SOURIS, Une de perdue... 10 de retrouvées

L’amitié homme et femme, je l’ai toujours et je l’a considérerais toujours comme possible bien que je ne sois pas placé pour dire qu’il n’y a jamais de bavures dans ce genre d’amitié… je me mentirais à moi-même car je suis bien arrangé en ce moment enfin bref. Sam est un ami qui compte et même si je ne l’ai rencontré que depuis peu. En fait, la vie est pleine de surprise et un simple « bonjour » peut faire que l’on soit ami quelques temps après. Je suis du genre amicale… qui devient l’amie de tout le monde pour un oui et même parfois pour un non enfin bref. Il m’avait simplement demandé pour que je pose pour lui… il n’en est pas question, je ne suis pas le genre de fille qui ose assez pour se retrouver derrière l’appareil photo. Enfin bref, pourquoi je parle de lui ? Simplement par ce qu’il est 12 heures et que je suis en temps de pause à la morgue, les cadavres sont en vacances apparemment cependant je ne dirais pas que cela me dérange, j’aime quand c’est calme… cela veut dire que moins de monde pleureront des proches et c’est tant mieux pour ma part même si je suis forcé à passer ma journée dans l’hôpital « au cas où » mais bon recevoir un sms d’un ami qui a besoin de réconfort est la seule chose ou l’une des seules choses qui m’obligerait à prendre ma journée. Je le fis alors que je venais de lire l’sms. Comment refuser d’aider un ami ? Je ne savais pas ce qu’il avait et au fond ce n’était pas si grave de ne pas le savoir car cela m’aidait aussi à sortir de cette pièce, il me disait bêtement qu’il n’arrivait pas à nouer sa cravate, je l’aurais fait. C’est pour dire. J’aime mon boulot, je vous l’assure mais il m’arrive d’avoir envie d’un peu d’air parfois… je ne suis point claustrophobe mais il est vrai que rester enfermé pendant plusieurs heures avec des cadavres… n’est en rien une chose gay. Enfin enfilant rapidement ma veste après avoir retiré ma blouse blanche, je prenais rapidement mes affaires en laissant un petit mot sur la porte. Ils déposeraient les cadavres, au froid à ma place, j’en suis sûr et surtout pour les beaux yeux de la fille canon de la morgue. Ils sont serviables avec moi comme des toutous. Sortant rapidement de l’hôpital pour me rendre chez lui, je prenais les voies rapides avec ma voiture et surtout je roulais prudemment ce qui était difficile pour moi. Je suis une vraie catastrophe au volant, tout le monde le sait et je m’en fiche (sauf quand je ne suis pas seule).

Il ne fallut pas plus d’une heure pour que j’arrive devant chez lui avec la musique qui se laissait entendre et mes cheveux embrouillés à cause du vent… ben oui quand on ne laisse pas la capote de la voiture fermée, on a toujours du mal avec tout ça. Enfin bref, je garais la voiture derrière la sienne et coupais le contact tout en sortant. Remplaçant mon minishort blanc correctement qui était remonté durant le trajet, je regardais rapidement dans le rétroviseur si tout allait bien et remettais mes cheveux en ordre… pas besoin de petits coups de brosses, je ne suis pas superficielle enfin pas à ce point ! Retirant alors ma veste car le soleil tapait bien trop fort, je laissais apercevoir mes épaules sous cette blouse qui laissait même un aperçu de mon dos. Tout était, ok donc je pouvais enfin fermer la voiture à clé et les garder (je serais encore cap de les laisser) et donc d’aller chez lui. J’avais prévenu que j’arrivais avant de partir et donc je ne toquai pas et poussais directement la porte de son appartement entrant dans son domaine, son petit appartement d’homme. J’aimais la façon classe et sobre dont avaient les hommes pour la décoration. Sans chichis. Je me dirigeais dans son appartement en criant enfin criant… d’une voix douce et pas cassante pour ne pas faire peur ou même lui donner une crise cardiaque ce qui serait entre nous bien malheureux enfin bref… « MARCOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!! » criais-je en attendant un polo… oui, une façon bien étrange de le trouver mais je ne pouvais pas deviner ou il se trouvait et donc sans crier cette fois, j’en rajoutais une petite couche bien amusante, comme toujours. « Alloo… ici la terre, Mars me reçoit-il ? » Intérieurement, je me disais que cela aurait été assez marrant avec des talkie-walkie mais non, je ne suis plus à la maternelle depuis un long moment donc je me contentais de me balader et regarder ses photos en attendant un signe, une parole ou une arrivée précipité pour me faire un gros câlin. Ahah… j’aime les câlins !

J’aimais bien varier mes entrés et seulement sonner à la porter et attendre que l’on m’ouvre n’était nullement amusant à vrai dire et je dois même dire que c’était lassant à force d’attendre pendant quelques minutes surtout quand on arrive à un moment opportun mais heureusement que ce n’était point le cas cette fois-ci. Je me retrouvais alors dans ses bras alors qu’il me serrait, je n’étouffais pas, je vous rassure et je ne voulais pas mourir étouffé dans les bras d’une personne que j’affectionne car se serait assez triste après si il s’en veut de ma mort (non mais qu’est-ce que je vous raconte ?) enfin bref… je reculai légèrement en regardant attentivement sa cravate et heureusement que mon père m’apprenait avant de mourir comment faire car sinon j’aurais vraiment du mal et j’avais aussi celle de papy à refaire quand on vivait toujours chez eux avant qu’il ne meurt aussi… oui, je suis seule au monde avec ma sœur… les dernières de la lignée des Stam… et les uniques ! Je ne savais pas réellement ce que la lignée allait apporter bien sur Lena était enceinte et à deux doigts d’accoucher mais il est vrai que c’était assez marrant en fait car on ne savait pas si elle aurait la chance de lui donner le nom de notre famille et si on ne compte pas les familles éloignées… on perdrait les Stam à notre mariage ou à notre mort bien sur car on n’est pas forcé de se marier… mais nos enfants prendraient surement le nom du père sauf si dans le cas de Lena… père ne risque pas d’être. Enfin bref, il me répondait en disant simplement qu’heureusement que j’étais là tandis que je m’apprêtais à lui répondre, il me demanda comment j’allais et me proposa une limonade. J’aimais bien la limonade mais je n’avais pas soif, je buvais également seulement du café et de l’eau en général et je me demandais comment je faisais pour m’endormir le soir… c’est pour dire ! Et puis il rempila aussitôt avec la question sur la morgue. Je n’aimais pas trop parler de mon boulot car parfois c’était confidentiel et je devais donc éviter certains détails mais aussi par ce que ce n’était pas toujours amusant mais il s’y intéressait et c’était rare les gens comme ça… je dois dire que c’était même assez marrant car c’était un peu glauque. Enfin bref… je restais là à le regarder en attendant un peu de voir si il avait fini et être sûr que c’était bien à mon tour… on sait jamais !

Je souriais, laissant alors mon cerveau se mettre en marche pour trouver ses mots et le regardant simplement « Je suis toujours là pour rendre service quand on a besoin de Super Pandy sauf que je ne débarque pas en collant moulant et avec un grand S sur la poitrine », je haussais les épaules en riant légèrement et ne lâchant pas du tout mon esprit de mon délire soudain « encore heureux car j’aurais l’air étrangement cloche dans la rue »… je me remettais de mon délire en secouant légèrement ma tête afin de retrouver mes esprits car même si je pouvais parfois être folle et dingue, je devais rester sérieuse. Je réfléchissais à mon état et comment j’allais en fait, je n’en savais cruellement rien car il se passait tellement de choses dans ma vie qu’il devenait difficile de donner une réponse à cette question, allais-je bien ? Oui et non, beaucoup de questions dont je me refusais de trouver des réponses. « Sinon ça va enfin on dira que j’ai connu mieux avec Lena qui va mettre au monde ma filleule dans 2 mois et je serais tatie… cela me donne des frissons dans le dos en sachant qu’elle n’a que 19 ans puis… les histoires compliqués sont parfois aussi assez prenante mais… » je secouais la tête en fait, je ne voulais pas trop parler de mes relations compliqués surtout une car je préférais la garder pour moi. « Enfin je vais pas t’ennuyer avec mes problèmes. T’en a déjà assez et puis… c’est gentil mais j’ai pu un café avant de venir, je suis out pour quelques heures », je souris pour bien lui dire que ce n’était pas un mensonge pour dire de refuser sa limonade mais que j’avais effectivement déjà pu. Parfois les gens sont trop timide et refuse mais même si j’avais peu de confiance en moi, j’étais loin mais très loin d’être timide. « Et puis les cadavres vont très bien, ils te remercient de t’inquiéter pour eux mais ils sont en peu en vacances pour l’instant »… oui, ironiser sur mon boulot, j’aimais bien faire ça. Je regardais alors sa cravate en m’approchant de lui « attends que je te fasse tout beau pour ton rendez-vous », je me mis alors à lui faire tout en lui expliquant comment faire dans les moindres détails mais je me doutais qu’il me rappellerait surement encore la fois suivante.

Pandorà apprenait de grande leçon de vie avec Sam… elle qui prône depuis longtemps que fumer ou se droguer peut être très dangereux pour la vie et nuire à la santé et bien c’était un peu son exemple et d’ailleurs elle adorerait qu’il arrête de fumer mais comprend ses raisons. Elle aime parler et lui raconte beaucoup de choses même si elle garde des mystères sur sa relation avec Gianni qui lui prend parfois un peu la tête ou même Lena qui est enceinte et commence réellement par lui faire prendre conscience que ça arrive, ça touche à sa fin et que bientôt… elle va naitre. Elle lui avait tout raconté en passant de son histoire avec Jayden, le crétin qui fuit au mot « aime » pour un oui ou pour un non et revient le jour de son anniversaire avec un grand sourire, crétin. Mais encore de son ex, Stan mort sur sa planche de surf alors qu’il voulait faire son malin durant un concours. Elle avait déjà du mal à supporter les groupies dès qu’il avait commencé à être un peu plus connu et surtout les photos de soirées un peu arrosée et il avait fallu que le jour où il lui dit tout arrêter pour elle… qu’il fasse cette mauvaise chute. Cependant ce que personne ne sait… c’est qu’elle ne s’est jamais réellement sentie prête pour le mariage, prête pour quitter sa sœur en fait. Elle ne sait pas si ce n’était pas le moment, pas la bonne personne ou peut-être pas son style de se marier même si elle en rêve depuis toute petite mais ce qui est sûr c’est qu’elle hésitait ce qu’elle ne s’était pas cachée de dire à Sam lorsqu’elle parlait et surement la seule personne au courant. Et pourquoi je parle de moi à la troisième personne maintenant ? Car ça m’aide à l’instant de penser que je suis une autre alors que je me dis… et mince, il a eu plus de galère que moi et comment je fais pour ne pas m’en sortir ? Perdre mes parents à 10 ans tués par on ne sait qui mais je le découvrirais un jour et avoir la garde de sa petite sœur qui ne fait qu’empiler les bourdes… certes ce n’est pas simple et j’ai grandis assez vite mais je ne me suis pas drogué, je bois rarement plus d’un verre d’alcool et j’évite réellement la mauvaise santé car ce serait marrant qu’une légiste soit malade et meurt de cette maladie enfin marrant non mais on se comprend.

Il y a des choses dont je ne parlais jamais par ce que je ne pouvais pas en parler… pensant que c’était mieux comme ça comme ma période où je me perdais chaque nuit dans le lit d’hommes différents que je quittais au petit matin, longue période qui me tuait réellement mais encore mon amitié amélioré avec Gianni qui m’effraye par ce que je me connais et je sais que même si je dis avoir changé, je n’ai pas changé et comme toujours, je risque de tomber sur cupidon sans le chercher.. Ruiner encore une relation comme pour Jayden car au fond, je répète le passé… et cela me torture mais je ne veux pas en parler, je ne veux pas que l’on m’influence et puis c’est entre nous, non ? J’ai toujours été discrète sur mes relations avec les hommes et je pense que c’est à force de le cacher à Lena mais le faire aussi avec mes amis était une habitude. Je ne suis pas le genre de vie qui va parler de ses nuits et de ce qu’elle pense avec sa meilleure amie… j’aime garder ça pour moi et seulement moi.

Il tournait sur lui après mon petit monologue en réponse à ses questions. Oui, j’étais bavarde avec lui ce qui n’était pas toujours le cas avec les autres mais vous me direz, je suis complétement folle et vivante donc quand ce sont des petites blagues… cela devient vite de longue parole et monologue rien que pour faire rire les autres. Il me demandait comment il était mais comment était-il ? Je souriais assez amusée de sa question et le regardait avec un petit air taquin… « Tu ressembles à mon papy, je te jure. Le même style ». Je ne pouvais pas m’empêcher de le taquiner car je suis comme ça, le petit esprit taquin de Pandorà, sisi… je suis une taquine mais bon, je ne pouvais que savoir que sa confiance en lui était souvent difficile avec ses soucis… comment ne pas le savoir quand on est proche d’une personne ? Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en le regardant plus sérieusement « non, sérieusement »… je remettais son col de chemise correctement et effaçais une tâche de son déjeuner surement sur sa joue « Tu es parfait et si aucunes filles ne craquent c’est qu’elles ont les yeux hors de l’orbite ou pas d’yeux du tout », je haussai les épaules avec mon petit air de peste bien que je n’étais point une peste en général et j’étais même incapable de l’être mais bon, vous savez qu’il ne suffit pas d’être une peste ou autres mais bêtement d’avoir du répondant « et puis si elle n’est pas contente, j’irais lui arracher les yeux en personne et puis je l’a passerais au Moulinex et en ferait de la purée d’abrutie que je pourrais manger au petit déjeuner. »…

Comment ça ? Je ne suis pas cannibale, je vous l’assure mais il est certain que j’avais de l’humour et que j’étais sacrement protectrice avec mes amis, toujours à m’inquiéter alors que je refuse que l’on s’inquiète pour moi. Je prenais mon air sérieux, cela que j’avais naturellement quand je ne voulais pas taquiner ou bêtement que j’étais et bien sérieuse et riait « Trêve de plaisanterie… Le look et le physique vont bien mais le moral ? » oui, il faut aussi être bien dans la tête pour un rendez-vous et je le savais plus que quinconce.

Derrière mes monologues et tout ce qui allait avec… je ne savais que dire d’autres qu’être moi-même avec mon humour et tout ce qui l’accompagnait entre mes sourires et mes confidences et ce qui faisait de moi une bonne amie, une amie exceptionnel que beaucoup ne pouvait abandonner (oui, je suis une Stam donc il m’arrive d’être peu modeste) enfin cependant il était clair qu’étant d’une fraicheur, je donnais un peu de bonheur autour de moi. Il me disait que son moral allait bien ce qui me fait sourire mais quand il parle de wisky, je n’avais pas bien pris ça car bon, il avait un lourd passé avec ça et ce n’était pas une bonne blague, je ne pouvais que le regarder bizarrement en enchainant un « Pardon ? » mais bon, il continua à parler ce qui n’était pas plus mal car il me disait appréhender ce que je pouvais comprendre mais bon, je ne pouvais m’empêcher de me demander pourquoi il s’en inquiétait. Il était canon enfin peut-être pas mon style et puis les amitiés qui finissent en plus… j’en ai déjà une qui est assez difficile pour moi alors pourquoi en rajouter ? La blague car ça ferait trop de choses pour ma petite tête puis un triangle et non merci, j’ai assez de questions avec celle que j’entretiens avec Gianni pour en rajouter mais il était canon et avait son charme, je le savais et je ne disais pas le contraire même si il ne m’attirait pas puis il était un peu âgé pour moi ce qu’il comprenait parfaitement même si j’étais sacrement mature pour mon âge. Je le regardais avec un peu de mélancolie quand il me disait qu’il avait du mal après leur avoir raconté son histoire ce qui était normal et j’acquiesçais d’un petit hochement de tête mais il me rendit le sourire en disant qu’il se plaisait ici ce qui était encore mieux car j’étais contente qu’enfin il puisse le dire et que je puisse l’entendre. Je ris quand il disait manquer d’amour et d’affection et le bras dans mes bras aussitôt pour un petit câlin ! « Tout d’abord, si les filles ne sont pas contentes de ton passé… c’est qu’elle ne te mérite pas et puis je pense qu’il te faut LA FILLE, celle qui te séduira et que tu séduiras en restant toi-même sans artifices. » Je n’aimais pas les artifices et encore moins les personnes superficielles enfin c’était normal de ma part étant d’un naturel… très naturel mais bon, je me devais de dire que c’était les seules filles dont les hommes pourraient tomber amoureux. Les hommes aiment les filles naturels, c’est bien connu que 3 tonnes de maquillages ne séduit pas mais cache les imperfections. Je reculais du câlin en m’adossant contre son mur tout en souriant… « Je suis vraiment contente que tu te sentes mieux ici… Sydney est une ville formidable et ce n’est peut-être pas New-York mais encore Las Vegas mais ici, on a de beaux Kangourous et de belles vagues. » J’adorais surfer et être la fiancé d’un surfeur afin avant qu’il ne meurt était pour moi une bonne raison de savoir surfer même si je le savais déjà bien avant mais le surf est un hobby pour la jolie Australienne que je suis.

Je ris quand il me demanda si j’avais des scoops, je n’étais pas spécialement friande sur ça mais j’avais souvent des bonnes histoires à raconter surtout dans un job comme le mien enfin néanmoins je ne pouvais pas en raconter des masses ce qui était d’une logique bien entendu. Je regardais son chien en riant « Oui, j’en ai un… Julia… ma chienne attend des bébés ». C’est un éclat de rire qui se laissait échapper de ma bouche ensuite avant que je continue à parler « tu sais, c’est marrant… ma chienne et ma sœur attendant des bébés… je suis envahis. On dirait presque que le seigneur me dit que cela pourrait être mon tour » ce qui est marrant est que je suis certaine que cela aurait été mon tour depuis longtemps si Stan était en vie et puis je devais avouer que si Lena ne serait pas enceinte, je n’aurais pas changé d’avis sur le sujet car oui… je rêverais de devenir maman mais j’ai revu mes priorité depuis la grossesse de ma petite sœur toujours mineures. Je souris malgré tout car ce n’était qu’un peu d’humour de ma part et puis je ne pouvais qu’en rire… « Je vais très bien sinon mais tu sais, tu me l’as déjà demandé ! ». Je ne pouvais m’empêcher de rire car oui, j’avais déjà répondu à la question et à part la grossesse de Lena et ma relation ambiguë avec Gianni… tout allait bien dans le meilleur des mondes pour le Panda national ! « Sinon, je peux te raconter un scoop assez marrant… oui enfin je ne suis pas censé en parler comme c’est une enquête en cours mais hier… un sosie d’Elvis et Lolo Ferrari… »je haussais les sourcils en continuant à parler « ce n’est pas une blague mais oui, la grosse poitrine et le look total d’Elvis est arrivé à la morgue et il est mort comme Claude François dans la baignoire en remettant une ampoule »… je ne savais pas si il allait y croire mais je vous jure que c’est vrai.

Je ne savais pas comment prendre le fait qu’il était dans ses pensées alors que je répondais bêtement à ses questions sur ce qui se passait dans ma vie. Je le voyais paumé dans sa tête et surtout pas avec moi ce qui me vexait un peu et je ne savais point comment le prendre. Devais-je me taire ? Ou alors continuer ? Ou bien lui demander ce qui ne va pas ? Je finis par le regarder attentivement alors qu’il me disait devoir m’avouer un truc. Soudainement j’avais réellement peur de « ce truc » avait-il recommencé à boire ? Ou à se droguer ? Avait-il un problème d’argent ? Au boulot ? Je n’en savais rien en fait et je me posais la question sérieusement tout en m’inquiétant pour lui, quel connerie avait-il à me dire ? C’est avec une profonde inspiration que j’attendais qu’il crache le morceau. Il devait le cracher car après tout, je n’aimais pas les mystères. Quand il me dit être amoureux, j’étais soulagé surtout d’où le sourire que j’affichais sur mon visage. C’était dingue mais cela faisait un bien fou et donc il n’en était qu’une bonne raison de sourire. L’amour était vaste, on pouvait être amoureux d’une personne depuis des années sans le savoir ou bien être amoureux d’un truc en particulier… pas une personne comme ceux qui sont amoureux de leur chien ou d’une plage de surf enfin vous me comprenez. C’était bien complexe comme réponse et je me posais des millions de questions alors qu’il me disait qu’elle n’avait que 20 ans. Et alors ? Sa meilleure amie en a 24 donc 6 ans de différences. Ce n’est rien au fond ce qui est vrai. L’âge ne fait pas la relation et en aucun cas cela devrait être une chose à rajouter après m’avoir dit qu’il était amoureux. Un sourire malicieux se dessina sur mes lèvres alors que je le regardais dans les yeux « Rassures-moi ? Elle n’est pas enceinte et étudiante en médecine car là… je ne serais pas vraiment contente », oui… je parlais de Lena car elle avait bientôt 20 ans après tout et puis c’était bien marrant de le taquiner un peu alors qu’il m’avouait ça comme ça presque comme une chose qu’il n’aurait pas dû me cacher… c’était dingue et assez marrant d’ailleurs. Mais je ne pense pas que l’âge soit un problème entre nous l’âge ne fait pas la relation comme l’habit qui ne fait pas le moine. J’étais déjà tombé amoureuse et ça, tout le monde est au courant surtout ceux qui me connaissent assez longtemps pour avoir connu ma période avec Stan ou bien avec Jayden bien que ce n’était pas assez que pour réussir à me décoller de Lena… j’étais une amoureuse dévoue et je crois que si l’homme que j’aime aurait eu… 30 ans, je m’en ficherais. Je vivrais cet amour sans réfléchir.

Poufff… et me voilà à parler d’amour alors que j’évite de tomber amoureuse depuis quelques mois maintenant par ce que je ne peux pas tomber amoureuses. « Tu sais, l’âge ne fait pas la relation et en aucun cas… tu ne dois te freiner pour ça », ouais… je donne des conseils côté cœur, on aura tout vu. Maintenant je vais en donner d’autres à des filles qui n’arrivent à se détacher de leur petite sœur ? Se serait marrant. Non mais je vous jure, fallait que ça tombe sur moi, ça ! Je souriais et reprit la parole… « Je ne comprends pas pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ou même pourquoi tu dis que c’est un aveux car ce n’est en rien un aveux. ». Je laissais un sourire réconfortant et sourit un peu amusé en le regardant droit dans les yeux « c’est une bonne nouvelle ». Je m’éloignais alors un peu en regardant autour de moi… « Je peux comprendre que cela te fasse peur, l’amour fait peur parfois. Je parle en connaissance de causes car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Regardes… j’allais me marier avec Stan et surement fonder une famille et puis pouff… on me le retire, ce n’est pas joyeux ou encore le crétin de Jayden qui s’en va après que je lui dise que je l’aime… rien de bien réjouissant mais il faut en profiter et surtout te dire que ça va bien se passer »… je m’approchais de lui et le prenait dans les bras « Tu as peur ? C’est normal car tu veux que tout aille bien et les questions que tu te poses ? Normale puisque tu es amoureux et tu ne veux pas souffrir ou la faire souffrir ». J’étais mal placée et pourtant je continuais avec mes conseils en me doutant directement qu’il se posait des questions sans même poser des questions sur cette jeune femme car il m’en parlerait quand il s’en sentirait prés. Je ne voulais pas passer pour la curieuse de service qui veut tout savoir. S’il voulait le dire, il le dirait. Je restais à le garder dans mes bras en disant… « Ce n’est pas à moi de te dire quoi faire car crois-moi… je suis loin d’être bien placée pour te donner des conseils ou même te critiquer mais profites… une fois qu’on tient à une personne… il ne faut pas la laisser partir sinon on s’en veut toute notre vie. », je ne savais pas bien si j’avais le droit de dire des choses pareils dans ma situation mais je le pensais.

Allez... hop... un petit cadeau pour toi, les confidences de Pandy cela ne lui fera pas de mal d'en parler un peu aussi.

J’avais toujours l’impression que les gens amoureux étaient tellement heureux qu’ils voulaient le crier sous tous les toits… en fait pas vraiment car il y a toujours des « mais » qui font qu’on ne peut pas le faire ou bien parfois l’on préfère le garder pour soi. Pourquoi ? L’on veut garder un bonheur que l’on n’aimerait pas partager. Depuis qu’il avait mis ce sujet sur le tabou, j’avais l’impression d’être plus heureuse pour lui que lui, heureux. C’est dingue. Parfois je me dis aussi que ce sont les amours discrets les plus « vrais » car si l’on n’est pas certains de nos sentiments… à quoi bon les crier sous toit les toits ? Juste pour donner une « preuve » mais l’amour ne sent, se ressent mais l’on n’a pas toujours besoin de le dire quand c’est un amour véritable. Je ne dirais pas le grand amour car c’est un peu trop romanesque et fleur bleu cependant je dirais « la bonne personne ». Je veux dire quoi par-là ? Simplement celles qui étaient faites pour vous, le double ou peut-être l’opposé ? Enfin non, sachez que l’amour de deux opposés finis toujours mal… il ne faut jamais trop être différent de l’être aimé. C’est dingue et me revoilà encore à parler d’amour alors que je ne suis guère bien placée pour le faire. Je ne m’en rends même pas compte en plus… c’est dingue mais j’ai fuis ce domaine « l’amour » pendant plusieurs mois depuis que ce crétin de O’Connor m’avait lâché au lac après un « Je crois que je pourrais tomber amoureuse de toi »… oui, c’est bien beau l’amour mais dans tout ça ? Rien en fait. Je m’en suis remise, je vous rassure et je l’ai bien jeté quand il a débarqué le jour de mes 24 ans avec son sourire et ses petits cadeaux d’anniversaire en me disant qu’il m’aimait… la blague enfin heureusement qu’il a tourné la page. Enfin le point important de mes relations n’étaient plus vraiment Jayden et encore moins Stan qui était six pieds sous terre mais un certain italien avec qui l’ambiguïté pouvait parfois me laisser perplexe. Parfois je me demandais même comment j’avais laissé les choses prendre cette ampleur alors que je ne savais pas gérer mes sentiments, ce sentiment que je tentais de fuir après la rupture avec Jayden. Au fond… je me demande parfois si je ne devrais pas arrêter avant de tomber amoureuse car sinon j’ai parfois peur de tomber au fond d’un puits et ne plus pouvoir en ressortir rien qu’en pensant que cela pourrait se terminer de la même façon dont ma relation avec Jayden avait pris fin. Cette peur est-elle normale ? Un jour, peut-être me confierais-je ? Je me sentais un peu coupable de ne pas me confier à Sam qui lui « se confiait » librement à moi. Cela l’aiderait peut-être que je passe aussi aux aveux ?

Je pensais à lui et cette jeune femme que je ne connaissais pas mais si elle le rendait heureux… Ah quoi bon ? Elle était mineure ? Et bien quoi ? Enfin elle l’est toujours. Quand j’étais encore mineure, j’étais déjà avec Stan qui ne l’était pas à cette époque. Je me dis que ce n’est rien. Elle est mineure ? Oui mais quand il y a de l’amour, il n’y a pas que mal. Il ne la force à rien donc où est le mal ? Je dois avouer que j’ai une conception bien différente de la sienne sur ce sujet car je pense que l’âge n’est pas une barrière en fait surtout quand il y a de l’amour. Certes cela ne devrait pas être mais l’on y peut rien, l’on ne commande pas le destin. On ne commande rien du tout à vrai dire sauf ce que l’on veut bien croire. Il ne voulait pas que l’on raconte des trucs et finir en prison… c’était ridicule car comment cela arriverait si elle est consentent ? Je crois qu’il a peur surtout enfin je pense que j’aurais peur… il n’a pas connu l’amour depuis tellement de temps qu’il craint peut-être de ne pas en sortir sans blessure ? Je le comprends au fond, je suis un peu comme lui. Je secouais la tête comme pour dire non alors qu’il continuait à parler. «Tu sais, tu n’irais pas en prison », je haussais les épaules avec un petit sourire en coin comme je savais tant les faire. « Elle t’aime ? Elle est donc consentante et tu ne l’as force à rien. On ne met pas en prison quand l’amour est partagé ».

Il me disait qu’elle ne voulait pas attendre ce qui est normale… quand on tombe amoureux l’on ne veut pas attendre. Vivre dans le mensonge ? Non, c’est mal car on ne peut pas faire ça à un être aimé et cela retombe toujours sur les têtes dès que l’on découvre tout. Je le regardais en cherchant comment réussir à lui donner un peu plus de confiance en la vie, en l’amour. Je vous jure, je dis ça alors que je n’ai même pas confiance en moi, en voilà un joli truc à faire. « Sam » disais-je avec une pointe de soupire surement par ce que cela m’énervait de le voir se torturer à ce point sans raison d’être, sans lieu d’être bêtement pour se torturer. « C’est ridicule de vivre caché, je ne dis pas le contraire mais surtout ne la lâche pas pour autant. Elle est amoureuse, tu es amoureux… et il est ou le mal ? L’âge ? C’est vrai que c’est un contre dans votre relation et les pour… tu les as ? », oui… comptons les pour ou contre tant qu’à faire en fait… je ne le faisais jamais mais j’avais juste opté pour cette solution afin de lui rentrer dans le crâne qu’il y a des trucs partout qui font qu’on ne peut pas mais on le fait quand même car ce que cela apporter est bien mieux que ce que nous pourrons supporter quand les « contres » agiront. Je ne dois pas être trop compréhensible enfin bref. Je le regardais en levant les yeux… cogitant à savoir si moi aussi… je devais m’ouvrir un peu plus à lui sur mes problèmes. N’en parler à personne n’aidait pas, ne m’aidait pas à me dire « ne succombe pas, c’est une mauvaise idée mais tu sais bien que tu succomberas, Pandorà… tu succombes toujours ». Tout le monde me connait comme la Pandy qui tombe amoureuse rapidement et rêve d’une vie parfaite et une famille. J’avais changé et peu de personnes le savaient sauf une seule, lui ! Il était le seul à savoir que je me détestais d’avoir couché avec des millions de mecs rien que pour me prouver que je n’allais pas m’attacher, rien que pour m’autodétruire et en quelques sortes… il m’avait sauvé cependant cela ne m’a pas plus aidé. Je le regardais alors dans les yeux et les baissait légèrement pour regarder nos pieds… « Moi aussi, j’ai des aveux à te faire, je… » Je me coupai alors avant de prendre une bonne inspiration et de regarder autour de moi. « Je crois que je fais une bêtise en ce moment enfin non… je ne crois pas, je sais. Je joue à un jeu dangereux, une amitié améliorée alors que je sais bien ou ce genre de choses me mènent toujours ». Oui, je restais vague mais une minute, quoi… non d’un petit bonhomme. Je haussais les épaules en prenant place sur un tabouret.

« Depuis quelques temps, je vis cette amitié amélioré avec la peau au ventre de faire comme la dernière fois et tomber amoureuse »… je soupirai un bon coup en le regardant. « Je sais bien ce que cela m’a apportée la dernière fois, le jour ou Jayden est parti. Je ne veux pas que cela arrive une deuxième fois. ». Je m’efforçais depuis le début de ne pas tomber amoureuse en me contentant du sentiment de l’attirance physique mais je ne pouvais pas être dupe. Je suis Pandorà, je ne suis pas Lena… je tombe amoureuse rapidement car j’aime ça, je suis faite pour aimer néanmoins cela fait mal. « Je tiens trop à lui, à son amitié bien plus que je ne tenais à Jayden… si cela devrait arriver… » l’avantage était surement qu’ils ne se connaissaient pas (enfin je crois que vous n’avez pas de liens) donc me confier à Sam était facile bien plus facile que de le faire à Nolaan ou bien Liam.

Je venais de me confier à mon tour. Je dois dire que c’était un peu plus simple que je ne le pensais. Je l’avais gardé pour moi et j’en gardais tellement encore… des choses qui me paraissaient tellement plus difficile à mes yeux comme l’époque où je me contentais de nuit et partait avant même qu’il ne me demande mon numéro mais assez tard pour lui avoir donné une nuit torride… je m’autodétruisais et c’est surement pour cela que je regrette maintenant cette époque. Ce n’était pas moi mais les soucis est… ai-je réellement changé ou suis-je toujours celle que s’accroche trop rapidement ? Je n’en sais rien. Au fond, je ne suis pas une Stam pour rien. Une Stam tombe toujours en amour des premiers qui passent… regardez Lena qui les collectionnent (je voulais trop le dire) entre le père de son fils, Mathis mais encore beaucoup d’autres enfin c’est la folie. Enfin bref… assez parler de moi. Je venais de confier mes bêtises amicales faite avec Gianni pour la première fois depuis noël ! C’est dingue mais c’est un peu libérateur bien que le secret était un peu excitant enfin pas de la façon dont vous le voyez. Enfin bref… je me sentais libéré mais quand même un peu anxieuse car en y pensant et en parlant de ça… cela engendrait des questions donc je ne pus m’empêcher d’arrêter. Il me serait dans ses bras ce qui me surprit un peu enfin peut-être un peu mais pas spécialement et puis j’adorais les câlins. Il me disait ne pas vouloir que je souffre mais je n’allais pas souffrir enfin je dis ça mais je n’en sais rien. C’est perturbant à force de ne pas savoir ce que je fais, je ne sais pas où je vais ce qui est normal. Je continuais à me laisser courtiser car c’était le deal… en attendant que je trouve le bon gars. Je n’arrivais pourtant pas à me laisser faire par les autres… ce qui a toujours été comme ça… hormis dans ma « mauvaise » passe, je n’étais pas du genre à me laisser aborder par tout le monde. Bizarre ? Non mais quand vous êtes en couple pendant 3 ans avec un gars et finissez même par vous fiancer… vous avez des réflexes et repousser les hommes. Ce n’est pas réellement un fait exprès mais c’est simplement une habitude. Durant les deux mois… pénibles, j’avais un peu mis de côté ce réflexe… je tentais pourtant de ne pas trop le faire ! Est-ce que j’aimais cette relation avec Gianni ? Oui, je n’allais pas dire le contraire que c’était très bénéfique pour moi et m’évitait bien des déboires. Sans lui… j’en serais surement au même stade qu’avant noël à continuer l’autodestruction qui aurait pu aller très loin puisque j’en venais à me détester moi-même. Je suis jeune, je devais faire des expériences ? C’est un fait aussi mais j’avais vite grandis et bien trop vite, tout le monde savait ça… ayant éduqué Lena pratiquement seule ou avec l’aide de mes grands-parents bien trop âgés. Est-ce que parfois je ne me disais pas que cela avait un peu gâché ma vie ? Non et oui en fait je ne le pense seulement dans les mauvais moments. « J’ai grandis trop vite, je ne suis pas habitué aux expériences puis j’ai quand même failli me marier. Ce n’est pas rien », oui… cela pourrait faire peur et laisser penser que j’ai besoin de ça. Me marier et fonder une famille. C’était un rêve bien loin, je n’y croyais plus vraiment. Je m’étais fiancé avec Stan par ce que j’étais jeune et naïve, je voyais en lui ce qu’il n’était pas car il n’était pas le gars parfait. Parfois j’en venais à me demander s’il était fidèle avec sa célébrité et les filles qui lui courraient après. Il m’avait embrassé sur le front, un geste que je ne pouvais ignorer puisque c’était sacrement attentionné. Un ami, c’est important surtout dans les moments où l’on est perdu… étais-je perdu ? Je ne sais pas ! « Je fais attention à moi, c’est bien le problème… je devrais foncer et profiter mais je fais attention à moi. J’ai souffert une fois et je ne veux pas souffrir une deuxième fois… je pense que j’en souffrirais plus en fait si cela venait à arriver, c'est ce qui me fait peur. Jayden n’était pas aussi proche de moi quand nous étions amis et là… si, je ne veux pas perdre l’ami. ». On aurait presque pu croire que je parlais de Sam (ahah) j’étais aussi très attaché mais pas attirée ce qui voulait directement dire que ce n’était point lui et puis il le savait.

Il restait presque de la fenêtre pour fumer, c’était bien comme attention. J’avais toujours détesté ça et je le déteste toujours autant au fond. « Tu devrais arrêter de fumer, je te rappelle que cela tue ». Je devais en agacer quelque un avec cette manie de trouver que fumer et boire de l’alcool n’était en rien un truc « bien » enfin je me comprends pas que ce soit mal de le faire mais ce n’est pas bon pour la santé et j’étais bien formelle. Beaucoup disent qu’ils le font par anxiété ou d’autres conneries du genre mais mince quoi… on ne joue pas avec nos poumons. Ce qui était bien était le respect qu’avait Sam en fumant loin de moi pour m’empêcher d’être dans la fumer car nous savons tous que ce n’est pas bon quand on n’est pas fumeur. Les risques sont plus « risqués ». Je me mis alors à rire à sa proposition… une soirée pyjama ? Pardon ? J’avais envie de dire oui car au fond il avait besoin de son ami mais cela me faisait bizarre. Une soirée pyjama, c’est un truc de fille enfin de toute façon… j’étais prise ce soir-là et je devais rentrer au boulot avant que l’on découvre que je n’y étais pas. Je me disais tellement de choses après cette proposition… j’avais même un peu peur que cela fasse « rumeur »… du genre, y a plus que de l’amitié. J’avais déjà assez de truc sur le feu depuis que Lena avait surpris Gianni dans ma chambre à la suite d’une panne de réveil alors si je devais dire à Lena que je ne rentrais pas puisque j’allais faire une soirée pyjama chez mon meilleur ami… je vais passer pour quoi, moi ? Une trainée, ahah ! Non mais oh… rien de tout ça.

J’avais un petit pincement au cœur puisque je m’apprêtais à refuser sa proposition, c’est dingue tout de même puisque je devais être là pour mon meilleur ami enfin c’était difficile de dire « non » cependant je n’avais pas le choix. J’étais déjà prise. « Je suis désolée, j’aurais été ravis et tu sais bien que j’aurais été présente pour toi… je suis bien venu malgré le boulot seulement pour une cravate », je arquais un sourcil pour bien montrer que c’était dingue enfin pas dingue mais déjà un truc peu commun puisque je bossais et c’était seulement une cravate, qui oserait quitter le boulot comme ça ? « J’ai une soirée en fait… je ne suis pas mais j’ai un truc de prévu. », je souriais, un beau sourire qui voulait presque tout dire enfin « presque » puisque c’était un rencard avec cette certaine personne qu’il ne connaissait pas et oui. Tout d’un coup… je m’imaginais faire une soirée pyjama avec Gianni, ahah cela aurait été très marrant. « Demain soir, si tu veux bien sûr, pourquoi pas ? », il était vrai que cela m’effrayait un peu cette soirée car je ne voyais pas réellement comment une fille et un gars pouvaient faire une soirée pyjama. Je croyais en l’amitié homme et femme pour autant qu’il n’y ai pas d’attirance et j’adorais ce genre de soirée que je faisais souvent avec Lena ou même Calliope enfin avec toutes les filles qui m’entourent comme Mercedes mais je ne me voyais pas le faire avec Sam. Il était un peu « homme » étant un homme enfin vous me comprenez… cela me faisait très bizarre. Je souriais en ne le quittant pas des yeux, « Cependant je te promets de tout te raconter au sujet de cette relation mais à une seule condition… tu me racontes »… je mettais mon petit doigt vers lui avec un léger petit air menaçant en souriant… « Tout sur cette jeune femme et je dis bien tout. Ce qui veut dire tout ce qu’il y a à savoir », je grimaçais alors légèrement en riant… « Enfin je me passerais des détails cochons, merci ». Oui, je n’aimais déjà pas entendre ceux de Lena donc ceux de Sam, encore pire. Et si je devais entendre ceux de Lullaby, Gianni aussi ou même Olivia, Mercedes mais encore Nolaan et Colleen enfin on s’en fiche mais pas de détails cochons… merci.