Décembre 2010, Londres. Les fêtes de Noël, surement la période favorite de beaucoup de personnes sur cette terre, le moment où les gens se rassemble en famille ou entre amis pour célébrer ce jour si spécial. Il fait froid dans les rues de Londres, normal pour un mois de décembre, mais ça m'empêche pas les rues commerciales d'être bondés. Des milliers de Londoniens se pressent à droite et à gauche, ici et là pour acheter leurs derniers cadeaux de Noël. Pourtant, depuis quelques jours, un virus, une forme de grippe apparemment, contamine chaque jour un peu plus de personnes, inquiétant, mais rien d'alarmant cela dit. Les jours passent, Noël se rapproche et les malades de plus en plus nombreux... La population commence à paniquer, les hôpitaux sont saturés, les médecins tiraillés à droite et à gauche et aucun vaccin ne semble fonctionner. Le gouvernement demande à tous de garder son calme, évitant de dire que plusieurs personnes ont déjà succombé à la maladie. Une jeune fille, arrive au Queen Elizabeth Hospital, elle est accompagnée d'un petit garçon, qui visiblement, a contracté la maladie. La salle d'attente est pleine à craquer, mais elle connait bien les lieux, sa patronne, la maman du petit garçon, travaille ici en tant que médecin, elle part à sa recherche et la trouve quelques minutes plus tard. Deux heures plus tard nous retrouvons la mère et la nourrice en larme face au corps sans vie du garçonnet, elle se tourne alors vers la jeune femme et lui explique la situation : « Le virus infecte notre propre système immunitaire et le retourne contre nous. Il élimine nos ressources et réduit nos moyens de défenses à néant... Certaines personnes peuvent le combattre plus longtemps, mais les autres... Il se déplace tellement rapidement... »

Début 2011, Londres. Quelques semaines plus tard, les rues de Londres n'ont pas changé, mais elles paraissent étrangement calmes et vides... Peut-être, parce qu'elles le sont vraiment. La plupart des Londoniens -et des gens vivants sur cette terre d'ailleurs- ont contracté le virus et ils en sont tous morts, ou presque. Les seuls survivants sont ceux qui ont réussi à vaincre la maladie ou qui ne l'ont pas eu du tout, Dieu seul sait par qu'elle miracle d'ailleurs. Ils sont quelques centaines dans la ville, seul ou en groupe à essayer de survivre après un tel carnage. Comment ? Ils pillent les maisons, les magasins, les super-marchés, se débrouillent pour se laver et se chauffer, car il n'y a plus d'eau, ni d'électricité, ni rien de tout cela évidemment... Les trois quarts sont solidaires, mais ils restent quelques groupes qui essayent de faire la loi, ayant bien compris la détresse des plus faibles. Ils s'approprient les endroits stratégiques, les super-marchés par exemple, n'hésitant pas à utiliser la violence et les armes pour avoir ce qu'ils veulent ou seulement pour avoir le plaisir de voir souffrir les gens, comme si, ils n'avaient pas assez souffert... Ses "survivants" devront faire face aux dangers et aux nécessités d'une société désormais sans structure ni justice.

Contexte by Liloo_59, inspiré de la série Survivors
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