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I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN
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Colleen A. O'Donnell
Lose Without You
Fondatrice
✔ AGE : 31 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ METIER : Garagiste, ex pilote.
✔ ETUDES : /
★ AVATAR : Amber Heard ♥
✔ MESSAGES : 48505
✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 17/01/1986
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✔ HUMEUR : Amoureuse.
✔ EN JEUX : Possible (message privé)
✔ SURNOMS : Lily, Coco, Leen, C.
✔ LA CITATION : « Regarde moi, Touche moi, Effleure moi, Possède moi, Contrôle moi, Exalte moi, Ressens moi , Protège moi, Déteste moi, Quitte moi , Aime moi, Retiens moi. »




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MessageSujet: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeDim 4 Mar - 17:49

Huit semaines de grossesse soit deux mois et c’était presque un bonheur. Elle s’y attendait, les avait déjà vécu, mais définitivement les nausées matinales ne donnent pas envie de faire des enfants. Mais elle ne se plaignait pas parce que premièrement c’est ce qu’elle avait toujours voulu, deuxièmement l’accouchement serait très certainement plus pénible mais surtout parce que troisièmement et finalement, vivre les nausées c’était minime comparé au bonheur d’avoir son enfant dans ses bras. Alors elle encaissait, tous les matins principalement, et quelques fois le soir. Mais tout ça, c’était rien par rapport à ses hormones qui la rendait profondément lunatique. Le pauvre Nolaan, quand il dormait et elle non, pour x raison, elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il est bien patient avec elle et elle avait bien de la chance. De son côté, elle changeait physiquement, un peu, laissant apparaitre un petit ventre à peine visible sauf si elle se met en sous-vêtements mais lui il changeait son comportement, un peu aussi. Elle sait bien que si elle n’était pas enceinte, juste chiante à un point inimaginable, il l’aurait déjà envoyée paitre depuis longtemps. Un fin sourire fit son apparition sur son visage alors qu’elle y pensait, baguette en main, à rentrer à l‘appartement. Mais alors qu’elle s’engageait dans le chemin qui l’a menait à la porte de l’immeuble, un homme l’arrêtait en cours de route pour l’interpeller « Excusez-moi, bonsoir, je suis en panne et j’ai entendu dire par l’un de vos voisins que vous êtes garagiste. Mon véhicule est en panne quelques mètres plus loin, vous pouvez m’aider ? » Un simple hochement de tête avait suffi pour qu’elle ouvre la porte de l’immeuble, qu’elle monte les escaliers, ouvre la porte de l’appartement, pose la baguette et face demi-tour avec l’homme en question pour aller l’aider. Sa voiture était visible de l’appartement. « Je vais voir ce que je peux faire sans matériel, mais je vous promet rien. » Non seulement elle promettait rien parce qu’elle n’avait certes pas le matériel adéquate avec elle pour un certain type de problèmes mais aussi parce que le médecin lui avait déconseillé de toucher les voitures. Enfin nuance, il lui avait dit d’éviter de respirer certains produits trop longtemps, elle pouvait très bien regarder les soucis d’une voiture pendant une petite heure sans conséquence et encore heureux.

Levant le capot de la voiture, elle lui demandait gentiment quel problème il avait et visiblement la voiture ne voulait pas démarrer. Regardant attentivement dans le moteur, le problème fût vite détecté alors que l’homme en question la regardait avec une attention certaine. S’en préoccupant peu, elle se redressait avant de reprendre ses explications « Va falloir faire changer vos charbons, votre démarreur est collé. A votre place j’appellerais un garagiste capable de vous faire ça, mais à mon avis vous ne l’aurez que demain matin. » En effet le soleil était en train de se coucher sur Sydney, l’heure de manger avait sonné et tous les garagistes à cette heure devait être fermé outre les dépanneuses. « Comment je peux vous remercier ? » Le regard qu’il lui lançait sous entendait beaucoup de choses. Fronçant légèrement les sourcils, elle regardait un instant la voiture. « En prenant soin d’elle, c’est tout. » On pourrait presque croire qu’elle parlait d’une personne, et bien que ce soit une vision poussée, c’était presque ça, bien qu’elle ne ferrait jamais passer une voiture avant quelqu’un évidemment. « Et un petit café ça vous dit ? » Dit-il alors qu’il glissait quelques doigts sur l’épaule de Colleen. « C’est fortement déconseillé quand on est enceinte. » Un joli moyen de dire qu’elle est heureuse en couple et sur le point de fonder une famille avec celui qu’elle aime. Déçu par cette réponse, l’homme en question se sentit bête, à la limite du ridicule et il y avait de quoi. Reculant, il l’a remerciait d’un hochement de tête alors qu’il saisissait son cellulaire pour composer le numéro d’un garagiste que Colleen lui donnait. De loin on aurait facilement pu croire à une scène de drague où elle donne un numéro à la fin, mais loin était la vraie nature de la discussion.

De son côté Colleen tournait les talons pour retourner à l’appartement. La petite montée d’escalier elle l’avait sentie la première fois, par conséquent elle prit l’ascenseur, pour cette fois. Passant la porte de nouveau, un nouveau sourire vint teindre son visage alors qu’elle apercevait Nolaan, prêt de la fenêtre. « Salut toi. » S’approchant, elle déposait un baiser doux et tendre à la fois sur ses lèvres rosées. « J’ai ramené du pain pour ce soir, tu veux manger quoi ? » Allant vers la cuisine elle était loin, très loin d’imaginer que le soleil qui brillait dehors en se couchant allait ressembler à un orage qui allait frapper juste au-dessus de sa tête. Sortant de quoi faire à manger en attendant la réponse de Nolaan, sa bonne humeur allait certainement s’envoler dans quelques instants.


Dernière édition par Colleen A. O'Donnell le Lun 30 Avr - 22:52, édité 1 fois
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Nolaan D. Stinson
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✔ AGE : 32 ans.
✔ METIER : Pompier.
✔ ETUDES : .
★ AVATAR : Jensen Ackles
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Thinking of you always makes me smile. :)


✔ HUMEUR : Bonne.
✔ SURNOMS : Nono ϟ Doudou ϟ Mon canard ϟ N²
✔ LA CITATION : Parfois dans la vie, se forme un lien indestructible entre deux personnes, et parfois vous finissez par rencontrer cette personne sur qui vous pouvez compter quoi qu'il arrive, il peut s'agir d'un être avec qui vous vous unirez lors d'un mariage de rêve, mais il se peut aussi que la personne sur qui vous pourrez compter pendant toute votre vie, la seule qui vous connaisse vraiment, peut-être encore plus que vous même, soit la même personne qui est à vos cotés depuis le tout début.




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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeJeu 15 Mar - 22:40
NONO&COCO

Ce soir-là, Nolaan avait fait une erreur fâcheuse. Une simple erreur qui allait bientôt lui faire passer la pire soirée de sa vie. Son geste avait été des plus simplistes et des plus banales. Son erreur résidait dans le simple fait, d’avoir guetté l’arrivée de Colleen par la fenêtre. D’humeur joyeuse, il s’était pris d’un élan de compassion envers la femme qu’il aimait, et avait subitement décidé de lui faire plaisir en passant une soirée tranquille en sa compagnie. Quoi de mieux pour y parvenir qu’un petit dîner aux chandelles, une table bien dressée et un petit cadeau sans prétention? Un geste surprenant mais qui démontrait là une fois de plus, à quel point Nolaan changeait sous le regard de Colleen. A ses côtés, il devenait un homme meilleur, plus attentionné, plus ouvert, plus démonstratif. Peu de femmes avant elle pouvaient, en effet, se vanter d’avoir un jour eu la chance de recevoir un bouquet de fleurs de la part de Nolaan Stinson, ou même un simple geste affectueux sans que ce dernier ne soit suivi d’arrières pensés malsaines. Changer n’avait jamais été une option dans sa vie, et pourtant… il fallait croire que Colleen avait toujours eu un don pour charmer le jeune homme et faire ressortir le meilleur de lui-même. Le problème, l’inverse avait tendance à se produire aussi très facilement et il n’était pas rare de voir le mauvais côté de Nolaan ressortir lorsqu’un homme approchait de trop prêt sa Colleen, ou encore lui lançait un regard un peu trop ambigu à son goût. Mais le pire survenait surtout, lorsque ces quelques gestes survenaient de la femme qu’il aimait, mais qu’il ne lui était pas destiné.

La scène qui était alors entrain de se jouer à l’instant même sous ses yeux, l’énervait au plus au point, et avait laissé place à un regard froid au détriment du sourire joyeux qui s’était effacé de ses lèvres pour le restant de la soirée. Les points serrés, les bras croisés sur son torse, il se retenait d’envoyer balader la première lampe qui lui tomberait sous la main pour l’emplafonner dans le mur en face de lui. Pourquoi lui avait-elle donné son numéro ? C’était bien une des nombreuses questions qu’il était entrain de se poser, alors que la porte de leur appartement venait de claquer. Signe que Colleen était rentrée. Une nouvelle question aurait pu alors survenir ? « Comment aborder simplement et calmement le sujet en admettant qu’un quiproquo avait pu avoir lieu ? » Mais Nolaan n’avait jamais vraiment eu pour habitude de s’enquiquiner à l’aide de questions inutiles et futiles, et avait toujours agit à chaud. Impulsif, ce trait de sa personnalité lui avait déjà valu bien des ennuis et de nombreuses bagarres dans le passé, et ce soir, il allait cette fois-ci lui attirer bien des souffrances.

En effet, Nolaan aurait très bien pu éviter facilement autant de soucis, s’il avait regardé à deux fois la scène qui s’était joué sous ses yeux pour en percevoir chaque détail avec précision. La voiture tout d’abord. L’homme était reparti à pied, et n’avait pas pris soin de la garer correctement, sous entendant alors une panne. Colleen était garagiste, l’association était rapidement faite. Au lieu de ça, Nolaan s’était contenté de percevoir le costume qu’il portait, la démarche glamour qu’il abordait et ce sourire arrogant qui se voyait à quinze kilomètres à la ronde. Deuxième détail : les mains de Colleen. En effet, Colleen, après avoir touché au moteur de sa voiture, n’avait pas eu l’occasion de se laver les mains, parsemées de quelques traces noires, signe qu’elle avait de nouveau faufilé ces dernières sous un capot. Au lieu de ça, Nolaan s’était contenté de remarquer le sourire joyeux qu’elle abordait et qu’il associait automatiquement à la joie d’avoir vue cet homme ou à une prochaine rencontre future. Troisième détail : il n’avait pas vu la scène se jouer en entier. C’était tout de même marrant quand on y pensait, à quel point à peine cinq minutes pouvaient changer le point de vue d’une personne sur une scène. Cinq minutes de retard, qui venait de faire souffler un vent dévastateur et de lancer un froid dans la pièce tandis que Nolaan reprenait la parole. « - Tu l’as acheté quand ? Avant ou après avoir dit au revoir à ton nouvel amant ! » Un ton accusateur qui n’avait surement rien à faire dans la conversation, puisque malgré les apparences, la confiance que Nolaan portait en Colleen n’était toujours en rien changé. Mais la colère n’aidait certainement pas à lui faire garder son sang froid, et ce n’était certainement pas la première fois de la soirée que ses mots allaient dépasser sa pensée. « - Si je dérange, suffit de me le dire, je prends mes clics et mes clacs et je me casse. Tant qu’à faire, tu devrais même lui demander si il veut pas élever notre enfant sous notre toit, pendant qu’il souillera nos draps… » La jalousie, c’était au tour de celle de Nono de faire des siennes. Mais la peur de Nolaan avait toujours été trop forte, et il était incapable de laisser faire les choses sans anticiper les possibles retournements de médaille au préalable. Après tout, il ne connaissait strictement rien au relation amoureuse, et il avait toujours qu’un jour, un faux pas surviendrait sans qu’il ne le contrôle vraiment. Ce soir, ce faux pas venait de pointer le bout de son nez sans prévenir. « - Tu vas finir par me dire ce que tu foutais avec lui ou je dois deviner tout seul? »



Dernière édition par Nolaan D. Stinson le Mer 4 Avr - 21:28, édité 7 fois
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Colleen A. O'Donnell
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeLun 26 Mar - 0:21

Un sourire rayonnant, qui n’avait pas duré longtemps une fois la porte de l’appartement passée. Si elle avait su que ça engendrerait tant de problèmes elle se serait sûrement abstenue d’aider cet homme qui semblait en panne en voiture. Si seulement elle avait su, elle n’aurait pas quitté l’appartement aujourd’hui ni même leur lit qui, malgré le fait que soit un simple lit, la rassurait, comme un cocon. Et puis faut dire qu’il est particulièrement rassurant parce qu’elle sait que lorsqu’elle y est, Nolaan aussi. Et bêtement, comme chaque matin, elle l’avait quitté en vue de passer une journée comme une autre… mais elle n’allait pas l’être, comme les autres justement. Fouillant toujours dans le frigo à la recherche de possible aliment pouvant faire l’objet d’un mixte pour une salade, elle écoutait Nolaan d’une oreille assez distraite, jusqu’à ce que son ouïe capte un ton accusateur, et particulièrement blessant sur le coup. Posant les tomates sur le plan de travail, elle ferma le frigo et le regarda avec un air à la fois suspect et à la fois dépité. « Avant, intéressant n’est-ce pas ? » Oui, elle avait pris un ton cynique à son tour, elle n’avait pas envie de se battre avec lui pour un énorme quiproquo visiblement. Remarquant les quelques fines traces de noir qu’elle avait sur les mains, elle s’approchait de l’évier en vue de se laver les mains. Elle avait juste l’impression de rêver, mais totalement. Elle qui s’était calmée au niveau jalousie c’était au tour de Nolaan de manifester la sienne. Ils n’étaient pas sortis à ce rythme-là. Pourtant Colleen était parfaitement consciente que son petit ami agissait sous la colère, de façon impulsive et qu’il cherchait rarement à comprendre ce qu’il avait pu voir de ses propres yeux. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser, à l’entendant déblatérer des conneries aussi grandes que lui, que la colère montait aussi de son côté, malgré tout.

Lui faisait-il confiance ? Assez pour penser qu’elle peut draguer un homme sous leur fenêtre ? Le torchon dans les mains alors qu’elle essuyait ses dernières, ses yeux se posèrent sur la table que Nolaan avait dressée. Elle venait tout juste de la remarquer… mais les paroles de Nolaan lui avaient ôté toute envie de le remercier pour ça. Le torchon fonça droit sur le visage de Nolaan, lancé par Colleen elle-même. « Mais arrête ça bordel, ça va pas la tête ? Tu entends ce que tu dis un peu non ? Prend moi pour une prostituée même pire une salope tant que tu y es. Je ne t’ai jamais trahis Nolaan, que ce soit en amitié ou en amour et ce n’est pas maintenant que je porte notre enfant que je vais commencer alors stop. Arrête de te faire des films idiots ! » Un air blasé venait de s’installer sur le visage de la future maman. Tout ce qu’elle voulait maintenant c’est que Nolaan se calme, qu’il réalise les bêtises qu’il venait de dire et qu’il arrête de lui faire une scène pour si peu, inconsciente encore de l’interprétation qu’il avait faite en regardant par la fenêtre. Se retournant vers le plan de travail, elle saisissait un couteau pour couper les tomates, bien déterminée à faire cette salade et manger tranquillement sans encombre. Mais Nolaan ne semblait pas décidé à ce que cette conversation qu’elle qualifiait de ridicule se termine aussi facilement. Posant le couteau à côté des tomates elle sentait très clairement que la colère avait monté d’un autre cran. Elle semblait persuadée que Nolaan le faisait exprès pour l’énerver et pour enclencher une bagarre entre eux, sans aucune raison valable. « Tu te fou de moi Nolaan là ? Tu plaisantes sérieusement, dis-moi que tu plaisantes ? » Excédée elle s’éloignait du plan de travail pour sortir de la cuisine dans l’objectif de le fuir. « Tu devrais deviner tout seul, ça te ferra les pattes, je vais te laisser réfléchir en allant tranquillement dans la chambre. »

Sur le coup, elle se sentait comme trahie. Qu’il puisse prendre un ton aussi accusateur avec elle l’atteignait profondément. Elle ne savait pas si c’était à cause des hormones ou s’il s’agissait d’une réelle colère mais sur le coup, elle était persuadée que s’il la cherche encore, ça allait faire un carnage. Agacée, elle secouait machinalement la tête dans le couloir en allant vers la chambre, jusqu’à ce qu’elle s’arrête et qu’elle se retourne, qu’il l’a suive ou non, c’était du pareil au même. « Finalement tu sais quoi ? Pense ce que tu veux Nolaan, fais toi des films, pense que je te trompe puisque visiblement je ne suis pas assez digne pour avoir la confiance totale de monsieur. T’as raison, je me fou de toi, je me fou de notre couple, je me fou de notre future famille, je suis qu’une fille qui n’a absolument rien à faire de tout et de tout le monde. » Sur le coup, c’était ses paroles qui dépassaient entièrement sa pensée. Si elle avait bien de l’intérêt pour quelqu’un c’était pour lui, et si elle se souciait bien de quelque chose c’était du bien-être et du cocon qu’ils peuvent construire pour assurer leur famille. Mais à cet instant, ce manque de confiance qu’il semblait avoir, fissurait lentement les fondations de leur couple, parce qu’après tout c’était la continuité de leur amitié et leur amitié elle-même était basée sur la confiance. Des questions tournaient dans la tête de Colleen alors qu’elle claquait la porte de la chambre derrière elle, ne la fermant pas à clé pour autant. Restant devant le miroir, son propre reflet la dégoutait sans aucune raison. Comment pouvait-elle penser que Nolaan ne lui faisait pas confiance ? Une petite crise de jalousie à chaud suffisait-elle à détruire tout ce qu’ils ont construit jusqu’à présent ? Leur couple était-il aussi fragile qu’un château de cartes menacé par un courant d’air éphémère ?

Mais finalement, elle se décida à sortir de la chambre, toujours contrariée par les paroles de Nolaan. Oui elle l’aime, assez pour supporter sa jalousie à petites doses, mais cette fois, c’était celle de trop, une jalousie trop grande, trop poussée, pour une histoire qui ne le concernait pas et dont il ne savait même pas le contenu. Rejoignant Nolaan on pouvait clairement lire de la colère dans ses yeux. L’attrapant entre quatre murs comme on dit, le flot de paroles qu’elle s’apprêtait à lui dire bouillonnait en elle. « Finalement non, je me fou pas de toi, encore moins de notre future famille, toi par contre tu te fou bien de ma gueule ! Tu me demandes de me calmer sur mes jalousie mais toi tu m’en fais pour quelque chose que tu as du à peine voir et même pas entendre. C’est quoi ton problème au juste ? Tu veux jouer à monsieur « faite ce que je dis, pas ce que je fais ? » bravo, tu as parfaitement réussi ton pari, ça te rend con comme tes pieds, magnifique n’est-ce pas ? Et ça t’amènes où maintenant hein ? Tu m’explique ? C’est quoi ton but à part faire chier ton monde ? » Une fois de plus elle savait qu’elle allait s’en vouloir, mais le tout était de savoir quand…


Dernière édition par Colleen A. O'Donnell le Lun 30 Avr - 22:53, édité 1 fois
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Nolaan D. Stinson
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeMer 4 Avr - 21:45
NONO&COCO

La communication entre le jeune couple semblait rompue. Comme dans une partie de tennis, ils se renvoyaient la balle à tour de rôle pour découvrir qui aurait le fin mot de l’histoire. Jeu, set et match. En effet, Nolaan lançait des reproches injustifiés envers Colleen. Cette dernière lui répondait. Nolaan s’énervait, et Colleen faisait de même. Ils étaient alors tous les deux dans une impasse, sans réelle issue possible. Une discussion qui, par ailleurs lorsque l’on y pensait, n’aurait jamais eu lieu sans cet énorme quiproquo. Simple méprise de la part du jeune homme. Simple erreur tactique de point de vue. Nolaan avait tord, même si il ne le savait pas encore. Pourtant, lorsqu’il en prendrait connaissance, il n’aurait pas plus d’entrain à s’excuser et à avouer son erreur, tout simplement puisque depuis le temps, la rumeur se serait largement répandue comme une trainée de poudre, si Nolaan Stinson avait pour principe de reconnaître ses erreurs. Au lieu de ça, il continuait de foncer tête baissée, à s’entêter dans sa connerie plutôt que de réfléchir calmement et se rendre compte de son erreur. Pourquoi avait-il aussi fallu que Nolaan se penche à cette fenêtre et assiste à cette scène? Pourquoi avait-il fallu que sa jalousie entre en jeu et le fasse devenir complètement paranoïaque quitte à s’imaginer des situations qui n’arriveraient jamais ? Pourquoi n’arrivait-il d’ailleurs tout simplement pas à rester objectif face à la situation ? Saloperie de destin. Saloperie de jalousie. Saloperie d’amour aveugle.

Pourtant malgré toutes les pensées qui traversaient à l’instant son esprit, Nolaan savait parfaitement que la raison de sa colère n’avait rien à voir dans l’acte qui s’était joué sous ses yeux. Depuis le début de leur relation, Nolaan marchait sur des œufs à chaque pas qu’il accomplissait. Il ne voulait pas la blesser. Il ne voulait pas la voir pleurer. Il ne voulait pas la perdre. Il ne voulait pas perdre son enfant. Il ne voulait pas que la situation de son père se rejoue sous ses yeux impuissants. Et c’était bien là tout le problème, à force de ne pas voir cette situation se produire, Nolaan, inconsciemment, la provoquer de son propre chef. Ironie du sort quand tu nous tiens. Torchon de vaisselle quand tu nous arrives sur la tête. (What the fuck ?) Non, non, il n’était pas entrain de rêver, ou d’halluciner, Colleen venait bien de lui jeter son torchon dans la figure. Et pourquoi ne pas avoir pris une tomate tant qu’elle y était, ou même le couteau qu’elle tenait à l’instant dans ses mains ? « - Ça va, tu veux pas que je t’aide non plus ? Avec le couteau, ça aurait été plus efficace tu sais. Dommage pour toi par contre, je tiens à t’informer qu’il y a pas de pactole à la fin, mon compte en banque voit rouge depuis quelques mois. » Le ton avait monté, l’ironie s’était immiscée entre eux, leurs mots s’étaient chevauchés les uns sur les autres, et au final, aucun des deux n’avaient surement compris et réceptionné les paroles de l’autre. La communication était définitivement rompue.

« - Que je te dise que je plaisante ? Pourquoi pas, et toi, tu vas me dire que vous étiez entrain de jouer à la poupée, c’est ça ? Oh oui, Colleen dis moi que vous étiez entrain de jouer à la poupée, que tu l’as bien coiffée, bien nettoyée, bien changée et que tu ne lui as pas donné ton numéro ! » Cette fois-ci, les propos de Nolaan avait dépassé de plusieurs décibels la voix de Colleen, et avait très certainement réveillé l’immeuble tout entier… ou tout du moins le voisin qui vivait au dessus de chez lui. Les poings serrés, il retenait du mieux qu’il le pouvait sa colère, mais le fait était qu’il n’arrivait pas à ne pas se protéger. Il se renfermait peu à peu dans sa carapace, sans savoir qu’elle ne lui serait bientôt plus d’aucune utilité. Il faisait le beau, le fier, le dur, mais au fond, il n’était juste qu’un peu pus paumé, un peu plus faible, et un peu plus peureux dès que le ton montait en compagnie de Colleen. Il était persuadé de la perdre un jour, il ne savait juste ni où, ni quand, ni comment, ni pourquoi. Mais bon dieu, qu’est ce qu’il n’avait pas envie que ce soit maintenant. « - C’est ça, casse-toi, va le retrouver même, peut être que lui, il se foutera pas de ta gueule. C’est l’hôpital qui se fout de la charité ! »

Profitant de la courte absence de sa compagne, Nolaan laissa exploser sa rage un court instant en envoyant balader le torchon roulé en boule cette fois-ci sur la table qu’il avait dressé quelques minutes auparavant. Résultat des courses, une bougie renversée, un verre brisé sur le sol, et un Nolaan encore plus furieux qu’auparavant. Heureusement d’ailleurs qu’il n’avait pas encore allumé cette bougie, ou la nappe en papier serait partie en fumée avant d’avoir eu le temps de dire ouf. Un feu aurait peut être après tout su apaiser la tension évidente qui régnait entre les deux protagonistes à l’instant. Un comble tout de même pour un pompier quand on y pensait. Il se rapprochera alors de la table, pour redresser la bougie, lorsque Colleen lui refit volte face, ne semblant pas en avoir terminé avec lui. « - Qu’est ce que tu fais encore là alors si t’en a rien à foutre ? Va le rejoindre et arrête de me casser les couilles. Tout le monde sait que je ne te fais pas confiance, tout le monde sait que je ne tiens pas à toi comme à la prunelle de mes yeux, personne n’est au courant non plus que je te fais toujours passer avant mon propre bonheur. Mais t’as raison, j’en ai rien à foutre de ta gueule, tellement rien à foutre que je dis rien quand tu donnes ton numéro à un mec que tu ne connais même pas… enfin encore faut il que tu ne le connaisses pas, excuse moi, mais il semblait quand même très proche de toi, trop proche d’ailleurs pour n’être qu’un "simple" ami. » La colère était tellement présente en lui, que même les mots de Colleen aussi blessants soient-ils, ne le touchait guère. Il n’était qu’un punching-ball sur lequel elle pouvait déverser sa colère autant qu’elle le souhaitait. Il faisait de même avec elle, sauf qu’à l’inverse, ses mots arrivaient à la toucher, et il n’avait aucun mal pour s’en rendre compte. Mais l’engrenage était lancé et il n’avait plus envie de faire demi-tour, ne serait-ce que pour sa fierté personnelle. « - Et puis arrête de me lancer tes piques et de te barrer, assume au moins ! » Une dernière phrase lancée sur le tas avant que Colleen ne claque la porte de la chambre, ébranlant légèrement la carapace de Nolaan dans un sursaut imperceptible.

De nouveau seul, Nolaan prit place sur une des chaises et laissa son visage tomber entre ses mains. Lui qui avait dans l’intention de passer une bonne soirée, son idée avait quelque peut été ébranlé par des convictions à la con. Il ne savait plus quoi penser. Il ne savait plus quoi faire. Mais il n’eut pas vraiment à prendre cette décision puisque Colleen venait de nouveau de sortir de la chambre pour le rejoindre… apparemment plus énervée que jamais. « - Evidemment, c’est moi qui me fout de ta gueule, c’est toujours la faute des mecs de toute façon. Vous, vous êtes trop parfaites, jamais un geste déplacé, jamais une remise en question. » Imitant la voix de Colleen délibérément pour la pousser à bout, il redressa son regard sur la jeune femme, et lui lança un regard plus dur qu’il ne l’aurait souhaité au commencement. « - Fais pas ci Nolaan, fais pas ça. Je ne veux pas que cette femme t’approche. Elle te voulait quoi ? Tu la dragues ? Fais-moi voir ton portable ! C’est ton ex ? Tu ne veux pas que je t’aide peut être ?... Ca veut dire quoi ça ? Madame a le droit de critiquer dès qu’une femme m’approche, mais j’ai pas le droit de faire de même. C’est qui, qui joue au "fais ce que je dis, pas ce que je fais" maintenant, toi ou moi ? » Il laissa un silence s’immisçait dans la pièce sans pour autant lâcher le regard de Colleen, tentant de percevoir une quelque conque issue qu’il pourrait être amené à prendre bientôt. Mais il était pris au piège, et plus rien ne pourrait le sortir de cette dispute sans queue ni tête. « - Où ça m’amène ? J’en ai aucune idée, mais avec l’adresse de ce petit con, je suis persuadé que j’aurais une idée d’où ça m’amène. Apparemment pas très loin d’ici puisqu’il a abandonné sa voiture… oh comme par hasard, juste en bas de chez nous ! Et pardon ? Moi je fais chier mon monde ? Il me semble pas t’avoir demandé de me faire ta crise, juste de répondre à ma question… à laquelle évidemment t’as même pas daigné répondre. Comme d’habitude, ferme ta gueule et assis toi Nono ! Si t’avais vraiment rien à te reprocher, t’aurais pas commencé à monter sur tes grands cheveux. Quand on n’a rien à se reprocher, on en arrive pas là où on en est. » Sous ses paroles, il s’était redressé pour faire face à Colleen, et lâcha dans un dernier souffle avant de taper du poing sur la table. « - Je te le redemanderais qu’une seule fois, et je te conseille de répondre si tu veux pas que je me casse : qu’est ce que tu foutais avec lui ? »
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Colleen A. O'Donnell
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeSam 7 Avr - 16:04

Alors ça, c’était la meilleure. Quand on pense qu’il aurait juste eu besoin d’ouvrir la fenêtre et de les entendre pour comprendre, tout ça ne serait pas arrivé. Quels beaux abrutis ils faisaient quand on y pense. Mais deux caractères aussi forts, cohabitant ensemble, fallait s’attendre à ce qu’ils s’engueulent, se renvoient des reproches justifiés ou non. Mais Colleen ne pensait pas que cette dispute pourrait aller aussi loin, et la blesser autant. Elle le savait pourtant, Nolaan a confiance en elle, mais au fond cette idée pourtant solide se fissurait doucement sous ses paroles. Un regarde froid, très froid, c’est ce qu’elle lui avait lancé. Comment pouvait-il dire une chose pareille ? Elle le savait en colère, mais qu’il puisse associer son lancée de torchon à une envie de meurtre en quelque sorte, c’était vraiment trop poussé, et ça la décevait énormément. A cet instant, elle n’avait qu’une envie : qu’il la ferme. Et surtout qu’elle soit capable de ne pas l’écouter ou capable de ne pas prendre ses mots au sérieux. « T’es vraiment qu’un idiot Nolaan, un idiot, tu me déçois beaucoup. » Mais elle en était incapable.

Déçue oui, assez pour que ses yeux, toujours très expressifs au niveau de ce qu’elle ressent, commencent doucement à se remplir de larmes. Et elle savait qu’elle serait incapable de les retenir s’ils continuaient dans cette direction. Et c’est exactement ce qu’ils étaient en train de faire, à se balancer des piques, se blesser l’un et l’autre. Et bien que Nolaan, en apparence, paraissait ne pas être atteint par les paroles de Colleen, elle savait qu’elle était en train de le faire flancher comme lui pouvait le faire également avec elle. Et le pire dans tout ça, malgré le fait qu’elle veuille que tout ça se calme, elle le provoquait, encore et encore. Revenant à la charge sans cesse. Au final elle était peut-être sadomasochiste à agir comme ça, parce qu’elle engendrait la colère de Nolaan, à la fois en revenant lui reprocher telle ou telle chose mais aussi en ne répondant pas clairement à ce qu’il sous entends depuis le début : qu’elle ai donné son numéro à cet inconnu.

Serrant légèrement les dents sous ses reproches, elle avait une sérieuse envie de lui en coller une pour lui remettre les idées en place. Il était en train de lui reprocher qu’elle lui tapait elle-même des crises de jalousie, qu’elle jouait elle-même à faite ce que je dis, pas ce que je fais. Parlant, ou gueulant plutôt, par-dessus les nouveaux reproches de Nolaan, elle n’avait pas sût retenir ce nouveau flot de paroles. « C’est toi Nolaan qui joue à ça, et seulement toi. Tu peux me rappeler la dernière fois que j’ai fait ce genre de chose ? Pour te rafraichir la mémoire c’était au début de notre relation où j’ai dit que je ferais des efforts et j’en fais contrairement à d’autres. Prend au moins conscience que tu me reproches des choses qui sont révolues et que tu sais que j’ai raison, et que tu as tort, point final, ça s’arrête là ! Et arrête de dire qu’on est parfaites, tu sais très bien que non et venir me dire que je me remets jamais en question, ça me déçois beaucoup. » Parce que oui, elle était en colère, mais elle était surtout déçue par ce comportement idiot. Nolaan était en train de détruire toutes les convictions sur lesquelles Colleen avait cru en eux, commençant à se dire que finalement ils ont était trop vite, que finalement, être amis ça passait mais être en couple peut-être pas.

Et ça, c’était plus horrible que tout, provoquant chez elle la première descente de larmes alors qu’elle n’écoutait Nolaan que d’une oreille. Sursautant légèrement au poing de son compagnon qui s’écrasait sur la table, il commençait à lui faire peur pourtant persuadée qu’il ne saurait pas lui faire du mal, pas physiquement en tout cas. « C’est toi qui a commencé à me chercher Nolaan, ne met pas tout sur mon dos alors que TU as commencé à m’attaquer à peine rentrée. » Attrapant son sac à main, elle fouilla à l’intérieur en sortant une petite carte de visite du garage d’un ami. Plaquant cette dernière contre le torse de Nolaan, elle en profitait pour le faire reculer légèrement, inconsciemment elle le repoussait, s’opposant à sa présence près d’elle. « Voilà ce que je faisais, et te donne pas cette peine, c’est moi qui m’en vais, je ne resterais pas avec un type qui ressemble à son connard de père. » Une fois de plus ses paroles allaient atteindre profondément Nolaan, elle le savait qu’elle ne le pensait pas et pourtant c’était tout de même sortit.

Sa décision était prise. Elle ne lui laissait pas plus d’explications, il était assez grand pour comprendre que la voiture de l’homme, qui avait provoqué cette violente dispute, était tout bonnement en panne et qu’elle lui avait simplement conseillé un garage. Quittant la cuisine sans plus attendre, ses larmes coulaient en silence, trop blessée pour se rendre compte qu’une boule de stress s’était rapidement formée et lui nouait l’estomac et la gorge. Toutes ses idées pour leur avenir commun s’étaient envolées, elle voulait juste s’éloigner de tout ça, s’éloigner de lui, disparaitre un instant. Entrant de nouveau dans la chambre, elle se mit sur la pointe des pieds pour attraper un sac de voyage qu’elle posa rapidement sur le lit. Ouvrant l’armoire, elle attrapait ses affaires qu’elle mettait dans son sac le plus rapidement possible, se remémorant les paroles de Nolaan, appuyant inconsciemment sa décision. Le fermant d’un coup sec, elle le prit sur son épaule, essuyant ses larmes qui continuaient de couler malgré tout. Elle se dirigeait alors vers le salon, posant sa main sur la poignée, prête à la tourner comme elle tournait les talons vis-à-vis de Nolaan. Le cœur gros, elle ouvrit la porte, s’aventurant dans les couloirs de l’immeuble, peut-être dans l’espoir qu’il la suive, mais pas assez forte non plus pour rester...


Dernière édition par Colleen A. O'Donnell le Lun 30 Avr - 22:54, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeVen 13 Avr - 0:01
NONO&COCO

Sometimes it lasts in love…
L’amour. Quelle belle connerie. On avait beau dire ce qu’on voulait sur ce point, le défendre avec ferveur, le rabaisser plus bas que terre, mais cette dispute, aussi ridicule soit elle, n’aurait jamais eu lieu lorsque Colleen et Nolaan n’étaient encore que de simples meilleurs amis. Pourtant, ils n’avaient pas changé depuis qu’ils s’étaient avoués mutuellement leurs sentiments, les choses n’avaient seulement fait qu’évoluer entre eux. D’un baiser sur la joue, ils avaient fini par s’embrasser timidement, puis avec ferveur. La distance de "sécurité" entre eux, c’était alors réduite de moitié, pour finalement ne plus en avoir du tout. Désormais, ils se tenaient la main dans la rue, s’embrasser à la moindre petite occasion et dévoiler leur amour à qui voulait bien l’entendre. De la nécessité d’être habillés lorsqu’ils se voyaient, ils avaient aussi fini par ressentir le besoin de se déshabiller lorsque les regards indiscrets étaient détournés. Le désir les avait alors consumés pendant que la passion avait pris un malin plaisir à les emprisonner dans ses filets. L’amour. Une belle connerie. Aux bons moments se succédaient les crises de jalousie. Aux crises de jalousie se succédaient des bons moments. Aux bons moments se succédaient des disputes. Aux disputes se succédaient de la peine, de la déception, de la colère, de la frustration, des regrets. Puis ses regrets s’effaçaient ensuite pour laisser de nouveau place à de la joie. Un cercle vicieux qui n’en finissait jamais, sauf si l’un des deux choisissait d’en finir et de partir sans un dernier regard. Une décision imprévisible que venait alors de prendre Colleen sans Nolaan n’est eut le temps de dire ouf.

Comme figé sur place, la carte de visite encore plaquée contre son torse, Nolaan tentait de ne pas flancher, ni de péter un plomb. Encore indécis, il n’avait absolument aucune idée de ce qu’il était censé faire. Le cœur serré, la phrase de Colleen se répétait en boucle dans son esprit. C’est moi qui m’en vais. Un type qui ressemble à son connard de père. Où avait-il fait un faux pas ? Où avait-il laissé sa peur parler pour lui ? Comment Colleen pouvait-elle décider de partir de cette manière, sans un "au revoir", sans même une explication, après la promesse qu’elle lui avait faite quelques mois plus tôt ? Des mots, tout n’était au fond qu’une question de mots. Mauvais dosage. Mauvais moment. Mauvais endroit. Un craquement, puis un deuxième, puis une fissure, et voilà que Nolaan se retrouvait dépourvu de toute carapace. Son cœur n’était désormais plus protégé des mots que Colleen pouvait prononcer envers lui. Et le simple fait qu’elle le touche là où ça faisait le plus mal, il ne pouvait l’accepter. C’était trop facile pour elle, qui le connaissait par cœur. C’était trop simple de se servir des confidences qu’il lui avait faites durant des périodes difficiles, pour prendre l’avantage.

…but sometimes it hurts instead.
La carte ainsi toujours en main sans pour autant n’avoir encore daigné la regarder, Nolaan s’était précipité dans leur chambre pour bloquer Colleen dans son avancée. Nez à nez avec elle, il ne put s’empêcher de la regarder avec un regard froid et dur, qui ne masquait au fond que la peine que Nolaan ressentait depuis sa phrase fatale. « - Comment tu peux me dire ça ? Venant d’une autre personne, je m’en ficherais mais de toi… Après tout ça, après tous les efforts que j’ai fait, après toutes les discussions qu’on a eu, après avoir tenté si fort que ça fonctionne entre nous. Non, t’as pas le droit, je te laisserais pas faire ! » Son ton était menaçant, et il n’aurait pas eu trop de respect pour Colleen à l’instant même, il n’aurait aucunement hésité à lui envoyer son poing dans la figure. Evidemment, le facteur "c’est une femme" venait aussi s’immiscer dans la rétention de ce geste, mais Nolaan n’y prenait garde jusqu’à présent. Dans un geste pourtant brusque, il avait attrapé son sac pour pénétrer dans la chambre et le reposer sur le lit. Ni une ni deux, il s’était hâté à l’ouvrir et à retirer toutes les affaires que Colleen avait pu mettre dedans. « - "Il y a aucune raison pour que ça s’arrête alors je te le promets. Je t’en donne ma parole que je te collerai aux baskets jusqu’à ce que l’un de nous deux subissent le châtiment final. " C’était que des paroles en l’air ça ? Tu ne le pensais pas vraiment ? » Au fond, Nolaan n’avait juste qu’un peu plus l’impression de s’être fait rouler dans la farine, et d’avoir vu du blanc là où il n’y avait que du noir juste parce que Colleen lui avait assurée qu’il n’y avait que du blanc. Il lui avait tout donné, son cœur, ses convictions, ses pensées les plus intimes, ses peurs… tout. Elle le connaissait sur le bout des doigts, mieux que personne, mieux que son meilleur ami, mieux que sa mère, et elle le piétinait comme un moins que rien. Après tout ce qu’il avait fait pour elle, c’était l’hôpital qui se foutait de la charité. Et même si Nolaan savait que la colère parlait pour elle, qu’il avait cherché tout ce qui était entrain de se passer à l’instant même dans l’appartement qui se trouvait désormais être leur appartement. Il n’en était pas moins que ça faisait mal. Un mal de chien. Une douleur que la mort elle-même n’aurait pas su infliger. Pour la première fois de sa vie, Nolaan était au moins persuadé d’une chose. Il n’avait jamais aimé personne comme il aimait Colleen. Pour la première fois de sa vie, il découvrait réellement ce que ce sentiment représentait dans la vie d’un être humain. Et bon dieu, ce qu’il aurait aimé pouvoir écraser cette souffrance, s’en séparer et revenir aux temps anciens où le sexe, les sentiments, et les enfants ne s’étaient pas encore immiscés leurs jardins secrets respectifs.

Se redressant, il s’était alors tourné de nouveau vers Colleen pour lui faire face tandis que la carte venait de tomber à ses pieds. Les poings serrés, il fulminait à l’intérieur de sa propre personne, tandis que son cœur lui criait d’aller la prendre dans ses bras et d’arrêter cette mascarade qui ne leur faisait que du mal à tous les deux. Mais son honneur était touché, et il était hors de question qu’il fasse le premier pas… sauf que parfois l’amour rend idiot, et il le découvrirait très bientôt. « - On va avoir un enfant Colleen, un enfant, bordel. Et tu décides de te casser ? Comme ça ? Explique-moi au moins pourquoi tu te barres. Je sais pas, fais quelque chose, bouge ! Arrête de rester planter comme une conne devant moi ! Dis quelque chose merde! » La colère, la frustration, le déni, la peur, tous des sentiments négatifs qui habitaient à l’instant Nolaan tandis que son regard désespéré attendait un geste venant de la part de Colleen. Un ultime geste avant qu’il ne finisse par regretter ses paroles. Ce qu’il n’allait pourtant pas tarder à faire. La machine était lancée et plus rien ne pourrait l’arrêter désormais. « - Tu sais pourquoi j’ai jamais voulu avoir d’enfant ? Exactement pour ce qui entrain de se passer en ce moment-même. J’ai tellement souffert de l’absence de mon père pendant toutes ses années, que je me suis toujours refusé à faire ressentir à quelqu’un ne serait ce qu’une seule seconde que j’ai pu ressentir pendant 21 ans de mon existence. Cette souffrance elle ne me quittera jamais, tu le sais, je le sais, et tu me claques ça dans la gueule, comme ça… Si j’avais su… » Blackout. Ferme ta gueule Nono. Elle l’avait blessée. C’était à son tour de toucher un point fort de sa psychologie complexe. Pourtant, les mots semblaient bloqués au fond de sa gorge, jamais il n’avait été con au point de la faire souffrir à ce point, au point d’utiliser son passé pour lui faire mal. Et pourtant, c’était exactement ce qu’il était entrain de faire, tandis que sa langue se déliait. « - Tu devrais aller faire le nécessaire, ce sera mieux pour tout le monde. » Dans un même souffle, Nolaan venait de prononcer sa propre répartie, et les mots à peine prononcés, il ne pouvait déjà commencer à s’en vouloir. Un partout, balle au centre. Et voilà que le silence entrait en jeu pendant que Nolaan fixait Colleen dans l’attente de la moindre réaction…
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Colleen A. O'Donnell
Lose Without You
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeVen 13 Avr - 23:13

Si on résumait leur histoire, elle serait plutôt… classique. D’abord des connaissances, suivi d’amis pour devenir des meilleurs amis et enfin des amants amoureux l’un de l’autre. Mais cette dernière étape serait probablement la dernière qu’ils parcourent ensemble. Si elle avait su où ça les mènerait, si elle avait su que c’était une mauvaise idée qu’ils se mettent ensemble, si elle avait su tout ça, elle se serait contentée d’être sa meilleure amie, comme elle l’avait fait depuis tant d’années, écrasant ses sentiments au fond d’elle, les manifestant parfois par une gravure sur un meuble ou par un petit moment dans ses pensées loin de sa vraie vie d’ado. Et là, sur le moment, elle aurait adoré que ça passe comme ça, elle aurait adoré pouvoir s’envoler loin de sa vie et retrouver un semblant de tranquillité. Car là, aussi bien intérieurement qu’extérieurement, c’était le gros bordel dans sa vie. Elle avait emménagé chez Nolaan, elle était tombée enceinte de lui, ils avaient décidé de le garder, au final elle avait tout quitté. Et maintenant elle ne savait pas quoi faire, sa vie entière se remodelait sous ses yeux, par l’impulsion de ses propres choix, et malgré ça elle n’était pas foutue de la maitriser correctement, même pas foutu de maitriser sa propre colère et sa propre déception qui envahissait tous ses membres un à un, son cœur le premier. A cet instant, alors qu’elle s’apprêtait à sortir de la chambre, son cœur semblait être serré par un étau qui appuyait toujours plus fort sur sa cage thoracique, à la limite de l’explosion. C’était douloureux foutrement douloureux et tout ça par sa propre faute quand elle a décidé de partir d’ici. C’était pour elle le seul moyen de sortir de cette dispute avant qu’il n’y est d’autres dégâts qui fassent tomber leur couple comme un château de cartes, lui qui semblait pourtant si solide aux yeux des personnes qui entourent les deux protagonistes. Il fallait croire qu’ils s’étaient tous plantés, eux les premiers, en croyant en ce duo, en ce couple, en cette famille. Parce que oui, à présent ils étaient une famille mais pour combien de temps encore ? Rien que de s’imaginer qu’elle était en train de tout foutre par terre, elle s’en voulait, horriblement, mais comment calmer Nolaan autrement qu’en partant ? Comment ne plus faire face à cette colère qui semble lui coller à la peau, aussi bien à lui qu’à elle ? La seule solution était de fuir. Ce qu’elle reprochait à Nolaan, c’est exactement ce qu’elle était en train de faire à l’instant même en faisant son sac.

Prête à passer la porte et à fuir, elle tombait alors nez à nez avec Nolaan qui arborait un regard qui lui fit froid dans le dos. Mais tout comme lui, elle avait un sale caractère, et malgré les larmes qui coulaient le long de ses joues rosées transpirant la souffrance, la peur et le regret, elle lui faisait face sans flancher, physiquement parlant en tout cas. Parce qu’à l’intérieur, elle avait mal, horriblement mal, et la peur que Nolaan engendrait par son comportement ne la poussait qu’à fuir encore plus loin. Elle n’avait pas peur de lui, de ses gestes, mais plus de ses mots, parce qu’elle le sait plus que quiconque, il peut et est parfaitement capable de blesser profondément quelqu’un qu'il connait. Et qui mieux que lui connait Colleen ? Personne, pas même le père de cette dernière. « Après tous les efforts que tu as fait pour qu’on soit bien ensemble ? Alors pourquoi tu me fais ça ? Pourquoi tu me fait cette saloperie d'histoire ? Pourquoi t’es autant jaloux Nolaan, dis le moi merde ! » De la rancœur, beaucoup de rancœur et surtout du dégoût. Dégoûtée d’elle-même, dégoûtée qu’il puisse dire ça alors que cette dispute avait commencée avec ses remarques, dégoûtée qu’il puisse s’approprier tous les efforts alors qu’au final tous les deux en avaient fait. Mais la colère était plus forte que l’amour à cet instant, et ça, tout le monde pouvait le dire, même les voisins qui devaient probablement entendre leur dispute sans queue ni tête. Un poids en moins sur les épaules, du moins c’est ce qu’elle pensait, jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il ne s’agissait que de son sac que Nolaan lui avait arraché des mains. Effrayée elle l’était totalement, mais elle était d’autant plus coupable et s’en voulait à en mourir. Dans un élan de sauvegarde, elle s’était exilée contre le mur de la chambre, bouchant ses oreilles pour ne pas l’entendre. Mais les paroles de Nolaan étaient puissantes, perçant ses tympans pour l’obliger à l’entendre, à l’écouter. Des paroles qu’elle avait dites, des paroles qu’elle pensait plus que n’importe qui mais des paroles qui ne valaient visiblement plus le coup d’être prononcées alors que tout volait en éclat, aussi bien leur histoire que son pseudo-bagage. « Tais-toi Nolaan, je t’en pries, ferme-la. » Un torrent de larmes s’était mis de nouveau à couler, elle ne comprenait pas comment Nolaan pouvait dire un truc pareil. Il le savait qu’elle n’avait jamais mentit, pas avec lui, alors pourquoi l’aurait-elle fait au moment où elle a prononcé ses paroles ? Aucun intérêt. Elle cherchait des explications mais elle ne trouvait pas pourquoi cette dispute était allée jusque-là, aussi loin, au point où il arrive à être violent dans ses paroles et au point où elle n’avait qu’une envie : le quitter et s’en aller pour tout oublier et recommencer, ailleurs. La surenchère de Nolaan ne l’aidait pas à tenir alors qu’elle flanchait totalement, et là c’était aussi bien moralement que physiquement. Elle tremblait, comme une feuille, restant pourtant la plus stoïque possible, n’ayant rien à lui répondre.

Si j’avais su. Des paroles qui venaient de la frapper de plein fouet et qui la déstabilisait totalement. S’il lui avait donné une violente claque en plein visage ça aurait donné les mêmes effets : la colère qui monte d’un nouveau cran et la déception qui en grimpe trois autres. Dans un élan colérique, elle posait ses mains sur son torse et le poussait à petites pulsions pour le faire reculer alors qu’elle s’autorisait de nouveau à parler. « Si tu avais su quoi Nolaan ? Si tu avais su quoi ? Dit le que tu regrettes tout ce qu’on a vécu, dit le que tu regrettes d’avoir cédé, avoue le bordel ! » A bout de force, n’y voyant plus clair aussi bien dans son esprit qu’en réalité à cause de ses larmes, elle saisissait de nouveau son sac à moitié vide sur le lit pensant qu’ils étaient arrivés au bout. Mais le pire restait à venir, elle le savait, elle le pressentait. Les bons moments qu’ils avaient vécus tous les deux s’étaient envolés, tout ce dont elle se souvenait c’était les cris, les larmes, la jalousie, tout ce qui les avait amenés jusque là, à se détruire mutuellement et avec violence. Beaucoup trop de violence. Les paroles de Nolaan tournaient dans l’esprit de la future maman, et c’était avec ce côté-là que Nolaan allait jouer. Et bordel, ce qu’il pouvait bien jouer ! Echec & Mat. Il l’avait touchée en plein cœur avec cette phrase qui fit tomber tout le reste. Elle avait tout oublié. Toutes les phrases qu’ils avaient pu dire avant celle-ci, aussi blessantes soient-elles, n’existaient plus au regard de Colleen. Ce qui pouvait encore les liés l’un à l’autre, Nolaan avait tout simplement sous-entendu qu’il fallait l’éliminer, ce qui résumait pour Colleen à tuer leur bébé. Et ça, elle trouvait ça immonde qu’il puisse faire appel à la plus douloureuse des épreuves qu’elle n’ait jamais connue pour se venger. Il aurait pu la battre à mort que ça revenait au même. Il avait gagné la partie, abattue contre terre, il avait rouvert la plaie tellement facilement que son sang n’avait fait qu’un tour. « Il faut croire que le fait que je te collerais aux basques était tout aussi faux que mon bonheur qui passe avant le tien. Je te déteste Nolaan, t’avais pas le droit de dire ça en sachant ce que ça allait me faire, t’avais pas le droit. » C’est sur ses mots qu’elle quittait la chambre, en pleurs, sans se retourner en claquant de nouveau la porte, symbole de son départ définitif.

Il venait de la détruire entièrement par cette simple phrase. Il l’avait piétinée sur place et à présent elle ne considérait plus son départ comme une façon de sortir de cette dispute, mais comme une façon de fuir le monstre qu’elle voyait actuellement en son compagnon. Attrapant les clés de sa voiture en essuyant ses yeux, elle laissait finalement tomber le sac quasiment vide. Sac duquel tombait une photo de leur couple dans un des moments heureux qu’ils avaient vécu tous les deux. Dans la précipitation, elle ne fit même pas attention au chien qui la regardait faire, la queue entre les pattes. Il avait bien sentit, tout comme eux, que ça se terminerait là, qu’elle s’en allait avec la ferme intention, ou presque, de ne pas revenir près de Nolaan. Elle ne fermait même pas la porte derrière elle quand elle sortit de l’appartement, se dirigeant vers l’ascenseur pour l’appeler. Peut-être que dans un sens elle souhaitait que Nolaan se rende compte de ce qu’il venait de dire, peut-être aussi qu’elle aurait aimé retourner en arrière et ne pas lui dire ce qu’elle avait également dit, peut-être même qu'elle priait pour que Nolaan vienne la chercher. Au final, tout ce qu’elle souhaitait, c’était pouvoir arrêter de pleurer et lui dire combien tout ça était ridicule. Mais elle était blessée, beaucoup trop blessée pour pouvoir faire demi-tour. Et elle le confirmait en posant son pied à l’intérieur de cet ascenseur et en ne l’empêchant pas de fermer ses portes alors qu’elle s’écroulait en pleurs contre les parois. La descente de l’ascenseur était à l’image de la descente aux enfers qu’elle vivait. Il avait laissé tomber toutes les barrières pour elle, elle avait tout quitté pour lui. Et maintenant, persuadée que ça fonctionnerait entre eux, elle ne savait même pas où elle pouvait aller. Elle n’avait plus de famille, plus de petit ami, plus de père pour son bébé et plus de toit au-dessus de sa tête. Elle avait déjà touché le fond, et à cet instant même, elle continuait de creuser. Se relevant en s’aidant des barres de l’ascenseur, elle sortait de ce dernier et se précipitait à sa voiture pour l'ouvrir. Jetant son sac à main qu’elle avait pris la peine de s’emparer sur le siège passager, elle tentait de démarrer sa voiture, ayant complétement oublié le système de sécurité. « Me fait pas ce coup là, pas toi, je t’en pries. Démarre. » Encore un coup de pédale, et elle tracerait sa route, laissant Nolaan et sa vie derrière elle.


Dernière édition par Colleen A. O'Donnell le Lun 30 Avr - 22:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeDim 15 Avr - 23:52
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Il le savait. Il l’avait toujours su et aujourd’hui plus encore, cette pensée était devenue une évidence. Ouvrir son cœur à quelqu’un, ça n’apportait jamais rien de bon, jamais. Il ne fallait plus se voiler la face, en amour, un bonheur sans obstacles, ça n’existait pas sauf dans les contes de fée peut être. Excepté qu’aux dernières nouvelles, Nolaan ne représentait en rien l’image du prince charmant et Colleen encore moins celle de Blanche Neige. Au fond, ils n’étaient que des êtres humains ordinaires, happés par les difficultés de la vie, et encore indécis sur leur manière de gérer les sentiments qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Je t’aime. Je te déteste. Peut être que le destin les avait rassemblait pour une mission qu’il devait accomplir ensemble ou une quelque conque autre connerie du genre. Peut être qu’il venait tout simplement de les séparer pour les préserver d’une fatalité encore inconnue à leurs yeux. Ils n’étaient peut être pas fait pour être ensemble, Nolaan n’était peut être pas l’homme qu’il fallait à Colleen pour remplacer le seul autre homme qu’elle n’avait jamais aimé dans sa vie : Mickaël. Je t’aime. Je te déteste. Oui, Nolaan avait toujours su qu’un jour, il finirait par souffrir comme jamais il n’avait souffert auparavant. Seulement, il n’avait jamais cru que cette souffrance puisse être celle qu’il effacerait parmi toutes celles qu’il avait déjà vécues jusqu’à présent. L’absence de son père. La disparation de sa mère. Le poids de la solitude. La maladie de Sarà. Ce n’était même pas comparable par rapport à ce qu’il ressentait à l’instant. Il n’y avait même pas de mots pour décrire les différentes sensations qui parcouraient son corps à présent. Il venait de perdre son pilier, sa raison de se lever le matin, la seule personne qui lui faisait du bien sans même avoir à décrocher un mot. Une déchirure. Un effondrement. Un éboulement. Un tsunami. Un ras de marais. Une explosion. Un vocabulaire tellement riche qui, pourtant ne suffisait même pas à décrire ce qui pouvait se passer dans la tête de Nolaan. C’était toutes ces sensations confondues. C’était toutes ces blessures assemblées. C’était comme une forme de lego immonde et informe, impossible à casser à cause de sa solidité. C’était … simplement impossible à décrire donc forcément impossible à soigner, sauf si la personne qui avait en sa possession le secret de la guérison venait l’aider dès maintenant. Sauf que la seule personne capable de le sauver, se trouvait aussi être la seule personne qui venait de lui infliger cette douleur, et la seule personne à se trouver au même point que lui en ce moment même, si ce n’était pas même encore pire.

Une destruction massive, voilà ce qu’ils étaient entrain de vivre tandis que Colleen le poussait par à coups pour le faire reculer. Comme bridé dans sa propre masculinité, une boule venait de se former à la base de son cou pour lui ôter la parole tandis qu’il devait se confronter à la souffrance de sa compagne. Si elle ne le voyait à présent que comme un monstre, lui, ne pouvait s’empêcher de penser qu’il s’en voulait. Il s’en voulait de l’avoir pousser à bout. Il s’en voulait d’être égoïste. Il s’en voulait de ne pas savoir faire la part des choses. La culpabilité qu’il ressentait, parvenait même à lui faire reconnaître qu’il était jaloux. Il le reconnaissait, il ne supportait pas qu’un autre homme daigne approcher la femme qu’il aimait. Il ne savait supporter ne serait-ce qu’une seule seconde de perdre la seule femme qu’il n’avait jamais réussi à aimer autant. Et pourtant… c’était exactement ce qui était entrain de lui arriver. Je te déteste. Le temps venait de s’arrêter, alors que le tintement des aiguilles incessant de l’horloge continuait de résonner aux oreilles de Nolaan. Plus aucune colère. Plus aucune rancœur. Plus aucune haine. Seulement du vide, rien que du vide à perte de vue. Figé sur place, Nolaan n’avait même pas réussi à retenir Colleen. « - Colleen… » Dans son esprit, tous les bons moments qu’ils avaient pu vivre ensemble venaient de se mettre automatiquement sur on comme pour rappeler à Nolaan à quel point, il avait été con. Et encore le mot restait faible. Leur première rencontre. Leur premier fou rire. Leur première discussion. Leur première confidence. « - Colleen… » Leur premier baiser. Leur première étreinte enflammée. Leur premier projet. Leur premier regard complice. « - Colleen, attends… » L’amour, ça rendait totalement idiot, et Nolaan venait d’en prendre conscience tandis qu’il balayait rapidement les quelques souvenirs qui venaient de le figer sur place. Dans un élan de désespoir, il venait, en effet, de se lancer à la poursuite de la jeune femme.

Il n’avait pas envie de voir leur histoire prendre fin sur une note aussi dramatique. Ne prenant pas plus la peine de refermer la porte que Colleen, il appuya à plusieurs reprises sur le bouton d’appels de l’ascenseur. Son cœur battait à cent à l’heure, tandis que ses doigts commençaient à trembler. Il était entrain de la perdre, et cette simple idée le terrifiait. Sans en prendre toute de suite conscience, une larme venait de perler au coin de ses yeux, exprimant pour la première fois de la soirée la peine que Nolaan ressentait à l’intérieur de lui. Désormais, il n’était plus en colère contre Colleen. Il était en colère contre lui, alors que sa main venait de rebondir sur la porte de l’ascenseur. Bordel de merde. Les escaliers. Son dernier espoir. Entamant sa course folle dans les escaliers de son immeuble, Nolaan ne prit même pas la peine de s’excuser lorsqu’il bouscula sa voisine, âgée de 72ans. L’amour, ça rendait méchant. Il ne prit pas la peine de crier lorsqu’il se foula la cheville en sautant sur le palier du deuxième étage. L’amour, ça rendait masochiste. Il ne prit pas plus la peine de s’arrêter tandis que son souffle commençait à être court, signe que ses poumons étaient complètement comprimés. L’amour, ça donnait des ailes. Il en oublia même jusqu’à appuyer sur le bouton qui actionnait l’ouverture de la porte d'entrée, et tenta à plusieurs reprises de l’ouvrir avant de se rendre compte de sa débilité profonde. Il ne fallait pas croire, l’amour, ça avait tendance à rendre très con aussi.

Une fois son périple terminé, il constata avec soulagement que Colleen n’avait toujours pas démarré. Sans plus réfléchir à ce qu’il faisait que plus tôt dans leur appartement, Nolaan venait d’ouvrir la portière de la voiture de Colleen à la volée. Reprenant son souffle, il ne put s’empêcher de laisser quelques larmes coulaient le long de son visage. « - Je … je suis désolé. J’ai… j’ai… été con. Je t’en … supplie, reste. » La voix tremblante, son cœur venait de ne faire qu’un bon, tandis qu’il s’accroupissait devant Colleen en attrapant sa main, comme pour se rassurer qu’elle était bien face à lui. Des gens dans la rue s’étaient arrêtés pour contempler la scène avec surprise, mais Nolaan n’en avait rien à faire. Une fois de plus, il n’y avait plus qu’elle qui existait à ses yeux. Elle était son pilier, sa raison de se lever le matin, la seule femme qui était capable de lui faire du bien sans prononcer un mot. Elle était sa Lilyputienne, et pour elle, il était même prêt à être ridicule si cela lui permettait de ne pas la perdre. « - J’ai besoin de toi, sans toi je suis rien. Je t’en supplie, reste Colleen, je t’aime, je veux pas te perdre. Je veux pas perdre tout ce qu’on a construit ensemble. Reste. Je veux que tu restes. Je veux qu’on élève cet enfant ensemble. Je veux pas que tu souffres à cause de mes conneries. » Son discours n’était plus ordonné que de pensées futiles mais pourtant des plus importantes aux yeux de Nolaan. Il ne parlait plus au nom de sa propre personne, il parlait désormais au nom de leur couple. Futile idylle sans queue ni tête qu’il tenait absolument à reconquérir. Les yeux rougis et le visage trempé par ses larmes, il avait fini par poser ses genoux sur le bitume, et à embrasser la main de Colleen dans un dernier élan de désespoir. Elan de désespoir qui serait pourtant le dernier du spectacle ridicule dans lequel il venait de s’adonner en public.

Elle venait de le repousser. Après avoir mis sa fierté de côté pour elle, Colleen n’avait même pas semblé remarquer le désespoir dans lequel se trouvait à présent Nolaan. En effet, sa main venait d’actionner le contact tandis que le ronronnement du moteur se faisait entendre. Sans daigner la quitter des yeux, Nolaan ressentait le besoin de graver dans sa mémoire chacun des gestes qu’elle venait d’accomplir dans une mélodie presque parfaite, pour réussir ne serait qu’une seule fois à la détester dans sa vie. Ce n’était pas masculin, mais il n’arrivait pas à la haïr même après ce qu’elle venait d’accomplir sous ses yeux. Il était faible, il avait cette impression étrange de s’être mis à nu devant elle sans arriver à stopper le flot de larmes qui se déversaient sur ses joues. C’était pire qu’être ridiculiser dans la cour de l’école. Pire que de se sentir humilier au sein de ses draps. C’était sa vie qui venait de basculer du mauvais côté de la balance. Colleen était entrain de l’abandonner. Sans sourciller, il n’arrivait même plus à trouver la force de respirer alors que la vue de Colleen s’éloignant vers l’horizon lui brûlait les iris. « - Reviens… » Foutu. Nolaan était foutu. Dépité, il avait comme l’impression que le poids du monde venait de lui tomber sur les épaules. Une fois de plus, les gens qu’ils aimaient, finissaient toujours par partir. Sa mère lui avait promis d’être toujours là pour lui. Colleen lui avait certifié qu’elle ne l’abandonnerait jamais. Résultat ? Il avait tout perdu. On l’avait dépouillé, abandonné sur le bord de la route comme une vieille chaussette usagée. L’abandon était un acte horrible en soit, l’abandon était un lot de souffrance pour la personne concernée, surtout lorsque cet acte se répétait pour la troisième fois dans l’existence de Nolaan Stinson. « - Reviens… » Sa voix s'éteignait doucement, tandis que cette dernière parole venait d'être murmuré. Son visage venait de tomber entre ses mains, tandis que ses épaules se hissait à chacun des sanglots qui étaient entrain de le parcourir. Même son corps n'était plus foutu de tenir sa tête correctement. Contrairement à ce que Colleen avait pu croire quelques minutes auparavant, c’était maintenant qu’il aurait fallu avoir peur de lui, puisque plus rien ne le retenait. Il était prêt à s’attaquer à la première personne qui viendrait le contrarier sans jamais ne ressentir aucun remord. La battre à mort pour déverser la rage qui l’emplissait peu à peu était même devenu une option horrible mais pourtant envisageable. Il était devenu un monstre d’égoïsme en seulement quelques secondes, et après ce qu’il venait de vivre… il n’en avait absolument rien à foutre.
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Colleen A. O'Donnell
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✔ AGE : 31 ans
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeVen 20 Avr - 21:09

Souffrir : Éprouver, endurer, subir des douleurs physiques ou morales. Une définition simple de la souffrance et du verbe souffrir qu’on peut trouver partout, aussi bien dans un dictionnaire que sur internet. Foutaise, la souffrance c’est bien plus que ça. Assisse dans sa voiture, n’arrivant pas à la démarrer, Colleen faisait plus que souffrir, elle faisait plus qu’éprouver et endurer des douleurs physiques ou morales. Elle les subissait, elle les encaissait les unes après avec les autres. Totalement déconcentrée, les larmes trempant son visage, elle se trouvait idiote, elle qui, jusque-là, n’avait jamais pleuré en public si ce n’est à l’enterrement de Mickaël. Aujourd’hui elle recommençait et c’était bien pire que de perdre son fiancé de l’époque. Avant, elle avait laissé l’amour de côté, aujourd’hui c’était plus que ça. Elle laissait un ami, un amant, un frère, un confident, l’amour de sa vie derrière elle et pour faire quoi ? Elle n’en avait aucune idée. Mais sur le coup elle n’y pensait plus, elle voulait juste partir alors que les paroles de Nolaan tournait en boucle dans sa tête. Il avait cru des choses qui s’étaient visiblement avérées être vraies à ses yeux, il lui avait demandé d’arrêter volontairement sa grossesse, il l’avait même insultée, probablement malgré lui, emporté par la colère. Ça, c’était de la souffrance, de la vraie souffrance, celle qu’elle n’avait jamais ressentie jusque-là, celle qu’elle aurait aimé ne jamais ressentir. Le cœur serré, la vue brouillée, elle ne cherchait pas à comprendre pourquoi sa voiture ne démarrait pas, elle se contentait de s’énerver dessus comme jamais elle ne s’est énervée. Finalement elle plaçait ses mains sur le volant de façon à pouvoir y fourrer son visage laissant les larmes s’échapper, brisant ainsi le silence de la voiture. Tu devrais aller faire le nécessaire, ce sera mieux pour tout le monde. Cette phrase tournait sans cesse dans sa tête, laissant sous entendre que par celle-là il la rejetait elle, mais non seulement elle et leur bébé, sa seule famille qu’il lui restait.

Impuissante face à cela, elle ne sentait même pas cette boule à l’estomac qui grandissait. Ses yeux rougis par les larmes, elle reprenait doucement constance à l’intérieur de la voiture mais ça n’allait pas durer pour très longtemps. En quelques secondes, elle n’avait même pas eu le temps de s’en rendre compte, que la porte du véhicule s’ouvrit instantanément. Ce n’est qu’en attendant sa voix, qu’elle déniait le regard. Et peut-être que dans un sens elle n’aurait pas dû le regarder. La souffrance de son côté aussi se lisait sur son visage. Ce qu’elle voyait ne lui donnait qu’une envie : rester, le consoler, lui pardonner. Mais son cœur avait mal, horriblement mal, et lui hurlait de partir, de tourner cette foutue clé et de s’en aller loin avant de souffrir de nouveau. Sa tête et son cœur étaient en contradiction totale, ce qui l’empêchait de réellement entendre ce que Nolaan lui disait. Il l’a perdait aussi bien physiquement que psychologiquement. Elle ne savait pas comment réagir face à cette situation, face à ce retournement. Un coup il ne voulait plus de leur famille et un autre c’était le seul pilier qu’il lui restait et sans eux, il n’est plus rien. On aurait pu croire à un film américain mais tout ça n’avait rien d’un film, et Colleen n’était pas actrice à qui on demande de donner une réplique et Nolaan n’était pas un acteur non plus qui devait lui répondre ou jouer la comédie, bien qu’il était actuellement en train de se donner en spectacle dans la rue. L’esprit brouillé, d’une façon ou d’une autre elle se devait de s’en aller pour retrouver la clairvoyance qu’elle avait perdue. « Je suis désolée Nolaan, je ne peux pas, pas après ce que tu as dit, être désolé ne suffit plus. » Essuyant une énième larme qui coulait doucement de son œil droit, elle démarrait sa voiture, traçant sa route sans savoir où elle va vraiment après, bien sûr, avoir fermé la portière.

Cette période de sa vie, elle en avait rêvé, elle en avait cauchemardé et ça se produisait actuellement sous ses yeux alors qu’elle retenait ses larmes du mieux qu’elle le pouvait pour voir un minimum sa route. Elle avait roulé peut-être une demi-heure, trois quart d’heure, peut-être plus peut-être moins. Se vider la tête par la vitesse, par les kilomètres, c’est ce qu’elle cherchait à faire. Et finalement elle s’arrêtait sur un parking d’hôtel, baissant le pare-soleil pour se voir dans le miroir. Si ça voyait qu’elle avait pleuré ? Oh oui ça se voyait, et bien plus qu’elle ne l’aurait voulu. Vous me direz, elle pouvait très bien être shootée que ça lui donnerait la même tête, les yeux rouges, le visage pâle et vide de toute émotion. De toute manière ce n’est pas comme si elle en avait actuellement quelque chose à faire. Descendant de sa voiture, elle prit son sac à main avant d’aller vers l’accueil pour demander une chambre. En quelques minutes seulement, elle était rendue dans la chambre. Pas spécialement crade, mais pas somptueuse non plus. Balançant son sac sur le lit, son téléphone en sortait, rebondissant sur le matelas. Mais Colleen ne s’en préoccupait pas non plus, ayant enfin remarqué qu’elle avait un léger mal de ventre. Mais ça ne l’inquiétait pas plus que ça, après tout, tout le monde à plus ou moins mal au ventre après une crise de larmes et une rupture aussi forte que celle-ci.

Lentement, elle entrait dans un système d’autoprotection que Nolaan détestait, elle le savait. Et ce dernier consiste simplement à se plonger dans le noir total, ou le plus possible dans tous les cas. Tirant les rideaux, et fermant la porte derrière elle sans tourner la clé dans la serrure, elle s’étalait sur le lit, poussant son sac et gardant son téléphone. Elle n’avait aucune notion du temps, ignorant quand la dispute avait commencée, et quelle heure il pouvait être. C’est ainsi qu’elle ouvrit son téléphone pour voir l’heure, sans penser qu’automatiquement elle tomberait sur une photo d’elle et Nolaan, affichée en fond d’écran. A cette vue elle prit la possession du fœtus sur le lit, se recroquevillant sur elle-même et se remit à pleurer, pensant qu’elle avait tout gâché, tout détruit. Son cœur se serrait de nouveau et l’envie de disparaitre aux yeux du monde était clairement présente. Elle aurait voulu faire pire que ça, elle n’aurait probablement pas pu. Posant son téléphone sur la table de nuit, elle restait ainsi, à regarder vers la porte d’entrée, espérant peut-être qu’il l’a passerait pour la serrer dans ses bras et oublier tout ça. Le regard aussi vide que son être, elle restait ainsi, sans aucune envie, aucune conviction, aucune pensée, aucune vie. Fermant les yeux un instant, elle pouvait entendre le chant des oiseaux dehors, sentir le peu de chaleur que dégageait encore le soleil presque couché, le moteur d'une voiture passant non loin de là. La fin de journée avait sonnée, la fin de sa raison d'exister aussi.


Dernière édition par Colleen A. O'Donnell le Lun 30 Avr - 22:51, édité 1 fois
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Nolaan D. Stinson
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeMar 24 Avr - 21:50
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«- Je suis désolée Nolaan, je ne peux pas, pas après ce que tu as dit, être désolé ne suffit plus. »

Can’t or won’t ? Propice à toutes les situations, cette question venait une nouvelle fois de se poser afin de rétablir amèrement la vérité. Une vérité qui n’avait aucun mal à prendre forme au sein de l’esprit de Nolaan, afin de replacer, pour la énième fois de la soirée, le jeune homme dans sa position de simple être humain. Bonne nouvelle ou non, il n’était pas une machine et possédait encore un cœur. Amoché certes, mais un cœur quand même. Ce que Colleen ne semblait même pas remarquée tandis qu’elle s’éloignait vers l’horizon, avec une discrétion digne d’une troupe de cirque. Sa Mustang se délectant de cette scène digne d’un film hollywoodien, en faisant crisser ses pneus sur l’asphalte. Au fond, Colleen avait toujours été en mesure de le pardonner, sauf qu’aujourd’hui, elle venait de décider qu’elle ne souhaitait plus le faire. Combien de fois Nolaan avait merdé depuis le début de leur relation ? Une petite dizaine de fois peut être. Une petite centaine si on se replaçait dans le contexte globale de leur histoire. Excepté qu’à côté de ses erreurs, il avait toujours été apte à être présent pour elle, chaque fois qu’elle en avait ressentie le besoin. Malgré son égoïsme permanent, il avait la plupart du temps, réussi à faire passer son bonheur avant le sien. Il l’avait fait sourire. Il l’avait fait rire. Il s’était déguisé pour elle quitte à friser le ridicule. Il avait oublié certaines de ses conneries pour la rassurer et éviter de l’inquiéter. Il avait même été jusqu’à se faire chier pendant des heures devant des films sans queue ni tête ou à des soirées ennuyantes pour lui faire plaisir. Et tout ça pour quoi ? Rien. Nada. Du vent. De l’air. Elle n’avait retenu que les mauvais moments. Ceux qu’il aurait effacés volontiers de la surface de la terre s’il avait pu même si ils constituaient aussi ce qu’ils étaient aujourd’hui. Une évidence qui sonnait alors comme un glas au sein de l’esprit de Nolaan Stinson. End of the story.

Dans un effort presque surhumain, il s’était redressé pour regagner son appartement. Essuyant rapidement son visage avec les manches de sa chemise, ses yeux restaient tout de même rougis par les torrents de larmes qu’il avait pu déverser. Pleurer comme une madeleine pour une femme ? C’était ridicule, inutile, indigne. Surtout lorsque la femme en question n’en avait strictement plus rien à faire. Le petit plus, le partie écologique lui enverrait peut être une lettre en bon et due forme pour le féliciter de remplir de nouveau les océans au lieu de les vider. Bravo Nolaan. Ironie quand tu nous tiens. Pourtant, il n’avait même pas le cœur à rire de cette pensée débile qui venait de lui traverser l’esprit. La seule chose qu’il désirait plus que tout à l’instant, était de se retrouver dans les bras de Colleen. De fermer les yeux. Et de ne plus penser à rien. D’oublier cette dispute débile, et de passer la soirée telle qu’il l’avait prévu. Un diner aux chandelles. Des fleurs. Un moment charnel où les tensions se seraient apaisés pour seulement laisser s’exprimer leur amour et leur bonheur. Bordel qu’il aurait préférait être aussi heureux qu’il était malheureux en ce moment. Mais dans la vie, on n'a rarement ce que l'on veut. Pénétrant dans l’ascenseur, le miroir venait de lui renvoyer son image déconfite en pleine de figure. Mais il ne prit pas la peine de s’attarder sur ce reflet immonde, incapable de se regarder en face pour l'instant. Incapable de supporter l’image qu’il renvoyait de lui. « - T’avais raison, je suis exactement comme lui. » De simples paroles que Nolaan venaient de se marmonner à lui-même, tandis que son poing venait s’abattre dans un fracas plein de surprise contre le miroir de l’ascenseur. Outch.

La colère s’immisçait alors dans ses veines, tandis qu’il venait de refermer violemment la porte de son appartement. La machine était lancée. Elle ne voulait pas lui pardonner, et elle ne voulait plus de lui. Bien. Lui refusait de se voir rejeter en pleine figure les débris de leur histoire une seule seconde de plus. Tout détruire. C’était bien ce qu’il était entrain d’entreprendre tandis qu’il jetait chacun de leur souvenir sur le sol dans un vacarme sans précédemment. Avec ça, ses voisins n’avaient plus qu’à appeler la police, ou déménager. Il était énervé contre lui-même, et contre cette satanée jalousie envahissante. Et pour le coup, il se détestait comme jamais il n’avait réussi à le faire auparavant. Une fois de plus, elle avait raison, il n’était qu’un monstre. Si seulement il avait pu éloigner ne serait ce qu’une seule seconde cette culpabilité qui le rongeait de plus en plus. Si seulement il avait pu faire demi-tour. Mais c’était impossible. Au lieu de ça, il s’évertuait à faire quelque chose qui était encore de sa trempe : tout envoyer balader. On aurait presque pu lui décerner une médaille pour ça. Il était un pro dans l’art de tout foutre en l’air. Un point c’est tout.

***
Ce ne fut seulement que quelques minutes plus tard que Nolaan se retrouva adosser contre le mur de sa chambre, les jambes repliés contre son torse, le visage fourré entre ses genoux, et la main en sang. L’ouragan passé, leur appartement ne ressemblait plus qu’à un champ de bataille sur lesquels ne reposaient désormais plus que des ruines d’une ancienne idylle. Il avait tout balayé, et pourtant, la tristesse continuait de l’envahir, prenant possession de chacun de ses membres sans qu’il ne puisse rien y faire. La colère avait laissé place à un sentiment de désarroi et d’impuissance. Désormais, Nolaan se sentait juste vidé sans pour autant se sentir léger. C’était une sensation contradictoire qu’il n’arrivait pas à expliquer. La seule chose dont il était persuadé, était qu’il allait mal et qu’il avait l’impression d’avoir perdu une partie de lui ce soir. Une pensée générale qui ne tarda pas à le quitter un infime instant tandis que son regard croisait celui de la carte que Colleen lui avait donné comme preuve une heure auparavant. L’attrapant, il s’autorisa enfin à lire ce que contenait ce minuscule bout de papier qui avait déclenché cette dispute sans queue ni tête. Le nom d’un garagiste. Ce qu’il avait été con. Ce qu’il pouvait être con. Sans prendre conscience de ce qu’il faisait, il glissa sa main dans la poche de son jean en grimaçant sous la douleur pour en attraper son téléphone portable, et il composa le numéro de Colleen, avant d’appuyer une seconde plus tard sur la touche raccrochée. Une larme venait de perler de nouveau au coin de ses yeux. Décidément, il avait des litres d’eau à revendre ce soir. Mais devait-il vraiment l’appeler ? Pour lui dire quoi ? Je suis désolé. Elle n’en aurait absolument rien à faire. Quel mot pouvait être assez fort pour faire oublier les paroles horribles qu’il avait pu avoir envers elle ? Aucun probablement.

Hésitant, il lâcha un long soupir pour arrêter le torrent de larmes qui était de nouveau entrain de l’envahir. C’est la main tremblante, qu’il se décida à appuyer de nouveau sur la touche de son téléphone pour contacter Colleen avant de porter le téléphone contre son oreille. Juste entendre qu’elle allait bien lui suffisait, il n’avait rien besoin de plus. « - Décroche s’il te plait. » Répondeur. Génial. Mais il ne se découragea pas et reprit son courage à deux mains pour appeler de nouveau Colleen, quitte à retomber de nouveau sur le répondeur et lui faire comprendre qu’elle avait intérêt à décrocher si elle ne voulait pas qu’il fasse un truc stupide dans les prochaines minutes qui allaient suivre. Mais heureusement pour lui, la communication fut rétablie puisque Colleen venait de décrocher. Malgré tout ce qu’il avait envie de lui dire, seul un silence semblait être apte à les relier pour l’instant. Mais il devait se décider à dire quelque chose et c'était maintenant ou jamais. « - Colleen… » C’était un début comme un autre, et toujours mieux que rien. « - Dis rien. Je sais que tu veux plus me voir, ni me parler, je veux juste te savoir au bout de ce téléphone quelques instants, s’il te plait…c’est tout ce que je te demande : ne raccroche pas. » Son visage venait une fois de plus de tomber au creux de ses genoux, tandis que Nolaan se remettait une fois de plus à pleurer sans pouvoir rien y faire. L’amour, ça faisait faire des trucs incompréhensibles parfois surtout quand on était celui qui avait tord depuis le début. Et peut être qu'au final, tout n'était pas encore perdu...
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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeLun 30 Avr - 22:50

Vingt ans, vingt-et-une belles années balayées en un court instant sous le coup, d’abord, de la jalousie puis de la colère. Et au final plus rien. Plus un bruit. Les minutes et même les secondes s’étaient arrêtées, les habitants de Sydney avaient cessés de vivre, les ombres ne se dessinaient plus sur les murs, les enfants ne riaient plus, l’eau ne coulait plus. Il ne restait plus qu’elle, cette chambre, ce mobilier sans vie, et sa respiration légère. Immobile, son regard fixait la porte et dans ce regard on aurait presque pu lire ses regrets. Ceux de ne pas avoir su lui dire qu’elle l’aimait lors de leur adolescence, ceux de ne pas avoir cherché à lui dire plus tôt qu’il hurlait pour pas grand-chose, ceux de ne pas avoir su gérer cette situation, ceux de ne pas s’être arrêtée, quitte à s’assommer, avant que ça n’explose comme ça venait de le faire. La souffrance elle ne connaissait plus, la douleur même psychologique avait disparue. Du vide à perte de vue. Son bateau venait de se perdre, éclaté sur les rochers d’une mer atrocement hostile et houleuse devenue subitement calme et seine. Seule, terriblement seule. Elle ne s’était jamais sentit aussi vide qu’aujourd’hui. Comme une coquille sans son Bernard l’Hermite. Même lors du décès de Mickaël elle ne se sentait pas comme ça, même le jour où on lui apprit qu’elle avait perdu son bébé elle n’avait pas eu aussi mal. Et Dieu sait combien elle avait pourtant souffert ses jours-là ! Et maintenant qu’elle nageait dans le bonheur ou qu’elle allait le toucher du doigt, qu’elle attendait un bébé, elle avait tout détruit juste à cause de son sale caractère et de sa fâcheuse tendance de vouloir tenir tête à celui qu’elle aime. Lui qu’elle avait aimé, qu’elle aimait toujours, et qu’elle ne cesserait probablement jamais d’aimer. Il semblerait que l’amour donne des ailes, mais Colleen, à cet instant précis, pouvait préciser ce que personne n’ose dire : l’amour ça détruit, ça humilie, ça fait mal, ça rend con, faible, hargneux, jaloux, pessimiste. L’amour est un bon remède pour les mauvais moments. Mais comment en faire un bon moment quand c’est l’être aimé que vous avez perdu, quand c’est l’être aimé que vous avez laissé volontairement au bord de la route ? Elle regrettait profondément ce geste qui avait démarré la voiture, elle se dégoutait elle-même d’avoir appuyé sur cette pédale qui l’avait menée jusqu’ici.

A l’instar de son père quelques années plus tôt, la flamme qui l’animait, alimentée par Nolaan, venait de s’éteindre, étouffée par les regrets et le remord, disparition engendrée par une douloureuse séparation, violente, que personne n’aurait pu prévoir, même pas eux. Ses larmes ne coulaient plus, et pourtant son cœur pleurait cette perte foudroyante. Et lorsqu’elle y repensait – ce qu’elle faisait sans cesse depuis qu’elle avait pris sa voiture – c’était pire que tout. Chaque souvenir était lié à Nolaan, il avait toujours été là, même dans un simple coin à la surveiller d’un œil protecteur. Et ça c’était difficile à admettre. Elle venait d’évincer l’homme de sa vie, au sens propre du terme, comme une pauvre idiote. Certaines personnes parlent de petite mort concernant l’orgasme, la sienne de petite mort se tenait devant elle, comme si elle n’avait jamais vécu. Loin d’elle, son téléphone s’était mis à vibrer et faire soudainement de la lumière. Son regard bifurquait de la porte pour se poser sur ce dernier, apercevant très nettement le nom de Nolaan s’afficher. « Laisse-moi tranquille, je t’en prie. » Une douleur vive venait de la prendre à la poitrine. Son cœur venait de se déchirer comme une feuille de papier, les larmes reprenant le dessus. Son souffle court l’empêchait de respirer correctement, tout ce qu’elle voulait c’était oublier pour le moment, mais en serait-elle seulement capable ? Lorsque qu’un pan de sa vie s’était écroulé elle avait eu du mal à le reconstruire. Et maintenant c’est sa vie entière qu’elle devait reconstruire si elle oubliait tout ça, et ce, toute seule... Deuxième appel. Une sonnerie, une seconde et puis finalement elle appuyait sur le bouton vert de ce foutu téléphone, incapable de rester loin de Nolaan très longtemps, de rester sans lui plus de soixante-douze heures, alors le faire le reste de sa vie, c’était tout simplement inconcevable.

Le téléphone posé sur le lit, elle avait mis le haut-parleur, avant de s’assoir correctement, toujours recroquevillée sur elle-même, les bras entourant ses jambes ramenées à elle. Elle ne disait rien, et pourtant entendre sa voix, l’entendre dire son prénom de cette façon-là, lui donnait envie de tout foutre en l’air, de faire comme si rien ne s’était passé et d’aller lui pardonner son erreur sur le champ. Et lorsqu’elle entendit des pleurs venir du téléphone, les siens reprirent aussitôt alors qu’elle coupait le micro pour qu’il ne l’entende pas après avoir porté sa main à sa bouche, étouffant ses soubresauts. Elle l’avait vu pleurer, maintenant elle l’entendait, et bon dieu que ça pouvait lui faire du mal. Il pleurait pour elle, il avait mal pour elle, et comme une conne elle était partie sans se retourner, sans une promesse de retour. Fermant les yeux un court instant pour tenter de reprendre constance, elle se décidait à parler : « j’ai jamais dit ça Nolaan. » … jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle n’avait pas remis son micro. « Merde quelle conne, abrutie. » Appuyant de nouveau sur le bouton pour que Nolaan puisse l’entendre, les mots semblaient se coincer dans sa gorge, ou semblaient tout simplement lui manquer. « Je suis désolée Nolaan, même si c’est insuffisant » Les premiers mots posés, des mots qui allaient peut-être être dans le vent, après tout Nolaan n’était peut-être pas prêt à lui pardonner ce départ. « Pardonne-moi, je t’en prie, je ne veux pas que ça se finisse comme ça. » Balayant une énième larme du revers de la main, elle était probablement en train d’inverser les rôles, mais elle s’en fichait, elle voulait juste trouver la force de retourner près de lui, de réussir à lui pardonner et repartir sur de bonnes bases. Et pourtant elle ne cessait de se dire que ça allait être difficile à faire, que ses paroles elle les aurait toujours en tête, rajoutant un peu plus de stress à son état actuel.

Se levant du lit, elle ne se rendit pas compte tout de suite qu’elle y laissait une trace indélébile de son passage. Attrapant son téléphone dans la volée, elle allait se poster près de la fenêtre, ouvrant délicatement le rideau. Son mal de ventre avait disparue, elle attendait juste une réponse de la part de Nolaan. Quelques secondes, peut-être quelques minutes s’étaient écoulées, elle n’en avait aucune idée, mais ça lui semblait être une éternité. Eternité durant laquelle elle sentit mal un court instant, assez pour qu’elle éloigne son téléphone de son oreille, baissant son regard au niveau de ses jambes. Son pantalon blanc devenait de plus en plus rouge, tandis que Colleen en devait pâle de peur. « Je saigne… » Un murmure qui s’accompagnait d’une multitude de souvenirs. Elle s’en souvenait comme si c’était hier. Cette sensation de perdition dans le vide, comme si chaque membre de son corps l’a lâchait sur le coup, l’achevant dans une vision d’horreur. Ce jour-là, c’était au mois de novembre et elle avait perdu Ethan, son premier enfant. Ne se souciant plus tellement de ce que Nolaan disait, dans la panique ses yeux s’étaient embuaient de larmes alors qu’elle reculait vers le lit, s’asseyant au pied de ce dernier, à même le sol. « Nolaan… je saigne, je suis en train de perdre notre bébé, Nolaan. » Un cri de déchirement physique et moral brisait le silence de la pièce. « T’en va pas, je t’en prie, reste avec moi. » Un torrent de larmes s’abattait sur son visage. Elle avait tout perdu dans une soirée, elle était en train de tout perdre alors que dans un automatisme presque parfait, elle appuyait de nouveau sur le bouton pour mettre le haut-parleur. Effrayée, elle l’était totalement, triste encore plus, stressée, ça ne faisait qu'augmenter. Une main dans la marre de sang qui se formait petit à petit autour d'elle, elle lui lançait un appel à l'aide, un appel de détresse. « Vient m’aider Nolaan… je t’en supplie, me laisse pas toute seule… j’ai besoin de toi ! » Et c’était un constat, aussi bien maintenant, que demain ou les jours qui allaient suivre. Elle allait avoir besoin de lui comme à chaque fois, mais encore plus aujourd’hui, encore plus maintenant, alors qu’elle n’arrivait plus à se contrôler. L’enfer recommençait, et sans Nolaan elle risquait fortement de sombrer définitivement…
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Nolaan D. Stinson
Viens demander un rang
✔ AGE : 32 ans.
✔ METIER : Pompier.
✔ ETUDES : .
★ AVATAR : Jensen Ackles
© CRÉDITS : Avatar : bazzart
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✔ JE SUIS NÉ(E) LE : 21/03/1985
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Thinking of you always makes me smile. :)


✔ HUMEUR : Bonne.
✔ SURNOMS : Nono ϟ Doudou ϟ Mon canard ϟ N²
✔ LA CITATION : Parfois dans la vie, se forme un lien indestructible entre deux personnes, et parfois vous finissez par rencontrer cette personne sur qui vous pouvez compter quoi qu'il arrive, il peut s'agir d'un être avec qui vous vous unirez lors d'un mariage de rêve, mais il se peut aussi que la personne sur qui vous pourrez compter pendant toute votre vie, la seule qui vous connaisse vraiment, peut-être encore plus que vous même, soit la même personne qui est à vos cotés depuis le tout début.




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MessageSujet: Re: I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN   I'm jealous but I'm not the only one ✈ NOLAAN Icon_minitimeSam 5 Mai - 16:27
NONO&COCO


Dans le silence amer qui régnait dans la pièce, Nolaan venait de prendre conscience qu’il était apte à blesser plus que n’importe qui, la seule femme qui s’était toujours trouvée à ses côtés. Comme la clé de son jardin secret, il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Il connaissait par cœur chaque recoin de son univers aussi ébranlé soit-il, chacune de ses pensées les plus intimes, chaque faux pas qu’elle avait accompli au cours de son existence. Colleen, aussi énigmatique soit-elle, n’avait plus rien à lui cacher après autant d’années. Et pourtant, même avec tous les informations qu’il pouvait avoir en sa possession, il était foutrement et misérablement incapable de savoir comment se faire pardonner pour les gestes et les mots qu’il venait d’avoir envers elle. « - Je suis désolé Colleen. » Une simple phrase qu’il désirait par-dessus tout prononcer une nouvelle fois, excepté qu’elle semblait rester bloquer au fond de sa gorge pour une raison idiote que Colleen avait pris soin d’exprimer quelques minutes auparavant. Etre désolé ne suffisait plus. Peut être qu’un « - Je m’excuse. » serait plus apte à les réconcilier. Les variantes étaient tellement multiples que l’une d’elle parviendrait bien à faire changer d'avis Colleen sur la question. Mais pourtant, Nolaan ne semblait toujours pas prêt à reprendre la parole. Trop blessé, trop amer, trop déçu par la tournure que venait de prendre les événements. Si son idylle avec Mickaël n’avait pas réussi à les séparer ? Si les ex-conquêtes de Nolaan, malgré leurs efforts surhumains n’avait pas réussi à le faire redevenir l’homme qu’il avait eu l’habitude d’être ? Si même un ouragan avait réussi à les réunir ? Comment une simple dispute était-elle parvenue à les éloigner aussi vite en si peu de temps ? Une question à laquelle Nolaan ne trouvait pas de réponses, mais à laquelle il ne chercha pas pour autant plus de réponses. Le destin n’était en rien responsable de ce qu’il venait de se passer sous son toit. Le destin, ce n’était qu’une invention pour les croyants en manque d’opportunités. Excepté que Nolaan était entouré d’opportunités, et la première option qui s’offrait à lui était de prendre le taureau par les cornes, et de se jeter dans la gueule du loup les poings et pieds liés pour tenter de reconquérir la seule femme qui valait la peine qu’il se mette à genoux deux fois dans sa vie. Au diable sa dignité, au diable sa fierté, Colleen valait mieux que lui.

Perdu dans ses pensées, il n’eut alors même pas le loisir de constater que Colleen avait coupé le micro de son téléphone, et qu’il n’entendait même plus son souffle à travers le combiné. Elle était près de lui, peut être pas en chair et en os, mais il savait qu’elle ne se trouvait pas loin et qu’elle allait bien. « - Col … » Prêt à reprendre la parole, il fut pourtant couper par Colleen qui venait de décider de faire la même chose en même temps que lui. Mettant alors son égo masculin au placard sans réfléchir, il l’écouta en essuyant les quelques larmes qui parvenaient encore à perler aux coins de ses yeux. Premier reniflement, premier soulagement. Tout n’était pas encore perdu tandis qu’elle venait à son tour de s’excuser. Deuxième reniflement, deuxième quiproquo. La pardonner de quoi au juste ? De s’être défendue de propos sans queue ni tête que Nolaan n’aurait jamais du prononcer ? De ne pas avoir fait la femme soumise devant sa démonstration de testostérones en puissance ? Non, le seul fautif dans l’histoire restait Nolaan, et il en avait pleinement conscience avec le recul qu’il venait de prendre. Colleen n’avait rien fait de mal à part aider un homme en détresse. Nolaan avait eu tord sur toute la ligne, et s’en voulait à présent. Troisième reniflement, troisième acte, scène quatre du "ridicule ne tue pas mais l’amour oui" avec dans le rôle principal Nolaan Stinson, et le rôle secondaire, toujours Nolaan Stinson. « - Je n’ai pas à te pardonner de quoique ce soit, tu t’es juste défendue comme n’importe qui l’aurait fait. C’est à toi de me pardonner de m’être comporté comme un con avec toi, et d’avoir laisser ma peur prendre le dessus. » Quatrième reniflement, il était vraiment temps qu’il se mouche, chose qu’il fit dès qu’il trouva un mouchoir en sa possession. Soupirant doucement, il placarda le revers du mouchoir sur sa main afin d’éponger le sang de la blessure qu’il s’était infligé dans l’ascenseur. « - Je ne veux pas voir les choses se terminer comme ça non plus entre nous, mais je ne sais pas non plus quoi te dire d’autres à part que je m’en veux et que si j’en avais le pouvoir, je remonterais le temps pour éviter tout ça. Faut croire qu’on se trouve un peu dans une impasse. Soit tu me pardonnes, en sachant que ça se reproduira forcément à un moment ou à un autre, parce que je n’arrêterais jamais d’avoir peur de te perdre… T’es la seule chose importante qui me reste dans ma vie, et tu me connais, je foire toujours tout à un moment ou à un autre. Soit … on en reste là, et on tente de redevenir les meilleurs amis qu’on avait l’habitude d’être… » Le cœur lourd, Nolaan avait choisi de s’arrêter volontairement sur cette dernière phrase afin de constater l’étendu des dégâts qu’il était encore entrain de faire. Mais n’obtenant aucune réponse de la part de la femme dont il était éperdument amoureux, il se pinça la lèvre inférieure, et continua sur sa lancée, même si chaque mot semblait entailler son œsophage lorsqu’il parvenait à sortir de ses lèvres. « - On ne va pas se mentir, c’était beaucoup plus simple lorsqu’on était que de simples meilleurs amis, on s’engueulait presque jamais, on se serait jamais dit ce qu’on sait dit ce soir. Il n’y avait que les bons moments et on ne s’éloignait pas comme on est entrain de le faire. J’ai… je n’ai pas envie de perdre Colleen. »

Les dés étaient désormais jetés, et Nolaan, dans le flou le plus total, attendait désormais que Colleen daigne reprendre la parole. Chose que finalement, il aurait adoré qu’elle ne fasse pas. « - Qu’est ce que tu racontes ? Si c’est une blague pour détendre l’atmosphère, je t’assure, elle n’est absolument pas drôle. » Excepté que ce n’était absolument pas une blague, et que le stress engendrait par leur dispute était entrain d’interférer sur la grossesse de Colleen. D’un bond et en ignorant totalement sa propre douleur, il se redressa afin de chercher les clés de sa voiture. « - Non, non… putain de merde… non… fais chier… » Le stress de Colleen venait de le gagner à son tour, parcourant son appartement à toute vitesse afin de retrouver la seule et unique chose dont il avait besoin à l’instant : ses clés. Réfléchis Nolaan, réfléchis. Les poches de sa veste, elle ne pouvait être que là, et il ne tarda alors pas à les trouver. « - Calme toi Colleen, j’ai besoin que tu te calmes pour que tu me dises où tu es. Tu ne vas pas perdre notre enfant, d’accord ? On va bientôt oublier toute cette soirée, on en rira même dans quelques années… ou pas, mais là n’est pas la question. Dis-moi où tu es, ensuite je veux que tu te calmes, et que tu raccroches pendant que j’appelle mes collègues. » Paniqué, il l’était surement autant qu’elle, mais il se devait de rester fort, ne serait-ce que pour soutenir la femme qu’il aimait. Coupable, cela ne faisait plus aucun doute, et ce sentiment était bien entrain de le ronger de l’intérieur. « - Je ne vais nulle part Colleen, je t’en fais la promesse. » Une dernière phrase qu’il venait d’exprimer avant de raccrocher brutalement au nez de Colleen, une fois que cette dernière lui ait communiqué l’adresse de l’endroit où elle se situait. Il fallait faire vite, et le temps n’était plus à la discussion.

***
Son pied appuyé sur l’accélérateur de son Impala, Nolaan tapa tant bien que mal le numéro de la caserne afin d’appeler les secours tout en faisant attention de ne pas finir dans le décor. Ce n’était plus le moment de faire le con. « - J’ai besoin qu’une équipe se rende de toute urgence à l’hôtel situé près de la grande autoroute… oui c’est une urgence, et non elle ne peut pas attendre, elle est entrain de faire une fausse couche, les mamies de Sydney ont bien le temps d’attendre pour leur fuite de gaz… chambre 106, faites vite merde !... Ce n’est pas le moment de me demander si je vais bien. » La conversation terminée, Nolaan jeta avec violence son téléphone sur le siège passager. La peur faisait à présent trembler le moindre de ses membres. Leur dispute n’était plus à l’ordre du jour, eux même n’était plus à l’ordre du jour. La seule chose qui comptait désormais était ce petit être proche de la mort, qui n’avait absolument rien demandé. Chaque seconde était comptée, et la flèche indiquant la vitesse à laquelle Nolaan roulait, venait à présent de dépasser les 120 km/h sur une petite route de campagne.

TERMINE
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