✔ HUMEUR : Plutôt bonne ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Pandy, Panda, ou Pandy-Panda... le petit ourson de chine. Pandy-Panda... tout droit de l'Himalaya. Je suis déjà dehors ! ✔ LA CITATION : L’homme le plus important dans la vie d’une femme n’est pas le premier, mais celui qui ne laissera pas exister le prochain.
Sujet: • PANDY, LA BONNE FEE - Ezekiel Mar 15 Nov - 0:37
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Runaway train, never coming back Runaway train, tearing up the track Runaway train, burning in my veins
Quelle est cette douce odeur fraiche du matin ? Celle qui vous donne envie de vous lever ? Hummmmmmm… En fait, je ne l’ai plus connue depuis quelques semaines… l’agression de Lena était dingue pour moi, ça avait tout changé mais me découvrir avec un grand frère, c’était comme une nouveauté. Mon réveil n’était pas toujours gai avec tellement de questions puis cependant tout roulait à côté de ça, mon couple, ma meilleure amie enfin tout allait bien, je ne pouvais pas vraiment me plaindre. Voir pas du tout. Le silence régnait ce matin tandis que je partais m’apprêter pour le boulot, une longue et longue journée. Je n’avais pas vraiment la forme d’aller bosser enfin il y a des jours avec et il y a des jours sans mais ce jour-là…C’était sans. La motivation ne m’avait pas aidée à prendre ma journée par les cornes et l’affronter. Enfin bref, lâchant mes cheveux pour alors mettre une boucle d’oreille, je finis par enfiler mes ballerine pour terminer d’être fin prête dans mon jeans et mon chemisier avant de quitter la villa avec la ferme intention d’aller bosser enfin pas d’envie mais pas le choix. On a des obligations en grandissant. Ma journée se succéda rapidement alors que je me voyais déjà dans mon lit après plusieurs longues soirées de baby sitting mais quand je fus rentrée… rebelote tandis qu’un petit ange m’attendait devant la porte. Je ne savais pas vraiment comme réagir alors que mon père et Lukas étaient encore là à m’attendre, je me retrouvais avec un bébé de 10 mois et une petite fille sous la main pour la soirée. Depuis que Lena était à l’hôpital, c’était l’enfer pour gérer le petit Lukas mais je pense qu’on s’en sortait plutôt bien. Mais je ne pouvais que m’inquiéter pour le papa de ce petit ange alors qu’elle avait surement besoin de lui comme moi… j’avais besoin de mon père quand ma mère est morte. Je me sentais un brin liée à cette enfant qui avait tout comme moi perdue la femme qui l’a mise au monde et a bercée ses premières nuits, séchée ses premières larmes et changée sa première couche. Je souris à l’enfant qui se demandait seulement ou était son papa et n’arrêtait pas de parler de lui depuis le début de la soirée alors que j’avais préparé un bon dessert et couchée Lukas sagement dans son berceau. Je ne savais pas comment agir car mon paternel avait malgré tout était différent. Choisissant alors par la manière plus forte et connaissant son recoin favoris car c’était tout simplement l’endroit où je l’avais rencontré pour la première fois… je laissais alors à Kaya le soin de faire la baby-sitter. Je l’hébergeais donc elle était sans nul doute disponible même si cela m’ennuyait de la déranger pour lui demander ce service mais enfin bref… je laissais rapidement un petit message sur sa boite vocale pour le prévenir de mon arrivée avant de prendre les clés de ma voiture et partir en route. Alors que je roulais, mon portable sonnait, c’était une amie du boulot, je soupirais car je le fis tomber en pleine lecture et tentant alors de l’attraper, je failli percuter un camion. Génial, cette soirée commençait à merveille mais j’avais réussie à l’éviter encore heureux… je crois que beaucoup n’aurait pas été content que je me fasse emboutir par une voiture. Je soupirais en reprenant la route et abandonnant mon portable. Je n’aimais pas du tout les trajets en voiture pour le moment et je n’en avais pas de raisons à vrai dire. J’avais toujours été une calamité au volant et je l’admets ouvertement mais enfin bref. Je continuais ma route sans me laisser distraire par quoique ce soit et juste en me concentrant avant de me garer sur le parking du club. J’avais bien sûr prit soin de quitter mon jeans pour enfiler une robe rapidement car il fallait tout de même que je sois autorisée à entrer dans l’endroit. Je n’avais pas vraiment idée de sortir ce soir. J’allais donc vers l’entrée en prenant soin de fermer l’auto derrière moi. Je réussis à entrer facilement enfin pas compliqué vu le décolleté et le dos nu de ma robe et même qu’on m’accostait sur ma route vers le bar une fois entrée. « Une danse, mademoiselle ? », me disait-il assuré apparemment tandis que ma seule réaction fut un sourire un peu forcée. « Non merci, mon petit copain ne serait pas trop d’accord en fait. », je lui souris brièvement en cherchant mon ami du regard… je ne le voyais pas de suite alors que l’accosteur soupirait. « Tant pis… je ne crois pas avoir ma chance en ce moment… après une rupture, je me fais recaler par toutes les filles. », il avait l’air dépité d’un coup alors que je le regardais s’adosser contre le mur. « Désolée… mais je suis vraiment en couple et je ne suis pas là pour ça. Je m’excuse mais si les circonstances étaient différentes, j’aurais acceptée. Vous trouverez sans aucuns doutes une fille qui voudra de vous. », je lui souris sincèrement alors que j’avais donc réussis à trouver Ezekiel et même ravie de l’avoir retrouvée… j’allais vers lui avec une assurance assez compter avant de lui prendre son verre de la main et le lever doucement. « A la tienne ! », je riais doucement en le buvant d’une traite et grimaçant. « Erk… comment tu peux boire ça ? », C’était trop fort pour moi déjà que je n’aimais pas l’alcool. J’haussais les épaules en le regardant. Je secouais la tête en toussant un peu et le regardant. « Allez… ça suffit ! », je le regardais avec mon petit air déterminée et un brin petit chef. « Ta fille a besoin de toi pas d’un toi… pas toi ! », je riais doucement. Je ne savais pas comment il allait réagir ou pas mais le sortir de là était devenue comme une mission… ma bonne action de la journée. En fait à une certaine époque… j’aurais bien aimée qu’on fasse ça pour moi mais non… j’ai fini par m’en sortir mais pas grâce à moi mais grâce à un charmant italien. Il suffit peut-être de lui trouver son italien ?
Sujet: Re: • PANDY, LA BONNE FEE - Ezekiel Mar 15 Nov - 20:10
PANDORÀ & EZEKIEL
❝ Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeller comment voler ❞
« Elle n'aimerait pas ça te voir dans un tel état. » « Elle n'est plus là, alors quelle importance? » « Tu te fais du tort. » « C'est faux. » « Ce n'est pas la meilleur des solutions pour cesser de ressentir la douleur. » « C'est la moins égoïste, à mon avis. » Ils présumaient tous savoir à quel point la perte d'un être cher est douloureux. Ils prétendaient tous que la meilleure des solutions pour oublier ce n'était pas de noyer ses chimères dans l'alcool. Ils essayaient tous de l'aider. Ils présumaient, ils prétendaient, ils essayaient, mais ils ignoraient. Ils ne pouvaient pas présumer connaître sa souffrance. Ils ne savaient pas ce que c'était que de perdre l'être aimé. Du moins, la plupart. Ils prétendaient que ce n'était pas la meilleure solution, si seulement, ils savaient que c'était la moins égoïste qu'il avait trouvé pour ne pas rendre ses ailes, lui-aussi. Ils essayaient de l'aider. Cependant, ils ignoraient tout ce qu'il vivait. Il pouvait présumer , mais en vérité , ils étaient loin de se douter le calvaire qu'il était en train de vivre. « Qu'est-ce que tu veux dire? » « Rien. » Un sourire las de sens se dessinait progressivement sur les lèvres d'Ezekiel tandis qu'un regard perplexe se dessinait dans les yeux de son interlocuteur. Si seulement, ils savaient que noyer son chagrin dans l'alcool était une solution moins radicale que la mort. Oui, la mort.Il y avait pensé. Faible, par amour , il aurait renoncé à tout. Mais la seule raison qui le poussait à lutter, à s'accrocher à une vie vide de sens, c'était sa fille : Sa dernière raison de vivre. C'était triste que de constater qu'il ne vivait pas, il tentait vainement de survivre. C'était tout ce qu'il lui restait à faire. Il ne s'accordait plus le droit de vivre parce que à l'intérieur, il avait l'impression que quelque chose était mort. Lui, peut-être. L'espoir, probablement. Certes, c'était bien lâche que de noyer ses problèmes dans ce nectar qu'est l'alcool, mais sombre naufragé, il avait besoin de s'accrocher à quelque chose pour ne pas perdre pied. Coeur brisé, il ne pouvait rien faire d'autre que de survivre avec les moyens du bord. Ça faisait quelques jours, déjà, qu'Ezekiel s'était enfermé dans son état d'ivresse. Ça faisait , quelques jours, qu'il fuyait ses lamentations. Il préférait fuir que d'affronter. Il préférait se soûler que de réaliser qu'il avait mal. Il préférait le plaisir de la chair que d'essayer de se souvenir des ses moments de tendresse qu'il avait vécu avec sa tendre moitié. Il délaissait même sa fille. C'était stupide. Il avait conscience que sa fille avait besoin de son père sachant que désormais, elle n'avait plus de mère. Elle n'était qu'une enfant, après tout, à peine âgée de cinq ans qui avait dû affronter bien des épreuves. Elle n'avait pas besoin de l'absence d'un père en plus de la perte d'une mère, il en avait conscience et pourtant … il se retrouvait là, assis dans un bar, à boire comme un trou. Cependant, il savait qu'elle était entre de bonnes mains, mais ça ne suffisait pas. Elle méritait mieux. Mieux qu'un père qui tentait de fuir. Il devrait être là pour sa fille. Mais il était ici à tenter d'oublier. Il était perdu dans ses pensées, il n'avait même pas remarqué que son interlocuteur était parti , lorsqu'il se fit prendre de ses mains son nectar. C'était Pandorà. Incrédule, il ne savait pas ce qu'elle faisait là. En fait, si , il comprit que c'était pour lui voler sa boisson qu'elle était là. La coquine. Il ne pouvait que rire à la grimace de la jeune femme. « Facile avec de l’entraînement .»Finalement, Ezekiel comprit la raison de se présence. Elle avait raison. Il le savait. Malheureusement, il tentait de se persuader que sa fille était mieux sans lui. Sans un père qui ne cessait de ruminer le passé. Sans un père incapable d'avancer. «En fait, ma fille a besoin de sa gardienne préférée , en ce moment. Je ne sais pas si tu la connais : Elle est jolie, plus ou moins grande – Entre nous, elle est toute petite, mais chut … - et en ce moment, elle devrait être avec ma fille au lieu de venir perdre son temps avec moi, alors c'est peu probable qu'elle soit ici ce soir. » Dit-il sur une ton de plaisanterie. Ezekiel savait parfaitement que les intentions de Pandorà étaient noble et pourtant, bien qu'il savait qu'elle avait raison, il ne pouvait se résoudre à quitter ce bar. Pas maintenant. D'ailleurs, il commanda un autre verre sachant que la jolie demoiselle lui avait volé le sien. « Qu'est-ce que tu fais ici exactement à part m'empêcher de boire ? » La réponse, il la connaissait probablement , mais autant l'entendre de sa bouche. Quoi que, peut-être valait-il mieux garder le silence? Après tout, orgueilleux comme il est, le moindre faux pas et il pourrait se vexer, surtout que là, il était complétement bourré et qu'il n'était pas apte à ce que quelqu'un lui fasse la morale ou autre. Quoi que, c'était peut-être ce dont il avait besoin ou pas.
✔ HUMEUR : Plutôt bonne ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Pandy, Panda, ou Pandy-Panda... le petit ourson de chine. Pandy-Panda... tout droit de l'Himalaya. Je suis déjà dehors ! ✔ LA CITATION : L’homme le plus important dans la vie d’une femme n’est pas le premier, mais celui qui ne laissera pas exister le prochain.
Sujet: Re: • PANDY, LA BONNE FEE - Ezekiel Mer 16 Nov - 0:43
Parfois, je me demandais ce que je serais devenue sans mon père. S’il avait lui aussi pris un tournant aussi pitoyable qu’Ezekiel même si je le comprenais totalement… il n’en restait pas moi quand refuser de se battre pour retrouver une vie normal et prouver à la personne qu’on aime… qu’elle peut être fière de nous. Respecter la mémoire des défunts n’est pas une chose facile mais pourtant si honorable mais la respecter en buvant et se détruisant n’était pas vraiment la bonne manière, c’était même la plus dingue à vrai dire. Se détruire par l’alcool alors qu’un doux petit ange attend notre retour avec sa couronne de princesse et ses petites ailes de fée ce n’est qu’une métaphore pour l’ange car les enfants sont comme ça, on les voir directement avec des petits accessoires magiques sans qu’ils n’en ont puisqu’ils respirent l’innocence. Ils sentent la magie mais ils sentent aussi quand on personne va mal. Je me souviendrais toujours de la mort de maman quand papa ne me disait rien mais me regardait seulement, je pouvais sentir qu’il était déchiré, je pouvais voir qu’il avait perdu tellement sans même vraiment pouvoir réagir. La vie peut bien être totalement cruelle parfois. Je me souviens donc du regard triste de cette petite fille qui venait de quémander son papa d’un naturel juste par ce qu’elle avait besoin d’un câlin ou seulement de sa présence. Cela me rappelait les jours ou papa était en mission alors qu’il devait aller sauver quelques princesses et leur crapaud de méchants messieurs pour le F.B.I., je ne savais jamais faire qu’attendre qu’il rentre en espérant qu’il soit avec deux jambes et deux bras. Alors et si j’arrêtais d’être bavarde ? Cela serait surement bien plus simple pour arriver à en venir au fait, non ? J’étais alors dans ce club, je m’en souviens encore c’est celui ou j’avais aussi enfilée des verres de téquila pour réussir par finir à dire que je l’aimais à l’homme que j’aime. C’était assez drôle de m’y retrouver d’ailleurs car c’était même pratiquement au même tabouret. Je fronçais les sourcils en découvrant que c’était facile à l’entrainement sans rien ajouter et en fait, je n’étais pas bien entrainée pour boire. 3 verres et je pourrais déjà me retrouvée à danser sur les tables ou à ouvrir mon cœur à tout le monde, c’était bien trop fréquent avec moi. Attention… une Pandy saoule… une Pandy qui dit qu’elle aime mais surtout quand elle le pense. C’était favorable à vrai dire quand on regarde attentivement la suite, j’étais maintenant en couple et heureuse avec ce même homme… enfin bref, je dérive encore ? Je bavarde de nouveau trop ? Non mais vraiment, il faut me taper sur les doigts car je suis grave sur ce point. Allez… zouh, on se tait et on écoute. J’écoutais d’ailleurs en riant à ce qu’il disait surtout quand j’étais jolie et grande mais petit et cependant comme je ne pouvais rien dire… quand j’entendis son chut, je mettais aussitôt mon doigt sur ma bouche comme pour me taire et prononçant légèrement à mon tour un « chut ! » tout léger. Je finis par rire à la fin et hausser une épaule. « Elle l’a laissée entre de bonnes mains mais là, elle va faire encore mieux… », je souris doucement alors que je penchais légèrement la tête tandis qu’il commandait un autre verre… je priais aussi assez pour que celui-ci ne soit pas trop corsé car oui, j’avais bien l’intention de le boire à nouveau ou le balancer par-dessus mon épaule car il n’était pas vraiment le bon moment pour finir à « danser sur les tables » ou ouvrir mon cœur. Je finis par hausser les épaules alors qu’il me demandait ce que je faisais à part l’empêcher de boire ce qui était à vrai dire : une bonne question tandis que je fronçais les sourcils avant de soupirer doucement. « Je ne t’empêche pas de boire, je te pique tes verres. Voilà toute la nuance, non ? Tu notes que je sais jouer avec les hommes ! », je riais doucement en le regardant et attentivement même alors que le barman commençait à terminer son verre. « Si… tu as bien entendu, j’ai dit… tes verres ce qui implique que celui-ci aussi et c’est sous ton compte en plus. Il ne fallait pas, merci ! Tu es généreux. », je riais et le regardais avec un petit air malicieux. Oui, bon… je m’amusais assez à le rendre chèvre d’une certaine manière mais c’était réconfortant à vrai dire d’avoir une personne avec laquelle… je pouvais me lâcher sans avoir peur qu’il ne m’arrête… beaucoup ne me laisseraient pas prendre ce verre car je ne tiens pas l’alcool mais lui, il n’avait pas le choix en fait car le but étant de l’empêcher de boire… cela serait drôle qu’il m’empêche de le faire voir même culotté, heureusement que non. « Sinon, officiellement pour répondre à ta question… je t’emmène jusqu’au bout du monde… suis-moi, tu ne peux pas conduire dans cet état. », je riais doucement en le regardant et prenant le verre que le barman venait de poser sur le bar en souriant. « Roh et attention, dépêches toi… sinon je te préviens qu’on ira à pied et c’est loin le bout du monde. », je ne voulais pas directement en venir aux serments, je voulais d’abord qu’il dessaoule un peu et qu’il aille coucher sa fille mine de rien et pourquoi ? Par ce que je ne voulais pas combattre un ivrogne même si je trouvais ça plutôt amusant à vrai dire.
Sujet: Re: • PANDY, LA BONNE FEE - Ezekiel Ven 18 Nov - 17:36
PANDORÀ & EZEKIEL
❝ Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeller comment voler ❞
La vie n'est pas toujours facile : Il y a des hauts et des bas. Il y a des peines et des joies. Il y a des larmes et des sourires. Il y a l'espoir et le désespoir. Il y avait l'amour et la souffrance. Il y a tout ça et rien à la fois. Enfant, tu imagines que tu rencontreras l'âme sœur et que tu passeras toutes tes journées, toutes les heures, toutes les secondes de ton existence à ses côtés et puis, soudain, sans le vouloir, tu dois réaliser que ce n'est pas le cas. Elle est morte. C'est terminée. Votre histoire d'amour, tu dois y faire un trait. Oublier que tu as aimé.Te souvenir chaque jour que tu as souffert et que tu souffres encore. Certaines fois, tu as l'impression que la douleur est moindre aujourd'hui et puis le lendemain, tu as mal de plus belle. C'était le cas de Ezekiel. Ça faisait quelques mois, déjà, qu'elle n'était plus de ce monde et pourtant, si certains prétendaient que le temps peut guérir bien des blessures, en fait , ils avaient tort. Certes, il y avait des jours mieux que d'autres, et d'autres, pire que certains. C'était comme les montagnes russes. Certaines fois, il se demandait si il pourrait recommencer à vivre normalement. Si il pourrait tomber amoureux d'une autre. En fait, il y avait bien une jeune demoiselle pour qui son coeur ne semblait pas indifférent. Elle était belle. Elle possédait un magnifique sourire. Elle était enivrante. Sa tête, lui disait sans cesse de laisser une dernière chance à l'amour, mais son coeur lui, il osait remonter à la surface toute la souffrance qu'il avait dû traverser à cause de l'amour. Pourrait-il , un jour , oublier qu'il avait souffert où laisserait-il éternellement passer le bonheur? Il ne savait pas, et c'était ça dans un sens qui l'empêchait d'avancer. Bref, Ezekiel avait bien de la chance d'avoir dans sa vie une jeune femme telle que Pandorà. Avec lui, elle était toujours patiente. C'était pas plus mal. Elle était toujours là pour lui. Un peu trop des fois. Elle était peut-être l'une des seules personnes à ce soucier de lui. Il se demandait ce qu'elle faisait là, bien qu'il connaissait, déjà, la réponse : Elle était là pour lui piquer ses verres où en d'autres mots, l'empêcher de continuer de boire. Franchement, c'était carrément gonflée de sa part. C'était un affront qu'elle osait lui faire ça. Au fond, Ezekiel l’accusait de vouloir l'empêcher de boire pour le déshydrater et donc, finalement, le tuer. C'est qu'elle avait un esprit criminelle cette femme qui semblait pourtant si innocente , à première vue. « Mais si nous tournons ça dans un autre angle, en me piquant mes verres, je ne peux rien boire, donc tu m'empêches de boire. Elle est là toute la nuance. » Il riait doucement. Elle essayait de bien faire, mais si seulement elle savait que c'était peine perdue et que si, elle voulait jouer à ça, ils seraient deux à jouer. Pandorà était maligne, très, mais Ezekiel aussi l'était. Il souriait légèrement en tournant les yeux vers le plafond, elle était pas possible. « Je suis tellement généreux que je crois que je vais te payer la tournée. Non, ce n'est pas peine de me remercier, c'est de bon cœur que je le fait, mais d'abord, tu devrais goûter au verre que je viens de commander, tu vas a-d-o-r-e-r – ou pas-. » Il souriait malicieusement. Si elle croyait que ça serait aussi facile de l'empêcher de boire, elle avait tort. Elle pourrait, bien sûr, l'empêcher de boire pendant un temps, mais lorsqu'elle sera complétement soûle, elle aura bien du mal à l'empêcher de boire, non? C'était donc ça son plan : Soûler Pandy' pour après pouvoir se soûler. C'était machiavélique comme plan, n'est-ce pas? « Peut-être que je n’ai pas le moindre envie d'aller jusqu'aubout du monde avec toi. Ce n'est pas parce que je t'aime pas, en fait, je t'adore, mais c'est juste que … j'ai la drôle d'impression que tu auras cette vilaine tendance à vouloir me piquer mes verres, tout le long du voyage et tu vois, ça me plait pas trop. Je sais ce que tu tentes de faire … » Il prit une pause et prit un air sérieux avant de poursuivre : « Tu tentes de me tuer en me déshydratant. Ce n'est pas parce que je suis bourré que je ne vois pas tes mauvaises intentions! Criminelle!» Il n'était pas sérieux, évidemment, quoi que … étant bourré, il avait des drôles d'idées. Et si elle essayait vraiment de le tuer? Ça serait plausible. Mais a-t-elle seulement une raison de vouloir sa mort? Non, en fait, il croit pas alors … peut-être que si finalement, en fin bref, il avait des doutes sur ses intentions peut-être meurtrière, désormais ...
✔ HUMEUR : Plutôt bonne ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Pandy, Panda, ou Pandy-Panda... le petit ourson de chine. Pandy-Panda... tout droit de l'Himalaya. Je suis déjà dehors ! ✔ LA CITATION : L’homme le plus important dans la vie d’une femme n’est pas le premier, mais celui qui ne laissera pas exister le prochain.
Sujet: Re: • PANDY, LA BONNE FEE - Ezekiel Mar 22 Nov - 13:49
Je riais pour le verre que je volais et donc l’empêchant de boire. Je souris doucement tout de même en gardant mon sérieux. Faut pas croire, il était saoule mais pourtant il était censée enfin réfléchi et c’était surprenant. Cela m’amusait assez sur le moment tandis que je le regardais blablater. « Certes… », finissais-je par dire avant d’ajouter… « Mais tu as déjà assez bu et même pour deux donc un verre de moins ou un verre de plus… ou se trouve cette différence ? », disais-je calmement en gardant mon sang froid pour ne rien laisser voir à mes intention. C’était assez réconfortant de se dire qu’au lieu de devenir un bourreau de travail… mon père aurait pu devenir un ivrogne enfin ivrogne. Ezekiel n’avait pas vraiment la tête de l’ivrogne et pourtant il avait même un brin de lucidité ce qui était réconfortant, je déteste parler à un mur. Je grimaçais quand il disait payer la tourner car je ne voulais pas boire, je voulais l’arrêter de boire. Je buvais pourtant ce verre qu’il venait de commander avant de faire signe au barman de ne plus rien lui servir. « Non, non, c’est fini pour toi, l’alcool. », je souris doucement avant d’hausser les épaules en le regardant. « Tu dois encore avoir tes jambes pour me faire danser », je me dandinais en riant. « J’en ai marre de rester là, je veux bouger. ». Tactique numéro 2… cela ne fonctionnerait surement pas mais qui ne tente rien, n’a rien. Un plan machiavélique qui tombait malheureusement royalement à l’eau tandis que j’étais vraiment prête à faire tout ce qu’il pouvait enfin dans la limite du raisonnable mais je ne pouvais pas non plus trop en faire. Ce qui était triste, c’était que je pensais à sa fille qui devait être chez moi avec Kaya et s’amuser ou même dormir en se demandant ou est papa car au fond, les enfants veulent toujours le savoir pour se rassurer. Je venais donc de proposer d’aller jusqu’au bout du monde avec lui enfin c’était surtout une expression mais je savais qu’il ferait sa tête de cloche et m’empêcherait de faire ça. Je soupirais à ces mots en les avalant comme un concentrée de bêtises et sentant que je fulminais de l’intérieur.
Il était bourré, ça s’entendait à ses mots et j’étais donc une criminelle de lui retirer ses verres d’alcool ? C’était assez drôle à penser et pourtant je riais sur la fin en penchant la tête et mettant mon coude sur le bar. « D’accord… tout d’abord, on n’a pas d’alcool dans le bout du monde ou même dans ma voiture donc officiellement… je ne te piquerais pas de verres et si cela te rassure, je n’en veux plus sauf si tu en bois. », c’était dit au fond. « Je préfère piquer dans tes verres, c’est plus excitant ! », disais-je avec un sourire malicieux. J’utilisais vraiment toutes les petites techniques probantes car j’en avais surement besoin. Il avait l’air totalement dans son alcool et ses problèmes que je devais lui faire oublier ses verres ou le bar. « Et puis, tu as raison, c’est vrai. Je commets un crime en laissant te laissant comme un ivrogne au bar, faut danser… voyons. », je souris en me redressant et lui tendant la main. « Puis-je ? », je ris doucement en penchant la tête. « Si tu dis non, je te botte les fesses et crois-moi, j’en suis capable. », je souris doucement en haussant les épaules et attendant un geste enfin quoique ce soit qui sera favorable. Si ça ne marchait pas, devrais-je en venir au fait ? Je n’en savais rien mais là, j’agissais comme je le devais et à l’improvisation.
Pourtant je sentais qu’il allait refuser, il était en trop bonne compagnie avec son whisky que je ne pouvais que me douter qu’il allait me laisser un vent et croire que j’allais le tuer sur la piste de danse avec une arme secrète féminine et totalement cachée dans mon décolleté. Je soupirais doucement. « Et pourtant je sais que tu vas refuser avant même de le savoir. », je passais ma main dans mes cheveux en haussant les épaules. « Ta femme dirait quoi de te voir, là ? Ainsi ? Loin de ta fille ? Loin de ton rôle de père ? », je pris un peu de recul en m’attendant à ce qu’il réagisse mal. C’était plus fort que moi car les gens avec de l’alcool dans le sang pouvait être réactifs souvent bien plus que ceux qui sont sobres ou même en état sobre car nous n’avons plus de barrière quand l’alcool rentre en jeu.
Sujet: Re: • PANDY, LA BONNE FEE - Ezekiel Sam 26 Nov - 1:20
PANDORÀ & EZEKIEL
❝ Les amis sont les anges qui nous soulèvent quand nos ailes n'arrivent plus à se rappeller comment voler ❞
Un verre de moins. Un verre de plus. Il n'y avait pas de différence. Du moins, aux yeux de Pandorà. Lui , il voyait ça différemment. Un verre de plus. Un verre de moins. Il y avait une différence. Une grande. Un verre de moins : Il replongeait dans son enfer. Dans ses cauchemars. Dans sa effroi. Un verre de plus : Il parvenait à oublier sa douleur. Sa souffrance. Son chagrin. L'entaille que portait son coeur. Elle était là , la différence, mais ça , elle ne le savait pas. Elle ne saurait , probablement, jamais la différence qu'il pouvait y avoir entre moins et plus où du moins, elle ne le comprendrait jamais. « Tu as tort, il y a là toute une différence , mais bon. Je vais faire comme si tu avais raison. » Il ne voulait pas continuer à argumenter avec elle. Pandorà n'avait pas besoin de le savoir. Il ne voulait pas , en fait. Après tout, à ses yeux, ce n'était qu'un signe de faiblesse de sa part. Boire afin d'oublier. Ce n'était pas honorable, bien au contraire. Le jeune homme arborait , désormais , un air neutre. Cette situation ne l'amusait pas où du moins, plus. Il voulait boire. Il avait besoin de boire. C'était une question de survie, désormais, dans sa conscience. C'était ainsi qu'il le voyait. Ezekiel se trouvait exaspéré. Elle l'empêchait de boire, mais de quelle droit? Aucun. Elle n'avait pas le droit. Elle voulait lui venir en aide, mais s'était-elle simplement questionner pour savoir si il voulait se faire secourir? Non, probablement pas, sinon , elle ne serait pas là. Ce dont il avait besoin, c'était d'être seul, de se détruire, de se faire du tort, pour peut-être parvenir à réaliser que ce n'est pas la meilleure solution où tout simplement pour continuer sur cette pente descendante. Il ne voulait pas être aidé. Nul ne pouvait lui venir en aide. « Oh, putain Pandorà, tu n'as pas mieux à faire que de venir me gâcher la soirée?» Il fixait un point vide, sans, soutenir son regard. Un soupir. Voilà, là seule réponse qu'elle eut le droit à son affirmation de vouloir danser. Il ne voulait pas danser. Il voulait boire. Mais, elle ne le laisserait pas faire tant et aussi longtemps qu'elle serait ici. Il le savait. Mais, il ne pourrait pas se débarasser d'elle aussi facilement : Elle était tenace. Il cherchait, en vain, une idée pour la faire déguerpir, mais sans succés. À l'heure actuel, Ezekiel était complétement bourré. Ce qu'il disait n'avait pas le moindre sens bien que dans l'esprit du jeune homme ça en avait. Bref, il semblerait qu'au bout du monde, il n'y avait pas d'alcool. Il prit une mine déçu. Ça servait donc à rien d'aller au bout du monde si là-bas, il n'y avait pas une goute d'alcool! « Plus excitant, pour toi, peut-être. Pour moi, c'est plus emmerdant. » Il perdait patience, peu à peu. Son regard, soudain, se fixa sur le verre de son voisin de tabouret : Lui, au moins, il avait le droit de boire. Ce qui n'était pas le cas de Ezekiel. Un sourire malicieux ce dessinait progressivement sur le visage du jeune homme : Le barman ne lui servirait plus de verre en sachant que Pandorà lui avait interdit de lui en servir plus. Mais, il pouvait toujours contourner les règles. Lorsque son voisin de tabouret fut distrait, Ezekiel piqua son verre avant de le boire d'une traite et le reposer à sa place initial. Il sourit. Il trouvait ça drôle. Il était bourré, quand même, ça se comprenait. Par contre, le problème et ce dont il n'avait pas réfléchit, c'est que son voisin de tabouret n'était pas bête et qu'il savait que son verre n'avait pas pu se vider par magie. Donc, il quémanda des explications à Ezekiel. Il avait l'air furieux. C'était un homme barraqué. Ezekiel ne tenta pas de cacher sa faute, il se contenta simplement de sortir un bon gros billet d'argent, plus qu'il ne fallait pour le rembourser, et voilà , le problème était réglé. Et puis, nonchalamment, il reposait son attention sur Pandorà avec , sur les lèvres, un sourire niais. Puis , lorsqu'elle lui proposa de danser, il fit signe de la tête qu'il ne voulait pas. Et puis, doucement, vient le moment qu'il redoutait. Et si, jusque là, il était relativement de bonne humeur et assez patient face aux intentions de la jeune femme, son sourire se dérobait facilement des lèvres du jeune homme. Alors, que son regard était perdu dans le vide, alors qu'il regardait le barman, aux dires de la jeune femme il se retourna vivement vers elle, furibond, il était en colère, plus qu'elle ne pouvait l'imaginer. « Mais qu'est-ce que tu crois Pandorà? » Il défiait du regard son amie, pénétrant si profond dans le regard de la jeune femme qu'elle pouvait, aisément, décrypter la colère qui émanait de lui. « Que je ne sais pas que je suis , à l'instant, en train de faillir à mon rôle de père? Que je ne sais pas qu'elle aurait honte de me voir ainsi? Tout ça, tu vois, je le sais que trop bien, mais … » Il se leva, soudain, de son tabouret, s'approchant de la jeune femme, de son espace vitale. Il serrait les poings pour passer la colère ailleurs. Et , il terminait par déclarer à quelques centimétres du visage de la jeune femme, toujours avec ce même regard qui ne démontrait que du mépris envers la personne fixée : « Elle est morte. Enterrée. Six pieds sous terre. Je tente vainement d'oublier, et si tu crois m'aider, détrompe-toi, tu ne fais que m'enfoncer encore plus dans cet enfer qui est mien.» Suite à ça, il sortit du lieu. Il comptait aller chercher sa fille, mais pour ça, il avait besoin de sa voiture. Mais dans un état aussi minable que le sien, il ne se souvenait plus où il l'avait garré. Il ne lui fallut que quelques secondes avant de s'en souvenir. Arrivé devant sa voiture, il essayait de rentrer la clé dans la serrure, mais il ne voyait plus très clair et il manquait, de peu , de l'insérer dans la serure.
✔ HUMEUR : Plutôt bonne ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Pandy, Panda, ou Pandy-Panda... le petit ourson de chine. Pandy-Panda... tout droit de l'Himalaya. Je suis déjà dehors ! ✔ LA CITATION : L’homme le plus important dans la vie d’une femme n’est pas le premier, mais celui qui ne laissera pas exister le prochain.
Sujet: Re: • PANDY, LA BONNE FEE - Ezekiel Dim 4 Déc - 3:18
Je souris doucement en l’entendant. Il était vrai que je ne pouvais pas voir la différence qu’il voyait car pour moi… oublier la souffrance était plus simple quand je la cachais et je vivais comme si elle n’avait jamais existé. C’était une maladroite option aussi car quand on décide de boucler une porte… quand elle s’ouvre, on souffre encore plus peut-être par ce que l’on ne s’était pas trop préparé à ça ? Je ne savais pas vraiment mais la souffrance… on veut tous la guérir même si les techniques ne sont jamais les bonnes. Parfois pourtant un sourire peut suffire à guérir. Un sourire ou même un éclat de rire d’une personne que nous aimons ou bien même de nous-même. Je ne pouvais pas savoir. Je pouvais même tenter de le comprendre ayant guérie des souffrances avec les relations sans lendemain ce qui m’avait gravement perdue dans un tunnel sans fin pendant des mois avant qu’une personne ne m’en sorte. Il suffit d’une âme parfois, une seule personne et unique car une autre n’aurait jamais réussie. Pas spécialement de compréhension mais juste un cœur ! Ou parfois dans mon cas, l’âme sœur mais mon cas n’est pas une généralité. J’hochais doucement la tête seulement contente qu’il fasse comme si j’avais raison car c’était un peu tout ce qui comptait. Je ne voulais pas du tout qu’il montre une sorte de petite gêne à mes idées enfin je me comprenais… je voulais qu’il comprenne mon point de vue autant que je pourrais surement comprendre le sien mais comment lui dire au tact : Sors de là pour ta fille ? Vous me direz, c’est direct et parfois on a besoin du choc, du direct. Je fronçais le nez en restant stoïque alors qu’il me demandait si je n’avais rien de mieux à faire avant d’hausser les épaules. « Oui… », je fronçais les sourcils en le regardant. Je soupirais à son soupire pour la danse en me disant qu’il allait me rendre folle mais pourtant j’étais totalement calme et comme toujours, souriante. Je ne voulais pas qu’il retourne sa veste même si je sentais que c’était le cas. Face à son comportement en buvant le verre de son voisin, je ne pouvais que soupirer et me demander ce qu’il avait dans la tête en hochant doucement la tête alors qu’il payait son voisin et me disant que ça au moins : il l’avait bien fait. Le voisin se remettait directement à sa soirée alors qu’il se leva furibonds. Je voulais me battre pour lui montrer qu’il ne me faisait pas peur enfin… me battre ? je n’allais pas sortir mes points mais je restais calme sans mouvement de recul en soupirant légèrement tandis qu’il me demandait ce que je croyais. L’entendre dire qu’il savait qu’elle aurait honte et tout ce qu’elle pourrait en penser me faisait me sentir triste pour lui surtout en le sentant se lever et se mettre face à moi… je ne montrais toujours aucunes failles et aucunes peurs. Je ne voulais pas du tout être négative ou triste enfin tout ce qu’on veut. Non. Je voulais montrer que tout allait bien même si la tristesse se lisait sur mon visage tandis que je soupirais légèrement avant de reporter mon regard vers lui. Je ne disais rien pour l’instant, je le regardais seulement en me demandant ce qu’il allait aller faire là. Je finis par payer les petites consommations qui étaient les miennes en allant vers la sortie et le voyant chercher sa voiture. Cela m’amusait un peu juste un vieux souvenir d’une cuite qui me rappelait le moment ou moi-même je cherchais ma voiture mais aussi le fait que j’étais persuadée que je ne devrais pas me mettre au volant. Je m’approchais alors vers lui pour poser ma main sur la sienne et l’éloigner de sa clé que je retirais. « Ecoutes-moi... juste ensuite je te fous la paix. Tout ce que tu vis est un enfer tant que tu resteras dans ton enfer. L’alcool t’en sort partiellement et encore… elle ne t’en sort pas mais tu sais ce qui pourrait t’en sortir ? Ton enfant. », je souris légèrement tout en continuant à parler d’une voix douce et calme sans vouloir qu’il ne se fâche. « Je te comprend, tu dois être triste et tu veux juste qu’elle soit là. Peut-être même que tu ne te sens pas capable de t’occuper de ta fille sans elle… la regarder vivre sans elle. Peut-être que je t’enfonce mais tu sais… un jour, elle te reprochera ça et tu ne pourras rien y changer car elle se dira que tu ne l’aimais pas assez que pour te battre avant de continuer de vivre. », j’haussais les épaules en le regardant. « Tout à l’heure… tu m’as demandée si je n’avais rien de mieux à faire, non ? », je fronçais les sourcils. « J’ai mieux à faire… vivre. Être forte car ma petite sœur en avait besoin quand ma mère est morte et là encore… je dois toujours être forte. Je pourrais peut-être même aller voir mon père mais non, il est surement aux 4 coins du monde à bosser pour oublier. Ce fut son alcool… le boulot et je ne pouvais pas lui reprocher au fond, il était triste mais nous aussi… on l’était. Elle n'a pas de grandes soeurs, elle n'a qu'un père... c'est encore pire pour elle. », je rangeais les clés dans sa poche. « Tu crois qu’elle ne l’est pas non plus ? Et quand elle se rendra compte qu’elle perd aussi son père ? Tu crois qu’elle le vivra comment ? Je comprends, tu sais ? L’alcool ça aide vraiment et ça doit te sembler magique car tu oublies la peine que tu as… tu oublies ce que tu ressens et le fait qu’elle ne soit pas là quand tu rentres mais l’oublier ce n’est pas une manière d’aller vraiment mieux. », j’haussais les épaules avant de lever les mains et marchant à reculons tout en le regardant. « Mais tu as raison… continues… tu vas avancer comme ça, vraiment… cependant si tu veux mourir sur la route en voiture… ce soir ou demain ou dans 3 mois, prend le volant sinon suis-moi… t’éviteras à ta fille de perdre la dernière personne qui lui reste. », je ne savais pas si mes mots étaient efficaces. Je souris juste simplement et vraiment rapidement avant de continuer ma route vers ma voiture. Allait-il me suivre ? Je n’en savais vraiment rien mais j’allais à mon tour ouvrir la serrure en priant pour ne pas avoir trop d’alcool dans le sang. M’installant alors au volant, je trifouillais dans mon sac à la recherche de mon alcootest, on ne sait jamais. Je n’attendais pas de réponses à mes mots au fond, je les avais dits, c’était juste le fait qu’il les entende qui m’importait. Peut-être que je ne suis pas la personne qui pourrait l’aider et cette charge, je ne sais même pas si je me sentirais capable à l’accepter mais c’était arrivé.