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| Sujet: — Temperance Scénario --- Olivia Wilde Lun 4 Juil - 21:16 | | | « Spencer Mark Flynn » feat - Garrett Hedlund NAISSANCE : Le o1/o1/88, à Sydney. GROUPE : Au choix. MÉTIER : Au choix pour aujourd'hui, sachez juste qu'il a été le jardinier chez les Wilson dans le passé... Enfin vous comprendrez en lisant l'histoire et/ou l'explication du lien. PARTICULARITÉ : Non. AUTRES PSEUDOS POSSIBLES : Le nom de Spencer est difficilement négociable, malencontreusement. Sauf si vous décidez de mettre son second prénom actuel en premier. Quand au nom de famille, vous pouvez toujours le troquer avec un autre, naturellement. Mais il serait notament plus sage de m'avertir par MP, sil vous plait.
« Caractère » Spencer est le genre de jeune homme que toute femme rêverait d'avoir à leur côtés. Il est de nature très gentil et attachant. Toujours là pour aider les autres et leur faire plaisir. Si ses proches ne se sentent pas au meilleur de leur forme, il faira absolument tout pour vous venir en aide, pour vous faire oublier vos soucis, en vous faisant sourire, rire ou encore en vous surprenant tout simplement avec ses petites mimiques, tactiques, que lui seul connait. Il est à l'écoute et reste fidèle et loyal envers ceux qui l'aime, quoi qu'il arrive. Il ne baisse rarement les bras, n'abandonne pratiquement jamais, et si cela lui arrive un jour ou l'autre, c'est qu'il souhaite tout simplement vous protégez et/ou essayer de vous rendre heureux du mieux qu'il peut.
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« ll y a deux histoires : L'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »Issu d'une famille au compte en banque toujours en alerte - pour ne pas dire qu'ils ont toujours été pauvres - Spencer me racontait toujours que leur soucis d'argent venait surtout des frais d'hospitalisation de sa mère. Atteinte d'une maladie grave, elle avait un besoin constant de soins médicaux. Le père de Spencer et lui-même travaillaient énormément... Pour tout perdre dans ces frais ensuite. Son père était le genre d'homme qui nous donne l'impression d'être un peu partout à la fois. Il avait tout un tas de métiers en même temps... Spencer m'avait expliqué quand on était jeune que c'était particulièrement pour cette raison qu'il avait décidé de l'aider dans certains de ses boulots : Pour le voir plus souvent. Son père était jardinier chez nous, on ne le voyait quasi jamais d'ailleurs - notre "jardin" étant beaucoup trop énorme, il se perdait parmi les arbres - c'est d'ailleurs un point qui nous aidera beaucoup à nous cacher de mes parents, par la suite, Spenc' et moi, mais ça, on en rediscutera plus tard... Spencer venait souvent aider son père à jardiner dans la propriété de mes parents et c'est grâce à ça qu'on s'est rencontré alors qu'on était encore que deux innocents petits enfants. Douze ans s'étaient écoulés lorsque Spencer sonna à ma porte un soir, effondré. Sa mère est décédée ce jour-là. Jour qui marqua aussi le début de notre relation, aussi étrange que cela puisse paraître. On a été ensemble pendant une belle et longue année. Puis après la découverte de mon mariage arrangé, Spencer a quitté la ville, voir même le pays, et je n'ai plus rien su de lui... POINTS LIBRES. ♣ Comme vous vous en doutez, Spencer revient enfin à Sydney. Vous êtes complètement libre de choisir où il a été, ce qu'il a fait etc. La raison de son retour ; Temperance, tout simplement. ♣ La scolarité de Spencer est entièrement libre, sachez juste que Spencer défendait souvent Temperance au lycée étant donné qu'elle, elle était la risée de tous. ♣ Sa situation financière a très bien pu évoluer pour X raisons, ou alors on reste dans le compliqué, et il est toujours aussi pauvre. ♣ En un an, Spencer a très bien pu se trouver une nouvelle petite amie, seulement sachez que si ils sont ensembles, ça ne peut pas vraiment collé disons, vu que Spencer a évidemment encore beaucoup de sentiments pour Temperance. Mais il peut tout aussi bien se voiler la face et croire qu'il est amoureux d'une autre, c'est vous qui voyez. ♣ Certains autres points peuvent évidemment être légèrement modifié aussi hein! |
HOW WE MET. « Pourquoi tu pleures ? » avait-il demandé innocemment. C'était la première fois que mon père avait levé la main sur ma mère. J'avais couru, couru et couru dans notre immense propriété, jusqu'à trébucher et tomber juste devant ce petit bonhomme. Je m'étais aussitôt relevé, fronçant les sourcils d'un air suspicieux ; je l'examinai de haut en bas. Son jean était déchiré aux genoux, son t-shirt blanc était complètement taché de terre, ses cheveux étaient en batailles, il avait l'air d'avoir joué dans de la boue : « Qu'est-ce que tu fais ici, toi ? » lui demandai-je, d'un ton sévère. - enfin le ton sévère d'une gamine de o9 ans quand même - Il me regarda quelques secondes, hésitant, puis il répondit : « Je suis venu aider Papa, il jardine ici. » répondit-il, calmement. C'est vrai qu'à ce moment-là, je remarquai que j'avais omis de voir les gants verts qu'il portait aux mains. Aussi, il venait d'appeler son père "Papa". C'était la première fois que j'entendais un enfant appelé son père ainsi. Enfin dans mon entourage, en tout cas. « Tu es pauvre ? » demandai-je avec le ton le plus enfantin qui soit. Il fronça les sourcils quelques secondes, comme surpris de ma question - en même temps il y a de quoi - puis ses traits se radoucirent : « Je ne sais pas. Maman me dit que non. Mais on travaille beaucoup parce qu'elle est malade. » « Tu as l'air d'un pauvre en tout cas. Tu es habillé pareil. Mère m'a toujours dit qu'être pauvre, c'est être triste. Tu es triste ? » « Non. Tu es celle qui pleurait, pas moi! » « Je ne pleurais pas! » « Je t'ai entendu venir à des kilomètres. » se moqua-t-il en riant. Je lui tirai la langue et me posai sur un tronc d'arbre, les bras croisés, boudeuse. Il patienta quelques temps puis demanda soudainement : « Tu t'es fais mal ? » Je tournai la tête vers lui, ne comprenant sa question, il expliqua : « Tu saignes à ton genou. » Je tournai aussitôt la tête vers mon genou saignant, légèrement du à ma chute sûrement, puis comme par automatisme, je me mis à pleurer en criant que ça faisait mal. Le petit garçon s'approcha de moi, posa l'un de ses genoux au sol, retira l'un de ses gants, sortit de sa poche un chiffon blanc et propre, et le posa sur mon genou. « Ne pleure pas, tu verras, je vais te soigner avec un bisou magique. » « Un quoi ?! Tu vas me faire un bisou ? Beurk! Non merci! » « Mais non! Je te ferais jamais de bisous comme ça! Je te parle du bisou magique de Maman! » Il me sourit timidement, avant de retirer le chiffon. Mon genou ne saignait plus. Je n'avais jamais entendu parler d'un baiser magique et encore moins venant d'une "Maman". Je pleurnichai alors : « Ça fait mal! »« Attends. » Il approcha ses lèvres de mon genou blessé et fit un baiser furtif, juste au dessus de ma blessure, il releva les yeux vers moi : « Tu as encore mal ? » Je secouai la tête négativement en souriant. « Merci. » Il se releva, je fis de même et approchai mon visage de sa joue. A la tête qu'il faisait, je crois qu'il avait cru à un baiser sur les lèvres. Je lui donnai un baiser aussi furtif que le sien à sa joue. « Pourquoi tu me fais un bisou magique à la joue ? » « Bah au cas où tu aurais mal quelque part! » Il me sourit puis me dit : « Je m'appelle Spencer. » « Moi, c'est... » « ... Temperance. Je sais. Papa m'a parlé de toi. Tu habites ici. » « C'est bizarre que ton père te parle de moi. Père ne m'a jamais parlé de toi. » « Je sais. On ne parle jamais de nous. » dit-il, souriant légèrement. « Spencer ?! Où est-ce que tu en es ? » demanda une voix grave au loin. Spencer me regarda : « Je dois continuer de travailler. On se reverra peut-être plus tard. » conclut-il, en souriant. Il se retourna pour partir : « Spencer, attends! » Il fit demi-tour vers moi d'un air surpris que je le rattrape : « Je... Je peux t'aider ? » Il me regarda d'un air sérieux, sans répondre quelques temps, puis un sourire se dessina à ses lèvres et il répondit : « Si tu veux! » TWELVE YEARS LATER. Ma seule consolation était de le revoir, lui, à la fin des cours. Tous les jours, je sortais, je le voyais, j'accourais vers lui, il me raccompagnait jusqu'à chez moi et tous les vendredi soirs, alors que mes parents n'étaient pas là, je le voyais chez moi. Nous regardions des films, ou n'importe quoi, puis à minuit, il repartait. Plus le temps passait, plus les choses changeaient. En moi. Les choses changeaient... Puis un vendredi changea le tout, extérieurement aussi... Fin des cours, je sors, je le cherche, je ne le trouve pas. J'ai pourtant très bien cherché, je ne le trouvais pas... C'était la première fois qu'il manquait un vendredi après-midi, la toute première fois. Je rentrai donc seule chez moi, n'espérant même pas le voir le soir-même. Pourtant, il pleuvait des cordes lorsque la sonnette retentit. Je dévalai les marches et ouvris la porte dans un coup de vent. Je le vis alors tête baissé, je m'exclamai aussitôt : « Spencer! Je t'ai cherché partout, je me suis inquiétée, où est-ce que t'étais ?! » Il releva alors la tête vers moi, comme douze ans plus tôt, et de ses yeux verts foncés ; bleu, je vis le malheur ; ils étaient rouges, des cernes les entouraient, et malgré le fait qu'il était plus trempé que jamais, j'ai pu voir les larmes qui coulaient. Automatiquement, mon expression se détendit dans une surprise et inquiétude : « Spenc.. Qu'est-ce qui ne va pas ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Ses sourcils se plissèrent dans une expression effondré, il ferma les yeux laissant couler d'autres larmes. Complètement paniquée de le voir ainsi, je posai mes mains sur ses joues et le forçai à me regarder « Spencer, parle-moi, explique-moi ce qui ne va pas. » Il se pinça la lèvre et répliqua alors : « Elle est morte, Temp'. Elle est morte. » Je fronçai les sourcils, n'ayant pas directement tilté où il voulait en venir. Puis soudainement, la vérité me frappa. Les yeux pétillants de douleurs pour lui, je réfléchissais à ma réponse rapidement puis, rien ne vint... Je finis par le prendre dans mes bras, pensant que c'était la meilleure chose à faire, trempé ou non. « Chutt... Ca va aller Spencer, je suis là. Ca va aller... » Pleurant à chaudes larmes, il me dit alors « On... On a fait tout ce qu'on pouvait. On a travaillé dur pour elle. Ce n'était pas assez, ce n'était pas assez... » Je me détachai de lui : « Attends. attends, je t'arrête tout de suite, ce n'est pas de ta faute, d'accord ? Rien n'est de ta faute! Tu as fais tout ce que tu pouvais pour gagner assez. Pour l'aider. Tu as tout fais pour elle. Je t'interdis de t'en vouloir pour ça, d'accord ? » Il me regarda alors fixement, puis fronça les sourcils et se retira rapidement, répliquant d'un ton de reproche : « Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux rien comprendre de tout ça, tu as toujours eu tout ce que tu voulais, Temp', tout. » « De... quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? C'est faux! » « Ah vraiment ? Vraiment, Temp' ? Si j'avais un quart de l'argent que ta famille a, ma mère serait encore en vie aujourd'hui. » « Quoi ? Spencer, tu peux pas me reprocher ça! Je t'ai proposé de t'aider et tu as refusé! » « Bien sûr que j'ai refusé! Tu croyais quoi Temperance ? Que j'allais accepter ? Bien sûr que non! Tu vas aller dans l'université la plus prestigieuse d'Australie pour faire tes études en médecine, Temp'! Tu vas tout réussir dans ta vie parce que tu as de quoi payer pour y arriver! » Je le regardai d'un air ahuri, ne comprenant pas comment la situation avait put tourner de cette manière. Je pris un long souffle et lui répondis calmement : « Ecoutes, Spencer, je sais que tu es bouleversé mais... » « Je n'aurai pas du venir. C'était une mauvaise idée. Je n'aurai pas du... » Avant même de me laisser répondre, il se retourna, passa le porche et s'engouffra dans la pluie. Déterminée, je le suivis sous la pluie battante, prête à tout pour m'expliquer avec lui, arrivée derrière lui et déjà trempée, je lui criai pour qu'il m'entende sous l'orage qui frappait : « Tu ne peux pas m'en vouloir pour ça, Spencer! C'est injuste et tu le sais! Je veux juste t'aider Spenc, je n'ai pas du tout une vie parfaite et tu le sais! Aujourd'hui, tu as perdu un de tes parents, je sais combien ils comptent pour toi et je sais combien tu peux être en colère, mais ce n'est pas de MA faute, Spencer! Je veux juste être là pour toi! » Il se retourna vers moi et je ne pus m'empêcher de repenser à notre rencontre où il avait fait exactement le même demi-tour. « Je sais que c'est compliqué, Spenc... Mais... Je peux t'aider ? » rétorquai-je, comme dix ans plus tôt. Je m'approchai de lui, me retrouvant plus qu'à une trentaine de centimètres. Il me regarda tristement et répondit finalement : « Si tu veux. » Il marqua une pause puis reprit : « C'est dur Temp'. Ça fait mal. » me dit-il, d'une voix brisée. D'un bon, je lui sautai aux lèvres, l'embrassant tendrement. Mon premier baiser d'ailleurs. Il me regarda et je ne pus empêcher un léger sourire ; La situation n'était peut être pas appropriée et je me demandai comment il réagirait à ça. Il avait toutes les raisons de me repousser après la journée difficile qu'il venait à priori de vivre. Au bout d'un court silence où nos regards ne se lâchaient plus, il répondit d'un ton doux : « Un baiser magique... » HOW WE FELL APART. Une année passa. Une année magnifique pour Spencer et moi. On était heureux, réellement heureux. Notre relation restait secrète pour mes parents et ouverte avec son père, mais ça ne changeait rien. On était ensemble, c'était tout ce qui comptait... L'âge commençait à se faire voir sur son père, mon petit ami l'avait donc remplacé et venait aussi souvent qu'il pouvait pour mon plus grand bonheur. J'avais bientôt finit mes études en médecine. Certes, c'est très loin d'être ce que je souhaitais, à la base, mais mes parents semblaient apprécier... Et mon père ne se mettait plus tellement en colère jusque là, c'était l'essentiel. Tout allait bien, donc. Trop bien aussi... Si bien que la peur me rongeait, un mauvais pressentiment, quelque chose allait arriver, je le sentais. J'en ai fais part à Spencer, il m'a dit que je m'inquiétais pour rien et que rien ne pouvait nous séparer. Rien. « Je serais toujours là pour toi. » m'a-t-il dit, se tenant derrière moi et m'entourant, à la taille, de ses bras protecteurs. Je souris, je relevai la tête vers lui et lui donnai un baiser. « J'ai juste peur de te perdre... C'est trop facile. » « Rien ne pourra nous séparer, t'inquiètes pas. » Comme ironiquement, c'est à ce moment-là que j'entendis une voiture se garer dans l'allée, devant la villa. Un jeune homme en sortit, et je le vis de loin monter les marches vers mon père qui venait de lui ouvrir, un large sourire aux lèvres. Je fronçai les sourcils, pensive. Spencer me sortit de ma rêverie : « Tu le connais ? » La voix de mon père résonna dans le jardin : « Temperance! Rentre à la maison, j'ai quelqu'un à te présenter! » l'entendis-je crier. Je soupirai puis jetai un coup d'oeil à Spencer : « Non mais ça ne va pas tarder. » Je me détachai de lui et me tournai pour le toiser, avant de partir en souriant : « Je serai pas longue, t'envole pas. » « Je t'attends ici! » dit-il, employant exactement le même ton que Jack dans Titanic. Je laissai échapper un léger rire argentin, avant de me faufiler dans les buissons de l'immense propriété, et rentrer chez moi. Ce jour-là, si j'avais su ce qui m'attendait, je crois que j'aurais pris la main de Spencer et j'aurais couru avec lui aussi loin que possible de chez moi. peu m'importe les autres peu m'importe comment on aurait survécu. Je l'aurais fais. Mon père m'annonça alors le mariage arrangé avec un dénommé Jackson. Lorsque j'eu tenté de m'opposer à cette décision, une gifle m'arriva de plein fouet. Je voulais laisser tomber, me sortir de cet enfer, seulement, les choses ne se sont pas passés comme je l'avais cru... Je n'avais pas le choix, mon père ne m'en laissa pas le choix, et c'est alors en larmes que je courais vers la sortie de ma trop grande maison, pour retrouver celui que j'aimais réellement. J'entendis mon père appelé mais je n'y fis pas attention. Je dévalai les marches à toute vitesse, ne voyant presque plus devant moi. Je courus dans le jardin, comme je l'avais fais de nombreuses années plus tôt. Mais au lieu de trébucher, à peine engouffrer dans les buissons, je me cognai à lui de plein fouet : « Spencer! Spencer... Je... Je... » Pleurant comme jamais je ne l'avais fais, je n'arrivais même pas à articuler une phrase. « Chut... Ça va aller. » me dit-il, posant ses mains sur mon visage et essuyant de ses pouces, mes larmes. « Non, ça ne va pas aller... Spencer... Spencer, tu ne sais pas. Je... » « Temp', calme-toi. J'ai... J'ai écouté. Je sais ce qu'il se passe. Ça ira ma belle. » « Ne me mens pas. Ne me mens pas, Spencer. » articulai-je entre deux sanglots. Ne m'écoutant pas, il demanda « Il t'a fait mal ? Tu as mal ? » Avant même d'avoir ma réponse, il donna un baiser à ma joue qu'il jugea plus rose que l'autre. « Ça n'a pas marché Spencer. Le baiser magique, il ne marche pas, j'ai mal! J'ai mal, Spencer! » criai-je presque. La douleur dont je parlai n'était pas par rapport à la gifle que j'avais reçu. Je sanglotai haut et fort de manière incontrôlable. Je crus apercevoir les yeux brillants de Spencer en face de moi. « Je sais, je sais. Ne pleure pas comme ça Temp'... » « Je ne veux pas qu'on se sépare, Spencer. Je veux rester avec toi. Je t'aime, je veux rester avec toi. Je ne veux personne d'autre, Spencer. Je t'en supplie, ne les laisse pas nous séparer, ne me laisse pas, je t'en supplie. » priai-je. Il me remit une mèche de cheveux derrière l'oreille, essuyant de nouveau mes larmes. Il chuchota presque « Qu'est-ce que je suis censé faire... ? » « On... On peut partir. On peut partir ensemble, maintenant, aujourd'hui. On peut partir d'ici ensemble ?! » proposai-je, pleurant encore, sachant très bien que cette proposition ne pouvait tenir la route. « Temperance... On ne peut pas faire ça. A nous deux, on ne tiendrait pas plus d'un mois sans argent. Ton père te retrouvera, il prétextera une fugue. Ta mère a besoin de toi, mon père a besoin de moi. On ne peut pas partir d'ici, on ne peut pas faire ça et tu le sais. » « Alors qu'est-ce qu'on fait, hein ? Spencer, qu'est-ce qu'on fait ? » Il ne répondit pas immédiatement, mais je lisais déjà dans son regard, sa réponse. « Tu vas rester ici. Tu vas être heureuse, Temp', je t'interdis de pleurer encore une fois comme ça. Il n'a pas l'air si mal ce... Derek. Et tu seras loin de ton père. Tu pourras être heureuse, ma belle. Tu... » « Ne dis pas ça... Ne me dis pas ça, Spencer. Ne me dis pas au revoir. Ne me laisse pas. Rien ne peut nous séparer, hein ? Rien ne peut nous séparer, je veux être avec toi, Spencer, je t'en prie, ne me laisse pas. » suppliai-je une nouvelle fois. « Je veux que tu sois heureuse, Temperance. » « Je suis heureuse avec toi, Spencer, avec toi, seulement. » Il me tint le visage doucement, secoua la tête de droite à gauche, faisant tout ça à contre-coeur. Je sentis qu'il songeait à m'embrasser. Mais lorsqu'il s'approcha de mon visage, seulement avant même que nos lèvres se touchent, il se détacha complètement de moi, me prit la main et me donna un court baiser sur celle-ci, avant de se retourner et commencer à s'éloigner. « Spencer! Spencer! Ne t'en va pas! Spencer! J'ai besoin de toi! J'ai besoin de toi... » Mes jambes refusaient de m'obéir. J'étais tétanisée, là, dans mon jardin, perdant l'homme de ma vie. Il ne se retourna pas une seule fois. Même pas une seule et unique petite fois... Il disparut de mon champ de vision, je m'écroulai à genoux pleurant la perte de celui que j'aimais... WHAT ABOUT NOW. Un an plus tard, me voilà donc fiancée à Derek. Notre mariage approche... Mes sentiments pour lui se sont un peu plus améliorés, pourtant... Souffrant encore de la perte de Spencer, je n'ose franchir les tout premiers caps... Il est quelqu'un de bien, je le sens. Je n'ai pas eu de nouvelle de Spencer depuis ce jour-là. Il s'était envolé. On m'a dit qu'il était parti dans une autre ville pour se sortir de la pauvreté, apparemment, et parce qu'il n'arrivait plus à supporter Sydney. Je n'en ai plus entendu parler, depuis... Je n'ose pas aller chez son père, même si je suis certaine qu'il doit se sentir terriblement seul. Je ne le reverrai jamais... Enfin jusque-là, je ne le pense pas. Je lui en veux, je lui en veux réellement de s'être enfui, de m'avoir laissé tomber, d'avoir été lâche. Pourtant, je sais que je l'aime et l'aimerai encore et toujours. Ca me manque, tout me manque. Son sourire, son regard, ses bras autour de moi, son odeur, son amour et surtout... Ses baisers magiques... « Ex petit ami. » | |
Dernière édition par Temperance J. Wilson le Mar 5 Juil - 0:00, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: — Temperance Scénario --- Olivia Wilde Lun 4 Juil - 21:17 | | | « Derek Jim Kaplan » feat - Jesse Spencer NAISSANCE : Le 24/12/86, à Paris. GROUPE : Au choix. MÉTIER : Avocat, et ça peut complètement ne pas être un choix personnel, mais plus parce que ses parents le voulaient ou parce que les avocats gagnent beaucoup, généralement. Et donc l'argent l'y aurait poussé... PARTICULARITÉ : Non. AUTRES PSEUDOS POSSIBLES : Derek ; j'admets ne pas avoir cherché très loin, mais ça va bien avec sa bouille, vraiment. Mais naturellement, vous pouvez toujours le changer, si le coeur ne vous en dis.
« Caractère » Derek a un caractère bien à lui, malgré tout. Il reste quelqu'un avec un bon fond. Un peu vantard sur les bords, mais avec un bon fond et un humour bien à lui. Toujours là pour essayer de rassurer et protéger son entourage, et les rendre heureux, il n'hésite surtout pas à s'interposer, à faire tout son possible pour aider son entourage. Notament, il l'est énormément envers Temperance, malgré que se soit difficile entre eux... Il est de nature très calme, mais peut très vite s'emporter si on le cherche un peu trop. Il déteste également qu'un homme ose lever la main sur n'importe quelle femme, et n'hésite pas à en venir au main, si il le faut...
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« A un moment, vous devez prendre une décision, les frontières ne maintiennent pas les autres à distance, elles vous enferment. La vie est compliquée, c'est comme ça. Donc, vous pouvez gacher votre vie en tracant des lignes, ou vous pouvez vivre votre vie en les franchissant. Mais il y a certaines lignes, qui sont beaucoup trop dangereuses à franchir. Je sais déjà une chose, si vous êtes prêts à courir le risque, la vue de l'autre côté, est spectaculaire. »Derek est né dans l'une des familles les plus aisées de France. Il était venu faire ses études en Australie pour X raisons qui ne m'avaient pas vraiment intéressée, lorsqu'il les avait abordé. Etudes peut-être ? Je ne sais pas... De toute façon, il reste un excellent avocat, peu importe l'endroit. Cependant, par la suite, Derek a pour ambition de retourner en France après notre mariage et évidemment m'emmener avec lui. Comme toute femme digne de ce nom, je ne pourrais refuser. Malgré tout, Derek a un caractère bien à lui. Et même si notre mariage a été arrangé par nos parents respectifs, il reste quelqu'un avec un bon fond. Un peu vantard sur les bords, mais avec un bon fond et un humour bien à lui. Comme vous vous en doutez, il n'a aucun soucis d'argent et vit seul dans le quartier le plus riche de Sydney, Paddington, en attendant notre mariage où je le rejoindrai, comme pour suivre au maximum les règles de mon cher père. Très protecteur dans son genre et malgré mon caractère froid et distant avec lui, il a toujours voulu que je sois heureuse, et surtout, il veut m'éloigner de mon père plus ou moins violent. Très sincèrement, je pense qu'il commence à avoir des sentiments pour ma propre personne, ce qui m'agace plus que tout, étant donné que c'est l'une des règles principales de notre relation : Pas de surnoms affectifs, pas de câlins, pas de baisers, pas de sentiments, pas de "je t'aime", pas de sexe. - imposées par moi, évidemment - Je sens qu'il va être difficile de toutes les suivres, pour lui comme pour moi, étant donné que lui pourrait ressentir quelque chose, certes, mais moi j'en subirai les conséquences... Vive la relation de couple bidon, vous allez me dire... POINTS LIBRES. ♣ La scolarité de Derek est entièrement libre. Il peut réellement être un génie, ou il peut s'être fait pistonner par ses parents. A vous de voir... ♣ Il peut très bien être tombé amoureux avant Temp. Ses relations sentimentales avant leur fiançailles sont complètement libres, bien sûr. ♣ Sa relation avec ses parents est totalement libre aussi. N'oubliez juste pas qu'ils l'ont poussé à se fiancer avec Temperance quand même, sans forcément qu'il le veuille évidemment. ♣ J'ai surtout mis en avant ses qualités mais son caractère est loin d'être entièrement fixé, vous êtes totalement libre d'imaginer d'autres caractéristiques que le fait qu'il soit sympa, vantard, drôle et protecteur (; ♣ Certains autres points peuvent évidemment être légèrement modifié aussi hein. |
HOW WE MET. « Temperance, Derek. Derek, Temperance, ma fille. » Annonça mon père, affichant son plus large sourire. Je regardai le jeune homme d'un air suspicieux, il y avait anguille sous roche. Pourtant il était très charmant, son sourire, son regard, il était - et est - physiquement parfait, il n'y a pas de doute! Plusieurs femmes rêveraient d'avoir un homme pareil. Mon père me regarda et commença : « Derek est un prestigieux étudiant, il a 24 ans, il est charmant, grand avocat déjà à son jeune âge et il habite en France, à Paris. » conclut-il, tout sourire. Je fronçai les sourcils puis répliquai : « C'est très bien, mais Père... Je ne vois pas où vous voulez en venir... » « Elle n'est pas encore au courant ? » demanda enfin le nouvel arrivant. « Si, si bien sûr qu'elle est au courant, voyons! » « Au courant ? Au courant de quoi ? » demandai-je, commençant à m'affoler. Mon père me regarda et je sentis le ton qu'il employa beaucoup plus sec. « Derek a demandé ta main. » Mon coeur manqua un battement : « Ma... Ma quoi ? Mais... On ne se connait même pas! » « Temperance! » « Père! Dans quel temps vivons-nous pour que vous casiez votre fille avec le premier venu ?! » Je me tournai vers Derek ; « Tu es sûrement quelqu'un de bien. Ne le prends pas mal, mais toi, tu acceptes ça ?! » « Temperance! » répéta-t-il beaucoup plus fort, me forçant à me taire. « Fais attention à ton langage, tu veux ?! Derek est quelqu'un de bien, il te rendra heureuse. » En colère, je n'osai pourtant pas répondre. Jusqu'à-ce que je remarque enfin ma mère assise sur le canapé, plus silencieuse que jamais. Je demandai alors sévèrement : « Mère, vous approuvez, vous aussi ?! Vous ne dîtes rien! Vous êtes tellement lâche pour le laisser gâcher ma vie ainsi ?! » « Temperance! Ne parle pas sur ce ton à ta mère! » Je tournai mon regard vers mon père et lui crachait sarcastiquement « Oh oui, c'est vrai, j'oubliai, avec vous on frappe, on ne parle pas! » Aussitôt dit, la gifle s'envola à ma joue gauche. Surprise, je posai ma main sur ma joue rougie, les larmes aux yeux. « Ne nous humilie pas ainsi devant ton futur mari! » « C'est vrai que me frapper devant lui est beaucoup moins humiliant! Rien à foutre de vos règles, je me barre d'ici! » Il leva le poing, s'apprêtant à me donner une leçon. Je fermai déjà les yeux, sentant le coup venir, lorsqu'une voix l'en empêcha : « Monsieur Wlson, calmez-vous, ça ne doit pas être bon pour vous de vous mettre en colère ainsi. Asseyez-vous qu'on en discute au calme. » Mon père s'arrêta alors et baissa le poing. Je rouvris les yeux, entendant ma mère suffoquer, et remercier intérieurement Derek. Mon père souffla un bon coup, jurant « Ces femmes vont me rendre malade. » « Je vous comprends Monsieur... » fit-il semblant d'approuver. Mon père se posa alors à côté de ma mère assise comme un "i" et Derek s'installa sur l'un des canapés. « Tu ne t'installes pas, Temperance ? Pour en discuter... Calmement. » me rassura-t-il. Fondant en larmes, je secouai la tête avant de me retourner et sortir de la maison en courant. J'entendis mon père appelé mais je n'y fis pas attention... HOW WE REALLY MET. Coming Soon... « Fiancé. » | |
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| | | | — Temperance Scénario --- Olivia Wilde | |
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