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| Sujet: Quand le coeur exige, le corps ne peut qu'obéïr. [PV Léna] Sam 3 Déc - 1:41 | | | 7h27 Je me réveille trois minutes avant mon réveil ce qui pouvait m'arriver parfois, ayant toujours la frayeur de ne pas arriver à me réveiller à temps, mon horloge interne me faisait me réveiller juste avant mon réveil sachant probablement qu'il était important que je me réveille. Cela était peut être complètement insensé aussi comme raisonnement, mais qui sait après tout? Peut être était-ce aussi une explication tout à fait plausible. Je ne me doutais pas en me levant que cette journée ne serait pas une journée comme les autres, vraiment pas. Je me préparais comme tous les matins avant d'aller au boulot. Alors que je venais à peine d'arriver au boulot, mon collègue, l'inspecteur avec qui j'étais en binôme comme toujours dans le service m'interpella dès mon arrivée en marchant vers l'ascenceur duquel je sortais à peine en me disant de me préparer, qu'il y avait du nouveau sur l'enquête à propos de l'agression de la jeune Stam. Je courus déposer mon sac sur mon bureau, mis mon arme de service dans son holster, et rejoins en bas Carter, mon binôme. Et cette piste que nous suivîmes nous fit retrouver le coupable. Et une fois coincé, je courus vers lui avec un regard enragé en le plaquant contre le mur de l'impasse et je me mis à le frapper de toutes mes forces sans arriver à m'arrêter, si Carter n'avait pas été là, je l'aurais probablement tabassé à mort.
Une fois qu'il fut arrêté, j'appela alors au domicile des Stam, et je tombas directement sur Léna, toujours en gardant mon rôle d'inspecteur de police, je lui appris la bonne nouvelle, et lui dis que j'aurais bien aimé la retrouver au parc près de chez elle pour lui parler de certaines choses. Elle accepta avec un certain étonnement que je pus percevoir dans sa voix. Et donc après le boulot je me rendis à ce parc, et en arrivant je m'asseya sur le premier banc que je vis, et me mis à regarder les gens se baladant dans le parc, ainsi que ceux faisant leur sport quotidien. Et à un moment où je regardais une femme rappeler son enfant pour rentrer, je me rendis compte que quelqu'un se tenait face à moi, Léna. La raison pour laquelle je lui avais demandé de venir était évidente, pour moi du moins, il s'agissait bien sur de tout lui révéler, je l'avais déjà fait à Pandora, et il était temps maintenant qu'elle soit au courant.
Bonjour, vous avez meilleure mine que la dernière fois, ca fait plaisir à voir. Asseyez-vous, n'ayez pas peur.
J'étais souriant comme elle ne m'avait probablement jamais vu, ou qu'elle n'avait jamais pu le voir. Mais aujourd'hui, je n'étais plus l'inspecteur, ou en tout cas plus pour longtemps. La voir debout face à moi m'avait fait chaud au coeur. Je savais bien qu'une fois que je lui aurais tout dit j'aurais l'irrésistible envie de la prendre dans mes bras, mais serait-ce elle ou moi qui en aurait envie le premier? Personne ne pouvait le dire en ce moment, mais je serai très bientôt fixé. J'avais déjà tout dit à Pandora, sa soeur, il y a quelques jours à peine, de plus elle m'avait avoué avoir dit à sa soeur qu'elle avait rencontré leur demi-frère. Léna savait donc que Pandora l'avait vu il n'y a pas longtemps, j'espérais juste qu'elle ne m'en tiendrait pas rigueur de ne pas lui avoir dit en première. Mais je trouvais que la finalisation de l'enquête sur son agression serait la meilleure occasion pour lui en parler. |
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| Sujet: Re: Quand le coeur exige, le corps ne peut qu'obéïr. [PV Léna] Dim 4 Déc - 14:39 | | | Passer l’étape au-dessus avait été plus difficile que ce que j’avais cru. J’étais restée de nombreux jours assise sur le canapé du salon à me braquer au moindre bruit et en n’acceptant aucun regard ou touché hormis celui de Lukas qui me tenait sans doute encore en vie. J’étais devenu tellement méfiante avec les autres que je n’adressais même pas la parole à ma sœur. J’étais sans doute encore un peu en colère contre elle-même si tout était affreusement compliqué dans ma tête dernièrement. J’avais la sensation d’être dans une sorte de série sans que je ne puisse maitriser quoi que ce soit. Le temps arrange cependant les blessures et j’avais fini par aller mieux, je commençais doucement à revivre et à me nourrir sans être craintive de tout ce qui se trouvait autour de moi. J’avais redécouvert la faculté il y a quelques jours n’y ayant pas mis un pied depuis l’agression, sans doute par honte et par peur des jugements, ce n’était pas une nouveauté. J’avais été la cible de tout le monde l’an dernier, la seule étudiante en médecine capable de tomber enceinte après s’être envoyé un l’air dans un bar avec un total inconnu. Au fond j’avais pris sur moi pour affronter et j’avais trouvé mon courage et ma force dans mon ventre grandissant de jour en jour. Supporter le regard des autres été une chose plutôt facile à faire, j’étais du genre à me ficher totalement de l’avis des autres mais quand cela touchait mon enfant et cette chose qui grandissait doucement en moi m’était totalement insupportable. Je m’étais découverte plus forte que jamais et je n’avais pas eu peur de dire les choses que je devais dire face à leur regard et à leur parole négative à mon égard. Je savais que les gens parlaient, ce n’était pas une nouveauté, parler sur les autres étaient sans aucun doute l’une des activités les plus géniales de la faculté et j’étais devenue une sorte de star ici, tous ces gens que je n’avais jamais vu auparavant s’intéressé à moi de façon étrange, certains me regardait d’un regard sombre en parlant de moi comme la dernière des trainés alors que d’autre trouva ça mignon de voir mon ventre grandir de jour en jour alors que je me sentais comme une baleine. En réalité j’avais eu peur d’être prise de pitié, d’entendre de nouveau les gens murmurait mon nom dans les couloirs alors j’avais bêtement fuis comme une lâche. Je me détestais pour ça mais encore une fois la seule chose capable de me faire sentir en sécurité était Lukas. Je fixais mon reflet dans le miroir de la salle de bain après être partie du salon, je passais un peu d’eau sur mon visage quand le téléphone du salon sonna « Allo ? C’est Léna » avais—je dit directement. Je ne savais pas où se trouvait ma sœur ce matin mais une chose fut sure elle n’était pas à la maison. J’écoutais à demi attentive alors que Lukas s’accrochait à ma jambe ayant sans doute envie de jouer ce qui était normal pour un petit bout de son âge. « Inspecteur Jones ? Euh oui ok je serais là. A plus tard » je raccrochais ne sachant pas réellement comment serait et pourquoi serait ce rendez-vous mais j’avais assez confiance en lui sans doute le coté policier qui me faisait me sentir rassurée. J’attrapais Lukas après quelques petits jeux dont nous avions le secret, j’attrapais quelques affaires le couvrant bien avant de me rendre à notre rendez-vous avec une certaine curiosité. Le parc n’était pas si loin et je m’y rendis en voiture pour aller le plus vite possible, j’avais emprunté celle de ma sœur la mienne étant encore chez le garagiste. Une fois arrivé devant le parc je partis à la recherche de mon rendez-vous ne savant pas réellement ou chercher jusqu’à ce que je croise son regard « Bonjour » dit-je poliment alors que m’approchait doucement de lui. J’étais plutôt calme même si je stressais réellement sur l’avenir de ce rendez-vous. Je pris place à côté de lui, gardant Lukas contre moi-même si dans un sens rien ne pouvait m’arriver auprès d’un policier « Vous m’avez appelé pour me dire que vous l’ai avez arrêté n’est-ce pas ?mais pourquoi m’avoir fait venir ? Le téléphone aurait suffi non ? » oui j’étais sans doute un peu nerveuse. |
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| Sujet: Re: Quand le coeur exige, le corps ne peut qu'obéïr. [PV Léna] Dim 11 Déc - 8:06 | | | Peut être que le fait de l'avoir déjà dit à Pandora jouait, mais aujourd'hui, le fait de lui demander de venir dans le parc dans le but de lui avouer ce que je n'avais oser leur dire depuis cinq ans ce pour quoi j'étais venu m'installer ici, à Sydney, me faisait moins peur. J'avais comme le sentiment qu'il était temps, temps qu'elle le sache, qu'elle sache qu'elle avait un frère là pour l'aider, la soutenir, la faire rire. Ce n'était tout de même pas très facile, loin de là, j'étais stressé comme un petit enfant devant sa dictée de français de la semaine. Mais au moment où elle arriva, je me sentis déjà plus léger, entre autre parce que cela me faisait plaisir de la voir déjà dans un meilleur état que la dernière fois, c'est à dire à l’hôpital où elle était mutilée et complètement refermée sur elle même. Je n'avais pas pu m'empêcher de lui sourire, et peu après qu'elle se soit assise, elle ne tarda pas à me demander quelle était la raison de ce rendez vous. Je ne pensais pas qu'elle le demandait directement. Mais donc, je commença à lui expliquer, une boule au ventre.
Non, cela n'aurait pas suffi, car si je vous ai demandé de venir, ce n'est pas à propos de cette arrestation, mais c'est à propos d'autre chose, que vous m'avez dit la dernière fois que nous nous sommes vu, à l’hôpital.
Je tournais autour du pot, je commençais à ressentir ce même stress terrifiant que j'avais pu ressentir avec Pandora. Mais je ne pouvais plus reculer, je n'avais plus le droit, surtout pas face à elle, car elle m'avait répondu, elle me cherchait, je ne pouvais plus fuir. Je lui devais la vérité, et il fallait que je l'assume, même si j'avais tout de même peur, aussi bête soit-il, je ne pouvais m'arracher l'idée qu'elle pourrait peut être ne pas vouloir de moi comme un frère dans sa vie. Et en plus cela impliquait d'autres choses, comme par exemple être l'oncle de son fils, Lucas, des choses qui n'étaient pas forcément minimes. Je continua après un petit temps de pause en la regardant d'un regard interrogateur pour voir si elle s'en souvenait, ce qui semblait être le cas.
Votre frère, disons ... que je n'ai pas eu à le chercher. Et en réalité ... ce frère ... n'est peut être pas la personne à qui vous vous attendez car ... celui qui vous a écrit cette lettre il y a cinq ans ... c'est moi ...
Ca avait été très dur, mais j'avais fini par réussir à le dire, j'attendais sa réaction avec cette boule au ventre qui avait au moins quintupler de volume! Et je n'attendais pas sa réaction en la regardant, car je n'aurais pas réussi à soutenir son regard, toutjours à cause de cette même peur. C'était peut être idiot pour certains, mais je ne pouvais m'empêcher, c'est une phobie liée à mon passé, dont je ne peux me libérer, ou alors dont je ne suis pas encore capable de me libérer. |
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