I would like to reach out my hand
I may see you, I may tell you to run I would like to hold your little hand Nobody safe, nobody on
How we will crawl, we will... Send me on my way
✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: EVY ♥ Livraison de Russie Lun 11 Juin - 18:18
Long trajet, j’étais partie de Sydney dans cet avion. 13h15 et je peux vous dire que je me souviens de tout ce que j’y ai fait. Les heures à cogner une balle en mousse contre le plafond. Les heures à manger des bonbons sans cesse. Les films regardés sur mon portable. Les jeux d’échecs avec une hôtesse. Car bien sûr, peu de monde dans l’avion et donc : peu de personnes à qui parler. J’avais passé une bonne journée interminable. Envoyant parfois des sms à Evangeline pour papoter. Etant d’autres fois sur la clé usb qui me donnait internet. En gros : je passais un moment d’ennuis terrible. Le temps était long mais je l’occupais de toutes les manières qu’ils soient. Mangeant des plats infects et riant parfois avec cette vieille dame qui était arrivée durant une escale. Enfin je laissais s’occuper le temps. Rapidement, nous arrivions. Ou pas rapidement. Cela dépend du point de vue. Je ne regrettais pourtant pas d’avoir pris cet avion même si elle me manquait. Je pensais terriblement à elle. Comment elle allait ? Comment elle s’en sortait avec la chambre ? Des tonnes de choses. Les jours défilaient. J’apprenais des choses à faire, je m’occupais des visas et d’autres choses pour passer avec un bébé sans trop d’interrogation. Je prenais ce dont j’aurais besoin pour le trajet car bien sûr… 24 heures avec un bébé dans un avion. Je crois que les hôtesses me détesteront bien plus que sur le chemin d’aller. J’avais passée aussi des heures à tenter de parler avec sa sœur. Je crois que c’était peine perdu. J’avais tenté d’apprendre les phrases importantes et j’avais pris une interprète à l’aéroport même. Je lui avais payé un diner, elle semblait heureuse. Elle n’avait je pense plus de toit d’après ce qu’elle m’expliquait. La jeune femme m’avait accompagnée au village enfin ça, je ne voulais pas le raconter à Evangeline. Pourquoi ? Par ce que cela n’aura servi à rien. J’ai résisté sans céder d’aller voir ses parents et même si je le voulais terriblement… je ne l’ai pas fait. L’heure du retour était venue, après 4 jours d’enfer dans cette ville et ce village que je ne connaissais pas. J’avais dû utiliser toutes les techniques que l’on avait choisies pour communiquer facilement. J’étais soulagé de partir. Même plus tôt d’ailleurs car oui, j’étais en avance par rapport à mon planning. Portant ce bébé dans ce relax qui m’épatait. Elle était calme et elle avait un je ne sais quoi d’Evangeline. Peut-être un air de famille. Bien sûr comme tous les bébés aussi nouveau-né, elle ne parlait pas, ne riait pas ou rien mais elle communiquait du regard. Dans l’avion, c’était différent que l’aller. Je me sentais absorbé, pendant tout un temps… je l’ai juste regardée dormir. Elle était tellement apaisée. Comment pouvait-on abandonner un ange ? Oui, pour moi ? C’était un ange. Je souriais doucement en la regardant et d’ailleurs les heures défilaient bien plus vite. Moins d’impatience, j’étais zen. Elle me regardait souvent de ses grands yeux bleus et sa petite touffe de cheveux bruns qui m’amusait. J’adorais lui caresser ou juste passer ma main dedans. Je profitais du moindre instant. C’était étrange mais je ne me serais jamais imaginé avec un enfant dans un aéroport avant maintenant. J’étais gaga et je ne voyais qu’elle. Je dormais quand même aussi en m’en occupant entre deux. Biberons, couches et tout ça. Je n’étais pas stupide au fond, je savais le faire. J’avais parfois peur de mal m’y prendre mais c’était logique. Je m’y faisais un peu. Rapidement, bien plus que je ne le pensais, nous arrivions. En fait, je n’avais pas vu le temps passer. Je descendais de l’avion en allant alors vers un taxi. D’un sms, je savais qu’elle allait dormir. Je savais donc je j’allais surement bien la surprendre en étant déjà là. Je souriais doucement en mettant le transat bien fixé dans le taxi. Remplissant le coffre de mes bagages et surtout les siens. Le taxi roulait rapidement ce qui me dérangeait car cela bougeait assez fort et j’avais peur que cela ne gêne le bébé. Nina dormait comme un gros bébé ce qui jusqu’ici était un peu normal. Je consultais rapidement mes mails sur mon téléphone en souriant doucement à la réception d’un de ma sœur et lui répondant aussitôt. Elle voulait savoir quoi pour la petite. Elle savait que je revenais plus tôt. Je souriais en entendant un petit bruit en direction de ce bébé qui semblait un peu rêver. J’allais caresser sa main alors que le taxi arrivait juste devant la villa. Je souriais en sortant les affaires et les mettant dans un coin du salon avant de reprendre le bébé et payer le taxi. Une fois dans le salon et tout en restant des plus silencieux. Je remontais discrètement à la chambre du bébé pour la sortir du relax et la poser délicatement dans son lit. Elle avait été un peu réveillée, ses petits yeux s’étaient ouverts pour se fermer aussitôt comme des papillotes. Je souriais doucement en regardant autour de moi pour une veilleuse et un baby phone. Le prenant avec moi une fois qu’ils furent « allumés » ! Je souriais doucement en allant vers la chambre et regardant alors Evangeline dormir en m’appuyant contre le chambranle et posant ma tête. Je restais quelques minutes ainsi en me disant qu’elle m’avait manquée.
Cette maison m’avait manquée. En fait ? Tout m’avait Manqué. J’approchais alors discrètement en me posant sur le lit et allant déposer un baiser sur son ventre en lui caressant doucement et profitant qu’elle dorme pour me rapprocher un peu d’une sorte de bébé que nous n’avions pas encore totalement. Ce geste de douceur à ce ventre encore plat que j’avais couvert de baiser avant mon départ sans vraiment me dire que dessous… allait grandir un enfant, un bébé. Cette impression que le monde était en train de changer en ce moment-même. Ma vie changeait. Notre vie. Tout changeait. « Coucou toi, c’est papa… », murmurais-je doucement en me mettant à imaginer brièvement les prochains mois. J’avais un peu peur au fond… surtout que les grossesses peuvent être archaïque comme géniales. Je caressais doucement son ventre en profitant du moment calme alors qu’Evangeline dormait. C’était un peu complexe pour moi, j’avais du mal à me dire que j’étais maintenant : papa. C’était dingue mais tellement apaisant. J’étais papa d’une enfant qui n’était au fond pas la mienne mais là, dans ce ventre ? Il se trouvait que mon enfant était en phase de grandir. C’était intéressant, c’était presque rêveur. Une petite fille ? Un petit garçon ? Je ne savais pas réellement mais j’y avais tellement pensé depuis quelques jours. Oui tellement. J’étais un peu perdu par moment, comment j’allais m’y habituer ? Au fond, on dit toujours que le papa se rend compte qu’il n’est que papa quand il porte un bébé dans ses bras mais moi, je m’en rendais déjà compte. Doublement compte. Je me demandais quand je pourrais le sentir bouger et même entendre ce cœur battre. J’étais surement trop gaga. Beaucoup trop. « Tu ne dois surement pas encore m’entendre et dormir comme un gros bébé… petit asticot ou asticote… mais tu m’as manqué… presque autant que ta maman ! Tu sais que j’ai beaucoup pensé à vous ? J’ai ramené ta grande sœur tout droite du pays d’Anastasia… Tu ne connais pas encore mais ta tatie regardait toujours cette princesse quand elle était petite. », je souriais. C’était étrange de parler à un ventre mais là, je ne faisais pas réellement face à la réalité qu’il ne m’entendait pas. Peu à peu, je sentis qu’elle bougeait. Finissant par m’allonger un peu plus dans le lit et la regardant attentivement en me demandant si elle allait ouvrir les yeux. Je ne lui laissais même pas le temps que j’approchais pour l’embrasser avec beaucoup de tendresse et caressant son bras en prolongeant un peu ce baiser et reculant pour la regarder dans les yeux. Son regard m’avait manqué. J’avais l’impression que je ne l’avais plus vue depuis 3 semaines, 3 mois ? Un an ? C’était dingue mais oui. Je remontais un peu à sa hauteur en souriant. « Bonsoir, mon ange… Tu m’as manquée… », disais-je en caressant sa joue et dégageant les cheveux devant son visage en souriant doucement. « Surprise ! », rajoutais-je en reprenant un peu ses lèvres avec autant de tendresse. C’était agréable d’être là. La surprendre de mon retour. Savoir qu’elle dormait paisiblement avant que j’arrive me faisait cependant culpabiliser. Je ne voulais échanger ce moment avec personnes. Une semaine ou un peu moins sans elle, c’était en fait : l’enfer. J’avais tellement détesté les nuits seul dans un lit à l’hôtel ou les repas si fades par ce que je me sentais comme incomplet sans la présence de la femme que j’aime. Une situation qui me tuait en quelques sortes. J’avais besoin de sa présence. J’étais aurais de la retrouver. Retrouver ma main et simplement notre maison. J’entendais des petits bruits du baby phone et souriant doucement. « On est rentrés ! Elle dort sagement dans son lit. », disais-je en me redressant et lui offrant un beau sourire en prenant sa main et lui caressant légèrement. Juste la sensation de tenir sa main dans la mienne m’avait manqué. Je lâchais sa main en souriant. « Je vais prendre une douche et mettre mon pyjama, puis je suis tout à toi ! Tu devrais te rendormir. », soufflais-je doucement en pensant déjà à une douche et tellement de choses. J’avais besoin de dormir dans un lit. 24 heures d’avion et le décalage horaire. J’étais un peu beaucoup fatigué sur le coup. J’allais vers la salle de bain. Une douche, une douche… me rafraichir car oui dans l’avion ? Pas de douches et je n’avais pas eu le temps avec les biberons avant de prendre l’avion donc j’avais clairement besoin de prendre une douche et surtout : me détendre. J’avais alors me déshabiller et enclenche l’eau. Une fois dessous, je prenais cette douche rapidement en profitant des jets de massages pour ainsi me détendre et oubliant un peu tout ce qui s’était passé pour profiter d’une détente totale. Une fois tout propre, je sortais de la douche pour un rasage car et bien la barbe du lendemain : bonjour. Une fois bien rasé, j’allais enfiler mon pyjama et je sortais de la salle de bain, tout propre. Je retournais rapidement vers la salle de bain pour mettre mes affaires sales au bac et me disant que ça c’est fait comme ça.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mar 12 Juin - 7:44
Ces derniers jours avaient été à la fois trop longs et trop court pour Evangeline. C’était un véritable enfer de se retrouver totalement seule dans cette grande villa et il était certain que même la présence d’Holympe n’avait rien fait pour arranger la situation. Elle n’avait jamais passé plusieurs jours sans Henry depuis qu’ils étaient en couple et si à première vue ce n’était rien à passer, pour la jeune femme c’était une épreuve de taille. Elle n’aimait pas être seule dans une si grande maison et tout au long de ces derniers jours elle avait affreusement mal dormit. Elle avait constamment l’impression d’entendre des bruits qui n’existaient pourtant que dans son imagination et la protection que devait assurer Holympe était réduite à néant car le chiot ne semblait pas plus rassuré que sa maitresse. Quoi qu’il en soit, la jeune femme avait l’impression que ces quelques jours sans Henry étaient interminables et en même temps elle avait tellement de choses à régler avant l’arrivée de sa nièce qu’elle ne savait plus où donner de la tête. Les deux premiers jours furent consacrés à faire quelques achats de bases et à monter les meubles de la chambre. Pour les achats pas de problème, mais une multitude de questions qui restaient évidemment sans réponse. Quelle taille faudrait-il pour les couches ? Quel lait serait le mieux adapté ? Et si jamais elle était allergique à quelque chose ? Et si cette peluche ne lui plaisait pas ? Et si cet ensemble n’allait pas avec ses yeux ou ses cheveux ? Des questions parfois idiotes, après tout ce ne sont que des détails qui se règleraient une fois que Nina serait parmi eux, mais qui restaient imprimées dans l’esprit de la jeune femme et qui ne la quittaient pas une seconde. Elle avait fait de nombreux aller-retour jusqu’au magasin ces derniers jours, ayant toujours l’impression qu’il manquait quelque chose. Y allant un jour pour tout ce qui était soin et change, le lendemain pour acheter des vêtements de toutes tailles et en tous genres, le surlendemain pour acheter l’équipement de surveillance ou le matériel pour la transporter. Elle n’avait même pas pensé à l’importance d’un cosy ou d’un couffin pour qu’Henry puisse la ramener à la maison. Après tout il n’allait pas la garder dans ses bras durant tout ce temps et elle n’était pas sur que Lycka ait ce genre d’élément. Bien entendu il pourrait en acheter un sur place, mais la qualité serait-elle la même que pour ceux qu’on trouvait en Australie ?
Imaginez-vous à sa place et vous verrez à quel point ces quelques jours avaient été horribles pour la jeune femme. Devoir rester à la maison alors que son fiancé est parti à l’autre bout du monde pour récupérer un petit bout de chou dont vous devrez vous occuper pour les vingt ou trente prochaines années. Sans compter qu’elle avait également dut monter les meubles pour finir de préparer la chambre de bébé. Et ca c’était une épreuve en soit. Henry avait monté les cartons dans la chambre afin de lui faciliter les choses de ce point de vue là, mais ca ne simplifiait pas le montage et l’épreuve s’était révélée plus difficile que prévue. Il avait fallut qu’Evangeline en arrive à demander de l’aide à quelques amis. Le lit et la table à langer avaient été montés dans la même journée, avec l’aide de Shibhoan et l’armoire avec l’aide d’un ami d’Henry (Nolaan ?) le lendemain. Dans les deux premiers jours la chambre était déjà prête à accueillir Nina et elle n’avait plus grand chose à faire. Le reste des achats se fit en quelques heures, un peu chaque jour jusqu’à ce qu’elle considère que tout était là en nombre suffisant alors qu’il y en avait déjà beaucoup trop. Elle avait eut malgré la sagesse d’esprit de ne pas tout prendre dans des couleurs de filles et d’alterner pour des petites choses simples et qui pourraient très bien aller à un garçon également. Ainsi ca pourrait resservir quel que soit le sexe de l’enfant à venir. La dernière journée fut certainement la plus pénible pour Evangeline. Ne rien avoir à faire d’autre que regarder les heures passer, se demandant où en étaient Henry et la petite. Elle attendait de ses nouvelles, convaincue qu’il n’aurait pas d’avion avant le milieu de journée et qu’il n’arriverait que le lendemain matin comme prévu. Elle n’avait pas eut de nouvelles depuis le matin, lorsqu’il l’avait prévu que son vol devait arriver le lendemain en matinée et qu’il serait bientôt dans l’avion. C’était bien beau, mais pas suffisant à la jeune femme qui restait à ne pas savoir précisément quand il la rejoindrait enfin. Elle passa donc une soirée à regarder la télé, aux aguets du moindre mouvement de son téléphone. Elle ne voulait pas prendre le risque de manquer le moindre appel ou message provenant d’Henry, mais rien. S’endormant à moitié devant la télévision en milieu de soirée, elle finit par s’avouer vaincu et décida d’aller se coucher. Mais une fois au lit, elle tourna encore quelques longues minutes. Retirant ses vêtements progressivement et finissant en simples sous-vêtements, elle réussit à s’endormir près d’une heure après s’être couchée. Et comme à son habitude, comme les rares fois où elle parvenait à dormir correctement et à rêver, elle rêvait qu’Henry était de retour avec la petite, que tout se passait à merveille et que leurs vies reprenaient un cours normal avec cet enfant qui devenait chaque jour un peu plus la leur. Elle ne réagit pas vraiment, encore totalement endormie, lorsqu’Henry vint déposer un baiser sur son ventre. C’était devenu habituel en somme et c’était un geste tellement apaisant pour elle qu’elle n’en prenait pas conscience sur le coup. Elle ne réagit pas beaucoup plus au son de sa voix même si ce simple détail l’apaisa instantanément. Dans son sommeil elle sourit à la voix d’Henry et à cette histoire de princesse. Il avait raison, l’histoire d’Anastasia était une des préférées de Lyuba et … mais comment pouvait-il le savoir ? Evangeline ne se posa la question que l’espace d’un instant, se disant que ca ne pouvait pas être son rêve, qu’il y avait autre chose et elle s’éveilla alors en douceur. Ne voulant pas revenir à la réalité de cette maison vide et de ce grand lit ou elle était seule, elle était quasiment prête à se rendormir aussitôt, mais un contact bien connu contre ses lèvres lui fit prendre conscience de la réalité et du fait qu’elle n’était plus seule. Elle sourit légèrement à ce baiser, ouvrant alors les yeux en douceur de peur de briser ce qu’elle pensait encore être un rêve avant de réaliser qu’Henry était bien là en face d’elle. « Hey ! » Son sourire s’agrandit un peu plus encore en entendant sa voit et l’entendant dire qu’elle lui avait manqué. Elle émergeait doucement, sans avoir encore la certitude que ce n’était pas une nouvelle fois un rêve. « Qu’est-ce que tu … tu es rentré ? » Elle avait à peine eut le temps de poser cette question qu’il reprenait ses lèvres et qu’elle réalisait enfin qu’elle ne rêvait plus. Henry était bel et bien là, il était de retour. Mais sur l’instant les choses étaient encore floues dans la tête de la jeune femme. Pourquoi était-il parti ? Depuis combien de temps ? Toutes ces questions là elle ne se les posait pas vraiment pour l’instant. Elle ne pouvait qu’observer le jeune homme qui se trouvait face à elle sans vraiment parvenir à réaliser. Elle fut surprise plus qu’autre chose d’entendre un léger bruit qu’elle ne parvint pas à identifier, juste avant qu’Henry la ramène à la réalité. Ils étaient rentrés. Tous les deux. Il avait ramené Nina. Evangeline prenant doucement conscience de cela sortant enfin du brouillard qui semblait engourdir son esprit. « Elle dort … » Elle n’avait fait que répété ces deux petits mots. Nina dormait … dans son lit … Elle était enfin là et Henry était revenu. Elle se redressait légèrement, observant Henry qui s’éloignait un peu à son tour, parlant d’aller prendre une douche. Elle lui sourit doucement alors qu’il parlait de se rendormir. Il fallait vraiment qu’elle dorme à nouveau ? Vous êtes sur ? Car à présent elle était réveillée et n’était pas vraiment sure de vouloir se rendormir si rapidement, sans être allée voir sa nièce, sans avoir profité de la présence d’Henry, sans avoir réellement réalisé qu’ils étaient là tous les deux.
Evangeline laissa malgré tout Henry partir sous la douche et en profita pour aller voir sa nièce. Enfilant en vitesse une robe de chambre en satin qui restait constamment à portée de main, elle rejoignit la chambre préparée pour la petite, n’en revenant pas de la voir dans son lit. Elle resta là un moment, à observer ce bout de chou dans son lit, sans rien faire, sans bouger d’un cil de peur de la réveiller. Elle semblait si paisible que c’était relaxant de la regarder dormir. Elle y resta quelques minutes, à peu près le temps qu’Henry passa sous la douche avant de revenir dans la chambre et s’installer sur le lit pour attendre son fiancé. Elle s’allongea sur le lit, bien consciente des bruits qui se faisaient discrets dans la salle de bain, mais ne réalisant pas tout de suite que c’était bel et bien Henry, qu’il était revenu. Elle ne le réalisait pas encore totalement, même en l’ayant là devant elle. Se redressant en le voyant rejoindre la chambre, elle se rapprocha du bord du lit, à genoux sur celui-ci et venant à la rencontre d’Henry. « J’en reviens pas … tu es rentré. » Elle souriait bêtement et béatement, ne parvenant plus à se contenir et à contenir ce bonheur de le retrouver après tout ce temps. Quoi quelques jours ? Ca ne pouvait pas faire que quelques jours, c’était bien plus long. Non ? Pour elle si, c’était comme s’ils étaient restés séparés pendant des mois. « Tu aurais dut me dire que vous arriveriez plus tôt que prévu ! » Elle attrapa les mains d’Henry alors qu’il se rapprochait d’elle après avoir tout rangé. L’attirant à elle, elle se campa devant lui, passant ses mains de celles du jeune homme à ses bras, à son torse pour finir dans son cou. Ce simple contact semblait être le seul moyen de réaliser qu’elle ne rêvait pas. « T’es là … » Ces mots étaient sortis en un murmure. Elle n’en revenait pas, ne parvenait pas à se dire qu’après ces quelques jours passés si loin l’un de l’autre Henry était enfin revenu à elle, revenu à la maison. A présent rien ne les séparerait plus et ils n’avaient plus de raisons de rester si longtemps loin l’un de l’autre. Déposant un baiser léger et tendre sur les lèvres du jeune homme, elle s’écarta légèrement, posant son front contre le sien en tentant de profiter de cet instant. « Tu m’as manqué … » Elle sourit légèrement à cela. Elle s’était convaincue que ces quelques jours loin de l’autre ne seraient rien, que ca passerait rapidement et qu’ils n’auraient pas de mal l’un comme l’autre à le vivre, mais la réalité était bien loin de cela. Elle avait eut un mal fou à rester focalisée sur ce qu’elle avait à faire et à ne pas penser à lui en permanence. Elle en avait conscience plus que jamais à présent : elle ne pouvait pas se passer de la présence d’Henry. L’attirant avec elle sur le lit, elle finit par s’allonger, le laissant s’installer avant de se placer tout contre lui, refusant de laisser encore la moindre distance les séparer. « Comment ca c’est passé ? Ton séjour, les trajets dans l’avion ? Dis-moi. » Et voilà, l’inquisition commençait … Evangeline avait l’impression d’avoir tout manqué en restant ici. Elle savait que prendre l’avion n’aurait pas été bon pour elle et qu’elle avait bien fait de laisser Henry partir à sa place, mais malgré tout elle se sentait un peu exclus de cette histoire et elle avait besoin d’en savoir plus sur le déroulement des évènements en Russie. Mais elle réalisa rapidement que ses questions pouvaient attendre. A présent qu’il était là ils auraient tout le temps qu’il faudrait pour parler de ca. Pour l’instant Henry semblait épuisé et il avait certainement plus besoin de repos et de tranquillité que de répondre à tout un tas de questions sans importance. « Tu dois être fatigué. Ca … pourra attendre demain. » La jeune femme déposa une main dans le cou d’Henry, l’embrassant doucement avant de caler sa tête contre le torse du jeune homme, écoutant son cœur qui battait et s’apaisant doucement de cela.
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✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Jeu 14 Juin - 3:13
De doux rêves, elle devait en fait en dormant à point fermé. Je me demandais ce dont elle rêvait ou même si elle rêvait. De moi ? Oh non pas de moi enfin je m’occupais surtout de ce ventre, pas encore rond. Sa tenue était bien pratique pour pouvoir sentir cette peau nue dont un bébé se trouvait dessous. Cette tenue était juste et seulement : cool pour parler à mon fils ou à ma fille des plus facilement. Il ne devait pas encore m’entendre ce bébé. Il ne devait même pas encore entendre. Je me disais qu’il devait être aussi petit qu’une limace ou même encore plus petit. Une petite abeille ? Dès que je la sentis alors se réveiller, je ne pouvais pas m’empêcher d’aller retrouver ses livres. Ses douces lèvres qui m’avaient tellement manquées. Ses baisers qui me furent tellement euphorisant au simple contact. Cette sensation de me retrouver seulement avec elle et sourire doucement contre. Je ne pus retenir ce sourire en l’entendant parler, cette voix aussi m’avait manquée. Avec le téléphone ? Ce n’était pas du tout pareil. Je me doutais qu’elle devait être encore un peu endormie et peut-être même qu’elle ne devait pas y croire ? J’étais en fait une sorte d’oasis ? Peut-être aussi cela m’amusait d’y penser mais là, je ne voulais pas m’amuser enfin si peut-être mais j’étais bien trop fatigué pour faire des blagues qui peut-être ? Seraient royalement pourries de chez pourries. Je me contentais de sourire à sa question et hochant doucement la tête en allant reprendre ses livres aussi rapidement. Je n’en pouvais plus de cette distance que le voyage avait imposé entre nous deux, j’avais juste envie de passer du temps avec ma fiancé mais la fatigue m’appelait et surtout ? Je sentais le fennec, peut-être pas à ce point mais bon. On comprend là où je veux en venir, non ? Un gros et grand fennec tout poilu et ouais car je n’étais pas rasé. Je souriais en entendant cette question : dormait-elle ? J’hochais la tête en la regardant attendri. « Comme un grand bébé enfin… tu m’as compris ! », disais-je avant de penser à aller prendre une douche, me détendre. J’avais besoin d’un petit moment rien que pour me rafraichir. 48 heures ? La poisse en plus, je m’étais rapidement brossé les dents dans l’avion mais j’en avais mis maladroitement dans mon cou. Je puais le dentifrice mélangé au rejet d’un bébé après son biberon de lait. Je ne vous ai pas dit ça ? Je me suis trompé d’épaule pour le rôt conclusion ? Celle dotée d’un essuie de bain ? Et bien n’était pas celle sur laquelle j’avais posé le bébé plus tôt pendant le voyage. J’ai envie de dire : crétin. Je me l’étais dit d’ailleurs. Surprenant ? Enfin bref, sur ces mots ? Je voulais aussitôt à ma douche en profitant de l’instant et me relaxant. Je pensais à l’après rapidement alors que le rassoir en venait à me raser la barbe. Gentil rasoir. Il était vraiment sympathique. C’était cool les rasoirs électriques en fait, on pouvait être plus libre et ne pas avoir des millions de rinçage en donner dans l’évier. Encore heureux sinon je crois que je rôtirais avec le rasoir. Je suis sûr que le chanteur Claude François voulait se raser avec son micro. Enfin peu à peu, j’étais en pyjama et mon dieu, c’était le pied. Et oui, le pied. J’étais vraiment bien dans ce pyjama surtout que je n’en avais pas emporté avec moi. Vous ai-je dis que je les avais oublié ? Je n’avais pas pensé aux pyjamas en préparant mon sac. Crétin, encore une fois. C’était normal au fond. J’étais tellement impatient d’y aller pour bien des raisons mais aussi réticent de laisser la jeune femme que mes pensées étaient totalement ailleurs mais bon, je sortais de la chambre.
Propre comme un sous neuf, je regardais cette jolie brune dans mon lit, notre lit en souriant doucement et la voyant approcher dans cette tenue des plus coquettes et riant doucement. Je ne pus m’empêcher de rire en l’entendant et encore plus en la regardant, elle était trop attendrissante avec ce petit sourire béat. Je me doutais que je lui avais manqué et je ne pus m’empêcher de rire à nouveau. « Pourtant c’est vrai ! », soufflais-je légèrement. Je me rapprochais en l’entendant rajouter que j’aurais dû lui dire mais rater ce moment ? Non, je secouais automatiquement la tête en souriant et la laissant prendre mes mains, profitant du geste et la regardant faire voyager ses mains sur mon torse, ne pouvant pas m’empêcher d’en avoir un frisson. Cela m’avait manqué. Son toucher et juste la caresse de sa peau contre la mienne. Je souriais doucement en trouvant ce moment juste ? Parfait. Je ne voulais pas en échanger et lui souriant un brin en hochant légèrement la tête et riant en l’entendant dire que j’étais là. Je me demandais soudainement si elle n’avait pas bue ou fumer au point de croire que je ne pourrais pas être là. Elle m’amusait et j’aimais bien ce côté qu’elle avait à penser rêver. C’était des plus romantiques. J’étais attendri, réellement. J’avais la sensation de lu avoir manqué. La sensation qu’elle tenait réellement à ma présence. Je me sentais bien en ce moment, je me sentais encore plus aimé que je ne le pensais et surtout : utile. Je sentais qu’être là ? C’était une bonne chose pour elle et que ça la rendait en un sens : heureuse. C’était bien cette sensation. Je ne voulais pas vraiment en changer. Je ne voulais rien changer tout simplement. Je ne pus m’empêcher de lui sourire. « En chair et en os ! », chuchotais-je un brin en laissant un assez fin rire s’échapper de mes lèvres. La fatigue me prenait et pourtant ? Je ne voulais pas échanger ce moment. A quoi bon ? Je ne voulais même pas penser l’échanger en fait, je ne voulais pas me coucher actuellement, je voulais être là. Je sentais à nouveau ses lèvres sur les miennes en souriant et la regardant dans les yeux alors qu’elle posait son front contre le mien. Je posais mes mains sur ses bras et les caressant légèrement en lui souriant. « Toi aussi ! », disais-je naturellement en ne voulant même plus arrêté ce moment. Oh non, jamais. J’étais juste bien. En réalité ? Je n’avais jamais été aussi bien depuis plusieurs bons mois. Je me sentais alors rapidement attirer et ne pouvant m’empêcher de la rejoindre en m’allongeant à ses côtés et lui laissant un sourire alors qu’elle s’installait contre moi. Je fermais délicatement les yeux en l’entendant alors me demander comment était mon voyage. « Long… », disais-je en riant et la regardant alors que mes yeux se rouvraient. « Trop long ! », soufflais-je plus bas en réfléchissant et menant une main à son menton pour les caresser doucement en souriant tandis qu’elle me disait que je devais être fatigué. J’hochais la tête, c’était un fait mais pourtant, je voulais encore lui consacrer du temps. Vouloir n’est pas pouvoir en général. Je souriais fermant les yeux quand ses lèvres arrivaient à ma rencontre. Je répondais à ce baiser en désirant le prolonger, vraiment mais là, je n’en avais pas la force. Je lui offris un fin sourire, un sourire des plus. En fait ? Un sourire, c’est tout. Fermant les yeux alors qu’elle se posait contre mon torse, j’allais caresser ses cheveux en m’apaisant simplement de ce geste affectueux et de sa présence. C’était tout ce dont j’avais besoin. Tout ce que je voulais. Je me disais qu’elle avait besoin d’en savoir plus ? Ses questions étaient surement le fruit de ceci ? Je souriais doucement. « Non, t’en fais pas, je peux t’en expliquer un bout mais les détails seront pour demain ! Ça c’est assez bien passé. J’ai évité le village. », ce qui était vrai au fond même si j’avais tout de même croisé sa sœur… en fait, je l’ai évité mais cela ne veut pas dire que je n’y ai pas été. Je me trompe ? Je soupirais doucement d’aise en remontant la couverture sur nous et la couvrant un peu plus. « C’était bien, le séjour. L’hôtel était… », je me coupais soudainement pour bailler. Un bâillement assez long et je riais nerveusement en la regardant. « Oula ! », je gardais mes caresses sur ses cheveux en souriant et haussant une épaule. « J’ai mangé des plats vraiment étranges, tu sais ? Je t’ass… », encore un bâillement mais bien plus petit. Je tenais de moins en moins mon discours et je finissais par sourire. « Je crois que je suis achevé. », laissais-je entendre de mes lèvres en fermant automatiquement mes yeux. « Bonne nuit, mon ange ! », disais-je en tournant la tête vers elle et déposant un baiser sur son front. Je me réinstallais en position sommeil en callant bien ma tête et la laissant contre mon torse, je ne voulais pas du tout qu’elle ne s’éloigne. J’aimais la distance installée justement par ce qu’il n’y en avait plus du tout. Je sombrais peu à peu dans un sommeil. Un profond sommeil. Ceux du genre ? Ceux du genre qui ne réveillent pas ! Je n’entendais d’ailleurs même pas les soudains pleurs du bébé et le chien qui venait aboyer en se demandant d’où provenaient les pleurs. Et moi ? Je dormais et rien ne me dérangeait. Le sommeil lourd en fait. J’en avais besoin. Dès que le cœur appelle le sommeil ? Vous pouvez faire ce que vous voulez mais cela ne changerait rien.
Ps :D Je dormais à moitié sur la fin... donc j'espére que ça ira :D Au dodo
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Jeu 14 Juin - 17:48
Evangeline était convaincue qu’elle dormait encore et qu’elle rêvait. Ces quelques jours passés sans Henry avaient été difficiles pour elle et elle rêvait presque toutes les nuits du retour du jeune homme ou du fait qu’il ne soit finalement pas parti. Elle avait donc beaucoup de mal à se réveiller et à croire surtout que cette fois il était bien là. Elle réagissait peut-être bizarrement, mais elle s’en fichait. Sa réaction à cet instant ne comptait pas, seule comptait la présence du jeune homme son retour et surtout l’arrivée de sa nièce. La jeune femme ne put s’empêcher d’aller vérifier et trouver Nina dans son lit semblait la meilleure preuve qui soit pour elle qu’elle ne rêvait pas. Elle se sentait alors beaucoup mieux et retourna dans la chambre avec l’impression d’être sur une sorte de nuage. Ils étaient une famille. Leur premier enfant, même si ce n’était pas vraiment le leur, venait de les rejoindre et à présent ils n’auraient plus qu’à jouer leurs rôles de parents auprès de cette petite fille. Rejoignant la chambre, la jeune femme avait encore un mal fou à émerger et à réaliser. Elle avait beau entendre l’eau de la douche, elle avait beau savoir qu’il était là, sentir sa présence … rien n’y faisait et elle ne parvenait pas à y croire. Jusqu’à ce qu’il se trouve à nouveau devant elle. Et même à cet instant elle avait encore du mal à croire que c’était bien la réalité. Comment pouvait-elle être sure que ce n’était pas un énième rêve, un peu plus réaliste que les autres seulement. Il suffisait finalement d’un contact, l’avoir là contre elle, c’était bien plus réel que dans ses rêves, ca c’était certain. Et alors qu’elle comprenait finalement qu’il était bel et bien là, que leur séparation était terminée et qu’ils pourraient être une famille à présent, elle réalisait toutes les questions qu’elle pouvait se poser sur ces derniers jours et elle ne put retenir quelques questions. Elle se doutait que le trajet avait dut être un enfer, passer presque une journée complète dans ces minuscules avions ou ne peut pas faire grand chose à part attendre. Elle s’en voulait en quelque sorte de l’avoir forcé à prendre sa place. Ce n’était pas elle qui avait insisté pour qu’il parte à sa place, il y tenait et elle avait cédé, alors que c’était à elle d’aller chercher sa nièce et de s’en occuper. Bien entendu elle s’en occuperait à partir de cet instant, mais elle avait malgré tout des interrogations sur la suite et comment se passeraient les jours qu’elle devrait passer seule avec la petite qui ne la connaissait pas du tout pour l’instant. Elle avait tout un tas de questions à poser et elle avait envie d’avoir des réponses, mais elle sentait rapidement qu’Henry était épuisé et il avait bien besoin de repos. Elle tenta donc de calmer ses ardeurs, se disant qu’ils auraient tous les jours à venir pour discuter de ce voyage et parler de tout. Elle se préparait donc à garder ses questions en réserve pour le lendemain et à retourner dormir, profiter des heures de sommeil que Nina leur laisserait encore. Elle ne tenta pas de débattre cependant lorsqu’il disait pouvoir parler un peu, gardant les détails pour le lendemain. Elle sourit légèrement et tristement à la fois alors qu’il disait avoir évité le village. Il avait bien fait et c’était certainement mieux ainsi. S’y rendre n’aurait fait que lui attirer des ennuis et en attirer à Lyuba également. Et dans un même sens elle regrettait de ne pas pouvoir avoir des nouvelles de la vie au village, de ses parents et des gens qui y vivaient encore. Elle n’avait jamais réellement réussit à se détacher du village. Elle y avait passé la plus grande partie de sa vie et ne pouvait pas l’oublier. Elle sourit un peu plus alors qu’il disait que le séjour c’était bien passé, c’était le principal après tout. Elle ne put même retenir un léger rire alors qu’il parlait des plats qu’il avait put manger. Il fallait bien avouer que la nourriture russe était bien différente de celle qu’on trouvait en Australie, surtout lorsqu’on était aux abords du village. « C’est la nourriture de là bas, c’est particulier j’avoue. » Elle aurait certainement dut le prévenir sur ce point là, mais elle n’y avait pas pensé et préférait qu’il voit les choses par lui-même plutôt que de juger sur ses avis à elle. Elle posa doucement une main sur la joue d’Henry alors qu’il disait être achevé. « Repose-toi alors, le reste pourra attendre demain. » Le plus important pour elle était de savoir que tout c’était bien passé et qu’ils étaient rentrés tous les deux sans le moindre souci. A présent ils auraient tout le temps nécessaire pour parler des détails et il avait certainement bien plus besoin de sommeil que d’autre chose. Et pour avoir besoin de sommeil, il fallait bien avouer qu’il devait en avoir besoin.
Evangeline s’endormit quelques dizaines de minutes après Henry, se laissant le temps de l’observer dormir et de réaliser qu’il était revenu. Elle dormit quelques heures de plus à peine jusqu’à ce qu’un bruit étrange la réveille en sursaut. Un pleur … d’enfant. Et en ouvrant les yeux à nouveau elle comprit qu’elle n’avait pas rêvé, Henry était revenu avec Nina, cette enfant qui allait être leur fille et dont ils allaient devoir s’occuper dès à présent. Il fallut près de deux minutes à la jeune femme pour émerger et se lever finalement, Henry dormant encore complètement à coté d’elle. Enfilant une robe de chambre, elle n’avait pas encore quitté la chambre qu’Holympe qui était installée au pied du lit se mettait à japper. Elle lui intima le silence, la forçant à quitter la chambre pour éviter de réveiller Henry, fermant la porte derrière elle avait d’envoyer le chiot en bas et de rejoindre la chambre de bébé où se trouvait sa nièce. Elle la regarda un instant avec un grand sourire avant de la prendre finalement dans ses bras, prenant garde à ne pas la casser. « Hey bien ma jolie … Qu’est-ce qu’il t’arrive ? » Elle espérait que sa simple présence suffirait à apaiser l’enfant, mais ce n’était pas suffisant. Elle finit par descendre au salon, tentant tout ce qu’elle pouvait pour apaiser la fillette qui refusait d’arrêter de pleurer. Elle tenta tout ce qui était possible, changer la couche, lui donner à manger, la bercer … rien ne marchait et après près d’une heure, elle était sur le point d’abandonner. Déposant la petite dans un cosy, posé à même le sol dans un espace clos pour elle, Evangeline rejoignit l’étage, entrant en douceur dans la chambre pour tenter de réveiller Henry et d’en savoir plus. « Henry, réveille toi. » Elle n’était pas experte en bébé et le jeune homme avait un léger avantage sur elle par le fait qu’il avait passé quelques jours avec elle à commencer à la connaitre et reconnaitre ses pleurs. Evy elle devait tout prendre de zéro et cette réalité était très dure à accepter pour elle. Elle tenta de le secouer, d’y aller en douceur, puis beaucoup moins, mais rien n’y faisait. Parfois il avait un sommeil tellement lourd qu’il était impossible de le réveiller. « Henry, s’il te plait … » Elle tenta une dernière chose, la solution finale étant de le réveiller avec un verre d’eau bien fraiche sur la figure, une extrémité qu’elle ne voulait pas atteindre. Ne parvenant à rien avec lui non plus, la jeune femme redescendit au salon, tentant à nouveau toutes les possibilités qui s’imposaient à son esprit. Il était encore très tôt et Evy n’avait finalement dormit que quelques heures lorsque Nina finit par accepter un biberon et se rendormir presque aussitôt, exténuée et repue à la fois. La jeune femme avait gardé la fillette dans ses bras depuis le début, ce n’était certainement pas la meilleure solution, mais c’était la seule qui marche pour l’instant. Elle venait juste de déposer la petite dans son cosy et de s’assoir sur le canapé face à une tasse de café qui avait refroidit lorsqu’elle perçut du bruit à l’étage. Holympe réagit presque plus rapidement qu’elle, jappant un coup qui fit sursauter la jeune femme et la maudire alors que Nina semblait sur le point de se réveiller. Henry descendit finalement pour les rejoindre et elle dut presque recourir à la force pour faire taire la chienne. « Ca y est la marmotte sort de sa phase d’hibernation. Bien dormit j’espère. » Elle prenait cela à l’humour, après tout il n’avait pas dut avoir des jours très faciles et il avait le droit de se reposer. Récupérant sa tasse de café, elle la sentit légèrement, plissant le nez en réalisant qu’il était froid et le reposant finalement sur la table basse, trop épuisée par ces dernières heures pour se lever et aller le faire réchauffer. Observant Henry qui ne semblait pas comprendre ce dont elle voulait parler, elle tourna la tête vers Nina qui dormait tranquillement dans son cosy en finissant par s’expliquer. « Ta fille est une terreur qui a pleuré pendant … près de quatre heures non stop. » En plein milieu de sa phrase elle s’était coupée pour regarder l’heure et réaliser qu’elle avait fait fasse à quatre heures de crises de la part de la petite. Rien n’y avait fait ou seulement pour quelques minutes par-ci par-là, le temps pour la petite de se reposer un peu et repartir de plus belle. Ce n’était que les premières heures du premier jour et Evangeline regrettait presque la décision d’avoir accepté de s’occuper de sa nièce. Bien entendu elle n’aurait pas put refuser c’était certain, mais elle redoutait plus que jamais les jours à venir, l’éventualité que les choses continuent ainsi et surtout la reprise des cours qui se profilaient dans quelques jours. Un détail dont il faudrait certainement qu’ils parlent rapidement et qu’elle ne put s’empêcher de lancer. « Comment on va faire une fois que les cours auront repris ? Pour bien faire il faudrait que l’un de nous prenne un congé ou quelque chose du genre … » Elle avait déjà loupé des semaines de cours à cause de son accident et la classe lui manquait, effet renforcé un peu plus encore par les vacances qui venaient de s’écoulées. Elle ne se voyait pas renoncer totalement aux cours qu’elle donnait pour s’occuper de cet enfant et surtout elle ne se voyait pas affronter le genre de colère de ce matin encore et encore au fil des jours et surtout le faire seule. Elle se rendait bien compte qu’en temps que femme ce serait à elle de se charger de cela, mais l’idée ne l’enchantait pas vraiment il fallait bien l’avouer.
I would like to reach out my hand
I may see you, I may tell you to run I would like to hold your little hand Nobody safe, nobody on
How we will crawl, we will... Send me on my way
✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Dim 17 Juin - 16:43
Dormir, le paradis. J’adorais dormir, je crois. Le sommeil. Le paradis des petits dodos. J’étais bien, bien mieux. Je souriais en dormant. J’étais comme les bisounours : sur un nuage. J’avais un peu le dos courbé mais rien de grave, peut-être que le coussin était trop bas ou je ne savais pas trop, un morceau de couette dessous ? Je ne calculais rien de toute manière, je dormais. Dormir est une chose que je savais faire en général. J’étais assez doué. Fermer les yeux et pouf. Parfois c’était plus léger et disons : chaotique mais plus le bonheur frappait à ma porte et plus le sommeil me semblait paisible. J’étais bien. On ne pouvait pas dire le contraire. Je n’avais pas du tout senti que l’on tentait de me réveiller. Pas du tout même. Je n’entendais pas les pleurs. J’étais comme déconnecté. J’avais bougé alors qu’elle tentait de me réveiller mais vraiment d’un pouce et c’était fini. Je dormais comme un gros bébé. L’eau aurait été efficace ou peut-être même des pincettes ou des chatouilles mais l’eau, c’était du tout cuit. Je savais vraiment que c’était bon. Perfecto. Je rêvais de tout et de rien. Des rêves insignifiants dont je ne me souviendrais sans aucuns doutes pas du tout. Les rêves c’était souvent comme ça… quand ils ne servent à rien, l’on ne s’en souvient pas et quand cela torture, on a du mal à les oublier mais encore quand c’est magique, on envie nos rêves. En fait, nos rêves ? C’est de la pure torture. Je vous jure. Les rêves n’étaient pas réellement toujours roses aussi. On appelle ça les cauchemars ? J’avais fait une thèse sur la différence lors de mes études, je m’en souviens encore car j’avais fait des recherches monstres. C’est au petit matin que je commençais à me réveiller, naturellement. Vers les 9 heures environ. Je ne réalisais qu’après avoir ouvert les yeux que la jeune femme n’était plus là. Dans mon esprit, elle l’était encore. J’avais tellement fais en sorte d’avoir la sensation qu’elle était à côté de moi pendant mon voyage en Russie que je ne réalisais pas directement que j’étais de retour dans notre lit, le nôtre. Je souriais en entendant le chien aboyer tandis que je marchais dans la chambre pour chercher un jeans et enfiler un t-shirt rapidement. Pourquoi ? J’avais envie tout simplement de ne pas trop trainer dans mon pyjama. On était bien plus vivant après un réveil que lorsque l’on s’habillait. Je sortais alors de la chambre en la regardant faire taire le chien et souriant en approchant. Je regardais la jeune femme comme si je ne l’avais plus vue depuis trois mois enfin ce sourire émerveillé et riant silencieusement en l’entendant m’appeler Marmotte en hibernation. Peut-être pas ses mots mais en gros, c’était ça et elle m’amusait. Je ne comprenais pas du tout ou elle voulait au final en venir mais surtout par ce que je n’en avais pas l’habitude. Avoir une raison qui puisse nuire à mon sommeil ou le sien, ce n’était pas encore devenu disons : simple pour moi.« Comme un gros bébé ! », disais-je presque en murmurant pour éviter de réveiller la petite dans son cosy que je regardais rapidement d’un fin sourire en tournant la tête vers la jeune femme qui prenait sa tasse pour aussitôt la reposer. Je me doutais simplement qu’il était froid et je prenais ainsi sa tasse en souriant et la voyant m’expliquer aussitôt ou elle voulait en venir et regardant Nina en souriant. M’étonnant aussi en entendant : Ta fille. C’était encore nouveau pour moi. Je souriais en l’entendant parler des pleures non-stop et allant caresser la joue de Nina qui dormait comme un gros bébé. « C’était peut-être par ce qu’elle te voyait en quelques sortes pour la première fois, c’était aussi ainsi au début pour moi, je t’assure mon cœur et puis le décalage horaire. Je suis sûre que notre fille ne voulait pas faire de ta nuit : un enfer! », je gardais cette voix assez base pour ne pas réveiller l’ange qui dormait et oui, pour moi ? C’était un ange. J’avais passé du temps avec elle. J’allais dans la cuisine en gardant la tasse et la faisant réchauffer en prenant alors une tartine de nutella et allant vers le salon avant de me rendre compte que Nina venait d’ouvrir les yeux en se remettant à pleurer comme une folle et je riais doucement. « Elle a de la voix en tout cas, on ne peut pas dire le contraire. C’est de famille, je crois ! », disais-je en la regardant avec un petit air taquin et lui tendant sa tasse en souriant avant de poser ma tartine. « Je m’en occupe, reposes-toi ! », disais-je en approchant et posant un baiser sur le front d’Evangeline en souriant. « T’es belle même après l’enfer ! », rajoutais-je d’un fin murmure en allant me redresser et me dirigeant vers le cosy en lui souriant alors qu’elle semblait se calmer en me voyant. Un petit sourire se dessinait sur mes lèvres et je ne pus m’empêcher de regarder Evangeline. « Pourquoi tu ne m’as pas réveillé ? », disais-je en prenant la petite tandis qu’elle tentait d’agripper mon pouce en se blottissant contre moi, comme les bébés qui se recroqueville en général dans le ventre de la maman. Ca y est, mes bras sont le ventre d’une maman. Je faisais attention d’être doux, ne pas trop la serrer. Je la berçais doucement et elle semblait bien. C’est alors que je regardais la jeune femme en souriant et laissant Nina s’occuper de mon doigt et sans vraiment l’agripper d’ailleurs, c’était drôle. Elle semblait vouloir le sucer. Sucer mon pouce ? Non mais oh, le pauvre serait plein de baves. Erk. « Tu sais… on trouvera une solution. », je souriais doucement en la regardant. « Je peux donner deux de mes classes à Monsieur Rodriguez aussi… », je sentais alors mon doigt assez tapoté par la main de Nina ce qui me dit rire quand je la regardais. « Elle est éveillée… », disais-je en souriant et allant m’assoir à côté d’Evangeline et sentant l’enfant calme, je me disais que faire une deuxième tentative avec sa maman était loin d’être une mauvaise idée. « Rassures-toi, on va trouver la meilleure des solutions pour les cours. J’ai déjà appelée Rodriguez et il est d’accord. Ensuite nous pouvons trouver une nounou, pourquoi pas ? », disais-je en souriant doucement et la regardant en tentant le bras pour le passer derrière ses épaules et ainsi la rapprocher de moi et donc elles étaient toutes les deux assez proche. Nina la regardait et je souriais. « Présentation nécessaire ? », elle semblait calme et cela m’amusait de la voir regarder Evangeline. « Tu vois ? Elle peut très bien ne pas toujours pleurer mais… », je regardais autour de nous en grimaçant et me rendant compte d’une chose. Son doudou, elle avait un doudou en forme de lapin. Elle ne voulait jamais le quitter depuis que je l’avais rencontrée. Je regardais autour de moi, autour de nous. Sur le cosy, à côté mais avec la petite ce n’était pas simple. « Je crois qu’il lui manquait son doudou… elle dort toujours avec… », je souriais doucement en la regardant et sachant que je connaissais beaucoup la psychologie, je sentais que cet oubli de la part de la jeune femme pourrait un peu la toucher ou lui donner l’idée qu’elle est nulle. Je me trompais peut-être mais je savais que c’était sans aucuns doutes un risque. Ce qui était bien d’être psychologue ? Prévoir. Je n’aimais pas mêler ma vie à mon métier ou mon savoir dans la psycho mais au fond ? C’était plus fort que moi quand ça allait du bien être d’une personne qui me tenait à cœur. Portant une main à sa joue. Je souriais doucement en lui caressant et penchant la tête pour al regardé mieux. « Il est surement resté dans le lit, je te rassure… tout ça, ça va devenir habituel pour toi. Je suis persuadé qu’elle ne voudra plus te quitter dans une semaine ou même plus. Tu es déjà une bonne maman. D’autres femmes ne seraient pas restées 4 heures à tenter de la calmer ! », disais-je en riant nerveusement car j’avais peur qu’elle ne soit mal ou même enfin je ne savais pas réellement mais qu’elle aille bien était ma préoccupation. Cette situation était des plus rares et je savais que cela serait compliqué à appréhender. On avait un enfant du jour au lendemain, elle était aussi enceinte donc ses hormones n’allaient surement pas tarder à surgir sans que je ne le sache. Je devais m’y préparer et je devais être là pour la calmer et la rassurer en quelques sortes. J’en avais aussi besoin, il fallait dire que je stressais beaucoup à ce qu’elle soit bien mais aussi à ce que Nina soit bien. Je stressais à ce que tout se passe mal mais je le cachais assez bien. Pour l’instant. Je me disais que c’était juste une question d’habitude. Oui, de l’habitude. Je me redressais alors en lui souriant. « Je vais le chercher, tu la prends ? », disais-je en lui souriant et la regardant attentivement. « Elle est calme, ça devrait aller, non ? Si elle se met à pleurer, tu cries et je reviens le plus vite possible, je te le promets ! », je ne mesurais pas réellement l’intensité des pleurs ayant dormi sans même les entendre. Je me disais qu’elle devait ne pas avoir réellement hurlée sinon je me serais surement réveillé ? Oh que non mais au fond, c’était mon sommeil trop lourd. Je posais le bébé dans ses bras délicatement en souriant doucement et la regardant. J’étais persuadé que ça allait bien se passer enfin je voulais surtout l’espérer. Comment cet enfant ne pouvait… pas apprécier sa maman ou même sa tante ? Cela était tout bêtement impossible à mes yeux. Elle allait se faire à être dans ses bras et en sa présence. Je souriais doucement en me levant et la regardant brièvement. Le regard un peu amusé par ce que Nina ne me lâchait pas des yeux en me suivant et cela me fit rire. « Elle est amoureuse, tention… Tu as de la compétition ! », disais-je en souriant et filant vers les escaliers, suivi par le chien qui voulait une gratouille que je lui fis en montant les escaliers et allant dans la chambre de Nina pour récupérer le doudou. Quelques minutes plus tard, je descendais.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Lun 18 Juin - 11:04
Après la nuit qu’elle venait de passer Evangeline était quelque peu épuisée et sur la défensive. C’est certainement pour cela qu’elle eut une subite envie de tuer Holympe lorsque celle-ci jappa pour prévenir l’arriver d’Henry et d’étrangler celui-ci qui avait put profiter d’une bonne nuit de sommeil à dormir comme une tombe pendant que elle s’était débattu avec la petite pendant des heures sans aucun résultat. Elle en avait réellement eut envie à cet instant, mais sa raison lui criait qu’elle ne pouvait pas et ne devait pas le faire, aussi tentait elle de mesurer son emportement, ne pouvant s’empêcher quelques piques légèrement acerbes comme lorsqu’il se vantait d’avoir dormit comme un bébé. « Un bébé, tu parles … un mort plutôt. » Les bébés pouvaient certes avoir le sommeil lourd, mais à ce point c’était plus que rare et le sommeil d’Henry par moment s’apparentait plus à celui d’un mort qu’on ne peut pas réveiller que d’un bébé. Il avait beaucoup de chance de pouvoir dormir de cette façon, mais cela ne faisait qu’effrayer un peu plus Evangeline car ca signifiait clairement qu’il n’entendrait quasiment jamais le bébé qui pleure en pleine nuit et elle qui tenterait de le réveiller par tous les moyens. Il fallait bien avouer qu’avec la nuit qu’elle venait de passer elle était à cran comme jamais et elle aurait aimé pouvoir se montrer plus agréable, mais c’était loin d’être possible pour elle à cet instant. Les paroles sensées être réconfortantes d’Henry n’eurent pas l’effet escompté et ne firent finalement que la rendre encore plus grognon. Il pouvait bien dire ce qu’il voulait, elle ne pensait pas normal que Nina ait passé la nuit à pleurer de cette façon sans qu’il y ait de véritable raison apparente. « Si tu le dis. » Elle ne pouvait pas, ne voulait pas croire qu’Henry avait put vivre des débuts aussi difficiles que les siens. Ce n’était pas possible dans l’esprit de la jeune femme et elle refusait de le croire. Et elle ne parvenait pas à le croire lorsque Nina rouvrit les yeux, se remettant à pleurer et réussissant à achever finalement la jeune femme. Elle fit une grimace à Henry alors qu’il riait ouvertement du lien de famille et même si en apparence elle tenait bon, à présent elle n’en pouvait plus. Posant la tête contre le dossier du canapé, elle ferma les yeux, tentant de retrouver son calme avant de faire quoi que ce soit qu’elle pourrait regretter par la suite. Elle ne voulait pas risquer de faire du mal à Henry ou à Nina, mais là elle était à la limite de craquer nerveusement. Elle laissa Henry prendre les devants en allant s’occuper de la petite, souriant à peine à sa remarque pourtant agréable et gentille. Il faisait son possible pour l’aider et la réconforter, mais il fallait bien avouer que rien ne semblait suffisant à la jeune femme. Elle observait la scène d’Henry déjà proche de leur fille, écarquillant les yeux alors qu’il demandait pourquoi elle ne l’avait pas réveillé. Elle crut devenir folle à cette question et cette fois c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. « Tu te fous de moi la ? » Sa voix n’était plus aussi calme et posée que les fois précédentes et là on ressentait bien le ras-le-bol et l’excès dans sa voix. « J’ai essayé toutes les cinq minutes pendant une heure. Mais comme tu es pire qu’un mort quand tu dors et j’ai finit par abandonner. J’ai laissé la petite pleurer à coté de toi pendant plus d’une demi-heure et tu n’as absolument rien remarqué. » Il avait de la chance de pouvoir si bien dormir en définitive. On pouvait faire tout ce qu’on voulait à coté de lui, rien ne le réveillait, mais pour le coup c’était loin d’être un avantage, bien au contraire. Comment ferait-il si un jour il y a un problème avec un des bébés et qu’il n’entend rien ? Et finissant par se calmer face à cette idée, Evangeline en arrivait à envisager le pire scénario qui soit.
Elle n’observait plus vraiment la scène pourtant touchante d’Henry et Nina, elle regardait dans la direction sans rien dire ou faire, fixant un point tout en réfléchissant à tout cela et à tout le reste. Elle ne remarquait pas non plus que la fillette s’était apaisée en un rien de temps et que dans les bras d’Henry elle ne disait plus rien. Et alors que les questions s’enchainaient dans l’esprit de la jeune femme, un détail restait en suspens, certainement le plus important à régler pour l’instant. Il faudrait trouver un moyen pour faire garder Nina. Ils ne pouvaient pas s’arrêter de travailler tous les deux et pour la jeune femme c’était hors de question. Elle venait déjà de passer des semaines sans pouvoir donner ses cours et ca se répèterait lorsqu’elle arriverait à la fin de sa grossesse, alors il était hors de question qu’elle reste inactive dès à présent. Certes elle voulait ces enfants et elle s’en occuperait, mais elle refusait de mettre sa vie entre parenthèses pour eux. Elle n’avait pas prévu de devoir s’occuper d’un enfant sans avoir put s’y préparer et c’était bien la le plus difficile. Henry semblait s’extasier devant cet enfant, mais ce n’était pas son cas, pas après la nuit qu’elle venait de passer. Elle savait bien que rien ne serait si facile ou parfait dès le départ, elle s’attendait bien à ce que les choses ne se passent pas à merveille, mais tout de même. Elle ne bougea pas alors qu’Henry se réinstallait à coté d’elle avec la petite dans les bras. Et malgré toutes les propositions d’Henry pour faciliter les choses, pour tout préparer pour la suite, elle ne parvient pas à voir le bon coté et à trouver que ce soit de véritables bonnes idées. « Tu veux la confier à une nounou ? Elle n’aura même pas eut le temps de s’habituer à moi qu’elle se retrouvera confiée à une autre femme avec qui elle passera finalement tout son temps. » Et alors Evangeline n’aurait plus la moindre place dans cette histoire. Henry serait le père, la nounou jouerait certainement plus le rôle de mère qu’elle-même et elle n’aurait plus qu’à composer avec cela. Elle laissa Henry passer un bras derrière elle, mais elle bloqua alors qu’il tentait de la rapprocher de lui et de Nina. Dès qu’elle se trouvait à proximité de cette enfant c’était des cris pendant des heures alors elle n’était pas prête à recommencer l’expérience. Alors que la veille et durant ces derniers jours elle était heureuse à l’idée de s’occuper de sa nièce, là tout semblait totalement différent et elle n’en pouvait clairement plus. Ca ne faisait qu’une nuit … même pas ! Seulement quelques heures, et elle était déjà prête à abandonner. Elle soupira aux paroles d’Henry, lui avait le chic pour s’occuper de la petite et la calmer, mais rien n’était si simple pour la jeune femme. Elle ne comprenait pas ce qu’il semblait chercher, jusqu’à ce qu’il s’explique. Elle avait déjà un doudou dont elle ne pouvait pas se passer. C’était évident, sauf qu’aucun doudou, aucune peluche posée dans le lit avec elle n’avait semblé lui suffire ou lui convenir suffisamment pour la calmer. « Sauf que j’ai essayé tous les doudous et les peluches et rien ne la calmait. » Evangeline avait fait tout ce qu’elle pouvait pour calmer la petite et rien n’avait parut suffisant pour la calmer. L’idée qu’elle ait un doudou ou quelque chose dans le genre avait bien entendu parut logique à la jeune femme et c’était pour cela qu’elle avait tenté toutes les peluches qui se trouvaient dans le lit de la petite, mais aucun n’avait semblé la calmer et elle avait finit par abandonner. Et malgré les paroles réconfortantes du jeune homme, elle ne se sentait pas mieux pour autant. Elle avait tenu bon pendant des heures c’était vrai, mais ca ne signifiait pas pour autant qu’elle n’avait pas faillit craquer et qu’elle s’en était si bien sortit que cela. Elle en venait sérieusement à douter d’être une bonne mère pour Nina. Pour son enfant ca lui semblait plus simple, elle avait le temps de s’y préparer et elle aurait un lien avec ce bébé dès la naissance alors que là, la petite avait déjà quelques semaines et elle s’habituait à d’autres personnes avant même d’avoir un lien avec elle. Elle serait sa mère pour les années à venir, mais elle avait un mal fou à imaginer comment ce lien pourrait se créer. Ca ne faisait même pas une journée et elle était déjà sur le point de tout abandonner. Elle ne se voyait pas continuer ainsi et ne se pensait pas assez forte, assez résistante pour tenir le coup ainsi encore longtemps. D’autant plus qu’elle était enceinte et que bientôt tous les signes de cette grossesse commenceraient à se faire sentir. La fatigue, les nausées, les vertiges, les hormones totalement chamboulés. Tout cela ne serait pas là pour l’aider bien au contraire et elle n’osait pas envisager comment pourraient se passer les choses dans quelques mois alors qu’elle avait déjà tant de mal à les gérer maintenant, sans tous les effets secondaires de sa grossesse. Elle n’était pas convaincue que retenter l’expérience tout de suite soit une bonne chose, mais elle ne pouvait pas vraiment faire autrement et elle hocha rapidement de la tête alors qu’Henry disait qu’elle n’aurait qu’à crié si Nina se remettait à pleurer. A première vue il ne devrait pas en avoir pour très longtemps pour récupérer ce doudou et il ne devrait pas risquer de s’endormir et pourrait donc entendre lui-même les pleurs de la petite. Elle observait l’enfant dans ses bras alors qu’Henry se relevait disait qu’elle avait de la compétition. Regardant plus attentivement Nina, elle remarquait qu’en effet, la petite ne parvenait pas à quitter son père du regard. « On va éviter de favoriser dès à présent un complexe d’Œdipe tu veux bien … » Elle savait que ce genre de lien serait à éviter et il valait mieux faire en sorte de l’éviter dès maintenant car même si ca n’apparaissait que bien plus tard dans l’enfance, on n’est jamais trop prudent.
Evangeline laissa Henry rejoindre l’étage et avant même qu’il soit arrivé au milieu de l’escalier, elle changea Nina de sens, la tournant dos à l’escalier. Il fallait bien qu’elle s’habitue à ne pas toujours voir Henry et aussi qu’elles voient toutes les deux si ca pouvait marcher en l’absence du jeune homme. Et visiblement non, ca ne marchait pas. La jeune femme était là avec le bébé dans les bras depuis à peine deux minutes lorsque celle-ci se remit à pleurer de plus belle, criant de bon cœur, même si ca restait moins violent que précédemment. Elle supporta cela durant quelques dizaines de minutes, cherchant à la calmer comme elle le pouvait en la berçant et allant jusqu’à marcher avec la petite dans les bras en espérant l’apaiser sans que rien n’y fasse. Le seul remède pour calmer les pleurs fut le retour d’Henry qui descendait l’escalier. Le volume avait baissé, mais il restait tout de même conséquent et montrait bien ce qu’elle avait dut endurer durant ces dernières heures. « Tu vois ce que tu as manqué tout à l’heure. Et là encore ce n’est rien. » Tentant encore et encore d’apaiser Nina en gardant son calme, elle finit par récupérer le fameux doudou dont parlait Henry, priant pour que ca au moins ca marche. Mais rien n’y faisait et même après quelques minutes avec son doudou, elle ne semblait pas prête à se calmer. Et là Evangeline en arrivait à se dire que rien de tout cela n’avait de sens et que ca ne marcherait jamais. « Et oui ! Il faut que tu t’habitues à l’idée. Je suis une mauvaise mère qui sait parfaitement faire pleurer cette enfant et de ton coté tu peux dormir en paix sans même l’entendre hurler. On fait la paire comme ca. » Elle était à bout de nerf et commençait à devenir désagréable. Elle n’aimait pas cela, mais sur l’instant c’était tout ce qui lui venait et elle ne parvenait plus à rester tranquille et à relativiser. En attendant le retour d’Henry durant ces derniers jours elle n’avait presque pas dormit chaque nuit se révélant être une succession de questions auxquelles il fallait bien répondre. Et elle avait enfin espéré pouvoir se reposer le soir précédent se disant qu’il fallait qu’elle profite de cette dernière nuit pour dormir au maximum. Mais voilà, Henry était rentré plus tôt que prévu, Nina n’avait pas envie de se calmer et elle en arrivait presque au point de non retour. Et une fois de plus il fallait que ses dernières limites soient poussées au maximum lorsque dérangée par les pleurs de Nina, Holympe se mit à japper et pleurer à son tour. « Et elle qui s’y met aussi … » Elle faisait en sorte de tenir bon, mais ca devenait insoutenable pour elle. Elle avait besoin de repos et de calme et tout cela elle savait bien qu’à présent avec un chien, un bébé et un second bébé à venir dans quelques mois elle ne pourrait plus se reposer. Elle devrait faire face avec la fatigue et sans plier. Elle était forte, elle le savait et en général rien de tout cela ne l’aurait laissé se démonter, mais là tout était bien trop fort et elle n’en pouvait vraiment plus, à peine quelques heures après le retour d’Henry avec la petite … ca promettait pour la suite.
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I may see you, I may tell you to run I would like to hold your little hand Nobody safe, nobody on
How we will crawl, we will... Send me on my way
✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mar 19 Juin - 2:24
Bon d’accord, je sentais qu’elle n’était pas vraiment bien quand je l’entendais. C’était normal au fond, elle avait dû devenir dingue. J’avais dormi comme un mort, c’est vrai mais ce n’était pas toujours pareil sauf quand j’étais réellement fatigué ce qu’elle ne devait peut-être pas savoir enfin je ne savais pas vraiment quoi penser. Je souriais doucement en la regardant tandis que je continuais de papoter en m’occuper de Nina et riant nerveusement quand j’entendais sa réponse pour la question de me réveiller. Me réveiller ? C’était complexe, c’est vrai. En l’entendant, je ne pus que grimacer en baissant le regard. Question idiote au fond, je savais que la réponse allait être facile. Je baissais le regard en ne sachant que dire sur le moment et regardant Nina en faisant une petite moue et finissant par la regarder brièvement. Elle devait m’en vouloir ? Elle avait raison car mon sommeil avait dû la rendre dingue. Je m’en doutais. Je fis une petite moue en haussant les épaules. « Je suis désolé ! », disais-je, vraiment navré. Je le pensais. J’étais désolé. Je ne savais pas quoi dire ou que trouver pour m’excuser de mon sommeil qui avait dû être pesant pour elle et je la comprenais. Je voulais tout tenter pour me rattraper. Peu à peu, je venais m’installer à ses côté en tentant en vain de trouver une solution. Je savais que c’était loin d’être gagné et elle semblait loin d’être avec moi, là. Je n’aimais pas ça, je n’aimais pas la sensation qu’elle n’aille pas bien ou qu’elle ne se fasse pas à ça. Elle semblait étrange. Je m’inquiétais et cette fois, je sentais que j’avais raison de le faire. Je proposais rapidement l’idée d’une nounou. Alors ? Est-ce que cela allait l’intéresser ? Je n’en savais rien. L’idée me dérangeait aussi bien souvent quand j’y avais pensé pendant mon voyage. Je ne savais pas si je voulais que l’on s’occupe de nos enfants. Je fis une fine moue en l’entendant, je la comprenais et elle avait raison. Totalement raison, je soupirais doucement en regardant Nina et tentant de réfléchir à ce qu’on allait faire. « Oublions l’idée d’une nounou alors ? », lui disais-je en souriant. « Une garderie ? », c’était peut-être pareil mais on n’avait pas réellement le choix. Les parents passaient toujours par là ou presque toujours dans certaines familles. Cela ne faisait que partie du jeu et je ne savais pas comment on allait se débrouiller. Comment nous allions faire ? Tellement d’idées que je m’en perdis. Embaucher une baby sitter la journée ? Ma sœur ? Non, à éviter car elle n’était pas des plus sérieuse donc… Je tentais un rapprochement et pourquoi ? Simplement par ce que je sentais dans un sens qu’elle en aurait besoin. Pour un enfant, les premières personnes qu’il voit, c’est un peu celle en qui… il ou elle aura confiance. Là, la grossesse ne l’a pas adaptée à la voix d’Evangeline. Je me disais qu’il devait être assez perdu. C’était loin d’être mon domaine de psychologie mais je devais tenter de la rassurer. Pensant à ce doudou et tandis qu’elle disait les avoir tous essayé, je souriais doucement en la regardant. Il était peut-être tombé derrière le berceau ? Je n’en savais rien. « Il était peut-être planqué. », disais-je en souriant. Un bébé peut facilement perdre un objet au fond ? Il n’agrippe pas spécialement tout ce qu’il touche donc il n’aurait pas réussi à le rattraper ? Je voulais croire en toutes les idées possibles. Je fis une petite moue en me demandant ce qu’elle devait penser en ce moment-même. Je me doutais réellement qu’elle ne devait pas prendre la situation d’un très bon œil. Je m’inquiétais de plus en plus à ses réactions et je ne savais pas quoi faire ou quoi dire pour l’aider. Je me levais pour aller chercher le doudou en riant à ce qu’elle disait et secouant doucement la tête en lui souriant. « Non, elle ne tuera pas sa maman pour avoir son papa… je ne la laisserais jamais faire ! », je tentais de la détendre et je savais par expérience que l’humour n’était parfois pas la meilleure technique mais pour moi, ça me détendait et j’avais vraiment besoin de me détendre. Je ne savais pas du tout comment agir ou comment l’aider à se sentir mieux avec sa fille, sa nièce. Je voulais qu’elles se rapprochent mais pour cela, il fallait son doudou. Enfin c’était ce que je pensais mais apparemment : cela n’était pas évident. Je montais alors à l’étage en fouillant après le doudou qui avait glissé derrière le lit et une fois que je le ramassais, j’entendais le pleur débuter et grimaçant doucement, je sentais que c’était un mauvais présage. Je ne pus m’empêcher de soupire légèrement en descendant les escaliers et remarquant que les pleurs étaient moins cassant. Dans quel pétrin étions-nous ?
Je revenais aussitôt en les regardant et levant les yeux en la regardant tandis qu’elle me disait que j’avais manqué exactement ce que j’entendais mais ne voulant pas l’énerver encore plus, je préférais tout simplement : ne rien ajouter. Je me contentais de profiter du moment pour lui tendre le doudou et la laissant s’occuper de lui donner et le minute passaient et je voyais que rien n’y faisais. Je ne pus m’empêcher de faire une moue en les regardant alors et me sentir un peu mal, oui. J’avais cette nette impression que ça allait très mal se passer les premiers jours. Je l’entendant alors monter un cran sur son côté désagréable et roulant de yeux en l’entendant. « Ne dis pas ça, mon ange… », je soupirais doucement. Dans un sens, l’entendre aussi pessimiste : m’énervait. Oui, je savais qu’elle était bien plus combative que cela et là, je sentais qu’elle se laissait perdre. La fatigue devait y être pour beaucoup et ça, je m’en doutais. Le bébé aussi devait être fatigué. Nina n’avait au fond pas trop dormir en 4 heures et pour un bébé, c’est énorme. D’après mes lectures surtout. J’approchais légèrement en entendant alors les pleurs augmenter et voulant prendre le bébé tandis que le chien s’y mettait également. Je soupirais en l’entendant s’énerver sur le chien et finissant par passer les bras dans les siens pour prendre le bébé. « Je vais m’en charger, toi… reposes-toi ! », je fis une petite moue en regardant le chien et lui montrant d’un signe assez disons : strict d’aller plus loin. « Au panier ! », rajoutais-je alors. Oui, je commençais a aussi ne pas trouver une minute de calme, et détente. Je m’inquiétais de la situation, pour elle, pour Nina qui se calmait légèrement dans mes bras mais pas assez que pour arrêter de pleurer et je regardais alors Evangeline en l’attirant vers moi tandis que les pleurs stoppaient progressivement. « Elle doit être fatiguée aussi, elle a dormie autant que toi, tu sais ? Vous êtes fatiguée. », je posais un baiser sur son front en caressant son dos et posant mon front contre le sien en souriant doucement. « Cela fait même pas 8 heures que je suis de retour et tu penses déjà être une mauvaise mère… », je riais nerveusement en fronçant les sourcils et penchant la tête en la regardant avec des yeux de chien battu. Ce n’était pas elle, je le sentais. « Ou as-tu donc cachée ma fiancée ? Tu es plus combattante d’habitude ! Tu me supportes bien donc dans un sens… t’es bien plus forte que ça. », je riais doucement en tentant réellement de trouver le bon mots, le bon comportement mais ce n’était pas simple du tout. Du repos, il lui fallait du repos et ça, je pouvais bien le comprendre. Je souriais doucement. « Tu me connais tant qu’à moi, mon sommeil est lourd quand mon cœur en a réellement besoin. Cela faisait 3 nuits que je n’arrivais pas à vraiment dormir en pensant à mon retour ou me réveillant pour un rien mais là, j’étais avec toi et je savais que tout se passerait bien. J’étais serein… mais promis, je peux me réveiller quand j’entends des pleurs, je me réveille même quand elle soupire d’aise. », je souriais en me rappelant les dernières nuits à l’hôtel ou dans l’avion, c’était assez simple et je ne pus m’empêcher de sourire. « Et si tu tentais de lui parler Russe ? Elle se sentirait peut-être mieux, non ? », tentais-je comme solution. Au fond, Lycka lui parlait de cette langue donc elle devait en avoir un peu l’habitude et même quand elle était dans le ventre de sa maman puisqu’au fond : ils entendant dans le ventre. Peut-être que mon idée était médiocre et peut-être qu’elle ne serait pas du tout tentée d’essayer mais qui ne tente rien, n’a rien. Je devais à tout prix les laisser se reposer à deux et comment ? Elles devaient rester proche et avec moi. Je prenais sa main en allant vers les escaliers et me disant que ma faim pourrait attendre, elles étaient le plus importante. Je lui souriais. « Suis-moi ! », disais-je en la regardant d’un joli sourire et penchant la tête. « Fais-moi confiance ! », rajoutais-je en voulant réellement qu’elle se détende et qu’elle accepte cette petite tentative peut-être inutile. Peut-être que cela ne servirait à rien mais je devais tenter. Je montais en l’entrainement ainsi avec moi vers notre chambre et lui souriant doucement. « Hop, au dodo, mon ange ! », disais-je en la regardant attentivement et allant déposer un baiser sur sa joue. « Je vais la changer, mets-toi à l’aise ! », disais-je en allant vers la chambre pour la changer rapidement et surtout avec une petite habitude. Je n’avais plus trop peur de ne pas savoir le faire comme je l’avais fait déjà quelques fois mais c’était étrange tout de même. Je me posais toujours la question quant à savoir si c’était bien ainsi ou si ce n’était pas autrement. Le genre de questions bien idiotes mais je revenais aussitôt vers la chambre après lui avoir enfilée un petit pyjama et la regardant alors bailler et souriant. « Tu vois ? Nina est bien ta fille… aussi fatiguée que toi et fatiguant ! », disais-je en riant un peu, taquin car je ne pensais pas Evangeline fatiguant du tout. Mon rire montrait bien que je la taquinais. Je posais alors le bébé sur le lit, juste entre nous deux et regardant ma fiancée attentivement avant de retirer une mèche de ses cheveux et lui sourire. « Elle est calme, parles-lui et reposes-toi. Je garde un œil sur vous ! », je mettais alors délicatement mes mains sous Nina qui commençait un peu à papillonner des yeux et la rapprochant d’Evangeline en finissant par l’installer contre elle ou sur son ventre (tout dépend de la position que tu préfères !) de façon à ce qu’elle soit plus proche, connectée à une maman, près du ventre et de la chaleur. Un enfant avant besoin de la chaleur d’un corps. « Détends-toi. Plus tu vas paniquer et plus elle va le sentir. J’ai lue ça dans : Papa pour les nuls et je suppose que ça fonctionne avec maman aussi… », disais-je en lui offrant un petit sourire et le regardant alors.
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Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Ven 22 Juin - 21:05
La fatigue s’était installée ces dernières heures et les cris de Nina ne faisaient qu’amplifier les difficultés d’Evangeline à faire face à cette situation. Et malgré le fait qu’Henry soit présent maintenant, qu’il se soit enfin réveillé et qu’il puisse prendre le relais elle ne parvenait pas à se sentir mieux. Le vrai problème était de s’adapter. Comment parviendrait-elle à s’adapter à cette situation, aux gouts de cet enfant alors qu’Henry savait déjà tout de cela et avait déjà tissé un lien avec elle ? Elle savait qu’elle aurait dut aller elle-même chercher sa nièce, c’était pour elle le meilleur moyen de faire connaissance avec elle avant qu’elle se retrouve bouleversée d’être dans un endroit totalement différent de celui qu’elle a toujours connu et avec de parfaits étrangers. C’était bien ce qu’elle était à présent pour cette petite fille. Elle était une étrangère et quel bébé se sentait bien avec un étranger donc il ne sait rien et qui ne sait rien d’elle. Nina réagissait le plus normalement du monde, mais cette réalité était bien plus dérangeante pour la jeune femme que ce qu’elle voulait bien laisser paraitre. Face à tous ces problèmes et toutes ces incertitudes, elle ne parvenait plus à garder son calme et à approuver les propositions d’Henry qui faisait pourtant tout ce qu’il fallait pour l’aider de son mieux. Il n’y avait pas de solution magique qui ferait que Nina cesserait de pleurer en sa présence, il fallait seulement du temps et du travail là-dessus et à cet instant tout cela semblait impossible à Evangeline. Comment se pouvait-il qu’Henry arrive à la calmer en deux secondes alors qu’elle n’y était pas parvenue en quatre heures de temps ? Ca n’avait aucun sens et même l’explication des derniers jours qu’il avait passé avec Nina, des circonstances auxquelles la petite devait s’habituer et tout ce qui allait avec, rien de tout cela n’était suffisant pour lui faire se dire que ce n’était pas grave et que ca passerait. Elle allait être la mère de cet enfant pour les prochaines années et elle n’arrivait déjà pas à savoir comment se comporter avec elle. Et bien entendu il fallait qu’ils abordent les questions désagréables pour lesquelles toutes les idées d’Henry lui semblaient inutiles. Cette idée de prendre une nourrice n’était pas mal dans le fond, mais alors que Nina n’était pas encore attachée à eux, elle se retrouverait à passer ses journées avec une étrangère à laquelle elle finirait forcément par s’attacher. Evangeline estimait que c’était son rôle de s’occuper de sa nièce, après tout sa sœur la lui avait confié à elle et pas à des nourrices et tout ce qu’on veut. Et alors qu’Henry cherchait une nouvelle solution, sortant celle de la garderie, Evangeline perdit légèrement son calme. « Une garderie ca reviendrait au même. On ne fait pas des enfants pour les confier à longueur de journée à des étrangers. Ca n’a pas de sens. » Elle ne parvenait plus à réfléchir posément et même si elle savait que ce serait forcément la solution qu’il leur faudrait adopter, elle ne voulait pas le reconnaitre à cet instant. Beaucoup de parents avaient la même logique qu’elle et refusaient de confier leurs enfants de cette façon. On fait des enfants c’est pour s’en occuper, mais parfois on n’a pas le choix et ce serait bientôt leur cas. Evangeline ne pouvait pas, ne voulait pas s’absenter encore de ses cours, elle en avait déjà trop manqué et en manquerait certainement encore durant sa grossesse alors autant faire son possible pour être présente temps qu’elle le pourrait encore. Et alors une idée complètement idiote à son sens lui vint et elle ne put s’empêcher de proposer. « On pourrait peut-être faire en sorte de se relayer. L’un de nous reste avec elle un jour ou le matin par exemple, pendant que l’autre va bosser, et le lendemain ou à midi on échange les places. » Cette idée lui semblait aussi invraisemblable et irréalisable que celles proposées par Henry, mais en définitive c’était une possibilité comme une autre. Elle espérait juste que ce soit réalisable et pouvoir adapter leurs emplois du temps de cette façon. Ce serait certainement difficile à mettre en place et il faudrait l’accord du directeur de l’université, mais c’était à cet instant la seule proposition acceptable qui se présentait à l’esprit de la jeune femme. Ou alors … « Ou alors on s’arrange pour ne pas avoir cours en même temps et pour avoir un endroit où s’occuper d’elle à l’université. » Et contrairement à la proposition précédente, celle là semblait plus complète, permettant de ne pas leur faire louper trop de cours à l’un comme à l’autre mais en même temps ce serait un enfer pour eux de devoir s’occuper de Nina entre deux cours.
Cette histoire semblait impossible à régler et Evangeline avait l’impression qu’ils disposaient de moins en moins de temps pour tout régler. La rentrée arriverait bien plus vite qu’ils voulaient bien l’avouer et à ce moment là ils n’auraient plus le temps de réfléchir et devraient appliquer un plan. Et la discussion changea, passant sur ce doudou dont elle ne connaissait pas l’existence, la forme et qu’elle n’aurait pas sut reconnaitre. Un doudou qui semblait être le seul moyen de calmer Nina et qu’elle n’avait pas trouvé. Et bien entendu elle n’avait pas eut la finesse d’esprit ou plus précisément le courage de chercher partout à la recherche d’un éventuel doudou caché quelque part et la remarque d’Henry l’agaça plus qu’autre chose même si elle n’en dit rien. Henry savait déjà mieux s’y prendre qu’elle et il fallait bien avouer que ca ne faisait que l’énerver un peu plus encore. C’était sa nièce, elle aurait dut s’en tirer mieux qu’Henry qui n’avait aucun lien avec elle. Mais voilà ces quelques jours qu’ils avaient passés ensemble en Russie avaient été suffisants pour les rapprocher et tisser ce lien qui à présent était plus fort que n’importe quel lien du sang. Henry s’en sortait à merveille et elle était là à la traine, sans pouvoir suivre et sans réussir à trouver sa place. A présent c’était certain, elle n’avait pas sa place dans cette histoire. Elle préféra ne rien réponse à la remarque d’Henry, il pouvait bien tenter de faire de l’humour, il pouvait bien essayer de la rassurer, rien n’y faisait et même sur ce genre de situation il ne pourrait surement pas intervenir aussi facilement qu’il l’espérait. Henry partit chercher le doudou dans la chambre et Nina se remit à pleurer. Ce n’était pas une surprise, pas du tout même pour Evangeline. Elle s’y attendait et retenta tout ce qu’elle pouvait pour apaiser l’enfant sans obtenir le moindre résultat concluant. Le jeune homme revint avec le doudou et Evy ne tarda pas à le donner à Nina, mais une fois de plus ce n’était pas là le problème et les pleurs continuèrent, la mettant encore plus à mal et cette fois elle était vraiment à bout. Entre les pleurs de la petite, les aboiements de la chienne, le fait qu’elle ne trouve pas sa place de mère et la fatigue accumulée ces derniers jours tout cela faisait beaucoup pour elle et elle craquait. Elle ne contrôlait plus son énervement et aurait certainement été capable de se mettre à crier sur Henry également alors qu’il ne faisait rien de mal dans le fond. Il voulait seulement l’aider. Elle le laissa prendre le relai, récupérant la petite et se montrant autoritaire avec la chienne. Abattue, épuisée et lassée de cette situation, Evangeline s’affala dans le canapé avec une seule idée en tête se reposer et pourquoi pas même dormir. Henry tenta une nouvelle approche, gardant la petite dans les bras en s’approchant d’elle, tentant d’apaiser l’enfant et la « mère » en même temps. Il avait du courage face à cette situation il fallait bien l’avouer. Tous les pères n’auraient pas forcément agit de cette façon, mais lui si. Il prenait le temps de s’occuper de la petite pour décharger sa compagne, il prenait le temps de tout faire pour les rapprocher l’une de l’autre et faciliter les choses. Il fallait du courage pour faire tout cela, et il en avait c’était certain. Elle se retenait de répondre quoi que ce soit à tout ce qu’il pouvait dire, sachant bien qu’elle risquait de se montrer sèche et peut-être même plus méchante que désagréable. Nina n’avait pas dormit beaucoup plus qu’elle c’était certain, mais il n’y avait pas que cela, il n’y avait pas que la fatigue, c’était une accumulation de petites choses qui rendaient la situation invivable pour elle. Elle soupira longuement en l’entendant parler de sa fiancée qui était généralement si combattive. C’était vrai, elle l’était en général, mais plus depuis quelques jours et elle doutait parfois de pouvoir redevenir la même. « Cette fiancée dont tu parles à dut faire face toute seule à ces derniers jours. A des ennuis avec les voisins à cause du chien que tu as eut la si bonne idée de ramener, et même avec le chien lui-même. Aux premiers effets de sa propre grossesse. Au manque de sommeil parce qu’elle n’a pas passé une nuit correcte depuis que tu es parti. A des heures avec cet enfant qui pleurait sans raison, sans vouloir se calmer et sans qu’elle puisse comprendre ce qu’il se passe. A devoir faire face au fait que tu as eut le temps de tisser un lien avec ta fille, un lien que je n’aurais surement jamais vu comment les choses se passent … J’arrête là, ou je continue ? Parce la liste est encore longue. » Elle était a bout de nerfs et savait que ce n’était pas juste de s’en prendre à Henry, mais elle avait besoin de faire le vide, que lui prenne connaissance de ce qu’elle avait vécut ces derniers jours durant son absence et encore plus durant ces dernières heures. Elle n’avait pas parlé avec colère ou quoi que ce soit dans le genre, elle avait juste besoin qu’il voit à quoi elle avait dut faire face pendant que lui était parti chercher leur fille ou que lui s’était reposé. Elle ne lui en voulait pas réellement de ne pas s’être réveillé, elle savait qu’il avait parfois le sommeil très lourd et ses explications ne servaient pas à grand chose en fin de compte. Elle savait que ce ne serait pas toujours ainsi et qu’il pourrait bien se réveiller au moindre mouvement dans la chambre de Nina, mais c’était le principe de cette première nuit qui la dérangeait. C’est là, alors qu’elle avait le plus besoin de lui, de son aide et de son soutien qu’il avait dormit d’une traite sans même se soucier du vacarme que pouvait faire la petite à coté de lui. Il proposa alors une autre possibilité, qui ne parut pas réellement plus utile que les autres et une fois encore elle repoussait tout cela d’un revers de main. « Ca ne servira à rien de parler Russe … c’est la voix de sa mère dont elle a besoin. » De sa vraie mère. Et cette réflexion, réaliser cela était réellement difficile à admettre pour Evangeline. Elle n’était pas la mère de Nina, elle le savait bien, mais jusqu’à présent elle ne pensait pas que ca représenterait un problème. Mais s’en était véritablement un à présent.
Evangeline capitulait, en venait à se dire qu’elle n’arriverait jamais à rien, qu’Henry s’occuperait de la petite dans les mois à venir et que lorsqu’elle serait plus grande les choses seraient peut-être plus simple pour elles. Et d’ici là il y aurait ce nouveau bébé dont elle-même pourrait s’occuper. Elle était prête à laisser tomber, baissant les bras une fois pour toute lorsque qu’Henry la prit par la main et prit la direction des escaliers. Elle le suivit sans rien dire, soupirant juste et espérant pouvoir aller se reposer rapidement si elle voulait pouvoir faire face aux prochaines crises de Nina. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il avait en tête, restant plantée devant la chambre pendant quelques secondes alors qu’il parlait d’aller changer la petite. Elle l’observa disparaitre dans la chambre de bébé et finit par rejoindre son propre lit, s’installant presque en position fœtale, la seule position qui lui permette de se calmer en général. Elle ne prêta pas vraiment attention à la remarque d’Henry disant que c’était bien sa fille, sachant bien que si elle répondait à cela la discussion finirait mal. Elle changea légèrement de position alors qu’Henry déposait la petite devant elle, visiblement convaincu que cela suffirait à faciliter les choses entre elles. Elle observait Henry alors qu’il rapprochait encore un peu plus Nina d’elle et disait qu’elle devait se détendre. Il était certain que paniquer ou s’énerver n’apporterait rien de bon, mais c’était bien plus facile à dire qu’à faire pour la jeune femme. Vidant ses poumons au maximum pour tenter de se détendre autant que possible, elle ferma légèrement les yeux, posant une main sur le ventre de Nina en espérant que ce simple contact suffirait à la calmer et à les rapprocher. Rouvrant légèrement les yeux l’espace de quelques secondes, Evangeline vit que la petite dormait déjà et semblait totalement apaisée. Refermant les yeux, elle finit par s’endormir à son tour, profitant de ce moment de calme pour rattraper une partie du retard de sommeil qu’elle avait déjà. Et sans même qu’elle s’en rende compte, les heures passèrent et il était déjà tard dans l’après-midi lorsqu’elle se réveilla finalement. Nina n’était plus à coté d’elle, ni Henry d’ailleurs et il lui fallut un moment pour réaliser qu’elle n’était plus toute seule dans la villa pour autant. Elle entendit un léger bruit avant de remarquer le baby phone juste à coté du lit avant d’entendre Henry parler à Nina. Elle prit un moment pour se réveiller totalement avant de les rejoindre dans le salon.
Spoiler:
(Désolée, j’ai pas beaucoup avancé, mais je savais pas quoi faire.)
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✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Sam 23 Juin - 21:53
Il est toujours complexe de devenir parent. L’organisation et l’emploi du temps était une chose qu’il fallait gérer et même penser. Parfois cela prenait du temps et du courage. Il fallait de l’énergie pour les parents qui décident de s’occuper d’un enfant sans aides extérieurs. Les gens flemmards et riches trouvaient toujours la technique : nounou. C’était simple : payer une femme et la loger aussi parfois pour qu’elle ne s’occuper de l’enfant mais ceci était souvent mal utilisé par ceux qui ne s’occupaient même pas dans leur enfant comme les parents bien trop riche entre deux shopping pour se rendre compte qu’ils ont des choses et surtout des personnes bien plus importantes à élever. Je savais qu’il y avait un risque que l’enfant soit plus souvent avec une autre personne mais je soupirais doucement en l’entendant par ce que ça ne manquait pas de sens, pas vraiment. Des familles n’avaient pas le choix et les enfants ne faisaient pas la différence dans une garderie, ils n’ont pas le regard d’une personne par bébé, les parents n’avaient d’yeux que pour le bébé dans le sens… de la garderie, je n’arrivais pas à comprendre Evangeline, elle semblait tellement buter sur ce point que d’un côté… cela me perdait, elle était surement trop fatiguée à mon gout et je ne voulais pas l’énerver mais je n’étais pas d’accord sur cette vision. Des garderies ? L’on n’a parfois pas le choix et c’est ainsi. Des milliers de parents n’ont pas le choix et les boulots ne devaient pas e faire à nos horaires mais nous devions nous faire à nos horaires que nous voulions des enfants ou non. Je comprenais son point de vue mais nous n’aurions pas le choix et là, elle devrait s’en rendre compte. Je me doutais que la fatigue parlait surtout, le fait aussi d’être un peu perturbée par la situation. Le changement soudain. Tellement de choses qui doivent remuer et je m’en doutais. C’était pareil pour moi mais j’étais plus serein, moins prise de tête. C’était important mais là ? Nina venait juste d’arriver et dans un sens, je voulais encore en profiter enfin disons que je voulais profiter de la vie et pas remuer tout ce qu’on pourrait remuer dans quelques heures alors que l’on ne s’était plus vu depuis plusieurs jours, voire presque une semaine. J’hochais la tête à ses propositions en riant nerveusement. « On s’arrangera oui mais on ne peut pas juste se reposer pour cette matinée… je suis rentré depuis seulement 7 heures que là ? On parle déjà boulot et horaire. C’est important, c’est vrai mais il faut aussi apprendre à profiter de l’instant et on reparlera de tout ça après, plus aisément. », et surtout moins fatigués, je savais qu’il ne fallait plus en parler sinon on allait s’embrouiller et on saurait encore moins ce qu’on devait faire. J’adorais cette jeune femme, je l’aimais mais j’avais l’impression de la compléter parfois dans le sens où elle avait tendance à penser de trop au lieu de juste se laisser couler un peu, profiter. On avait encore quelques jours pour penser à çà et là, je venais de rentrer, Nina d’arriver et elle était épuisée. Les solutions aux problèmes seraient encore là après mais le sommeil était important, nos retrouvailles aussi et une matinée tranquille. Plus elle allait se stresser et plus le bébé allait se sentir aussi. Il fallait que l’on soit à calme et que l’on apprenne à profiter de ce calme. Un moment naturel. « Il ne faut pas prendre nos décisions trop vite car il faut qu’elle soit réfléchie, je vais penser à une solution, je te l’assurer. », rajoutais-je alors qu’aussi vite, j’allai chercher ce fameux doudou en espérant l’avoir rassuré ou avoir réussi à reporter au moins cela à plus tard. Une bonne nuit, c’était ce dont elles avaient toutes les deux besoins enfin une sieste plus vite.
Alor tout s’enchaina, tout changeait, j’étais de nouveau au salon, Nina s’était remise à pleurer dans les bras d’Evangeline et je ne savais pas comment agir. Je ne voulais pas piquer une crise ou n’importe. Pourquoi ? Si ce n’est aggraver la situation ? Sérieusement ? Cela servirait à quoi ? Donc je prenais ainsi mon courage à deux mains et toutes les choses que je connaissais sur la psychologie des parent, des enfants et j’en passe, me servait. Mon boulot me servait et pour l’une des rares fois, j’utilisais mon savoir de psychologue. Pour une fois, je tentais mes idées, mes techniques que j’aurais données à des parents ou des amis qui m’auraient demandés conseils. Pourquoi ? Simplement parce que pour moi ? C’était en quelques sortes : mon devoir. Je ne voulais pas être des pères qui laissent les deux jeunes femmes dans la même pièce et leur balance : débrouilles-toi. Non, ce n’était pas moi. Je n’allais pas non plus m’énerver car je les comprenais toutes les deux, la fatigue et tout le stress qu’elle devait ressentir aux pleurs mais ce qui aussi n’arrange pas les pleurs mais moi ? Je devais rester zen pour elles deux. Si j’étais stressé ou nerveux aussi tout allait finir par se décomposer. C’est souvent comme ça un bébé, il ressent tout. Il s’adapte à la situation. Si maman va mal, il va mal… si papa est heureux, il est heureux. Au fond, ils ressentent les émotions. Je ne pouvais plus rien contrôler, je tentais réellement de trouver les bons mots et alors que je me demandais ou était la femme combative qui était ma fiancée ? Elle e mit aussitôt à me sortir la liste énorme et triste mais il y a des choses dont elle m’accusait à tort comme d’avoir tout fait toute seule, je ne me sentais pas coupable, je ne pouvais pas être à deux endroit ou même enfin je ne sais pas mais je n’étais pas un capable de me dédoubler et je lui avais dit de faire le strict minimum. Je soupirais doucement quant à chien et hochant la tête alors qu’elle avait finie en me disant que de toute manière, j’en avais bien assez entendu et il fallait qu’elle se calme avant que je ne perde aussi mon calme. Les reproches ? Je les acceptais en me disant qu’elle devait être juste mal en ce moment et me contentant de garder une sorte de calme en soupirant doucement et hochant la tête. « Ok, non arrêtes-toi là, je suis le diable ! », disais-je avec une fine moue en tentant alors à nouveau de l’aider. C’était bête mais je ne voulais pas me sentir vaincue, elle et sa fille allaient trouver une connexion et proposant alors le Russe, je ne m’attendais même pas à cette réaction et soupirant doucement en l’entendant. J’étais à deux doigts d’abandonner avant de jouer ma dernière carte. Je sentais que j’allais craquer sinon, j’allais surement faire une chose que je ne voulais pas faire comme les séparer de pièces pour qu’elles dorment ? Enfin je ne savais pas vraiment mais je devenais dingue. Je venais de l’entendre affirmer ne pas être sa mère mais nous allions ou, là ?
Une partie de moi me disait de ne pas écouter ses mots qui pourraient me donner envie d’abandonner mais je les avais entendu et oui, c’était ma dernière carte et j’espérais vraiment réussir. « Ok… la voix de sa mère ! », soufflais-je d’un murmure avant de me mettre à appliquer mon dernier jeu en la faisant monter à l’étage. Une fois à l’étage, je disparaissais aussitôt pour changer Nina. C’était assez bête mais oui, là ? C’était tout ce que j’avais en tête : changer la petite. J’avais besoin de retrouver un peu mon calme, une pointe de concentration, une solitude pour réfléchir à ce que j’allais faire pour aider la femme que j’aime à se sentir mieux dans sa peau ou même avec e bébé ou la soulager simplement d’un poids. Revenant aussitôt pour la trouver installée confortablement dans cette position. Peu à peu, je parlais et la rapprochait de sa maman, ce bébé qui n’avait rien demandé à personne et qui se retrouvait alors dans un pays inconnu à ce qu’il ne connaissait alors qu’il ne connaissait déjà pas son ancien pays. Un bébé qui est perdu en quelques sortes dans un endroit avec des gens qu’il ne connait pas. Des voix qu’il n’a jamais entendu. Je me mettais à la place des deux demoiselles se trouvant dans ce lit, elles devaient toutes les deux êtres perdus. Peu à peu, je la voyais poser la main sur le ventre du bébé et s’endormir, Nina était déjà dans son sommeil et tout semblait calme. Tout se passait bien et aucuns pleurs ne furent provoqués. Je restais là deux petites heures même trois ? Je ne savais pas trop mais dès que Nina gigotait un peu, j’avais pris soin de la reprendre dans mes bras et quitter la chambre pour ainsi laisser Evangeline se reposer. Les heures passaient, un biberon, une nouvelle sieste et je me rendais compte que cet enfant était réellement fatigué. Un petit moment à juste la regarder, les genoux pliés et posés contre le bord d’un accoudoir, j’avais posé le bébé sur me genoux, couchés et confortablement installée, elle regardait mes doigts et les inspectait un peu en tentant de les agripper sans vraiment y arrivée, elle était mignonnes avec son petit bonnet blanc et rose ainsi que son ensemble que j’avais sélectionné dans les tenues qu’Evangeline avait achetée. Peut-être la seule qui comportait un peu de rose. Un coup de cœur ? Je n’en savais rien mais en tout cas, je l’aimais bien cette petite tenue. Enfin bref, je souriais tandis qu’elle vouait mettre mon doigt en bouche et le reculant. « Ah non… on ne mange pas mon doigt ! », je savais qu’elle était trop petite pour réellement comprendre les conneries que je pourrais raconter mais aussi un peu trop Russe, le peu de mot qu’elle doit avoir entendue et réentendus ne devraient surement pas être en anglais, je rattrapai un peu la sauce. C’est après que j’entendis les grincements à l’étage en souriant doucement et allant laissant encore mon pouce prés de ses mains et c’était assez attendrissant car à chaque coup, elle tentait de l’attraper ce qui pour elle n’est au fond qu’une forme flou dont elle ne peut pas percevoir vraiment la provenance mais cela n’en était pas moins amusants pour moi, un grand enfant. Je relevais le regard vers Evangeline alors qu’elle arrivait près de nous et prenant alors Nina dans mes bras, je me levais avant d’aller poser le bébé dans son couffin et lui donner sa sucette en revenant vers la jeune femme et approchant en posant une main sur sa joue et lui caressant en allant déposer un baiser sur son front. Je passais alors aussitôt les bras autour d’elle en la serrant contre moi et souriant doucement en allant caresser sa joue. « Tu as bien dormie ? », disais-je alors en reculant un peu pour la regarder et déposant un baiser sur ses lèvres en lui laissant un beau sourire avant de plonger la tête à son cou pour un baiser des plus tendres et me rendant aussitôt à son oreille en souriant. « Je t’aime… », disais-je pour vouloir la rassurer et l’apaiser aussi et souriant en allant caresser son dos. « Je suis désolé pour cette nuit, t’avais surement besoin de moi mais j’étais réellement fatigué et j’aimerais juste me rattraper, je ne sais pas si j’ai réussie à te rassurer mais ce petit ange à dormi contre toi plus de 3 heures avant de se réveiller et là, elle est reposée… », je souriais doucement en reculant et la regardant en reprenant les caresses sur sa joue. « Tu vas pouvoir tisser des liens avec Nina, je te l’assure mais je n’aimerais pas que tu perdes courage, tu es bien plus forte que ça et c’est pour ça que je t’aime. Imagines tout ce qu’on a traversé ? La fausse-couche, ton accident, mon passé, ma sœur, ta sœur aussi et nos belles rencontres électriques… ce n’est pas pour baisser les bras, non ? », je retournais à ses lèvres pour lui voler un baiser et restant contre pour y sourire. « Que dirais-tu d’une tentative avec Nina ? Une nouvelle tentative pendant que je prépare son biberon ? », murmurais-je alors contre en reculant et laissant ma main quitter sa joue pour aller chercher la sienne et lui caressant avant d’aller vers la cuisiner pour préparer ce dont j’allais avoir besoin de sifflotant un peu.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Lun 25 Juin - 20:55
Toute cette histoire prenait une tournure qui ne plaisait pas à Evangeline. Elle en arrivait à un point où elle-même ne se reconnaissait plus. Elle ne comprenait pas son propre comportement, ses réactions et pourquoi elle fonctionnait ainsi. Elle ne savait plus comment réagir et à chaque fois qu’elle se laissait aller, elle réagissait tout à fait différemment de ses habitudes. Elle avait presque l’impression de ne plus être la même personne que d’habitude. Elle n’arrivait pas à garder son calme, à réfléchir posément et à se dire qu’ils avaient le temps de voir tout cela. Elle avait besoin d’être rassurée là tout de suite sur le fait que les questions ne resteraient pas éternellement sans réponses. Elle avait l’impression que tout allait se précipiter, qu’ils n’auraient le temps pour rien et qu’il faudrait faire tout cela sur le moment en l’espace de quelques minutes seulement et que finalement rien ne serait assez bien pour leur fille. Car malgré tout cela, malgré son mal-être, malgré la difficulté qu’elle avait eut pendant des heures avec Nina, elle n’abandonnait pas et ne comptait pas laisser tomber son rôle de mère envers elle. Un rôle qu’elle prenait très au sérieux et quelle n’abandonnerait pas de si tôt malgré l’impression qu’elle pouvait donner à cet instant. Elle était surtout lassée d’avoir passé la nuit à devoir veiller sur cette enfant qui était impossible à calmée, lassée de ne pas avoir put se reposer suffisamment pour affronter cette épreuve, et pour elle s’en était une, comme il se devait. Elle avait espéré l’aide d’Henry pour affronter ses premières heures avec leur fille, lui avait eut le temps de s’habituer aux détails, à ces choses sans importance, mais qui en avaient finalement tellement. Elle avait compté sur lui pour découvrir tout cela, pour l’aider à avancer et lui n’avait pas put être présent à ce moment là. Elle ne lui en voulait pas, il méritait de se reposer lui aussi. Il avait eut raison d’en profiter, mais elle se posait alors quelques questions se demandant s’ils seraient bien présent autant que nécessaire dans le futur si les choses commençaient déjà de cette façon. Elle en venait à se poser des questions idiotes et à avoir des doutes complètement infondés sur des points dont elle n’aurait jamais douté auparavant. Elle ne savait pas pourquoi ou comment, elle savait juste que les choses étaient ainsi et elle aurait aimé pouvoir juger rapidement de la situation et de ce qu’il se passerait dans les mois à venir. Elle ne voulait pas avoir à constamment se poser des questions sur tout. Elle avait besoin que tout se règle rapidement et de soit même surtout. Elle finissait par capituler face à Henry alors qu’il disait qu’ils avaient le temps de régler tout cela et qu’il fallait y réfléchir sérieusement, posément et sans tout précipiter.
Elle était à bout de nerf et s’emportait pour un rien sans raison. Elle savait qu’elle n’avait pas le droit de faire tous ses reproches à Henry, mais sur l’instant c’était tout ce qu’elle trouvait à faire ou à dire et tout ce qui pouvait lui faire du bien. Elle ne voulait pas se reprocher les choses à elle alors elle reportait son stress en s’en prenant à lui, et il assumait sans rien dire, sans tenter de se défendre et elle ne pouvait alors que se sentir plus coupable encore. Ca n’avait pas le moindre sens, mais elle avait finit par cesser de vouloir trouver des sens à tout et n’importe quoi. Son comportement n’avait pas d’explication possible alors autant cesser d’en chercher. Elle était épuisée, avait besoin de repos et rien de plus. Elle avait beau se rendre compte que ses paroles pouvaient être blessantes et difficiles à accepter pour lui, elle ne revenait pas dessus, elle ne le pouvait pas. Elle devait continuer sur sa lancée, elle n’accepterait pas de revenir sur ce qu’elle venait de dire qui était finalement la réalité même si elle était douloureuse. Elle ne le regrettait qu’à moitié sur l’instant et avait eut besoin qu’Henry prenne conscience de tout cela. Il devait bien ouvrir les yeux face à la réalité. Lui était le père de cette petite, certainement le premier et le seul homme jusqu’à présent à être entré dans sa vie en dehors de celui qui l’avait conçu avec Lyuba. Mais c’était bien elle la mère, Lyuba. Evangeline ne le serait jamais réellement, elle serait sa tante c’était certain, mais face à cette situation, face à cette enfant qui n’était pas la sienne, la jeune femme se rendait doucement compte qu’elle ne serait jamais totalement la mère de cette petite fille et même si c’était difficile à accepter, elle devait bien y faire face. Elle n’était pas la mère de Nina, ne se sentait pas de prendre ce rôle là, surtout pas après ces dernières heures. Elle était vidée d’énergie autant que de motivation, elle était convaincue qu’elle n’avait pas les épaules ou même le courage pour supporter cela et avancer malgré tout. Elle était à bout de force et Henry avait beau faire tout ce qu’il pouvait rien ne semblait suffisant pour lui remonter le moral et l’aider à se sentir mieux. Elle ne voyait que le coté négatif de la chose et rien de plus. Elle ne lutta pas cependant lorsqu’il proposa qu’elle aille se reposer, s’installant tranquillement dans leur lit en espérant pouvoir avoir un moment de calme. Elle ne lutta pas non plus alors qu’il déposait Nina juste à coté d’elle et toujours plus proche pour aider à ce qu’un lien se fasse entre elles. Evangeline ne se rendit pas réellement compte de cette main qu’elle avait finit par poser sur le ventre de la petite et elle finit par s’endormir à son tour. Et les heures passèrent sans qu’elle rêve ou qu’elle se réveille, la première nuit correcte qu’elle pouvait faire depuis des jours. Bien entendu ce n’était pas véritablement une nuit car il était le matin et elle n’avait pas dormit aussi longtemps que pour une nuit normale, mais peu importe. Tout ce qu’elle savait c’est qu’à son réveil elle se sentait bien mieux, reposée et plus disposée à affronter tout cela. Elle sourit légèrement en entendant la voix d’Henry par le baby phone avant de finir par les rejoindre après quelques minutes. Elle était encore un peu dans les vapes et ne savait pas si elle était bien réveillée, si elle ne dormait pas encore. Elle observait Henry qui semblait déjà totalement gaga de cette petite et elle resta là un instant sans trop savoir comment se placer dans tout cela. Elle le laissa se lever et déposer la petite dans son couffin avant de finalement s’approcher d’elle. Elle se sentait bien là dans ses bras et l’espace d’un instant elle en oubliait cette petite fille qui leur causait tant de soucis. « J’ai dormi, c’est déjà ca. » Elle tenta un léger sourire, mais malgré le sommeil qu’elle avait rattrapé son humeur n’était pas encore revenue au beau fixe et elle n’était même pas sure de pouvoir rire ou même sourire de bon cœur aujourd’hui. Et cela malgré tous les efforts faits par Henry pour l’aider et lui faciliter les choses. Il tentait de s’excuser, de l’aider, de l’encourager, mais rien de tout cela n’avait réellement d’effet. Elle ne parvenait pas à voir les choses du bon coté aujourd’hui et rien n’y changerait ca quoi qu’ils puissent tenter. Et bien entendu elle ne put s’empêcher de réagir aux remarques du jeune homme. Certes ils avaient vécu trop de choses pour ne pas supporter cela. Certes ils avaient toujours réussit à avancer ensemble et rien ne semblait aller contre eux. Mais les choses avaient changées et il y avait un détail qu’il ne semblait plus prendre en compte. « Sauf que j’étais pas enceinte quand on a traversé tout ca et je sais que c’est une bonne excuse et que ca explique pas tout, mais contrairement à ce que tu peux penser ca joue beaucoup. » Elle était enceinte et elle ne se servait pas de cela comme une excuse. Elle ne ressentait pas vraiment les inconvénients physiques de sa grossesse, les nausées, les vertiges, les jambes lourdes, les seins douloureux ou tout ce qui pouvait aller avec, mais il n’empêchait que les hormones commençaient déjà à la travailler et elle n’était qu’au début de sa grossesse. Elle acceptait malgré tout de refaire une tentative, ca ne coutait pas grand chose en définitive et elle ne voulait pas abandonner de cette façon. Il fallait qu’elle tienne bon, qu’elle s’accroche et qu’elle parvienne à tisser un lien avec la petite. Elle ne partait pas totalement battue d’avance et envisageait l’idée que cette fois ca pourrait bien se passer. Elle laissait donc Henry partir pour la cuisine et s’approchait de Nina. A peine avait elle finit de la prendre dans ses bras que la petite criait comme une perdue sans que la jeune femme ait put comprendre pourquoi. « Qu’est-ce que j’ai encore fait de travers ? » Récupérant le fameux doudou, elle le lui redonna sans résultat, reposant finalement la petite dans le couffin où elle se calma en même pas une minute. Se tournant vers la cuisine et vers Henry, elle l’observa un instant en tentant de garder son calme par-dessus tout. « Et après on va dire que ca vient de moi, que je me fais des idées. Je la touche à peine et elle hurle. Je la repose et tout va bien. » Elle voulait bien tenter les choses, essayer de faire en sorte que les choses avancent et qu’elle s’en sorte, mais sans aide de la part de Nina elle n’arriverait à rien. Et visiblement la fillette ne comptait pas lui faciliter les tâches. Sous le regard sensé être encourageant d’Henry, Evangeline se retourna vers le couffin et sa fille, posant juste une main sur celle-ci avant que les cris repartent de plus belle et cette fois il fallut plus de temps et que la jeune femme s’éloigne plus encore avant que la petite fille se calme. « Ca ne sert à rien de lutter. Toi tu peux t’en occuper … c’est certainement mieux comme ca. » Reculant doucement elle observa Henry juste une seconde en disant cela, n’attendant même pas sa réaction pour tourner le dos et reprendre la direction de l’escalier et de l’étage. Elle ne pouvait pas se battre pour se faire accepter de cette enfant, ca n’avait pas de sens. Alors qu’elle aurait dut être la plus proche de la petite, c’était tout l’inverse qui se déroulait en ce moment. Tant pis, elle reportera toute son attention sur cet enfant qu’elle attendait et avec celui là elle ne laisserait pas tomber et tout se passerait beaucoup mieux, après tout lui aurait eut le temps de s’adapter à sa mère et le lien serait bien plus profond entre eux.
Spoiler:
( Finalement j’ai réussit à finir … même si c’est pas terrible )
I would like to reach out my hand
I may see you, I may tell you to run I would like to hold your little hand Nobody safe, nobody on
How we will crawl, we will... Send me on my way
✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 27 Juin - 2:59
Le sommeil ? C’était bénéfique à tout être humain pour se sentir du moins : lucide. Je savais que la jeune femme ainsi que ce bébé avaient dû en avoir besoin. Il est vrai que ce n’est pas simple de dormir avec des pleurs mais je tentais mon possible pour les aider jusqu’au sommeil réussi. J’étais resté un bon moment avec elles jusqu’au réveil du bébé et redescendant pour occuper ma journée et lui faire faire ses siestes aussi. M’occupant d’elle comme d’un père et peut-être d’une mère dont elle avait besoin. Réfléchir, je tentais de réfléchir. C’était un peu tout ce que je pouvais faire. J’avais rassemblé des numéros de personnes de l’université à appeler pour négocier mai aussi des garderies d’appoint pour nous aider. La matinée ne m’aidait pas réellement à avoir les idées claires. J’avais préparé de quoi diner et surtout : je m’étais mis à faire les ménages et alors que j’avais terminé, je m’autorisais à jouer avec le bébé dans le canapé, c’était alors qu’elle se réveilla et qu’une fois qu’elle était descendue, je me remis alors en présence pour elle. Oubliant un peu le bébé pour m’occuper juste de ma fiancée et l’enlacer. Pour beaucoup ? Ce n’est rien qu’elle se sente mal avec son bébé, ça arrive mais pour moi ? Enfin vous me direz : ce n’est pas son bébé de sang enfin à moitié. On va dire. Mais il fallait se rendre à l’évidence (ahah ton pseudo) et bien ce bébé est à nouveau et donc ? C’est notre bébé, non ? Enfin je devais me faire à l’idée et j’avais l’impression depuis ce matin que j’étais le seul mais je gardais cet espoir. Je ne voulais pas m’abattre, je n’étais pas spécialement du genre à tenir tellement le coup, je devais l’admettre que là, on avait inversé les rôles sauf que ? La famille a une grande importance pour moi. Je tenais à ce rôle de parent et je voulais que l’on réussisse à le faire. On pouvait le faire. J’y croyais. J’avais dormi, c’était vrai. Elle avait dormir, c’était déjà ça et la serrant dans les bras, je voulais lui faire oublier ses chagrins et caressant doucement son dos en la réconfortant au possible. Des mots ? Cela ne seront jamais que des mots. De futiles mots qui ne semblaient pas être efficaces. Elle était plus forte qu’un bébé, je le savais mais elle semblait l’oublier. S’oublier. Je n’oubliais pas non plus qu’elle était enceinte mais cette femme forte et courageuse qui avait souvent pris le dessus sur mes idées noires, me manquait. Je me sentais plus qu’impuissant en l’entendant et hochant la tête. « Je ne l’oublie pas mais tout de même… j’ai foie en toi ! Je sais qu'au fond de toi, tu trouveras la force, hormones ou pas et surtout par ce que je t'aime. On forme une famille. », j’avais confiance en elle, je savais qu’elle en était capable et ce n’était pas un lien maternel qui allait lui prouver le contraire mais bon sang. Le monde s’écroulait-elle autour de moi sans que je ne puisse rien faire ? Enfin : le monde. Peut-être pas mais en gros, je me comprenais et je ne savais pas du tout comment agir. Je proposais alors cette tentative en allant ensuite dans la cuisine pour préparer le biberon et la laissant alors, confiant. J’avais vraiment mais vraiment l’espoir que tout se passe bien et avec ou sans le besoin de le voir mais c’était alors que je mettais les doses de lait dans le biberon que j’entendis alors les premiers pleures et soupirant doucement en fermant les yeux et inspirant en mettant le bouchon sur le biberon avant de le mettre dans le chauffe-biberon et n’ayant pas répondu directement le temps de me calmer à sa question. « Rien… rien, elle a peut-être faim enfin je ne sais pas ! », je devenais de plus en plus fatigué de cette situation ou du fait qu’elle perde autant confiance ou même espoir. Je soupirais en restant un peu dans la cuisine en attendant que le biberon chauffe et ressortant avec une petite minute en la regardant avec la main dans le couffin. « Cela ne veut rien dire, ce n’est peut-être pas toi mais… », je soupirais en baissant le regard et là, je m’adossais au chambre de la porte menant à la cuisine en soupirant doucement et la regardant. Je la regardais alors. « Retentes… », disais-je en lui donnant une pointe de courage et me disant que c’était tout ce que je pouvais faire. Sérieusement, j’avais tout tenté et je ne me sentais plus la force de chercher d’autres solutions. Je voulais juste en ce moment ? Donner le biberon à ce bébé qui devait surement avoir sacrement faim et soupirant en le regardant. « J’en ai marre ! », soufflais doucement alors que le bébé repartait vers les cris et retournant aussitôt dans la cuisine prés de ce biberon de lait. « Ouais, t’as raison… abandonnes Evangeline… baisses les bras… ce n’est pas en abandonnant aussi facilement que vous nouerez des liens. Je ne pourrais pas toujours être là. », lâchais-je en soupirant dans la cuisine.
Je devais avouer que là ? La colère commençait peu à peu à grimper en fait. Je soupirais ne regardant le biberon chauffer et le retirer en regardant la température et ressortant alors de la cuisine. Je l’ignorais un peu et c’était mal mais je n’aimais pas le fait qu’elle abandonne et sa mauvaise humeur que le bébé sentait devait peut-être y être pour beaucoup. Je regardais brièvement vers les escaliers et la regardant attentivement, je détournais aussi vite le regard. Je crois qu’une partie de moi était un peu déçue mais pas seulement d’elle mais de la situation, je m’en voulais même de me comporter ainsi mais le fait tout simplement qu’elle ne pense la laisser juste entre mes mains me rendait dingue. Je prenais le bébé et elle sentait que je n’étais pas dans la meilleure des humeurs. Je remarquais que le bébé emblait un peu secoué. Elle refusé de boire en repoussant le bébé et ronchonnant un peu. Pas de cris pourtant mais cela me suffisait. Je soupirais doucement en regardant Nina et ensuite Evangeline. Je baissais le regard vers ce bébé et je tentais de me calmer en la regardant et parlant plus sagement. « Alors c’est comme ça que ça va se passer ? Tu vas juste me laisser m’occuper de Nina et c’est tout ? Comment elle fera quand je ne serais pas là ? Tu vas faire quoi ? Il ne fait pas lâcher pas maintenant… cela ne fait même pas 24 heures que je suis rentré que tu abandonnes déjà l’idée de tisser des liens avec cet enfant ? Tu ne trouves pas ça un peu précipité ? », je soupirai doucement tandis que le bébé lui semblait sniffer son biberon. Il semblait totalement affamé et je souriais doucement en le regardant et remontant ensuite le regard vers Evangeline. Comment la situation en était arrivée là ? Je n’en savais rien et ça me rendait dingue. « Bah voui, tu avais faim, toi ? », soufflais-je alors à l’intention du bébé. Je n’allais tout de même pas devoir m’occuper tout seul de cet enfant ? J’étais un homme courageux et volontaire, je veux bien mais quand on a un enfant, c’est à deux. Je détournais doucement le regard, je n’étais pas trop capable de gérer la situation mais je tentais de tenir bon. Garder mon calme. « Les enfants sentent l’humeur des parents ou des personnes qui les tiennent dans leur bras. Elle sent que tu n’es pas bien et ça se répercute sur elle, c’est à toi de faire le vide… comme tu l’as fait dans le lit. Ce n’est pas en partant avec l’idée qu’elle va te repousser qu’elle ne le fera pas. Tu sais ? », je soupirais doucement en berçant Nina qui avait déjà presque terminée son biberon et je la regardais en regardant alors Evangeline. « Cet enfant a besoin d’une maman et je ne peux pas l’être mais il faut la rassurer et non la fuir. Peut-être que tu devrais juste te mettre à sa place et je sais que tu le peux en plus. Ce bébé a été abandonné par la femme qui l’a nourri et logé en elle pendant des mois. Ce bébé est perdu, il n’a personne. Il n’a pas de maman pour lui chanter une berceuse. Il n’a personne qui se mette juste à côté de son lit pour lui parler alors qu’il s’endort. Habitues-là à ta voix, faites tout ce que tu veux mais cette situation risque de nous tuer… nous aussi. Je ne peux pas tout faire mais il va falloir aussi trouver des solutions et là, c’est la solution primordiale à trouver. Les garderies sont bien peu importantes comparés au fait que cet enfant ne se sentent pas encore rassuré dans ses bras mais Evangeline… vous êtes pareilles. Reniée de vos parents et dans un pays que vous ne connaissez pas et pour seule personne, moi ! », je soupirais doucement en me demandant pourquoi et d’où tout cela venait de sortir mais j’avais parlé sous la colère, l’inquiétude et tellement de choses qui étaient en moi. Ma voix était restée calme et posée. A qui bon raconter des choses qui peut-être… pourraient être trop floue avec une voix colérique ? Non, je ne devais pas et surtout pour cet enfant qui semblait s’être calmé ce qui veut dire que je réussissais à faire abstraction sur ce que j’avais en tête. J’étais perdu car je voulais que ça se passe mieux. Pas ainsi. Je ne voulais pas de cette vie ou notre enfant ne serait pas proche de sa mère. Ce n’était pas l’image d’une famille pour moi. Je soupirais en continuant de donner le biberon à ce bébé et lui faisant alors aussitôt faire son rôt contre mon épaule.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 27 Juin - 20:41
La situation devenait désespérée pour Evangeline et elle avait beau faire de son mieux rien ne semblait suffisant pour calmer Nina. Elle avait envie d’y arriver, de tisser un lien avec sa nièce. Elle voulait que tout se passe bien, qu’ils puissent fonder une famille tous les trois pour l’instant puis ensuite tous les quatre, mais ce n’était pas si simple. Rien n’était aussi simple et voir la petite se mettre à pleurer et hurler dès qu’elle approchait était un véritable enfer pour elle. Elle essayait, constamment, retentait en essayant de se dire que tout ne se passerait pas forcément mal, que les choses pourraient se passer à merveille si seulement elles y mettaient toutes les deux du leur. Mais visiblement Nina n’était pas de cet avis ou alors elle ne voulait pas laisser une chance à sa mère de substitution. Et c’était certainement le plus difficile à affronter et à accepter. Elle n’était pas et ne serait jamais la véritable mère de cet enfant. Elle pourrait faire ce qu’elle voudrait elle n’aurait jamais de lien aussi fort avec Nina qu’elle pourrait avoir avec ses propres enfants. Elle le sentait et il fallait avouer que ca ne donnait pas réellement le courage pour avancer et tenter encore et encore de se faire accepter par la fillette. Elle était encore si petite, c’était étonnant de voir qu’elle pouvait réagir si violemment contre quelqu’un, surtout contre quelqu’un qui était en définitive la personne la plus proche d’elle qui soit. Elles avaient le même sang en quelque sorte et étaient bien plus semblables qu’elles ne voulaient le reconnaitre. Mais tout cela ne faisait rien sur l’idée qu’Evangeline avait en tête, selon laquelle Nina ne voulait pas se laisser approcher et ne voulait pas accepter que sa tante prenne la place de sa véritable mère. Elle tentait et retentait sous le regard et les encouragements, pas réellement encourageant, d’Henry, mais rien n’y faisait et elle finissait par abandonner. Elle ne le voulait pas et ne comptait pas laisser cette enfant seule au monde. Pour l’instant Henry pouvait bien s’en occuper et elle apprendrait à se faire accepter petit à petit. Mais pour cette fois, pour l’instant elle n’avait pas le courage ni la force de continuer à se battre contre cette petite qui ne voulait clairement pas d’elle à ses cotés. Elle prenait rapidement la direction de l’escalier, préférant aller s’isoler que d’affronter encore les cris de Nina, mais les paroles d’Henry la retinrent quelques instants de plus. Elle fit volte face d’un seul coup en l’entendant parler et tout à coup elle vit rouge. Il osait se plaindre alors que pour lui tout était parfait. La petite l’adorait et ne pouvait déjà plus se passer de lui. Ce n’était pas lui qui vivait cela et qui devait affronter cette situation, affronter le fait d’être rejetée de cette façon alors qu’elle ne voulait que le bien de cet enfant. Ce n’était pas lui qui se retrouvait là, enceinte, épuisée, à ne plus savoir comment s’y prendre pour se rapprocher de cette petite fille qu’elle avait pourtant tellement attendue et désirée ces derniers jours. Elle fit tout ce qu’il fallait pour garder son calme, ne pas crier devant la petite et ne pas s’énerver après Henry. A tel point qu’elle garda le silence face à ses premières remarques. Affrontant cela sans rien dire, sans parvenir à répondre quoi que ce soit. Elle craignait de perdre son calme si elle parlait et elle savait que ce n’était pas bon.
Evangeline était à bout, certainement trop pour pouvoir tenir le coup face à Henry et face à Nina et à ses pleurs. Elle préférait faire une pause, tenter de s’éloigner de tout cela et oublier toute cette histoire pour quelques heures, le temps de décompresser et de revenir plus forte qu’elle ne l’était à cet instant. Elle savait qu’abandonner n’était pas une solution, qu’elle devait persévérer et faire en sorte de s’accrocher pour que ca marche avec Nina, mais elle ne le pouvait pas à cet instant. Elle savait qu’elle n’y arriverait pas alors pourquoi tenter encore et encore et s’acharner pour au final n’arriver à aucun résultat valable. Pas aujourd’hui en tout cas. Elle était prête à abandonner cette fois. Observant Nina un instant, elle attendit de voir Henry ressortir de la cuisine avant de monter quelques marches, préférant le laisser seul avec la petite plutôt que de continuer à déranger comme c’était visiblement le cas. Elle prit tout juste un instant pour regarder Henry alors qu’il prenait Nina dans ses bras et qu’il tentait de la calmer et de la faire boire sans y parvenir. Elle était prête à repartir dans l’escalier lorsque la voix d’Henry l’arrêta une fois de plus et cette fois c’était de trop. Il n’avait pas le droit de réagir comme cela et de la traiter de cette façon. Il n’avait pas le droit de parler ainsi et elle dut se concentrer et prendre sur elle pour garder un semblant de calme et ne pas se laisser totalement emporter par la colère qu’elle ressentait. « Je n’abandonne pas l’idée de tisser des liens … je retenterais. Mais pas maintenant … pas aujourd’hui, j’aurais pas la force de supporter qu’elle réagisse comme ca encore une fois. » Elle avait supporté des pleurs et des cris pendant des heures un peu plus tôt dans la journée et malgré les heures de sommeil qu’elle avait put récupérer et dont elle se réveillait juste elle savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps. Elle savait que ces quelques heures lui avaient fait du bien, mais pas encore assez. Elle n’allait pas bien au point de pouvoir rester là, affronter Henry et les pleurs de Nina dès qu’elle s’en approcherait. Remontant juste deux marches, elle se retourna en entendant Henry s’adresser à Nina. Il semblait très bien s’entendre avec la petite et finalement ils n’avaient pas besoin d’elle, ni l’un ni l’autre. Alors la réaction d’Henry lui semblait démesurée, encore plus après ce qu’elle avait dut vivre sans lui ce matin. Elle savait bien tout ce qu’il pouvait dire, le fait que ses réactions étaient captées par la petite et qu’elle ne pouvait pas être bien si les adultes qui s’occupaient d’elle ne l’étaient pas. Mais dans tout cela rien n’était réellement aussi simple qu’il semblait vouloir le faire croire. « Parce que tu crois que je partais battue d’avance ce matin quand je me suis levée pour m’occuper d’elle ? Non. J’ai fait tout ce que j’ai put pour que tout se passe bien et à ce moment là j’étais encore capable de gérer ses cris et ses pleurs et je l’ai fait. Tu ne sais pas ce que j’ai enduré pendant ces quelques heures alors tu ne peux pas comprendre que je n’ai pas envie de revivre ca là maintenant. » Elle perdait son calme, elle le sentait et même si ses paroles ne laissaient pas encore voir la colère qui l’habitait à cet instant, elle savait que ca ne durerait pas, qu’elle ne tiendrait plus très longtemps comme cela à les observer tous les deux, si bien l’un avec l’autre sans pouvoir faire partie de l’histoire. Et il fallait finalement qu’Henry enfonce le clou un peu plus encore, lui expliquant à quel point elles étaient semblables toutes les deux, à quel point leur parcours était identique dans un sens. Elle n’avait pas besoin ni envie de voir cela, ca ne l’aiderait pas à y voir plus clair ou à s’habituer à la situation. Et malgré les conseils qu’il pouvait lui donner au fil des secondes, elle ne trouvait rien qui aille et savait que rien de tout ce qu’elle pourrait faire pour l’instant ne marcherait. Elle savait qu’elle ne pourrait pas être proche de cette enfant, ca ne serait pas si simple, pas après ce qu’elle avait traversé à cause d’elle. Elle ne pouvait pas tirer un trait sur cela si facilement même si ce n’était pas sa faute ni celle d’Henry. Cette fois les paroles d’Henry la touchèrent en plein cœur et elle ne parvint pas à garder son calme comme la fois précédente. « Tu crois que je ne sais pas tout ca ? Tu crois que je m’en fiche ? Je sais que cette petite fille s’aurait put être moi, que je me suis retrouvée dans le même cas qu’elle, mais moi je n’avais personne sur qui compter. Elle t’a toi, à défaut que ca marche avec moi. » C’était vrai, Evangeline avait dut se débrouiller seule lorsque ses parents avaient décidé de la renier et même si elle s’en était très bien sortie elle aurait voulu avoir quelqu’un sur qui compter à l’époque. Nina elle aurait Henry et c’était toujours ca de prit pour elle. Descendant finalement les quelques marches qu’elle avait monté auparavant, elle revint vers Henry et leur fille. « Je ne veux pas abandonner comme tu le penses. Je n’ai juste pas la force de faire ca comme ca. Pas maintenant. Laisses-moi un peu de temps. » Elle avait besoin de digérer tout ce qu’elle avait vécut ces derniers jours, de passer par-dessus les ressentiments qu’elle pouvait avoir. Elle avait besoin de temps pour se faire à cette nouvelle situation, pour se reposer, se calmer et retrouver sa sérénité et son habituel sang froid. Observant Henry l’espace d’un instant avec la petite dans les bras, elle réalisait que son plus gros problème était là devant elle et qu’elle devait à tout prix se changer les idées et prendre l’air. Se dirigeant progressivement vers la porte avec l’idée d’aller faire un tour sur la plage, elle se retourna à moins d’un mètre de la sortie pour regarder Henry et lui révéler le fond du problème. « Tu n’étais pas là quand j’ai eut besoin de toi et c’est à cause d’elle. C’est pour aller la chercher que tu m’as laissé seule et que j’ai dut affronter les remarques et les annonces du médecin à propos de ma grossesse, de NOTRE enfant. Tu n’avais pas le choix et j’ai dis que tout irait bien, mais ca ne s’est pas passé comme je le pensais. » Elle avait enfin lâché ce qu’elle avait sur le cœur et là-dessus elle quitta la villa, prenant rapidement la direction de la porte et préférant tenter de tirer un trait sur tout cela pour éviter de continuer dans cette voie. Elle ne s’en sortait plus, n’en revenait pas que ca n’ait pas posé plus de problème que cela à Henry de ne pas être présent. Bien entendu il ne savait rien de ce que le médecin avait put dire et elle avait gardé tout cela pour elle, mais à présent ca devenait bien trop lourd à porter et elle ne savait plus comment faire pour tirer un trait là-dessus et avancer à nouveau.
Evangeline passa près de deux heures à marcher sur la plage ce jour là et tous les jours qui suivirent elle y retournait pour tenter de décompresser et d’oublier tous les problèmes qui s’imposaient. Elle avait fait de nouvelles tentatives pour se rapprocher de Nina, mais rien n’y avait jamais fait et la petite pleurait toujours dès que sa mère de substitution l’approchait. Même lorsqu’elle venait la voir dormir la fillette semblait agitée comme si elle sentait la présence de l’adulte à coté d’elle. Et les jours passaient comme ca. Henry continuait de s’occuper seul de Nina, la petite refusant de se laisser trop approcher par Evangeline. Et entre les deux adultes la situation n’était pas meilleure. Ils se parlaient à peine depuis cette dernière discussion plutôt tendue. Enfin si ils parlaient mais de tout et de rien, le plus souvent ils évitaient les sujets importants qui risquaient de fâcher. Ils avaient prit se rythme qui semblait marcher à merveille, mais ce n’était qu’une apparence et la réalité était bien autre. Henry ne dormait presque plus et ca c’était surement la pire chose qui soit. Il semblait constamment tendu et épuisé et Evangeline ne fut pas réellement étonnée de le trouver endormit sur le canapé lorsqu’elle descendit au salon ce jour là. Il était à bout de force et méritait bien un peu de repos, Evangeline était d’accord avec cela. Elle comptait bien le laisser dormir, mais visiblement Nina n’était pas de cet avis. La jeune femme perçut quelques légers gazouillis, ceux habituels lorsque la petite se réveillait doucement. Prenant les devants et tentant d’éviter à Henry un réveil des plus difficile elle décida de prendre la petite avec elle. La déposant rapidement dans son couffin pour éviter de la réveiller trop brutalement, elle récupéra le couffin et prit la direction de la sortie. Temps qu’elles resteraient dans les lieux elle prendrait le risque que Nina se mette à hurler et réveille Henry. Le temps était clément et sortir un peu de la villa ne leur ferait pas de mal à l’une comme à l’autre. Elle était sur le pas de la porte et Nina se mit à pleurer légèrement, rien de bien méchant ou comparable à ce qu’elle avait enduré jusqu’à présent et après quelques mètres elle finit par se calmer. Les deux filles restèrent dehors pendant quelques heures et cette fois Nina se montrait plutôt coopératrice. Elle semblait enfin accepter la présence de sa tante à ses cotés et lorsqu’elle se remit à chouiner la jeune femme comprit que c’était parce qu’elle avait faim et décida de rentrer à la villa.
I would like to reach out my hand
I may see you, I may tell you to run I would like to hold your little hand Nobody safe, nobody on
How we will crawl, we will... Send me on my way
✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 4 Juil - 13:56
Parfois il valait mieux se taire ou faire machine arrière. Je ne rajoutais rien en l’entendant alors simplement me balancer tout ce qu’elle avait à dire. Je crois que j’étais à bout de forces, à bout de courage. Vous voyez le moment ou vous abandonnez une bataille mais que vous ne voulez pas l’abandonner ? Ce moment où vous vous dites que tout ce que vous pensiez avoir était en perdition ? Vous êtes cruellement mal car vous voyez tout autour de vous : s’écrouler. Elle retenterait disait-elle, j’aimerais bien voir ça enfin oui et non, j’étais à bout de nerfs. J’avais l’impression qu’elle lâchait prise. L’enfant sent que quelques choses ne vont pas et ce bébé avait bien raison au fond. Je ne pouvais pas lui en vouloir à ce bambin d’agir de la sorte à chaque fois qu’elle l’approchait et surement que lui, n’y était pour rien. Il devait juste sentir le malaise. Pauvre Nina, Pauvre Evangeline mais moi aussi, j’étais mal. J’avais tout tenté pour les rapprocher mais je ne peux pas encore faire de miracles. Je l’écoutais encore et encore. Elle avait enduré des choses affreuses pendant que je dormais. Tout tournait au dramatique et avec ce que j’empilais dans mon cœur et dans ma tête… je trouvais qu’elle ne faisait un fromage rien que pour une nuit qui arriverait pour notre bébé aussi, c’était comme ça. Des nuits ou l’enfant fait des caprices. Tous les parents passent par là. Je désespérais un peu sur le coup en soupirant et regardant vers elle comme si j’avais l’impression que nos derniers mois s’effritait et n’étaient qu’illusion. Je ne la reconnaissais pas. Peut-être et sans aucuns doutes par rapport à l’impression que j’avais en ce moment. Je savais que bien que c’était faux, rien n’était faux et tout était vrai puis qu’on pourrait surmonter ça mais je pense que j’étais un peu sur le coup. Comme si j’étais tombé de 10 mètres de haut cette nuit. Enfin vous voyez un peu ce que je veux dire ? Je m’endormais et tout allait bien. Nous nous étions languis de l’autre et là, tout s’effondrait au réveil. J’avais cette habitude à toujours me montrer positif et jamais trop négatif mais là, cette nature avait fuguée en quelques sortes. Et alors voilà qu’arrivait l’argument qu’elle m’avait moi mais je ne pourrais pas toujours être là. Je ne suis qu’un homme, pas un super héros et c’était autant nouveau pour moi que pour elle. Je n’aurais jamais imaginé être père… avant de la rencontrer et maintenant c’était fait. C’était rapide et cette situation ne m’aidait pas. Sur le coup ? Je le regrettais presque surtout par ce que je n’aimais pas ce que la conversation devenait. Je préférais me taire et me taire encore. Le silence est un don au fond, il aide à profiter des pensées et pourtant ? « Je ne serais pas toujours là ! », marmonnais-je alors tout de même pour lui faire comprendre que même si elle m’avait, elle avait besoin de nous deux et pas seulement d’un père qui en plus avait encore moins de liens du sang avec cet enfant. Lui laisser du temps, j’hochais la tête automatiquement en regardant ce bébé qui devait être le nôtre et soupirant doucement en l’entendant alors qu’elle me balançait tout à la tronche. Non mais sérieusement ? Elle était d’accord pour que je ne sois pas là et elle savait que ça me faisait chier de ne pas y être et oui, cela m’énervait et je n’avais pas arrêté d’y penser. Sérieusement ? Une partie de moi était en colère et ne voulait même pas répondre à son attaque. Comment osait-elle ? Comment osait-elle m’en vouloir à moi ou ce bébé pour une chose qu’elle approuvait. Elle voulait que j’y aille au plus vite, elle voulait ça. Elle l’avait voulue et plusieurs coups de téléphones ou elle aurait pu tout mon dire et qu’elle n’avait rien dit. Comment osait-elle ? Je n’en revenais pas et je la laissais sortir en finissant par simplement prendre ma tête entre les mains et soupirant en criant un bon coup pour soulager. Une autre partie de moi s’en voulait et même si je m’en voulais déjà à l’origine mais sérieusement… ou va le monde ? Je devenais dingue avec tout ça. Tout ça ? Ca prenait une de ses ampleurs dans ma tête. J’étais en quelques sortes abasourdis, choqués et enfin la liste était tellement longue. Bien sûr pendant les deux heures, j’avais pris soin d’appeler le docteur pour savoir quoi. Dans un sens ? Je ne voulais plus en parler mais cela m’intéressait et si elle ne m’avait rien dit, je me disais que tout allait bien. Je lui en voulais un peu de ne pas me l’avoir dit et même si j’avais posé la question entre deux sms dans l’avion en direction de la Russie. Cela m’intéressait réellement de savoir si tout se passait bien et je n’étais pas de ce genre de type qui s’en fichait.
Des jours bien sombres s’écoulèrent. C’était presque comme si j’étais absent. Mon corps était là mais mon cerveau était absent. J’avais tout de même gardé mes petits signes d’affections et tout ce qui allait avec l’homme et le fiancé que j’étais mais taciturne. Je faisais juste le quotidien entre deux couches et deux biberons. Les deux parties de moi qui lui en voulais de me cracher tout sur la tronche ou même l’autre qui m’en voulait de ne pas avoir été là était toujours présente. Bien trop mais je me jetais à corps et âmes perdues dans la gestion de vie d’un bébé. Père et mère à la fois alors que je n’étais même pas sûr d’être un bon père était devenu mon seul rôle depuis quelques jours. Je ne dormais plus sauf quelques heures pendant les siestes. Loupant ses tentatives, sans le vouloir et parfois en le voulant. Je ne voulais pas me retrouver dans la même pièce en leur compagnie, inconsciemment. Je me sentais assez mal et je ne voulais pas vraiment en rajouter une couche. Normal ? Oui. J’étais peiné de la situation car même si je suis un homme… je suis sensible et j’ai un cœur assez tendre qui n’aime pas vraiment souffrir aussi puérilement. Oui, au fond ? Tout devenait puéril. C’était par ce qu’on s’enfermait sur nous même que le bébé finissait par sentir la mauvaise ambiance et cela ne résolvait rien. Je le savais mais j’étais incapable d’arranger les choses sans avoir peur e les aggraver. La peur, une chose que je ne connaissais pas avant de la rencontrer et c’était une bonne chose et une mauvaise à la fois. Je n’ai jamais été un peureux et là ? Je ne fais que l’être 24 heures sur 24. C’est étouffant parfois et cela fait du bien aussi. Cela dépend des situations et des prises de tête que cela me provoque dans le fond. Cette nuit fut plus longue. Des coliques avaient réveillées le bébé plusieurs fois. Elle avait du mal à digérer et j’avais passé la nuit à lui masser le ventre pour qu’elle s’endorme mais dorme aussi bien mieux. Une nuit à juste lui masser le ventre et je peux vous dire que ça vaut de l’or. C’est un moment de douceur et de tendresse qui vous rapproches du bébé. Enfin c’était avant que je m’endorme comme une loque dans le canapé à cause de mon sommeil bien trop absent depuis quelques jours. Il m’arrivait d’avoir des absences et oublier ce que j’allais faire ou que je devais faire tellement j’étais épuisé. Le sommeil était bien différent, je n’étais plus vraiment rassuré en sachant tout ce qui se passait en ce moment à la maison. Sommeil léger, j’entendais presque tout enfin les bruits qui pourraient réveiller. Par chance ? Ou malchance, je ne l’avais pas entendu filer avec le bébé et je ne savais pas vraiment qu’elle en aurait été capable enfin je pensais réellement être seul à m’en occuper. C’est une demi-heure après que je me réveillais en me disant que ce n’était pas normal que je dorme encore. L’horloge psychologique et l’habitude de ne pas dormir autant surement. Je regardais directement en direction de l’endroit où j’avais vu pour la dernière fois ce bébé, Nina y dormait, j’en étais certains mais personne. Paniqué, je me relevais soudainement. « Nina ? », disais-je comme un con en me disant qu’elle n’allait surement pas me répondre. « Idiot, elle n’a même pas un mois ! », soufflais-je en me tapant sur la tête. Je manquais vraiment de sommeil à ce point ? Je secouais la tête, blasé de ce que je venais de sortir et allant en direction de sa chambre et fouillant en fait toute la maison. Je paniquais. Evangeline était absente et Nina aussi. Cependant je ne réagissais pas au fait qu’il y ai encore tous les fringues de bébés ou la jeune femme, direct ? Je pensais au pire. Et si elle était partie sans même me l’annoncer et m’abandonnant sur la route ? Non, elle n’aurait jamais fait ça. Je n’arrêtais pas de me le répéter dans la tête. La fatigue et la situation des derniers jours ne m’aidaient pas. Je devenais dingue et paniquant encore à moitié endormi surement. Etais-ce un rêve ? Un cauchemar plus vite. Je me mettais la tête entre les mains, assis sur le canapé comme un abruti et tentant de garder les pieds sur terre en me répétant encore et encore que je devenais dingue. Non ? Ce n’était pas possible. Elle n’aurait pas fait ça, je me trompe ? Je soupirais doucement en me relevant, totalement nerveux et faisant les 400 pas dans le salon en ne me rendant pas compte que je devais être bien malin à tourner en rond comme un crétin. Sérieusement. Il y aurait de quoi faire : un bêtisier. Je soupirais doucement en passant une main dans mes cheveux et fermant les yeux en soupirant. « Et merde… », marmonnais-je en allant alors vers la cuisine pour prendre une verre de whisky et me détendre. Il était bien trop tôt mais là, j’en avais besoin. C’est quand je l’entendis rentrer que je retombais de 5 étages de plus, rassuré et à la fois ? Con. Ouais, je me sentais con. Con d’avoir pensé une seule seconde qu’elle pourrait être partie. En fait, je n’avais pas vraiment eu le temps de réaliser. Dix minutes de plus ? Et elle me retrouvait à chialer comme un gamin dans un coin de la maison. Enfin peut-être que le temps ne changeait rien car en réalisant qu’elle était rentré, je sentais les yeux s’humidifier doucement et soupirant doucement en levant les yeux vers le plafond en avalant une gorgée de mon verre. Cela faisait du bien même si je m’en voulais de boire aussitôt. J’étais toujours dans la cuisine et donc caché pour l’instant mais finissant par en sortir pour me diriger vers le canapé et soupirant doucement avec les larmes aux yeux en la regardant et reprenant une gorgée de ce nectar qui était surement un cadeau de dieu. « J’ai cru que tu étais partie… », soufflais-je doucement, c’était vague mais surement tout ce que j’arrivais à dire en ce moment-même. J’étais encore un peu perdu sur le coup donc je voulais juste retrouver un peu terre et regardant le sol en reprenant une gorgée. Cela aidait, cela décontractait. Je ne voulais pas me saouler attention car deux ou trois gorgés et un verre ? Ce n’était rien. « T’aurais dû laisser un mot ! », rajoutais-je doucement en tournant mon regard vers elle et hésitant à m’approcher et la prendre dans mes bras. J’en avais envie mais là, j’étais fatigué, blasé et surtout enfin tellement de choses que je ne savais pas comment je devais agir ou même ce que je devais faire. Je soupirais en la regardant et posant la main sur mon visage en frottant mes yeux. « Désolé… je ne sais pas pourquoi j’ai pensé ça… enfin… », je me sentais bête et fatigué, je me sentais tellement de choses que je ne savais même pas quoi dire. J’étais assez mal depuis quelques jours et je m’efforçais à rester fort et ne rien montrer mais cette situation qui était pesante l’était pour nous deux et pas seulement pour elle ou même… elle devait l’être aussi pour Nina. « Je ne veux pas que l’on devienne ce genre de couple ! », soufflais-je alors sans rien ajouter et reprenant une gorgée en ne quittant plus le sol du regard et ne sachant que dire ou que faire. Restant face à mon désarroi ! Je n’avais pas seulement eu peur qu’elle soit partie avec le bébé, non.. j’avais eu peur qu’elle ne soit partie tout simplement car elle n’était pas seule, elle avait aussi notre bébé, certes mais c’est elle la clé du bonheur… quand nous ça va mal… je vais mal.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 4 Juil - 16:36
La situation devenait cauchemardesque pour Evangeline. Ne pas pouvoir approcher Nina sans qu’elle se mette à crier, ne rien pouvoir faire pour cette petite fille qu’elle aurait dut être la première à approcher et à aider. Elle avait beau faire de son mieux rien ne marchait et elle finissait par abandonner. Bien entendu elle tentait encore de temps en temps, mais elle faisait toujours marche arrière en réalisant après quelques minutes que ca ne servait à rien de s’acharner. Elle était résignée à présent, c’était simple. Elle savait que quand elle s’approcherait, Nina se mettrait à pleurer de toutes ses forces et elle ne pouvait plus rien faire pour cela. Mais en même temps elle réalisait à quel point c’était difficile pour Henry de faire face seul et de devoir se débrouiller seul pour s’occuper de la petite. Ce n’était pas normal, ce n’était pas à lui de tout faire et ils étaient ensemble, ils devraient affronter cela ensemble. Elle n’hésita pas longtemps en remarquant que Nina se réveillait alors qu’Henry semblait enfin pouvoir dormir en étant tranquille. Elle ne voulait pas prendre le moindre risque, il avait besoin de sommeil et ca pourrait être une occasion en or pour elle si elle voulait se rapprocher de sa nièce. Elle savait que c’était même la seule solution acceptable en définitive. Elle devait réussir à affronter cette situation, faire face à Nina et lui faire comprendre qu’elle n’avait pas le choix. Elles allaient devoir vivre ensemble pour les années à venir, pour un moment certainement même pour toujours en quelque sorte alors il faudrait bien qu’elles se décident à s’unir et à s’accepter l’une l’autre. Mettant rapidement et doucement tout de même, la petite dans le couffin qui permettait de l’emmener partout, Evangeline quitta la villa, la petite au bout d’un bras, son sac et son téléphone dans l’autre main. Elle prit rapidement la direction de la plage. C’était son refuge ces derniers temps, l’endroit qu’elle préférait entre tous pour vivre et pour se détendre. Elle aimait en profiter et se disait que peut-être ca pourrait l’aider à se rapprocher de sa nièce et à les lier un peu. Elles passèrent quelques heures sur la plage, des heures tranquilles où Nina alternait entre moment de veille et petites siestes de quelques minutes seulement. Elle pleurait quelque peu, mais jamais autant que lorsqu’elles étaient à la villa et loin de tout ce qui était habituel pour elle et surtout loin d’Henry elle semblait avoir compris que sa mère de substitution ne lui voulait aucun mal et qu’au contraire c’était sur elle qu’elle devait compter. Les heures qui s’écoulèrent furent certainement les meilleures qui soient pour la jeune femme. Dans son esprit tout était soudain beaucoup plus simple ainsi et s’il n’y avait pas eut une couche à changer et un biberon à donner, elle serait bien resté là encore un moment. Mais rester dehors de cette façon n’était certainement pas la meilleure chose qui soit pour la petite. C’était certainement la première fois qu’elle sortait aussi longtemps de la maison et qu’elle restait dehors. Visiblement ca ne la dérangeait pas et ca avait même l’air de lui faire le plus grand bien. Elle n’avait pas réellement prêtée attention au temps qui s’était écoulé depuis leur départ de la villa et elle était convaincue que quoi qu’il en soit ca ne poserait pas de problème. Pour une fois qu’elle s’occupait de Nina, Henry n’allait tout de même pas se plaindre. Il allait avoir eut quelques heures de plus pour se reposer et ca ne lui ferait certainement pas de mal. C’est donc assez sereinement qu’Evangeline rejoint la villa avec Nina toujours confortablement installée dans son couffin.
La jeune femme ouvrit délicatement la porte, prenant garde à ne pas faire trop de bruit au cas où Henry dormirait encore. Elle n’avait pas le choix et devait rentrer, mais s’il pouvait profiter de quelques heures de sommeil supplémentaires peut-être que la situation serait moins tendue entre eux. Elle prit directement la direction du salon, réalisant qu’Henry n’était plus là où elle l’avait laissé. Elle sourit légèrement, regardant Nina dans son couffin qui semblait encore calme et pas réellement affamée. « Ah ! Papa est réveillé. » Elle posa le reste de ses affaires sur la table basse, laissant Nina dans son couffin le temps de se débarrasser de tout sans vraiment chercher tout de suite après Henry. Elle prenait doucement la petite pour la reposer là où elle était quelques heures plus tôt lorsqu’elle entendit Henry derrière elle, venant visiblement de la cuisine. Prenant le temps de bien installer Nina, elle finit par se relever en souriant face à sa remarque. « Nina s’est réveillée et j’ai préféré l’emmener faire un tour pour que tu puisses te reposer. » Elle répondait calmement, elle n’était plus sur les nerfs comme c’était le cas depuis des jours. Etrangement aujourd’hui elle se sentait calme et apaisée, certainement parce qu’elle avait trouvé un moyen de remettre de l’ordre dans ses idées. C’était peut-être cela qui avait aidé à ce que Nina ne hurle pas à son approcher ? Allez savoir, mais quoi qu’il en soit ca semblait efficace et elle ne voulait pas se laisser démonter par l’inquiétude et l’état de stress d’Henry. Se retournant finalement vers le jeune homme elle s’approchait de lui sans trop savoir encore comment se positionner. Devait-elle se montrer froide et distante comme il en avait pris l’habitude ou devait-elle lui montrer que la crise était passée et que tout allait mieux. Elle choisit de laisser passer quelques secondes et quelques paroles pour voir comment les choses allaient évoluer. Elle sourit alors qu’il disait qu’elle aurait dut laisser un mot. « On est juste allé sur la plage Henry. » Et il aurait put s’en rendre compte s’il avait regardé par la fenêtre, elle était toujours restée en vue de la maison pour être sure qu’il ne panique pas pour rien. Et en plus elle avait son téléphone avec elle, il aurait put sans mal l’appeler s’il en avait ressentit le besoin. Elle l’observa l’espace d’un instant. A présent qu’elle avait retrouvé une attitude normale, c’était Henry qui se mettait à déconner et à faire, dire et croire n’importe quoi. Décidément ils ne s’en sortiraient jamais. Elle s’approcha encore un peu de lui, ne se trouvant plus qu’à un mètre alors qu’il s’excusait d’avoir pensé cela. Après tout il avait peut-être raison. Leur couple allait mal depuis l’arrivée de Nina et pour beaucoup s’aurait été une raison pour partir et fuir la situation, mais pas pour Evangeline. D’autant que dans l’histoire c’était elle qui avait le beau rôle et Henry qui aurait été le plus susceptible de prendre ses affaires et partir. « Tu as vraiment cru que j’étais partie avec la petite ? » Elle l’observait, posant deux doigts sous son menton pour le forcer à ce qu’il la regarde dans les yeux. C’était évident que c’était ce qu’il croyait à cet instant mais elle ne lui en voulait pas. Elle avait eut cette crainte elle aussi ces derniers jours dès qu’elle n’entendait plus Nina ou ne savait pas où ils étaient tous les deux. Elle ne pouvait pas lui en vouloir alors qu’en définitive le plus gros des problèmes venaient d’elle. Mais ces fameux problèmes semblaient se résoudre un à un et ainsi les choses seraient bien plus simples. Elle observait encore Henry, jaugeant son niveau d’inquiétude pour savoir comment réagir lorsqu’il ajouta ne pas vouloir devenir ce « genre de couple ». Elle le regarda attentivement l’espace de quelques secondes avant de répondre. « Et quel genre de couple ? » Elle ne savait pas précisément ce qu’il avait à l’esprit et elle se doutait qu’il devait être mal pour en arriver à ce genre d’idée. Quoi qu’il ait en tête, elle sentait qu’elle allait avoir du boulot pour lui faire remonter la pente et le convaincre qu’il n’y avait pas de raison de craindre quoi que ce soit. Se rapprochant un peu plus encore, elle déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de venir se blottir dans ses bras, le serrant aussi fort qu’elle le pouvait pour lui faire comprendre que la mauvaise phase était terminée. « Tu n’as pas de raison d’avoir peur, je ne compte pas partir et même si c’est difficile entre nous en ce moment … » Il fallait bien l’avouer. Le nier ne serait que se voiler la face et il était certain qu’ils n’étaient pas encore rendu au bout du tunnel, mais les choses semblaient aller de mieux en mieux à présent et ils devraient s’accrocher tous les deux. S’écartant légèrement d’Henry, juste assez pour pouvoir le regarder dans les yeux, elle vint poser ses bras de chaque coté du cou du jeune homme pour garder cette proximité. « De quoi tu as eut le plus peur ? De ne plus me revoir moi et notre bébé ou Nina ? » Elle sourit légèrement, bien consciente que cette question était à double tranchant et ne désirant pas vraiment en connaitre la réponse. Alors qu’Henry semblait sur le point de répondre, Evangeline se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur les lèvres du jeune homme et l’empêcher de répondre. Elle sourit légèrement contre ses lèvres avant de s’écarter et reprendre la parole. « Ces derniers jours n’ont pas été faciles, mais ca ira mieux maintenant, je te le promets. J’ai réglé mes problèmes avec moi-même, avec les médecins et visiblement aussi avec Nina. » Elle se sentait bien mieux à présent. Elle s’était confiée à ses amies et avait finit par prendre conscience de tout ce qui lui gâchait la vie. Ses problèmes avec son médecin n’étaient plus étant donné qu’elle en avait changé, ses problèmes avec elle-même allaient mieux depuis qu’elle s’était déchargé d’un peu de ses angoisses qui s’étaient finalement révélées totalement normales et à présent même Nina semblait l’avoir accepté. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, c’est bien ce qu’on dit … Elle déposa un léger baiser sur les lèvres d’Henry avant de s’écarter légèrement de lui pour prendre la direction de la cuisine. « D’ailleurs elle ne va pas tarder à réclamer à manger. » Elle ne s’était pas beaucoup occupé de la petite ces derniers jours, mais elle faisait attention à toutes ses habitudes, elle avait repéré les heures de repas et tout ce qui était important pour la petite à tel point qu’elle se retourna avant même que Nina se mette à grommeler pour réclamer son biberon. Son instinct maternel semblait enfin réveillé et plus fort encore que ce qu’elle aurait put croire.
I would like to reach out my hand
I may see you, I may tell you to run I would like to hold your little hand Nobody safe, nobody on
How we will crawl, we will... Send me on my way
✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
D’habitude quand l’on se réveille à peine… on se pense souvent encore endormi. La tête n’est pas réellement là mais on s’attend aussi à retrouver les choses comme elles l’étaient. Cette semaine ou du moins à mon retour de voyage… alors que je m’étais réveillé. Je m’attendais à retrouver tout comme ça l’était avant de dormir. Un enfant et une future femme qui attend notre enfant mais là, j’avais retrouvé une sorte de guerre. Je n’aimais pas les terrains hostiles en fait, je crois que j’ai tendance à éviter cela. Je ne veux plus me sentir comme je me sens depuis quelques semaines. Des doutes, des malaises. Là, je me réveillais en me disant que cela serait comme hier. Des tensions dans les rangs. Au fond, on s’y habitue même si on déteste ça. Cette tension que je détestais. La culpabilité mélangée à un brin de colère. Sans oublier un peu les peines ? Non, on ne les oublie par car elles font parties du lot en fait. Tout ça fait un gros chewing gum que vous ne pouvez plus décoller de vos mâchoires sans en grattant dès que vous la laisser sécher. Au fond du chewing gum, c’est du mastique. On devrait l’utiliser pour les trous dans les murs. Trous dans les murs que j’avais souvent envie de faire en ce moment. Me lâcher de toute cette pression. La fatigue n’en rajoutait pas et j’en délirait même. Elle semblait tellement naturelle, elle. Je ne me rendais pas compte de la différence, pas de suite. J’étais bien trop à me demander comment j’avais osé penser qu’elle pourrait partir. Comment avais-je osé ? Sérieusement ? Comment diable pouvais penser qu’elle serait partie ? Je savais qu’elle ne le ferait jamais et pourtant ? Oui, l’homme peut parfois être con mais quand toute votre vie se dessine autour d’une personne ? C’est comme si cette vie ne tenait qu’à un fil. C’est comme si cette vie n’était plus qu’un fil. Evangeline est mon fil. Si elle craque ? Je craque. Je m’éfforcais à rester fort depuis quelques jours. Oui, fort. C’était tout ce que je pouvais faire car ce n’était pas seulement mon moral ou le sien mais celui de Nina. Qui aurait cru qu’être parent pouvait créer autant de tensions ? Cette enfant qui n’avait rien demandé à personne et se retrouvait maintenant au milieu de moi et ma fiancée ? D’ailleurs ? La mairie ? J’allais lui demander en me réveillant le fameux matin de mon retour mais pourtant j’avais carrément oublié sous la situation. C’était dingue. Enfin là ? Je l’écoutais rester calme et naturelle, se rapprocher de moi. Je racontais des conneries, je divaguais totalement. Je m’en rendais bien compte mais je ne pouvais pas me contrôler. Je m’étais fait un film. Les mots qu’elle avait dits résonnaient enfin, papa ? Reposer ? Emmener ? Depuis quand elle l’emmenait toute seule sur la plage ? Je ne savais pas qu’en penser ? J’avais rêvé ? Je rêvais ? Ce n’était pas réellement possible autrement mais il n’en est pas moins qu’un post-it qui dit qu’elle est allée se promener ça ne l’aurait pas tué au fond. Je réalisais du changement mais je n’y croyais réellement pas trop. Cela me rend septique à force. Cette histoire est dingue. Je m’étais réveillé dans une situation parallèle ? Les mondes étaient inversés ? Ce monde ou elle va bien et que moi ? Je suis au bout du rouleau. J’étais calme mais un peu perdu. Peut-être émotif. Mes hormones sont peut-être en ébullition, cela se trouve. Je peux vraiment être une vraie femmelette parfois. Le sommeil n’aide jamais un homme à être un homme au fur et à mesure. Ce fut alors que cette question se pointa. Avais-je cru qu’elle allait partir. C’était complexe et je ne savais pas comment m’expliquer. Relevant le regard vers elle avant de soupirer et baisser les yeux. « Oui et non en fait, je pense pas non… Je sais bien que tu ne le ferais pas au fond mais j’ai paniqué. Je suis épuisé, je pourrais même penser que la fée clochette existe si on me le disait ! », je disais ça pour me détendre. Un brin d’humour mais ce n’était pas clairement efficace. Je stressais énormément et pourtant pourquoi ? Elle semblait bien, elle. Et puis arrivait l’autre question. Quel genre de couple ? Je riais nerveusement en la regardant. « Le genre qui vit sans vivre… Les relations sans but, sans affection, sans de longues phrases, sans attention... je ne veux pas qu'on perde ça. », car oui on n’avait plus de vie de couple à proprement parlé. On n’avait pas du tout les mêmes chemins depuis quelques jours ou même de moments intimes et quand je dis intimes, je ne parle pas de sexe mais simplement de câlins ou étreinte. Des baisers aussi, les baisers que nous aimons temps. Je ne voulais pas perdre ça car c’était surement ce qui fait que je l’aime autant. Notre complicité. Je ne voulais pas la perdre.
Un monde très parallèle se montrait alors encore plus. J’avais l’impression d’être comme dans Fringe. La dimension voisine… un truc du genre surement, non ? Une dimension ou les choses semblaient plus simple. Je la sentis approcher et je ne disais rien, ce baiser qui s’approchait de mes lèvres et ses bras qui se serraient contre moi. Cette sensation d’avoir peur qu’elle ne recule par ce que cela faisait trop de bien. Cette sensation qui me donnait envie d’arrêter le temps de tout ce qui pourrait se passer encore. Cette sensation qui me donnait envie de juste plonger ma tête dans le sable et ne plus rien voir sauf elle. Et pourtant ? Cela n’était pas aussi simple. Je calais ma tête dans ses cheveux, en respirant son parfum délicatement et tentant d’effacer mes peines. Rien n’était simple. Rien du tout. Il y a des choses que l’on ne peut jamais effacer. Bien que les efforts sont bien présents. Je fermais les yeux en l’entendant. Pas de raisons d’avoir peur. J’enfuyais ma tête dans son cou dans vraiment m’en rendre compte en la serrant contre moi et tentant de me rassurer encore et encore. Je la croyais et ce n’était pas elle que j’avais l’impression de perdre mais ce qui faisait que l’on était nous. Ce nous. Je ne rajoutais rien à ses mots car là ? Je n’y trouvais d’autres mots qu’une étreinte. Parfois les gestes en disent bien plus que des mots. Des mots cela se dit tellement facilement dans le fond alors que de l’attention et un sentiment. C’est plus vrai, plus profond. On ne construit pas le monde avec des paroles mais des bras. Alors que tout était bien comme ça, elle se reculait pour mettre les bras de chaque côté de moi et je regardais tour à tour ses bras assez surpris mais finissant par arque un sourcil à sa question. Non mais elle est sérieuse ? Vraiment ? Comment pouvait-elle poser la question ? Je riais un peu nerveusement en secouant la tête et m’apprêtant à répondre sans même savoir si je voulais répondre à cette question bien trop idiote à mon gout car la réponse ? Elle est logique. Comme je le dis : elle est mon fil, si mon fil se casse ? Rien n’a d’importance. Au fond, heureusement, je n’avais pas le temps de répondre qu’elle m’embrasait et pourtant, j’y pensais encore. Quelle question ? Sérieusement ? Je n’en revenais pas. Je ne savais vraiment pas si elle était sérieuse ou non car en général, elle l’était et là, c’était bizarre. J’étais déjà assez déconcerté de son calme et la situation que pour en plus devoir me demander comment cette question a-t-elle bien pu arriver à son cerveau. Ce baiser ? C’était juste deux lèvres qui se rencontrait mais le deuxième de la journée, un peu surpris encore surement. Je ne savais pas trop quoi faire. Y répondre ? L’embrasser ? Sourire ? J’étais perdu. Comme un petit garçon qui va aller au centre d’accueil réclamer sa maman. Je ne fis rien, je restais un peu de marbre et posant tout de même mes mains sur ses hanches en l’entendant et l’écoutant même attentivement. Donc tout cela ? Ça va mieux ? Tellement de choses et je ne savais que dire. Je crois que j’avais peur de parler et aggraver les choses. Dire un truc qui lui zapperait le moral. Elle semblait de tellement bonne humeur et moi ? Surpris et fatigué mais blasé par les derniers jours. « Ok… », disais-je simplement, un peu perdu. Oui, c’est con mais j’étais paumé. Je ne savais pas quoi dire ou même ce qui s’était passé. Je me contentais juste d’acquiescer et pensant encore à cette question qu’elle avait posée plutôt. Je n’aimais pas qu’elle en vienne à poser la question. Comment pouvait-elle en douter ? Enfin bref, je tentais de me détendre. Impossible. Je souriais à ce troisième baiser et oui, c’est con mais je les comptais. La regardant s’éloigner et l’entendant alors parler de ce biberon. Je regardais l’horloge en baillant doucement et penchant la tête. Ne notant pas qu’elle avait un chrono pour le bébé et un instinct maternel car j’avais déjà bien trop de choses en tête. « Oui ! », disais-je en mêlant un soupire fin et fermant les yeux en me redressant. « Je vais aller réchauffer le biberon ! », j’en avais préparé plusieurs dans le frigo. Je ne savais pas quoi penser, quoi dire ou dire faire. J’avais besoin de m’occuper surtout pour me réveiller aussi mais cela semblait fonctionner. Je profitais du moment de calme dans la cuisine pour réfléchir. Je pensais un peu à tout et à rien. Je n’étais pas réellement opérationnel. Epuisé… surtout ! Je réchauffais le biberon en grommelant un peu. « Allez mon grand, te rendors pas debout… T’es stupide mais pas à ce point. T’es crevé mais encore capable d’être un homme. Allez mon pote ! », disais-je donc en souriant doucement et finissant de chauffer le biberon en la rejoignant. Ils conseillaient d’attendre que le bébé le réclame vraiment avant de lui donner surtout quand ils sont nouveaux nés et donc comme à chaque fois, on devait attendre qu’elle se mette à pleurer ou même regarder le biberon. Pleins de petits signes que je commençais à connaitre. De toute manière ? Le biberon était encore trop chaud, je le sentais à la paume de ma main sans même l’avoir testé. Je la regardais, tentant de me poser et elle était sublime. Evangeline bien sûr, pas le bébé enfin Nina est sublime aussi mais vous m’avez compris, roh. « Tu sais, ta question de tout à l’heure ? », j’haussais les épaules. « Elle est un peu idiote, je ne comprends même pas pourquoi tu l’as posé. », je fronçais les sourcils. Je ne voulais pas vraiment en parler ou remuer le couteau dans nos plaies mais là, je voulais savoir si elle se la posait réellement ou même résoudre cette situation car clairement ? Je ne voulais pas vraiment y croire. J’haussais doucement les épaules. « Totalement idiote car tu es le fil connecteur de tout ça… c’est si je te perds que j’aurais l’impression de tout perdre. C’est toi que je ne veux pas perdre car tu fais le tout. Tu fais ce qui me donne envie d’évoluer et devenir père ou même de m’occuper de cet enfant malgré la situation et ne pas en dormir. », je fis une petite moue. « Si je ne t’aimais pas… et que tu ne comptais pas. J’aurais bien pu te laisser te débrouiller et sans m’occuper de Nina… », j’ai surtout été patient. Beaucoup d’hommes ne l’auraient pas été, je le savais. J’avais souvent pensé à comment cela se serait passé avec une autre femme mais au fond ? Je m’en fichais un peu. Je ne voulais en aucun cas me poser la question. L’important ? C’était que cela soit ma vie avec elle ! Je riais un peu nerveusement. « Tu sais, c’est bizarre enfin t’es bizarre. On dirait presque que les petits hommes verts t’avaient remplacés par une martienne et qu’ils t’ont enfin ramenés. », je blaguais surtout et je souriais. « Je blague, c’est nul… le prends pas mal ! », j’avais peur que tout reparte en le disant et surtout qu’elle le prenne dans un mauvais sens mais ce n’était pas mon idée. Loin de la moquerie et toutes conneries. C’était bêtement pour me détendre. Nous détendre et trouver un petit côté amusant à la situation. C’était plus fort que moi bien que stupide. J’avais besoin d’une petite dose de rire et pourtant pour moi ? Ce n’était pas encore efficace. La fatigue m’empêchait de me détendre et raisonner. Je tentais mais presque trop en vain. C’est alors que Nina ronchonnait d’autant plus que je lui tentais le biberon en haussant les épaules et tentant mais m’attendant clairement à un refus. « Tu veux lui donner ? », demandais-je simplement et calmement en baillant alors.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mar 10 Juil - 9:25
C’était étrange à réaliser, mais dans l’esprit d’Evangeline tous les problèmes de ces derniers jours avaient disparus. Elle avait réussit à régler tout ce qui l’avait mise à mal ces derniers jours et à présent tout semblait revenir à la normale. Elle avait réussit à se relever de cette histoire. Elle était apaisée, reposée et avait retrouvé son calme et sa force habituelle. Cette fois elle était prête à affronter une journée ou au moins quelques heures avec Nina et une nouvelle dispute avec Henry. Elle savait bien qu’elle aurait ses preuves à faire pour prouver que tout allait bien, qu’elle était redevenue elle-même mais ce n’était pas grave pour elle. Elle y arriverait quoi qu’il se passe et elle tiendrait bon. En rentrant, elle s’étonnait de voir Henry dans cet état, il semblait perdu et paniqué. Elle comprit rapidement ce qui le dérangeait et elle réalisait qu’elle aurait peut-être dut laisser un mot pour le prévenir. Elle n’avait pas vraiment envisagé le fait qu’il puisse s’inquiéter de cette façon et elle avait espéré être rentrées avant qu’il ne se réveille. Pas de chance pour elle en définitive. Mais cela laissait la possibilité d’aborder de nouveaux détails importants et peut-être un peu problématique. Elle déposa Nina dans son coin tranquille, attendant qu’elle se décide à réclamer à manger tout en tentant de discuter posément avec Henry. Elle n’en avait pas de mal, elle se maitrisait à présent et ne se laissait pas déborder par ses émotions. Elle ne voulait pas commencer à être une boule de nerfs avec les hormones en vrac dès les premiers mois. Ils n’en verraient pas le bout si les choses commençaient ainsi. Elle ne pouvait s’empêcher d’observer Henry. Remarquer à quel point il semblait fatigué et s’étonnant même qu’il tienne encore debout. Il avait eut ses raisons de craindre qu’elle soit partie et la fatigue n’arrangeait rien c’était certain. Puis il abordait cette histoire de couple qu’il ne voulait pas qu’il devienne. La jeune femme avait bien compris ce dont il parlait, ce qu’il entendait par là, mais elle voulait en être sure, s’assurer qu’ils étaient toujours sur la même longueur d’onde. Elle savait que vivre comme ce genre de couple ne lui irait pas. Elle avait besoin de garder ce petit truc en plus qu’ils avaient tous les deux. Ca n’était plus vraiment là depuis quelques jours, mais c’était entre eux et il suffirait qu’ils passent un peu de temps ensemble à nouveau pour que cela revienne et que tout s’arrange. Evangeline s’approcha alors un peu de lui, sachant bien que de simples mots ne suffiraient pas à le convaincre mais tentant tout de même. « On ne le perdra pas. » C’était hors de question que ce petit truc en plus, cette petite étincelle qui existait entre eux disparaisse. Elle s’approcha un peu plus alors, venant l’embrasser avant de le serrer dans ses bras. Ces simples petits contacts lui avaient manqué et elle ne regrettait pas d’avoir reprit les choses en mains si cela aidait à retrouver ce genre de petits moments. Puis elle en vint à poser la question qui la dérangeait à cet instant. Elle avait beau se sentir mieux, elle gardait quelques doutes en tête et elle avait besoin d’y trouver des réponses. Mais comme souvent, une fois la question posée elle la regrettait en quelque sorte et empêchait Henry de répondre par un baiser. Elle ne voulait plus vraiment savoir, elle se moquait de savoir. Elle craignait surtout d’obtenir la réponse à laquelle elle s’attendait et qui risquerait de la faire replonger plus bas que terre. Elle sourit légèrement en réalisant qu’elle arrivait à prévoir le début des pleurs de Nina. Ceux là étaient à peu près réguliers et elle ne semblait pas encore affamée. Elle s’apprêtait à aller s’occuper du biberon, mais Henry proposa de le faire. « D’accord. » Elle le laissa donc seul en cuisine, revenant vers la petite qui chouinait légèrement sans être encore trop en demande. Elle avait dut simplement comprendre que le retour à la maison signifiait l’heure du repas pour elle, mais elle ne devait pas avoir encore trop faim. Observant Henry un instant, Evangeline sourit légèrement en réalisant qu’il avait encore du mal à émerger et à rester éveillé. Elle savait tous les efforts et les sacrifices qu’il avait fait ces derniers jours et il fallait à tout prix qu’elle prenne le relais à présent. Et elle comptait bien le faire. Elle observait le bébé depuis quelques secondes lorsqu’Henry revint dans le salon avec le biberon chaud et reprenant la question à laquelle il n’avait pas put répondre. Elle se retourna vers le jeune homme, l’observant attentivement tout en l’écoutant. Il avait raison, la question était idiote, mais elle était là dans l’esprit de la jeune femme malgré tout et il fallait bien avouer qu’elle avait des doutes sur la réponse. Elle sourit légèrement, rassurée par la réponse qu’il lui donnait finalement et se levant pour le rejoindre. « C’est simplement parce que ces derniers jours tu semblais plus attaché à Nina qu’à moi. Et je sais que c’est ma faute … mais comme toi tu as paniqué en nous voyant absentes, j’ai eut peur qu’elle soit devenue plus importante que moi pour toi. » Elle avait eut peur que ce bébé ait pris sa place dans la vie d’Henry et il fallait bien avouer qu’aussi idiote que soit cette peur, elle était bel et bien là. Il avait passé ces derniers jours à ne s’occuper que de Nina et c’était une bonne chose qu’il puisse être si proche de sa fille et qu’il n’ait pas abandonné alors qu’Evangeline abandonnait la partie, mais dans le fond, la jeune femme redoutait que son retrait de cette histoire finisse par lui causer des torts. Et elle ne put retenir un très léger pouffement de rire à la remarque d’Henry. C’était la vérité, elle avait changé de manière étonnante en quelques jours. Une première fois dans un sens, et une seconde fois dans l’autre, mais il n’empêche que tout allait mieux à présent et qu’elle parvenait à prendre ca avec humour. Se rapprochant alors un peu plus d’Henry, elle finit par poser une main sur sa joue tout en répondant. « Je ne le prends pas mal. Je sais bien tout ca et j’aurais voulu l’éviter. Mais ca va mieux maintenant. J’ai compris d’où venaient les problèmes et j’y ai trouvé des solutions. Je vais mieux et tout ira beaucoup mieux. D’accord ? » Elle se doutait que tout cela ne semblait être que de belles paroles qui ne changeaient pas grand chose, et pour appuyer ses dires, elle s’approcha un peu plus encore, se calant contre Henry pour venir l’embrasser doucement et tendrement. C’était un de ces baisers qui était habituel entre eux pourtant mais qui à cet instant semblait tout nouveau à la jeune femme. Elle s’écarta finalement en entendant Nina protester un peu plus fortement en réclamant son biberon cette fois. Evangeline s’attendait à ce qu’Henry prenne le relais sans même proposer, et elle ne put que sourire un peu plus encore en le voyant proposer et bailler. Prenant alors le biberon qu’il tenait encore, elle accepta. « Oui ! Il va bien falloir qu’elle s’habitue à moi et ca semble bien partie aujourd’hui. Et toi tu devrais aller te reposer, tu en as encore besoin. » Elle lui vola un baiser qu’elle prit le soin de faire durer quelques secondes malgré tout avant de récupérer le biberon et d’aller s’installer avec Nina sur le canapé. Les gestes venaient simplement sans qu’elle ait à réfléchir. Tout semblait s’assembler naturellement comme si ces derniers jours n’étaient plus et le bébé coopérait sans montrer le moindre signe de résistance. Les choses se passaient enfin comme elles auraient dut être dès le premier jour et ca faisait du bien à la jeune femme de voir que tout devrait être plus simple à présent. Plus simple mais pas encore réglé et pour finir par tout régler, elle devait se montrer honnête et expliquer ce qu’il s’était passé à Henry. Prenant une grande inspiration, elle tourna le regard vers le jeune homme un instant avant de revenir sur Nina et d’expliquer les choses d’une voix posée et douce pour ne pas risquer d’effrayer la petite. « Je crois que tu as le droit de savoir … pendant ton absence j’ai fait quelques malaises. Rien de méchant, c’est normal pour certaines femmes en début de grossesse et quand je suis allée voir le médecin … il a réussit à me retourner le cerveau, me disant que si tu n’étais pas là ce jour là tu ne le serais jamais, que je ne pourrais jamais m’en sortir, que mes malaises n’étaient pas normaux et que ca allait poser des problèmes au bébé. Enfin bref. » Elle fit une petite pause, respirant profondément pour ne pas se laisser submerger par l’émotion avant de reprendre. « Et il y a eut un nombre impressionnant de coups de fils passés ici et le plus souvent en pleine nuit. Soit ca me raccrochait au nez, soit c’était une voix de femme qui demandait après toi et raccrochait dès que j’avais dit que tu étais parti pour quelques jours … Et après j’ai eu un appel du doyen de l’université qui m’a fait plonger un peu plus encore. Ils voulaient que je … non, c’est réglé maintenant. Mais voilà, tout ca mélangé plus l’impression d’avoir dut tout faire toute seule alors que je t’avais dit que ca irait que ce n’était pas grave. Et tu m’as manqué pendant ces quelques jours et à ton retour on a à peine eut le temps de parler que les choses ont mal tourné. » C’était finalement l’accumulation de tout cela, combiné avec la réaction de Nina avec elle, qui avait finit par la pousser à bout et la faire plonger totalement. Elle n’avait plus eut d’autre moyen de se défendre et de faire le point que de s’éloigner de tout cela, quitte à laisser Henry derrière elle, se qu’elle regrettait et qu’elle n’aurait même jamais dut faire. Poussant un léger soupir après avoir vidé son sac et souriant en voyant Nina qui commençait à s’endormir sur son biberon elle finit par conclure la question. « Mais tout est réglé maintenant. On m’a conseillé un autre médecin qui m’a l’air très bien et qui m’a confirmé que notre bébé n’aurait aucun problème et se portait bien, enfin autant qu’on puisse le savoir à ce stade. Et j’ai été directe avec le doyen et ca aussi c’est réglé. Et avec Nina … tu vois, ca va déjà mieux. Et d’ailleurs à propos d’elle … » Elle s’arrêta un instant avant de se retourner vers Henry pour continuer avec un petit sourire. « … et de nous … Il va falloir qu’on se décide à faire les démarches pour la reconnaitre et … pour notre mariage, si ca te dit toujours. » Elle craignait vraiment qu’il préfère attendre pour cette histoire de mariage, qu’il préfère s’assurer que tout est réellement revenu à la normale et que la crise est passée. Elle n’attendit donc même pas sa réponse, la redoutant en somme, avant de reprendre en proposant son plan tout en déposant Nina dans son couffin pour qu’elle puisse dormir tranquillement. « On n’est plus à quelques jours prêt, donc je te propose quelque chose. Tu prends le temps de te reposer comme il faut, moi je m’occuperais de Nina pendant ce temps là. Et on se prévoit une soirée rien que tous les deux pour faire ce qu’on veut, mais ensemble, sans penser à Nina ou à notre bébé ou à nos problèmes. D’accord ? » Elle ne voulait pas prendre le risque de parler mariage maintenant en sachant qu’il pourrait refuser. Elle préférait attendre un peu, qu’il soit reposé, qu’il ait put voir que tout irait bien et que les choses s’arrangeaient avant d’en parler sérieusement entre quatre yeux. Elle ferait bien entendu selon les préférences d’Henry, mais elle ne voulait pas prendre le risque qu’il accepte sans le vouloir vraiment ou en redoutant comment les choses pourraient se passer. Pour elle cette idée de mariage était la preuve qu’elle voulait rester avec lui aussi longtemps que possible et qu’elle ferait ce qu’il faudrait pour cela, quoi qu’il en coute.
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✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mar 17 Juil - 13:57
Oh douce journée, je ne me rendais même pas encore compte de ce qui se passait. Endormi encore et fatigué, je ne rêvais que d’une bonne nuit de sommeil mais il était bien loin l’heure d’aller dormir. Un bébé décale autant le sommeil ? On s’en remet un jour ? Je ne pouvais que me mettre à la place de mes parents ou simplement tirer mon chapeau à tous les parents. Enfin ceux qui le méritent seulement. C’est alors que je répondais à ça question mais pourquoi ? Pourquoi en avais-je ressenti le besoin ? Peut-être que simplement : je n’aimais pas ça. Qu’avait-elle en tête pour même se poser la question ? Sérieusement ? Je n’en savais rien. Parfois l’on a une chose qui nous travaille. Le besoin de l’extérioriser et j’en passe. C’était mon cas en ce moment même. J’avais besoin de sortir ce qui me tramait dans ma tête tout en ayant une sorte de barrière. Je ne voulais pas créer des tensions, j’avais même peur d’en créer. La peur c’était nouveau pour moi. Un sentiment qui autrefois ? M’était refusé. Je ne voulais même pas avoir peur, ce n’était pas une chose que je voulais entre la culpabilité et les doutes. J’avais bien assez de soucis, de prises de têtes que pour en rajouter. Non ? Je m’étais simplement livré en dévoilant la réponse à cette question dont elle ne m’avait même pas laissée le temps de répondre. C’était con, c’était stupide mais c’était ainsi. J’étais loin d’être rassuré à sa réaction ou simplement le fait qu’elle avait l’impression que le bébé devienne plus important. Nina était importante et je ne pouvais pas le cacher mai elle l’était bien plus et je fis une petite moue sans même calculer de trop la partie ou elle disait que c’était de sa faute, je ne voulais plu y penser. Cette histoire, ce retrait et cette distance. Je tentais de l’effacer de ma tête encore en compote de ce réveil ou même encore perturbée simplement de la situation. Ma tête était un puits sans fond en ce moment et peut-être que ça tournait même en rond. Toutes les questions et idées en revenaient au point de départ. Comment si rien n’arrivait à destination mais revenait à la case du Monopoly ou l’on gagne 8000 franc car oui, je n’ai plus jouée à ce jeu depuis longtemps… j’en suis encore à la version française et sans l’euro. Une chose que je n’ai jamais réellement suivie. Je secouais doucement la tête. « Tu as tort.. », marmonnais-je doucement en me disant que cela ne devait pas résoudre cette histoire mais les mots étaient peut-être silencieux et à taire mais ils suffisaient à dire la vérité. Elle avait tort, elle était plus importante. Je ne le disais peut-être pas directement mais je crois l’avoir déjà fait comprendre précédemment. Je ne voulais pas me répéter. Parfois la répétition n’est pas bonne. Elle retirer toute sincérité ! Comment être sincère ? Simplement en étant soi-même. Je ne pouvais que l’être. J’hochais doucement la tête en sortant alors ma tirade assez drôle sans vraiment l’être. J’étais perdu, j’avais besoin de me détendre mais j’avais un mal fou à réussir. Comment ça ? Simplement que c’était le brouillard. Oui, le brouillard. Surement que Jack L’éventreur allait débarquer et pouf avec sa hache : débrancher mes neurones. Je crois que ça m’aiderait. Allez Jack, magnes ton cul… Non d’un chien. Je me disais qu’elle allait fortement râler ou ne pas apprécier et pourtant ? Une question d’habitude. J’avais l’art de mal choisir mon moment pour un peu de blagounette. Je savais qu’elle n’aimait pas toujours mon humour mais qu’y faire ? Je n’y pouvais rien sauf que oui, là. Mon humour était à chier, mon ange. Désolé. Elle riait, ouf. Je me sentais dans un sens soulagé mais dans l’autre ? Encore plus alerté. Non mais il s’était passé quoi ? Les Extraterrestres avaient faits des trucs, j’en suis certain. Ils lui ont lavés le cerveau. J’hochais la tête en l’entendant et la laissant poser la main sur ma joue en étant un peu disons : bloqué. Que faire ? Je n’en savais rien. Mon instinct se préparait à tellement de choses en même temps tout en se disant de faire attention. Enfin c’était étrange mais tous mes rapprochements le matin de mon retour avaient finis à la catastrophe avec elle. Je ne savais plus ce que je devais faire sauf être moi-même mais je n’osais pas être moi-même. C’est loufoque, hein ? Pour tout vous dire : la fatigue n’aidait pas non plus. « Ok, d’accord ! », marmonnais-je doucement en la sentant alors approcher de mes lèvres et répondant à ce léger baiser. J’étais en progrès, j’étais réactif et j’y répondais. Mais miracle, c’est qu’on va y arriver au final. Un grand homme que je ne connais pas à dit : Tout vient à point, à qui sait attendre. Il attendra encore longtemps pour que je le connaisse par contre. Ça viendra : très à point ! C’est alors qu’elle recula qu’une brève envie de la rapprocher et retrouver encore ses lèvres traversèrent mon esprit, non mais Coco, tu progresses. C’est bien Henry, tu deviens un grand garçon. Tu retrouves tes couilles, mon grand. J’entendais surtout la petite chiouner donc je ne pouvais pas plus longtemps profiter d’Evangeline et donc je lui proposais simplement et naturellement le biberon. Dans la peur qu’elle ne refuse. Une amer habitude depuis quelques jours qui me traversait la tête et tapait contre mon crâne. La douce migraine à chaque fois que j’avais l’impression que tout flanchait. Elle acceptait et un sourire ne fut qu’apparaitre. Je la regardais alors prendre le biberon et aller le donner à Nina en étant concentrée sur ce que je faisais. Tout se passait assez bien, naturellement pour moi et ça c’était bizarre. Elle donnait le biberon comme si elle l’avait avait fait exprès. Je l’écoutais alors attentivement me parler de tout ce qui se passait. Je savais juste ce qui concernait le médecin et le reste ? Je ne suivais pas trop même si les appels sur mon portable était régulier et que c’était plus souvent un homme ou parfois des femmes enfin je la laissais parler tout en me disant qu’elle aurait surement besoin de les dire. Comme des poubelles en fait. Si on ne les sort pas et qu’on nous interrompt, elles sentiront de plus en plus mauvais. Je voulais éviter que cela s’aggrave en restant dans sa tête et puis j’étais un peu ailleurs pour tout vous dire : je voulais seulement dormir et fermer les yeux. La partie sur le doyen me faisait un peu penser. Ils voulaient quoi ? Je ne comprenais pas réellement ce qu’il aurait pu vouloir. Je relevais le regard vers elle alors que j’allais vers le canapé pour m’assoir et l’entendant alors dire qu’elle avait tout réglée et sans trop tout savoir. J’étais toujours dans le brouillard mais il y avait des progrès : Jack n’était pas passé par là mais je me frayais un chemin en quelques sortes. Je restais toujours silencieux en lui laissant la parole. C’est bien souvent plus simple d’écouter avant de répondre. Moins embrouillant. On évitait les manques de compréhension. Je soupirais doucement, d’aise en fermant les yeux et l’écoutant parler de Nina et de nous mais aussi du mariage et souriant doucement en levant les yeux quand elle doutait que je ne le veuille encore ou plus vite se demandait si je le voulais encore. Je soupirais en la regardant. « Bien sûr que ça me dit toujours ! », disais-je comme si c’était totalement normal. Disons plus que : une évidence ! (Ahah !) En fait, c’était impossible que je ne le veuille plus et la laissant alors continuer, je souriais à la proposition en hochant la tête. Du tout rien que pour nous. Le chien quant à lui venait près de moi en posant la tête sur mes genoux et nous regardant tous les deux papoter. Je lui gratouillais le haut de la tête en regardant alors Evangeline assez attentive et lui souriant. « Je suis d’accord, du repos. Une soirée, juste toi et moi mais fais attention à toi aussi ! », disais-je en la regardant avec un fin sourire et haussant alors mes épaules en regardant Nina, puis le chien et puis son ventre et à nouveau elle. Une famille. Sur une semaine, c’était la première fois que j’avais l’impression que l’on formait une famille. Etrange ? Non, simplement comme ça. Une révélation. J’haussais hasardement les épaules en lui souriant mais faisant une moue. « Pour les appels enfin ceux pour moi, je m’en occupe ! », c’était une chose dont je ne voulais pas parler, je voulais l’ignorer. Ce n’était pas réellement nouveau. Des propositions. Je n’en parlais pas, je ne répondais pas et en général je reconnaissais souvent les numéros. Toujours les mêmes ou presque. Je soupirais doucement en la regardant. « Et pour le doyen ? Il voulait quoi ? », On était en vacances enfin pas pour longtemps. Cela allait bientôt recommencer mais bon. On s’en fiche, on profite. Je souriais doucement en allant un peu plus vers elle et passant mon bras par-dessus ses épaules. Une progression mon grand ? Non mais dis donc, évolution. On se reprend dans le coin, non ? Je posais machinalement un baiser sur sa joue pour descendre en poser un dans son coin et y laisser mon visage. « J’ai déjà les papiers pour la reconnaitre. Je suis passé les prendre, hier. Ils sont dans une enveloppe dans le buffet. Je n’ai pas eue le temps de le dire entre les siestes et j’en passe puis j’ai été nul, je n’ai pas eu le courage mais ils attendent juste d’être signé et pour le mariage et bien pourquoi je ne voudrais plus t’épouser ? Je t’aime, non ? », disais-je naturellement toujours une évidence pour moi, c’était logique et je restais comme ça sans bouger d’un pouce. Laissant mon souffle aller contre sa peau et profitant simplement du contact, de la présence ou bêtement ? Du rapprochement. Je ne pensais à rien sauf que j’étais contre elle. J’étais taciturne, je me rendais compte. Je ne disais que peu de choses mais la fatigue faisait beaucoup. Je fermais les yeux en me concentrant simplement sur la situation. Je me redressais un peu en passant une main dans mes cheveux et regardant vers la cuisine puis hésitant un peu en la regardant et lui souriant. « En attendant, elle va bientôt aller faire sa sieste ! », disais-je soudainement en lui souriant et haussant les épaules. « Ça te dirait de faire la même chose avec moi ? », disais-je ensuite en me disant que oui, je recommencerais bien à dormir encore. Un gros dodo, une sieste. J’avais besoin de retrouver un rythme ou même simplement une bonne nuit. Une matinée à courir sur la plage ? Tout ce qui rendait ma journée parfaite. Je regardais Nina et souriais. « Elle a pris de l’avance, je pense ! », lâchais-je en murmurant doucement et penchant la tête.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 18 Juil - 7:48
Se rapprocher ainsi de Nina semblait étrange après la semaine passée. Ces derniers jours avaient été cauchemardesque vis-à-vis de Nina et d’Henry. Evangeline avait dut s’isoler, se retrouver seule à longueur de journée pour ne pas craquer, pour reprendre le dessus et pour redevenir la jeune femme souriante, pleine de vie et heureuse qu’elle était en général et depuis toujours. Il lui avait fallu du temps et beaucoup de travail, mais à présent tout allait beaucoup mieux et elle se sentait bien plus sereine. C’était certainement pour cela que les choses allaient mieux avec Nina. Et peut-être aussi le fait d’être là au réveil de la petite avant qu’elle ait eut le temps de mêler Henry à cette histoire. L’une comme l’autre se reposait sur la présence du jeune homme pour l’aider à faire face à la situation. Evy savait qu’Henry prendrait forcément le relais et Nina savait qu’à force de pleurer Henry finissait par prendre le relais. Et même les essais que la jeune femme avait faits entre temps n’étaient pas aussi concluant que celui-ci. Alors à présent que la machine était lancée il était hors de question qu’elle se remette de coté et qu’elle perde encore le dessus sur la situation. Elle ne pouvait pas laisser Henry s’occuper seul de la petite, il avait besoin d’aide autant qu’elle en avait eut et elle ne le laisserait pas tomber, surtout pas maintenant que tout allait mieux pour elle et dans son esprit. Il fallait absolument qu’elle en profite pour se rapprocher de Nina et qu’elle rompe cette chaine qui s’était créée depuis quelques jours. Et cette balade sur la plage entre fille avait l’air de faire effet. Tout semblait se passer à merveille entre elles deux et la jeune femme espérait bien que ca continue ainsi. Henry ne pouvait pas s’occuper seul de Nina indéfiniment. Il fallait qu’elle se décide à prendre le relais et elle n’hésita pas une seconde lorsqu’Henry lui proposa de donner le biberon à la fillette. Ce serait un moyen de plus pour se rapprocher d’elle. Et une fois que les problèmes engendrés avec la petite seraient réglés, elle pourrait tenter un rapprochement avec Henry et ca semblait plutôt bien parti pour. Elle se sentait un peu idiote de douter du fait qu’il veuille encore se marier avec elle, mais après les derniers jours et les disputes qu’ils avaient eut il était normal qu’elle doute et se pose des questions. Elle préféra ne pas répondre à sa remarque et ne pas relever ce qui semblait toujours être une évidence pour lui. Mais avant de se lancer dans l’idée d’un mariage, il faudrait déjà qu’ils réussissent à se rapprocher et à retrouver ce qui les liait encore il n’y a pas si longtemps.
Evangeline avait parfois l’impression que ca faisait des mois qu’ils étaient en froid, si l’on peut dire ca comme ca. Elle se demandait si les choses pourraient redevenir comme avant et elle l’espérait vraiment. Elle espérait qu’une soirée suffise à arranger les choses et à leur faire prendre conscience qu’être parent est important, mais pas plus qu’être un couple. Elle ne pouvait donc que proposer d’arranger les choses de la meilleure façon qui soit, une soirée rien que tous les deux. Ca leur ferait certainement un bien fou et ils en avaient besoin plus que d’autre chose. Et visiblement Henry était de cet avis, ce qui laissait penser que les choses ne pourraient aller que mieux par la suite. Elle sourit légèrement à sa remarque. Elle savait qu’elle devrait faire attention à elle, se reposer, se soucier de sa grossesse plus que d’autre chose, mais elle n’en ressentait pas encore les effets et elle ne ressentait pas le besoin de se ménager pour l’instant. « Ne t’en fait pas pour moi, je suis solide et maintenant que je suis reposée ca va mieux. » C’est étonnant comme parfois il suffit de quelques minutes de sommeil pour être reposé comme jamais et pour changer presque du tout au tout. Il lui avait suffit de cela, un peu de repos, beaucoup de réflexion et régler quelques problèmes pour aller beaucoup mieux. C’était un point réglé et ils n’auraient plus qu’à prévoir tout ce qu’il faudrait pour passer cette soirée tranquille dont ils avaient tant besoin. Mais elle avait lâché tellement d’informations qu’Henry avait bien le droit de poser des questions et de formuler ses propres réponses. Elle ne s’étonnait pas lorsqu’il disait qu’il se chargerait des appels qui le concernait, mais sans savoir pourquoi la jeune femme ne pouvait s’empêcher de se poser des questions. « Tu sais de quoi il est question ? Qui essaye de te contacter comme ca ? » Les appels avaient été incessant ces derniers jours et ce n’était plus seulement sur le portable du jeune homme, depuis quelques temps et durant son absence les coups de fils arrivaient même sur le fixe. Elle n’aimait pas l’idée que cette femme avec sa voix enjôleuse veuille parler à Henry, qu’elle semblait connaitre en plus, et qu’il ne veuille pas lui en dire plus sur le sujet. Pour l’instant elle laissait couler, mais elle n’aimait pas l’idée qu’il lui fasse des secrets là-dessus. Puis le sujet passa de ces appels à un autre un peu plus important et aux conséquences plus dérangeantes. Le doyen appelait rarement les professeurs, généralement il passait par le secrétariat de l’université lorsqu’il avait quelque chose à leur faire passer, ce qui signifiait déjà les problèmes. Mais en plus de cela c’était les vacances et cela ne signifiait rien de bon pour la jeune femme. Elle tenta de minimiser les choses pour éviter qu’Henry ne s’énerve. Elle ne pouvait pas lui cacher les choses cependant. Donnant toujours le biberon à Nina, Evy tourna la tête vers Henry pour l’observer, tentant de prévoir une réaction de sa part. « Il voulait faire savoir qu’il était au courant de notre situation et il nous proposait une alternative … » Dis ainsi, tout cela semblait gentil et agréable, mais c’était loin de l’être en réalité. Prenant une grande inspiration, elle tenta de trouver une façon de tout dire sans prendre le risque qu’Henry s’emporte contre le doyen. Mais il n’y avait pas de solution miracle, alors elle se lança tant bien que mal. « Il m’a fait clairement comprendre qu’à ma prochaine absence il devrait trouver quelqu’un pour me remplacer définitivement et qu’entre Nina et ma grossesse je ferais mieux de rester tranquillement à la maison. » Le doyen était bien connu pour être un vieil homme, froid et dur qui considère que les femmes devraient rester à la maison à s’occuper des enfants. Il tolérait les professeurs et le personnel féminin jusqu’à temps que celles-ci se décident à avoir des familles et des enfants. Après cela il considérait qu’engager une femme avec des enfants, qui trouvera le moyen de s’absenter constamment sans qu’on puisse rien lui dire ne servait à rien et il préférait alors les remplacer. Mais quoi qu’il pense et qu’il décide, elle ne s’était pas laissée faire et avait été claire. « Tu le connais, on n’entend presque jamais parler de lui mais quand il se décide à faire signe c’est pour lâcher des saloperies et nous menacer de nous virer. Je m’y attendais. Et j’ai mis les choses au point avec lui. » Elle n’était pas sure de l’effet de ses paroles sur le doyen, mais au moins il était mis en garde et saurait à quoi s’attendre. « S’il me remplaçait ce serait abusif alors il serait en tort et aurait de gros problèmes, alors il va devoir y réfléchir à deux fois. Et en plus je suis la meilleure prof de langues qu’ils aient … » Ce n’était vraiment pas dans son intérêt de prendre le risque de licencier un de ses meilleurs professeurs. D’autant qu’avec son niveau, ses diplômes et le travail qu’on lui donnait, presque celui de deux personnes, elle aurait eut de quoi se plaindre et demander des avantages bien plus tôt. Sauf qu’à force de réflexion, elle en venait à se poser des questions. Déposant le biberon que Nina venait de terminer, elle se mit en devoir de lui faire faire son rôt, tout en continuant la discussion. « Mais en y réfléchissant, je me pose la question si … je pense que ca serait peut-être mieux que je prenne un congés à la fin de ma grossesse et après la naissance du bébé. Je n’arriverais surement pas à tout gérer de front alors autant faire la part des choses et éviter les problèmes supplémentaires. » Elle savait que demander un congés de quelques mois serait risquer sa place malgré tout ce qu’elle disait. Elle savait comment fonctionnait le doyen et il ne se gênerait pas pour libérer un poste qu’il considérerait comme mal attribué. Toutes ces histoires ne faisaient que lui poser de nouvelles questions. Elle ne savait plus quoi faire et n’envisageait pas l’idée de ne plus travailler, mais elle n’avait pas encore conscience du boulot que ce serait de s’occuper de deux enfants en bas âge et devoir travailler à coté. Et en parlant de ces enfants, Henry ramena le sujet sur cette histoire de reconnaissance pour Nina. Evangeline se figea l’espace d’un instant en observant son compagnon alors qu’il s’expliquait. Ecartant légèrement Nina de son épaule pour la regarder, elle n’en revenait pas de la simplicité des choses. « Il n’y a plus qu’à signer ? C’est si simple que ca ? » Il suffirait de signer un papier pour que Nina devienne officiellement leur fille. Et en signer un autre pour qu’ils soient officiellement mariés. Ca n’avait pas de sens, ca semblait totalement irréel et elle avait du mal à se faire à l’idée qu’une fois ce papier signé, elle serait officiellement la mère de Nina. Et il restait aussi la question du mariage. « Hum … ce n’est pas que j’en doute, mais avec tout ce qu’il s’est passé ces derniers jours je me dis que tu pourrais vouloir attendre un peu. » Les derniers jours avaient été difficiles à supporter pour la jeune femme et elle se doutait que ce n’était pas idéal pour Henry non plus. Elle n’avait jamais voulu que les choses en arrivent là, et à présent elle redoutait le fait qu’il puisse avoir besoin de temps pour se retrouver avant de se décider à se marier. Ce serait un grand pas, une évolution importante dans leurs vies alors il ne fallait pas le prendre à la légère. Une fois le rôt de la demoiselle fait, Evangeline la reprit correctement dans ses bras, la berçant légèrement alors qu’Henry proposait de la laisser faire sa sieste et de faire de même. La jeune femme sourit légèrement. « Je ne sais pas si j’arriverais à dormir, mais pourquoi pas, et toi tu en as encore besoin. » Elle baissa le regard vers Nina qui s’endormait déjà et n’attendit pas beaucoup plus longtemps pour se lever, déposant le biberon dans la cuisine avant de monter vers les chambres. « Vas t’allonger, j’arrive. » Volant un baiser à Henry qui réagit à peine, elle partit vers la chambre de Nina, la déposant dans son lit avant de tout mettre en place autour d’elle et de rejoindre sa propre chambre. Elle sourit en voyant Henry sur le point de s’endormir et lutter pour l’attendre. Elle ôta son gilet, se retrouvant en bustier, avant de s’installer sur le lit à coté d’Henry. « Reposes-toi. » Elle s’installa sur le dos, la tête tournée vers Henry et la main posée sur son ventre. C’était étrange à admettre, mais depuis quelques jours elle se rapprochait de ce bébé qu’elle portait et ne pouvait s’empêcher ce genre de petits gestes. Installée là à coté d’Henry, elle finit par fermer les yeux pour ce qu’elle pensait être un instant, histoire de se reposer et ne les rouvrit que deux heures plus tard en entendant Nina gazouiller dans son lit. Elle ne pleurait pas, ne réclamait pas d’attention, elle semblait juste discuter avec elle-même. Se levant finalement Evangeline éloigna le babyphone de la tête du lit pour éviter de réveiller Henry allant ensuite chercher Nina dans son lit pour descendre au salon. La fillette semblait vouloir rester tranquille et la jeune femme la déposa dans son transat le temps de faire un peu de rangement. Une fois tout cela terminé, alors que Nina s’agitait légèrement, elle avisa la guitare qui se trouvait près du canapé et se mit à jouer quelques notes avant d’entamer une chanson. Ce petit rituel devint une habitude durant les jours qui suivirent. Nina se calmait automatiquement au son de la guitare et de la voix de sa nouvelle maman.
Spoiler:
Je pensais, pour la suite on pourrait enchainer sur la soirée tranquille rien que tous les deux et j’ai déjà des idées, donc si tu ne sais pas comment avancer, laisses ou au pire dis moi et je rallongerais pour y arriver ^^
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✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 25 Juil - 3:54
J'étais prêt à retrouver ce que nous avions. Les derniers jours avaient surement été rude pour touts les deux. Pire ? Touts les 3 et je dirais même ? Touts les 3 et demi mais au fond, c'était ainsi. La vie ne pouvait pas toujours être rose et parfaite. Je devais m'y faire. Je ne pourrais jamais combler mon envie de les combler elles. C'était un peu dingue comme façon de voir mais oui, c'était le cas. Le bonheur n'existe que quand on fait tout pour qu'il ne reste et toutes batailles à ses moments sombres. Les moments ou l'on veut aussi parfois baisser les bras ou ceux ou l'on sent que l'autre baisse les bras. Je crois que c'était un peu des deux entre nous. C'était complexe l'amour et ses milles couleurs, non ? Je ne pensais pas que cela serait aussi compliqué quand nous avions découverts que Nina allait arriver enfin elle n'avait même pas son prénom à l'époque mais vous me comprenez. Punaise "Époque", j'ai l'impression que ça fait des mois, des années alors que cela ne fait qu'une semaine. Passer du temps avec un bébé, rend le temps si long ? Je ne savais pas vraiment comment ça allait se passer. Maintenant ?Allions-nous revenir au point de départ, arranger tout ce que l'on a à arranger ? Je ne pus m'empêcher de lui dire de se reposer. Pourquoi ? C'était plus fort que moi. Je crois que je suis comme ça et puis elle n'est pas seule, ils sont deux. Je me trompe ? Deux fois plus besoin de repos. Il était vrai que j'étais épuisé et il était vrai que j'avais totalement besoin de dormir ! En l'entendant, je me rassurais sans pour autant ne m'en rassurer de trop, c'était anodin mais oui, elle était solide et allait mieux cependant c'était subjectif. Et là, elle semblait aller bien mais étais-ce juste temporaire ou non ? Je ne pouvais point le savoir. "Ok, si ça va mieux, je ne peux que te croire !", répondais-je d'un fin murmure en ne voulant pas vraiment déranger la boisson de Nina qui avait parfois de légère caprice quand on dérangeait son repas. Ce petit bambin savait se faire entendre comme sa maman ou simplement comme sa tante mais Evangeline était sa mère à mes yeux. Je me refusais de me dire qu'elle était sa tante et une inconnue pour moi. C'est con ? Alors qu'elle avait dit tellement de choses, je ne pouvais que rester de marbre en me donnant tellement de questions. Oui, je me demandais qui, quoi, comment pour beaucoup et d'autres ? J'en savais bien plus qu'elle. Je ne savais pas réellement et exactement qui était sa personne. De nom, seulement mais quand elle me posait la question... je me retrouvais con sur le moment. "Euh...", subitement, je secouais la tête en la tête en la regardant. Qu'allais-je dire ? Je n'en savais rien, j'étais un peu au vif. Je devais vite trouver. Allez Henry, allez et là, subitement. "Un pote à ma sœur, il me demande souvent des nouvelles d'elle !", en fait, Shibhoan était allée en cure depuis quelques jours, j'en avais brièvement parlé mais vraiment rapidement avec Evangeline. Je n'étais pas vraiment certains que pour ma sœur : ce soit le bon moment. Trop rapide ? Peut-être, je n'en savais rien mais je ne sentais pas son départ dans ce centre. Peut-être par ce que je venais justement de la retrouver ? Je ne voulais pas m'en éloigner mais c'était un brin égoïste. Non, je ne suis pas égoïste. Je ne savais pas pourquoi, je ne le sentais pas mais là n'est donc pas le sujet qui nous intéresses. Je riais nerveusement. "Tu sais, elle s'est éloignée de ce monde et elle renvoie ses potes vers moi pour que je leur fasse peur... ils sont un peu pot de colle...", c'est ouvertement que je lui mentais sans pour autant trop lui mentir car c'était vrai. Certains de ses amis avaient pris contacts avec moi. Je m'en voulais un peu de lui mentir mais c'était donc un pieu mensonge ? Je pense. Cela rendait cela moins triste ? Moins affreux ? Peut-être pas mais bon. Il viendra un moment ou je devrais lui dire mais l'ignorance était bien plus facile pour ce genre de secrets. Je pense que ça la protège surtout d'angoisses. Des choses qu'une femme enceinte ne devrait point supporter.
Je la regardais alors que venu son moment pour s'expliquer. Bon d'accord, je m'étais un peu imaginé que cela serait différent mais alors qu'elle semblait parler calmement d'une certaine alternative : je n'attendais que de savoir ce dont elle parlait et hochant doucement la tête en la regardant tandis qu'elle continuait. J'étais un peu stoïque sur le coup, comme si je ne l'étais point assez mais là ? Encore plus. Peut-être que je en l'avais pas prévu comment pouvait-il laisser des ultimatum pareil ? Sérieusement ? De toute manière juridiquement c'était vraiment du n'importe quoi car c'était interdit. L'on ne peut renvoyer une femme enceinte sans bonnes raisons et là, elles n'étaient pas vraiment valables. Je riais nerveusement, une partie de moi voulait s'emporter mais l'autre était bien trop fatiguée. Posant une main sur ma nuque en la massant un peu, je soupirais en finissant par la regarder sans trop répondre sur le moment. "Je vois !", lâchais-je simplement en fronçant les sourcils. "De toute manière, il n'en a pas le droit. Je crois que cela ne sont que des menaces en l'air. Laisses-le dire.", rajoutais-je alors. Je devais bien réagir, dire un truc. Rester sans rien dire était loin d'être une solution, je m'en doutais. Là, il fallait que je reste calme et je n'avais clairement pas la force pour prendre la voiture et aller le trouver. Sachant que c'était du n'importe quoi, je me calmais un peu sous l'idée qu'il n'avait même pas l'autorisation de la renvoyer surtout qu'elle n'a ni volée d'argent ou tuée une personne puis si elle avait fait des propositions loin d'être normale à l'un des élèves, je serais au courant. Bon d'accord, cette bagarre avec l'étudiante qui me draguait n'était pas des plus : gentille mais il n'en savait rien. "Tu as eue raison car c'est loin d'être les choses que j'aurais mis au poing, moi !", je jouais avec les mots, c'était un fait mais oui... J'étais loin d'être violent mais parfois impulsif quand on me cherche. Je le savais mais sur ce coup, il était un pure crétin. Je pouvais bien souvent calmer mes ardeurs mais parfois, pas du tout. Quand venu le moment ou elle parlait de son idée de congé, j'hochais juste la tête. C'était son choix. Je ne me voyais pas arrêter mon job et pourtant j'y avais pensé mais non, j'avais enfin le job de mes rêves. Je ne voulais pas l'abandonner. Peut-être devenir psy à la limite ? Mais j'en avais surement plus besoin qu'eux donc à quoi cela rimerait ? Je soupirais doucement d'aise en la regardant. "C'est toi qui voit.", disais-je en haussant les épaules. "C'est ton choix, je ne veux juste pas que tu le regrettes, tu as 8 mois au moins pour y réfléchir.", c'était un choix des plus ardus au fond, je concevais qu'elle aurait des difficultés à le faire mais loin de moi l'idée de l'influencer. C'est sa carrière, je e voulais pas la convaincre de ne pas faire ce choix. Je voulais l'aider à faire le bon, certes mais m'en effacer aussi.
Peu à peu, nous continuions de parler, cette histoire de papier, adoption et tout ce qui suit était complexe pour moi, j'étais nouveau dans cette branche. J'avais tout préparé, des papiers des simples papiers. La dame qui se chargeait du bébé en Russie (dont j'ai oubliée le prénom) s'arrangeait depuis le début pour mettre le bébé au prénom d'Evangeline ce qui avait nettement simplifié la tâche. Nous avions juste à dire qu'elle était née pendant un voyage en Russie et hop, c'était fait. Ce qui n'était pas vrai mais on s'en fiche. L'on a tous été contre la loi à un moment et surtout moi. J'hochais juste la tête à sa question et oui, juste son accord. C'était tout ce dont j'avais besoin. Je riais nerveusement en souriant. "C'est tout, ta signature pour prouver que je peux le reconnaitre et voila ou même que j'en suis le père.", j'haussais les épaules et me demandait moi-même si c'était normal que cela soit aussi simple. Non mais sérieusement ? Depuis quand la vie était simple ? Nous revenions ensuite sur le mariage, je souriais simplement en l'entendant. Cela me rassurait pour tout vous dire qu'elle pense cela et pas qu'elle ne pense que je ne le veuille plus. Je secouais la tête. "Je ne reviendrais pas en arrière.", même pendant notre période froide, je ne doutais point. J'étais fière de mon choix. Fière d'aimer cette jeune femme même si l'on ne s'entendait pas vraiment comme rose et pétale mais plus vite comme doigt et épine mais je m'en fichais car elle était toujours tout ce qui comptait. C'est Romanesque, je m'en doute. Surement fleur bleue mais c'est ainsi. Parfois l'on ne contrôle pas notre cœur.
Alors que je lui proposais pour aller dormir ensemble ou du moins qu'elle ne m'accompagne, je ne savais pas quel serait sa réponse puis elle semblait bien avec Nina mais j'avais besoin dans un sens de passer du temps avec elle. Que nous nous retrouvions car au fond, nous n'en avions pas réellement eu le temps ce qui était bien tristes. Je fis un léger sourire alors qu'elle acceptait et hochant la tête, je la regardais en riant nerveusement. "Tu n'es pas obligée de dormir mais veiller mon sommeil, c'est suffisant.", en fait, c'est stupide mais plusieurs nuits sans la prendre dans mes bras au moins une fois avant de m'endormir, c'était l'enfer. Je ne voulais que ça et je l'avais devant moi mais j'avais peur de me faire repousser mais je voyageais entre la chambre, notre chambre avec celle du bébé donc c'était loin d'être pratique. Comme un brave petit Henry, j'hochais la tête quand elle me disait d'y aller. Je montais les escaliers en souriant et allant vers la chambre. Je ne m'étais même pas rendu compte de ma zenitude de retour, j'étais tellement perdu à mon réveil que là ? Cela allait mieux. J'avais amplement ma sensation étrange de monde parallèle mais j'avais l'impression d'en être touché aussi. C'était peut-être simplement nous ? Une incapacité de s'en vouloir ou même de se disputer ? Je ne voulais pas lui en vouloir mais pourtant. Une part de fatigue aussi surement mais ça. Il n'était pourtant même pas midi que j'allais vers la chambre en m'allongeant mais pas de trop, luttant pour mon sommeil. J'avais retiré mon t-shirt pour ainsi mieux dormir. Tout semblait prêt pour une petite sieste. L'attends sagement dans le drap et la voyant brièvement revenir alors que mes yeux se fermaient déjà un peu. Alors qu'elle venait s'allonger, je souriais en voyant sa main se poser sur son ventre, je me rapprochais en la regardant. "Je t'aime !", lâchais-je d'un murmure avant de me tourner tourné aussi vers elle et de fermer les yeux passant une main dans son dos en la rapprochant un peu et lui caressant tandis que mes yeux se fermaient sous un charmant sommeil. Durant ce sommeil ma main avait finie par attiré sur son ventre mais bon. C'était seulement un détail, un rapprochement inconscient avec notre bébé, le nôtre... le vrai bébé d'un couple qui ne fait que croitre chaque jour.
Les jours avaient passés, je m'étais grandement reposé, j'avais même parlé avec le doyen, rien de bien fâcheux, une discussion lui imposant des limites avec une femme. Non mais nous sommes dans une époque ou les femmes sont à égalité à l'homme. Suffit le sexisme. J'avais été un peu colérique vers la fin mais je m'étais rapidement calmé. Je crois que c'était aussi simple. Dire ce que j'avais besoin de dire et c'était tout mais bon, on s'en fiche car là, j'étais bien prêt à passer une bonne soirée avec elle. Nous n'avions pas fixés de jour, pas encore du moins et là, je dormais comme un loirs à 8 heures du matin. Nina faisait sa premiére vraie nuit, non mais c'était génial. Enfin elle avait fait une caprice jusque minuit passé mais elle dormait. C'était tout ce qui comptait. Les draps glissant, j'avais un peu froid et je pensais aussitôt à la jeune femme qui dormait à côté de moi en le remontant un peu sur elle et ensuite sur moi. Je me tournais dans mon sommeil en allant poser à nouveau ma main sur son ventre aussi. C'était devenu une habitude depuis quelques jours, à chaque fois que je me réveillais. Je tentais un peu de me rattraper de mon absence au premier rendez-vous. Même si je ne l'avais pas dis, je m'en voulais de cette histoire. Je pense qu'elle s'en doutait mais là, je me rattrapais. Pas de bruits au baby phone, j'entendais la respiration de bébé et un sourire se dessinait sur mon visage tandis que mes caresses sur son ventre continuaient. Je me retournais vers elle en dégageant une mèche de ses cheveux avant de caresser sa joue en approchant pour déposer un fin baiser sur ses lèvres. Un réveil ? Un vrai réveil. Nous n'en avions pas eus depuis plusieurs jours. Un réveil à deux. Un réveil en amoureux. Bien loin d'un réveil d'une maman et d'un papa qui devaient aller changer une couche ou donner un biberon. Je la contemplais dans son sommeil. Regardant les moindres traits de son visage, les étudiant dans un sens. Cela peut paraitre disons : dingue. Sur les bords même cependant c'était ainsi. J'aimais ce moment ou j'étais le seul de la maison à être éveillé. Je regardais le réveil, il allait sonner. Non, pas un jour de weekend, pas question. Aussitôt ? Je portais une main vers lui pour le couper et éviter qu'elle ne se réveille en sursaut. Je me glissais un peu sous les couettes, je savais que je devais avoir l'air totalement con en ce moment-même mais cela m'en amusais. Je regardais son ventre, dessinant un rond, un grand rond pour souligner les prochaines rondeurs et je souriais comme un idiot. Je ne m'en rendais pas compte mais je devais avoir l'air bien malin. C'est stupide mais c'était mon moment entre moi et mon fils ? Ou ma fille ? Qui sait, c'était juste nous deux. Elle ou il était surement encore trop petit pour s'en rendre compte, il devait même être aussi gros qu'un kiwi et encore. Mais j'étais bien. C'est alors que les draps bougeaient que je remontais en allant directement presque au dessus d'elle et l'embrassant aussitôt avec tendresse, une belle tendresse et souriant doucement. "Bonjour !", murmurais-je contre ses douces lèvres que j'adorais tellement sentir contre les miennes. On avait bien dit que l'on ne ferait rien avant le mariage mais parfois... c'était difficile. Je tenais bon pour tout vous dire. La persévérance. Quand on veut, on peut. Là, je ne quittais pas ce baiser.
HS : J'ai lancée une impro comme ça, tu pourrais lancer ton idée pour la suite :D pour finir, c'est pas court. Je contrôle rien sur le forum même en écrivant :D
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 25 Juil - 13:01
Le sujet de la discussion avec le doyen de l’université était assez sensible et Evangeline avait de la chance qu’Henry soit fatigué, ca évitait certainement qu’il s’emporte de trop même si elle se doutait bien qu’il ne laisserait pas les choses ainsi et qu’il interviendrait d’une façon ou d’une autre lorsqu’il aurait repris ses esprits. Mais du coup l’idée de prendre ce congé et d’arrêter de travailler pendant quelques mois lui semblait plutôt une bonne idée. Avec deux enfants en bas âge ce serait certainement difficile de tout mettre en ligne et de faire en sorte que tout se passe bien. Ce serait peut-être même impossible alors pourquoi ne pas profiter de l’occasion et de la proposition. Bien entendu ce serait mieux si elle pouvait avoir la certitude de l’emploi et qu’elle puisse retrouver sa place dès qu’elle voudrait reprendre le travail. Elle avait certes encore le temps de voir venir et d’y réfléchir, mais l’échéance arriverait bien plus vite qu’ils pourraient certainement le croire et ils se retrouveraient alors à devoir prendre les décisions en vitesse. « J’aurais certainement moins de 8 mois, mais ca me laisse qu’en même un peu de temps. » Elle pourrait y réfléchir posément et voir comment s’organiser et comment faire les choses. Elle devait déjà voir comment se passeraient les premiers temps de cours avec Nina. Il fallait déjà qu’ils adaptent leurs emplois du temps selon cela avant d’envisager l’arrivée d’un enfant supplémentaire. Ce serait déjà du boulot et un bon nombre de manigance à mettre en place pour que tout roule et que tout le monde s’en tire à bon compte. Mais avant de penser à tout cela et à la rentrée, il y avait d’autres détails à régler. Comme les papiers de reconnaissance pour Nina et l’organisation de leur mariage. Tout ca semblait superflu après la semaine qu’ils venaient de passer et ces projets étaient presque sortis de l’esprit de la jeune femme. Presque, jusqu’à ce qu’elle dispose de quelques heures de calme avec Nina qui semblait enfin l’accepter, pour réfléchir à tout cela avec sérieux et assurance. « Juste une signature et elle sera officiellement notre fille. » Cette remarque Evangeline se la fit plus pour elle-même que pour Henry. Elle avait un mal fou à se dire que ca fonctionnait ainsi. Que les choses pouvaient être si simples en fin de compte. On ne leur demandait rien de bien précis ou difficile à obtenir. Tout était prêt et il ne fallait qu’une signature sur un morceau de papier pour que les choses deviennent officielles. Pour cette adoption comme pour leur mariage en fin de compte. Tout cela fonctionnait de la même façon et à présent ils n’avaient plus qu’à se mettre d’accord pour tout faire. Ils n’avaient plus qu’à en discuter. Mais pas tout de suite. Pour l’instant Nina s’endormait et il valait mieux qu’ils en profitent pour se reposer, d’autant plus qu’Henry avait vraiment besoin de dormir. Chacun mis tout en forme pour que les choses se passent au mieux et ils purent aller se reposer pour quelques heures de plus.
Les jours qui suivirent avaient le même schéma. Ils se reposaient et s’occupaient de Nina à tour de rôle pour éviter que l’un des deux se retrouve épuisé au profit de l’autre. Et tout semblait s’assembler bien plus facilement de cette façon. Nina semblait trouver progressivement son rythme et dormait de plus en plus durant les nuits, laissant un peu de repos à ses deux parents en même temps. Les cours avaient repris et avec cela il fallait bien réussir à jongler. Henry avait réussit à reléguer quelques cours à un autre professeur de psychologie, Evangeline elle n’assurait plus que les cours qu’elle était seule à pouvoir tenir et gardant une ou deux classes dans les autres langues pour se maintenir malgré tout à niveau et pour éviter que ses élèves ne changent tous de professeurs. Tout le monde n’avait pas les mêmes façons d’enseigner et il fallait bien faire la part des choses pour éviter de perturber les élèves qui passaient des examens dans quelques jours à peine. A force de réflexion, Evangeline en venait à trouver constamment des possibilités qui pourraient se mettre en place à la fin de sa grossesse, mais pour l’instant elle préférait les garder pour elle, ne sachant pas à partir de quand elle pourrait avoir besoin de les mettre en place. Il valait mieux ne pas lancer trop de plans sur la comète. Elle attendait donc la fin de l’année avec impatience et avec cela les vacances dont elle pourrait profiter avec Henry et Nina d’ici quelques semaines. Ils pourraient enfin profiter d’être ensemble, surtout avant que le bébé ne vienne encore tout chambouler. Mais il restait encore quelques semaines avant de pouvoir en arriver là et pour le moment ils avaient encore d’autres choses à régler. Les papiers pour reconnaitre Nina avaient été signés et Evangeline les avait déposés il y a un peu plus d’une semaine, et à présent c’était officiel. Les plans du mariage étaient laissés en suspens en attendant qu’ils aient passé leur journée tranquilles rien que tous les deux. Elle préparait cela depuis des jours à présent et même si Henry semblait croire que cette journée était sans cesse repoussée, ce n’était pas le cas. Tout était prêt pour que la journée soit parfaite et elle comptait bien faire en sorte qu’elle le soit réellement. Elle y réfléchissait depuis des jours et organisait tout sans qu’Henry ne sache rien. Elle avait bien cru qu’il allait tout comprendre et tout découvrir avant le moment venu, mais non. Elle avait eut de la chance sur ce coup là. Elle rêvait constamment de ces projets et espérait chaque matin à son réveil ne pas en avoir parlé dans son sommeil sans quoi la surprise tomberait à l’eau.
Quel bonheur de ne pas être réveillé en pleine nuit ou de très bonne heure par un réveil au son agaçant ou pas les pleurs de Nina. C’était étrange et elle avait l’impression de débuter un tout nouveau rêve en réalisant que tout cela n’était pas à présent. Remuant légèrement en sentant des chatouilles sur son ventre, elle n’eut pas vraiment le temps de réagir et de se réveiller réellement qu’Henry était sur elle, la réveillant avec douceur, comme ca n’avait pas été depuis longtemps. Elle sourit presque malgré elle, gardant cette impression de rêver alors qu’Henry parlait. « Bonjour toi. » Elle lui rendit son baiser, glissant ses bras autour du jeune homme pour le garder près d’elle et ne pas risquer qu’il s’éloigne. Ce genre de moment tendre et intime, rien que tous les deux, n’avait pas eut lieu depuis ce qui lui semblait être une éternité. Nina faisait toujours des siennes et se mettait à pleurer à chaque fois qu’ils tentaient de se rapprocher, coupant tout comme si elle le savait et sentait ce qu’il se passait. Réalisant la tranquillité dont ils bénéficiaient à cet instant Evangeline ne pouvait admettre qu’elle ne rêvait pas. Après tout c’était certainement la première fois que Nina dormait jusqu’à cette heure et un coup d’œil vers le réveil confirma son impression. Une impression qui ne restait que cela temps qu’Henry n’aurait pas confirmé. « Elle a fait sa nuit ? » Elle n’en revenait pas. En plus des progrès qu’il y avait chaque jour entre elle et sa fille, et entre elle et Henry, en plus de la gestion avec les cours qui se mettait doucement en place, Nina était décidée à faire ses nuits. Ca ne pouvait être qu’un rêve c’était certain. Et un détail supplémentaire la fit douter de la réalité des choses. « C’est le grand jour … » Elle sourit légèrement avant de regarder Henry, s’amusant un peu plus encore à caresser son torse et son dos en s’amusant de la situation. Quitte à rêver autant pousser le vice au maximum. « Notre journée rien que tous les deux. » Elle avait attendu cette journée depuis des semaines avec l’impression que ca n’arriverait jamais et cette fois c’était là, c’était bien réel. « Pas de cours, pas de bébé à s’occuper, pas de sœur ou d’amis à gérer. Rien que nous deux. » Se faisant plus séductrice, elle s’amusait à glisser ses jambes autour de celles d’Henry, le retenant un peu plus ainsi avant de fondre vers ses lèvres pour un baiser doux et tendre avec la petite pointe de passion qu’ils aimaient tellement tous les deux. Elle laissait ses mains naviguer dans le dos du jeune homme s’amusant de la situation et bien décidée à le faire craquer. C’était elle qui avait eut cette idée d’attendre jusqu’à ce qu’ils soient mariés, mais par moment il était plus difficile de résister que ce qu’elle avait envisagé. Encore heureux qu’ils n’avaient pas vraiment eut l’occasion d’en arriver là jusqu’à présent, mais pour l’instant c’était différent et il suffirait de peu pour qu’elle flanche et abandonne sa bonne résolution. Cette journée s’annonçait difficile à supporter s’ils restaient seuls tous les deux sans pouvoir aller plus loin. Mais peut importe, pour l’instant elle avait envie de profiter de la situation au maximum, retournant finalement la situation pour se retrouver au dessus d’Henry en riant légèrement, avant de plaquer à nouveau ses lèvres contre celles du jeune homme. Ce genre de baisers lui manquait affreusement et elle n’avait plus envie d’en être privée trop longtemps à nouveau. Elle commençait à descendre légèrement ses baisers et ses caresses lorsqu’un petit grésillement se fit entendre dans le babyphone suivit de quelques pleurs pas réellement violent, mais suffisant pour comprendre que Nina était réveillée et ne comptait pas les laisser tranquilles plus longtemps. « Sauvé par les pleurs … » Evangeline poussa un léger soupir, se penchant légèrement vers Henry pour l’embrasser une dernière fois avant de se lever pour aller récupérer la petite. Elle revint dans la chambre, la laissant sur le lit avec Henry, le temps de se doucher et de s’habiller. Revenant dans la chambre quelques minutes plus tard, elle récupéra Nina et alla la changer avant de voler un baiser à Henry pour aller donner le premier biberon de la journée à la petite. S’installant finalement dans le salon, Nina sur les genoux, un biberon à la main, elle jeta un œil au calendrier. Dans quelques jours ils seraient en vacances et pourraient alors profiter d’être ensemble totalement. Ils pourraient profiter de la situation et des changements qui avaient eut lieu dans leurs vies récemment. La jeune femme sourit lorsqu’Henry descendit l’escalier pour les rejoindre alors que Nina terminait tranquillement son biberon. Cette vie ressemblait de plus en plus à celle qu’elle avait voulue. Cette vie dont elle avait parlé à Henry lors de leur discussion à l’université après leur deuxième rencontre. Cette vie qu’elle aurait put avoir depuis des années. Bien entendu ca n’aurait pas été pareil et il est certain que ca n’aurait pas été aussi beau et bien qu’à présent. Mais elle l’avait cette vie dont elle rêvait et elle s’en rendait progressivement compte sans parvenir à y croire. Déposant le biberon vide dans la cuisine, Evangeline fit faire son rôt à Nina, la changea et ajouta les derniers détails dans son sac pour pouvoir emmener la petite de l’autre coté de l’allée de sable. Aly s’était portée volontaire pour leur garder la petite pour la journée et elle était secondée par une véritable baby-sitter qui l’aiderait en cas de besoin. Buvant une gorgée de café dans la tasse d’Henry, elle sourit au jeune homme l’embrassant doucement avec Nina dans les bras avant de s’écarter légèrement. « J’ai encore quelques détails à régler pour notre journée, on se retrouve ici tout à l’heure ? Met toi sur ton trente-et-un, j’ai une surprise pour toi. » Son sourire s’élargit un peu plus encore sur l’instant et avant qu’il ait le temps de la retenir ou de poser la moindre question, elle lui volait un baiser, récupérant le salle d’affaires pour Nina et se dirigeant vers la porte de sortie. « A tout à l’heure. Je t’aime. » Elle était partie comme une flèche il fallait bien l’avouer. Mais elle ne voulait pas trop trainer si elle voulait avoir le temps de tout vérifier et faire avant de rentrer à temps pour récupérer Henry à la villa. Un passage rapide par leur point de chute pour la journée et elle avait vérifié que tout était en place comme elle l’avait demandé, ajustant par la même occasion les détails de dernières minutes qui n’étaient pas encore prévus. Passant finalement par le salon de coiffure où elle avait pris rendez-vous pour améliorer ses cheveux et obtenir quelque chose d’un peu plus présentable que ses habituelles chignons lâches et queue de cheval. Elle était partie depuis un peu plus d’une heure lorsqu’elle revint finalement à la villa, rien de différent en dehors de sa coiffure et de l’absence de Nina à son bras. Comme elle s’y attendait Henry était visiblement prêt et l’attendait déjà. Elle s’avança doucement vers lui en souriant toujours, l’embrassant doucement et passant ses bras autour du cou du jeune homme. « A nous deux et ta surprise. Mais comme elle n’est pas ici, je vais devoir te bander les yeux … une fois qu’on sera en voiture. » Le trajet jusqu’à la voiture ne serait pas forcément très simple alors autant l’économiser et ca ne lui donnerait pas d’indice que de monter dans la voiture sans rien voir de plus. Récupérant son sac et le bandeau qu’elle avait préparé, Evangeline attira Henry au dehors en riant. Elle était impatiente et ne pourrait pas attendre beaucoup plus longtemps que le temps du trajet. Une fois Henry installé en voiture, elle lui mit le bandeau, s’assurant qu’il n’y voyait rien et pris la route, destination inconnue pour le jeune homme pour l’instant, mais il connaissait pourtant bien les lieux où elle l’emmenait.
I would like to reach out my hand
I may see you, I may tell you to run I would like to hold your little hand Nobody safe, nobody on
How we will crawl, we will... Send me on my way
✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ? ✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur ! ✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Mer 25 Juil - 21:13
Un rêve, on pourrait le penser mais non, ce n’est pas un rêve. Un rêve serait-il aussi beau ? Le rêve peut avoir deux côté, positif ou négatif. Le rêve est en fait : bien complexe. Il peut être bon ou mauvais mais là ? C’était bien mieux, ce moment de réveil avec ce ventre pas vraiment arrondi mais tout de même. Ce ventre qui me montrait bien que la vie n’était pas finie, elle allait continuer à s’amplifier, s’améliorer mais aussi se compliquer. Déjà rien qu’avec Nina, nous devions fous mais là, avec en plus ce bébé à venir. Comment allions-nous sortir de l’auberge ? C’est une bonne question et je ne pourrais pas vraiment y répondre. On ne peut pas savoir avant d’avoir essayé. Les meilleures idées viennent en apprenant. Maintenant je me disais que l’on allait acquérir de l’expérience. Des habitudes pour que tout s’empile. Cela serait bien plus simple pour gérer les deux enfants quand nous saurions déjà en gérer une seule. Tout se passait bien pour l’instant, pas de pleurs justes des draps qui remuaient un peu, signe qu’un réveil propice pointait le bout de son nez. Je remontais à elle en l’embrassant aussitôt d’un bonjour, souriant en l’entendant y répondre. Ça y est, la belle au bois dormant était réveillée même si nous étions plutôt synchro. Alors qu’elle remit le baiser sur les rails, je souriais contre ses lèvres en y répondant. Me laissant plonger à cet échange. De la tendresse, Nina semblait la vouloir rien que pour elle, cette tendresse qui la fait sourire. De vrais sourires, c’était dingue de voir un bébé sourire. Tellement disons : important. Le sourire était preuve de bonheur. L’intimité dans notre couple était sauvée par un bébé. Sauvée ? Oui, c’était le bon mot et pourquoi ? Bien facile à vrai dire. Il fallait avouer que cela rendait bien plus simple la situation de jeun avant le mariage. Je souriais doucement en la regardant regarder le réveil et tentant de retrouver son attention en caressant son dos et souriant. « Oui… mais laissons-là dormir ! », disais-je en désirant passer du temps avec elle et pouvoir en profiter. Rien de bien méchant, je voulais juste un moment tendresse et passionné. Pas spécialement besoin de passer à l’acte et rompre nos promesses mais. Je sentais ses caresses en souriant. C’était électrifiant et je ne pouvais pas le montrer. Cette petite décharge qui me donnait envie de plus mais non, Henry ? Sois Fort ! Je l’entendais alors parler de la journée, cette journée que l’on attendait depuis deux semaines. Je riais doucement en hochant la tête. « Exactement, tout ça. Je devrais faire attention que tu ne me violes pas… une fois que nous serons seuls ! Mais tu m’apprends des choses, je ne savais pas que c’était notre journée. Mon ange, tu fais des cachotteries. », disais-je en lui offrant un grand sourire taquin tandis que je sentais ses jambes se glisser autour de moi. Je roulais des yeux en riant nerveusement. « Ev… », c’est alors que ses lèvres reprirent contact avec les miennes que je prolongeais ce baiser en laissant ma main caresser ses cuisses, comme par habitude ou un manque. Bon d’accord, cela faisait un mois et logique qu’une part de moi ne sache tenir sérieux mais je devais tenir bon et je ne devais pas craquer. La conviction, mon cher. La conviction. Oui, ou pas. A la poubelle cette fichue conviction car je prolongeais juste le baiser en la laissant ainsi prendre le dessus. Je serais stupide de ne pas en profitant… sachant que je me doutais que Nina n’allait pas tarder à faire des siennes. J’étais vilain mais je comptais sur elle pour me sortir du pétrin. Pourtant, bon dieu qu’est-ce que j’avais envie de ma fiancée en ce moment-même. Cruellement, ma conscience me disait… tu en as envie, ne te retiens pas mais non, non… mon cerveau et une promesse que je lui avais faites. Je rajoutais un peu de passion à ce baiser, me laissant fondre sous ce contact de sa peau contre la mienne et cette peste arrivait à me faire flancher. Bon dieu, Nina… réveilles-toi. J’étais un peu bête de rêver qu’il ne se réveille mais c’était ainsi. Je fermais les yeux en me pinçant les lèvres alors qu’elle descendait ses baisers et inspirant profondément. « Chériiiiieeee… c’est de la torture ! », lâchais-je en souriant et allant presque chercher ses mains et m’apprêtant à tout stopper alors que pouf, le gong. J’étais rassuré. Vous ne pouvez pas savoir à quel point mais oui, j’étais rassuré même si j’aurais réellement bien aimé que l’on ne soit pas dérangé mais non, on ne pouvait pas, je ne pouvais pas autoriser que l’on rompe une chose qu’elle désirait. Mais je la désirais. Matin, midi et soir mais nuit aussi. Parfois, il m’arrivait d’y penser. Une pensée qui me disait : et si tu l’aidais à rompre cette promesse, cette fichue idée d’attendre ? Non, allez. Je souriais à ce dernier baiser en hochant la tête, la regardant se lever en riant. « Coquine… quand même ! », je lui fis un sourire tout plein de sous-entendus, la taquinant un peu. Tout se passait assez vite en fait, elle partait chercher la petite et la posait sur le lit en allant vers la salle de bain. J’attirais le petit monstre vers moi en m’allongeant à côté d’elle et lui donnant ma main comme jouet. J’avais l’impression que pour elle, c’était la plus grande découverte du siècle : une main. Elle m’amusait. C’était bête mais oui, elle m’amusait. Elle contemplait mes doigts. C’est un court moment qui passait rapidement au fond avec ce petit ange sur le lit. Bon dieu, elle allait me manquer pour cette journée même si c’était encore mieux de passer du temps avec la jeune femme qui venait reprendre ce petit ange. A la douche, oui. Motivation, Henry. Je ne savais pas du tout ce qu’elle préparait. Une préparation, je descendais pour un petit déjeuner. Le petit ange prenait son biberon et moi, je prenais mes céréales. Tout était parfait. C’est alors qu’elle approchait de ce baiser que je riais doucement une fois qu’elle reculait. Elle s’amusait à se laisser désirer ou ce n’était point volontaire ? J’avais envie de l’embrasser que Nina soit présente ou non et cette envie fut écourter par la surprise. J’arquais un sourcil en l’entendant et lâchant un léger rire. « Pour moi ? T’es gentille, mon cœur. Je vais voir si j’ai un 31 ! », Lâchais-je d’un humour bien que trop médiocre sur le moment mais on s’en fiche. Je suis un petit clown, on m’aime comme je suis. Non mais. Enfin bref. Ce baiser volé me fit faire une moue, je voulais un vrai baiser, tendre et long mais ce n’était rien. Je pourrais à un moment donner à ce baiser une réalité. Je souriais doucement en l’entendant me dire qu’elle m’aimait. « Moi aussi ! », disais-je mais elle était déjà parti, j’entendais la porte se fermer et je riais doucement. « Et voilà, un homme seul. », lâchais-je en regardant le chiot qui avait bien grandi. Holympe qui se mettait sur ses 4 pattes en aboyant avant d’hocher la queue. Brave bête, elle voulait sortir. Je prenais la laisse en souriant. « On va même courir ! », je pris alors rapidement la route de la plage, j’avais prévu mon jogging quotidien. Une bonne course avec le chien et j’étais bien en forme et oui. Cela me rendait une forme que j’avais déjà puis ça évitait les tensions sexuelles pour tout vous dire, j’évacuais en sport depuis une semaine surtout que j’étais bien moins fatigués. Une petite demi-heure et hop, j’étais bien en forme et puis une douche. Une bonne douche, oui. J’étais prêt pour ma surprise. Je prenais alors une sorte de smooking mais pas trop : bon chic, bon genre. Un classique dirons-nous mais n’ayant pas d’idées de ce qu’elle préparait : je me demandais pourquoi mettre un smooking alors qu’il n’est même pas 10 heures. Hola docteur, pourriez-vous m’aider à comprendre cette logique ? Par ce que vraiment, j’étais paumé. Enfin je n’allais pas chercher à comprendre et pourquoi ? Je n’en avais pas l’envie. Je me contentais de me faire « beau » et oui mesdames. Un joli petit Henry bien brave. Arf, l’homme parfait. Qui a cassé mon moule, sérieusement ? Enfin bref, passons. Je sortais de la cambre, prêt et propre comme un sous neuve, remettant mes cheveux avant de la voir avec ce beau chignon, je souriais. « Tu es sublime ! », disais-je alors en passant les bras autour de sa taille alors qu’elle s’accrochait à mon cou et me disant : non d’une pipe… puis-je avoir un vrai baiser madame ? Enfin bref, je souriais car ce baiser tout simple suffisait pour l’instant. Je ne pus m’empêcher de froncer les sourcils en l’entendant et la regarder avec un air dubitatif. « En fait, tu me kidnappes pour m’emmener boire un verre avec tes potes les extraterrestres ? Tu m’avais pas dit que tu avais copinée aussi… », il m’arrivait de la taquiner à ce sujet en ce moment mais rien de méchant, un peu tous les 4 ou 6 jours. Disons que je m’en amusais. Cela pouvait se montrer : une bonne détente comme une autre. Je riais un peu en hochant la tête. « Bon, je te suis mais sérieusement, je ne veux pas voir E.T., il va péter mon forfait ! », je roulais des yeux en pendant : E.T. téléphone maison. Bon, ouais, je suis fou et alors ? Vous voulez quoi d’autres ? Ma photo ? Bref, j’haussais les épaules en la suivant et me demandant de plus en plus ce qu’elle préparait mais sans poser de questions. Il fallait dire que j’étais vraiment stupide pour ne rien comprendre mais dans le fond, je suis un homme. Les détails telle que la coiffure ne sont que futiles pour moi. Je la laissais mettre le bandeau sans rechigner et je continuais de la suivre. Tel un gentil petit fiancé et oui, c’était le cas… j’étais gentil. Je restais calme sur le trajet en voiture, je reconnaissais pourtant les nombreux virages et cela mettait la voie sur notre destination mais je ne disais rien. Pour l’instant, je ne voyais qu’une journée à deux dans l’un des endroits que nous préférerions. Quoi d’autres ? Je ne me doutais pas une seule seconde de ce qu’elle préparait car c’était notre journée au fond. Un diner, des câlins et peut-être plus vue l’aperçu de ses envies que j’avais eu un peu plus tôt. D’ailleurs pour l’ennuyer, une main allait en direction de son genoux et le caressant en allant vers sa cuisse et riant un peu en lui caressant et retirant ma main. « T’es une saloperie, tu m’as donné des idées ce matin, je vais devoir les sortir assez vite ! », disais-je en roulant des yeux sous mon bandeau tellement noir. Je mettais la tête contre le dossier en les fermant. C’était gênant de voir du tissus en fait. J’attendais juste d’arriver à destination.
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet) ✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ... ✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.
Sujet: Re: EVY ♥ Livraison de Russie Jeu 26 Juil - 8:58
Cette journée se présentait vraiment à merveille. Henry ne savait pas en détail ce qui l’attendait. Il ne semblait même pas savoir que c’était aujourd’hui qu’ils passeraient leur journée tranquille rien que tous les deux. Il ne semblait pas s’attendre à ce qui se préparait et cela amusait grandement Evangeline. Et rien que pour faire en sorte de le mettre de bonne humeur et de lui faire pressentir ce qui pourrait l’attendre pour le reste de la journée elle ne put s’empêcher de profiter de ce moment de calme laissé par Nina pour se rapprocher un peu de son fiancé. Elle ne put s’empêcher de sourire et même de rire de ses réactions. Il semblait vouloir dire stop mais lorsqu’elle lançait un nouveau baiser un peu particulier, il se laissait faire et ne tentait pas de s’écarter. Elle profitait donc de la situation, retournant tout et se retrouvant au dessus. Elle tirait les ficelles cette fois et cela l’amusait réellement. Elle aimait l’idée de pouvoir le faire craquer et savait que s’il n’y avait pas eut cette histoire d’attente, il n’aurait certainement pas fait en sorte de tenir bon aussi longtemps. Mais tout cela l’amusait tout de même, c’était sa façon à elle de montrer que tout pouvait revenir à la normale comme avant l’arrivée de Nina et surtout en donnant à Henry une petite idée de ce qui l’attendrait pour la journée. Et comme elle s’y attendait, Nina se décida à se réveiller au meilleur moment qui soit. La jeune femme calmait donc ses ardeurs se concentrant sur cette fillette dont il fallait s’occuper. Il fallait bien avouer que cette idée d’attendre n’était pas des plus simples à tenir, mais avec Nina qui était constamment là pour les rappeler à l’ordre, c’était bien plus facile à gérer. Elle trouvait toujours le moyen pour les interrompre au meilleur moment, alors pas besoin de s’arrêter soit même. Et une fois de plus c’était Nina qui faisait des siennes et venait tout couper. C’était juste une habitude à prendre et à force on s’y faisait sans difficulté. Embrassant Henry une dernière fois avant d’aller chercher Nina, elle sourit à sa remarque, n’y répondant qu’une seconde avant de quitter la chambre. « C’est juste un avant gout de ce qui t’attend … » Ce n’est donc pas vraiment en râlant, mais plutôt amusée qu’Evangeline mit fin à tout cela et à ce moment pour aller chercher Nina dans son lit et la ramener dans leur chambre. C’était un moyen comme un autre pour eux de passer du temps avec elle. Pendant que l’un était sous la douche, l’autre profitait de la présence de la petite et ensuite les rôles étaient inversés. C’était un peu le rythme qui s’était installé ces deux dernières semaines et tout semblait marcher à la perfection de cette façon. L’un des deux s’occupait d’elle pendant que l’autre se préparait ou s’occupait de lui-même. C’était une façon de faire à défaut d’être la meilleure. Une fois sa douche prise, Evangeline récupéra Nina et descendit au salon pour lui donner son biberon. Tout allait beaucoup mieux entre les deux filles. Les choses se passaient normalement, comme elles auraient dut se passer dès le départ et à présent tous les accrocs semblaient oubliés. Nina avala son biberon, ou plutôt son contenu, sans faire la moindre difficulté et Evangeline profitait de cet instant pour mentionner la surprise à Henry. Elle s’amusait bien de tout cela, d’avoir tout préparé dans son dos et espérait que jusqu’au dernier moment, la surprise en resterait une. Elle sourit légèrement à sa remarque, terminant de préparer Nina avant de filer pour mettre au point les derniers détails.
La jeune femme se doutait que profitant de l’absence de ses deux femmes justement, Henry irait courir. Il avait réussit à reprendre cette habitude et c’était tant mieux pour lui. Elle n’osait pas s’y remettre de son coté, craignant que ca ne soit risqué pour le bébé. Elle faisait avec et compensait par plus de moments de calme lorsqu’elle en avait l’occasion. Mais pour l’instant elle n’avait pas vraiment le temps de se reposer, même si elle devait rester calme le temps de mettre sa coiffure en forme. En réalité elle était plutôt stressée et ne savait pas comment gérer la situation. Et si son idée n’était pas bonne et qu’Henry préférait refuser. Et si tout ne tournait pas comme elle l’avait prévu. Et si … Tellement de détails qui pourraient faire que les choses ne se passent pas comme elle l’attendait et qui ne faisaient que la rendre un peu plus nerveuse encore. Mais son stress sembla s’envoler comme par magie lorsqu’elle revint à la villa, découvrant Henry en costume. Visiblement il avait bien compris ce qu’elle voulait, mais elle craignait surtout qu’il ait compris le but de tout cela. Et même si c’était le cas, elle devrait bien faire avec non. Elle ne put s’empêcher de sourire à sa remarque, se rapprochant, avant de s’accrocher finalement à lui. « Ce n’est qu’une coiffure. Et tu n’es pas mal non plus. Ca te va bien les costumes. » Elle s’était toujours fait cette remarque et trouvait dommage même si c’était plus censé, qu’il ait troqué ses costumes depuis l’arrivée de Nina. Autant ne pas risquer de les abimer. Elle annonçait le début du programme et surtout le trajet qu’il allait devoir passer avec les yeux bandés. Et une fois encore il trouvait le moyen de rire de la situation. Elle l’observa un instant avant de répondre finalement. « Mais qu’est-ce que tu as avec ces extraterrestres, tu peux me dire ? » Il avait visiblement un problème avec les extraterrestres car il ne cessait d’en parler régulièrement ces derniers jours. Ca devenait presque inquiétant. Elle ne put que secouer la tête en riant légèrement alors qu’il s’attaquait à E.T. cette fois. Lui donnant une légère tape dans le bras, elle ne put s’empêcher de rire pour autant. « Allez, sois sérieux un peu … » Elle était avec un clown, elle le savait bien et ca faisait partie du paquet, mais parfois c’était pesant de se retrouver avec un Henry qui ne savait pas rester sérieux plus de quelques secondes. A croire qu’il était formaté pour ne faire que blaguer à longueur de journée. Mais dans l’esprit de la jeune femme la journée était importante et sérieuse et cela même si ces traits d’humour étaient là pour aider.
Montant alors en voiture et y bandant les yeux d’Henry, Evangeline prit la route en direction d’un endroit qu’ils connaissaient bien tous les deux et qu’ils avaient apprécié lors de leur dernière visite. Elle se doutait bien qu’il risquerait de comprendre ce qui l’attendait avant d’y être arrivé, mais peu importait à présent. Elle ne réagit pas vraiment à ses caresses, préférant ne pas se laisser emporter par ce petit jeu d’Henry. Elle sourit à sa remarque, continuant de conduire quelques petites minutes avant d’arriver finalement à destination. Se garant sur le parking, elle s’amusa à se pencher à l’oreille du jeune homme en souriant. « Garde les encore un peu à l’esprit … sait-on jamais … » Elle ne put s’empêcher de rire, sortant de la voiture et venant aider Henry à en sortir. Avec les yeux bandés ca n’était pas très simple il fallait bien l’avouer, mais il n’aurait plus ce bandeau pour très longtemps. Cependant le plus difficile venait à présent. Retenant le jeune homme alors qu’il descendait de voiture, elle préféra le mettre en garde des fois qu’il n’aurait pas encore compris où ils étaient. « Attention, le sol n’est pas très stable. Tiens-toi à moi. » Lui prenant les mains, elle le guida sur la petit dizaine de mètre de sable qui allait jusqu’à l’entrée du bâtiment, se laissant ensuite guider à son tour par une hôtesse d’accueil dans les couloirs et jusqu’à l’ascenseur. Les marches ne seraient pas pratiques pour Henry alors autant simplifier les choses et c’était bien cela qu’elle avait voulu redéfinir ce matin. Arrivant finalement dans la chambre où ils s’étaient retrouvés quelques mois plus tôt, elle sourit en voyant les bougies déposées partout, mais pas encore allumées et les derniers détails qui ne seraient préparés qu’une fois qu’ils seraient redescendus de la chambre. Se tournant finalement vers Henry, elle lui retira le bandeau en souriant. « Nous y voilà. Tu peux ouvrir les yeux. Tu te souviens d’où on est ? » La question était idiote elle s’en doutait, mais elle préférait la poser malgré tout. Elle se tourna vers la chambre, le laissant l’étudier un instant. C’était la même, elle y avait veillé et elle savait qu’en regardant par la fenêtre il verrait ce qui les attendait tous les deux et ce qu’elle avait préparé depuis deux semaines. Souriant, elle se plaça devant lui, l’empêchant de trop avancer jusqu’à la fenêtre avant qu’elle le lui ait indiqué. « Ca ce n’est que la première partie de la surprise. Tu me diras à quoi bon avoir une chambre comme celle là si c’est pour ne pas l’utiliser … Regarde par la fenêtre. » C’était vrai. Avec cette histoire de promesse qui les poussait à attendre d’être marié, devoir rester tous les deux dans cette chambre sans pouvoir rien faire serait certainement un enfer. Ils n’avaient pas put tenir très longtemps la première fois déjà, alors pourquoi tenter le diable cette fois ci. Elle laissa à Henry le temps de réaliser et de regarder par la fenêtre. En bas, il y avait une petite arche avec un rosier, deux personnes les attendaient pour procéder au mariage et tout régler pour qu’ils soient enfin mariés. Elle sourit légèrement en réalisant qu’il venait de comprendre avant de lâcher finalement. « Si tu le veux on se marie là, tout de suite. » Elle se rapprocha un peu d’Henry, venant poser ses mains sur le torse du jeune homme en souriant. Un détail restait à régler et elle savait que pour Henry ca pourrait être dérangeant, mais là aussi elle avait tout prévu. « Je sais que tu aurais voulu que ta sœur soit présente, mais les infirmiers du centre le déconseille. Mais elle sera tout de même là d’une certaine façon. » Elle avait réussit à convaincre tout le monde nécessaire pour faire en sorte que Shibhoan soit présente sans avoir à quitter le centre. Montrant une petite table, elle indiquait le matériel informatique qui permettrait à Shibhoan de tout voir et d’être vue sans être physiquement présente. D’ici la vue n’était pas très clair et on ne faisait que distinguer les choses, mais une fois en bas, Henry comprendrait tout plus facilement. « Monsieur ? Permettez que je vous montre ce dont il est question. » Un employé de la partie hôtel l’attendait, lui indiquant de le suivre s’il le souhaitait. Evangeline sourit plus encore, sachant bien qu’elle devait régler encore quelques détails avant de pouvoir descendre. « J’arrive dans une minute. » Elle lui fit signe de suivre le serveur et le vit disparaitre dans le couloir. Cette fois c’était à son tour de se préparer et tout l’attendait déjà. Sa robe elle l’avait choisit il y a quelques jours à peine et elle espérait vraiment qu’elle plairait à Henry. Sans même s’en rendre compte, elle avait choisit le modèle qui mettait le plus en avant le début de ventre qu’elle pouvait avoir. Prenant quelques minutes pour se préparer, Henry était en place et semblait l’attendre lorsqu’elle descendit finalement. « Alors ? Qu’est-ce que tu en dis ? » Elle ne savait pas si son idée allait plaire ou non et elle espérait qu’il ne fasse pas marche arrière. Après tout elle avait tout préparé sans lui, sans le mettre au courant et même si dans son esprit c’était pour lui faire la surprise, elle craignait qu’il ne soit déçu et préfère attendre.
Spoiler:
Apercu de la robe : celle que tu vois le mieux entre les deux ^^ 1- http://www.robedelamariee.com/wp-content/uploads/2009/10/diana-robe-de-mariee-2010-cymbeline.jpg 2- http://www.robedelamariee.com/wp-content/uploads/2009/10/dicci-robe-de-mariee-2010-cymbeline.jpg