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OLIVIA - Quand désir rime avec danger
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MessageSujet: OLIVIA - Quand désir rime avec danger   OLIVIA - Quand désir rime avec danger Icon_minitimeLun 11 Juil - 14:07


La nuit en venait à trépasser sur un ciel ombragé. Le sommeil m'avait fuit de longues heures, et ainsi insomniaque, je m'étais perdu dans mes passions interdites, oubliant que ce matin même, une énorme répétition quant à la pièce m'attendait. Les cernes maquillaient mon regard impassible, et seul l'odeur de la cigarette m'aidait à tenir debout en cette aurore appelant insidieuse un sommeil traître. Maudit soit le corps qui n'en faisait qu'à sa tête! Adossé contre un mur, et vêtu de la même manière que la veille, j'en vins à me convaincre qu'un aller et retour dans mon appartement ne serait qu'apprécié. Il ne me fallut que quelques secondes pour le rejoindre, quelques minutes pour faire disparaître à grand jet d'eau la sueur de la nuit passée, avant de me vêtir rapidement. Seule les cernes démontraient à présent les folles idées que j'avais eu, irresponsabilité se plairait à définir certain, mais je ne pouvais rien faire contre une telle trace physique. Après tout... je n'en avais cure. Personne n'était au courant de mes escapades, des buts après lesquels je courrais. Ils ne feraient qu'imaginer, fantasmer sur les traits de ma personnalité nocturne. Aucun mot ne serait prononcé, aucune preuve ne serait donnée. Olivia elle même n'était au courant de rien.. sans doute parce qu'elle avait déjà assez d'emprise sur mon être pour en rajouter davantage entre nous.

Le théâtre n'accueillait que quelques acteurs en son sein en cette heure matinale. Je n'étais ni en avance, ni en retard. On vint à ma rencontre, en une habitude caractérisée, et je souriais et discutais de la même façon, à la manière d'un train-train auquel je ne pouvais échapper. Je ne m'en plaignais pas, les habitudes avaient également un bon fond. Je finis cependant par m'esquiver, telle une ombre, pour rejoindre le couloir, échappant à l'atmosphère lourde et chaude des pièces dans lesquelles nous avions l'habitude de nous réunir. Ce matin je n'étais d'humeur à me complaire en vaines paroles, en fin sourire, en « mondanité ». Ce matin, je n'étais qu'une proie de Morphée parmi tant d'autre, luttant avec force contre un pouvoir qui me dépassait. Mes paupières s'alourdissaient dangereusement de secondes en secondes, me permettant d'échapper à la personnalité sauvage de ma collègue. Cette femme qui me rendait ivre de désir à chaque regard échangé. Cette femme qui parfois hanté mes rêves érotiques. Cette femme que j'avais trompé et quitté pour rompre un charme qui perdurait. Mes doigts fins et agiles jouèrent quelques secondes avec la cafetière, encerclant dans la seconde qui suivit un gobelet à la chaleur douloureuse. Je ne m'en formalisais pas, avalant le liquide brûlant en quelques secondes. Il en fallait peu pour que j'aille mieux, puisque les nuits courtes étaient un choix de longue durée. Secouant légèrement la tête, je m'étirais, mes muscles saillant sous ma chemise blanche et fine. Je me sentais infiniment mieux, ce qui n'était peut-être une bonne chose après tout. Mon regard fut en effet immédiatement attiré par un mouvement dans la pièce adjacente. M'approchant de la porte, je laissais mes prunelles erraient quelques secondes sur le corps d'une femme désirée. Quelques secondes avant de fuir ce qui était sans aucun doute une réalité. Je ne sais si elle me vit, ou si elle n'en eut le temps. Je fus simplement conscient de l'éviter le plus possible durant la journée, me contentant d'apparaître lointain et impassible. En temps normal, je n'en aurais jamais été capable. Mais la fatigue fut à mes yeux cette fois providentiel, car même avec le café, elle revenait à la charge en un laps de temps assez court. Je finis par la laisser aller. Lutter me demandait de l'énergie, assez pour ne pas me laisser aller à mes sentiments physique pour la rousse hot qui m'accompagnait.

Cependant, ce n'était pas ce soir que j'allais me laisser aller à ce sommeil torturant. Tout simplement parce que l'équipe avait prévu une sortie de groupe au bowling. Intéressant, sans aucun doute. Je savais déjà qui j'allais mater et à quel moment sans pouvoir m'en empêcher. Nulle doute que ce demeurait une véritable fatalité. Sans que cela ne m'étonna, habitué à ce genre d'événement, ma compagne d'un jour se volatilisa le soir venu, me laissant libre autant dans mes pensées intérieurs que dans mes désirs. Je ne ressentais rien si ce n'est la tranquillité d'esprit. Du moins pour les quelques secondes où elle échappait à mon champs de vision. Cela dura encore moins longtemps que je ne l'avais supposé. « Shawn tu commences? » Avisant un de mes amis, je suris amusé avant de me lever du canapé souplement, attrapant une boule entre mes doigts afin de me préparer à la lancer puis de faire feu. J'entrevis les jambes d'Olivia au même moment. La boule manqua les cibles . Les rires accompagnèrent les tirs, tandis que je croisais les mains dans ma nuque un sourire flottant sur mes lèvres. « Que voulez vous, mauvais timing. » Me laissant tomber au côté de la jeune femme, en une impulsion qui contrastait avec mes propres désirs de ne pas lui succomber de nouveau, je finis par glisser le regard sur elle. « Tu es en beauté ce soir. C'est perturbant. » Je souris finement, ne m'intéressant qu'à elle brusquement. C'était plus fort que moi.
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MessageSujet: Re: OLIVIA - Quand désir rime avec danger   OLIVIA - Quand désir rime avec danger Icon_minitimeJeu 14 Juil - 2:00
OLIVIA - Quand désir rime avec danger 88329715
« Je reviens automatiquement vers toi comme une alcoolique revient vers sa bouteille. Dis-moi pourquoi dans ton regard j'oublie tout le reste et même cette connerie que l'on nomme la vie! »

Détaillant le jeune homme sous tous les coutures, j'en venais à la conclusion suivante/évidente : « Tu ressembles à un zombie. » Ce n'était pas méchant de ma part, de l'inquiétude plus qu'autre chose sous forme de taquinerie cachée, les mots tendres ne m'effleuraient que rarement les lèvres, refusant toute forme d'attachement depuis la dite rupture et il le savait. Bien que sa phrase d'approche me fit sourire : le diable savait encore reconnaître les belles choses, cette attirance ne nous quittait pas. J'aurais d'ailleurs préféré y aller en compliments en retour mais cela n'aurait fait que gonfler son ego et puis, n'étant pas au meilleur de sa forme autant en profiter pour le vanner. Qui mieux que lui fut en mesure de comprendre qui je suis ? Passant une main dans la tignasse blonde de Shawn pour tirer doucement ses cheveux lui tombant sur le front vers l'arrière, je m'interrogeais déjà sur sa santé mentale comme physique. Je glissais les émeraudes de mon regard dans l'Atlantique de ses prunelles : « Est-ce qu'il t'arrive de dormir parfois ? Ou est-ce encore les femmes qui te tourmente et t'épuise continuellement ? Mon pauvre ange, difficile d'être un fantasme ambulant sur pattes. » J'esquissais un sourire complice mais tout de même, j'avais déjà vu sa bouille sous un meilleur jour et je me retenais porter un trop grand intérêt à ce mec : de jouer à la petite-amie modèle. Du temps où les cernes ne lui bouffaient pas la figure c'était pire qu'un Dieu, à présent il pourrait jouer facilement dans un remake de Thriller sans maquillage à force de se laisser aller pour l'heure actuelle. Non, non ce n'est pas vrai j'exagère... Malgré la transformation radicale avec ce que je peux voir parfois, ses yeux pourtant éteints parvenaient encore à m'hypnotiser et pouf : déconnectée de la réalité qui m'entoure, perdue, ne pouvant m'en détourner. Cependant, j'étais bien trop fière pour l'avouer autant que lui pour le deviner. Je n'allais quand même pas lui dire que du fait de sa présence, il occupait mes pensées en pôle position. Tout n'était alors que sous-entendu et provocation ; simple protectorat de mon âme que je m'étais efforcée de préserver en le trompant à de multiples reprises. Mais c'est évidemment nu qu'il est à son avantage de façon générale après l'acte, allongé dans un lit et enveloppé d'un simple drap, ma tête appuyée contre son torse musclé.

Ma main sur son genou restait en mesure de me trahir, la remontant sensuellement presque vers l'entrecuisse jusqu'à ce qu'une voix interrompt le délire. «  Hey bitch : c'est ton tour à présent ! » Bitch, charmant n'est-ce pas ? Je le relâchais l'air de rien, ajustant ma tenue avant de me diriger vers les boules, les quilles. Faussement confiante, j'arquais un sourcil et me retournant à moitié : « Tu vas voir chéri, je sais m'y prendre moi avec ce genre de matériel !  Admire un peu... » Je m'avançais, me concentrant et priant aussi intérieurement de ne point me ridiculiser. En vérité, ce n'était pas mon domaine et je n'avais jamais été au bowling de toute mon existence. La chance des débutants me fit gagner ou mon propre instinct, enfin presque, toutes à terre sauf UNE. Mais je ne parvenais pas à la refaire tomber par la suite. Haussant les épaules, modeste, je regagnais ma place où m'attendait un bon cocktail alcoolisé, sûrement à base de vodka pomme et d'autres trucs. Le sirotant avec une paille, je croisais les jambes et tentant vainement de ne pas me faire prendre une seconde fois à ce piège, celui de la séduction parce que je savais d'avance comment tout cela finirait. Tension électrique, maximale, flirt, au delà de nos limites... C'est vraiment trop facile, dès qu'il sourit, il me fascine.

Il y avait cette fille dans les parages pour tout gâcher, cette petite pétasse blonde insipide pour lui tourner autour et dont l'essence même reflétait la nana en chaleur avec une proie en vue, la mienne. Je ne pouvais m'empêcher de lancer des œillades noires d'ébènes alors qu'il ne m'appartenait pas/plus. Jealousy. Ce sentiment incontrôlable qui me submergeait peu à peu, son numéro de charme lorsqu'elle s'approchait de lui et qu'elle nous coupait la parole pour mieux s’incruster. Une profonde frustration se fit sentir dans mes veines, mon sang bouillait tout entier, comme si elle comptait me le souffler devant moi l'air de rien. Une collègue, une de nos nouvelles partenaires et qui d'ailleurs a partagé une scène avec, l'une de ses romances shakespeariennes mais avec une émotion à vous couper le souffle que j'aurais voulu être à sa place bien qu'occupant un rôle nettement plus en valeur et avec du caractère. Je ne savais pas si elle avait déjà couché avec ou comptait le faire, cependant là c'était trop pour moi. Mes doigts se refermèrent et je commençais à les enfoncer dans ma paume, réprimant ma douleur, sans afficher la moindre grimace. Je ne supportais pas que l'on fasse tourner mes plans en échec, d'autant que la conversation qu'elle menait n'était pas d'un degré d'intérêt suffisamment élevé. Pire fut encore lorsqu'elle posa une main sur la sienne. « Tu comptes le tripoter encore longtemps sur place ou la chambre d’hôtel lui est déjà réservée ? Comme si t'étais pas cramée depuis le départ avec des insinuations... »
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MessageSujet: Re: OLIVIA - Quand désir rime avec danger   OLIVIA - Quand désir rime avec danger Icon_minitimeMar 19 Juil - 23:56
Je ne pus que sourire à la réponse de la jeune femme, tout en ayant conscience qu'elle avait parfaitement raison. « Cela ne doit guère me mettre en valeur » Mon instinct m'était incontrôlable, et les mots me vinrent si aisément aux lèvres que je ne pris la peine de leur barrer la route. Cependant, même la signification de mes paroles échappaient à mon subconscient, mon regard intensément posé sur son visage m'entraînant vers des idées plus... érotiques. Il m'était difficile en sa présence de raisonner calmement, tant j'étais adsorber non pas seulement par sa beauté, mais par ce qu'elle parvenait à dégager. Charme, sensualité, subtilité. Elle possédait ces armes qui rendaient les hommes inaptes à la résistance, tant bien qu'ils le désiraient à ma manière. Mais je possédais trop de fierté pour abdiquer, me laisser entraîner dans des tourmentes non maîtrisées. Il m'était tellement plus aisé d'entretenir l'illusion qu'elle ne possédait rien si ce n'est la faculté de faire naître mes désirs sexuels en un regard. Mais ce n'était qu'un pouvoir. Le même que celui que je faisais peser telle une épée de Damoclès sur sa tête. Je prônais l'égalité. J'y croyais. A tort sans aucun doute. Les femmes n'étaient-elles pas la plus grande faiblesse de l'homme? Les seules à pouvoir nous faire agenouiller avec un sourire, un espoir, cette terrible langueur d'être regardé comme le seul être au monde capable de les rendre heureuse. Pitoyable. J'en étais écœuré, préférant ma solitude à ce qui était inepties, préférant ma liberté à ces sentiments qui ne peuvent qu'enchaîner à un idéal inexistant. Le seul souvenir d'avoir faillit à mes propres convictions renforçaient intensément tout ce dont je pouvais penser, même si je ne parvenais pas à m'éloigner d'elle. Sexuellement bien évidemment. Pourquoi ne pas en profiter après tout. N'étions nous pas animal destinés à la luxure? Tout en jouant la civilisation et l'intelligence, chose qui disparaissait quand nos corps tremblant, consumés de désir se rejoignaient. Mais il n'y avait que cela qui constituait une vérité. Le désir. Le sexe. Elle était enivrante mais elle n'était pas différente des autres femmes. Elle m'apportait du plaisir et de l'envie. Et je n'étais plus que déterminé, à chaque fois que je retombais en extase, de ne me contenter que de cela. Ainsi, je ne relevais pas la note d'inquiétude que je sentis percer et je savais qu'elle n'en avait cure. Elle partageait ma manière de voir les choses, et c'était sans doute le point fort de notre relation. Nous ne nous contentions que de sexe sans chercher à avoir plus. En ayant peur d'avoir plus. Les sentiments nous faisaient horreur et ainsi, c'était la seule avec laquelle je n'étais pas destiné à me battre. Sans doute l'explication d'un désir aussi intense. Sans doute l'explication de notre couple passé. Courir après ce qui ne veut être poursuivie. Ainsi était le destin de l'homme. Le cercle vicieux dans lequel nous nous engagions chaque jour. Une expérience, une fin inéluctable avant d'en arriver à la liaison parfaite, à celle qui dure. Ses doigts glissèrent dans ma chevelure, en un geste que je pris comme une marque de séduction, une marque de notre jeu incessant, ce chat et souris que nous nous plaisions à être, les rôles s'inversant à chaque seconde. Ses mots auraient pu me faire sourire si la vérité s'y était inscrite. Mais les femmes n'étaient pas ma seule addiction, n'était pas la plus intense de mes drogues, bien au contraire. Mais elle n'en savait rien et me confier à elle n'était dans mes intentions. « Que veux tu, il faut savoir profiter de la vie qui nous ait offerte. » Un sourire séduisant se dessina sur mes lèvres, légères fut ses paroles chargées par le passé et l'expérience. Ma maturité n'était que dissimulé derrière cette légèreté qui était également mienne.

J'entrevis son regard, j'entrevis mon désir. A l'instant où ses prunelles se perdaient dans les miennes, dans ces méandres qui n'abritaient que réflexion toujours, j'abandonnais celle-ci, dans l'intense volonté de me pencher, de capturer ses lèvres appétissante, de les faire mienne avec bestialité. Les yeux perdus dans les siens, je me sentis me pencher, je ressentis son souffle, tout comme sa main qui se voulait torturante sur ma cuisse. Instinctivement, je me raidis, au moment même où une voix s'élevait pour mettre fin à notre dangereux tête à tête. Elle se leva, ses hanches attirèrent mon regard qui descendit rapidement vers la croupe de ses fesses rebondies, moulées dans un vêtement que je n'aspirais qu'à arracher. Serrant discrètement les dents, mon bras se posa sur le dossier, suivit de ma tête torturée, tandis que je ne prenais la peine de dissimuler mon intérêt, matant sans retenu le spectacle qu'elle offrait. Il était inutile de croire que les autres n'avaient remarquer la tension sexuelle qui nous habitait lorsque nous nous regardions. Inutile et stupide. Elle ne fut pas longue à revenir, à se calfeutrer et à se recroqueviller subtilement pour échapper à ce qui nous liait. Je la comprenais. N'avais-je pas été dans le même état d'esprit, celui là même qui m'avait quitté pour un autre que je ne savais contrôler sainement? Je n'avais qu'une idée en tête, celle de la provoquer, de la pousser dans ses retranchements, de la faire craquer. Ce petit jeu m'amusait terriblement, et étrangement, soudainement, je ne désirais plus y mettre un terme. Mes doigts glissèrent sur sa cuisse, en un mouvement plus subtile que le sien un peu plus tôt, immobile était ma main sur sa peau chaude, mon pouce seul entamant de petits cercles sur sa peau. Mais une voix féminine et grave me fit me détourner de mes premiers désirs. « Dis moi Shawn, n'étais-tu pas sur Brooklyn hier? »

Sidéré, mes pensées se détournèrent immédiatement de la brune, et je me fixais sur son visage de porcelaine, celui-là même que j'avais mirer la journée entière en raison de nos rôles proches voir intimes dans la pièce. « Non » Ma réponse directe, dépourvue de froideur, ne tira d'elle qu'un sourire et un mouvement lascif qui la conduisit à s'asseoir près de moi. Malgré moi, je ne fus que mieux attiré par le décolleté qu'elle portait, mise en valeur par un ravissant haut noir échancré. Ses mots me parvenaient, ne tirant de moi que des réponses évasives et dépourvues d'utilité, mes pensées concentrées ailleurs. Ses doigts se refermèrent sur les miens, et étrangement, ce geste me fit de nouveau penser à Olivia, qui prit la parole avec une brutalité qui me fit légèrement hausser un sourcil d'incrédulité. J'en oubliais aussitôt la blonde, qu'elle me pardonne pour cette marque d'irrespect, mais je ne pouvais échapper à cette brèche qu'elle venait de créer. La regardant tout en faisant mine d'être aux prises avec d'intenses réflexions, je laissais échapper à escient. « C'est fou ce que la jalousie te rend sexy » Mes lèvres s'étirèrent, mes dents se dévoilèrent, avant que je ne me penche vers elle, écrasant sa bouche de la mienne. Je n'avais aucunement réfléchit à mon geste, je n'étais qu'instinct. Ce fut intense, mais bref, tandis que je me redressais dans le but conscient et sadique de créer un manque voir une dépendance immédiate qui la conduirait à me suivre elle même dans cette chambre d'hôtel prétendument réservée. Reportant brièvement mon attention sur la piste, je me levais sans plus de mots ni de gestes pour rejoindre un collègue et élancer de nouveau la boule sur le tapis. Bien que la situation me faisait sourire, mon jeu portait à mon corps un coup de pression extrême auquel il m'était éreintant de résister. Mon jeu fut améliorer, mais n'atteignait l'excellence. Évitant l'alcool par dessein, je rejoignis Olivia, la surplombant sans plus m'asseoir. « Viens avec moi. » Puis avec un sourire irrésistible, j'ajoutais d'une voix chaude. « Per favore » Certains jeux me fatiguaient. Le nôtre non. Et j'avais pour intention de le continuer à ma façon.
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MessageSujet: Re: OLIVIA - Quand désir rime avec danger   OLIVIA - Quand désir rime avec danger Icon_minitimeLun 8 Aoû - 22:27
Grognasse, il a dit non... quel intérêt de rester à venir faire la conversation ? Tacitement, je l'aurais pris pour le fait de débarrasser le plancher (bon ok, peut-être pas : j'aime trop provoquer) car zone déjà privée mais faut croire que cela n'engage que moi ou que les blondes ne comprennent pas un message suffisamment vite. Le pauvre, ses groupies sont décidément pathétiques mais le sujet est un terrain miné et avec les fils de barbelé qui vont avec. J'ai quelque chose contre elles, en effet, toutes autant qu'elles sont et quoiqu'elles fassent. Pour être tranquille, il vaut mieux que je ne sois pas dans les parages ou alors qu'il discute avec un mec. Si la jalousie me rend quoi ? Sexy ? No comment. Si j'ai quoi ? Affirmatif. Et quoi d'autre ? NO COMMENT. Aha, baratineur... but I like it. En fait, moi c'est un sentiment qui vraiment me dépasse au point de me pourrir la vie continuellement, ça n'a rien de bien mignon. S'attacher à des choses futiles, je sais que cela relève quelque part d'un manque de confiance et je n'aime pas vraiment ça, paraître limite vulnérable. La blonde perdait des couleurs malgré tout le maquillage joliment appliqué sur son visage, je ne répliquais dorénavant que par un sourire arrogant, froid (traduction : je n'aurais pas aimé être à sa place). Ma réplique précédente était sortie toute seule, qu'une autre le touche alors qu'on est même plus sur une scène m'énervait pas mal. Pourtant avec Shawn, on ne pouvait pas croire que je n'ai pas d'assurance, au contraire tout est si simple... quand se retrouve à deux. Mais j'étais fière mine de rien, il était en train de la rembarrer. Quoique son regard fut baladeur sur les formes de la lady ! Par contre, ça c'est moins dérangeant que le fait qu'elle le tripotait, étrangement cela restait rassurant (s'il ne le faisait pas, je m’inquiéterais de son orientation sexuelle). Les hommes, tsss. Une moue boudeuse et un haussement d'épaules suffisaient à déterminer mon état d'esprit... « Tu en tire une conclusion bien facile je trouve. » J'arquais un sourcil faussement sceptique lorsqu'il se mit à m'embrasser, à le faire si bien et cela ne se qualifiait pas sur la durée d'un baiser. Je ne sais si ce fut réellement conscient de sa part ou calculé mais cela m'avait plu, comme toujours lorsqu'il presse sa bouche à la mienne. Qu'il ne doute jamais de l'emprise/l'impact de ses lèvres sur ma personne ! Signe de possession externe, la pimbêche s'éclipsait par conséquent, dépitée. Qu'elle le soit, peu importait. Bref, il se retira à son tour l'air de rien, partant jouer, moi reluquant naturellement sa posture, ses gestes, son postérieur aussi quand il se penche ne le nions pas. Il exécutait son lancer avec classe, j'en étais charmée. J'aurais été lycéenne, je l'aurais soutenu avec des pompoms « Allez donne un S, un H, un A, un W... allez Shawn !! » Plaisanterie à part, il est vraiment bon, il se débrouille bien mieux que moi. Terminant mon cocktail, je scrutais la scène comme une lionne repérant son futur repas, prête à bondir et l'attaquer. Son retour fut plus pire encore, son regard en lui-même est la supplique d'un éloignement de la foule, mon cœur voltigeait dans ma poitrine comme une jeune pucelle mais j'émettais une certaine réserve/contenance. Pourquoi le suivre dans son piège ? « Per favore. » avait-il ajouté en touche finale. Mama, de l'italien maintenant ! Ce mec cherchait-il à se faire violer ? Non pas que j'en fus spécialement capable mais... mais... mais, ça me fait quand même de l'effet ! Ce langage est tellement sexuel.

Illico, je me suis levée directement et m'en voulant immédiatement de céder à ma faiblesse. Disons qu'au niveau des astuces, le mâle s'y connaît. Oh oh, don't do that, it's wrong baby, it's wrong... Regard et sourire, armes infaillibles : je le hais pour ça ! Il me percute de plein fouet, le choc est rude quand il s'y met. Le cœur à ses raisons que la raison ignore à moins que ce soit encore un mélange d'hormones dans l'atmosphère... I don't know, tout est si compliqué parfois. Oh man ! « Hum tu m’entraîne déjà à la chambre d’hôtel, c'est bien ça ? » J'attrapais sa main au passage, cherchant du regard un espace libre, peut-être plus intime. A cette heure-ci ? Plutôt étrange comme ambition et rien de plus compliqué. Un soupçon à l'abri davantage des yeux indiscrets, je commençais à bouillir d'impatience et d'envie, son charisme me coupait le souffle et ce qu'il dégageait ne me laissait vraiment pas de marbre. AU CONTRAIRE. En clair, je planais en marchant, fanfaronne gaiement jusqu'à en percuter un mur. Aie ! Vilain mur, le méchant... que faisait-il sur mon passage cet abruti ? Mais malgré ça, je me mis soudainement à rire avant de l'embrasser à mon tour, que mes lèvres rejoignirent les siennes dans un élan quasi-spontané, que mes mains se posèrent à ses hanches, à ses côtes, soulevant ce qu'il portait et caressant fermement sa peau chaude. Pourtant, no room, no private access. « Ok, ok mon instinct fut trompeur, tu veux jouer des jeux beaucoup plus dangereux que ça ! » Qu'avais-je en tête sinon des idées bien trop malsaines pour pouvoir être exploitées dans un lieu aussi public que celui-ci. Et je nous imaginais déjà le lendemain dans les tabloïds, auteur d'un nouveau scandale, grillés en flagrant délit, assouvissement d'envies charnelles... hum sinon pire encore. Nous faire surprendre, quelle classe ! Carrément excitant, sans mentir. Une voix dans ma tête me soufflait à quel point j'étais perverse et mauvaise de me faire tant d'illusions. Perverse, perverse, perverse. Sans cesse en boucle. Je la fis taire en me comportant réellement comme une perverse, déboutonnant son haut, restant le dos collé à ce mur. Un placard aurait fait l'affaire ou encore derrière un comptoir, qu'il était douloureux d'avoir tant de fantasmes en tête. Un en moins, deux en moins, de la chair, hum... le pousser jusqu'au bout, le faire craquer. Les choses auraient été plus faciles dans un nightclub, musique, danse aguicheuse et alcool mais là encore nous évitions les clichés. Animal magnetism de nos deux êtres, frôlant la combustion spontanée si je fixais encore une fois de plus et évidemment, il semblait s'en amuser. Mon esprit grognait avec toutes nos initiatives et son joli minois, il m’obsédait ce salopard. I like playing games but I don't wannabe a looser. Jusqu'à l’entraîner dans des toilettes féminines, j'avais pas plus charmant en tête et je le conçois cela sonne pas mal traînée. Le style prête à tout pour se faire sauter par le mec le plus sexy dans les parages... A un détail près celui-ci s’avérait être mon ex et c'est ce truc qui faisait la différence. Je m'installa sur le rebord de l'évier, les lieux semblaient déserts, de quoi avoir la paix pour quelques minutes. Un gloussement et je lui glissais à l'oreille :  « Capable de bloquer la porte quelques instants ? J'ai vraiment pas envie qu'on soit dérangés en fait... ce que je veux c'est profiter du fait que tu sois à moi... à moi pour quelques instants mais... hum... à moi quand même ! » Ok, je reconnais que dans la réalité, il n'appartenait à aucune fille soi-disant mais si d'autres n'en profitaient pas pour le garder, moi je voulais hanter son esprit à jamais. Et même si la rupture était claire, qu'il me trompait et vice-versa : je n'étais pas rancunière, ce sentiment m'était inconnu à son égard à l'inverse d'autres garçons. Shawn incarnait la pire des tortures, celle que je redoutais tant et qui me donnait l'éternelle envie de fuir mais lorsqu'il se trouvait présent, je ne faisais que lui succomber. Dur, dur. Mais puisqu'il me tentait, je précipitais les choses, faisant glisser le haut de la tenue qui m'habillait, dévoilant clairement mes attributs. Comme ça, il ne pourra pas revenir en arrière ! Un sourire à son égard conclut sur mes intentions.
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