« On a tous dans le cœur une petite fille oubliée, une jupe plissée queue de cheval à la sortie du lycée. On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usée, un vieux scooter de rêve, pour faire le cirque dans le quartier. Et la petite fille chantait, un truc qui me colle encore au cœur et au corps. (..) A quoi ça va me servir, d’aller me faire couper les tifs. Est-ce que ma vie sera mieux, une fois que j’aurais mon certif. ». Je dansais, et chantais doucement dans ma chambre, révoltée à bloc. Je ne savais pas, si c’était une révolte contre mes parents ou contre le fait, que je ne voulais pas aller en cours, un samedi matin. C’est horrible, et franchement, aller voir le professeur de mathématique nous parler de la fonction carré de x² sans jamais rien comprendre, c’est assez stressant. La journée allait être longue, et malheureusement je ne pouvais rien y faire. Entendant ma chère mère, toquait a la porte et me rappelant que je devais aller en cours, je soupirais. Prenant mon sac, mettant quelque cahier dedans et partais vers le lycée. Le Lycée, un endroit magique, remplis de bonheur, de popularité et excusées moi le terme, de looser ou de cas sociaux si vous voulez. Les cours, allait être long, mais un peu plus chaque jour, je me disais que la fin de l’année approchait, et que même si mes amis allait me manquer, ou que l’uniforme aussi allait me manquer, je pensais un peu plus chaque jour, au soleil merveilleux que l’été aller nous offrir, aux beaux garçons et aux magnifiques plages de sables blanc, que papa et maman, allaient nous offrir.

La raison, pris le dessus, la journée fut vraiment longue, et par journée j’entends la mâtiné de cours de mathématique. Tout ça, promettais une bonne après midi, ou au moins une bonne soirée. Samedi soir, le dit, soirée en perspective, mais avec qui. Rentrant, chez moi comme a mon habitude, j’entendais le fameux « Ma chérie, nous mangeons dans dix minutes. ». Je montais dans la chambre, feuilletant mon carnet d’adresse petit à petit, cherchant en vain une personne, fille ou garçon avec qui passait la soirée. Malheureusement, le fameux repas parental, arrivait plus vite que prévu. Descendant les marches, je retrouvais mes parents unis et qui avait l’air très amoureux. Je prenais place, près d’eux, et commençais a diner. J’avais l’impression que cela aller être long. Je ne sais pas ce que j’avais aujourd’hui, d’habitude, ça ne me dérange pas de manger avec mes parents, ou d’aller en cours mais aujourd’hui.

« Jules, chérie. Ton père et moi, allons partir en voyage. C’est un très long voyage, nous allons faire le tour du monde. Nous partons pour un an voir plus. Bien sur, tu auras de l’argent pour vivre, comme d’habitude. Tu vas beaucoup nous manquer… ». J’avalais mon verre d’eau dans une vitesse incroyable et regardais mes parents. Ils blaguaient ou ils étaient sérieux. Voyant leur tête, rester la même, je souriais, et affichais un sourire satisfait. « Oh, vous allez beaucoup me manquer, mais on s’appellera ? ». Bien sur qu’ils allaient me manquer, beaucoup même, mais a ce moment précis dans ma tête, un programme géniale s’animer. Des plans, des donnes de plans. Cette année, allait être une grande année. Vous imaginez, vos parents, vous laissez une des plus grandes maisons de la ville, pour vous toutes seules, n’est ce pas géniale ? Pour moi, aujourd’hui a cette instant précis, tout cela rimait avec fête, éclate, garçon et popularité. Évidemment, je n’avais pas besoin d’être plus populaire, vu que j’y étais déjà au maximum, mais je savais qu’on allait bien s’amuser.

L’année passait, de plus en plus vite. Dans quelques mois, ou plutôt dans quelques semaines mes parents seront de retour. Je ne sais pas comment j’ai fait, rien n’est cassé, rien n’est fêlée. Tout est en parfait état comme a leur départ. J’affichais un petit sourire, et rangeait la maison un peu plus chaque jour. Le fameux jour-j était arrivé. Pressé de revoir mes parents, qui m’avaient quand même manqué, je souriais et décrochais le téléphone quand celui-ci, fut son apparition avec sonnerie débile. « Allo ? ». Pendant un moment, un assez long instant en effet, je n’entendais plus rien, du tout. J’attendais espérant une réponse et alors que j’étais sur le point de raccrocher une voix se fit entendre. « Chérie. C’est maman, je voulais t’annoncer que ton père et moi-même, avons décidé d’ouvrir un hôtel de luxe au Seychelles. On a totalement eu un coup de cœur pour cette île. Tu viendras nous voir pendant les vacances ? ». Sous le coup de cette annonce, je ne savais que dire, mes larmes coulaient et elle n’était pas la pour me réconforter. J’essayais de trouver la force pour parler et ce n’est qu’au bout d’environ cinq minutes que je reprenais la parole. « C’est géniale. Amusez vous bien ». J’avais raccroché, et m’étais totalement écroulé sur le sol. Elle annonçait cette nouvelle comme une lettre a la poste.

La première année, tout fut parfait, je vivais encore seule, mais a toutes les vacances scolaires mes parents, me payaient le billet d’avion pour partir. Malheureusement, tout ça n’à durer que la première année, la seconde c’était toutes les trois mois, la troisième tout les grandes vacances et nous voila a la quatrième pu aucune nouvelles, comme s’ils n’avaient jamais eu de fille. Et pourtant, j’ai continuais a avancer, je faisais mes études de commerces internationales, pour reprendre l’entreprise familiale, même ça je ne le savais pas. J’étais devenu une fille qui adoré faire ses études, mais qui aimait encore plus faire la fête, se déchainer, et sortir avec des garçons, enfin plutôt couché avec des garçons.