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EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !
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M. Henry-Daniel Grayson
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✔ AGE : 28 ans
✔ SEXE : Féminin
✔ METIER : Professeur de psycho
✔ ETUDES : Psychologie
★ AVATAR : Matt Boomer (L)
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✔ HUMEUR : Bonne, comme vous ?
✔ EN JEUX : Possible (voir le sujet)
✔ SURNOMS : Henry qu'il rit et qui pleure, c'est la clé du bonheur ! -sort- Tout ce que vous voulez. Marshamallow pour les intimes ou Chocolove mais encore Loveur !
✔ LA CITATION : Exister est bon ; non pas meilleur qu'autre chose ; car exister est tout, et ne pas exister n'est rien.




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MessageSujet: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeMer 21 Mar - 22:42
Gentil Henry&déprime ?
« Quand on fait une erreur... on l'assume. Le propre de l'homme est d'assumer ses erreurs et de ne jamais les recommencer mais les erreurs entrainent des conséquences. Les conséquences entrainent parfois même des erreurs. » Il était une fois, un homme bien triste depuis quelques jours qui se maudissait royalement pour ses erreurs. Il se sentait mal de ses bêtises et nous devons avouer qu’il en a fait beaucoup. Cet homme ? Moi ! J’avouais avoir fait des erreurs dans le passé, je pouvais comprendre faire peur et effrayer. Depuis Samedi, je n’avais plus de nouvelles de ma sœur ce qui ne change pas de d’habitude au fond. J’avais tenté de la trouver et je ne savais pas où elle vivait. Aucuns moyens de la trouver. Je devenais dingue car dans l’état ou elle était : qu’est-ce qu’elle aurait bien pu faire ? Je ne savais plus ou aller voir puis quand je croisais Evangeline, je me sentais mal. Je me doutais qu’elle devait avoir peur et je ne savais jamais quoi dire, pire qu’une lavette. Je n’avais plus rasé ma barbe depuis Samedi et on était quand même Samedi, ça commençait à se voir après une semaine tout de même. Je me sentais aussi mal qu’une lavette que l’on avait prise et tordue comme du linge sale. J’étais encore heureux dans des fringues propres. Pas mon genre de me balader avec les mêmes fringues plusieurs jours à la suite de l’autres. Cet homme bien triste avait le sommeil léger et n’arrivait vraiment pas à dormir. Cette nuit, il avait une charmante compagnie. Silvia, une jeune femme brune et souriante qui avait quitté la villa, il y a bien une trois heures, voir quatre alors que le soleil n’était même pas encore levé. Le pire c’était surement que nous avions rien fait. C’était juste une jeune femme rencontrée en cherchant ma sœur, elle la connaissait de vue et surtout elle savait me parler un peu d’elle et de ses habitudes. Je n’avais pas vraiment envie d’en savoir plus, je voulais juste trouver ma sœur mais elle aussi n’avait pas de nouvelles. Elle m’avait parlé tellement que je n’avais pas parlé, je gardais tout pour moi comme une âme en peine. Je n’avais même pas vraiment dormi en fait, elle s’était endormie mais moi, non, j’avais juste corrigé mes copies. Certains seront heureux, ils auront des A trop facilement, je savais qu’avec la fatigue, j’avais été bien trop gentil. Quand elle s’était réveillée, elle fut rentrée surtout par ce que la nounou avait aussi besoin de rentrée. Son fils l’attendait. Là, il était déjà 9 heures. Je regardais le plafond en pensant, enfoncé dans mon lit avec juste le bas de pyjama et soupirant doucement à la vue du soleil alors que mon coin de l’œil contemplait la léger ouverte que laissait les stores. Je fermais les yeux en pensant à tout ce que j’avais entendu cette nuit à propre de Bérénice, je l’avais vraiment détruite. Je pensais que je ne me ferais jamais d’amis si je voulais juste être franc avec eux. Je repensais aux actes odieux que j’avais commis même si les victimes étaient des hommes horribles. Je pensais a tellement de choses qu’une larme s’échappait maladroitement de mes yeux. Je soupirais doucement. Il faisait sombre, le peu de soleil qui entrait était même apaisant, j’avais besoin de lumières, je le savais mais je n’en voulais pas du tout. Je laissais cette larme sécher toute seule en me redressant et rouvrant les yeux. Je me sentais minable et pitoyable en plus d’être odieux et un monstre. Je me sentais comme le pire des crétins, des hommes et tout ce que vous voulez. Je me levais alors comme une loque en trainant un peu des pieds et baillant en me frottant alors les yeux d’un fin soupire. Je descendais en direction de la cuisine en me faisant couler un bon café et allant allumer la télévision. Je mis alors la chaine sportive. Moi qui avait toujours l’habitude de sortir pour aller faire mon jogging tous les matins, j’avais vraiment pas l’envie depuis Samedi passé. Je pris alors une tablette de chocolat sur la table du salon et je m’installais dans le canapé sous le peu de lumières du soleil. Je n’avais envie de rien faire, un jour sans boulot ou je n’étais pas forcé de me lever. Je pouvais faire ce que je voulais et surtout je n’avais pas à aller quelque part. J’étais assez libre de déprimer dans mon coin. Les cartons d’Evangeline n’avait pas bougé, je n’osais pas y toucher et j’avais vraiment pas envie qu’elle ne vienne pas au final. Je me disais qu’avec cette histoire, j’avais tout gâché, vraiment tout. J’avais de quoi me sentir mal encore pendant un bout de temps entre toute ma réserve de culpabilité pour ce qui concerne Bérénice ou bien ce que je ressens suite à cette histoire avec Evangeline. C’était bête, je me voyais si bien en colocation avec elle. Je me disais à l’instant que j’étais stupide, je me répétais mes doutes dans la tête sans vraiment de logique. Je me repassais toujours la même chose. Les mêmes culpabilités. Je soupirais doucement en me rendant compte que c’était une rediffusion, je l’avais vu hier. Me relevant alors en prenant mon portable et retentant un appel à Bérénice, pas de réponses. J’en avais marre, plus que marre. J’attrapais le téléphone et ce verre encore rempli de la veille en le regardant. « Hé mon Coco… tu sers à rien alors tu vas faire plouf ! D’accord ? », je le laissais alors tomber sur le verre en soupirant doucement. Je savais que j’étais con d’avoir fait ça, je savais que je devrais aller en acheter encore un nouveau et m’en rendant compte aussi tôt, j’allais en cuisine pour le retirer et le sécher en soupirant. « T’es vraiment qu’un idiot Grayson ! », je m’occupais du portable en me sentant vraiment stupide. « Crétin ! », répétais-je un peu à voix haute et en soupirant à nouveau. J’étais en colère mais oui, contre moi ! Je sentais la rage bouillonner peu à peu en frottant comme un débile sur le portable qui encore heureux semblait avoir survécu. Le verre n’était pas vraiment totalement plein et la boisson n’étant pas de truc… liquide. C’était un truc spécial, je ne savais pas comment on en était venu à boire ça. A part du whisky et du vin, je n’avais pas grand-chose. Je soupirais doucement en me disant que j’étais heureusement un bien chanceu pour ce qui est de sauver mon portable. Ca c’est fait. J’avais pu sauver mon portable. Je pouvais au moins sauver quelques choses sauf mes fesses. Oui, je pouvais sauver mes fesses au profit de qui ? Des autres ? Enfin bref, j’étais peu doué, là… j’en arrivais à prendre ma tasse de café et oublier d’éteindre le percolateur. Je ne m’en rendais pas vraiment compte. Hier, c’était bien le feu sr lequel cuisait mon petit plat qui n’était que vraiment bâclé… hop un steak et des pommes de terres classiques. Je n’avais même pas pris la peine de les éplucher. A l’arrache quoi. Cependant la vaisselle était faite et la villa était propre… hygiénique, le petit. Je suis accroc à la propreté quand je vais mal. Sauf pour ma barbe… je passais d’ailleurs ma main dessus en me disant que je devrais la raser. C’est alors que la porte s’ouvrit que je sursautais, un peu perdu dans mes pensées et heureusement… ne renversant pas de cafés, j’avais des réflexes bien entendu. Je regardais discrètement qui était rentré en finissant par sortir de la cuisine avec les pièces démontées de mon portable et allant le poser sur le radiateur pour lui fournir un peu séchage bien mérité… le petit bout, j’allais le gâté et le sur-gâté… sauvé de la noyade. Je souriais finement, un peu désolé et restant à l’écart à la jeune femme qui venait de rentrer. Je ne savais pas comment me comporter, je ne savais même pas comment elle allait. Je voulais le savoir. Depuis Caroline et cette lettre, c’était la seule personne à qui j’avais réellement confié mon passé, cela prenait une importance. Je ne voulais aussi pas rester seul, c’était encore pire d’être seul.
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Evangeline Z. G. Grayson
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeJeu 22 Mar - 13:38
La roue tourne. Il suffit parfois d’un changement, d’un détail, d’une information qui n’a pas été donnée tout de suite pour changer beaucoup de choses. Evangeline n’était pas du genre à changer d’avis sur une information ajoutée, sur un détail qui aurait été oublié dans les discussions de départ. Mais quand l’information était vitale et pouvait la mettre en danger, elle ne réfléchissait pas très longtemps. Elle ne savait plus quoi faire, comment réagir et surtout se comporter. Comment pourrait-elle agir normalement en sachant ce qu’elle avait découvert ? Comment pourrait être vivre sous le même toit qu’Henry en sachant ce qu’il avait fait ? Comment pouvait-elle même simplement se poser ses questions et se demander quoi faire ? C’était simple. Henry avait fait certains choix et elle allait devoir faire de même. Et malgré tout elle ne pouvait pas s’empêcher d’hésiter, de se demander qu’elle était la meilleure chose à faire. Il avait tué des personnes. Il avait obéit à des ordres qui voulaient que des personnes soient éliminées. Malgré tout ce qu’il avait put dire, ses remords, ses excuses, le déplaisir qu’il en avait tiré et les conditions qu’il avait toujours refusées, il restait un détail qu’elle ne pouvait pardonner : il avait tué des hommes. Ce n’était pas pour se défendre ou pour défendre quelqu’un, mais juste parce qu’on lui en donnait l’ordre. Ca n’avait pas de sens d’éliminer une personne de cette façon. Elle ne parvenait pas à se faire à l’idée qu’il ait put lui cacher cela. Il devait bien s’attendre à la réaction qu’elle aurait quand elle le découvrirait et même si elle était soulagée en un sens, qu’il ait osé le lui dire lui-même, elle gardait en mémoire le fait qu’il avait attendu, trop à son gout. Elle était à deux doigts de s’installer chez lui, de vivre avec lui dans la villa et même si elle n’envisageait rien de plus au moment, elle ne pouvait pas nier qu’elle avait besoin d’avoir confiance en l’autre. Elle ne pouvait pas se permettre de vivre avec quelqu’un sans le connaitre, sans savoir un maximum de choses sur lui et elle avait réalisé durant ces derniers jours, cette semaine plus précisément, qu’elle ne savait rien d’Henry, de son passé et de ce qu’il pouvait avoir vécu. Tout comme lui ignorait tout d’elle. Elle savait que les gens qui s’installaient en colocation ne savaient pas forcément grand chose de l’autre, qu’ils n’avaient pas de raison de s’inquiéter et parfois même ils vivaient avec des inconnus qu’ils ne croisaient presque jamais. Mais ce n’était pas comme cela qu’elle voyait les choses. Elle ne voulait pas se retrouver à vivre sous le même toit qu’un parfait étranger et elle avait réalisé cela durant ces derniers jours.

Une semaine. Cela faisait une semaine jour pour jour à présent qu’elle n’avait pas remis les pieds à la villa d’Henry et qu’elle n’avait pas réellement discuté avec lui. Elle préférait éviter cela pour l’instant, ne se sentant pas à l’aise et surtout ne savait pas quoi faire. Elle aurait voulu trouver les réponses à ses questions en l’espace d’un instant pour se décider, mais ce n’était pas si simple et ca ne le serait certainement jamais. Elle avait besoin de temps pour digérer la nouvelle et surtout elle voulait être sure que tout cela était derrière lui, que ca ne risquerait pas de recommencer et qu’il avait réellement changé. Elle ne voulait plus penser à ces quelques discussions durant lesquels ils s’entendaient si bien. Ca n’avait plus le moindre sens. Elle avait crut se trouver avec une personne qui finalement était bien différente de ce qu’elle imaginait. Pour cette fois et pour l’instant elle ne parvenait pas à faire la part des choses et à mettre en parallèle ce qu’elle avait découvert de lui seule et ce qu’il lui avait révélé. Elle ne voyait que le dernier point, le plus dangereux selon elle et ne pouvait plus penser au gentil Henry qu’elle avait découvert auparavant. C’était étrange, c’était idiot même, mais c’était ainsi. Et plus elle réfléchissait à tout cela, plus elle se rendait compte que cette histoire de colocation était allée beaucoup trop vite et qu’elle ne pourrait plus accepter cela pour l’instant. Il ne restait plus qu’une chose à faire à présent, se l’avouer, le dire à Henry et récupérer ses affaires qui depuis une semaine étaient chez le jeune homme. Elle n’avait pas eut le courage de retourner les chercher avant. Elle aurait préféré le faire en son absence même si elle savait que ce n’était pas correct. Ce n’était finalement qu’en se rendant compte qu’il ne sortait plus de la villa en dehors de moment où il devait aller en cours qu’elle comprit qu’elle n’aurait pas le choix et devrait lui faire face pour récupérer ses affaires et régler cette histoire. Il était encore tôt lorsqu’elle se leva, observant par la fenêtre en attendant de voir s’il se déciderait à aller faire son jogging. Mais rien et plus les minutes et même les heures passaient et plus elle se sentait prise au piège. Elle n’avait pas le choix et devrait affronter la situation telle qu’elle était. Mais il lui fallut encore un long moment pour se décider et se lancer finalement. Elle observa la villa vers laquelle elle avançait sans trop savoir ce qu’elle ferait et surtout comment elle le ferait une fois sur place. Elle espérait qu’il serait encore en train de dormir et qu’elle pourrait déménager la majorité de ses cartons avant de devoir l’affronter. Elle n’était pas sure de pouvoir tenir longtemps face à lui. Elle craignait ce qu’il pourrait se passer et ce qu’il serait capable de dire pour tenter de la convaincre. Pas qu’elle redoutait de rester seule avec lui, elle l’avait fait par le passé et ca ne s’était pas passé si mal que cela, mais il y avait quelque chose qui la retenait et la faisait se dire que ce n’était pas une bonne idée.

Elle avait gardé la clé qu’Henry lui avait donnée le samedi précédent et aussi silencieusement que possible elle déverrouilla la porte pour entrer. Trop discrètement visiblement. Elle laissa la porte ouverte derrière elle, ne comptant pas s’attarder et entendit la voix d’Henry. Elle sursauta légèrement alors qu’il semblait parler à quelqu’un. D’où elle était elle ne pouvait le voir et craignant de déranger ou de faire une bêtise elle fit marche arrière. Henry ne sembla pas la remarquer lorsqu’il passa pour rejoindre la cuisine, un verre à la main. Ce qui lui parut étrange était surtout ce que semblait contenir ce verre. C’était assez bizarre et elle n’aurait put le décrire d’où elle était. Elle fit marche arrière, se rendant compte que ce n’était visiblement pas le meilleur moment qui soit pour venir le déranger. Elle venait juste de refermer la porte derrière elle, aussi silencieusement qu’elle l’avait ouverte, lorsqu’elle se rendit compte que si elle ne le faisait pas maintenant elle ne le ferait jamais. Mais cette fois elle savait qu’elle ne pouvait éviter la conversation. Elle se fit donc moins discrète, ne faisant pas pour autant un raffut du tonnerre. Elle entra, poussant un soupir, convaincue qu’elle n’allait pas apprécier ce qui allait suivre et le fait qu’elle allait devoir expliquer ses raisons à Henry. Elle ne voulait pas le fuir ou avoir peur de lui, mais c’était plus fort qu’elle, son instinct de conservation lui criait de prendre ses distances. Après tout il suffisait de se rappeler comment avaient finit la mère et la sœur du jeune homme pour vouloir prendre la fuite. Elle ne tenta pas de se cacher cette fois, le moment était venu de l’affronter et elle ne pouvait plus reculer. Elle laissa à Henry le temps de réagir et de remarquer sa présence avant de se décider à parler, ne pouvant afficher qu’un semblant de sourire loin d’être convainquant. « Salut, je … hum … je venais juste récupérer mes affaires. Je ne dérangerais pas longtemps. » Elle ne voulait plus empiéter sur sa vie. Il allait avoir la villa pour lui seul à partir de maintenant et elle se doutait que n’importe qui connaissant son passé risquerait de reculer à l’idée de cette colocation. Il avait certainement eut raison de ne pas parler de cette histoire finalement, mais c’était un problème trop important pour elle, pour qu’elle accepte de vivre là avec lui sans en savoir un minimum. Et à présent elle serait certainement pareille pour n’importe quelle colocation, elle avait besoin d’avoir confiance en la personne avec qui elle vivait et ne pourrait pas passer à coté de ce genre de détail qui comptait tout de même la majorité du passé d’Henry et surtout son passé récent. Ne sachant pas vraiment quoi faire elle restait debout là, observant ses cartons et s’assurant que rien n’avait bougé depuis l’autre jour. Elle ne se voyait pas tout récupérer sans un mot et partir sans même lui parler. Ce n’était pas parce que son passé était particulier et même horrible qu’il n’avait pas le droit à un minimum de considération. Avisant le téléphone qu’il venait de mettre à sécher, elle comprit ce qu’il avait fait. Il avait noyé son téléphone et d’après ce qu’il avait semblé dire c’était fait volontairement. Ce type était réellement étrange, malade même pour en arriver là. Evangeline ne put donc s’empêcher de poser la question. « Tu as eut des nouvelles de ta sœur depuis l’autre jour ? J’espère qu’elle va mieux. » Question qui était idiote en fin de compte car il n’aurait certainement pas noyé son téléphone s’il savait qu’elle allait le contacter. Elle craignait que les choses se soient mal passées pour la jeune femme et qu’elle se retrouve seule dans un coin peut-être avec des problèmes plus grave encore que ceux qu’elle avait en venant les voir. Elle ne put retenir encore une fois une remarque. Elle avait bien constaté qu’il se laissait aller même s’il semblait faire en sorte de sauver les apparences au maximum. « Toi par contre … ca n’a pas l’air d’aller. Donc je suppose que tu n’en as plus de nouvelles. Désolée. Tout aurait surement été plus simple pour vous si je n’avais pas été la. » Si Bérénice n’était pas tombée sur elle, si elle ne s’était pas retrouvé entre eux, si elle n’avait pas tenté d’aider la jeune femme comme elle le pouvait, si … il y en avait tellement qu’elle perdait le fils, mais si … tout aurait certainement été plus simple pour tout le monde. Elle n’aurait rien sut de ce qu’avait fait Henry et n’aurait pas forcément cherché à le fuir comme elle le faisait. Et elle se rendait alors compte que c’était idiot. Elle n’avait pas de raison de le fuir, il lui avait montré qu’elle pouvait avoir confiance et les moments qu’ils avaient passés ensemble devraient faire oublier les révélations qu’on lui avait faites récemment. Mais ce n’était pas si simple pour elle.
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeJeu 22 Mar - 17:55
Gentil Henry&déprime ?
« Quand on fait une erreur... on l'assume. Le propre de l'homme est d'assumer ses erreurs et de ne jamais les recommencer mais les erreurs entrainent des conséquences. Les conséquences entrainent parfois même des erreurs. » Que fait ? Comment agir ? J’étais figé. Je m’attendais parfaitement à cette situation mais ce que je redoutais était ma réaction. Pas violente, non et encore moins colérique mais disons que j’avais peur de paraitre encore plus mal à l’aise. Je me sentais vraiment mal. Je ne savais pas quoi dire. Je la regardais seulement en me retenant de filer dans une autre pièce pour éviter de la gêner. Je ne voulais pas être un boulet pour elle ou un obstacle, je voulais qu’elle se sente à l’aise même si cela voudrait dire qu’il faudrait que je m’éclipse. Je souriais légèrement quand elle me saluait sans trop savoir quoi faire, je ne savais pas ce que je pouvais dire tandis qu’elle disait récupérer ses affaires. Je n’étais pas vraiment surpris. Je n’étais même pas du tout surpris. Automatiquement, je me sentais honteux, je baissais le regard. C’était con mais oui, c’était ainsi. Je me demandais comment elle devait me voir ou comment toutes les personnes devaient me voir, je savais comment je me voyais, je savais ce que je voyais de moi et la peur que je ressentais de mon passé. Dire que j’en dormais souvent sainement sans y penser serait un vrai mensonge. Je revoyais souvent mes erreurs défilé comme des films… en noir et blanc du passé que l’on ne veut pas garder en mémoire. Elle avait raison d’avoir peur, je ne pourrais pas lui reprocher non plus de vouloir partir ou ne pas se sentir en sécurité. Même… moi je m’en voulais de ne pas avoir protégé la sécurité de ma petite sœur ou de ma mère. Je savais pertinemment que j’avais fait des erreurs. Je les assumais même. Je ne pouvais pas vraiment faire autrement que les assumer même si je ne me pardonnerais jamais pour ce que j’ai fait. Je restais pourtant là en disant juste un… « Salut ! », un murmure fin, on sentait vraiment que j’avais honte même d’y répondre. C’était étrange mais je ne me sentais même pas en droit qu’elle ne me parle. Je sentais que je ne le méritais pas. Je méritais tellement peu de choses pour être franc. Je ne rajoutais rien pour ce qui est qu’elle récupérait ses affaires. Je ne savais pas quoi dire à part que je comprenais et que je ne lui en voulais pas de me fuir. Je n’étais pas un monstre mais je l’avais été ou je l’étais mais pas totalement enfin bref, je comprenais d’être la bête que les femmes veulent fuir. Mais nous ne sommes pas dans un conte de fée au fond. La belle n’existe pas ? Et puis je ne suis pas la bête. Je ne suis pas poilu avec des grosses griffes et des dents enfin je ne suis pas un animal. Pas du tout ! Je regardais alors le portable sur le radiateur afin de m’assurer qu’il tienne bien et la regardant quand elle commençait à parler pour détourner aussitôt mon regard une fois que j’avais bien entendu la question. Cela me renvoyait directement à un regard un peu plus triste tandis que je n’avais pas des nouvelles et que ça me prenait vraiment la tête. Je savais pertinemment ce qui se passait dans ma tête. Je voyais déjà ma sœur mortifiée de froid à réclamer de la drogue pour se sentir mieux. Je voyais tellement de choses me passer par la tête, pire même comme… et si elle était seule, morte ? Overdose ? Cela me rendait fou. Je voulais vraiment savoir ce qui s’était passé, je voulais savoir où elle était et qu’elle allait bien. C’est con à dire, non ? Enfin je me sentais stupide avec le mal que je lui avais fait. Je secouais seulement la tête en la regardant. « Aucunes… et pour tout te dire, j’espère aussi… », je riais nerveusement en passant la main dans ma barbe et ne sachant pas quoi dire ou quoi faire surtout en entendant que je n’avais pas l’air d’aller. Je ne réagissais pas au début, stoïque en l’écoutant et soupirant doucement quand elle disait être désolée. « Ce n’était pas de sa faute. Je ne savais pas quoi dire, je me sentais encore plus mal. Je le regardais alors en secouant la tête. « Ne sois pas désolée, tu veux bien ? », je riais un peu nerveusement en haussant les épaules et la regardant en approchant mais pas trop près non plus. « Ce n’est pas de ta faute si ça c’est mal passé, c’était ainsi. C’est à cause de moi, tout est de ma faute. Je n’ai pas envie que tu sois désolée de mes erreurs, j’en ai fait assez et je suis bien assez désolé pour deux, je t’assure ! », je riais nerveusement, mon regard était plus doux, plus simple. Je ne voulais vraiment pas qu’elle soit désolée. Ce n’était pas de sa faute et j’étais persuadée que ça se serait passé de la même manière. Je savais même que ça aurait pu être pire. Je ne savais pas du tout comment agir, je me rapprochais un peu plus en me préparant à reculer si jamais elle faisait de même et regardant les cartons en la regardant aussitôt. « Je voulais te remercier d’avoir été là, même.. tu ne t’en rends pas compte peut-être mais c’était plus facile… seul, je ne sais pas du tout comment ça aurait pu terminer… je crois qu’elle serait partie bien plus vite en fait. », je riais presque nerveusement en laissant alors un long silence de ma part s’installer. Je me sentais mal, peut-être pas ce que j’avais l’impression que je n’avais même pas le droit d’avoir été en compagnie à ce moment, je méritais même de recevoir des assiettes sur la tête de la part de ma sœur. Je méritais tellement de choses. J’avais souvent pensé à nos retrouvailles et je dois dire que par rapport aux films que je me voyais dans la tête. Tellement de films, je m’attendais à tout sauf à ce qui s’était passé surement. Je pensais même que c’était mieux à ce que j’avais en tête si on ne compte pas le côté dépendance à la drogue. Je n’étais pas au courant, je ne savais pas tout ça. Je m’en étais un peu voulu de ne pas le savoir d’ailleurs.

Mes pensées s’égaraient mais en restaient toujours au même stade. Rien ne quittait vraiment la zone de Samedi dernier, mon inquiétude et même mon mal aise suite à la situation avec Evangeline. Ça venait et partout dans ma tête d’un sujet à l’autre comme si rien n’avait vraiment de sens et comme si tout était un bon : l’enfer. Je ne savais pas quoi dire, je voulais l’aider et pourtant je voulais aussi la retenir. Peut-être pour me prouver aussi que je pouvais très bien me faire des amis malgré mon passé ou tenter même d’arranger ça au moins avec une personne. Je soupirais doucement en reculant un peu et me disant qu’elle devait avoir du mal avec la distance. Je ne voulais pas être un boulet ou même un poids pour elle. Je soupirais à nouveau et changeant aussi tôt d’avis. Je m’approchais alors en la regardant avec une mine vraiment désolée… je ne voulais pas l’effrayer ou autres. « Je sais que tu dois te demander qui je suis vraiment ou que tu dois avoir peur et je ne peux pas t’en vouloir mais… », je détournais rapidement le regard en cherchant mes mots et me passant la main sur le front en soupirant doucement. J’étais totalement paumé, je ne savais pas comment agir et que dire pour que ça aille mieux dans nos relations. On se connaissait tellement peu et pourtant je me sentais tellement mal de l’évolution des choses. Je me sentais mal de lui avoir dit ou ne pas lui avoir dit plus tôt. Je mettais de suite un peu de côté mon inquiétude pour ma petite sœur en me disant que j’avais actuellement bien d’autres soucis en tête et soupirant alors doucement à nouveau en la regardant brièvement et détournant à nouveau mon regard en me disant que je devais vraiment faire pitié, punaise je suis un homme, je devais me reprendre et reprendre un peu ce que j’avais gâché. Je devenais une vraie lavette. Je finissais par la regarder doucement. « … tu as le droit de refuser et en fait, je ne t’en voudrais même pas de refuser mais tu crois que si tu me laissais une chance, rien qu’une seule chance de répondre à tes questions ou justifier mes choix ou mon passé mais encore te prouver que je ne suis pas un monstre ou toutes autres images que tu as de moi et que je mérite amplement… tu pourrais reconsidérer la question ? », je soupirais en m’attends directement à me prendre un non car au fond, je dirais non aussi, moi. Je riais presque nerveusement en haussant les épaules. « Je suis idiot… comment oser même poser ce genre de question… je n’ai aucune excuses pour mon passé qui soit valable ! », je soupirais à nouveau en la regardant. « Je suis désolé… j’aurais dû t’apprendre ça plus tôt mais ce n’est pas une façon de tourner la page sur mon passé que de le révéler à tout le monde… enfin ça ne me permet pas d’avancer. Je ne suis pas fière de ce que j’ai fait c’est un peu ce qui m’a retenu de la dire puis je ne t’ai pas menti… tout ce que j’ai dit est vrai… c’est juste une tâche sur le table que je ne peux pas effacer. », je soupirais en baissant le regard et haussant les épaules. « Et pourtant j’aimerais vraiment revenir en arrière pour tous les choix de mon passé… c’est impossible ! », je me retenais de partir dans la cuisine et fuir comme un crétin mais pourtant je n’y arrivais pas vraiment car j’avais réellement besoin de me prouver que je pouvais le faire : continuer de vivre avec mon passé tout en assumant les actes que j’avais fait. Fuir dans la cuisine n’était pas une façon de l’assumer.
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeVen 23 Mar - 10:23
Il faut parfois du temps pour s’habituer à une idée. Evangeline avait déjà eut une semaine pour se faire à l’idée qu’Henry avait été un tueur à gage et qu’il avait tué des hommes. Il lui avait déjà fallut du temps pour accepter de le connaitre, pour passer outre les préjugés qu’elle avait de lui et cette première image qu’il lui avait renvoyé. Elle avait réussit à passer par-dessus son coté dragueur de leur première rencontre, mais cette fois elle n’était pas sur de pouvoir passer par-dessus cette révélation. Il avait tué des gens tout de même, ce n’était pas rien et pour elle ce n’était pas quelque chose d’excusable. Elle savait bien que des gens existaient pour faire ce boulot et elle espérait toujours ne jamais avoir à croiser leur route. Elle préférait les croiser en ignorant qui ils étaient plutôt que de savoir qu’ils étaient des meurtriers. C’était ainsi qu’elle voyait Henry à présent et cela malgré les points communs qu’ils s’étaient découverts. Malgré la bonne entente qu’il y avait entre eux deux. A présent seul ce détail subsistait et il était difficile à admettre. Elle savait qu’elle allait devoir le voir pour récupérer ses affaires, elle en avait bien conscience, mais elle espérait jusqu’au dernier moment, la dernière seconde qu’elle pourrait l’éviter et ne pas avoir à s’expliquer. Elle était convaincue qu’à présent elle ne pourrait plus changer d’avis et elle préférait donc éviter les discussions inutiles. Elle pouvait parfois être adorable et passer sur des détails importants pour elle, mais cette fois c’était hors de question. Elle ne voulait pas se retrouver sous le même toit qu’un tueur à gage ou à la place de la mère ou de la sœur d’Henry. C’était légitime non ? Elle ne voulait pas mettre sa vie en danger juste parce qu’elle aurait pris un risque, celui de pardonner une histoire qui semblait pourtant n’être plus que du passé. Le passé vous rattrape très souvent et elle ne voulait pas se retrouver à être la cible de celui d’Henry. Ca n’était pas envisageable pour elle à cet instant. Elle restait distante dans un premier temps. Elle aurait préféré récupérer ses affaires sans avoir rien à dire, mais il était là et elle ne pouvait pas faire cela en faisant comme si de rien n’était, elle ne pouvait pas partir comme une voleuse en ne faisant que récupérer ses affaires, sans se soucier de lui. Il avait une tête à faire peur et tout au long de la semaine cette impression c’était accentuée. Elle ne savait pas vraiment ce qu’il vivait, ce qu’il ressentait, mais elle se doutait qu’il se laissait aller à cause d’elle en partie. Elle ne voulait pas cela et il n’aurait pas dut se retrouver dans cet état. Il était certain que ce n’était pas seulement dut à elle également. C’était même plutôt dut à sa sœur et au fait que visiblement il n’en avait pas de nouvelle. Une impression qui fut rapidement confirmée. Elle savait ce que c’était d’avoir un frère ou une sœur et de ne pas pouvoir les voir, savoir comment ils allaient. Elle était dans la même situation en quelque sorte, mais elle savait qu’eux ne craignaient rien. On ne pouvait pas en dire autant de Bérénice.

Elle se sentait coupable que les choses se soient si mal passées entre eux. Henry ne méritait pas de se retrouver face à sa sœur et qu’elle réagisse de cette façon. Sans savoir pourquoi elle pensait cela, alors qu’elle-même réagissait d’une façon presque similaire. C’était idiot et elle ne savait finalement plus quelle était la meilleure solution. Elle l’écoutait, l’observant alors qu’il tentait de la convaincre que rien n’était sa faute. Le passé d’Henry semblait lourd à porter, plus encore que le sien et il fallait bien avouer qu’en comparaison, sa vie ne tenait pas la route. Elle ne pouvait rien dire de plus. Elle comprenait à quel point il se sentait mal de ce qu’il avait fait, et cela sans pour autant avoir vécut la même chose. Elle acquiesça, dévoilant un léger sourire un peu plus franc cette fois lorsqu’il la remercia d’avoir été présente. Les choses semblaient extrêmement complexes pour Henry et sa sœur et elle aurait bien voulu leur venir en aide d’une autre manière. « Ce n’est rien. Je n’ai rien fait de spécial et j’aurais voulu pouvoir vous aider plus tous les deux. Mais visiblement elle ne voulait pas l’aide qu’on pouvait lui apporter. » Evangeline n’avait pas vu Bérénice très longtemps mais il avait suffit de cela pour voir que la jeune femme n’avait pas envie de s’en sortir. Pour l’instant, elle voulait juste de quoi se calmer, sa drogue et comme n’importe quel drogué, elle ne changerait certainement pas d’avis de si tôt. Il fallait que quelqu’un lui ouvre les yeux, lui montre qu’il y avait une autre méthode pour s’en sortir que la drogue ou l’alcool. Mais pour en arriver là il faudrait déjà qu’elle se laisse approcher par ceux capables de l’aider et son frère était certainement la première personne sur la liste. Sans vraiment s’en rendre compte elle avait pitié d’Henry et de la situation dans laquelle il se retrouvait. Ce serait difficile pour lui d’obtenir la confiance complète des gens tout en sachant que son passé ferait fuir la majorité des gens. Elle ne réalisait pas vraiment que la distance entre eux se réduisait. Elle ne craignait pas vraiment Henry, après tout il avait dit lui-même qu’il ne s’en prenait qu’à un type de personnes, qu’il ne faisait rien aux femmes et aux enfants. Elle n’aurait donc visiblement rien à craindre. Et c’était ca qui aurait dut compter. Elle s’en rendait compte seulement lorsqu’il reprit la parole, tentant de s’expliquer et de lui faire comprendre qu’il ne lui en voulait pas de sa réaction. Il semblait avoir besoin de parler, avoir des choses à dire et elle considérait qu’elle pouvait bien l’écouter, juste quelques petites minutes avant de le laisser retourner à sa solitude. Mais elle sentait progressivement les barrières qu’elle avait mises en place céder. Henry semblait si mal en point, si vulnérable, s’en était attendrissant et ne pouvait que s’en vouloir d’être en partie responsable de son état. Alors qu’il avait évité de la regarder depuis le début il finit par relever les yeux vers elle et même si elle n’aimait pas qu’on la fixe de cette façon, ou même fixer elle-même les gens de cette façon, elle ne parvenait pas à dévier le regard. Elle l’écouta et elle sentit ce mur qu’elle érigeait pour se protéger se fendre. Pourquoi fallait-il qu’elle vienne, qu’elle se retrouve face à lui et qu’il veuille réparer les choses ? Elle savait que tout le monde devait avoir droit à une seconde chance. Elle en avait fait l’expérience et elle savait qu’elle devrait laisser leurs chances au gens. Mais n’était-ce pas la seconde fois déjà. Certes elle s’était arrêtée un peu trop vite sur des détails de l’attitude du jeune homme et c’était autant à elle qu’à lui de tirer un trait sur ce qu’il s’était passé. Mais cette fois pourrait-elle y arriver ?

Elle ne put retenir un soupir alors qu’Henry lui demandait de reconsidérer la question. A peu près en même temps que lui soupira. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle ne voulait pas oublier totalement cette histoire, ce serait trop dangereux que de croire que tout cela n’était pas vrai que ca n’existait pas. Mais dans un même temps elle aurait préféré ne pas être au courant, ne pas savoir tout cela et vivre tranquillement. Elle aurait voulu dire non, s’éloigner de lui et le laisser là, mais elle n’y arrivait pas. Il semblait trop fragile et elle avait l’impression qu’un refus l’achèverait. Tout le monde avait droit à une seconde chance et elle ne pouvait pas lui refuser ca. Elle continuait de l’observer, se torturant visiblement tout seul sans qu’elle n’ait rien fait ou dit. Il se fustigeait tout seul et cela faisait peine à voir. Elle ne pouvait s’empêcher de le regarder, alors qu’il semblait s’enfoncer un peu plus à chaque seconde. « Tout le monde à un passé avec lequel il faut vivre. C’est juste plus simple pour certains. » Les mots étaient sortis malgré elle, mais c’était la vérité. Tout le monde avait un passé et chacun devait faire avec. L’oublier n’était pas forcément la meilleure solution. Il fallait réussir à trouver l’équilibre entre évolution et oubli. Ce n’était pas simple et pour cela elle ne pourrait pas l’aider. Mais prendre ses distances ou même le fuir ne l’aiderait pas non plus. C’était certainement pour cela qu’elle restait là à l’écouter. Qu’elle ne pouvait pas le laisser seul et le regarder dans cet état sans rien dire ou vouloir faire. « Ca me fait mal de te voir dans cet état. J’ai bien compris que tu regrettes ce que tu as fait, mais c’est fait et … » Il ne pouvait plus revenir en arrière. La seule issue était d’avancer sans plus se soucier de tout cela. C’était difficile, mais il devait le faire et si elle devait l’aider, elle ferait son possible pour cela. Il avait dit qu’il répondrait à ses questions, alors elle lançait celle qu’elle avait en tête, bien consciente que les réponses ne seraient pas forcément celle qu’elle attendrait, qu’il ne pourrait pas forcément lui en donner non plus. C’était un cercle infernal dont ils devraient se défaire pour pouvoir aller de l’avant. « Comment je peux être sure que c’est bien derrière toi ? Que tu ne seras jamais tenté de recommencer ou de suivre une autre voie dans le même genre ? » Elle fit une petite pause, se rendant bien compte de ce qui la dérangeait le plus dans cette histoire. « Comment être sure que ce qui est arrivé à ta sœur ou ta mère ne risque pas de m’arriver simplement parce que j’habiterais avec toi ? » C’était ce qu’elle craignait. Si des gens s’en étaient pris à Bérénice et sa mère, alors il se pourrait que quelqu’un vienne s’en prendre à elle, simplement parce qu’elle aurait eut le tort de loger chez Henry. Elle ne voulait pas l’abandonner là, le laisser seul face à ses problèmes, mais elle ne voulait pas risquer sa vie non plus. « C’est … Je me rends compte que c’est difficile pour toi et je comprends que tu doives tirer un trait dessus pour reprendre une vie normale, mais en même temps c’est le genre de chose qui a des conséquences. Et si quelqu’un cherchait à se venger de ce que tu aurais fait à son père par exemple ? » Elle avait souvent tendance dans ce genre de situation à vouloir envisager tout et surtout le pire. Elle ne voulait pas prendre le risque de se retrouver la cible de quelqu’un qui aurait été victime des meurtres qu’Henry avait lancé. Elle ne voulait pas se retrouver mise en danger simplement parce qu’elle aurait accepté de rester vivre là et d’aider le jeune homme à oublier son passé et aller de l’avant.
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M. Henry-Daniel Grayson
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeVen 23 Mar - 17:45
Gentil Henry&déprime ?
« Quand on fait une erreur... on l'assume. Le propre de l'homme est d'assumer ses erreurs et de ne jamais les recommencer mais les erreurs entrainent des conséquences. Les conséquences entrainent parfois même des erreurs. » J’avais réellement de quoi m’en vouloir. Je ne me sentais pas vraiment bien depuis que Bérénice était revenue dans ma vie. J’étais disons : glacé. C’était étrange à dire mais tout ce qui m’entourait me paraissait froid et sans couleur. C’est bizarre ? Tous les regards qu’on posait sur moi… je me disais directement : je suis la pire personne que l’on peut rencontrer. Je devais négatif à tout. Je comprenais surtout tous les regards en oubliant que 99% d’entre eux ne connaissaient pas mon histoire et encore, je suis bien gentil pour les 99% car je dirais… qu’il faut encore réduire. Mais cet état était psychologique. Ca rendait dingue parfois de se sentir mal. Se sentir tellement mal que l’on a tendance à se dire que tout le monde penserait cela de nous. Tout le monde veut une chose dans la vie : vivre. J’avais retiré la vie… certes à des personnes qui n’hésitait pas à la faire ou à donner envie à certaines autres de le faire par eux même. Un truc de dingue, je vous l’accorde. Enfin bref, là, j’étais à la défendre tandis qu’elle s’en voulait d’avoir été là. Au fond… les choses sont fruits du destin. Est-ce que je crois au destin ? Parfois, oui et d’autres fois, non j’étais aussi entre les deux. Je pense que le destin s’il existait avait été de la pire des ordures avec moi. Comment voudrait-il me faire des cadeaux maintenant ? Il a bien prouvé qu’il ne voulait pas m’en faire. Horrible destin… Il m’avait tout droit envoyé en enfer. Enfin le destin laissons-le de côté au fond ? A quoi bon en parler ? Les choses sont faites, on ne peut pas les défaire. Deux plus un font 3… et quand c’est comme ça… c’est comme ça. La logique du passé, du futur et du présent… on ne peut pas retourner dans le passé, on ne peut jamais savoir de quoi sera fait le futur et encore moins se cibler sur le présent. Je m’attardais donc à lui dire de ne pas s’en vouloir et la remerciant alors. Pourquoi ? Simplement par ce que je le pensais. Quand nous pensons très fort à une chose parfois il est mieux de le dire que de ne rien dire. Il vaut mieux passer aux aveux. Je n’allais pas être hypocrite. L’hypocrisie est un pêché et m’apportait encore aux enfers. Je le pensais, un merci était totalement pensé pour moi. Je ne disais jamais rien que je ne pensais pas car au fond, pourquoi ? Je ne serais juste qu’un lâche. Je ne veux plus être un lâche. J’étais hésitant en l’entendant. Je savais qu’elle aurait aimée faire plus maintenant mais comment l’aider pour lui prouver qu’on aurait rien pu faire de plus ? « Tu as fait tout ce que tu pouvais, c’est déjà formidable ! », rajoutais-je juste d’un fin sourire, un peu triste certes mais un sourire. On dit souvent qu’un sourire veut de l’or. On cache tellement de chose dans un sourire mais tout s’y passe. L’amour, l’amitié, l’affection et la gentillesse se cache dans un sourire. Un sourire, un regard, un rire… un pleur permet de lire dans l’âme. Tout ça fonctionne comme un livre ouvert. L’expression du visage nous ouvre au monde. Une personne sans sourire, sans pleurs, sans rires mais encore sans expression, rien du tout même pas une grimace… se ferme au monde. Une personne de ce genre rejette toutes les aides possibles mais la terreur qu’on lit sur un visage compte ? Je n’en sais rien car on peut cacher une terreur par des palpitations… on peut cacher un sourire que l’on ne veut pas montrer car quoiqu’on dise… pleurer, sourire, avoir peur… tout ça cela peut clairement plaire. Je ne voulais pas que ma tristesse ne plaise pas… certains pourraient même s’en réjouir… aussi cruel que j’aurais pu l’être en retirant le père et le mari de certaines personnes. Bérénice aussi devait bien s’en réjouir de ma souffrance et au fond, je ne lui reprocherais pas. Je m’en réjouissais aussi un peu. Je n’avais que ce que je méritais au fond, non ? C’est ce que je n’arrêtais pas de me dire. Je me répétais dans mes pensées torturées. Les mots ne faisaient que défiler. Tout était noir comme irréel parfois. Je me sentais vraiment pathétique. Une vraie mauviette !

Je voulais me rependre et vraiment réparer tout cela. Réorganiser ma vie et surtout tout remettre sur pied. J’en avais marre de subir mon passé au fond, ce n’était pas sain d’y retourner dès qu’un truc n’allait pas ou dès que Bérénice apparaissait. Je finissais donc par parler en épiloguer et m’enfonçant moi-même dans une sorte de haine. Je m’en voulais vraiment et je me maudissais au point de m’imaginer ne rien mérite. C’était stupide et encore plus pathétique et pitoyable. Je m’en voulais royalement. Ça me rongeait. Je finissais de parler alors en la regardant et sentant son regard qui fixait depuis toute à l’heure, rien n’y faisait… je me sentais entre le bien et le mal… c’était dingue. Je devais avouer que cela me perturbait un peu mais cependant je restais entre le stoïque et la peine. C’était étrange mais je ne voulais pas me montrer trop mal pour ne pas attiser pitié. Tout le monde à un passé, c’est vrai. J’hochais la tête en soupirant et ne rajoutant rien, je ne savais pas quoi dire car au fond, oui c’était plus simple pour certains et surement moins négatif. Je grimaçais doucement en entendant alors que ça lui faisait mal et haussant les épaules en détournant le regard. « Tu n’es pas obligée de voir ça. Je suis désolé… je ne voulais pas que ça te fasse cet effet ! », au fond, non et même pas du tout en fait… ce n’était même pas dans mon idée qu’une personne pourrait avoir mal pour moi car moi-même… je n’avais même pas mal pour moi. Je me demandais même comment elle pouvait avoir mal pour moi et laissant un silence en l’écoutant alors me poser des questions sans trop savoir qui dire ou comment réagir. C’était normal qu’elle me les pose au moins… je me le demandais souvent même si je savais que cette fois, je serais là pour agir, je ne serais pas à des lustres et ne pouvant pas m’occuper des moindres tentatives. Je ne savais pas quoi répondre en l’écoutant juste et baissant même un peu le regard en réfléchissant à ce que je pourrais bien dire pour la rassurer. Ne pas préparer mon texte ou mentir mais juste trouver les bons mots pour qu’elle se sente en sécurité. Trouver la vérité de la meilleure façon qu’on pouvait l’entendre. Je voulais qu’elle soit en sécurité, si je pouvais au moins faire ça comme je l’ai fait avec mon portable et sauver le pauvre téléphone. Je finissais par relever le regard vers elle en haussant les épaules. « La sécurité ? Je ne sais pas si je peux promettre ça mais je peux promettre qu’il n’y arrivera jamais ce qui est arrivé à ma mére ou même à Bérénice car je ne le laisserais jamais plus faire. Je n’étais pas là, j’étais au Mexique et donc je ne pouvais rien mais s’il devait se passer un truc, je serais là. Je ne peux pas promettre non plus qu’on ne tentera pas de se venger mais je promets avoir pris mes arrières à chaque fois. Je suis un gars intelligent… on n’a jamais réussi à me coincer ou même à savoir qui j’étais sauf à cause d’elle mais je crois qu’elle m’a oubliée... et elle m’oubliera encore. Je ne pense pas que je risque d’avoir des nouvelles de ce monde… mais au fond, je ne sais pas comment sera l’avenir. », je soupirais doucement en la regardant. « Mais quoiqu’il arrive… je pourrais assurer ta sécurité… je sais me défendre, j’ai un service alarme la nuit au cas ou à installer… je comptais l’installer demain enfin… », je riais nerveusement sans trop savoir quoi dire en me frottant un peu la nuque et la regardant. « Je sais que ça doit faire peur… j’ai peur aussi que ça recommence mais on oublie vite des gens comme moi quand ils arrêtent et ça fait bientôt 3 mois que je suis sans nouvelles de ce monde de monstres. », je soupirais. « Je ne vais pas y retourner, je n’ai jamais été ainsi… je n’ai jamais eu le profil d’un tueur… », je la regardais alors en me rendant compte que je m’adoucissais enfin pas vraiment adoucir mais je me calmais. S’exclure du monde n’aidant surement pas vraiment à bien me sentir. Je n’avais parlé qu’avec mes élèves en cours et pas de mes problèmes… je n’avais pas de nouvelles de Bérénice donc c’était un poids dans ma cage thoracique enfin tout ça était une boule de chewing-Gum… … ça collait sur mon cœur et je devais retirer morceaux par morceaux de mes soucis pour me sentir mieux. Commençons donc par Evangeline et notre colocation ? Ou même juste la sensation que mon passé m’empêcherait de me faire des amies. J’approchais alors doucement en la regardant dans les yeux et lui faisant un léger sourire. « J’ai fait une promesse une fois à ma petite sœur… de la protéger du monde et je ne l’ai pas tenue… pas du tout même, j’ai échoué mais je te promets que toi, je te protégerais même si l’on se connait peut ou voir si tu ne peux plus supporter de me voir ou tout ce que tu veux… ça dépend de la manière dont tu interprètes mon image maintenant… », je levais doucement les yeux. « C’est légitime que tu en ai une mauvaise mais je t’assure que ça ne fait pas la personne que je suis. Ce n’est qu’une ombre que je me trainais à cause d’une mauvaise orientation et des choix… », je soupirais doucement. « Donc je te fais la promesse que ce soit rien qu’un couteau de cuisine qui s’approche de trop ou mon passé et m’assurant même que mon passé ne reviennent jamais à moi… je protégerais tes arrières. C’est le moindre que je puisse faire ! », je sourais doucement. Ce n’était pas du baratin. Cela venait du cœur même, j’avais envie et besoin de la protéger pour me prouver aussi à moi-même que je pouvais au moins le faire… bien mieux que je ne l’avais fait pour ma petite sœur ou pour ma mère. Je savais que je pourrais le faire, je l’avais toujours fais avant avec elles mais étant absent, je n’avais rien pus.
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeVen 23 Mar - 19:10
Cette situation, cette scène, l’aspect d’Henry à cet instant. Tout cela était bien plus difficile à accepter pour Evangeline qu’elle ne pouvait le dire. Elle n’aimait pas le voir dans cet état et même si elle savait qu’elle ne pourrait pas y faire grand chose, elle voulait l’aider. Elle se sentait certainement aussi mal que lui à cet instant, à le voir ainsi. C’était presque insupportable et c’était certainement ce qui la retenait de partir. Il souffrait vraiment, cette situation n’était pas feinte et il ne faisait pas cela juste pour l’émouvoir ou quelque chose du genre. Il souffrait réellement et cela elle ne pouvait pas le mettre de coté. Malgré tout il y avait des questions, importantes pour elle et qui ne pouvaient pas être mises à l’écart. Elle avait besoin de réponses, de savoir ce qu’il pourrait se passer si elle décidait de venir vivre avec lui. Ca n’était pas si simple que cela pouvait le paraitre. Elle savait bien que ses questions seraient un problème, elle en était convaincue. Mais Henry sembla s’en sortir bien mieux que ce qu’elle aurait pensé. Il lui ouvrait son cœur, tentant de se montrer honnête et de lui confirmer qu’elle ne craindrait rien et qu’en cas de problème il serait là. Elle restait là, immobile dans l’entrée, s’appuyant finalement au mur comme pour se solidifier. Elle avait besoin de quelque chose pour la maintenir, l’aider à rester debout face à tout cela. Elle ne pensait pas flancher si rapidement ni quoi que ce soit, mais elle avait besoin d’un soutien sans en comprendre la raison. Elle écoutait, analysait tout ce qu’il pouvait dire, tentant de savoir quoi garder et à quoi se fier. Elle n’avait pas envie de le laisser leur là, sans la moindre aide, sans personne à qui se raccrocher et le laisser sombrer car c’était certainement ce qui lui arriverait si elle laissait faire. Elle était mal à l’aise et en point, ne sachant pas quoi faire. D’un coté elle ne pouvait pas le laisser tomber et elle ne voulait pas qu’il lui arrive des problèmes et de l’autre, elle craignait pour sa propre sécurité. Elle ne trouvait rien à redire ou à répondre au jeune homme. Il semblait réellement, totalement sincère et cela donnait envie de le croire et lui faire confiance. Mais en même temps il y avait certains détails dont elle ne parvenait pas à se défaire. Elle restait là, presque stoïque, à ne pas savoir quoi décider, comment se comporter. Elle se mit à regarder dans le vide, c’était bien souvent la meilleure solution pour elle pour réfléchir. Se déconnecter quelques secondes de la réalité pour prendre une décision et peser les pours et les contres. Elle se reconnecta lorsqu’il reprit la parole après un temps de pose. On ne pouvait pas toujours tenir ses promesses, elle aussi avait réalisé cela. Parfois même c’est impossible, comme dans le cas dans lequel s’était trouvé Henry au moment de l’agression de sa sœur. Il avait promis de la protéger, mais en étant à l’autre bout du monde c’est assez difficile à faire. Il aurait certainement fait tout son possible pour la protéger et respecter sa promesse s’il avait été présent. Cela elle en avait bien conscience et c’était ce qui pesait en faveur du jeune homme dans sa décision. Elle finit par se laisser glisser s’asseyant par terre, à même le sol. Elle n’était encore sure de rien et ne voulait pas que les choses partent mal une fois encore. « Ton passé n’est pas glorieux et te coutera certainement encore dans le futur et … ca ne colle pas avec ce que j’ai put découvrir de toi depuis qu’on se connait, c’est pour ca que … je ne sais pas quoi faire. » La situation était compliquée au possible. Evangeline avait l’impression qu’elle ne trouverait jamais la solution à adopter et qu’elle n’arriverait jamais à se décider. Mais il faudrait bien qu’elle prenne une décision.

Elle analysa vaguement le salon, remarquant ses cartons qui trônaient toujours là où elle les avait posés le samedi précédent. Elle finit par se lever, observant le contenu de l’un d’eux, trouvant la seule photo qu’elle avait de sa famille. Un portrait plutôt, fait par un ami de l’époque, c’était quelques jours à peine avant qu’elle ne quitte le village. La dernière image qu’elle avait de sa famille et la seule qu’elle aurait à jamais. Ses parents ne lui avaient pas laissé de seconde chance. Elle avait tenté de retourner les voir et ils l’avaient renié. Malgré tout elle leur restait attachée et elle ne pouvait les oublier complètement. Malgré ce qu’ils avaient choisit pour elle, elle avait voulu leur donner une seconde chance. Si elle le pouvait aujourd’hui elle retenterait certainement encore l’expérience sachant bien que le résultat serait le même. Si elle pouvait pardonner à ses parents pour ce qu’ils lui avaient fait, elle pourrait bien le faire pour Henry et son passé qui n’avait plus rien à voir avec ce qu’il était à présent. « Je ne sais pas si … Je pense que … on peut tenter quelques jours pour voir, faire cette période test dont on avait parlé. » Elle se leva tout en parlant, se remettant à la même hauteur qu’Henry qui semblait ne pas bien comprendre ce qu’elle venait de dire. Elle savait bien que sa réaction était surprenante et qu’il aurait surement du mal à la comprendre, mais elle voulait lui donner une seconde chance. Tentant de retrouver son attitude habituelle et de mettre toute cette histoire de coté, elle retrouva un sourire plus acceptable et naturel. « Je suppose que le dressing n’est pas terminé ?! » Vu qu’Henry ne semblait pas avoir beaucoup pris soin de lui ces derniers jours, elle se doutait qu’il n’avait rien fait de particulier durant cette semaine et donc que le meuble était encore en kit. « Je vais m’y remettre. Toi rase toi. Le look yeti n’est pas ce qui te va le mieux. » Elle lui adressa un sourire un peu plus franc, tentant de lui faire comprendre qu’il devrait se reprendre en main rapidement s’il voulait qu’elle reste habiter avec lui. Passant à coté de lui, elle ne put s’empêcher de lui donner une petite tape dans l’épaule. De ces tapes qui veulent autant dire « je suis là pour t’aider » que « bouge-toi un peu ». Elle prit la directement de l’escalier pour se rendre à l’étage, dans sa chambre en espérant réussir à avancer un peu sur le montage du dressing. Elle posa la main sur la rampe de l’escalier avant de se retourner vers son colocataire. « Et Henry .... Plus de secret dans le genre. Je veux bien te donner une seconde chance, mais j’ai besoin de pouvoir avoir confiance en toi à 100%. » Elle n’aimait pas avoir des secrets pour les autres ou que les autres en aient pour elle. Elle savait que pour vivre en colocation elle devait en savoir un maximum sur lui et son passé, le bien comme le mal. C’était un point qu’elle n’avait pas mentionné dès le départ, elle était convaincue que c’était sensé et qu’elle n’aurait pas besoin de l’ajouter, mais visiblement il le fallait et ca ne pourrait que les aider par la suite. En tout cas elle l’espérait.
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeDim 25 Mar - 18:00
Gentil Henry&déprime ?
« Quand on fait une erreur... on l'assume. Le propre de l'homme est d'assumer ses erreurs et de ne jamais les recommencer mais les erreurs entrainent des conséquences. Les conséquences entrainent parfois même des erreurs. » La passé est tellement complexe pour tout le monde. La famille ? Oui, c’est certain que la famille fait partie du passé et peut bien souvent tout mettre en œuvre dans celui-ci. Les amis sont aussi important dans notre passé, ils nous supportent pour le poursuivre et que ce soit en bien ou en mal. Les gens que nous connaissons dans le passé, nos proches mais aussi simplement une personne dans la rue contribue à notre passé… à notre présent ou même à notre futur, un seul truc, une seule personne, une seule phrase et simplement rien qu’un débile mouvement du bras cela peut totalement tout changer. C’est bête parfois ? Changer notre téléphone de main ? Tout peut arriver, tout peut contribuer à changer le destin ou à ce qu’il suive son cours. On ne s’en rend jamais vraiment compte que rien ne puisse être calculé. Je voulais devenir psychologue et surtout pouvoir aider mes patients à avancer et je m’étais retrouvé en tueur à gage. Je voulais que ma sœur soit heureuse et que mes parents vivent encore longtemps. Rien de tout cela n’était parti dans le chemin que j’avais choisi. Rien n’était devenu ce que j’avais choisis que cela devenait devenir. En revenant à Sydney, je choisissais de refaire ma vie, refaire tout comme je voudrais que cela soit mais pourquoi ne pas être psychologue au lieu de professeur ? Je dois vous avouer que c’est une bonne question mais moi-même n’étant pas stable, je ne voulais pas m’occuper de cas avant de pouvoir placer le doigt sur mes soucis. Je déprimais ? Hummm… je le savais pertinemment et c’est pourquoi je voulais m’en sortir et oublier mon passé. Promettre une sécurité à Evangeline me promettait aussi que j’en étais capable. Je savais que je le pourrais si je cessais d’abandonner ma vie… je ne comptais plus retourner dans la noirceur de mon passé. Il faut dire que j’avais contribué à m’y amener. J’aurais pu arrêter dès que la dette de mon père était effacée et j’avais continué. C’était naïf ! Mon passé reviendrait surement et que ce soit par moi-même avec la culpabilité ou qu’importe, je sais que je ne pourrais jamais le changer. Un choix est surement difficile à défaire. On doit le subir jusqu’au bout. J’avais certainement totalement peur du mien, c’est certains. Je savais pertinemment rien que je ne dise pourrait faire toute la différence, j’en étais certaine. Il était vrai que je n’avais rien de commun avec le passé que j’ai vécu… hormis la culpabilité, ce n’était pas moi, ce n’avais jamais été moi au fond. C’est peut-être ce qui devait être déroutant… que croire ? Mon comportement et mon caractère ou bien mes actes passés ? Je voulais qu’elle puisse avoir confiance, je ne voulais pas me montrer sous une autre forme que je n’étais point pour que cela arrive. On faisait tous des erreurs et j’affirmais les miennes. Je savais bien que j’avais fait de grandes conneries. Je restais silencieux et immobile alors qu’elle approchait ses cartons pour regarder ses photos, je me surprenais à avoir un fin sourire, attendri. Elle semblait attachée à sa famille et je savais qu’elle aussi avait des soucis avec sa famille. Je le sentais, elle avait aussi du mal à se faire à son passé surement bien moins compliqué que le mien. Elle m’en avait vaguement parlé, c’était vrai. Je ne savais pas quoi faire au début pendant ce silence qui sonnait comme une heure de jugement. Je ne savais pas ce qu’elle allait dire ou même à quoi… elle pouvait penser. C’est compliqué, non ? Je n’avais aucune idées de la manière pratique pour manier tout cela. Je le regardais se lever en parlant et souriant, un peu apaisé par ses mots… c’était étrange mais ça m’aidait à me sentir un peu mieux de savoir qu’elle me laissait une chance… au moins ça, j’y arrivais après tout : changer de vie. Ce n’était pas gagné, je le savais pertinemment et pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de me demander comment ça allait se passer. Toutefois, je me demandais si elle était sérieuse ou si même elle ne faisait pas une erreur, je me posais des millions de questions sans comprendre non plus son changement d’avis, c’était soudaine et que c’était-il passé dans sa tête pour qu’elle change d’avis ? Tellement de questions que j’en sentais la nervosité montée… elle pouvait rechanger d’avis à tout moment, non ? J’avais cette crainte car après tout, passer du noir au gris et du gris au noir c’est simple mais une fois… la deuxième fois, c’est une chute parfois sans retour que je ne voulais pas tenter… la sensation d’un échec de plus ? « Tu… », disais-je… sans trop savoir terminer. « Tu es… certaines ? », je voulais peut-être m’en assurer mais une fois qu’elle parlait du dressing, cela semblait m’assurer encore plus de sa décision au fond. C’était étrange mais y penser simplement voulait dire qu’elle se refaisait un peu à l’idée ce qui m’assurait un peu plus que c’était possible. Je passais la main sur ma nuque en haussant doucement les épaules avec un fin sourire. « Hummmm… Pas vraiment… », Une semaine à broyer du noir, j’avais tout de même des moments où j’avais eu envie de me prendre la tête avec un autre truc et j’avais effectivement passé une bonne soirée à finir le dressing. Cela m’avait pris un peu de temps et plusieurs petites prises de têtes mais j’y étais arrivé cependant dans ma réponse à sa supposition, on pouvait sentir une sorte de mystère… peut-être que j’avais envie de la surprendre. Une petite surprise ne pouvait rien me couter au fond, j’avais envie d’avoir fait au moins une bonne chose durant cette semaine. C’était peut-être bête mais oui, j’avais fini ce dressing pour cette raison après tout. Je n’avais pas menti au fond comme le pas vraiment pouvait dire que je l’avais terminé comme que je ne l’avais pas terminé au fond… cela pouvait dire : Pas vraiment… terminé ou Pas vraiment à sa supposition enfin j’avais le remord d’avoir raconté ça par un petit mensonge tout sage car au fond enfin… je suis idiot, hein ? Je me sentais idiot là. Je riais nerveusement pour le yeti en passant la main dans ma barbe avec une moue. « Ah ? », je grimaçais un peu en haussant les épaules mais fronçant les sourcils à sa tape, cela me surprenait mais me fit sourire. « D’accord, je vais faire ça ! », vous allez trouver ça vraiment stupide et peut-être pitoyable mais j’avais envie de la prendre dans mes bras pour la remercier mais je me disais que c’était peut-être pas une bonne idée, elle devrait sans aucuns doutes avoir encore un peur, c’était ce que me disaient mes pensées. Je la regardais alors aller vers la rampe d’escalier et penchant la tête en l’écoutant et hochant la tête. « Plus aucuns secrets enfin… », je grimaçais doucement en la regardant. « J’avais un chien quand j’étais enfin, Edgar… c’est le dernier des secrets que j’avais. Il était mignon avec sa bouille. », je riais nerveusement en approchant et la regardant et souriant. « Merci ! », je souriais doucement. « De ma faire confiance, beaucoup ne le feraient pas et je te comprends ! », je riais doucement en lui faisant signe de monter. « Après vous, j’ai une douche et un rasoir qui m’attend sinon je sens que tu vas te fâcher… », je taquinais un peu. Peut-être pour détendre l’atmosphère et par ce que j’étais un peu mieux. C’était bête, mais je voulais lui prouver que je pouvais reprendre la pente et donc me reprendre en main. Là, à cet instant, je lui devais surement ça et surtout le fait de me laisser une chance. Moi, si j’avais été elle, je serais déjà bien loin avec mes cartons juste par ce que j’ai horreur de moi.


Une fois à l’étage, je ne lui laissais pas le temps d’entrer dans la chambre que j’avais totalement déjà filée en direction de la salle de bain. Bon, je me regardais dans la glace, j’avais deux options… me raser puis prendre une douche ou prendre une douche puis me raser. J’hésitais. J’avais l’air d’un vrai yéti. Je regardais ma barbe en levant mon menton et me laissant observer en soupirant doucement. « J’ai vraiment l’air d’une loque ! », je soupirais à nouveau en attrapant mon gel à raser et me mettant alors à l’œuvre avec un rasoir électrique. Certains rasoirs électriques sont dangereux pour les poussées d’une semaine. (On dirait que je parle d’un jardin, tiens) Je bossais alors sur ce que je devais raser sans planter des graines ou autres petites plantations de jardinier, non, j’étais barbier… non mais oh. Je me rinçais alors après une dizaine de boulot voir peut-être même plus, je ne savais pas combien de temps cela m’avait pris. J’allais rapidement alors prendre ma douche pour ressortir propre comme un sous neuf bien que je l’étais mais je n’avais pas encore pris ma douche ce matin donc voilà, voilà. Une fois bien douché, j’allais dans ma chambre, la porte étant outre ouverte, je n’avais rien remarqué et zut. Avec la serviette autour de la taille, je prenais alors un boxer sans vraiment savoir lequel mettre. Je n’étais motivé que par le fait de le faire pour lui faire plaisir et surtout pour la remercier de rester avec moi. C’est étrange, non ? C’était vraiment une situation de dingues, j’étais comme dirait… inspiré à remonter la pente en me demandant aussi comment j’allais me débrouiller avec Bérénice et me disant qu’il faudrait vraiment que j’arrange les choses. Je n’avais pas beaucoup d’options si ce n’est qu’attendre qu’elle veuille montrer le bout de son nez. Silvia l’avait à l’œil et me promettait de me prévenir si elle la voyait une seule fois ou si elle avait une seule nouvelle d’elle. Je priais pour que cela soit rapidement même. Je stressais un peu à l’idée qu’elle soit dans un coin… froide et personne ne savait vraiment si elle s’en sortait… je me posais des questions mais prenant mon courage à deux mains, je prenais mes fringues et retournais dans la salle de bain pour continuer sur la bonne voie en enfilant alors un t-shirt et un jeans rapidement. Je me demandais comment Evangeline avait réagie pour le dressing, je me disais qu’elle devait surement être surprise enfin je n’en savais rien, j’avais tellement filé rapidement dans la salle de bain que je n’avais pas pris le temps de voir sa réaction. Je voulais être « au poil » pour l’aider si besoin même si je n’étais encore que tout ramolli, je le sentais dans mes gestes mais c’était de la faute du manque de sommeil et de l’inquiétude qui planait sans cesse dans ma tête malgré tout. Je sortais une fois prés de ma chambre ayant enfilé des chaussures rapidement et allant dans la chambre en ayant entendu des bruits, je savais qu’elle serait dans le coin et frappant deux coups contre le chambranle, je souriais sans vraiment savoir si j’étais autorisé à rentrer… je restais là, devant. C’était sa chambre donc un peu d’intimité était normal pour elle. « Hey ! », je souriais doucement. « Je suis au poil, voilà ! », disais-je en trouvant mon jeu de mot totalement ridicule et me frappant un peu la tête contre le chambranle. C’était peut-être par ce que je ne me sentais pas apte à faire de l’amour, je fermais un peu les yeux en riant doucement et surtout nerveusement. « Il va me falloir du temps pour retrouver de l’humour potable cependant ! », je fis une moue en regardant un peu les couloirs. « Je peux t’aider à monter des cartons si tu veux ? », je voulais l’aider et me sentir utile, c’était bête mais je savais que si je ne m’occupais pas, j’allais aller penser à ma sœur dans un coin de la maison. J’en chipotais même avec une petite pièce qui trainait dans la poche de mon pantalon, presque… pour m’occuper l’esprit et la regardant en la tournant, un peu dans ma tête et pourtant sans rien penser, j’étais un peu dans la lune. Une sorte de petit coup de pompe avec le sommeil. « Ou alors tu veux un déjeuner ? N’importe quoi… tout ce que tu veux, tu peux le demander. », je regardais toujours ma pièce et relevant la tête rapidement.
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeLun 26 Mar - 10:17
Certains choix étaient parfois très difficiles à faire et ils conditionnaient votre vie pour toujours. On pouvait toujours regretter d’avoir fait un choix sans jamais pouvoir revenir en arrière. Et même lorsqu’on sait qu’on fait une erreur, avant même que le choix soit définitivement fait, on se lance dedans sans réfléchir sur l’instant et sans vouloir voir les signaux qui nous prévenaient de l’erreur qui allait arriver. Evangeline n’était pas comme ca. Elle regrettait parfois quelques-uns de ses choix. Elle redoutait certainement autant les conséquences qui en découleraient avec le temps, mais jamais elle n’aurait voulu revenir en arrière et tout oublier. Vos choix, vos erreurs, c’est ce qui fait ce qu’on est et les changements qui doivent s’opérer au fil du temps dans votre vie ou votre caractère. Elle regrettait bien des choses dans sa vie, mais pas ses choix même s’ils l’auraient mené sur des voies bien différentes. Avec des si on referait le monde. Mais pourquoi vouloir le refaire ? Pour faire les mêmes erreurs. Après tout combien de personnes vous avoueraient qu’elles ne voudraient rien changer dans leurs vies ou que si elles le pouvaient, elles referaient tout exactement pareil. Ces personnes là étaient assez nombreuses pour que l’idée générale de revenir en arrière dès qu’on fait une bêtise finisse oubliée dans un coin. Des mauvais choix Evangeline en avait fait un certain nombre déjà. Elle en ferait certainement encore autant voir même plus et pourtant elle ne tentait pas de changer de technique. Elle réfléchissait suffisamment pour se faire son idée, prendre sa décision sans forcément chercher à peser tous les pours ou contres. Elle était spontanée, peut-être un peu trop parfois et cela lui coutait certainement plus qu’elle ne pourrait le dire, mais elle ne changerait pas pour autant. Elle se doutait que l’éventualité qu’elle accepte de revenir, au moins pour une semaine et voir ce que cela pourrait donner, étonnerait Henry. Elle ne pensait pas qu’il tenterait de l’en dissuader, il l’avait fait en même temps qu’il avait tenté de la convaincre. C’était très contradictoire comme attitude, mais c’était certainement ce qui avait finit par décider la jeune femme. D’un coté il voulait qu’elle reste ou qu’elle revienne, il voulait garder le contact et de l’autre il admettait que ce puisse être difficile pour elle de se retrouver en face de lui et d’accepter ce genre d’accord avec ce qu’elle avait découvert de lui. Tout le monde avait droit à une seconde chance. Evy avait eut la sienne lorsque son ex-fiancé avait accepté de l’aider à fuir ce mariage qu’elle ne souhaitait pas. Elle avait eut plus d’une seconde chance dans bien des domaines et avec bien des personnes et Henry méritait d’avoir la sienne, que toute cette histoire soit oubliée et qu’il puisse enfin vivre sans avoir à craindre qu’on découvre son passé. A présent qu’elle était au courant, et même si toute cette histoire l’intriguait, qu’elle aurait voulu avoir des détails, elle ne poserait plus de questions. Ca ne ferait que causer des problèmes et il ne pourrait pas vivre normalement, tranquillement sans avoir rien à craindre de ce qu’il avait fait par le passé.

Evangeline n’était pas du genre à y aller par quatre chemins ou alors seulement lorsqu’elle avait un problème dont elle ne savait pas comment parler. Elle ne tenta pas de le rassurer en lui confirmant qu’elle en était certaine comme il le demandait. Elle entra directement mettant les deux pieds dans le plat avec le dressing. Vu l’état dans lequel il était, elle était convaincue que le dressing ne serait pas terminé et qu’il n’y aurait certainement pas touché. Elle se retrouva légèrement gênée par sa réponse. Ce pas vraiment, que signifiait-il ? Elle tenta malgré tout de ne pas y prêter attention, c’était certainement pour signaler qu’il n’avait pas pris le temps d’y penser ou qu’il n’avait pas beaucoup avancé. Peu importe, cela l’occuperait et elle pourrait se sentir un peu plus chez elle dans la chambre. Participer à la décoration, au montage des meubles et ce genre de chose est toujours un plus pour se sentir chez soit dans un nouveau logement. Jusqu’à présent elle ne l’avait jamais vraiment fait c’était certainement pour cela qu’elle ne se sentait chez elle nulle part. Tentant de détendre l’atmosphère, elle tenta de faire comprendre par la même occasion à Henry qu’il devrait également se reprendre en main et qu’il faudrait qu’il se bouge s’il voulait qu’elle reste et qu’elle lui laisse cette dernière chance jusqu’au bout. Il ne sembla pas mal le prendre et elle en fut rassurée. Elle prit rapidement la direction de l’escalier pour rejoindre sa chambre, lui faisant remarquer le plus sérieusement du monde que les secrets n’étaient pas ce qu’elle préférait et qu’il devrait être honnête à présent. Elle s’attendait bien entendu à ce qu’il tourne cela en dérision, lui avouant un secret complètement idiot et qui n’était pas réellement important. Elle ne put malgré tout que sourire à sa remarque. C’était à prévoir venant d’Henry et cela signifiait bien qu’il se reprenait, qu’il retrouvait un peu de son humour. Elle allait monter quelques marches lorsqu’il s’approcha, l’air beaucoup plus sérieux. Elle savait que peu de monde aurait put accepter de rester dans ce genre de situation. Mais Henry, ou en tout cas ce qu’elle avait découvert de lui ces derniers temps, était bien loin de ce tueur à gage qu’il était par le passé. Il disait vouloir changer de vie et le laisser seul dans son coin ne pourrait pas l’aider. Le seul moyen pour cela d’après elle c’était de rester et l’aider à mener une vie aussi normale que possible et loin de tout ce qu’il avait connu ces dernières années. Elle sourit à sa remarque. Il était vrai qu’il s’était réellement laissé aller durant cette semaine et c’était presque affligeant de le voir dans cet état. Il aurait suffit qu’il se laisse aller aussi au niveau vestimentaire et il aurait put passer pour un clochard sans le moindre souci. « Si je fais des efforts il faut que tu en fasses aussi. C’est aussi simple que ca. Et pourquoi tu crois toujours que je vais te taper ou me fâcher pour tout ? Je ne suis pas comme ca. » Il était vrai qu’elle avait put paraitre ainsi les premières fois où ils s’étaient vus, mais au moment il fallait avouer qu’elle avait un mal fou à le cerner et elle était restée plantée sur ses positions et sur la première idée qu’elle s’était faite de lui. Elle monta rapidement, préférant ne pas lancer un débat sur cette question. Elle n’était pas du genre violente et même si elle était souvent bien trop sérieuse, elle acceptait un peu de laisser aller de temps en temps. Un peu.

Elle monta l’escalier en moins de deux et arriva dans sa chambre, n’ayant pas le temps de faire la moindre remarque sur le dressing qui était finalement terminé qu’Henry fonçait déjà vers sa salle de bain comme pour s’y cacher. Elle resta là, face au dressing, bel et bien terminé et c’était presque comme s’il avait toujours été là. Il lui fallut quelques minutes avant de pouvoir bouger et se sentir un peu à sa place dans cette chambre. Elle était encore assez vide et il faudrait la décorer, peut-être arranger un peu les peintures, ajouter un meuble ou deux, mais cela elle le verrait avec le temps. Elle eut le temps de faire deux allers-retours jusqu’au salon pour récupérer quelques cartons et les monter. Elle préféra ne pas tenir compte des bruits qui se jouaient dans les pièces à coté et elle ne remarqua même pas que les portes de la chambre et de la salle de bain d’Henry n’étaient pas totalement fermées. Ils avaient chacun leurs pièces et le reste étant en commun ils se devaient de laisser à l’autre un maximum d’intimité. Evangeline était face à un carton, le seul qui contenait toutes les affaires qui la suivaient partout. Ces affaires là elle ne pouvait s’en défaire, c’était sentimental. Et en haut de la pile se trouvait le portrait de sa famille qu’elle se surprit à admirer une fois de plus, posée depuis quelques secondes seulement sur le bout de son lit. Elle releva la tête vers Henry alors qu’il frappait contre le chambranle et elle ne put retenir un sourire à sa remarque. Il avait changé cette dernière semaine et c’était presque effrayant de voir que son humour si naturel semblait disparu pour laisser place à quelque chose de bien plus … limité. Elle se releva en le regardant, il était bien mieux ainsi. Le coté mal aimé et pas soigné ce n’était pas pour lui, ca ne collait pas avec ce qu’elle avait put découvrir de lui, toujours tiré à quatre épingles avec ses costumes. Elle déposa le portrait dans un carton alors qu’il faisait remarquer son humour. « Ca ira, on va faire avec. » Ce n’était pas encore une catastrophe et il ne serait pas étonnant qu’Henry retrouve son humour habituel d’ici peu. Ce n’était pas pour le temps que cela durerait … Elle restait un peu perdue dans ses pensées, ne réagissant pas tout de suite lorsqu’il proposa d’aider à monter les cartons. Elle retourna le portrait de famille pour éviter de se perdre une fois de plus dans la contemplation lorsqu’il demanda si elle voulait déjeuner, ou ce qu’il pouvait faire. Elle se retourna vers lui, une main sur la hanche en souriant avant de répondre. « Pour l’instant on va en rester aux cartons pour débarrasser le salon. Ceux qui restent sont un peu lourds pour moi et avec l’escalier ca serait risqué. » Elle n’était pas superman et même si elle avait réussit à amener les cartons d’une villa à l’autre, certains lui avaient résistés et elle craignait de se faire du mal ou de tout casser en prenant le risque de les monter par elle-même. Elle regarda la chambre l’espace d’un instant, ne sachant pas quoi faire et par où commencer. « Je ne sais même pas si je dois défaire les cartons tout de suite. » Elle se retourna aussitôt vers Henry avant qu’il ne saute à de mauvaises conclusions. « Oui. Imagine que cette semaine de test ne donne rien de concluant … j’aurais plus qu’à refaire mes cartons alors autant tout laisser comme ca. Et si ca marche, je déferais le tout au fil des jours. » Elle préférait ne pas prendre de risque. Elle n’était pas sure que cela fonctionnerait entre eux et en attendant d’en avoir la confirmation, elle préférait voir ce qui pouvait se passer. Elle verrait dans les jours à venir si tout se passait bien et alors elle pourrait défaire ses cartons progressivement.

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M. Henry-Daniel Grayson
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeMar 27 Mar - 0:46
Gentil Henry&déprime ?
« Quand on fait une erreur... on l'assume. Le propre de l'homme est d'assumer ses erreurs et de ne jamais les recommencer mais les erreurs entrainent des conséquences. Les conséquences entrainent parfois même des erreurs. » Alors que j’allais rentrer dans la salle de bain, j’entendis alors que je devais faire des efforts. J’y comptais bien et ceci par ce qu’elle l’avait demandée. Etrange me diriez-vous mais ainsi. C’était comme deux et deux font 4. Je venais aussi de blaguer sur le fait qu’elle pourrait se fâcher pour dire de reprendre un peu mes taquineries mais j’avais un peu perdu la main en une semaine car apparemment elle ne comprit pas que cela en était. Je souriais en la regardant et hochant la tête. « C’est normal oui et je ne crois rien… je te taquinais, c’est tout ! », avais-je dis avant de rejoindre ma chambre rapidement et ainsi la salle de bain pour prendre soin de moi avec une bonne douche, un rasage de ma barbe et de mon jardin ainsi. J’étais tout beau, tout propre comme un sous neuf. Je m’étais rapidement apprêté pour sortir aussitôt en pensant assez à ma sœur et allant directement à sa porte en restant à l’entrée, je voulais réellement lui laisser une intimité. Elle avait commencée à monter des cartons donc ça devenait un peu plus ses lieux, c’était donc normal. Loin de moi l’idée de m’imposer dans la pièce. Je voulais qu’elle s’y sente bien et comme chez elle. Alertant alors de mon arrivé, je venais donc de faire de l’humour bien pourri… le genre dont je me serais bien passée là. Je soupirais doucement et souriant en l’entendant dire qu’on allait faire avec en hochant la tête. Il me faudrait un petit moment mais peut-être pas longtemps enfin pas aussi longtemps que je l’aurais pensé pour reprendre une bonne petite routine d’humour. Je n’étais pas du genre à oublier l’humour trop longtemps. J’y reprenais rapidement mes aises en général. Il fallait du temps pour tout et je finissais par lui proposer mon aide ou un diner enfin j’avais besoin de juste m’occuper ou lui proposer mon aide pour ne pas rester là sans savoir quoi faire. Il fallait que je me vide la tête enfin il fallait à tout prix que je m’occupe. Je souriais doucement en hochant la tête quand elle disait de s’occuper des cartons et alors que je m’apprêtais à me retourner vers les escaliers, je riais doucement en l’entendant et hochant la tête à son idée. « Fais comme ça alors, un peu tous les jours, à ton aise et surtout ne te prends pas la tête. Quoiqu’il arrive, tu as le temps de prendre ta décision comme tu le sens ou même enfin tout ce que tu veux. Ne te presse pas même si tu as besoin d’allonger le test. Ne t’en fais pas. », je voulais un peu dire… ne t’en fais pas pour moi. Quoiqu’il arrive, je savais qu’il faudrait que je fasse avec si elle décidait de ne pas vivre, ici. Je savais tout ça et j’en étais conscient. En fait, je n’aurais même pas accepté ma deuxième chance, moi donc je ne pouvais que savoir qu’elle devrait un peu être perdue. Je montrais alors les escaliers en souriant. « Je vais m’occuper de tes cartons… bouges pas, je te les monte tous ! », je voulais aussi être galant et gentil avec elle, elle méritait bien que je le fasse après tout. Je ne me forçais pas, j’en avais vraiment envie. C’est pourquoi je descendais alors chercher les cartons en les montant un à un et redescendant à chaque fois. Bon, j’étais fatigué mais au fond, je tenais bon. J’étais un peu lent cependant parfois, je me posais un peu pour boire quelques gorgées d’eau et me faire un café… ça durait peut-être une dizaine de minute de plus mais les cartes arrivaient presque tous à bonne destination après une grosse demi-heure. Je posais le dernier près d’elle avec un grand sourire. « Et le dernier pour vous, mademoiselle ! », je souriais en regardant la photo de famille qu’elle contemplait. J’avais envie d’en savoir plus sans pour autant paraitre curieux et souriant doucement en la regardant. « Ils te manquent ? », je m’en doutais mais c’était une question un peu idiote malgré tout, je riais nerveusement en me disant que j’étais réellement un crétin. Il m’arrivait aussi à poser des questions sans vraiment réfléchir avant de la dire. Je roulais des yeux en la regardant. « Je suppose que oui, je suis bête… c’est une question idiote… bien sûr qu’ils te manquent… je donnerais ma vie pour que les miens soient encore en vie donc je te comprends. », je soupirais doucement en me tapant le front en riant. « Désolé… moi aussi il m’arrive de ne pas réfléchir avant de poster la question comme tu peux le voir. », je souriais doucement en la regardant et lui offrant un beau sourire. Je soupirais doucement en me sentant un peu idiote de cette question et souriant à nouveau surtout par ce que je ne savais pas trop faire autre choses, je ne pouvais pas l’aider à déballer ses cartons, c’était personnel. J’avais même eue du mal à regarder dedans. Chose que je ne n’avais même pas fait. Je me contentais donc de lui sourire encore, je ne perdais pas mon sourire, il était comme accroché et ne voulait pas se détacher. C’était assez dingue, je vous l’accord. Je soupirais doucement en passant la main dans mes cheveux et la regardant. « Je vais voir si mon portable survit encore et préparer deux viennois, ça te tente ? Ou autre chose ! », l’automne et le froid débarquait peu à peu à Sydney, on pouvait déjà sentir un peu l’air frais et voir les feuilles tomber. Attendant de savoir quoi pour la boisson, je descendais alors en me sentant ridicule de lui avoir posé cette question et en fait, je ne pensais même pas en mériter la réponse. J’étais étrange, oui mais il fallait quelques heures pour que je retrouver un brin de confiance en moi. Je reprenais alors les pièces sèches de mon portable en le remontant et l’allumant enfin. « Allez… fonctionnes ! », disais-je en souriant tandis que je me rendais compte que ça fonctionnait. J’entendais déjà le petit bruit de celui-ci qui venait de déclencher l’annonce de la marque et la demande du code pin que j’entrais immédiatement. « T’es trop fort, toi ! », je parlais bien sûr au portable et remarquant alors que j’avais un message vocale que j’écoutais. C’était Sylvia qui m’annonçait qu’elle avait des nouvelles de ma sœur. Elle avait trouvé sa drogue et heureusement elle était bien enfin si l’on veut. Elle était juste à l’écart pour m’éviter ce qui voulait dire si je n’étais pas stupide qu’elle ne voulait pas me voir et encore moins entendre parler de moi. Je ne suis pas un crétin et je sais comprendre entre les lignes, j’hochais la tête en la remerciant alors que je raccrochais en posant le portable. Elle m’évitait, comment faire autrement qu’attendre qu’elle me joigne ? Je finissais alors les viennois rapidement en me mettant à l’œuvre. Il fallait qu’ils soient parfaits. J’étais un bien mieux maintenant que je savais enfin qu’elle était « vivante » même si je voulais le voir de moi-même et l’aider. Je sais pertinemment qu’on ne peut pas aider une personne accroc à la drogue si elle ne nous demande pas d’aides. Je soupirais doucement en y pensant. Je devais juste me montrer patient. Je finissais donc les viennois ou un viennois ou autre chose dépendant de la réponse qu’Evangeline m’avait donnée en montant alors à nouveau en la rejoignant et souriant doucement. « Voilà pour vous ! », disais-je en donnant ce qu’elle avait désirée ou même n’importe quoi que ce soit nourriture ou pas, je souriais alors. « Tu penses peindre ? », demandais-je en souriant doucement.

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Dernière édition par M. Henry-Daniel Grayson le Mar 27 Mar - 12:57, édité 1 fois
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Evangeline Z. G. Grayson
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✔ SURNOMS : Evy, Eve, Eva, Angel, Line, Zély ...
✔ LA CITATION : La vie est surprenante, mais surement pas autant que l'amour, car quand il frappe tout peut changer d'un bout à l'autre, même vous. Surtout vous. On subit la vie, mais l'amour on l'attend.




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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeMar 27 Mar - 8:59
Après tout ce qu’il s’était passé, Evangeline n’aurait pas pensé se sentir aussi à l’aise ici. Après une semaine passée à éviter Henry, elle ne se sentait même pas mal à l’aise. Au contraire elle se sentait à sa place ici et à l’aise comme lors de la soirée qu’ils y avaient passée quelques temps plus tôt. C’était réellement étrange pour la jeune femme, mais elle voulait faire en sorte que cette histoire fonctionne. Tout le monde avait le droit à une seconde chance et Henry autant que les autres. Il fallait donc qu’elle fasse totalement abstraction de tout ce qu’elle connaissait de lui jusqu’à présent pour apprendre à le connaitre sans cela et ne pas avoir à se soucier plus que nécessaire de ce qu’il pourrait se passer. Elle fut rassurée qu’il ne prenne pas mal sa vision des choses. Elle ne se sentait pas de tout déballer si rapidement. Elle préférait attendre un peu, juste au cas où. Elle se doutait que prendre son temps ne servirait pas à grand chose, mais elle n’avait pas envie de tout précipiter au risque que les choses se gâtent par la suite. Elle se doutait bien à présent que pour quelques temps il lui laisserait tout passer et ferait en sorte de tout faire pour lui plaire et qu’elle se sente bien chez lui. Ce n’était pas forcément un mal et il se pourrait qu’elle en joue quelque peu, mais elle n’était pas du genre à profiter totalement de ce genre de situation. Elle restait là à contempler ses cartons encore sans savoir lequel elle pourrait défaire aujourd’hui. Un par jour pourrait être une bonne idée, ainsi elle prendrait doucement sa place dans la chambre. Elle se retourna rapidement vers Henry lorsqu’il accepta d’aller chercher les cartons. « D’accord merci. » Elle n’aurait certainement pas put le faire toute seule sans prendre le moindre risque, ou alors elle aurait dut trouver un moyen, du style s’arrêter au milieu de l’escalier pour être sure de ne pas avoir de problème. Elle se décida finalement sur le carton, celui contenant ses habits et donc ce qui lui serait le plus utile dans les jours à venir. Elle rangea une partie de ses vêtements dans le dressing, arrangeant également la disposition des cartons pour éviter qu’ils gênent en les plaçant tous dans le même coin de la chambre. Elle ne faisait pas vraiment attention au temps qu’il fallait à Henry pour monter les cartons restants. Elle ne savait même pas combien il pouvait en rester alors … Elle le laissait faire, ne faisant de déplacer les cartons pour libérer un maximum d’espace. Elle se tenait devant cette chambre, ne sachant plus trop quoi faire et une fois de plus son regard tomba sur le portrait de sa famille. Elle ne comprenait pas cette vague de nostalgie qui la submergeait depuis quelques jours. Elle n’était d’ordinaire pas du genre à se plaindre de quoi que ce soit, à regretter sa famille, mais là elle devait bien avouer qu’ils lui manquaient, ce qu’Henry ne tarda pas à remarquer visiblement. Elle était quelque peu perdue dans ses pensées lorsqu’il posa la question. Ce n’était pas idiot, au contraire cela montrait qu’il s’intéressait à elle en quelque sorte. Elle prit la photo du carton, l’observant un instant sans trop savoir quoi répondre, allant finalement s’assoir sur le lit. Elle n’avait pas eut le temps de réagir et de répondre qu’il s’était déjà lancé dans un petit discours, se reprochant lui-même sa question. Elle releva les yeux vers lui alors. « Non, ce n’est rien. En fait la situation est un peu compliquée. Une partie de ma famille me manque, mais pas toute. Ils ont pris des décisions pour moi, mais c’était plus dans leur intérêt que dans le mien et au final ils ont finit par se convaincre que c’était moi qui avait choisit cette vie là. » Elle baissa les yeux, revoyant trop bien les derniers souvenirs qu’elle avait de sa famille, la dernière fois qu’elle les avait vu. Ca remontait à … pas loin de dix ans. Elle se rendit alors compte que son explication était plus que nébuleuse. « C’est très flou dit comme ca, hein ? » Elle ne put retenir un léger rire nerveux. Henry avait été honnête, il avait parlé de son histoire bien plus compliquée que la sienne à elle, alors elle pouvait bien en faire de même et parler un peu de son passé. « Je suis née dans un petit village complètement perdu dans la campagne Russe. Mes parents se coupaient volontairement de tout et des technologies surtout. J’avais 16 ans quand un homme d’affaire important est venu au village et quelques temps plus tard il m’a emmené avec lui dans la grande ville pour faire un mariage arrangé. Mes parents étaient au courant, c’est même eux qui m’ont vendu en fait. Et quand je suis retournée au village après avoir fuit ce mariage, ils m’ont rejetés. Ils se moquaient que je me sois mariée ou non. Ils s’étaient convaincus et avaient convaincu tout le monde dans le village que c’était moi qui avait décidé de partir pour l’argent plutôt que rester avec ma famille. » Ce n’était pas le genre d’histoire que tout le monde pouvait se vanter d’avoir vécu. Elle savait bien que très peu de gens vivaient dans les mêmes conditions ou avaient vécu ainsi, mais elle n’était pas forcément plus fière de ses origines et de son passé pour autant. « Chacun doit vivre avec son passé. Toi tu as fait des choses qui ne te ressemblent pas, moi j’ai une famille qui m’a renié. » Tout le monde n’avait pas forcément les mêmes chances ou inconvénient. Chacun devait faire avec ce qu’on lui offrait et on ne pouvait pas dire qu’ils avaient été gâtés l’un comme l’autre.

Evangeline finit par se lever, déposant le portrait sur la table de chevet juste à coté du lit. Parler de son histoire était encore difficile et peu de monde pouvait se venter de connaitre celle de la jeune femme. Généralement on la plaignait ou on ne la croyait pas. Après tout où cela existait encore les villages coupés de tout, les mariages arrangés pour l’argent ou les filles forcées de faire ce que ses parents et des inconnus veulent d’elle. Elle n’était pas du genre à mentir et ne le faisait que très rarement, mais jamais concernant son passé. Ce serait tellement plus simple de se mentir et de mentir aux autres. S’inventer une vie dont on n’avait pas vécu le quart juste parce qu’elle voulait plaisait plus que cette que vous aviez eut. Elle revint au milieu de la pièce, toujours à moitié plongée dans ses pensées lorsqu’Henry reprit la parole. Il ne semblait pas pouvoir rester inactif bien longtemps et cela se comprenait s’il n’avait pas eut de nouvelles de sa sœur. Elle tenterait donc de l’aider à se trouver des occupations pour éviter d’avoir à tergiverser encore comme il avait dut le faire durant cette semaine. « Un viennois ca m’ira. » Elle le regardait quitter la chambre. Il semblait encore mal en point même s’il avait déjà meilleure allure. Evy était convaincue que ce n’était qu’une question de temps et que d’ici peu il redeviendrait le garçon qu’elle avait rencontré. Il avait dut toucher le fond ces derniers jours, mais elle serait là pour l’aider à remonter la pente. Encore faudrait-il qu’elle-même retrouve son entrain habituel et surtout qu’elle chasse ces problèmes de son esprit. Pourquoi fallait-il qu’elle soit si nostalgique ces derniers temps ? Pourquoi ne pouvait-elle s’empêcher de penser à sa famille malgré ce qu’ils lui avaient fait ? Peut-être parce que son frère et sa sœur lui manquaient ? Peut-être parce que son anniversaire approchait à grand pas et que ce serait encore un qu’elle ne passerait pas avec eux ? Peut-être parce qu’elle avait enfin l’impression d’avoir trouvé son chez elle et qu’elle pourrait rester vivre ici plus longtemps que ce qu’elle avait fait jusqu’à présent ? Peut-être était-ce la saison qui voulait cela tout simplement. Elle n’aurait sut dire pourquoi, mais elle se perdit une fois de plus dans ses pensées. Cette fois ce n’était pas sa famille, mais cet endroit. Comment pourrait-elle y faire sa vie si elle restait ici ? Ca ne pourrait qu’être provisoire. Elle ne se voyait pas avec un homme, des enfants ou ce genre de chose et rester habiter avec Henry. Ca n’aurait aucun sens. A moins qu’Henry soit l’homme en question. Et cette simple pensée la fit sourire. Quand à peine quelques minutes plus tard elle envisageait encore de l’éviter au maximum, à cet instant elle en venait à se demander s’il ne pourrait pas y avoir autre chose que de l’amitié et une simple colocation entre eux. Ca n’avait pas de sens. Et bien entendu il fallut qu’une fois encore ce soit lui qui la sorte de ses pensées. Elle était encore là, à examiner cette chambre sans savoir quoi y faire. Elle tentait de s’imaginer comment la décorer sans savoir encore ce qu’elle pourrait apporter comme changement. Elle prit le viennois qu’il lui tendit lui adressant un sourire en remerciement. Observant encore ce mur lorsqu’il finit par poser la question. « Je ne sais pas encore. Il faut que je voie si j’arrive à faire les choses à mon gout juste en décorant où si je personnalise plus. Pour le moment je ne sais pas. » Il lui faudrait certainement du temps pour trouver ses marques et savoir comment agencer les choses. Malgré tout il y avait déjà des détails qu’elle changerait sans hésiter. « Mais déjà, je pense changer le lit de sens. Regarde la vue actuelle en se réveillant dans le lit. » Elle posa son viennois sur la table de chevet, s’installant sur le lit et faisant signe à Henry de faire de même. Dans ce sens là, la vue était imprenable sur … la maison des voisins. Vous savez le couple de personnes âgées … Et bien oui et bien entendu on avait vue sur la chambre et la salle de bain. Elle n’avait encore pas eut droit à un spectacle particulier, mais elle préférait modifier les choses avant de se retrouver choquée par le paysage. Tourner le lit signifierait qu’il tomberait face à la porte, ce qui n’était pas un problème en soit, mais surtout que le paysage vu par la fenêtre serait la plage et une partie du jardin de la villa. Ce genre de chose serait tout de même plus agréable à regarder qu’un couple de petits vieux. La jeune femme se releva, restant assise sur le lit et récupérant le viennois avant de se faire une remarque qui avait déjà eut cours. « Par contre comme tu l’as dis, le salon et pourquoi pas la cuisine mériterait quelque chose de plus … personnalisé ? » C’est deux pièces étaient très neutres et elles mériteraient d’être un peu plus colorées, décorées ou même pourquoi pas repeinte complètement.

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M. Henry-Daniel Grayson
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I may see you, I may tell you to run
I would like to hold your little hand
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitimeMar 27 Mar - 12:57
Gentil Henry&déprime ?
« Quand on fait une erreur... on l'assume. Le propre de l'homme est d'assumer ses erreurs et de ne jamais les recommencer mais les erreurs entrainent des conséquences. Les conséquences entrainent parfois même des erreurs. » Poser des questions sans y réfléchir avant, c’était aussi mon habitude même si le cas était plus rare comme je me reprochais parfois peu des gens au point d’en poser ce genre de questions enfin ça arrivait bien sûre mais pas souvent. Je venais de gaffe encore, c’était dingue au fond, je souriais doucement en l’écoutant alors. Au début, je ne comprenais pas trop pourquoi une partie et pas les autres mais je pouvais comprendre comme Bérénice, nos parents lui manquaient mais moi, je ne devrais pas lui manquer. C’était flou, oui, j’hochais doucement la tête avec un fin sourire et je la regardais alors assise sur son lit en écoutant son histoire. Elle semblait avoir du mal à en parler ce qui me faisait bizarre. C’était complexe. J’hochais doucement la tête. « Oh… », je ne savais pas comment réagir. « Je suis désolé, je trouve que des parents comme ça… ne doivent pas réellement faire des enfants même s’ils ont faits du beau travail avec toi ! », oh… un compliment, je souriais doucement en la regardant. « C’est vrai… à deux, on pourra peut-être mieux vivre avec ! », je penchais la tête en proposant alors d’aller chercher un viennois et son portable après l’avoir regardée poser le cadre sur la table de nuit. Je me sentais mal pour elle, j’étais triste et horrifié que des parents puissent se comporter pareillement avec leurs enfants. Bien sûr, j’avais vu des cas du genre et bien souvent pas du tout drôle à entendre ou voir mais là, ce n’était pas pareil car en peu de temps, j’avais réussi à m’attacher un peu à elle, c’est dingue ? J’avoue que c’était dingue mais c’était peut-être l’une des personnes avec lesquels j’étais le plus proche depuis son arrivé mais… psychiquement parlant sachant que j’en avais eu des rapprochements physiques mais les rapprochements physiques ne font pas du tout une relation construite sur une base d’amitié. J’avais vraiment du mal à me lier depuis mon retour à Sydney ! Je descendais alors après avoir hoché la tête quand elle affirmait pour un viennois. Il fallait que je me bouge mais l’écouter m’aidait aussi à ne pas penser, je me sentais même un peu mal de ne pas avoir bien agi face à sa nouvelle, j’avais envie de l’aider aussi à son tour, étrange ? Je sentais que j’aurais pu trouver mieux à dire que les bêtises que j’avais pris le temps de sortir après qu’elle m’ait racontée son passé. Je me sentais bête mais pas au point de me prendre la tête car je m’occupais tout de même de mon téléphone et finissant les viennois après ce message rassurant. Je me sentais vraiment mieux sans pour autant flotter sur un nuage et voir des papillons voler autour de moi alors qu’ils font des petites paillettes. Je reprenais alors mon téléphone en montant pour le mettre dans la poche de mon jeans et souriant tandis qu’elle était perdue dans sa chambre, j’étais un peu attendri, elle semblait dans ses pensées. C’est étrange mais être dans une telle humeur qui me rend un peu sentimentale, me semblait me rendre attendri de tout et je verrais un chaton… je pourrais me montrer enfantin à vouloir lui faire un câlin et le prendre dans mes bras comme si j’y tenais un dieu. J’étais disons… totalement dingue. Je me dis peut-être ça pour me rassurer malgré moi du fait que peu à peu, je me rapproche d’elle… c’est peut-être ça mais je ne pouvais pas. Je lui demandais alors si elle comptait repeindre, une question utile mais pour dire d’être agréable. Je penchais doucement ma tête en la regardant avec un fin sourire. « Ça viendra… c’est comme moi, j’ai attendue au moins une semaine pour savoir comment arranger ma chambre… tout vient à point pour qui sait attendre ! Pour ce qui est du lit… ma mère me disait toujours de ne jamais en changer le sens… de celui que l’on avait enfant pour une bonne nuit… sud, est, nord, ouest… », je souriais doucement, me rappeler des conseils d’une maman… C’était agréable et en y pensant, je pensais surtout à elle. Elle me manquait, c’était dingue. Je pensais à tellement de choses parfois mais quand je pensais à elle, j’oubliais tout. Je venais en même temps de tourner la cuillère dans ce viennois et buvant une gorgée. Il était chaud à souhait et vraiment délicieux. Je n’avais pas vraiment mangé ou bu beaucoup en ce moment mais là, j’en avais envie… un bon viennois. C’était délicieux surtout avec des copeaux de chocolat par-dessus.

Encore meilleur, j’avais l’habitude d’aller m’arrêter dans ce café au quartier The Rock, il y avait le meilleur des viennois du coin. Je pensais l’y amener une fois, ça lui ferait peut-être plaisir, il y a des cafés de tous les coins du monde, on pouvait y savourer des boissons italiennes comme Américaine et même française avec de toutes les spécialités en dessert surtout. Quand elle me fit signe de faire sur le lit, je m’installais un peu hésitant, non mais j’étais dans son lit, dans le lit d’une femme. Ce n’était pas que je ne l’avais jamais fait dans le passé mais bizarrement, ça me faisait étrange. Je riais en regardant les petits vieux et lui souriant. Je continuais à les regarder brièvement en levant la tête vers Evangeline et souriant. « C’est vrai… On peut toujours voir ça dans les jours à venir. On avait pensé à du gris, je me trompe ? », je riais doucement en la regardant et montrant les petits vieux. « Moi en fait, j’aime la vue… les voir toujours heureux après autant d’années, ça fait presque rêver. », oui bon d’accord, je n’étais pas prêt mais ce n’était pas pour autant que ce n’est pas la vision que j’ai de mon futur… finir mes dernières années avec la personne qui aura le plus comptée et nous combles de bonheur. Je me redressais alors en prenant mon viennois et lui souriant. J’approchais en posant un baiser sur sa joue. « Je sais qu’il est tôt mais si tu veux que je sois en forme pour la peinture, j’ai des heures de sommeil à rattraper. », je fis une petit moue en riant doucement. « Vas me falloir une berceuse ! », je souriais doucement en la regardant et penchant la tête puis la secouant. « Non, je ne vais pas prendre le risque de t’en demander une… », je riais, un peu taquin en sous entendant qu’elle pourrait peut-être chanter comme une casserole et m’attendant à me prendre un oreiller sur la tête mais au fond, je disais ça pour la taquiner mais je n’étais pas contre découvrir quoi pour sa voix. Je lui souriais alors. « Je te retrouve au diner ? », je buvais alors rapidement une gorgée de plus en allant vers la porte et me retournant alors en lui souriant. « Tu sais… je pense que tes parents doivent regretter de t’avoir renié ou penser à toi. Ils doivent t’aimer tout de même et même s’ils ont faits des erreurs… je suis persuadé qu’ils le regrettent. On regrette tous de se montrer méchant ou agir comme un diable mais quand c’est avec la famille et surtout un enfant, je suis persuadé qu’ils doivent regretter… », je n’en étais pas certain, c’est vrai et je ne les connaissais pas mais je voulais la rassurer malgré tout car moi, si j’étais eu, je le regretterais. Parfois on sait que ce n’est peut-être pas le cas mais juste l’entendre peut faire horriblement plaisir et donc : du bien. Parfois cela peut réchauffer le cœur et faire tout le travail pour oublier le passé. Parfois cela peut faire tellement de choses. Je finis par lui sourire. « En tout cas, je le regretterais, moi ! », finissais-je par rajouter en lui souriant doucement et la regardant. « Bonne après-midi ! », ajoutais-je alors en finissant mon viennois et sortant de la chambre en allant dans la mienne. Une fois devant mon lit, je retirais rapidement mon t-shirt et mon jeans et hop dans le lit en boxer pour une petite sieste toute meugnonne. Je fermais les yeux pour m’endormir rapidement et retrouver les bras de Morphée. Quand 18 heures sonnait, je fus de nouveau tout frais et tout pimpant enfin du mieux que je le pouvais et prêt à passer la soirée avec ma peut-être future colocataire. Après tout moi qui au matin pensait devoir adopter un chien pour avoir de la compagnie et même… que le chien ne méritait pas ma compagnie, je me retrouvais dans une meilleure compagnie et même avec une reprise un peu surprenante de mes moyens.
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MessageSujet: Re: EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure !   EVANGELINE @ Je suis un gentil garçon... (a) je t'assure ! Icon_minitime
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