni que dire. J’étais totalement perdue… Il était en train de me tuer, oui je mourrais, au secours, aidez moi ! Aidez moi venez à mon aide mon cœur va lâcher ! Le voyant se rapprocher, je gardais la tête baissait. Mon corps tremblait légèrement, j’étais énervée, choquée, triste, peinée, je ne savais plus quoi faire, je ne savais plus quoi dire, il venait d’annoncer ma mort… Comment avait-il pu ? La mâchoire tremblante, je refermais rapidement ma bouche serrant mes dents d’une force à m’en foutre une crampe. Ignorant la douleur je le regardais alors droit dans les yeux. Nos regards meurtrier en disant long. « Je tiens toujours mes promesses ! Hors, c’était soit toi soit personne … Donc, ce sera personne ! »

Mes pieds glissant de sur la chaise, je fus tiré vers le bas rapidement me retenant au comptoir, je regardais alors ses bras. Etait-il en train de me dire que plus jamais il ne m’aimerait ? Oui, il était en train de me dire cela… Quel … salop ! Il n’avait pas le droit ! Il n’avait pas le droit de ne plus m’aimer ! J’étais la femme de sa vie putain j’étais sa fiancée ! Avait-il oublié tout ce que nous avions fait dans le passé ? Tous nos moments si intimes ? Nos rapports sans pénétration, ses mains sous ma culotte, son membre glissant dans une perfection extrême dans ma bouche, ses doigts allant se loger dans mon intimité… Sa bouche se refermant sur ma poitrine les mordant les léchant sans aucune retenu… Sa bouche qui allait a merveille pour mes petits seins de l’époque… et qui je restais persuadé serait tout aussi parfait pour mes seins d’aujourd’hui ! Bon sang je voulais sentir ses dents sur ma chair, je voulais voir ses nombreux suçon sur ma peau, voir ses marques, sa signature sur mon corps… Je voulais voir la trace de sa main sur ma fesse comme il avait fait le jour de mes seize ans, quelques jours avant que je ne parte… Oui, je voulais qu’il recommence à s’emballer de la sorte, je voulais entendre son hurlement me déchirer les tympans quand il jouissait sur moi ou sur ce putain de lit ! Je voulais tout refaire, il n’avait pas le droit d’oublier tout cela ! Il n’avait pas le droit de me faire ça… Combien de fois m’avait-il dit qu’il m’aimait ? Trop pour que je lui ressorte le compte ! Combien de fois m’avait-il demandé de jouir sous ses coups de langues ou ses doigts ? Ou bien même son membre glissant sur mon intimité sans entrer en moi… Combien de fois ? Combien de fois putain ! On ne pouvait pas oublier plus de deux ans de relation sexuelle ! J’avais commencé tôt pour ma part puisque je n’avais pas tous justes quinze ans… Putain j’avais des envies de meurtre !

Je voulais le gifler lui montrer qu’on s’aimait, qu’on devait faire l’amour la sur le champ, sur ce putain de comptoir ! Ouais, faire l’amour comme de sauvages je voulais l’entendre hurler sous mes coups de reins ! Je voulais le sentir jouir en moi ! Je voulais simplement faire l’amour avec l’homme de ma vie… Etait-ce trop demander ? Il faut croire que oui… Le regardant toujours droit dans les yeux, il devait lire en moi comme dans un livre ouvert… Il devait voir que je lui en voulais, que j’étais en colère, puis triste puis choquée, peinée et tout ce qui s’en suis, mon regard n’arrêtait pas de changer d’expression… Je n’y pouvais rien, c’était comme ça et j’avais toujours du mal à cacher mes sentiments quand il s’agissait de Than, l’amour, l’homme de ma vie… « Donc… Pour tenir ta promesse… Tu décides la que ça sera personne ? Je ne compte plus ? Ah… L’amour… vous les hommes vous êtes bien des insatisfaits ! Tu ne m’aimes donc plus ? Ok pas de souci ! Vraiment… J’aurai dû m’y attendre hein, t’es un mec comme les autre, tu te différencie pas… !! » Lâchais-je d’une voix menaçante et surtout sévère. C’était la première fois de ma vie que je lui parlais ainsi. M’approchant de lui, mon regard se fit meurtrier. Je lui en voulais, j’avais qu’une envie, lui foutre ma main dans sa gueule, il n’avait pas le droit ! Il n’avait pas le droit de ne pas me choisir ! De toute façon, il ne la tiendra pas sa putain de promesse ! Il restait un mec ! Un mec avait toujours envie de sexe combien de nana s’était il enfilé ? Combien avait-il baisé ? J’avais des envie de le tuer rien qu’à l’idée, il venait de me détruire plus que nécessaire, il ne faisait que ça, la faute à qui s’y je fumais et que je buvais a en crever hein ? Serrant mes mains mes jointures devinrent blanche tellement je serrais fortement, avançant une de mes mains, j’attrapais son avant bras comme pour l’empêcher qu’il ne parte alors que la conversation devenait plus que houleuse. Oui, elle devenait horrible car tous les deux nous étions à cran et nous étions en train de nous détruire plus que nécessaire… Ce n’était pas bon, vraiment pas… Tant pis il fallait que ça sorte… Huit ans, ce n’est pas rien… « Tu ne la tiendras pas ta promesse ! Tu n’es qu’un homme parmi tant d’autre ! Un foutu mec qui a des pulsions et des envies sexuelles ! Suffira qu’une meuf te fasse une fellation du tonnerre ou un bon coup de rein et tu tomberas amoureux ! » Dis-je d’une voix basse le regardant droit dans les yeux, ma main se resserrant sur son avant bras, utilisant toute ma force que j’avais dans le bras et la main. Me rapprochant de lui, je pouvais sentir son souffle sur mon visage, inspirant doucement, je baissais légèrement et rapidement mes yeux sur ses lèvres. Un léger gémissement s’échappa de mes lèvres. Reprenant le contrôle de moi-même je me pinçais les lèvres mon nez se plissant, trahissant mon agacement. Déglutissant, je passais ma langue sur mes lèvres avec lenteur. Bon sang, même énervée, même super, super énervée j’avais envie de plaquer mes lèvres sur les siennes… Je voulais l’embrasser passionnément, je voulais sentir simplement ses lèvres sur les miennes, pas plus ni moins… Mon autre main s’agrippant à sa veste en cuir blanche, je la serrais fortement aussi, le tirant un peu vers moi, mon regard plongeait dans le sien. J’étais à la fois énervée contre lui mais, follement amoureuse… L’amour… Ça tue… « Gaylwen… Than… Pourquoi ? Je suis mauvaise de te parler ainsi… S’il te plait… On ne s'est jamais disputé... On ne va pas commencer ... Pas là, s'il te plait... S'il te plait... Than... » Soufflais-je doucement en m’approchant un peu plus de lui, mon front touchant légèrement le sien.
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeDim 30 Jan - 16:31
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

L’amour était clairement destructeur lorsqu’il n’était pas partagé. L’amour pouvait détruire plus surement que n’importe quel autre sentiment. Parce qu’il était, dans certains cas, affreusement puissant et violent. Il suffisait de nous voir nous, Cassie et moi. J’ignorais bien ce qu’il en avait été de son côté. Mais moi, ce putain d’amour qui avait été terriblement bon durant quatorze années, m’avait détruit et changé pour de bon lorsqu’elle y avait mit fin. Pourquoi avait-elle fait cela ? Pourquoi m’avait-elle quitté sans un mot et sans jamais me donner la moindre nouvelle. Elle avait été la seule à m’avoir rendu heureux, réellement heureux, pendant de longues années. Son départ m’avait tué bon sang … Elle n’avait pas le droit de revenir à présent, comme si de rien n’était. Elle était sans doute arrivée dans mon bar sans se douter une seule seconde qu’il m’appartenait. Mais à présent qu’elle était là et que nous avions entamé la conversation, il était aisé de voir que la tension était présente. Certes pas encore ouvertement déclarée mais l’on pouvait tout de même la ressentir, présente dans l’air. Quant à savoir quand exactement elle serait ouvertement déclaré, difficile de le savoir. Mais ça ne saurait tarder, je le pensais réellement. Elle montait, petit à petit. Et forcément, elle allait devoir éclater. J’aimais Cassie, j’étais dingue d’elle … Mais son retour semblait être comme si l’on retournait le couteau dans la plaie. Ca faisait mal, affreusement mal, de la voir revenir après toutes ces années de souffrance sans la moindre nouvelle de sa part. Ca faisait mal de penser qu’elle avait fait sa vie de son côté sans se soucier de savoir si moi ça allait et si ça marchait. Comment pouvait-elle être assez froide et cruelle, pour revenir aujourd’hui et se poster là pour discuter avec moi comme si de rien n’était, alors que je savais parfaitement que c’était un moment éphémère ? Que cherchait au juste ? A me montrer qu’elle était heureuse de son côté alors que moi-même, bon sang je crevais un peu plus chaque jour à cause de son absence ? Ma Cassie ne pouvait pas être aussi cruelle, ça ne lui correspondait pas le moins du monde ! Elle était peut-être réellement curieuse à propos de l’homme qu’elle avait aimé pendant des années, jusqu’à ce jour où elle l’avait détruit plus que de raison. Bon sang ma Cassie était là … Mais était intouchable. Tout simplement parce qu’elle n’était plus mienne et que, par conséquent, je n’avais plus le moindre droit sur elle. Même si je crevais d’envie de ne pas lui laisser le moindre choix et de la trainer jusqu’à une foutue mairie pour confirmer qu’elle était mon épouse. Merde le temps était passé et nous n’étions pas mariés le moins du monde. Alors que de ce jour où je lui avais demandé si elle serait ma femme plus tard, et ce jour où elle m’avait quitté … Nous avions tous les deux eus terriblement hâte de ce jour où nous nous marierions enfin.

Lorsque Cassie m’affirma que je n’avais pas changé, je crus mourir sur place. D’un côté elle avait raison … J’étais toujours l’homme qu’elle avait put aimer. Mais d’un autre côté … Eh bien son départ m’avait définitivement détruit et rien ne pourrait changer cela. « Oui… On change tous, mais je te connais, tout comme tu me connais, un simple regard, Gaylwen… Un seul et je sais ce que tu penses, si tu souffres ou si tu es heureux… C’est comme ça… Ok tu as changé…Sujet clos d’accord ? » Devais-je lui répondre en me fichant de sa demande de clore le sujet ? Ou devais-je répondre tout simplement parce que … Parce que quoi ? Elle avait parfaitement raison. Malgré nos changements, nous nous connaissions toujours autant. Elle était la seule à pouvoir reconnaître tel ou tel regard de ma part. Elle était la seule à différencier les intonations de ma voix. La seule à me connaître tout simplement. Oui et elle devait déjà parfaitement savoir que merde son départ m’avait tué et que j’en souffrais toujours. Oui, si elle me connaissait toujours, elle avait du s’en rendre compte déjà. Croisant son regard suppliant, je choisis finalement de me taire, ne désirant pas la blesser malgré tout ce qu’elle avait put me faire. Elle restait Cassie, jeune femme que je désirais toujours autant protéger de tout et de rien. Sans un mot, je me contentais de hocher affirmativement la tête, sans la quitter du regard, pour confirmer que le sujet était clos. Le problème était que nous avions réellement beaucoup changé … Et avec ça, pouvions nous encore nous entendre comme auparavant ? Rien n’était moins sûr malheureusement. Faisant mine de rien, j’acceptais donc la suite de la conversation sans broncher le moins du monde. Nous en étions arrivés aux consommations prétendues de Cassie et le sujet du champagne qu’elle aimait tant, fut aussi abordé. L’air de rien, je lui indiquais le prix alors qu’elle-même semblait tâtonner entre les cent et les deux cents la bouteille. Moi, je me souvenais exactement de son prix. Non pas parce que j’en avais ici. Mais bel et bien parce que le choc du moment où j’avais découvert cela le jour de mon anniversaire, sur la note, j’avais cru mourir sur place. Cette fille était folle … Cette fille m’appartenait. A la vie à la mort … C’était en tout cas ce que je pensais encore à l’époque. Mais la vie aime bien nous donner de mauvaises surprises et nous détruire plus que de raison. La vie aime nous narguer plus que de raison … Foutue vie ! « Humm, c’est la seul boisson alcoolisé que l’on s’autorisait… En même temps pour se saouler au champagne… Faut y aller, mais toi comme moi on savait parfaitement qu’on ne se saoulerait jamais ! Puis dix sept ans… Ça se fêtait ! Cent soixante seize ? Tu vaux beaucoup plus mais bon, la bouteille elle, valait vraiment le coup ! »

Nous savions que nous ne nous saoulerions jamais … Et pourtant j’avais la certitude qu’elle-même s’était saoulée plus que de raison, à de nombreuses surprises. Lorsqu’elle avait bu ses verres de whisky, j’avais bien put voir qu’elle buvait cela de façon très naturel. Ca ne trompait pas … Des verres de whisky purs, bu cul sec … Seuls les habitués le pouvait et en redemander par la suite. Jusqu’à quel point s’était-elle déjà bourrée la gueule ? Jusqu’à se rouler par terre, tordue de rire ? Jusqu’à vomir sur elle-même sans même s’en rendre compte ? Jusqu’à échouer dans un hôpital ? Jusqu’à se faire arrêter par la police pour état d’ébriété sur la voie publique ? Bon sang je refusais de l’imaginer ainsi … Pas ma Cassie, pas à ce point, pas ainsi, elle n’avait pas le droit ! Je valais beaucoup plus que cent soixante seize ? A une époque peut-être … Mais maintenant ? Rien n’était moins sûr ! Et pourquoi me disait-elle cela alors qu’elle avait choisit de me quitter huit années plus tôt ? Je ne valais peut-être pas tant que ça finalement, pour qu’elle décide de me quitter. « En effet … La bouteille valait le coup ! » Dis-je doucement en souriant en coin, sans la quitter du regard. En fait, depuis que la conversation s’était faite sérieuse, je ne quittais plus ce sourire. C’était comme si ces huit années de séparation n’avait pas eut lieu. Comme si … Comme si je retrouvais le bonheur simplement en étant en sa présence et en discutant de tout et de rien, le plus normalement du monde. Merde elle me rendait la joie que j’avais perdue alors que c’était elle qui m’avait détruit. L’air de rien, je l’informais qu’il m’était arrivé de servir ce champagne lors de soirée que j’avais pus organiser dans mon bar. Evidemment, je ne précisais pas qu’il faisait partie de la composition du Sissi, un cocktail que j’avais fait en pensant à elle et qui était le plus cher sur la carte du bar. J’ignorais ce qu’elle penserait de cela si elle venait à l’apprendre. « Ah ouais ? Hum, ce champagne t’as marqué hum ? » Un léger rire involontaire franchit mes lèvres à ses mots. Oui, ce champagne m’avait foutrement marqué, c’était peu dire ! « En premier lieu c’est le prix qui m’a violemment marqué ! Ensuite … Ouais bon sang un bon champagne quoi ! Et le contexte dans lequel je l’ai bu pour la première fois. » Ajoutais-je plus doucement. Lorsque Cassie mentionna ses parents et le fait qu’ils auraient put être miens s’ils n’avaient pas été aussi cons que les miens, je lui faisais remarquer que l’on aurait été frère et sœur si cela avait été le cas. « Mais non, je veux dire, qu’ils auraient pu te laisser venir chez moi quand bon te semblait… Tu aurais pu manger à table avec nous… Tu vois quoi… Ils auraient pu t’apporter une sorte d’amour que tu n’as pas eu… Et croit moi, je ne t’aurais pas considéré comme un frère… C’était impossible, même si petit on aurait pu nous prendre pour des frères et sœurs… Notre amour était là, présent et plus qu’affiché ! Et puis merde t’aurais été mon frère ben on aurait fait de l’inceste et je l’aurais assumé ! Et je suis très gore en disant cela, et je l’assume aussi ! »

Déglutissant difficilement au souvenir de notre amour si puissant, je détournais le regard un bref instant avant de le plonger à nouveau mon regard dans le sien. « Mais belle famille ne voulait pas de moi hm … » Dis-je doucement, l’air de rien même si ce sujet était réellement sensible pour moi. Presque malgré moi, je souriais faiblement au souvenir de toutes ces fois où les professeurs avaient voulus nous séparer dans les salles de classe parce que nous passions plus notre temps à nous regarder comme deux abrutis follement amoureux l’un de l’autre, qu’à écouter les cours. Le pire étant au lycée où nous avions commencé à avoir les mains baladeuses. Mais ça, les profs ne le voyaient pas vraiment. Nous savions nous montrer discrets. Je ne pouvais que me souvenir des fois où Cassie s’était amusée à me provoquer par de petits regards ou de faibles gémissements, audibles uniquement par moi. Ou ce cours où, durant deux heures, elle avait tout fait pour me tuer de désir. Ses regards aguicheurs, ses petits sourires en coin, le fait qu’elle se mordille ou se passe la langue sur les lèvres … Sans parler de tout le reste. Elle s’était volontairement penchée en avant pour laisser dépasser son string ouvertement sexy, avait ôté son gilet pour dévoiler ses épaules et le haut de son dos découverts par un débardeur, avait fait mine de suçoter son doigt en soupirant doucement. Pour finir de m’achever, elle s’était calée dans le fond de sa chaise, assez basse pour que mon regard soit irrésistiblement attiré par sa poitrine. Petite certes … Mais elle m’excitait simplement parce qu’elle était à elle … à moi donc ! Une fois assise ainsi, elle avait posé une main sur le haut de ma cuisse et l’avait remonté pour la poser sur mon membre déjà durcit de désir pour elle. Manquant de souffle, j’avais du prendre sur moi pour ne pas gémir, évitant de la regarder pour ne pas la faire se lever de sa chaise et l’asseoir sur ce foutu bureau pour l’embrasser sauvagement et laisser parler nos envies comme toujours. Au lieu de cela, je m’étais contenu jusqu’à la pose de seize heures durant laquelle je l’avais entrainé dans les toilettes. Très peu glam … Mais elle m’avait beaucoup trop excité pour pouvoir supporter de passer le reste de la journée ainsi. Elle m’avait suivit sans broncher, riant doucement et m’avait plaqué contre le mur des toilettes avant même que j’ai eus le temps de tirer le verrou. Fermant difficilement la porte, je l’avais laissé ouvrir mon pantalon pour en sortir mon membre et le prendre entre ses lèvres, sans me quitter du regard. Merde je devais arrêter de penser à ça avant de m’emballer pour de bon. Ne pas durcir maintenant ! Ne pas durcir maintenant ! « De l’inceste carrément ? Ah ouais très gore, je confirme ! » Ajoutais-je en riant doucement, sans faire le moindre commentaire concernant le fait que dans ce cas, nous n’aurions pus avoir d’enfants. En même temps … Nous nous étions séparés alors cela revenait au même. Nous n’aurons jamais d’enfants … Tout comme nous ne nous marierions jamais. Merde ça me tuait !

Alors qu’il était à présent question de mon père, je lui annonçais qu’il était mort et, au passage, que je l’avais viré de chez nous. Difficilement, je l’informais qu’il s’en était prit à la mauvaise personne, la laissant comprendre elle-même de qui il s’agissait. « Ne me dis pas que ce putain de bâtard à oser toucher Billie ? » Serrant les dents, je me remémorais ce jour où il avait osé levé la main sur Billie … Heureusement que j’avais été là et juste à côté d’elle pour l’en empêcher. « Désolée… Désolée… Mais putain pas Billie ! Pas elle, elle ne mérite pas ça ! Wow… Qu’il se damne en enfer avec mon père ! » Oh non elle ne méritait pas ça … Elle ne méritait pas non plus le fait d’avoir été violée … Bon sang si je tenais ce type je le tuerais de mes propres mains. « Non il ne l’a pas touché … J’ai pus l’en empêcher. » L’informais-je doucement, sans préciser que je lui avais surtout flanqué mon poing dans le ventre. Bon sang oui … J’avais frappé mon père et je ne le regrettais pas. Il avait beau être mort aujourd’hui, si ça avait été à refaire, je le referais sans la moindre hésitation. Il ne méritait pas plus de ma part … De notre part à tous ! Répondant à sa question, je lui expliquais alors comment je m’y étais pris pour le foutre dehors. Le simple fait de me remémorer la scène, me donnait franchement envie de rire. Oui, ça avait été mémorable ! « Hum, j’imagine très bien… Tu avais quel âge ? Bon sang, tu aurais dû le faire plus tôt Than… Tu es un homme bien… » Mon cœur s’emballa violemment une nouvelle fois à son surnom. Bordel que j’aimais qu’elle m’appelle ainsi ! « J’avais dix neuf ans … enfin dix huit ans et demi … C’était après les résultats du brevet pour Billie. Il n’avait pas supporté qu’elle se soit maquillée et tout le tralala pour sortir au restaurant avec moi. » Dis-je doucement, serrant faiblement les dents à ce souvenir. Croisant son regard amoureux, je déglutis une nouvelle fois avec difficulté, sans commenter le moins du monde le fait qu’elle disait que j’étais un homme bien. Bon sang non … Je n’étais pas un homme bien … C’était fini ça. J’étais juste une épave bordel ! La conversation arrivant à l’alcool, je mentionnais le fait que ma mère s’était mise à boire, lui demandant ensuite si elle comptait arrêter ou non. « Ta mère boit ? Wow… En effet, elle est conne après tout ce qu’elle a subit… Je me demande comment elle a pu en venir a se bourrer la gueule… Wow… »

Soupirant doucement, je hochais affirmativement la tête. Oui elle buvait et je ne comprendrais jamais pour quelle raison elle s’était mise à boire. Si cela avait été causé par le fait que mon père était parti et mort, elle aurait dut sombrer là dedans beaucoup, beaucoup, plus tôt. Mais non … Cela ne faisait que quatre ans qu’elle était là dedans et j’ignorais toujours pourquoi. « Oui … Ca fait quatre ans qu’elle boit et j’ignore totalement pourquoi elle s’est mise à boire. » Dis-je en haussant brièvement les épaules comme si le sujet ne m’intéressait pas et ne me concernait en rien. Alors que, bon Dieu … Ca me tuait depuis quatre ans. Et comme j’étais con … Plutôt que de l’abandonner à son triste sort, je continuais de lui rendre visite de temps à autre, sans savoir que faire pour l’aider. Merde elle restait ma mère malgré tout. Une femme qui avait été battue pendant de trop longues années, par un époux alcoolique et violent. Attendant une réponse à sa question, concernant le fait de savoir si elle allait continuer de boire ou non, je relevais la tête vers elle en l’entendant me répondre. « Tout ce qui est au States reste aux States… Je suis à nouveau en Australie. C’était mon dernier verre tout à l’heure… Je ne suis pas une alcoolique loin de là, j’ai juste foiré… Je foire beaucoup… Désolée de t’avoir fait ça… Trahir ma promesse… Tu sais... Il te suffit de me le demander, et je dirais oui. Et croit moi, je tiendrais ma promesse cette fois ! » Malgré moi, je lâchais un bref rire nerveux, détournant brièvement le regard irrité avant de lui lancer un regard ironique. « Il n’y a pas que cette promesse là que tu n’as pas tenu. Il me semble qu’on s’était promis de ne jamais se séparer ! » Lâchais-je sèchement avant de me radoucir quelque peu en fronçant légèrement les sourcils. « Mais oui … Arrête de boire. Fais le … pour toi ! » Ajoutais-je en détournant le regard. Pourquoi ferait-elle une telle chose pour moi ? Elle ne m’aimait plus … Après tout ce temps, logique ! Sinon elle ne m’aurait jamais quitté d’ailleurs. Alors qu’il était question de sport, je lui disais que j’aimais terriblement cela. Ce à quoi elle répondit que cela se voyait, parce que j’étais musclé. Alors que je répondais que j’étais plus mince qu’autre chose, j’eus alors la surprise de la voir se pencher en avant pour déposer sa main sur mon torse. Baissant mon regard sur sa main, je la vis, et la sentis, descendre lentement le long de mon corps, passant sur mon ventre pour s’arrêter sur le bas de celui-ci. Merde je crevais d’envie qu’elle descende plus bas et empoigne mon membre comme elle le faisait souvent … Avant son départ. « Mince mais musclé et moi j’aime ça… Arrête de te dénigrer veux-tu ? C’est aux filles de faire ça ! Pas aux hommes hum… C’est le monde à l’ envers dis donc ! » Soufflant doucement, je relevais le regard pour la voir se reculer à nouveau. Riant doucement, je ne faisais pas le moindre commentaire à ce propos, conscient que je n’avais jamais été du genre à me lancer des fleurs, sur quoi que ce soit.

Alors que j’informais Cassie que je jouais du piano et qu’elle me disait qu’elle aimerait me voir en jouer, je lui indiquais que j’en avais un … Mais qu’il était chez moi. Ce qui signifiait clairement qu’elle ne pourrait me voir en jouer avant un long moment. Peut-être même jamais en fait ! « Tu habites une maison ou un appartement ? » Sans comprendre la raison de sa question, je fronçais légèrement les sourcils en la regardant. « Hum un appartement. » Répondis-je d’une voix neutre en haussant légèrement les épaules, ne comprenant pas en quoi ça l’intéressait. Bien sûr, je ne précisais pas que je vivais avec Billie. A quoi bon le lui dire ? Un bref moment plus tard, nous nous dirigions tous les deux au bord du comptoir, nous retrouvant alors affreusement près l’un de l’autre. Alors que je venais de caresser sa cicatrice du bout des doigts, je posais ma main à plat sur son épaule, pour la remonter avec lenteur jusqu’à la base de son cou, la voyant réagir aussitôt en s’approchant plus encore de moi en attrapant alors mon haut avant de poser ses mains sur mon torse. Merde j’avais cruellement envie de l’embrasser … Et si je ne le faisais pas j’allais mourir de frustration. Je la laissais remonter ses mains à mon cou, caressant alors sa gorge de mon pouce, souriant faiblement en sentant son cœur battre atrocement vite. Sans doute tout aussi rapidement que le mien. Le souffle coupé, le regard posé sur ses lèvres tant j’étais hypnotisé par celles-ci, je ne pus me retenir plus longtemps. Relevant le regard pour le plonger dans le sien, je me penchais avec lenteur, mon visage s’approchant dangereusement du sien. Mon nez frôlant doucement le sien, je soufflais doucement de désir. « Excusez moi … ? » Retombant brutalement sur terre, je me redressais aussitôt, ma main retombant le long de mon corps, me détournant rapidement de Cassie alors qu’elle-même faisait le tour du comptoir. Servant le client qui m’avait interrompu, juste au bon moment, je ne tournais pas une seule fois le regard vers Cassie qui s’était rassise à sa place. Une fois fait, je revenais lentement près d’elle, continuant alors notre conversation, comme si de rien n’était. « A l’époque ou j’étais là, je n’ai aucun souvenir que tu détestais les States… Je dis ça, mais, je ne dis rien… Et pour infos, je suis d’accord avec toi… Mais Ashelina est une fille formidable… C’est ma meilleure amie depuis quatre ans… En fait… elle n’est pas Américaine… je parle pour rien dire là… » Merde j’avais oublié qu’elle avait une si bonne mémoire me concernant … Souriant en coin, je détournais le regard, percé à jour. « C’est vrai … Faut dire que j’en avais rien à faire des Etats-Unis … Avant ! » Mais depuis qu’elle m’avait quitté pour s’y rendre … J’avais clairement changé d’avis !

Alors qu’elle avait terminé de parler en riant nerveusement, soit disant parce qu’elle parlait pour rien dire, je lui adressais un regard attendri. Merde … Mais c’était plus fort que moi ! « Bien sûr que non tu ne parles pas pour rien dire … Tout ce que tu dis a de l’intérêt. » Bon ok … Stop … Me taire et vite avant d’avouer clairement que je buvais ses paroles avec joie. Lorsqu’elle se mit à boire son cappuccino, essuyant lentement la chantilly présente sur son nez, de son doigt, avant de le lécher sans me quitter du regard, je cru mourir d’envie. Etait-ce une vengeance à cause de ma main sur son cou ? Sans doute … je savais bien que je l’avais tué pour de bon en faisant cela. Il s’agissait là d’une zone érogène et j’en avais plus que conscience. Voyant sa réaction un brin trop sèche lorsqu’il fut question de son métier, je lui demandais pourquoi elle ne trouvait pas un emploi à la hauteur de son intelligence. Je n’avais pas prévu qu’elle réagisse mal à cela, n’étant pas le moins du monde ironique en mentionnant son intelligence. Elle l’était … Réellement. Ce n’était un secret pour personne ! Pourtant, en voyant sa réaction, je compris que je venais de la choquer, et peut-être même de la blesser. Incapable de me retenir, je me montrais encore plus méchant en lui demandant pourquoi elle ne se trouvait pas un riche mari. « Et bien… Je ne te croyais pas comme ça dis donc… Hauteur de mon intelligence ? Ah ben c’est sur que moi je ne finirais pas patronne d’un bar hein ! » Choqué, vexé, j’entrouvrais les lèvres, totalement stupéfait qu’elle puisse me dire une chose pareil. Mais merde … Elle ne faisait que se venger. C’était bien fait pour moi. Merde … C’était la première que l’on se comportait ainsi l’un envers l’autre. Je ne supportais réellement pas cela. Ma Cassie … Je la perdais pour de bon cette fois. « Désolée... C'était irréfléchis et déplacé... Mais ... Wow... tu as été méchant là... Désolée pardonne moi... » Serrant les doigts, je détournais rapidement le regard avant de revenir à elle. « Tu me rends méchant Cassie … Tu m’as rendu méchant en partant ! » Lâchais-je sèchement en la regardant droit dans les yeux. « Ah parce qu’en plus tu me prends pour une matérialiste ? Tu crois sincèrement que si j’avais été comme ça je t’aimerais ? Tu crois que je serais resté avec toi ? Que je t’aurais aimé comme une taré au point de ne jurer que par toi ? Merci Gaylwen, ouais merci de croire que moi Shanae Cassie Livinghon, je ne vis que pour le fric ! Tellement vrai que ça fait huit ans que je fais presque la manche pour vivre ! »

Soufflant longuement, je tentais de retrouver mon calme, mais en vain. Elle était en train de me pousser à bout … Merde elle me détruisait encore et encore. Ca faisait huit ans qu’elle ne faisait plus que cela, inlassablement. Et là … elle le faisait volontairement. Oui elle le faisait exprès. Elle voulait me tuer, comment en douter ? Comment osait-elle sous-entendre qu’elle m’aimait toujours, après tout cela ? Ce devait être involontaire de sa part. Elle ne m’aimait plus, c’était tout simplement impossible. « Si tu m’avais réellement aimé, tu ne serais jamais partie ! » Lâchais-je froidement, blêmissant aussitôt à mes propres mots. Etais-je en train de remettre son amour pour moi, en doute ? Merde oui … Non … Je n’avais pas le droit. Bien sûr qu’elle m’avait aimé … Oui elle m’avait aimé et je n’en doutais pas une seule seconde. « Merde je … Je le pensais pas Cassie … Je le pensais pas ! Putain je le pensais pas ! » Répétais-je à plusieurs reprises, semblant totalement perdu et choqué par mes propres paroles. Comment avais-je pu dire une chose pareil ? Détournant légèrement le regard, je montais une main dans mes cheveux, la laissant retomber en réalisant qu’ils étaient trop courts pour les tirer. Cela faisait huit ans que je les conservais courts … Et blonds. Parce qu’à l’époque de Cassie, je les gardais bruns et un brin trop longs. Tout ça parce que j’aimais sentir ses mains se faufiler dedans et les tirer doucement. Alors qu’elle me demandait si j’étais déjà divorcé, je lui lançais un regard choqué en lui répondant qu’avant de divorcer il aurait fallut que je me marie. Son regard me stupéfia totalement. Elle paraissait … Totalement choquée … Elle semblait plus qu’enragée. Son regard me glaça le sang. C’était quoi ce regard ? Elle apprenait que je n’étais pas marié et ça lui faisait cet effet là ? Merde … J’avais tenu ma promesse et elle m’en voulait ? Etait-elle devenue folle ? Avait-elle oublié ma promesse ? Au secours … Froidement et sèchement, j’ajoutais que je tenais ma promesse et que c’était soit elle soit personne. Et que, par conséquent, ça ne serait personne. La voyant glisser, je m’approchais plus encore, pensant avoir à la rattraper. On était en train de se tuer … Purement et simplement. On se faisait volontairement du mal. Pourquoi ? C’était de l’amour vache ? De la haine amour ? Je n’en savais rien mais ça me tuait, c’était certain. « Donc… Pour tenir ta promesse… Tu décides la que ça sera personne ? Je ne compte plus ? Ah… L’amour… vous les hommes vous êtes bien des insatisfaits ! Tu ne m’aimes donc plus ? Ok pas de souci ! Vraiment… J’aurai dû m’y attendre hein, t’es un mec comme les autre, tu te différencie pas… !! »

Choqué, énervé, je laissais échapper un bref rire nerveux. Elle devait se foutre de moi … Oui elle se foutait de moi. A quoi s’était-elle attendue ? A ce que je l’attende toute ma vie, persuadé pourtant qu’elle ne reviendrait jamais ? Mais merde bien sûr que je l’aimais. Je l’aimais comme un malade, à en crever … Et ça me tuait de savoir que ce n’était plus réciproque. Bon sang … Moi un mec comme les autres … J’en aurais pleuré de rage tant elle me blessait en disant cela. Je n’avais jamais prétendu être mieux que les autres ou simplement différent. Mais elle … Elle m’avait toujours dit et répété que j’étais un mec unique et tout ce qui allait avec. Elle cherchait à me blesser … Simplement. « A quoi tu t’attendais hein ? Tu pensais que tu pouvais m’abandonner comme ça sans prévenir, sans jamais donner de nouvelles, pendant huit ans. Huit putains de longues années ! Et revenir, tout sourire et me retrouver toujours à la même place pour que tu puisses me récupérer ? Putain mais dans quel monde tu vis ? Tu m’as quitté Cassie ! Tu m’as quitté, sans prévenir. Tu as mis fin à notre relation ! » Lâchais-je doucement, d’une voix froide et claquante, juste assez fort pour que seule elle l’entende. Serrant fortement les dents, je ne réagissais pas en sentant sa main s’emparer fortement de mon avant bras, me contenant de la regarder d’un regard noir. « Tu ne la tiendras pas ta promesse ! Tu n’es qu’un homme parmi tant d’autre ! Un foutu mec qui a des pulsions et des envies sexuelles ! Suffira qu’une meuf te fasse une fellation du tonnerre ou un bon coup de rein et tu tomberas amoureux ! » Comment pouvait-elle dire ça de moi ? Comment pouvait-elle penser cela alors que nous n’avions jamais fait l’amour ? C’était bien la preuve que je n’étais pas ainsi merde ! « Si j’avais été à ce point là, crois moi que c’est moi qui t’aurais pris ton innocence. Je me demande même pourquoi j’ai été assez con pour ne pas le faire alors que putain … Tu m’as chauffé pendant deux ans avant de me laisser tomber. J’espère que ça t’a bien amusé de laisser un mec frustré et putain de puceau à 18 ans, derrière toi ! » J’étais con … J’étais très con … Je ne faisais que dire des choses que je ne pensais pas un seul instant. Merde … S’en rendait-elle seulement compte ? Je cherchais juste à la blesser comme elle-même me blessait depuis un petit moment déjà. Sans que je m’en sois rendu compte, nous nous étions rapprochés l’un de l’autre, au point que nos visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, nos souffles rapides causés par la colère, se heurtant inlassablement. Voyant son regard se baisser sur mes lèvres, je prenais une longue inspiration pour me calmer, soupirant doucement en sentant sa fragrance que j’aimais tant … Toujours la même ! Merde j’étais en train de la perdre, encore une fois, alors que j’étais totalement et définitivement amoureux d’elle.

La laissant s’accrocher à moi, je m’approchais doucement d’elle, mon regard plongé dans le sien. « Gaylwen… Than… Pourquoi ? Je suis mauvaise de te parler ainsi… S’il te plait… On ne s'est jamais disputé... On ne va pas commencer ... Pas là, s'il te plait... S'il te plait... Than... » Gémissant doucement, je déposais mon front contre le sien en fermant les yeux. Je posais ensuite mes mains à plat sur ses joues, les laissant totalement immobile pour ne pas la provoquer de trop. « Ma Cassie … Putain je suis désolé ... Je ne pensais pas un traitre mot de tout ce que j’ai dis … Pardonne moi je … On est en train de se tuer hein ? »


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R. Hallibel Snezava
Sexy Modératrice ♥
✔ AGE : 18 ans
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© CRÉDITS : Satellite Haze & Crazy Bunny, le meilleur des lapinou **
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✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 30/03/1995
8 ans plus tard ... G&C 659730KS9
Car personne d'autre n'a le droit de changement mon univers !


✔ HUMEUR : Rêveuse
✔ EN JEUX : Pas pour le moment
✔ SURNOMS : Hal' ; Babibel ; Kiki : Lili : Bibine : Ru' et tant d'autre
✔ LA CITATION : "Si ce jour-là, je ne t’avais pas connu, je pense que je n’aurais pas autant souffert. Je n’aurais pas été aussi triste, Je n’aurais pas versé tant de larmes. Néanmoins, si je ne t’avais pas connu, je n’aurais pas connu tant de bonheur, tant de gentillesse, tant d’amour, tant de chaleur, je n’aurais pas connu ce sentiment de bien-être. Est-ce que tu vas bien ? Moi... je suis toujours amoureuse du ciel."




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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeDim 30 Jan - 22:22
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L'amour meurtri, l'amour immuable ...

« En effet … La bouteille valait le coup ! » souriant doucement, je le regardais attentivement, oui elle valait le coup, sa oui elle valait vraiment le coup… Bon sang… Puis il faut dire que c’était son anniversaire donc forcément… On se devait de boire du bon champagne tout de même ! « En premier lieu c’est le prix qui m’a violemment marqué ! Ensuite … Ouais bon sang un bon champagne quoi ! Et le contexte dans lequel je l’ai bu pour la première fois. » Le regardant je me mordis la lèvre. On pensait la même chose… Hum… C’était plaisant à voir… Vraiment… « Oui, le contexte était vraiment parfait… Un bon repas, un bon champagne, puis on est allés dans le parc regarder les étoiles… Puis le bosquet et tu te rappel ? Il s’est mit à pleuvoir des trombes d’eau, ta dû me porter car avec mes talons aiguilles je n’arrivais pas à courir ! On est alors rentrés chez moi et la wow… Putain… Je me rappel encore de notre douche… De ce qu’on y a fait dedans tout… Tu as même dormi chez moi… si nos parents savaient… » Soufflais-je doucement en me rappelant ce que nous avions fait dans cette douche… Bon sang… Il m’avait fait la totale… Façon de parler mais bon dieu j’avais cru mourir tant il lui était plaisant de me faire jouir… Il ne voulait plus s’arrêter… Il m’avait même susurré au creux de l’oreille qu’il voulait que je meurs de plaisir sous ses doigts et sa langue… dieu quel sadique… Mais je m’étais bien rattrapé… Au oui… je l’avais trainé dans mon lit… Prenant alors son membre en bouche… Et bon dieu je l’avais fait finir sur ma poitrine… Dieu qu’il avait aimé me voir recouverte de sa semence… Il fallait vraiment que je cesse de penser à cela… Et sur le champ si je ne voulais pas mourir…

Changeant de conversation, nous en vînmes alors à parler de nos parents mais surtout des miens, qui aurait pu le considérer comme leurs fils ou lui donner un peu plus de considération… Mais il faut croire que non, nos parents à tous les deux étaient des sacrés cons… Voir plus malheureusement… « Ma belle famille ne voulait pas de moi hm … » Le regardant, je lui lançais un regard triste. Mes parents ne voulaient pas de lui, mon frère lui l’accepté entièrement… « Mes parents ouais, Lukes il t’a toujours apprécié et te considérait comme un frère… Tout comme Billie qu’on considérait comme notre sœur… en fait, on a grandit tous les quatre ensemble, c’est assez… Peu commun tu ne trouves pas ? On était soudé comme les doigts de la main… » Soufflais-je doucement. En repensant à tous ses moments, on avait grandis tous ensemble quand même… On était solidaire, et si l’un avait un souci, ben on protégeait toujours l’autre… On avait un lien particulier, c’était ainsi et bon sang qu’est ce que j’aimais… Si seulement mes parents n’avaient pas foiré… Si seulement… « De l’inceste carrément ? Ah ouais très gore, je confirme ! » Rigolant franchement, je passais ma langue sur mes lèvres. « Je rigole hum, mais bon, même si mes parents t’avaient donné de l’amour, aucun lien de sang, donc on aurait pu toujours sortir ensemble et tout… » Dis-je doucement en lui faisant un clin d’œil. J’aimais bien que l’on puisse légèrement retrouver notre complicité de l’époque, mais je savais que sa n’allait pas durer… Non, bien sur que non… Soufflant longuement il m’annonça qu’il avait foutue son père dehors. « Non il ne l’a pas touché … J’ai pus l’en empêcher. »

Gémissant j’osais imaginer comment il s’y était prit… L’avait-il frappé ? Surement… Bon sang… Gaylwen… Je ne l’avais jamais vu violent… « j’avais dix neuf ans … enfin dix huit ans et demi … C’était après les résultats du brevet pour Billie. Il n’avait pas supporté qu’elle se soit maquillée et tout le tralala pour sortir au restaurant avec moi. » Me pinçant les lèvres, je soupirais doucement. « Ouais, il a voulu faire une sorte de père mais bon il ne l’a jamais été … Et sous l’emprise de l’alcool… Mais quel connard… Heureusement que tu étais là… » Dis-je doucement en n’osant pas imaginer ce qu’il se serait passé si Than n’avait pas été la ce jour là… Je me rappelais très bien de la fois ou j’avais eu le brevet… « Nous pour le brevet tu te rappel ? On était allés au parc pour fêter ça ! Truc classique quoi mais je n’avais que treize ans moi donc… » Dis-je doucement en souriant. Oui le parc, nous avions regardés les étoiles en s’embrassant, ce fus la première fois vraiment que l’on commençait a s’embrasser un peu plus… On se découvrait lentement… que c’était beau et magique… Wow… J’avais envie de revivre ce moment si simple et si plaisant… Parlant de sa mère, je soupirais longuement. Je ne comprenais pas comment elle avait pu se remettre à boire… Franchement avec tout ce qu’elle avait vécut… Elle ne pouvait pas être si conne… « Oui … Ca fait quatre ans qu’elle boit et j’ignore totalement pourquoi elle s’est mise à boire. » Quatre ans ? Pourtant quand j’étais venu elle était sobre oui elle ne sentait pas l’alcool… Bon c’était le matin… Mais tout de même… Pourquoi se mettre à boire… « Et elle a jamais essayait de décrocher ? Peut être la mettre en désintoxication ? Sa peut marcher non ? Mais bon faut de l’argent je crois pour mettre les gens là dedans… » Dis-je en faisant mine de réfléchir. En fait, il n’en fallait pas… Je n’avais pas déboursé un seul centime lorsque j’y avais été… Mais bon sa il ne le saurait jamais, il n’avait pas besoin de savoir… Je ne devais pas le lui dire, jamais…

Sa question me fit légèrement rire. Si j’arrêtais l’alcool ? Oui, tout ce qui est aux states reste là bas… « Il n’y a pas que cette promesse là que tu n’as pas tenu. Il me semble qu’on s’était promis de ne jamais se séparer ! » Rigolant nerveusement, je soufflais longuement en essayant de ne pas lui coller ma main dans sa figure. Franchement, il avait de la chance que je sache me contrôler avec lui car d’autre on pas mal prit de gifle en me parlant mal ou en étant simplement un peu trop entreprenant. Soufflant encore une fois, je baissais le regard. « Mais oui … Arrête de boire. Fais le … pour toi ! » Passant ma langue sur mes lèvres, je me mordis celle-ci en serrant doucement le poing. « Je n’ai pas trahit notre promesse sur le mariage, je ne me suis pas marié… On peut toujours se marier tu sais… Enfin… si bien sur c’est toujours d’actualité… Et hum Ouais je vais arrêter de boire… Mais merci d’avoir demandé… Tu sais… T’es nul sur ce coup là… » Dis-je doucement en le regardant droit dans les yeux pour lui faire comprendre qu’il aurait dû me demander, oui me lancer un simple cap, ou je ne sais quoi… Mais non, il ne l’avait pas fait, il aurait dû…Soufflant longuement, je changeais rapidement la conversation, lui demandant alors ou c’est qu’il vivait… j’aimerais tellement qu’il me dise qu’il vivait seul… J’en rêvais mais, il faut croire que je rêvais un peu trop… Oui, après huit ans… Il avait surement dû se trouver une femme… Lui qui est si beau…Oui tellement beau, magnifique, orgasmique… tout simplement… « Hum un appartement. » Souriant faiblement, ça ne me disais pas s’il était seul ou pas… Me levant pour aller lui montrer ma cicatrice, je n’avais pas prévu qu’il me touche… Comment le prévoir ? Touchant d’abord ma cicatrice, il posa par la suite sa main a plat sur mon épaule.

Frissonnant d’envie, je le laissais faire n’ayant qu’une envie l’embrasser, lui faire l’amour. Mon corps bouillonnait sur place. Je n’en pouvais plus, il me rendait totalement folle. Sentant sa main remonter le long de mon épaule, se posant alors à la base de mon cou je cru mourir sur place. Il n’avait pas le droit… Inspirant longuement, je posais alors mes mains sur son torse m’approchant lentement de lui. Les remontant j’allais logeais alors mes mains sur son cou pressant doucement mes doigts dessus. Le voyant plonger son regard dans le mien, j’entrouvrais les lèvres, mon souffle se coupant. S’approchant de moi, je baissais mes mains a nouveau sur sa taille, passant ceux-ci dans son dos. Son souffle heurtant le mien, je sentis nos nez se frôler. Passant ma langue sur mes lèvres, je baissais un peu plus mes mains les posant doucement sans aucune gêne sur son fessier très, trop musclé que je ne reconnaissais pas. « Excusez moi … ? » figé je restais la comme une idiote. Foutue bar… Foutue personne. Déglutissant, j’ouvrais les yeux, reculant alors le lâchant pour qu’il puisse aller s’occuper de son client. Me mordant l’intérieur, des joues je marchais lentement et difficilement vers ma chaise, sans rien dire… Je devais ne rien faire, non ne pas le violer, ne pas lui sauter dessus… Calmons-nous…

Continuant alors la conversation on en vint à parler des States, pays, qu’il n’aimait pas par ma faute. « C’est vrai … Faut dire que j’en avais rien à faire des Etats-Unis … Avant ! » Souriant doucement, je le regardais droit dans les yeux, tout comme moi, je m’en fichais avec des States… « Ouais normal… A rai dire moi aussi… Le seul lien que j’ai là-bas c’est mon cousin qui vit sur New-York… Mais je te rassure, je déteste les States tout autant que toi, j’ai pu revenir sur Sydney… Alors je ne bouge plus… » Soufflais-je doucement en détournant le regard. Dieu que je l’aimais et avoir cette discussion m’énervait au plus haut point. Inspirant longuement, je plissais le nez en regardant rapidement le bar avant de me tourner à nouveau vers lui. « Bien sûr que non tu ne parles pas pour rien dire … Tout ce que tu dis a de l’intérêt. » Souriant doucement je me tournais vers lui en dévoilant franchement mes dents, heureuse qu’il me dise une chose pareille. Il aimait toujours autant m’écouter, au moins cela n’avait pas changé ! Souriant doucement, nous en vînmes alors à parler de mon métier. Danseuse étoile. Sauf que monsieur n’avait pas l’air d’apprécier ce que je lui disais… Me demandant alors, de me trouver un mari riche sur New-York… Très sympathique… « Tu me rends méchant Cassie … Tu m’as rendu méchant en partant ! » Ecarquillant les yeux, je cru mourir sur place. M’étouffant je toussais quelque peu. Je l’avais rendu méchant ? Moi ? Comment pouvait-il dire cela ! Comment pouvait-il annoncer une chose pareille ? il n’avait pas le droit ! Non il ne pouvait pas dire que je l’avais rendu méchant ce n’était pas ma faute, il n’avait pas besoin d’être méchant ! Il avait le choix sur son caractère ! Bon sang et lui il m’avait rendu alcoolique et fumeuse ! Quel ingrat ! Non il n’avait pas le droit… Déglutissant je le fusillais du regard.

« Ah ben c’est cool, moi je te rend méchant et toi tu me rend alcoolique ! Comme ça on est quitte ! Quoi que j’aurais préféré être méchante ! » Dis-je d’une voix claquante et déçu de voir qu’il me reprocher cela… Egalité partout, on en était au point de se détruire, oui, on se détruisait… On était littéralement en train de crever sous les piques que l’on se lançait… je ne comprenais vraiment plus rien ce qu’il se passait, mais nous étions en train de nous expliquer sur ce que j’avais fait, non pas ce que j’avais fait… ce que mes parents avaient osé faire de moi. Ils m’avaient foutus dehors sans aucun souci, sans aucun remord, ils avaient fait de moi une fille horrible qui connaissait trop de chose de la vie. « Si tu m’avais réellement aimé, tu ne serais jamais partie ! » Wow… La c’était encore plus méchant… Entrouvrant la bouche, je rigolais nerveusement. Pourquoi il me reprochait ça alors que c’était la faute de mes parents ? Il était idiot ou quoi ? A croire qu’il n’était pas au courant alors qu’il l’était entièrement… j’avais prévenu sa mère… « T’es sérieux là ou tu te fou de ma gueule ? » dis-je en le regardant droit dans les yeux. Il se foutait de moi, il ne pouvait pas ne pas savoir, c’était totalement impossible, bon sang… Baissant le regard j’essayais de calmer mon cœur qui lui n’en pouvait plus de battre la chamade… Oui, j’en avais marre, trop marre… Comment pouvait-il me faire cela ? Franchement… « Merde je … Je le pensais pas Cassie … Je le pensais pas ! Putain je ne le pensais pas ! » Frissonnant longuement, je tendais la main pour prendre la sienne.

« Sujet clos s’il te plait. Pas aujourd’hui. Than, je n’aime pas te voir comme ça » soufflais-je d’une voix basse coupait par les larmes qui me montait dans les yeux. Bon sang on était en train de crever d’amour l’un pour l’autre… On se tuait mutuellement… On se tuer… Tout simplement… Mais malheureusement, même si ce sujet là était clos… L’autre ne l’était pas, on avait décidément la poisse, le destin n’était plus de notre côté… non, on nous voulait du mal, on voulait que l’on se sépare pour de bon. Je voulais que l’on parle de son mariage… Oui, du fameux mariage… Mais il faut croire qu’il n’avait jamais été marié. Ce que je ne comprenais pas réellement, comment avait-il pu ne pas se marier, sa mère m’avait affirmé le contraire, mais ce qui me blessait c’est qu’il me dise que sa serait moi ou personne et qu’il ne choisissait personne. C’était vexant, frustrant et horrible, il ne m’aimait plus, non il ne m’aimait plus et j’étais dégoutée de l’apprendre de la sorte. « A quoi tu t’attendais hein ? Tu pensais que tu pouvais m’abandonner comme ça sans prévenir, sans jamais donner de nouvelles, pendant huit ans. Huit putains de longues années ! Et revenir, tout sourire et me retrouver toujours à la même place pour que tu puisses me récupérer ? Putain mais dans quel monde tu vis ? Tu m’as quitté Cassie ! Tu m’as quitté, sans prévenir. Tu as mis fin à notre relation ! » Le regardant les yeux écarquillais, je n’en revenais pas. De quoi il était en train de parler. Stop, retour en arrière la ! Wow ! Je t’ai prévenu j’ai tout fait pour te voir et tu n’étais jamais là ! Ta mère m’a dit que tu étais parti ! Elle devait te faire passer le message bon sang… Le choc… Je ne comprenais plus rien, avait-il mal comprit ? Avait-il comprit que je le quittais ? Non, mais, non ! Je n’aurais jamais fait une chose pareil, je n’en étais pas capable, je l’aimais de façon inconditionnelle… Il n’avait pas le droit de me faire ça de dire que je l’avais quitté que j’avais tout fait foirer…

Non, non et non ! Il ne m’aimait plus… Il ne m’avait pas attendu… Bon sang… Comment devais-je le prendre ? Comment pouvais-je survivre en apprenant cela ? je n’en savais rien… Autant crever sur le champ, je ne voulais pas, je ne pouvais pas vivre dans un monde ou il ne m’aimait pas, tout était alors fini ? il m’oubliait comme ça ? Il oubliait nos quatorze années de bonheur ? Il oubliait tout ceci… Sans aucun mal… Baissant le regard j’essayais de prendre ma respiration, de chercher à comment vivre maintenant que je savais qu’il ne m’aimait plus… Bon sang c’était horrible, encore plus que le jour ou j’ai fait un coma éthylique… Encore plus ou mon père m’a frappé… C’était la pire souffrance que l’on pouvait me faire, les huit années de séparations à côtés c’était du pipi de chat… Non.. Le fait d’apprendre qu’il ne m’aimait plus était horrible, meurtrier… Destructeur… il venait de me tuer. Gémissant doucement, les larmes me montèrent aux yeux sans que je ne puisse le contrôler. Mes yeux rivés sur le comptoir je les fermais pour essayer de contrôler mes pleures. Je ne voulais pas pleurer devant lui je ne voulais pas qu’il voit qu’il m’avait totalement détruite… Bon sang, il n’avait donc pas comprit que c’était mes parents qui m’avaient foutu dehors ? Je n’avais pas eu le choix, pourquoi sa mère ne lui avait pas dit correctement… bon sang… Je lui avais pourtant bien dit, que mes parents m’envoyaient sur New-York sans que je puisse avoir le choix… Avait-elle, elle aussi mal comprit ? Non ce n’est pas possible… impossible… Relevant la tête plongeant mon regard dans le sien j’entrouvrais la bouche.

« Si j’avais été à ce point là, crois moi que c’est moi qui t’aurais pris ton innocence. Je me demande même pourquoi j’ai été assez con pour ne pas le faire alors que putain … Tu m’as chauffé pendant deux ans avant de me laisser tomber. J’espère que ça t’a bien amusé de laisser un mec frustré et putain de puceau à 18 ans, derrière toi ! » Gémissant me coupant dans mon élan, je tremblais violemment. Comment osait-il ? Non, il ne pouvait pas dire que c’était de ma faute ! J’étais prête ! Et pourquoi lui il ne m’a pas fait l’amour ! Pourquoi sa aurait du être moi à le lui dire hein ! Il aurait très bien pu enfoncer son membre en moi lors de nos moments intimes que je ne l’aurais jamais poussé ! J’étais prête ! J’étais putain de prête ! Combien de fois nous nous étions trouvés totalement nu sur mon lit ? Combien de fois s’était-il mi sur moi pour frotter son membre contre mon intimité totalement humide et chaude ? Combien de fois avait il mit ses doigts en moi pour faire arquer mon dos sous l’afflux de plaisir, sa langue caressant mon intimité avec force et sensualité, combien de fois avais-je fait en sorte que son point sensible puisse frotter l’entrée de mon intimité ? Jamais il n’avait donné un coup de rein, ou autre il aurait très bien pu… J’aimais le sentir jouir sur moi, sur mon lit le voir simplement prendre du plaisir… Mon dieu, j’étais en train de mourir, oui de mourir face à ce qu’il venait de me dire, comment avait-il pu ? Je n’en revenais pas…Inspirant doucement, le tenant toujours dans mes bras ou du moins tenant son avant bras, je fermais quelque peu les yeux. Il était mauvais, très mauvais avec moi, que dire ? je n’en savais rien… Sentant ses mains se posant sur mes joues, je poussais un léger gémissement. Bon dieu non il ne pouvait pas me faire ça maintenant. Pas me toucher le visage alors que… Son front contre le mien, j’eus beaucoup de mal à ne pas plaquer mes lèvres contre les siennes. Nom d’un chien… Frissonnant de part et d’autre je soufflais longuement pour canaliser mon envie…

« Ma Cassie … Putain je suis désolé ... Je ne pensais pas un traitre mot de tout ce que j’ai dis … Pardonne moi je … On est en train de se tuer hein ? » Sans pouvoir me contrôler, les larmes coulèrent sur mes joues. Reniflant, je toussais quelque peu me laissant alors pleurer. Il ne savait pas ce que j’avais enduré pour lui, j’avais exposé mon corps dans des bars pour pouvoir survivre, pour essayer de le retrouver et l’annonce de son faux mariage ou je ne sais quoi m’avais totalement anéantit… Reniflant encore une fois, je soufflais longuement. « Je ne t’ai pas chauffé pendant deux ans… C’était naturel, putain j’aimais nos moments si intimes, j’aimais me retrouver au lit avec toi, ou dans des lieux insolites pour te voir perdre le contrôle… je n’ai jamais profité de toi… Oh s’il te plait ne pense pas ça… Je ne suis pas une profiteuse… Ne me dis pas que ta honte d’être puceau a dix huit ans…. Putain Than j’ai été vierge plus longtemps que toi ! Je me fiche de ça, bon sang, tu aurais très bien pu me prendre dans le bosquet ou au lycée je n’aurais rien dit j’étais prête ! J’ai toujours été prête ! Je profitais juste de nos moments, on avait le temps ! On aurait dû avoir le temps putain ! » Soufflais-je doucement en posant mes mains à mon tour sur ses joues. Ravalant mes larmes j’inspirais longuement essayant de calmer mes larmes. Je ne pouvais pas pleurer, je ne pouvais être si fiable comme ça devant lui… je n’avais pas le droit de montrer une Cassie anéantit… Non, je n’avais pas le droit…

« Je ne pensais pas ce que je disais aussi, la colère... Je ne veux pas me disputer avec toi, merde jamais on ne s’était disputé… Je te pardonne, pardonne moi à ton tour…. Oh Than, mon Than s’il te plait… On est foutrement en train de se tuer… Et je ne veux pas, je suis là, je suis là je ne partirais plus, plus jamais, s’il te plait… » Soufflais-je ne pouvant pas lui demander de me reprendre… Je ne pouvais pas le lui dire comme ça de but en blanc, c’était impossible… Inspirant doucement sa douce fragrance je cru mourir sur place. Frissonnant, j’avançais mon visage vers le sien, nos nez se frôlant longuement. Le caressant doucement, un léger sourire franchit mes lèvres. « Gaylwen… » Soufflais-je doucement en avançant mes lèvres vers les siennes. Son souffle heurtant mes lèvres, je sentis alors, mes lèvres effleurer les siennes. Tout à coup, un bruit de verre cassait se fit entendre et des hurlements accompagnant le bruit. Gémissant, je me figeais en reculant lentement. Putain on ne pourra donc jamais s’embrasser tranquillement ? On ne pourra jamais se retrouver dans ce putain de bar de merde ! Bon sang… Me mordant la lèvre, je déposais alors, un simple et doux baiser sur son nez. A l’époque, quand il me disait je t’aime, parfois ne répondant pas je lui embrassais simplement le nez… Et il savait que c’était ma réponse… Allait-il se souvenir ? J’espérais que oui… Lâchant ses joues, je me laissais retomber sur ma chaise. « Va aider tes clients trop bourrés… » Soufflais-je en baissant le visage. Je ne pouvais plus… trop de tensions… Le laissant partir, je pris mon sac et me leva. Je ne pouvais pas rester… je ne pouvais plus supporter d’être constamment couper, on allait me faire avoir une crise cardiaque… Sans attendre, je fis demi tour. Me tournant le dos, il ne pouvait pas voir que je partais. Sans plus attendre, je sortais discrètement du bar. Pleurant comme jamais je me laissais alors envahir par la tristesse.
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8 ans plus tard ... G&C Vide
MessageSujet: Re: 8 ans plus tard ... G&C   8 ans plus tard ... G&C Icon_minitimeLun 31 Jan - 1:58
8 ans plus tard ... G&C Zooey5-48 ans plus tard ... G&C Fhg-1
because the heart never lies

Le destin ? Il avait toujours été avec nous … Enfin, plus précisément, avec Cassie et moi. Ou plutôt, il avait toujours été avec notre couple, notre relation si intense et fusionnelle. C’était en tout cas l’impression qu’il m’avait toujours donné. Jamais nous n’avions la moindre malchance … Jusqu’à ce qu’elle me quitte. Cassie m’avait laissé tomber du jour au lendemain, sans prévenir ni jamais donner de nouvelle en huit ans. Je l’avais attendu … Une seule année. Il était vrai que cela pouvait paraître court … Mais bon sang c’était douze mois de pure déprime et mal être. Le fait de mettre mon père dehors, avait été un brutal électrochoc, retour à la réalité violent et sacrément douloureux. Ce n’était qu’à ce moment là, que j’avais pris totalement conscience du tour que venais de prendre ma vie. Sans Cassie je n’étais plus rien … Plus rien du tout ! Et pourtant, j’allais devoir avancer et faire sans elle, aussi douloureux et difficile que cela soit. Réalisant enfin le tout, je m’étais enfermé dans ma chambre pour pleurer pendant deux jours entiers. Billie m’avait d’ailleurs rejointe à un moment, pour me consoler … En vain. J’avais perdu la femme de ma vie. Comment pouvais-je réagir autrement ? Je l’aimais plus que tout au monde, elle avait représenté mon Tout … Sans elle je n’étais plus rien ni personne. Je perdais mon identité, ma raison de vivre … Même mon envie de vivre. Mais aussi douloureux que cela soit, j’avais décidé de me relever. Ou plutôt, de faire semblant de me relever puisque la douleur était toujours présente en moi et parfaitement intacte ! Durant toutes ces années, je n’avais jamais cessé de souffrir. Simplement, j’avais appris à le cacher. Enfin … Selon moi je m’en sortais plutôt bien. Mais parfois, lorsque je croisais le regard de Billie, quelque chose me disait que je n’étais peut-être pas si doué que cela finalement. Mais Billie devait être la seule personne à en avoir conscience. Elle était ma sœur tout de même … Et nous ne nous étions jamais séparés bien longtemps l’un de l’autre. La seule fois où c’était arrivé, c’était lorsque j’avais décidé de déménager, fort peu de temps après cet épisode là. Nous venions d’apprendre le décès de notre père et j’avais alors eus conscience qu’elle ne craignait plus rien. C’était bien pour cela, que j’avais décidé de déménager, pour enfin voler de mes propres ailes. Enfin, je décidais de vivre ma vie … Ou plutôt de faire semblant de la vivre tout en étant heureux. Alors qu’il n’en n’était rien. Sans Cassie je ne pourrais jamais plus être heureux et aurait toujours la sensation d’être totalement vide, en manque de quelque chose de vitale. Logique … Il me manquait ma Cassie, la femme de ma vie … Ma fiancée, la seule.

Alors que nous discutions de champagne, le seul que nous avions aimé boire, nous ne pûmes que mentionner mon anniversaire. Le dix septième … Et dernier que nous avions fêtés ensemble. Bon sang oui le dernier … Puisque au suivant, je m’étais enfermé dans ma chambre, refusant catégoriquement que qui que ce soit me souhaite mon anniversaire ou m’offre quoi que ce soit. « Oui, le contexte était vraiment parfait… Un bon repas, un bon champagne, puis on est allés dans le parc regarder les étoiles… Puis le bosquet et tu te rappel ? Il s’est mit à pleuvoir des trombes d’eau, ta dû me porter car avec mes talons aiguilles je n’arrivais pas à courir ! On est alors rentrés chez moi et la wow… Putain… Je me rappel encore de notre douche… De ce qu’on y a fait dedans tout… Tu as même dormi chez moi… si nos parents savaient… » Déglutissant difficilement, je la regardais un long moment sans rien dire. Bordel … Etait-elle réellement obligée de mentionner cela ? Bon sang ... Si je me rappelais de la douche ? Oh ça oui … Clairement oui ! Sous cette douche … C’était plutôt moi qui m’étais amusé à la faire gémir longuement de plaisir, jusqu’à lui donner plusieurs orgasmes. Tout simplement parce que j’aimais sentir son cœur s’emballer, son souffle se faire court et précipité et ses soupirs et gémissements qui se faisaient alors entendre en plus du bruit de l’eau qui coulait sur nos corps pour échouer à nos pieds. De mes mains et de ma bouche, j’avais longuement parcourut son corps, prenant franchement mon temps sur les endroits très sensibles de son anatomie. A commencer par sa poitrine … Bon sang que j’avais aimé la caresser de ma langue et la mordre franchement pour y laisser des marques plus ou moins légères. Sans parler de son intimité … J’aimais terriblement ses réactions dès lors que je posais une main dessus pour caresser son point sensible ou parfois même, introduire des doigts en elle. Et lorsque ma langue se joignait à la partie … Alors elle gémissait franchement de plaisir, le corps tremblant. Je ne m’étais jamais lassé de voir ses regards dans ses moments là, ses paupières se fermant parfois tant le plaisir était grand, ses lèvres s’entrouvrant alors pour laisser échapper de brefs soupirs et gémissements. Lorsque la douche avait prit fin, Cassie m’avait tout simplement trainé jusque dans son lit, sans me demander mon avis. Et je m’étais laissé faire sans broncher lorsqu’elle était descendue le long de mon corps pour s’emparer de mon membre, de sa bouche, me faisant par la suite jouir sur sa poitrine.

« Ouais je t’ai porté … Même si c’était assez drôle de te voir peiner pour courir ! » Dis-je en lui lançant un bref regard gentiment moqueur. En fait, je ne l’avais pas laissé bien longtemps peiner à courir. Elle n’avait pas fais trois mètres, que je m’étais arrêté dans ma course, pour passer mes bras sous son corps et la soulever de terre, courant plus lentement mais courant tout de même. « Hm en même temps j’ai souvent dormi chez toi et ils n’ont jamais rien su ! » Ajoutais-je doucement, tentant de ne plus trop penser à cette période là de notre vie. Sinon, je n’en doutais pas une seule seconde, j’aurais besoin d’un long moment pour me remettre de son futur, nouveau, départ. Je n’arrivais pas à parler de cette période là, d’un ton détaché … Parce que je ne pourrais jamais l’oublier et que cela resterait toujours un sujet à la fois sublime … Et douloureux. Parce que tout ce bonheur avait prit fin beaucoup trop vite et trop brutalement à mon goût. J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais … Mais Cassie était partie. Changeant de sujet, nous arrivâmes alors à celui de nos parents. Surtout les siens, qui n’avait vraiment jamais voulut de moi. « Mes parents ouais, Lukes il t’a toujours apprécié et te considérait comme un frère… Tout comme Billie qu’on considérait comme notre sœur… en fait, on a grandit tous les quatre ensemble, c’est assez… Peu commun tu ne trouves pas ? On était soudé comme les doigts de la main… » Bon sang … C’était tellement étrange pour moi, d’aborder un tel sujet. Mon passé … Notre passé, le notre ! Un passé révolu auquel nous n’aurions plus le droit de jeter un œil … Parce qu’il était impossible de revenir en arrière. Même avec toute la volonté du monde, malheureusement ! « Ouais … Mais c’était nous le noyau du groupe. Donc … Ton départ à tout fait voler en éclat. » Répondis-je d’un ton neutre, ne cherchant pas à jeter la faute sur elle ni à lui reprocher quoi que ce soit. Même si bon sang … Nous savions, elle comme moi, que si tout cela avait prit une telle tournure … C’était bel et bien de sa faute. Après tout, c’était elle et personne d’autre qui était partie si loin, sans prévenir. Et moi … Sans elle, je n’avais pas cherché à revoir son frère Lukes. Non … Il me rappelait beaucoup trop sa sœur et c’était putain de trop douloureux pour moi ! Lui-même m’avait laissé tranquille … Sans doute exaspéré de voir que je puisse réagir de la sorte. Je n’en savais rien dans le fond. J’ignorais totalement ce qu’il avait put penser de cela. Quoi qu’il en soit … A présent il n’était plus, comme j’avais pus l’apprendre lorsque Cassie avait été au téléphone avec son amie.

Alors que Cassie me disait qu’elle aurait put faire de l’inceste, je riais doucement en confirmant ce qu’elle venait de dire. Elle était réellement gore ! « Je rigole hum, mais bon, même si mes parents t’avaient donné de l’amour, aucun lien de sang, donc on aurait pu toujours sortir ensemble et tout… » Je souriais légèrement à ses paroles et à son clin d’œil, sans pour autant répondre. Oui … Ca aurait été mieux si ses parents n’avaient pas été aussi cons. Il n’y aurait jamais eus tous ces problèmes. Jamais ! Mais ils m’avaient toujours, clairement, rejeté, sans jamais s’en cacher. Par la suite, il fut question de mon père et du fait qu’il était mort après que je l’ai viré de chez nous, parce qu’il avait voulut frapper Billie. « Ouais, il a voulu faire une sorte de père mais bon il ne l’a jamais été … Et sous l’emprise de l’alcool… Mais quel connard… Heureusement que tu étais là… » Serrant à plusieurs reprises les dents, mon regard brillant brièvement d’un éclat dangereux. Bon sang oui, heureusement que j’avais été là et qu’il n’avait pas put la frapper. « En effet … J’aurais pus le tuer de mes propres mains s’il avait put la toucher en mon absence … Ou même devant mes yeux. » Soufflant longuement, je chassais ces pensées de mon esprit pour ne pas m’emballer sérieusement et avoir l’envie de commettre un meurtre. « Nous pour le brevet tu te rappel ? On était allés au parc pour fêter ça ! Truc classique quoi mais je n’avais que treize ans moi donc… » Oh oui je me souvenais parfaitement … Ne serait-ce que le moment où elle m’avait sauté dans les bras, devant ses parents, pour m’embrasser. J’approchais alors de mes quinze ans alors qu’elle-même n’en n’avait que treize. Pour la première fois, nous nous étions franchement embrassés, comme jamais, découvrant alors un tout nouveau plaisir. Et nous avions tellement aimé cela d’ailleurs, que nous avions repris le soir même lorsque nous nous étions retrouvés juste tous les deux dans ce parc que nous affectionnions tant. Des baisers longs, tendres et encore hésitants. Nous étions encore terriblement innocents à l’époque. C’était notre amour … Il était pur et sans la moindre imperfection. « Oui je me souviens … C’était la découverte des baisers avec la langue, ce jour là. » Dis-je l’air de rien avant de laisser échapper un bref rire. Bon sang … Je devais arrêter de penser à tout cela … Même si dans l’immédiat ça me plaisait et m’amusait de me souvenir de tout cela, je savais bien qu’après son départ, j’aurais beaucoup de mal à reprendre ma vie comme si de rien n’était.

« Et elle a jamais essayait de décrocher ? Peut être la mettre en désintoxication ? Sa peut marcher non ? Mais bon faut de l’argent je crois pour mettre les gens là dedans… » Fronçant légèrement les sourcils, je réfléchissais à la question de savoir si j’avais, ou non, l’envie de l’aider. Pourquoi ferais-je cela ? Parce qu’elle était ma mère ? Et alors … Mon père avait bien été mon père et pourtant j’avais sans doute précipité sa mort. Est-ce que je culpabilisais pour autant ? Pas le moins du monde ! Il était bien mieux là où il était à présent. Tout comme nous, nous étions bien mieux sans lui pour nous pourrir la vie. En tout cas, une chose était sûre, tout cela n’était pas une question d’argent. En effet, j’avais plus que de quoi faire si j’avais eus l’envie de l’aider. Le bar me rapportait de plus en plus au point, que mon compte en compte était même trop rempli à mon goût. Je ne travaillais pas pour être riche. Loin de là même. Mais est-ce que je cracherais sur de l’argent ? Non je n’étais pas assez idiot pour cela ! Quoi qu’il en soit, si je l’avais voulus, j’aurais put l’aider. « Elle ne cherche pas à arrêter. Et moi … je ne sais pas encore si j’ai envie de l’aider ou non. Pour moi elle ne mérite pas de l’aide de qui que ce soit ! » Lâchais-je d’un ton sans réplique. Non … elle n’avait qu’à se tuer dans son coin. C’était elle qui avait choisit de sombrer là dedans, pour une raison que j’ignorais encore ! Il était vrai que j’avais l’air d’être un fils indigne en parlant ainsi de ma propre mère, qui avait du subir les coups de son mari pendant des années. Mais j’avais mes raisons. Pendant beaucoup trop longtemps, elle s’était laissée faire alors que mon père la rouait de coups au point de lui faire manquer la mort à plusieurs reprises. Jamais elle n’avait prit la décision de le quitter alors qu’il aurait bien put être dangereux pour leurs enfants, pour nous. Et après tout cela … Elle osait se mettre à l’alcool à son tour. Elle était juste … Conne ! Clairement et simplement ! Et pourtant je continuais d’aller la voir. Parce qu’elle restait ma mère malgré sa connerie évidente. Question d’alcool … Je demandais à Cassie si elle continuait à boire. Ce à quoi elle répondit qu’il suffisait que je lui demande pour qu’elle arrête. Ce que je lui demandais, en précisant de le faire pour elle. Seulement après lui avoir rappelé qu’elle n’avait pas tenu déjà l’une de ses promesses … La plus importante de toutes puisqu’elle nous concernait.

« Je n’ai pas trahit notre promesse sur le mariage, je ne me suis pas marié… On peut toujours se marier tu sais… Enfin… si bien sur c’est toujours d’actualité… Et hum Ouais je vais arrêter de boire… Mais merci d’avoir demandé… Tu sais… T’es nul sur ce coup là… » Surprit, je levais le regard vers elle, comprenant alors le message qu’elle cherchait à me faire passer. Cap ou pas cap d’arrêter de boire … Certes j’aurais pu tourner la chose ainsi … Mais elle m’avait quitté alors je craignais de lui déplaire ou de la faire fuir en faisant telle ou telle chose. Oui j’étais nul … Et alors ? C’était peut-être bien pour cela qu’elle m’avait quitté après tout. Petite minute … Etait-elle sérieuse concernant le mariage ? Non elle devait se foutre de ma gueule … Il n’y avait pas d’autre mot ! « Ouais t’as raison, je dois être nul… » Dis-je l’air de rien, sans répondre concernant le mariage. Bon sang oui c’était toujours d’actualité … Mais merde pourquoi revenir après huit ans de séparation et me dire qu’elle était toujours là si l’envie me prenais de me marier ? Quelque chose clochait ou je rêvais ? Après avoir répondu à sa question, concernant le genre d’habitation dans laquelle je vivais, je la rejoignis au bout du comptoir, pour voir de plus près la cicatrice qu’elle me montrait tout en m’expliquant la terrible scène qu’elle avait vécut. Presque malgré moi, je posais alors ma main à plat sur son épaule pour la remonter à la base de son cou en la caressant doucement. Sa peau était toujours aussi pâle … Et aussi douce. Une véritable invitation à la caresse. Je rêvais de parcourir à nouveau son corps de mes mains à plat, pour la caresser longuement et tendrement. Mais je n’aurais plus jamais une telle occasion … M’approchant plus encore d’elle, le regard plongé dans le sien comme hypnotisé, je la laissais alors poser ses mains dans mon cou. Le souffle court, j’approchais lentement mon visage du sien, sans la quitter du regard, alors que ses mains descendait pour remontait lentement dans mon dos. Dieu que j’aimais sentir ses mains sur mon corps … Huit ans que je n’avais pas laissé quelqu’un, autre que mes sœurs, mon neveux et ma nièce, me toucher autant. Huit ans que j’étais en manque de son corps contre le sien et de ses mains sur moi. Huit ans … C’était terriblement long lorsque l’on était amoureux ! Un bref soupir de plaisir s’échappa de mes lèvres lorsque je sentis ses mains descendre jusque sur mes fesses. Ca en revanche … Elle était la seule personne au monde à pouvoir le faire sans que je ne réagisse de façon négative. Ma sœur ainée aimait à me donner parfois de brèves claques là … Simplement pour le plaisir de me voir sauter en plafond en pestant comme un imbécile.

Brutalement ramené sur terre par un client, je me figeais violemment en laissant Cassie retourner à sa place, m’occupant alors dudit client. Saleté de client … Les gens n’avaient donc pas le moindre savoir vivre ? Ils voyaient deux personnes sur le point de s’embrasser et ils faisaient quoi ? Ils les interrompaient au plus mauvais moment ! Merde, j’aurais du l’entrainer à l’arrière du bar … Nous n’aurions pas été interrompu. Au point même, que j’aurais pu lui faire l’amour lentement et longuement … Mais stop je devais arrêter de fantasmer de la sorte et plus vite que cela ! Servant rapidement le client, je rejoignais tranquillement Cassie, faisant mine de rien et reprenant alors la conversation, qui en était arrivé aux Etats-Unis. Foutu pays ! « Ouais normal… A rai dire moi aussi… Le seul lien que j’ai là-bas c’est mon cousin qui vit sur New-York… Mais je te rassure, je déteste les States tout autant que toi, j’ai pu revenir sur Sydney… Alors je ne bouge plus… » Cette fois encore, elle affirmait qu’elle ne repartirait plus. Mais devais-je la croire ? A la base, elle n’aurait jamais du partir et mettre fin à notre relation. Pourtant elle l’avait fait sans un regard en arrière ! Alors que Cassie semblait s’emballer tant elle parlait de tout et de rien, elle affirma dire des choses sans intérêts. Souriant, je lui faisais remarquer que tout ce qu’elle disait était intéressant. Elle, elle était intéressante ! Cela n’avait pas changé … J’aimais toujours autant l’entendre parler. Et la voir s’animer sous ses propres paroles. Dieu que je l’aimais ! Pourtant, malheureusement, la conversation partit rapidement en vrille. Alors qu’elle me faisait remarquer que j’étais méchant parce que j’avais avancé l’hypothèse qu’elle devrait peut-être se marier pour avoir de l’argent, je lui rétorquais ouvertement que c’était de sa faute et que c’était elle qui m’avait rendu aussi méchant. Ce n’était pas tout à fait vrai … Ni totalement faux. Je n’étais pas méchant en temps normal. Mais là … A l’instant présent elle me poussait à bout, totalement. Elle cherchait à me faire du mal alors je ne faisais que réagir en faisant de même avec elle. C’était cruel … Nous étions en train de nous faire du mal l’un l’autre, de façon parfaitement volontaire.
« Ah ben c’est cool, moi je te rend méchant et toi tu me rend alcoolique ! Comme ça on est quitte ! Quoi que j’aurais préféré être méchante ! »
C’était plus douloureux qu’une gifle … Plus douloureux que de se faire larguer sans être prévenu au préalable. Merde elle me faisait atrocement mal là. J’avais un père et une mère alcoolique … Et elle osait me reprocher une chose pareille. « Tu n’as pas le droit de me reprocher une chose pareille … Tu as fais le choix de boire, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même ! »

Alors que la dispute faite à voix basse continuait, je ne pus m’empêcher de remettre en doute son amour pour moi. Ce qui était sans doute la pire chose que je pouvais dire. Réalisant l’horreur que je venais de lâcher, je relevais un regard peiné, détruit et presque perdu vers elle. « T’es sérieux là ou tu te fou de ma gueule ? » Entrouvrant la bouche pour parler, je la refermais presque aussi vite tant j’étais cloué sur place, lâchant ensuite à plusieurs reprises, que je ne le pensais pas. Je me faisais du mal à moi-même, rien qu’en lui faisant du mal à elle. J’étais trop con … « Sujet clos s’il te plait. Pas aujourd’hui. Than, je n’aime pas te voir comme ça » Réalisant qu’elle était sur le point de pleurer par ma faute, je baissait le regard, honteux d’en être arrivé jusque là. J’étais devenu un véritable monstre … Alors que Cassie me reprochait, ensuite, d’être un type comme tous les autres, qui pouvait tomber amoureux simplement parce qu’une femme était parfaite au lit, tout cela sans l’avoir attendu le moins du monde, je lui rappelais sèchement la façon qu’elle avait eut de partir sans donner la moindre nouvelle pendant huit années. Avec tout cela, comment pourrais-je l’accepter dans ma vie avec un simple sourire et un « bonjour tu m’avais manqué. Bon on va se marier maintenant ? ». Elle me prenait pour un con … C’était forcé ! Malgré le fait qu’elle semblait sur le point de pleurer, je ne pouvais m’empêcher de continuer … J’étais devenu méchant, cruel, impitoyable, froid … Avant même qu’elle n’ait eut le temps de parler, je mentionnais alors le fait que durant deux ans, nous avions été sur le point de faire l’amour sans jamais franchir le cap. Sachant que ce n’était pas le cas du tout, je lui demandais si ça l’avait amusé de partir en me laissant derrière, frustré et puceau à presque dix huit ans. A cet instant, elle tremblait tellement, que je ne pouvais pas le manquer. Je venais de dire des choses horribles … La colère retombant, je le réalisais enfin … Et me haïssais violemment pour tout ça. Je venais de la détruire … Est-ce que ça me satisfaisais ? Oh ça non ! Je me serais donné des baffes pour ça … Incapable de supporter de la regarder souffrir sans rien faire, je posais mes mains sur ses joues en posant doucement mon front contre le sien, paupières closes, en lui demandant de me pardonner, ne pensant alors pas un seul mot de tout ce que j’avais pus lui balancer. Je lâchais un bref gémissement de mal être en sentant ses larmes couler sur mes mains, les essuyant alors lentement de mes pouces.

« Je ne t’ai pas chauffé pendant deux ans… C’était naturel, putain j’aimais nos moments si intimes, j’aimais me retrouver au lit avec toi, ou dans des lieux insolites pour te voir perdre le contrôle… je n’ai jamais profité de toi… Oh s’il te plait ne pense pas ça… Je ne suis pas une profiteuse… Ne me dis pas que ta honte d’être puceau a dix huit ans…. Putain Than j’ai été vierge plus longtemps que toi ! Je me fiche de ça, bon sang, tu aurais très bien pu me prendre dans le bosquet ou au lycée je n’aurais rien dit j’étais prête ! J’ai toujours été prête ! Je profitais juste de nos moments, on avait le temps ! On aurait dû avoir le temps putain ! » Le souffle coupé, je la laissais poser ses mains sur mes joues, sans cesser d’essuyer lentement ses larmes de mes pouces. « Cassie … Je ne pensais rien de tout ça … J’ai juste parlé sous le coup de la colère, crois moi. J’aimais tout autant que toi tout ce que nous avons pus faire pendant ces deux années. Je sais que … on était tous les deux près mais comme tu dis, on pensait avoir le temps alors à quoi bon précipiter les choses ? On était censé avoir notre vie devant nous … Je n’ai pas honte d’être resté puceau aussi longtemps … J’aurais attendu jusqu’à aujourd’hui si j’avais su que tu reviendrais un jour … » Dis-je doucement, pour ne pas trahir ma subite envie de pleurer. Pourquoi m’avait-elle quitté ? Je l’ignorais toujours … Mais je n’avais plus envie de le lui demander. Pas là du moins … Je ne voulais pas prendre le risque de la détruire un peu plus en abordant un tel sujet. C’était déjà assez difficile comme cela ! Pensant au fait qu’elle venait de me dire qu’elle était restée vierge plus longtemps que moi, je préférais ne pas lui demander plus d’explications, me demandant toutefois combien de temps elle entendait par là. Plus de dix huit ans. Donc … Au moins deux ans après notre séparation. Pourquoi avoir attendu autant de temps alors, alors qu’elle m’avait elle-même laissée tomber ? J’espérais au moins que le type qui avait eut ce privilège de lui prendre ce qui me revenait de droit … S’y était bien prit. Merde je devais arrêter de penser à ça sinon j’allais m’énerver de nouveau. Hors je ne le voulais pas ! Pas maintenant … Jamais ! « Je ne pensais pas ce que je disais aussi, la colère... Je ne veux pas me disputer avec toi, merde jamais on ne s’était disputé… Je te pardonne, pardonne moi à ton tour…. Oh Than, mon Than s’il te plait… On est foutrement en train de se tuer… Et je ne veux pas, je suis là, je suis là je ne partirais plus, plus jamais, s’il te plait… »

Je rouvrais les yeux pour la regarder un long moment en silence, sans savoir ce que je devais exactement lui pardonner. Le fait qu’elle m’avait quitté ? Ou simplement tout ce qu’elle venait de me dire ? Si c’était la première option … J’avais besoin de comprendre avant de pardonner. Elle devait bien s’en douter … Et pourquoi me répétait-elle qu’elle était là pour de bon et ne repartirait pas ? Devais-je entendre par là qu’elle voulait tout reprendre entre nous ? Je la voulais tellement … Mais nous n’avions pas assez parlés … J’avais besoin de comprendre beaucoup de choses encore. Incapable de lui donner une réponse claire et définitive, je la laissais alors approcher lentement son visage du mien, nos nez se frôlant doucement comme un peu plus tôt. « Gaylwen… » Son souffle caressant doucement mes lèvres, je m’approchais plus encore, avec extrême lenteur, fermant alors les yeux, nos lèvres n’étant plus qu’à quelques millimètres à peine. « Cassie… » Soufflais-je à mon tour, frissonnant de bien être en sentant ses lèvres frôler doucement les miennes. Un brusque brui de verre brisé, suivit de cris, nous firent retomber sur terre. Soupirant longuement de frustration, je me reculais en même temps qu’elle, sans la quitter du regard. Bon sang j’avais envie de tous les foutre dehors pour me retrouver, enfin, seule avec elle … Ainsi j’aurais la paix et je pourrais l’embrasser autant de temps que je le voudrais ! Mais j’étais une personne responsable et je tenais un bar … Alors, non, je ne pouvais pas faire ça, même si j’en crevais cruellement d’envie. En sentant son bref baiser sur le bout de mon nez, j’entrouvrais la bouche comme pour parler … La refermant presque aussi rapidement, le regard rivé sur Cassie. Durant une seconde, j’avais faillis lui dire que je l’aimais. Pur réflexe … Ses baisers sur mon nez suivaient un je t’aime de ma part. Venait-elle de me faire comprendre qu’elle m’aimait ? Non … Elle n’avait sans doute pas fait exprès. « Va aider tes clients trop bourrés… » Soupirant doucement, je lui lançais un bref regard désolé avant de me détourner d’elle pour aller réparer les dégâts causé par les clients qui avaient, de tout évidence, consommés beaucoup trop d’alcool pour parvenir à tenir un verre dans leur main. Ramassant rapidement le verre, je prenais la décision de parler franchement avec Cassie. J’allais lui demander de me suivre à l’arrière du bar, pour ne plus être dérangés. Non pas pour faire l‘amour, même si j’en crevais d’envie … Mais pour lui dire que putain je l’aimais et que peu importait la raison pour laquelle elle m’avait quitté, je voulais toujours l’épouser. Et putain enfin … Oui enfin ! J’allais l’embrasser ! Une fois les dégâts nettoyés, alors que je me retournais vers le comptoir, je me figeais de stupeur en découvrant que la place qu’elle avait occupé un long moment … Etait vide. Blêmissant violemment, je réalisais qu’elle venait de me quitter. Encore une fois … Je n’avais pas su la retenir. Qu’est-ce qui clochait avec moi ?


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