Bonne action du jour : paparazzi évité. C’était une bonne action enfin surtout pour ma fille qui ne méritait pas d’avoir des photographes qui veulent avoir une photo de celle-ci qui tombe les fesses en premier sur le sol alors qu’elle tente de marcher. Comment éviter ce genre de choses ? Sortir par l’arrière des bâtiments et oui mais encore beaucoup de situation comme mettre un chapeau et des lunettes pour passer incognito. Ce qui était loin d’être à la mode et en hiver prenez plus vite le bonnet et les lunettes de ski ? Mais bien sûr. Je ne voulais pas me cacher du monde pour éviter les paparazzis mais pour ma fille, je serais prête à tout. Je ne savais pas si c’était une bonne chose de revenir d’ailleurs pour cette même raison, comment un enfant pouvait mériter de vivre dans de tel condition ? Je me disais que c’était affreux de lui ouvrir les portes vers un monde si « ignoble » c’était comme dire : ça y est… on t’amène en enfer car tu étais méchante. Katelyn est loin de mériter ça, elle n’a rien fait que naitre. Le jour où je la serrais dans mes bras à l’accouchement était le plus beau jour de ma vie, je m’en souviendrais toujours et son regard qui chaque jour ma rappelle celui de son papa enfin… je les savais graver dans ma tête, elle lui ressemblait tant. Aussi calme et douce que son papa. Comment avais-je sauvé ma fille des médias aujourd’hui ? Par la magie du saint esprit ? Non simplement en quittant le casino par derrière. C’est cool d’être la meilleure amie de la patronne, on est bien plus protégé mais ils savent où l’on va et où l’on est. Maxyne m’aidait bien pour me protéger de tout ce monde impitoyable qui est « la vie » bien sûr. C’est la vie cela fait partie de mon métier mais punaise ce n’est qu’un métier comme un autre. J’aurais tout donné pour être une simple caissières ou avocate enfin des trucs classiques qui m’auraient évité plus d’un ennui. Je quittais alors le casino sans être pourchassé par des photographes qui veulent savoir ce que je fais, ou je vais. En parlant de ça, Twitter… c’est comme ça qu’on appelle ça ? Le truc qui fait qu’on ne peut pas être tranquille car les stars sont assez stupide pour dire aux gens : ou ils sont, ce qu’ils font, avec qui ils sont. Je déteste ça enfin j’en ai ouvert un mais je n’y poste jamais trop de détails et le bloque aux gens que je ne connais pas, un peu comme Facebook. Ça fait un bien fou. J’avais ce qu’on appelle « le besoin de me connecter avec le monde » après deux années… c’était normal, je voulais pouvoir montrer au monde entier que me revoilou, revoila mais je ne voulais pas pour autant que cela gâche la vie de ma faille, qui le voudrait ? Je vous jure que si j’avais su qu’ils nous courseraient, j’aurais évité.
Allant alors direction les boutiques du quartier de The Rocks, première fois depuis les 10 jours de mon arrivée que j’ose prendre une après-midi « shopping », je n’étais pas un grand fan de shopping mais j’étais une femme et les femmes aiment ça, elles ne s’en privent pas même si ce n’est point une grande habitude. Je suis une habituée enfin j’étais une habituée de cette boutique mais elle avait changée depuis deux ans et la vendeuse était différente alors que je rentrais, elle semblait un brin superficielle et trop fêtarde à mon gout. Je ne pouvais pas adorer ce genre de personnes qui passaient leur journée à faire tout pour préparer la soirée et se réveiller au petit matin. Enfin je ne pouvais pas, je ne voulais pas et je ne le ferais pas car je dois montrer l’exemple à ma fille (ahah, tu viens de me le dire donc bon). Je fouillais dans les rayons et trouvait deux ou trois tenues avant d’aller avec Katelyn dans la cabine… la laissant marcher en laissant la poussette à l’entrée. « Je la posais sur le sol avec son petit jouait favoris et lui sourit « Tu restes bien sage, hein ? », elle était toujours sage mais je ne voulais pas qu’elle me passe entre les doigts et filent sous le rideau de la cabine que je fermais à cet instant. « Enfin tu es toujours sage », oui c’était vrai. J’avais un ange qui me faisait rarement des caprices pour un oui ou pour un non même si elle pleurait souvent quand elle était née mais c’est passé. Elle se calme. J’entends des gens dans la boutique alors qu’il n’y avait que moi enfin des genre de petits bruits, je n’avais pas de grands détails mais seulement des murmures, des murmures qui ne m’aidaient pas à reconnaitre les voix et il faut dire que je ne tentais pas de les reconnaitre, je me changeait et testait les tenues. « Pas mal », disais-je en me tournant vers mon petit bout. « Tu en penses quoi ? » et elle me répondait d’un petit n’importe quoi d’enfant. Du genre « Babahhhhbehhh » ce qui me fit rire alors que je lui tirais la langue… « Non, ça ne me fait pas de grosses fesses », repris en riant alors qu’elle riait à mon rire, rien que par ce que je riais mais je ne pense pas qu’elle comprenne un mot de ce que je dis ou pas tout. Je la retirais alors en passant la tête par le rideau et appelant la vendeuse. « Désolée de vous déranger, vous auriez une taille au-dessus ? », elle me sourit tout naturellement et allait chercher en me gratifiant d’un « Bien sûr, je vais voir ça ». Je l’attendais en essayant une autre tenue, une jolie robe noire toute simple et légère. J’adorais le noir cela amincie. Elle revenait après 20 minutes apparemment la boutique lui prenait du temps et elle s’occupait d’une autre cliente en cherchant mais quand elle revenait, elle paraissait complétement choquée enfin c’était bizarre. « Mais… vous… », Je riais doucement en l’écoutait me bafouiller des petits trucs sans « fin », oui elle ne disait pas tout ce qui me faisait rire. « Je ? », répétais-je en arquant un sourcil sans me rendre compte que Katelyn avait profitée du rideau ouvert pour s’échapper à quatre pattes et aller se balader dans le magasin. Petite aventurière, va. « Je… rien, j’ai l’impression de voir double. Je manque surement de sommeil », je la croyais soudainement, elle avait les paupières lourdes et je ne pensais pas que je pourrais me trouver au même endroit que ma sœur jumelle à cet instant. C’était du n’importe quoi la ville était grande et cela voudrait dire que le monde était petit. « Hummm… d’accord ! Prenez un bon café et tout ira bien, je vous l’assure. », Lui répondis-je d’une voix toute calme avec un petit sourire rassurant. Je ne voulais pas qu’elle pense que je pourrais être mal à l’aise ou genre enfin j’étais loin de me douter de ce qui se passait. Mon dieu !
Katelyn continuait à se balader dans les rayons sans que je ne m’en sois aperçue car je testais les tenues et elle allait sagement sans être remarqué de rayons en rayons avec ses petits murmures de bébés et son rire amusée par un moindre petit truc. Elle tirait alors doucement sur la jambe d’une jeune femme mais par n’importe quoi. A ses yeux, c’était sa maman mais elle ne se rendait pas compte que c’était le double de sa maman… « Momon », disait-elle… oui, elle ne dit pas encore « maman », elle dit des choses qui s’en rapprochent. Le seul mot qu’elle dise à la perfection c’est papa. Elle faisait des yeux tout tendres en tentant de se lever en se tenant sur sa jambe tout en levant les pieds comme si elle marchait des escaliers pour faire signe qu’elle veut aller dans ses bras. « Momon » disait-elle à nouveau ce qui était d’un mignon. La caissière souriait en regardant ça. « La taille au-dessus convient ? », lui disait-elle persuadée que c’était moi. C’est là que je me rendais compte de la disparition de ma ville et sortait dans cette petite robe noire à pied nue et avec un petit air paniquée. Avec mon histoire et les maitres chanteurs, je paniquais pour un rien depuis mon route, je ne voulais pas la quitter des yeux sauf si elle était en compagnie d’une personne de confiance. « Katelyn » disais-je en chuchotant sans vraiment me faire trop remarquer pour ne pas paraitre pour une mauvaise mère qui avait perdu sa fille aventurière. « Tu regardes trop… bébé part en vadrouille, mon cœur », oui ce culte de film avec un bébé qui s’en va à New-York et vit des aventures alors qu’on l’avait kidnappé, c’était assez marrant. Je gambadais (oui, oui) à quatre pattes dans les rayons à la recherche de ma fille qui aurait pu se cacher n’ importe où. Je gambadais et apercevait alors Kaley levant la tête vers elle et voyant ma fille près d’elle ou dans ses bras (à toi de voir :D au choix)… « Oh ! », disais-je d’un rictus avant de me lever et lui faire face. « Bonjour », disais-je assez gênée. Cela faisait plus de deux ans que je n’avais plus vue ma sœur jumelle et c’était un long moment mais nous n’avions pas de bonnes relations ce qui était difficile pour moi. Une chose compliquée, complétement compliquée. Je regardais enfin ma fille en riant… « Tu files entre les doigts de maman, ce n’est pas cool, pas cool du tout. », je souriais. Oui, ça me détendait de faire de l’humour avec ma fille devant elle alors que la vendeuse devenait dingue en voyant double. « Je suis désolée, elle a profitée d’un moment d’inattention pour s’échapper de ma garde », maugréais-je avec un léger sourire à l’intention de ma sœur. Je regardais alors ma fille et lui sourit… « Je te présente Tata Kaley », c’était bizarre pour moi de dire ça et surtout après 11 mois à ma sœur jumelle alors qu’en général, elle devrait être l’une des premières personnes à la prendre dans ses bras. J’ai toujours rêvée d’une bonne relation avec Kaley mais les rêves sont comme les contes de fées.
Passer la journée à lire un script pour un rôle qu’elle allait surement refuser allait sans aucun doute plomber sa journée. Le script ne lui convenait absolument pas, et ce rôle ne lui disait rien, surtout pour un personnage qu’on voit à peine. Pourquoi perdrait-elle du temps alors que deux autres scripts l’attendaient, posés sur le coin de son bureau et lui criaient de les lire. Tout en secouant la tête et en fermant fortement les yeux dans une grimace, elle essayait de revenir sur terre. Il fallait qu’elle finisse de lire ce scénario, même si c’était en diagonale, il le fallait. Elle souffla et se remit à lire lorsque son portable vibra sur le bureau. Elle avait oublié de désactiver son réveil, en effet il était tôt, extrêmement tôt. Elle c’était réveillée en sursaut suite à un mauvais rêve et elle n’avait pas réussit à se rendormir, comme une enfant qu’on n’avait pas convaincu qu’aucun monstre n’était sous son lit.
Kaley était derrière le comptoir de sa cuisine entrain de se verser un jus d’orange. Trois heures étaient passées et finalement elle en était venue à bout de ce script malfaisant. Et son avis était bon, elle n’allait pas accepter, elle avait l’impression d’un air de déjà vu et dans sa vie elle voulait du renouveau. Allait-elle progresser à travailler pour quelque chose déjà fait, du moins à approximative ? Non, Non. Elle rangea la bouteille de jus d’orange dans son réfrigérateur puis attrapa son verre avant d’aller se repositionner devant son bureau. Un autre script avait attiré son attention et celui, il lui plaisait énormément. C’était pour une série, plutôt intéressante et qui risquait d’être assez marrante. Il y avait deux rôles principaux, et l’un lui était proposé. Et les deux actrices principales devraient jouer des jumelles. Elle espérait de tout cœur que les deux jumelles seraient de fausses jumelles, avec aucune ressemblance. Imaginez qu’elle tombe avec sa très chère sœur jumelle, avec qui elle n’est pas proche du tout. Pour elle ça serait un coup dur. De toute façon, elle reverrait ça en rentrant ce soir, aujourd’hui elle s’accordait le reste de sa journée pour de la détente. Et son armoire allait être contente, parce qu’elle commençait par du shopping.
Elle descendait de sa voiture qui était garée sur le parking du centre commercial, quand des fans arrivèrent vers elle. Certains disaient « Il y a Kaley maintenant ». Comment ça maintenant ? Kaley n’avait pas le temps de réfléchir et signait des autographes en souriant et en prenant quelques photos avec des fans qui repartaient contents. Croiser sa sœur jumelle ici était inenvisageable pour Kaley, Lily n’était pas à Sydney surtout le matin pour faire du shopping. Du moins elle espérait que ce qu’elle pensait était juste, elle ne voulait pas voir sa journée assombrie par une malheureuse rencontre.
Elle passait dans les allées et s’arrêta devant une vitrine, elle connaissait bien ce magasin, mais là une jolie robe longue lui avait tapé dans l’œil. Elle y entra, salua la vendeuse par politesse et se mis à la recherche de cette fameuse robe. Il y avait pleins de vêtements sympas, elle prendrait le temps de regarder après avoir trouvé la fameuse robe. Elle était dans le bon rayon et cherchait furtivement sa taille dans celles proposées, elle allait saisir la robe quand un petit bou de chou s’accrochait sur la jambe de Kaley en lançant un petit « moman ». Elle fut d’abord surprise puis s’abaissa à la hauteur de la petite fille. Elle était vraiment adorable et super mignonne. « Je ne suis pas ta maman mon ange, tu t’es trompée de personne. Mais on va la retrouver ta maman ». Elle fit un petit sourire qui se voulait rassurant avant de prendre la petite dans ses bras, comprenant que la petite était encore trop petite pour savoir marcher.
« La taille au-dessus convient ? », Kaley se retourna vers la vendeuse qui venait de lui parler en se demandant de qu’elle taille elle venait de parler. Elle n’avait essayé aucuns vêtements et n’avait même pas eu le temps de saisir la robe qui l’intéressait. Elle arqua un sourcil avant de sourire et de lui dire gentiment qu’elle c’était trompée de personne. « Je pense que vous avez fait erreur, je n’ai encore rien essayé, je n’ai même pas eu le temps de prendre la robe car ce petit bou de chou est arrivée … ». Elle n’avait pas eu le temps finir sa phrase que Lily apparaissait devant elle, telle une femme paniquée. Elle pouvait le dire, si ce n’était pas sa sœur elle l’aurait surement prit pour une folle. Mais sa surprise de la voir n’était rien contre celle qu’elle découvrait plus les secondes passaient. La petite se nommait Katelyn et était la fille de Lily. C’était vraiment possible ça ? Deux ans était passé et tant de choses étaient arrivées ? Lily s’excusait auprès de Kaley qui ne pouvait rien répondre, encore sous le choc. Elle était tata, enfin par lien familial, c’était sur que si c’était par lien d’amitié ça n’aurait pas été le cas. « Je suis tata ? Mais … Comment c’est possible ? ». Dire des choses idiotes, ça lui arrivait principalement lorsqu’elle était sous le choc et là, c’était bel et bien le cas.
Sujet: Re: Shopp... euh, ma soeur jumelle || KALEY Mar 12 Avr - 15:22
Katelyn se retrouvait dans le bras d’une personne qui pour elle était sa maman ce qui l’émerveillait un brin mais elle ne comprenait pas vraiment quand elle lui dit qu’elle n’était pas sa maman, pour elle… c’était sa maman et elle tentait d’ailleurs de gentiment lui attraper les cheveux et souriait car ça l’amusait d’attraper les cheveux des grands et surtout qu’elle adorait les cheveux de sa maman donc comme pour elle, c’était sa maman. « Babaeh », disait-elle avant de rire doucement et regardant autour d’elle d’un petit rictus en voyant simplement un truc… on ne sait pas vraiment ce qu’elle voyait mais elle découvrait et une jolie couleur pouvait suffire à l’émerveiller comme beaucoup de bébés. Elle regardait aussi la vendeuse parler avec Kaley et sourit d’un nouveau « Babeuhhhhh » et d’un éclat de rire qui amusait la vendeuse pendant qu’elle écoutait la cliente. « Ce n’était pas vous en cabine ? Mais vous êtes arrivés avec ce petit bout. », La vendeuse…. Elle secouait la tête en se demandant ce qu’on avait mis dans son verre et Katelyn éclatait à nouveau de rire en la regardant car ça la faisait rire et elle montra la vendeuse et sourit « Papa ? », ben voui comme elle appelle tout le monde papa en pensant juste que ce sont des gens enfin des personnes. C’est perturbant les enfants à cet âge. C’était alors que Katelyn me regardait marcher par terre à quatre pattes et ça l’amusait car elle nous regarde chacune notre tour en riant. Pour elle, elle avait deux mamans et c’était apparemment très amusant pour la jolie petite fille. C’est alors que je présentais ma fille à ma sœur jumelle… c’était très étrange pour moi voir complétement dingue, je me sentais à la fois sous pression mais aussi à l’aise. C’était nouveau de présenter ma fille aux gens car on était souvent toutes les deux et cela lui faisait aussi beaucoup de bien de voir le monde à cette petite qui n’était que plus joyeuse depuis que l’on était arrivé à Sydney et un rien l’émerveillait mais apparemment elle adorait voir deux mamans pour le prix d’une devant elle.
Je grimaçai doucement à la question que venait de me poser Kaley assez surprise de découvrir que j’étais maman mais pourtant les magazines peoples annoncent bien mon retour avec la fille de divers stars et parfois illégitime en disant que je trompais Andrew avant de quitter la ville. Je vous jure que les gens me font peur à se faire des scénarios de la vie des stars. Là, je ne savais que répondre, j’étais surtout autant surprise de la voir devant moi et je ne savais pas comment réagir : devais-je me montrer positive et surtout gentille et souriant ou froide ? Je n’étais pas froide même si nos relations n’étaient pas bonnes, je ne voulais pas l’être. Je n’avais jamais trop aimée ce qui se passait entre nous. Nous sommes des jumelles, nous partageons le même corps et le même sang alors pourquoi devrais-je me montrer froide avec elle ? Je regardais alors Katelyn lui déposer un bisou sur la joue en riant, elle devait être très amusée pour être autant détendue mais je voyais que peu à peu, elle nous regardait encore l’une puis l’autre et ne comprenait pas trop quant à savoir ou est sa maman… elle avait une petite moue qui me chagrinait. Je balbutiai alors quelques « Je… », Pourquoi je balbutiais ? Car je trouvais tout simplement que dire à sa sœur jumelle après 11 mois presque 12 qu’elle est tante… c’est un peu gros, non ? J’avais un petit sentiment de culpabilité soudainement et soupirant. « Je suis tombée enceinte avant de quitter Sydney et non, Goerges Clooney n’est pas le père. Brad encore moins. » Oui, bon c’était moyen de se justifier de ce que dise les médias mais ça va, ça aide.
Je caressais soudainement la joue de Katelyn qui se calmait dans ses bras et regardait autour d’elle les couleurs de la boutique et donnait quelques petites expressions parfois de surprises, d’émerveillement enfin tout ça ce qui m’amusait réellement. Je souris alors à ma sœur et riant doucement… « Désolée, je pouvais pas le dire. Andrew est le père et je ne veux pas qu’il l’apprenne par une autre personne que moi. Personne n’est au courant sauf Maxyne et toi, maintenant enfin c’est difficile à dire. », oui, oui… je m’excusais de ne pas avoir dit plus tôt que j’étais maman. Je devais à tout prix aller le dire aussi à mes parents enfin nos parents mais j’avais peur de croiser Andrew. J’avais peur de ne savoir que dire ou perdre mes mots quand il poserait ses yeux sur moi et le voir ne pas comprendre ce qui se passe, ne pas comprendre qui est cet enfant et ce qu’elle est pour lui ou bien simplement rejeter le fruit de notre amour. « Tu ne vas rien lui dire, hein ? Je veux lui annoncer par moi-même. », Je posais des questions idiotes, on ne s’entendait pas bien mais ce n’était pas Satan non plus enfin j’espérais que ce n’était pas Satan. Je regardais alors la petite en souriant alors qu’elle gardait le regard figé sur moi et puis sur Kaley et disant doucement de sa petite voix avec une légère moue « Momon », c’était tout mignon sur le moment et assez tristounet.
La vendeuse regardait la scène en se demandant ce qui se passait et surtout quand on allait se rendre compte qu’on n’était pas dans le bon endroit pour des retrouvailles mais je lui souris et elle retourna à ses occupations, au fond… elle était gentille et pas si superficielle mais peut-être un peu dur de la caboche. Je regardais alors Katelyn puis ma sœur en ne sachant que dire et me regardais ensuite dans cette robe que j’avais tout simplement toujours sur moi. « Tu peux me la garder deux instants ? Je dois me rhabiller », j’avais confiance en ma sœur car on a toujours confiance en la famille, c’est bien connu d’ailleurs qu’il ne faut jamais oublier ça. La famille est une chose importante pour moi et surtout ma fille mais je savais que je pourrais lui laisser même si je ne l’avais plus vu depuis deux années. Pourquoi ferait-elle du mal à sa nièce ? Cela ne me passait même pas par la tête alors que j’allais dans la cabine et assez rassurée que ma fille ne soit pas partie avec des maitres chanteurs et qu’elle soit en sécurité puis ne partirait pas en courant. Je renfilais alors mon jeans et le chemisier que j’avais choisis au réveil rapidement tout en prenant les articles que je gardais ou ne gardais pas et me regardant devant la glace un instant. Je ne savais pas comment je devais réagir en sortant de la cabine et tout se bousculait dans ma tête alors que Katelyn de son côté était bien mieux en se retrouvant seulement avec une de nous deux. Elle ne voyait plus double et elle s’amusait en se remettant à rire et tentant d’attraper le collier de Kaley. Je sortais alors de ma cabine soudainement et je la voyais me sourire, mon petit bout me souriait ce qui me réchauffait soudainement le cœur et m’en donnait des palpitations, quand je la voyais sourire…. J’oubliais tout. Dieu que je l’aimais ma fille. J’allais alors rapidement poser mes affaires à la vendeuse qui se chargeait de tout et retournait près d’elle en tendant les bras à ma fille en riant… « Allez, viens Mini-pouce», elle riait et sautillait doucement dans les bras de sa tante en me tendant les bras. Je regardais alors ma sœur en souriant doucement… « Tu veux aller boire un café ? C’est moi qui offre », je ne savais pas d’où me venait ma subite spontanéité de lui proposer un café mais peut-être le besoin de renouer des liens ? L’envie ? Je ne savais pas et j’attendais sagement une réponse, une réaction… un oui ou un non mais une réponse. « Katelyn, elle fait les soldes. Deux pour le prix d’une. C’est un bon jour pour les petits anges », je chatouillais doucement la petite qui se mettait à rire à gorge déployée ce qui m’amusait en attendant la réponse à ma question qui pourrait détendre l’atmosphère.
Sujet: Re: Shopp... euh, ma soeur jumelle || KALEY Mer 13 Avr - 22:59
La petite fille était toujours dans les bras de Kaley, baragouinant quelques bruits que les touts petits faisaient. Elle était vraiment mignonne, un visage d’ange et une expression d’émerveillement à chaque fois qu’elle voyait quelque chose. A cette âge là, on découvre et Kaley sourit, elle devrait faire plus attention au monde qui l’entoure, peut-être qu’elle apprendrait aussi de nouvelles choses ? La petite rigolait un petit à chaque mouvement de tête qu’elle faisait et Kaley elle, souriait. Bizarrement il lui prenait une envie de pouponner, étonnant pour celle qui à souffert durant son enfance et qui ne voudrait en aucun cas infliger ce qu’elle a vécue plus petite. Voilà pourquoi, l’envie d’avoir un enfant n’était pas survenu dans son esprit, elle ne voulait pas tenter de faire souffrir l’enfant qu’elle aurait. « Ce n’était pas vous en cabine ? Mais vous êtes arrivés avec ce petit bout. », la vendeuse la sortie de ses pensées et tout en fixant la petite qui était dans ses bras elle lui répondit en souriant. « Non, non, ce n’était pas moi je peux vous l’assurer, je viens à peine d’entrer dans la boutique comme je vous l’ai dit. », Kaley détourna le regard de la petite pour le poser sur la vendeuse. On aurait dit qu’elle devait folle, ou paniquée. Elle était devenue pâle, et on aurait pu dire qu’elle manquait de sommeil. Les chances que sa sœur soit ici, à Sidney n’était presque impossible, elle était partie, enfin disparue conviendrait mieux. Quoiqu’elle n’avait pas lu ces journaux de la presse people, peut-être que sa sœur y apparaissait, revenant sous les feux de la rampe ? Rien qu’à cette pensée, Kaley grimaça. Elle n’avait pas acheté de journaux people depuis que sa carrière avait vraiment décollée. Tout et n’importe quoi était souvent raconté dedans et ce n’est pas en lisant un article presque inventé sur elle ou qui que se soit d’autres qui allait changer sa vie, n’avait-elle pas raison ?
« Papa ? », Kaley regarda la petite qui se tortillait dans ses bras avec un regard d’étonnement. La petite montrait la vendeuse du doigt, et pourtant elle ne ressemblait pas du tout à un homme, bien au contraire, elle était extrêmement féminine. Elle jeta un regard furtif à la vendeuse qui avait l’air tout aussi surprise qu’elle et reporta son attention sur la petite. « Non ma chérie, la dame là bas ce n’est pas ton papa, elle c’est une femme » est-ce qu’à cet âge là, cela servait vraiment de donner une explication ? Peu importe la petite lui sourit et regarda sa mère arriver. Et c’était avec stupéfaction que Kaley découvrait sa sœur jumelle, pendant que la vendeuse commençait à délirer, à mon avis dans quelques minutes elle n’allait pas tarder à prendre un cachet d’aspirine et le lendemain un congé. Elle avait encore plus blêmit que quelques minutes avant. La petite Katelyn regardait tour à tour les deux sœurs jumelles, pauvre petite, elle ne devait absolument rien comprendre et sur son petit visage d’ange on pouvait lire qu’elle cherchait qui était sa mère, laquelle dès deux l’était du moins.
Kaley fixait Lily, d’un regard qui lui demandait d’éclaircir cette histoire. Même si elle ne s’entendait pas avec sa sœur jumelle, il y avait des choses qu’elle voulait savoir ou qu’elle devait savoir. Comment cette petite fille pouvait être la sienne alors qu’elle avait disparu du jour au lendemain sans prévenir personne, au point même qu’on l’avait porté comme disparue ? Lily était perdu, ça se voyait dans son regard, comme si elle avait été prise au piège, et qu’elle n’avait plus aucun échappatoire appart tout révéler et dans un sens c’est ce qui était vraiment arrivé. Lily balbutiait avant de sortir une phrase qui avait un sentiment regret, de culpabilité. Kaley était surprise de la réponse, pourquoi lui sortait-elle des noms de stars en disant qu’il n’y avait aucun risque que ce ne soient les pères Katelyn ? Peut-être pour se justifier des journaux, mais dans un sens, même en passant devant un kiosque, Kaley ne jetait presque aucun regard sur la couverture des magasines alors elle était loin d’être au courant de tout ce qui c’était passé. « Ca, j’en étais sûre que c’étaient pas eux les pères. », bizarrement, il n’y avait aucun sentiment dans la phrase de Kaley, pas de méchanceté, pas de gentillesse.
Finalement elle se retrouvait au courant du " secret " de sa sœur jumelle, elles qui n’avaient presque jamais été proches. Mon dieu, tout cela lui faisait tellement bizarre. Lily n’avait mis personne d’autre au courant appart sa meilleure amie et elle (désormais) de qui était vraiment le père. Et en plus de ça, dans sa phrase, il y avait un ton d’excuse, sa sœur s’excusait ? Ca commençait à faire beaucoup là. Mais après tout quoi de mieux que de casser son train-train quotidien ? « Je ne vais rien lui dire, ce n’est pas mes affaires personnelles, c’est les tiennes et tu les gères de la façon dont ça te plait. Je n’ai absolument pas mon mot à dire la-dessus. » Lily avait eu l’air tellement paniquée lorsqu’elle lui avait demandé de ne rien dire, jamais de sa vie Kaley ne l’avait vu ainsi. Elle n’avait jamais vu sa sœur jumelle aussi inquiète que maintenant. Mais comme elle l’avait dit, ce n’était pas ses affaires, Lily les gérerait de la façon dont il lui plaira, Kaley n’était pas à sa place et ne le souhait pas non plus. Chacune avait sa vie et c’était peut-être mieux comme ça finalement. Kaley souffrait moins depuis qu’on arrêtait de lui dire que sa sœur était la meilleure et puis elles avaient chacune fait leurs propres chemins, à leurs façons.
« Je te la garde, je ne bouge pas de là. » Lily devait aller se changer et la petite Katelyn regardait tout autour d’elle, pendant que la vendeuse était retournée à ses occupations. Elle avait tout le temps de vagabonder dans son esprit. Ok, récapitulons, Lily, retour, Katelyn, fille, Andrew, secret. Wow, ça faisait beaucoup à encaisser là, elle qui ne partageait rien avec sa sœur jumelle, elle allait devoir s’habituer à tout ça. Et elle qui espérait vivre sa propre vie de son coté, râpé, l’avenir l’avait pas prévu comme ça apparemment.
Lily passait à la caisse et récupérait le petit ange tout en souriant. Elle aimait sa fille comme elle n’avait jamais aimé personne, ça se lisait dans ses yeux, quand elle regardait sa fille, ils pétillaient de joie. A leur naissance, leurs parents les regardaient-ils pareil ? Toutes les deux ? Ca elle ne le saurait sans doute jamais. « Tu veux aller boire un café ? C’est moi qui offre » , Kaley regardait Lily étonnée, devait-elle accepter et passer à autre chose ou refuser et enfoncer encore plus la hache de guerre ? Après tout que perdait-elle si elle acceptait ? La hache de guerre serait toujours là et Lily venait de lui confier quelque chose d’important à son sujet, elle se devait bien d’accepter. « Katelyn, elle fait les soldes. Deux pour le prix d’une. C’est un bon jour pour les petits anges » Kaley sourit, c’est vrai que Katelyn avait fait les soldes, et pourtant c’était loin d’être des soldes habituels. « Oui, et ce n’est pas des soldes courant sinon ça se saurait. Je … J’accepte, ça ne veut pas dire pour autant qu’on deviendra supers proches ni même proches tout court. » Elle ne voulait pas être blessante mais elle se devait de mettre les choses au clair, au moins Lily ne se ferait pas d’espoirs trop vite. Kaley se retourna et prit la robe qu’elle était venue chercher en entrant dans le magasin. « Tu m’attends deux minutes le temps que je passe à la caisse ? ». Kaley se dirigea vers la vendeuse qui était derrière la caisse maintenant et lui adressa un sourire, elle n’avait pas essayé la robe, et puis ce n’était pas grave si jamais elle ne lui allait pas, elle viendrait la changer, mais elle ne voulait pas sortir sans. Elle rejoignit sa sœur et sa nièce, ça lui faisait bizarre de dire ça, elle était tata et elle n’arrivait pas encore à s’en rendre compte …
Sujet: Re: Shopp... euh, ma soeur jumelle || KALEY Jeu 21 Avr - 13:39
Le ton de sa voix était neutre ce qui en quelques sortes me rassurait un peu mais pas spécialement enfin cela dépendait de ce qu’elle pensait réellement quand elle disant qu’elle était certaine qu’ils n’étaient pas les pères de mon enfant enfin que l’un d’eux ne l’était pas car j’imaginais mal qu’ils puissant tous l’être sur le moment dans mes pensées… se travaillaient beaucoup de choses délirant comme… et si le père de ma fille avait été Georges Clooney ? Elle lancerait des « What Else » en buvant son café italien à la majorité ou simplement dès que je l’autoriserais à boire du café mais encore si le père était George Bush ? N’en parlons pas, elle créerait des guerres à la cour de récrée dès son plus jeune âge et sera la plus populaire du lycée au point d’en être une salope, non… pas lui, vous avez raison. Et si le père était Danny DeVito ? Elle sera petite comme naine avec des cheveux en moins et un nez de pingouin comme dans Batman ? Je raconte que des bêtises mais j’y pensais, rien n’était plus parfait que son vrai père donc : Andrew Matthews. L’homme de ma vie, tout ce qui est pour moi « un meilleur ami » aussi. Je me souviens de la dernière fois que je l’avais vu, Andrew avant cette chemisier blanche et son jeans… on était sagement sur la plage à marcher alors que des surfeurs me regardaient en se demandant ou ils avaient bien pus me voir mais j’avais éclairci mes cheveux qui étaient doucement blond, je passais méconnaissable ce qui était… bon dieu, un don du ciel. Je confiais mes secrets à Kaley ce qui était loin d’être mon habitude, oui… on avait jamais vraiment été proche à ce point, voir même pas du tout cependant c’était d’un amusant de se montrer totalement confidente alors que ce n’était pas vraiment une chose donc nous avions l’habitude cependant c’était agréable, je pouvais le dire haut et fort, j’adorais avoir pu me confier à quelqu’un d’autres que Maxyne ou même Kevin qui connait le secret de mon départ mais pas le bébé. Je ne l’avais vraiment dit qu’à Maxyne. Elle n’allait rien lui dire et garder mon secret ce qui me rassurait et d’un petit hochement de tête, je l’en remerciais avec mon petit sourire gratifiant le tout par un léger « merci », tout discret. « …mais cela ne veut pas dire que tu n’as pas ton mot à dire, les avis sont les bienvenues au point où j’en suis mais je sais que c’est mal de mentir. Ca ronge assez. », J’éprouvais le besoin de lui dire que mes affaires pouvaient être ses affaires si elle le voulait et que son avis comptait aussi. C’est vrai, non ? La famille, c’est toujours comme ça au fond, les avis... comptent énormément. Je raconte du n’importe nawak ? On est d’accord ? Je ne sais pas vraiment ou j’en suis au niveau famille, la seule famille que j’ai depuis 11 mois se résout à une petite fille qui ne sait pas encore dire « maman » mais dit sans cesse « papa » à n’importe qui même les femmes car elle ne fait pas réellement la différence entre le fait qu’un papa soit un homme. Comme elle ne sait pas vraiment ce qu’est un papa.
Je devais impérativement me rhabiller et ne pas porter cette robe pendant toute ma vie ce qui serait une vraie chose ignoble et pas pensable… bien qu’elle était parfaite mais je ne voulais pas partir avec cette robe sur le dos comme une voleuse, la honte… je serais dite « voleuse » et jamais de ma vie, je ne pourrais supporter le fait d’être une voleuse. Mes enfants : le vol est ignoble si vous me lisez… soyez sage et ne devenez pas de vilains voleurs, des racailles et d’autres. Vous irez en prison, c’est bête tout plein, non ? J’allais alors vers la cabine alors qu’elle disait la garder pendant mon absence, j’affichais un sourire remplie de gratitude, je ne voulais pas que ma fille me file encore sous les doigts car on ne sait jamais ce qui aurait pu lui arriver, il y arrive toujours les pires choses aux enfants, je vous jure. C’est affreux. Remettant alors rapidement mon jeans pour dire de m’activer un peu plus… je ne remettais pas les vêtements que je prenais sur les cintres, je ne voulais point dérange Kaley avec ma fille alors qu’elle avait surement mieux à faire que ça enfin du baby sitting au milieu d’une boutique. Mon dieu, même moi avant que je sois mère, j’aurais eu bien mieux à faire et maintenant c’est comme un cadeau du ciel, un don. Je passais alors aussitôt à la caisse en souriant à la caissière qui reprenait peu à peu de ses jolis couleurs que l’on affectionne tant. Un petit rouge doux sur les joues alors qu’elle se rendait compte qu’elle était face à deux actrices et que c’était rare de tomber avec les deux en même temps, du jamais vu. Je reparti ensuite vers ma sœur jumelle et ma fille qui illuminait mon sourire et les traits de mon visage, telle un ange. Elle me bonifiait bien que je n’étais pas méchante avant mais elle bonifiait plus vite ma vie, elle me rendait plus heureuse que je ne pouvais l’être. Un enfant fait plus que le bonheur ou l’amour mais encore ce qu’apporte une belle carrière… quand je l’ai vu, j’ai tout oublié.
Cela ne voulait pas dire que l’on deviendrait super proche si elle acceptait ce café ce qui était logique, après 27 ans, ce n’était pas un café qui ferait les réconciliations, je n’étais point stupide et encore moins dupe mais j’avais quand même était un peu touchée d’entendre ça surtout le « ni proche tout court » par ce qu’après tout, on est de la même famille, nous ne sommes pas étranges et cela me faisait un pincement au cœur. Ma fille m’avait rendue plus sensible au mot « famille » depuis qu’elle était née cela avait de l’importance énorme car je voulais qu’elle puisse avoir une famille, je voulais qu’elle puisse être heureuse. Avoir un père, des tantes, des oncles, des frères et des sœurs aussi. «Je t’en prie, je t’attend. Ce n’est rien, on ne deviendra peut-être pas proche mais on reste de la même famille et un café avec ta nièce est donc un plaisir », je ne savais pas vraiment ce que je disais mais je tentais de dire un truc… aussi bête soit-il, c’était une chose dite et dans la poche, on ne pouvait plus changer ce qu’on avait dit enfin ce n’était pas si con et stupide, c’était un truc intelligent, hein ? Je peux dire bien pire parfois surtout quand les scripts sont ridicules… je me souviens avoir parlé à un singe maléfique dans un épisode… y a des années. Je l’attendais alors enfin j’attendais qu’elle passe à la caisse en «parlant » avec Katelyn qui riait quand je la chatouillais enfin parler est un grand mot, nous échangions des rires communicatives et plusieurs blabla d’enfant, je commençais à connaitre ma fille et savoir tout ce que je pouvais comprendre ou pas enfin on était lié… Katelyn quémandait à être remise dans sa poussette, elle en avait apparemment marre de marcher ou d’être trimballée de bras en bras, c’était rare les enfants qui n’aimait pas y être 24 heures sur 24. Je savais que c’était un supplice pour les enfants d’être dans une poussette sans pouvoir toucher, voir et courir partout à la recherche de mystère…
Une fois prête à sortir, nous nous apprêtions à quitter alors la boutique d’un petit au revoir à la vendeuse qui demandait aux deux jeunes femmes un autographe. D’un petit sourire, je prenais une photo dans mon sac et la signait automatiquement en lui demandant son prénom pour personnaliser le tout « Darla », répondit-elle alors que je prenais application pour faire le tout en regardant ma sœur du coin de l’œil faire pareil. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais juste envie de garder un œil sur elle comme pour dire d’avoir peur qu’elle parte comme ça sans un mot et me laisse. Une petite peur de rejet si l’on veut sans pour autant que cela en soit. C’était bien étrange comme sensation… « Et voilà », disais-je avec un joli sourire en tendant la photo à la vendeuse et m’apprêtant à quitter la boutique avec Katelyn et sa poussette. Je mettais alors un chapeau sur la tête de la petite en riant « faut pas attraper un coup de soleil sur ta petite tête, hein », oui, je materne mais c’est normal… c’est tout ce que j’ai, tout ce que je ne veux pas lâcher. Attendant alors Kaley pour prendre la route d’un café ou d’autres enfin tout ce qui pouvait convenir, je tentais de briser un peu la glace avec un joli compliment… « Je t’ai trouvé magnifique dans ton dernier film », si… elle a été le voir et elle allait voir tous les autres, elle ne loupe jamais ses interventions… « Et ta robe à la première de SuckerPunch était magnifique ». Lily ne loupait rien de la vie de sa sœur jumelle ? Restait-elle vraiment toujours à ses côtés même si elle ne voulait pas d’elle ? Il était normal qu’elle garde un semblant de vue sur sa sœur même si elles n’étaient pas proches et que celle-ci ne voulait pas l’être. Katelyn quant à elle se contentait de blablater des petits trucs de bébés et regarder tout ce qui était coloré. Arrivant rapidement à un café, je prenais place sur une petite chaise alors qu’un serveur approchait d’un joli sourire, il voulait surement charmer un peu et avait ce petit accent français… et mince, c’était un petit café français. « Bonjour », disais-je en souriant et regardant Kaley pour la laisser passer sa commande avant moi alors que je réfléchissais à que demander et une fois son tour passé, je prenais la parole alors que Katelyn riait à gorge déployée lorsqu’un pigeon venait de voler devant elle. « Un café et hummm… vous avez du milk-shake ? »… oui hein pour Katelyn pas pour moi. « (Commande de Kaley) et un café + un petit milk-shake pour le petit ange… dans ce cas. », il nous gratifia d’un grand sourire charmeur tout en faisant une légère révérence ce qui fit rire Katelyn qui trouvait apparemment ça très amusant. « Merci » et il me répondit en souriant dans sa langue natale donc le français. « Mais de rien… charmante demoiselle », j’aimais bien la langue française, si charmante et si belle et Katelyn de ses premiers mots riait et répétait « Charmante » ce qui me fit rire. Je regardais alors Kaley en souriant. « Ton doublage français est trop sympathique d’ailleurs », oui ben elle vivait en France donc elle a vu le doublage français de sa sœur plusieurs fois… « Le mien à la télévision n’est pas fameux », maugréa-t-elle en riant.
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