C'était au crépuscule, un doux vent accompagné d'un léger parfum de fleur se baladaient dans le vent, balayant les cheveux bouclés de Katerina. Les rues de la petite ville tranquille qu'est Mystic Falls étaient déjà vide. Il n'y avait qu'une silouhette féminine qui marchait au rythme de la nuit. Katerina. Vêtue de noir, on ne pouvait la remarquer car son corps donnait l'impression de ne faire qu'un avec la nuit qui tombait. La jeune femme se dirigeait chez les Salvatore. Sa démarche n'était pas celle de quelqu'un pressé, car non, elle n'était pas pressé. En vérité, si sa cadance était si lente c'est parce que la jolie brune cherchait un motif de visite. Pourquoi était-elle venue ? Elle n'en savait foutre rien. Elle se souvenait juste d'avoir marché sans savoir ou aller et la seconde plus tard elle avait atteri à Mystic Falls.

En ce moment, elle n'était pas de bonne humeur à cause de Rebekah. Car cette belle garce avait visiblement réussit à dompter Stefan Salvatore, celui que Katerina avait toujours aimé. Et comme Rebekah se trouvait être un originel, si Katerina faisait quoi que ce soit, elle pouvait déjà creuser sa tombe.

Une fois arrivée à quelques mètres de la pension des Salvatore, elle s'arrêta car elle n'avait toujours pas trouvé d'excuse en raison de sa visite. Elle était jalouse. Oui, jalouse. Jalouse d'Elena Gilbert, son sosie que les deux frères aimaient, ou avaient aimés, en ce qui concerne Stefan. Mais Damon était amoureux d'elle. Et ça, Katerina ne pouvait le supporter. C'était ses jouets. Ses affaires. Bien qu'elle n'était pas amoureuse de Damon, elle ressentait tout de même des pincements au coeur à l'idée qu'on le lui vole. Pourquoi la Gilbert ne pouvait se trouver elle-même de quoi s'amuser ? A cette idée, un rictus se dessina sur le visage de Katerina. Elle songea également au fait que les deux frères mentaient quand ils disaient l'avoir oublié. C'est vrai, pourquoi tourner au tour de son sosie, de sa pale copie, sinon ?

Elle se posta derrière la porte, et se servi de son odorat puissant. Pas d'Elena en vue. Ouf. Elle sentait uniquement l'odeur de Damon. Ah... Damon. Elle regrettait l'époque ou les frères n'avaient d'yeux que pour elle... Katerina utilisa cet espèce de ''pouvoir'' que possèdent les vampires pour se déplacer rapidement et pénètra dans la pension. Elle marchait doucement, lentement, avec précautions pour ne pas que Damon l'entende venir. Il était assit sur un canapé en cuir l'air négligé. Mais terriblement beau.Son air désinvolte, et tout ce qui allait avec le rendait tout de même irrésistible. Mais elle aimait Stefan.

La brune prit place à coté de Damon et appuya sa tête contre son épaule. Elle attendait qu'il réagisse. Elle s'était préparé à ce qu'il la repousse. Mais ça l'amusait. C'était un peu ''suis moi je te fuis, fuis moi je m'en fous''.

C'était le week-end, voilà ce qui avait sauté à l'esprit de Deliah ce matin même alors qu'elle c'était réveillé à 6h00. La veille elle avait étudier un peu, relut ses cours de psychologie, elle ne savait pas s’arrêter, elle aimait vraiment ces cours. Elle ne s'en trouvait pas étrange, elle avait toujours été passionnée par tout ce qu'elle faisait, il était dans ses habitudes de se donner à 200 % dans tout ce qu'elle entreprenais.
Toujours est il qu'elle était belle est bien réveillée malgré l'heure matinal, ainsi avait elle décidé de faire un footing dans le quartier, elle quitta son lit, et farfouilla dans son armoire. Dans de vêtement pour une seule fille, était-ce raisonnable? Enfin elle trouva un jogging et enfila une brassière suivit d'un T.shirt plus ample, regardant par la fenêtre elle ne put contenir un soupire, on était en février, le temps semblait couvert et l'air plutôt frais. Elle opta donc pour un sweet à capuche comme couche supplémentaire, à fin de ne pas avoir à subir un de ces fichus rhumes, qui vous clou au lit une semaine complète, elle se saisit de son ipod, posé sur le plan de travail de la cuisine ainsi que ces clés. Quelques secondes plus tard elle était en bas de son immeuble et s'élancer bravement dans le quartier.
Après avoir couru durant plus d'une heure elle se décida tout de même à rentrer, ce midi elle avait promit à ses parents de venir manger chez eux.
Elle savoura longuement sa douche puis passa d'autres vêtements, soit un jean est un T.shirt blanc et vert.
Le sport lui ayant ouvert l’appétit elle se décida finalement à prendre un bon petit déjeuner. Elle alluma la télé en se beurrant deux tartines, qu'elle trempa dans son café, passionnée par des dessins animés qui n'était manifestement plus de son âge. Quand son père taquin le lui faisait remarqué elle rétorquait avec un sourire, qu'après tout ces programmes était créé par des gens plus vieux qu'elle.
Quand il fut 11 heures elle quitta son appartement, un bonnet vissé sur la tête et un veste cintré de couleur noir sur les épaules pour rejoindre sa famille.
Le déjeuner se passa bien, sa soeur et son frère était également présent, Deliah adorait passer du temps avec sa famille, elle n'en était peut être pas dépendante, mais ça lui faisait toujours beaucoup de bien. Toujours est il qu'il n'était que deux heures et la demoiselle n'avait rien de vraiment prévu pour cette aprés midi, c'est donc un peu par hasard qu'elle se décida pour une balade dans le parc.
Elle marchait les mains enfoncées dans les poches de sa veste, elle réfléchissait à des choses comme à d'autres, sans réellement se préoccuper de quoi que ce soit. Cependant elle reconnu une silhouette à quelque pas d'elle. La jeune femme fronça les sourcils et sourit finalement. Oui, c'était bien elle.
Elle décida d'aller à l'encontre de cette femme qu'elle avait rencontrée par un enchaînement de hasard il y a quelque temps de cela.
Une fois tout à fait proche d'elle, Deliah posa la main sur son épaule.

-Bonjours, je ne savais pas que vous étiez sorti, comment allez-vous?

Cette femme, elle l'avait rencontrée dans un hôpital spychiatrique, alors qu'elle faisait un stage, elle avait fait la connaissance de cette jeune suicidaire. Elle était ravie de voir qu'elle s'en était sorti, c'était réellement un miracle, car cette femme était il y a quelque mois encore, dans un désespoir inqualifiable.
Deliah se souvînt que la femme en question était mère, presque involontairement elle chercha l'enfant des yeux.